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Une robe à 100 000 dinars : Ahlam clôture en beauté le Festival de Carthage 2025

22. August 2025 um 19:08
Une robe à 100 000 dinars : Ahlam clôture en beauté le Festival de Carthage 2025

La chanteuse émiratie Ahlam a ébloui le public lors de la soirée de clôture de la 59ᵉ édition du Festival international de Carthage, en apparaissant dans une somptueuse robe signée par le célèbre créateur libanais Zuhair Murad. Issue de la collection automne-hiver 2025/2026, cette tenue d’exception, d’une valeur estimée à 29 000 euros (près de […]

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Ooredoo Tunisie : Quatrième année de partenariat officiel avec le Festival International de Carthage

10. Juli 2025 um 13:31

Ooredoo Tunisie, leader des télécommunications dans le pays confirme son engagement envers la culture tunisienne en renouvelant pour la quatrième année consécutive son partenariat avec le Festival International de Carthage, événement culturel phare de l’été.

Ce partenariat s’inscrit dans la continuité d’une collaboration forte, à travers laquelle Ooredoo joue un rôle majeur dans la promotion des arts et du patrimoine tunisien. La 59ème édition du festival, qui se tiendra du 19 juillet au 21 août 2025, promet une programmation riche, mêlant talents locaux et stars internationales, pour vibrer au rythme d’une musique diversifiée et universelle.

« Ce partenariat dépasse le simple sponsoring. Il reflète notre identité et notre engagement envers la richesse culturelle de la Tunisie », déclare Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie. « Nous souhaitons être au cœur des moments qui rassemblent les Tunisiens, et le Festival de Carthage en est le rendez-vous par excellence. »

Le public pourra ainsi retrouver sur la scène mythique de l’amphithéâtre romain des artistes de renom tels que Nassif Zaitoun, Najwa Karam, Nancy Ajram ou encore Saint Levant. Ooredoo accompagnera également les festivaliers tout au long du mois d’août avec des animations et des initiatives destinées à enrichir leur expérience.

Avec cette nouvelle édition, Ooredoo confirme sa volonté d’activer l’été tunisien par la musique et la culture, en connectant les passionnés à des moments d’émotion et de partage.

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Festival de Carthage 2025 : Entre légendes, étoiles montantes et créations tunisiennes

Du 19 juillet au 21 août 2025, le Festival international de Carthage revient pour sa 59e édition avec une programmation éclectique mêlant stars arabes, artistes internationaux, créations tunisiennes et hommages musicaux. De Latifa Arfaoui à Ibrahim Maalouf, en passant par Saint Levant, Hélène Ségara ou encore Ky-Mani Marley, l’amphithéâtre antique vibrera au rythme de spectacles variés et d’univers musicaux multiples.

La scène mythique du Festival international de Carthage s’apprête à vibrer au rythme de la 59e édition, du 19 juillet au 21 août 2025. La direction du festival a dévoilé ce mardi la programmation complète de cet événement culturel majeur en Tunisie, qui mêle, comme à son habitude, stars internationales, figures arabes incontournables et talents locaux dans une série de soirées qui promettent d’être inoubliables.

Une ouverture placée sous le signe de la création tunisienne

La soirée inaugurale du 19 juillet sera consacrée à une œuvre tunisienne originale : « Men Ka3 El Khabia », une création du musicien et metteur en scène Mohamed Guerfi. Le spectacle, enraciné dans le patrimoine musical local, promet de donner le ton d’une édition qui accorde une large place à la scène nationale.

Le 20 juillet, le maestro Riadh Fehri revient avec Tapis Rouge 2, une fusion musicale à la croisée des cultures, aux côtés de la Japonaise Sayaka Katsuki, du chef d’orchestre italien Marcello Biondolillo et du guitariste Brenman Gilimore.

Le 22 juillet, le public retrouvera Aziz Jebali, acteur et humoriste, avec sa performance Binomi S+1, mêlant théâtre et satire sociale dans une approche originale.

Grandes voix arabes et stars internationales

Le festival accueillera des figures majeures de la chanson arabe. Le 25 juillet, la diva tunisienne Latifa Arfaoui retrouvera son public à Carthage.

