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Souad Labbize Finaliste du Prix Ibn Khaldoun-Senghor 2024 pour la Traduction de “Le Désastre de la Maison des Notables”

19. November 2024 um 16:55

L’autrice et traductrice littéraire d’expression française Souad Labbize figure dans la liste des quatre finalistes du Prix de la traduction littéraire et en sciences humaines Ibn Khaldoun-Senghor (du français vers l’arabe et de l’arabe) pour sa traduction en français “Le Désastre de la maison des notables”, de la tunisienne Amira Ghenim, lauréate du Prix de la littérature arabe 2024.

La sélection 2024 des finalistes du Prix est composée du franco-marocain Ilyass Amharar pour “Langage et théologie Abū Bakr Ibn al-ʿArabī (543/1148)”, la belge Sarah Rolfo, pour “Du pain sur la table de l’oncle Milad”, et la libanaise Marie Tawk pour sa traduction en arabe de l’ouvrage “La Guerre insaisissable” de Jean-Marc Moura.

“Le désastre de la maison des notables” est le titre de la traduction française du roman en arabe “Nazilat Dar El Akaber” d’Amira Ghenim, publié en 2020 (Editions Masciliana) et primé la même année Comar d’Or du roman arabe.

La copie française, composée de 494 pages, est une traduction de l’algérienne Souad Labbize publiée en août 2024 aux éditions Philipe Rey (France) en coédition avec “Barzakh” – Collection Khamsa (Algérie).

“Le désastre de la maison des notables” transpose plus de cinquante ans d’histoire tunisienne, de la lutte pour l’indépendance jusqu’à la révolution de 2011. Dans un pays en pleine ébullition politique, se croisent les destins de deux familles bourgeoises : les Naifer, rigides et conservateurs, et les Rassaa, libéraux et progressistes.

Une nuit de décembre, à Tunis, Zbeida Rassaa, jeune épouse de Mohsen Naifer, est soupçonnée d’entretenir une liaison avec Tahar Haddad, intellectuel d’origine modeste connu pour son militantisme syndical et ses positions avant-gardistes, notamment en faveur des droits des femmes. Dans un entrelacement de secrets et de souvenirs, ce roman choral revient sur les répercussions désastreuses de cette funeste soirée. Comme dans un jeu de poupées russes, chaque récit en contient d’autres et renverse la perspective qu’a le lecteur de découvrir ce qui est réellement arrivé à Zbeida Rassaa (Résumé).

L’annonce du lauréat ou de la lauréate est prévue le 3 décembre 2024, lors d’une cérémonie de remise du prix qui sera organisée à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris.

Le gagnant succédera à l’académicienne et traductrice tunisienne Samia Kassab-Charfi, lauréate du 16ème Prix Ibn Khaldoun – Senghor pour sa traduction du roman “Barg Ellil” de Béchir Khraïef, publiée par Sud Editions (Tunisie, 2023).

Le Prix de la traduction Ibn Khaldoun-Senghor a été créé en 2008, conjointement par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences (ALECSO). Ayant pour objectif de promouvoir la diversité culturelle et linguistique et d’encourager les échanges culturels et littéraires entre le monde arabe et l’espace francophone, ce prix récompense la traduction d’un ouvrage littéraire ou de sciences humaines du français vers l’arabe et de l’arabe vers le français.

Amira Ghenim et Saber Mansouri représentent la Tunisie au Festival Adab 2024

18. November 2024 um 16:06

Les deux auteurs tunisiens Amira Ghenim et Saber Mansouri participeront à la deuxième édition du Festival des littératures contemporaines du Maghreb et du Moyen-Orient « Adab », qui se tiendra à l’initiative de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO), et ce, les 6 et 7 décembre 2024 à la Maison de la Poésie à Paris.

Dans le cadre de ce festival, une rencontre sera organisée avec Amira Ghenim, lauréate du Prix de la littérature arabe 2024, pour son roman « Le désastre dans la maison des notables » (Traduit de l’arabe par Souad Labbize et paru aux Editions Philippe Rey) décerné par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA). Lors de cette rencontre, l’écrivaine et universitaire tunisienne reviendra sur son ouvrage qui tout en mettant en scène des personnages envoûtants et inoubliables, couvre plus de cinquante ans d’histoire tunisienne, de la lutte pour l’indépendance jusqu’à la révolution de 2011 et de combats pour les femmes.

