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Gestern — 27. März 2025Haupt-Feeds

Littérature Tunisienne Francophone : Afifa Chaouachi Marzouki Présente son Ouvrage au Beit al-Hikma

27. März 2025 um 13:59

Le département des lettres de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beit al-Hikma organise le vendredi 4 avril 2025 (11H00) une rencontre sur la littérature tunisienne de langue française autour de la présentation de l’ouvrage “Ecrivains francophones de Tunisie” (2023, Editions Déméter) d’Afifa Chaouachi Marzouki, professeure émérite à l’Université de la Manouba.

Cette rencontre sera l’occasion de découvrir le travail de l’auteure, lauréate du Prix Zoubeida Bchir des écrits de femmes tunisiennes en 1997, dont les recherches portent sur la littérature française des XIXe et XXe siècles, ainsi que sur la littérature francophone en particulier Albert Memmi.

“Les années cinquante,(..) marquent un (…) tournant dans cette littérature tunisienne francophone. A la veille de 1956, date de l’indépendance, commence, en effet, une période de transition vers une littérature autonome, tournée vers les Tunisiens, une littérature des premiers éveils et des premières revendications. On y voit émerger les premières remises en cause et des préoccupations nouvelles : avec elle nous entrons dans “l’ère du soupçon”, matérialisée d’abord et sur le mode majeur par Albert Memmi et son premier roman “La Statue de sel” publié en 1953 et auquel le célèbre essai “Portrait du colonisé” vient succéder en 1957 . Dès lors (..), on voit émerger petit à petit quelques-uns des autres grands écrivains francophones contemporains”(résumé du livre).

Dans cet ouvrage de 192 pages, Afifa Chaouachi Marzouki analyse les œuvres de plusieurs poètes et prosateurs francophones tunisiens, parmi lesquels figurent des noms incontournables dont Salah Guermadi, Moncef Ghachem, Albert Memmi, Tahar Bekri, Samir Marzouki, Mansour M’henni, Kamel Gaha, Mokhtar Sahnoun, Badreddine Ben Henda, Jihèn Souki, Rafik Ben Salah, Fawzia Zouari, Emna Belhaj Yahia, Béchir Garbouj, Sophie Bessis,…

Cette lecture vise à donner un aperçu des trajectoires littéraires, des défis et des spécificités des écrivains tunisiens ayant choisi le français comme langue d’expression.

A travers ce livre, l’auteure met en lumière la richesse et la diversité de la production littéraire tunisienne en langue française, tout en offrant une réflexion sur l’identité, la culture et les influences croisées qui ont façonné ces écrivains.

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Prix des 5 continents de la Francophonie : comment participer à l’édition 2025-2026 ?

Von: walid
26. März 2025 um 18:08

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé, mardi, le lancement des inscriptions au Prix des 5 continents de la Francophonie 2025-2026.

Peuvent concourir les ouvrages narratifs de fiction (roman, récit, recueil de nouvelles) écrits en français et publiés à compte d’éditeur, entre le 1er juillet 2024 et le 30 juin 2025, par une maison d’édition francophone ayant un circuit de distribution en librairie, indique l’OIF.

La date limite pour candidater est le 31 juillet 2025.

Selon le règlement du éprix, les auteurs ne peuvent faire directement acte de candidature. Seuls les éditeurs sont habilités à présenter des candidatures, limitées à deux titres au maximum chacun, sur la plateforme httpss://litteratures.francophonie.org/

Créé par l’OIF en 2001, le Prix des cinq continents de la Francophonie permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents et de les promouvoir sur la scène littéraire internationale.

Dix œuvres finalistes sont présélectionnées par six comités de lecture.

Le ou la lauréat(e) et la mention spéciale sont choisis par le jury international, présidé par Fawzia Zouari (Tunisie-France, Présidente du Parlement des écrivaines francophones) et composé de : Monique Proulx (Canada-Québec), Liliana Lazar (Roumanie), Mohamed Mbougar Sarr (Sénégal), Sami Tchak (Togo), Michel Choueiri (Liban, pour l’Association internationale des Libraires francophones), Aqiil Gopee (Maurice, pour le Prix du jeune écrivain), Eric Chacour (Egypte-Québec) et Khalid Lyamlahy (Maroc), respectivement lauréat et Mention spéciale du Prix 2024.

Le Prix est remis au cours du premier trimestre de l’année suivante. En plus de la dotation de 15 000 euros, le lauréat bénéficie d’un accompagnement promotionnel pendant toute une année, l’OIF assurant sa participation à des rencontres littéraires, foires et salons internationaux identifiés de commun accord avec lui. La dotation de la mention spéciale du jury est de 5.000 euros.

Les auteurs tunisiens Fawzia Zouari et Yamen Menai sont parmi les 43 lauréats du Prix des 5 continents de la Francophonie qui compte également 24 mentions spéciales attribuées. Fawzia Zouari a été primée en 2016 pour son roman «Le Corps de ma mère» (Joëlle Losfeld – France / Demeter – Tunisie) et Yamen Menai en 2017 pour son roman « L’Amas ardent » (Elyzad). Le palestinien Karim Kattan a été primé en 2021 pour « Le Palais des deux collines », un roman paru chez l’éditeur tunisien Elyzad.