Le 26 juillet, le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf présentera The Trumpets of Michel Ange, un projet musical audacieux et poétique. Le 27 juillet, le chanteur palestinien Mohamed Assaf, icône de la jeunesse arabe, investira l’amphithéâtre romain.

Le 30 juillet, la star syrienne Nassif Zeytoun sera au rendez-vous. Le 2 août, Nancy Ajram, l’une des artistes les plus populaires du monde arabe, enflammera la scène. Le 9 août, la Libanaise Najwa Karam, habituée du festival, retrouvera ses fans tunisiens.

Une touche française et caribéenne

Côté francophone, la chanteuse Hélène Ségara se produira le 31 juillet, offrant un moment de nostalgie aux amateurs de variété française. Le 3 août, Chantal Goya embarquera petits et grands « Sur la route enchantée », un spectacle familial rare pour ce type de programmation.

La scène caribéenne sera représentée par Ky-Mani Marley, fils de Bob Marley, qui viendra défendre l’héritage reggae de son père le 17 août.

Saint Levant confirmé malgré la polémique

L’artiste d’origine palestinienne Saint Levant, figure montante du hip-hop alternatif et trilingue (arabe, anglais, français), se produira le 5 août, malgré les rumeurs d’annulation dues au retrait temporaire de son affiche. La direction du festival a clarifié qu’il s’agissait simplement d’un changement visuel demandé par l’équipe de l’artiste.

Un hommage à la musique arabe classique

Le 16 août, la chanteuse égyptienne May Farouk proposera une soirée en hommage à Oum Kalthoum, intitulée Sahret Om Kalthoum, accompagnée d’un orchestre traditionnel.

D’autres soirées mettront à l’honneur la scène tunisienne contemporaine : le 28 juillet, Sahra Tounsia offrira une soirée 100% tunisienne. Le 1er août, La Nuit des Chefs réunira plusieurs chefs d’orchestre tunisiens. Le 9 août, Imagine, une création orchestrale de Mohamed Bouslama, proposera une expérience musicale immersive.

Le 11 août, une soirée folklorique revisitera les traditions régionales. Le 13 août, Soufia Sadok dévoilera ses compositions modernes entre pop et soul arabe. Le 18 août, l’artiste Adam clôturera la scène contemporaine avant la soirée finale.

Une clôture en apothéose

La 59e édition du Festival de Carthage se terminera le 21 août avec un concert de Ahlem, l’une des voix les plus puissantes du Golfe, qui promet une clôture prestigieuse et festive.

Billetterie

Les billets seront disponibles en ligne et aux guichets du festival dès la semaine du 10 juillet. Les prix varient selon les artistes, avec des tarifs préférentiels pour les étudiants et les familles.

Une édition riche, entre tradition, modernité et ouverture internationale, qui confirme encore une fois le Festival de Carthage comme l’un des plus grands rendez-vous culturels du monde arabe et méditerranéen.

Programme :

  • 19 juillet : من قاع الخابية (Men Ka3 El Khabia) – Mohamed Guerfi (ouverture)
  • 20 juillet : Tapis Rouge 2 – Riadh Fehri avec Sayaka Katsuki, Marcello Biondolillo, Brenman Gilimore
  • 22 juillet : Binomi S+1 – Aziz Jebali
  • 25 juillet : Latifa Arfaoui
  • 26 juillet : Ibrahim Maalouf & The Trumpets of Michel Ange
  • 27 juillet : Mohamed Assaf
  • 28 juillet : Sahra Tounsia (soirée tunisienne)
  • 30 juillet : Nassif Zeytoun
  • 31 juillet : Hélène Ségara
  • 1er août : La Nuit des Chefs
  • 2 août : Nancy Ajram
  • 3 août : Chantal Goya – Sur la route enchantée
  • 5 août : Saint Levant
  • 9 août : Imagine – chef d’orchestre Mohamed Bouslama
  • 9 août : Najwa Karam
  • 11 août : Soirée folklore
  • 13 août : Sofia Sadok
  • 16 août : May Farouk – Sahret Om Kalthoum
  • 17 août : Ky-Mani Marley
  • 18 août : Adam
  • 21 août : Ahlem (clôture)

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Ahlam illumine Carthage : un retour chargé d’émotion 28 ans après

Von: La Presse
22. August 2025 um 08:43

Les projecteurs du grand Théâtre antique de Carthage se sont allumés une dernière fois, dans la soirée du jeudi 21 août 2025, pour marquer la clôture de la 59 édition du Festival international de Carthage (FIC). Dans cette arène millénaire, chargée d’histoire et de mémoire, la star du Golfe, la chanteuse émiratie Ahlam, a signé un retour très attendu, vingt-huit ans après sa première apparition en 1997. Un come-back exceptionnel et des retrouvailles marquantes, portés par le dernier concert de cette édition, qui restera comme l’un des temps forts de l’été 2025.