Par ailleurs, l’écrivain et romancier Saber Mansouri prendra part à une discussion intitulée « Paris : espoirs, opportunités et désillusions pour les auteurs arabes » pour présenter son roman « Paris est une dette » (Editions Elyzad, 2024), une œuvre littéraire qui explore l’exil et l’identité à travers le parcours de Nader, un jeune Tunisien qui découvre les défis de la vie d’immigré à Paris, tout en mettant en lumière les thèmes de la mémoire, de l’engagement et du patriotisme.

« Adab » est un festival littéraire dédié aux nouvelles écritures venues du Maghreb et du Moyen-Orient et à la nouvelle génération d’écrivain-e-s de la région, tout en rendant hommage aux grandes plumes des dernières décennies, avec au programme une série de rencontres avec les auteurs et de dialogue entre écrivains explorant des thèmes socio-politiques contemporains. Par ailleurs, le festival célèbre la pluralité des genres littéraires, mettant en lumière le roman et la bande dessinée, mais aussi l’essai et d’autres formes d’écriture académique.

Nouvelle publication : “Les Chants Populaires en Tunisie” de Amine Zouari examine la modernité et l’authenticité de la musique tunisienne

15. November 2024 um 16:37

Le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes (Cmam, Ennejma Ezzahra ), en collaboration avec la maison d’édition Sotumedias, vient de publier un ouvrage en langue arabe « Les Chants populaires en Tunisie : authenticité et modernité », du chercheur et professeur Amine Zouari, avec une préface signée par le professeur Dr Lotfi Aissa.

S’intéressant à la culture populaire tunisienne, en particulier aux chants traditionnels, l’auteur aborde la place de ces chants face aux enjeux contemporains, en poussant la réflexion notamment sur la capacité des chants populaires tunisiens à perdurer et à s’adapter d’une part, et les craintes de leur déperdition dans le contexte actuel d’autre part.

L’auteur explore ces préoccupations à travers une approche qui soulève plusieurs problématiques, telles que l’impact des transformations mondiales liées à la révolution technologique et aux nouveaux modes de communication sur la musique populaire en Tunisie. Ces changements ont-ils redéfini la notion même de musique populaire et imposé de nouvelles méthodes de création et de diffusion des œuvres musicales ?.

L’émergence de nouveaux critères, impulsés par l’ère des nouveaux médias, qui influencent le succès ou l’échec des œuvres musicales, ainsi que l’évaluation de leur qualité et leur adéquation avec le paysage sonore et les traditions musicales existantes sont parmi les questions soulevées.

L’ouvrage, lit-on dans la note de présentation, cherche à enrichir la réflexion autour de ces questions en proposant une analyse qui concilie l’histoire des chants traditionnels avec les défis contemporains posés par l’évolution rapide des supports et des technologies de diffusion. Il offre également des pistes de réflexion sur la manière dont la musique populaire peut préserver ses racines tout en s’adaptant à l’ère moderne.

Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani lauréats du prix Ali Belhouane 2024

15. November 2024 um 13:04

Deux romans en arabe sont les lauréats du prix littéraire de la ville de Tunis “Ali Belhouane” 2024 attribué, ex-aequo, à Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani.

L’annonce des lauréats a eu lieu, jeudi, au cours lors d’une cérémonie organisée au palais de la municipalité de Tunis.

Foued Khlifa Chabir est primé pour son roman “Tafassil Maktal Napoleon (Détails du meurtre de Napoléon) paru le 26 février 2024 chez Mayara Editions. Dans cet opus de 302 pages, l’auteur part de faits historiques,- le règne de l’empereur français Napoléon Bonaparte (1769-1821), meurt exilé dans une île sur l’atlantique- pour enquêter sur les racines de l’affrontement entre la France de l’époque coloniale et l’autre colonisé.

Samar Mezghanni a été primée pour son roman “Achiaa” (Choses) paru en 2023 aux éditions Mohamed Ali, Tunisie. Ce roman de 202 pages a été également publié aux éditions Tashkeel, Arabie Saoudite, en 2022.
Le président du jury, Ahmed Guesmi, a qualifié une œuvre marquée par une imagination fictive qui questionne la relation dialectique entre humanisme et matérialisme.

Les deux œuvres lauréates ont été sélectionnées parmi 18 candidatures. Deux œuvres ne repondant pas au critères ont été écartées de la compétition.

Créé en 1960, le prix Ali Belhouane porte le nom du militant et homme politique tunisien Ali Belhouane (1909-1958).

Le prix de la ville de Tunis a été créé en reconnaissance à cette grande figure du mouvement national qui était professeur d’arabe à la Sadikia et maire de Tunis, de 1957 à 1958.