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La revue IBLA, pionnière des sciences humaines en Tunisie, lance sa plateforme en ligne en 2025

21. März 2025 um 15:20

Datant de 1937, la revue tunisienne de sciences humaines et sociales de l’Institut des Belles Lettres Arabes, connue sous le nom de “Revue IBLA”, est la plus ancienne revue scientifique en Tunisie. En 2024, elle entame une nouvelle étape de son histoire en préparant son passage au digital. La date du 20 mars 2025 a marqué le lancement officiel de la plateforme en ligne de la revue IBLA qui, “forte de son histoire, s’ouvre désormais au monde numérique”, note Raja Ben Slama, directrice de la revue.

Il s’agit “probablement de la première revue scientifique tunisienne à être mise en ligne de manière structurée. L’indexation de tous les numéros se poursuivra au cours des mois à venir. L’archive de la revue est disponible de manière ouverte et gratuite, au service de la recherche, des chercheurs, et de la culture tunisienne et maghrébine en général”.

Le projet de son passage au digital lancé en 2024, consiste à numériser l’ensemble des processus de gestion, à fournir une publication électronique accessible en ligne, à promouvoir le contenu numérique de la revue et à assurer son indexation sur des plateformes internationales à l’instar de la plateforme web francophone Cairn, rassemblant des milliers d’ouvrages et de revues francophone en sciences humaines et sociales sous forme numérique.

S’intéressant aux sciences humaines et sociales et à la littérature appliquée notamment en Tunisie et au Maghreb, tout en ouvrant des fenêtres sur d’autres sphères géographiques et linguistiques, la revue qui publie des articles en arabe, en français et en anglais, a une longue histoire qui a débuté avec les Pères Blancs d’Afrique du Nord avant qu’elle ne soit une revue à comité de rédaction composé d’universitaires et d’intellectuels tunisiens.

Principaux Repères historiques

Dès 1928, les premières brochures paraissent, issues, entre autres, des conférences du Cercle des Amitiés Tunisiennes, créé par le Père André Demeerseman (1901-1993), et sont alors divisées en deux séries distinctes : Les Cahiers Tunisiens et Documents Tunisiens, composés de manière assez variée de recueils de contes, poésies, proverbes, mais aussi glossaires, descriptions, introductions, notes ou commentaires. Ces premières publications mettent en avant une littérature à la fois populaire et savante, et consignent les nuances de l’arabe tunisien dans une collection dédiée, “Le Bled”, selon la documentation historique d’IBLA.

Alors que l’Institut des Belles Lettres Arabes est officiellement inauguré sous ce nom en mai 1931 dans la rue Jamaa al Haoua, la maison d’études se développe peu à peu, se spécialisant dans les sciences humaines et sociales appliquées à la Tunisie. Au sein du Cercle des Amitiés Tunisiennes se développent des réflexions qui donneront naissance à des manuels de conversation, une série d’une trentaine de conversations sur la vie quotidienne en Tunisie intitulés “Miroir de la vie tunisienne” (1941) et “Le Guide pratique” (1945).

En avril 1937, la revue IBLA voit le jour sous la forme d’un “simple bulletin” polycopié de 56 pages, organisé autour de deux volets : l’étude de l’arabe classique d’un côté, et celle de l’arabe dialectal, de l’autre. Alors que l’arabe classique sert de vecteur pour l’étude de l’islamologie et des thématiques religieuses comme le droit musulman, l’histoire de l’islam ou l’étude des textes sacrés, l’arabe dialectal devient un outil permettant une meilleure connaissance des traditions tunisiennes.

En 1942, la revue passe à l’impression et touche un lectorat plus large. Son contenu évolue, se recentrant sur des études scientifiques et bibliographiques. Elle devient alors un acteur incontournable de la recherche en sciences humaines et sociales.
Dès les années 1960, IBLA s’impose comme une revue scientifique réputée, publiant des articles sur la linguistique, la sociologie, l’ethnographie, l’islam, l’éthique, la culture, l’histoire, l’économie, l’agriculture, la santé…

La revue doit sa longévité à son fondateur le Père André Demeerseman (1901-1993) qui a joué un rôle majeur dans son développement, en dirigeant la publication pendant quarante ans, ainsi qu’à d’autres figures marquantes, comme le Père André Louis (1912-1978), un des premiers collaborateurs de la revue et auteur de plus de cinquante articles, sans oublier Jean Fontaine (1936-2021), directeur de l’Institut de 1977 à 1999, qui a laissé une longue “Histoire de la littérature tunisienne par les textes ” et de nombreux ouvrages autour des littératures arabe et tunisienne contemporaines.

En 1977, un comité éditorial tunisien est mis en place pour assurer la continuité de la revue. Agée aujourd’hui de 88 ans, la Revue IBLA dont le comité est composé de membres de divers domaines scientifiques, demeure une référence pour les chercheurs, universitaires et intellectuels de tous bords.

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