Plus qu’un simple spectacle, la soirée s’est muée en un hommage vibrant : hommage à la Tunisie, à l’amphithéâtre romain de Carthage et à ce public fidèle qui, en 1997, avait accueilli la jeune chanteuse avec chaleur et bienveillance, contribuant ainsi à lancer une carrière aujourd’hui couronnée de succès.

« Carthage restera toujours le point de départ de mon parcours », a confié Ahlam avec émotion, affirmant que c’est cette scène mythique qui l’a propulsée vers la célébrité.

De sa voix puissante et nuancée, portée par une générosité et une spontanéité captivantes, l’artiste, accompagnée de sa troupe sous la direction du maestro Walid Fayed, a su instaurer une véritable complicité avec son public. À travers des gestes pleins de délicatesse, des mots chargés de reconnaissance, et des morceaux soigneusement choisis de son vaste répertoire, elle a chanté l’amour, la loyauté, la nostalgie et la beauté. Passant avec aisance des ballades intimistes aux rythmes plus enlevés, Ahlam a enchaîné avec “Tedri Lich”, reprise en chœur par l’auditoire, tout en improvisant un refrain vibrant dédié à la Tunisie et à l’amour qu’elle porte à ce pays.

Virevoltante sur scène, Ahlam a, pendant plus de deux heures et demie, su surprendre en mêlant ses propres succès à des chansons profondément ancrées dans la mémoire musicale tunisienne. Des morceaux comme “Ghanni li chouwaya chouwaya” ou “Koul Alaya Ma Tkoul” ont fait monter l’ambiance crescendo. L’interprétation en dialecte tunisien de “Megyess” de Zied Gharsa ou encore du classique “Ya Khlila” a séduit un public doublement conquis. Le tout a été sublimé par des tableaux chorégraphiques folkloriques qui ont transformé la soirée en une véritable célébration populaire.

Diffusé en direct sur les chaînes MBC et El Wataniya, ce concert n’a pas seulement clôturé une édition : il a ravivé l’essence même du Festival international de Carthage – un lieu de communion artistique où se rencontrent émotion, mémoire et modernité. Avec Ahlam, le festival s’est terminé sur une note de nostalgie, de gratitude et d’émotion, tout en éveillant déjà la curiosité autour de la 60 édition-anniversaire, qui s’annonce comme un rendez-vous incontournable de l’été 2026 en Tunisie.

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Clôture du festival international de Carthage : Ahlam, le retour tant attendu

Von: La Presse
21. August 2025 um 18:10

La diva de la chanson khalijie revient près de trois décennies plus tard, avec un répertoire riche et varié, mêlant nostalgie et modernité.

Ce soir marquera la fin de la 59e édition du Festival international de Carthage avec un concert très attendu de la  diva émiratie Ahlam. Figure emblématique de la scène musicale arabe, elle foulera à nouveau la scène majestueuse de l’amphithéâtre romain, qu’elle avait déjà marquée de son empreinte en 1998. À l’époque, son passage avait été un moment précieux pour sa carrière, ouvrant la voie à une représentation musicale venue des pays du Golfe dans ce festival à la renommée internationale.

Ahlam revient donc, près de trois décennies plus tard, avec un répertoire riche et varié, mêlant nostalgie et modernité. Entre les ballades romantiques telles que « Ahebak Mot» et des morceaux plus récents comme « Al Enaq Al Akheer », la chanteuse promet un voyage musical intense à travers les émotions et les époques. Son spectacle s’annonce comme une célébration vibrante de la musique arabe, où la profondeur des mélodies classiques se conjugue aux sonorités puissantes et caractéristiques de la musique khalijie, profondément enracinée dans les traditions du Golfe. Le public tunisien, connu pour son ouverture culturelle et sa sensibilité musicale, est attendu en nombre pour cette soirée de clôture. Les organisateurs espèrent un concert fédérateur, capable de rassembler toutes les générations autour de la voix unique et de la présence scénique imposante d’Ahlam.