Il récompense des auteurs dans diverses catégories telles que le roman, la nouvelle, la littérature de jeunesse, l’étude et la recherche littéraires. Mohamed Aroussi Metoui, Bechir Khraief, Abdeljabbar Cherfi sont parmi les précédents lauréats.

Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani succèdent à Jamel Amaimi, lauréat de l’édition 2023 pour un recueil de poésie en arabe, “Maraffii Errouh” (Les ponts de l’âme).

L’écrivain et poète saoudien Hatem Al-Shehri sera à l’honneur à Tunis ce week-end

Von: walid
15. November 2024 um 11:15

Le Saoudien Hatem Al-Shehri, figure de proue de la littérature arabe moderne, sera à l’honneur à Tunis ce week-end.

Hatem Al-Shehri est un écrivain, poète et éditeur dont les oeuvres ont été traduites dans plus de neuf langues. Un hommage lui sera rendu à l’occasion de la parution de deux de ses recueils de poésie en Espagnol ainsi que pour son expérience en tant qu’écrivain et poète largement traduit.

Al-Shehri aura rendez-vous avec ses lecteurs à l’occasion d’une rencontre, vendredi après-midi, à la bibliothèque Béchir Khraief, au siège à la Maison du Roman à la Cité de la culture. La maison du roman a annoncé que ce rendez-vous de la rentrée littéraire est le premier de la série « mon expérience ».

Al-Shehri a annoncé sur sa page facebook qu’il sera également à l’honneur, les vendredi 15 et samedi 16 novembre, à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba, Université de la Manouba, à l’invitation du président du Département de langue et littérature espagnoles, Ridha Mami”.

Universitaire, chercheur, traducteur et hispanisant, Ridha Mami est le président de l’Association tunisienne des diplômés en langue et littérature espagnoles et fondateur du forum international tuniso-hispano-latino-américain des intellectuels et écrivains organisé récemment dans sa 7ème édition sous le thème “Espanisme et interculturalité”.

L’Université de la Mannouba rendra hommage à Al-Shehri en tant que poète et ce à l’occasion de la traduction espagnole de ses receuils : Je reconnais Clairement le Visage du Désespoir (Aarifou wajha al yaasi jaidan) et D’où Vient Toute Cette Mort ? (Men ayna yaati hadha al mawto kolloh?).

L’édition arabe de « D’où Vient Toute Cette Mort ? (61 pages) est paru en 2024 aux éditions “Almutawassit Books”. La traduction espagnole de ce recueil a valu à son auteur de remporter le prix de la poésie traduite, en Esapgne, en remportant le prestigieux prix «Ibn Arabi International Prize for Arabic Literature », lancé en 2017 par le groupe d’édition Sial Pygmalion. Ce prix récompense les auteurs arabes qui se sont distingués en tant que poètes, conteurs, essayistes et traducteurs.

Selon la revue Riadh Review of Books (RRB), la mélancolie, la réflexion existentielle et la recherche de sens au milieu du désespoir sont des thèmes récurrents sans la poésie d’Al Shehri. Son dernier recueil, Je reconnais Clairement le Visage du Désespoir, a été largement acclamé et traduit en plusieurs langues”.

D’où Vient Toute Cette Mort ? est “une exploration puissante de la peur existentielle, de l’angoisse personnelle et de la recherche universelle de sens. S’inspirant des géants littéraires comme Kafka, Dostoïevski et Schopenhauer, le recueil de poèmes se plonge dans les thèmes de la mort, de la souffrance et de l’identité”, souligne la revue.

Hatem Al-Shehri est un éminent auteur, poète et figure littéraire saoudienne distinguée avec une carrière prolifique de plus de 16 ans dans l’industrie de l’édition. Il est auteur de 17 œuvres littéraires traduites dans plusieurs langues telles que l’anglais, le français, l’espagnol, le kurde, le suédois, l’italien et le bosniaque.

La revue RRB présente un auteur dont les contributions à la littérature arabe, ainsi que l’approche innovante de la poésie et de la prose, ont fait de lui une voix importante dans la littérature saoudienne contemporaine.

Hatem Al-Shehri est le premier agent littéraire d’Arabie Saoudite, un rôle qui lui a permis de façonner le paysage littéraire dans son pays, indique la revue littéraire. Peu connu, le métier d’agent littéraire consiste à faire l’intermédiaire, entre un auteur ou son représentant, et un éditeur, en vue de négocier les droits d’exploitation d’une oeuvre.

L’auteur saoudien est académicien, membre du comité consultatif du département de littérature anglaise de l’Université Princesse Noura, à Riyad, peut-on lire dans sa biographie sur le site RRB. Il est également présentateur de télévision avec plus de 1 500 heures de temps d’antenne.

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