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Adam au Festival international de Carthage : Un succès inestimable pour la star libanaise

20. August 2025 um 18:10

Sold-out depuis l’annonce de son spectacle à la 59e édition du Festival de Carthage, Adam, nouvelle coqueluche de la chanson libanaise, s’est imposé sur la scène artistique arabe avec des mélodies qui exaltent l’amour  et tous ses dérivés : jalousie, trahison et regrets. Son répertoire peu fourni a vite fait de lui un chanteur de charme qui  caracole sur les réseaux sociaux.

La Presse — A l’instar de ses pairs Wael Kfouri, Ragheb Alama ou encore Zied Borji, Adam suit leurs pas dans la chanson de variété qui semble avoir encore de beaux jours devant elle. Il est la quatrième vedette qui a foulé, cette année, la scène du Théâtre de Carthage après Ibrahim Maâlouf, Nancy Ajram et Najoua Karam.  Bien que sollicité dans d’autres festivals, il a choisi Carthage, festival prestigieux et de renommée, pour jauger sa popularité.  C’est donc la première fois qu’il affronte le public tunisien pour lui révéler son talent et ses capacités vocales à interpréter des titres issus de son répertoire personnel et en recourant aussi à celui d’autres célébrités artistiques. Sous la baguette de l’illustre maestro libanais Mahmoud Aid, Adam a fait une entrée fracassante, enveloppé du drapeau tunisien sous les hourras joyeux du public qui s’impatientait depuis le début de l’après-midi pour assister à son show. Emu par une foule surexcitée, il s’est exprimé brièvement par ces quelques mots : «Merci et bonsoir, c’est le plus important jour de ma vie». Puis sans plus tarder, il se lance avec des mélodies romantiques dont «Nahna Sawa», fredonné par des fans plus que conquis et qui connaissent par cœur les paroles de ses tubes.

La play-list de l’artiste comprend 17 titres au total qui font environ 1 heure 30 de spectacle non stop. L’ambiance est si explosive qu’Adam en sueur, qui voulait changer de chemise, a dû y renoncer en fin de compte pour poursuivre son show. A mi-parcours, il fredonne «Allo, Allo», l’immense succès de Balti, et annonce que ce dernier était invité à être à ses côtés, mais indisposée en raison de problèmes de santé, la star du rap s’est excusée. D’ailleurs, ce soir-là, Balti devait animer une soirée au Festival de Tabarka, mais il a dû l’annuler à la dernière minute. Adam, aux anges, sans cesser de répéter «Allah, Allah»,  a enchaîné ses tubes, dont le plus connu est «Hadha Ana». Les fans déchaînés explosent de joie et le chanteur leur lance ces mots : «Mon cœur grandit grâce à vous ! ». Pour terminer son spectacle, Adam recourt à des succès incontestables et infaillibles comme «Hilef el Kamar» du maître du tarab George Wassouf, «Akdheb Alik» de Warda, «Ana Baâchek» de Mayada Hanaoui et «El Asami» de Dhikra Mohamed. Adam peut maintenant se rassurer pour sa carrière. Le public de Carthage lui a délivré le label qui lui permettra de se hisser encore plus haut dans le ciel de la chanson arabe de variété.   

Festival international de Carthage : La quête d’équilibre

20. August 2025 um 18:00

Du point de vue commercial, cette édition 2025 est un franc succès. On parle de fréquentation record et le public a répondu à l’appel de toutes les têtes d’affiche. La dure  réalité symptomatique d’une époque où les festivals sont appelés à négocier entre l’art et l’audience.

La Presse — Jeudi soir, avec le concert de la chanteuse émiratie Ahlem, sera mis un point final à la 59e édition du Festival International de Carthage, durant laquelle, l’amphithéâtre romain de Carthage a fait quasiment salle comble tous les soirs. De Latifa Arfaoui à Nancy Ajram, de Najwa Karam à Mohamed Assaf, Nacif Zeitoun, Adam… le public est venu en masse. La billetterie a affiché complet à plusieurs reprises, les réseaux sociaux ont explosé de selfies et d’applaudissements. Du point de vue commercial, cette édition 2025 est un franc succès. On parle de fréquentation record et le public a répondu à l’appel de toutes les têtes d’affiche.

Le festival de Carthage, malgré la tendance générale qui va vers les super galas des têtes d’affiche au succès garanti auprès du public, réserve tout de même une niche pour un produit de création qui porte l’étendard du purement culturel. Dès l’ouverture avec « Men Kaâ El Khabia» de Mohamed Garfi, le ton était donné : hommage musical à la Tunisie, qui voulait offrir une alternative à la logique de la star-système. Hélas le public n’était pas au rendez-vous comme souhaité et le démarrage de cette édition s’est fait timide. « La nuit des chefs», «Tapis Rouge» de Riadh Fehri, la soirée de la chanson tunisienne, «Imagine» se sont inscrits dans la même lignée : laisser la place à la production tunisienne mais cela a montré de nouveau la faillite commerciale et publique de ces spectacles. Le public de Carthage semble avoir perdu la fibre de la découverte, il ne veut plus prendre de risque et ne se laisse pas titiller par la curiosité pour tout ce qui est nouveau. Bien que le festival semble encore tenir à cette vocation et qu’il n’a pas totalement abandonné son rôle de découvreur de talents ou de défenseur du patrimoine, le public ne suit pas, ne s’intéresse pas, car Carthage rime pour lui, et ce depuis des années déjà avec «acquis», le connu et le prévisible. Quelques soirées dérogent à la règle et drainent leur propre public comme celle du trompettiste Brahim Maalouf ou de Saint Levant.

Pour les autres genres artistiques, soit ils n’ont pas de place dans la programmation soit ils restent marginalisés, souvent relégués aux dates « creuses » ou sans réelle mise en avant. Le festival semble hésiter à leur donner une vraie place sur scène. Il prend des risques… sans vraiment les assumer. Tout au long de cette édition, une tension sous-jacente a habité le festival : celle de devoir plaire au plus grand nombre tout en préservant une exigence artistique. Carthage 2025 aura été une édition brillante, prestigieuse, mais aussi symptomatique d’une époque où les festivals sont appelés à négocier entre l’art et l’audience, entre la recherche et la créativité et l’instantané.

Festival de Carthage : Adam enflamme l’amphithéâtre devant 7 000 spectateurs

Von: La Presse
19. August 2025 um 06:59

Dans une soirée très attendue et affichant complet depuis le 10 juillet, l’amphithéâtre romain de Carthage a vibré, le 18 août 2025, au rythme d’Adam, jeune prodige de la scène musicale arabe. Figure montante dont les chansons et les génériques de séries ont conquis un large public, notamment dans le monde arabe, le chanteur libanais a enflammé la scène face à une marée humaine qui, malgré la canicule, n’a pas hésité à patienter des heures durant dans de longues files d’attente.

Près de 7 000 festivaliers, selon une source sécuritaire, ont assisté à cette 20 soirée du Festival international de Carthage, l’une des plus grandes de la 59 édition, marquée par une affluence record, sans précédent par rapport aux dix-neuf soirées précédentes.

À trois jours de la clôture prévue le 21 août, cette avant-dernière soirée a été un concert de haute voltige où Adam, grâce à sa voix prodigieuse, a alterné entre ses propres succès (Kheles Edamaa, Hatha Ana, Kifak Ent) et un vibrant hommage au tarab, revisitant de grands classiques romantiques et tarabiques tels que El Asami de Dhekra, Ana Baachaak de Mayada Hennawy ou encore Helef El Amar de George Wassouf.

La surprise de la soirée fut son clin d’œil au public tunisien avec un extrait de Allo du rappeur Balti, repris en chœur par une foule survoltée qui a fredonné, du début à la fin, chacune des chansons. Le spectacle s’est transformé en un véritable voyage musical où les plus belles chansons arabes et tunisiennes se sont entremêlées, créant des instants d’harmonie et de complicité uniques entre l’artiste et son public.

L’émotion a culminé lorsque le chanteur s’est adressé directement à ses fans pour leur exprimer sa gratitude et ses chaleureux remerciements, saluant la ferveur et l’énergie du public tunisien.

Révélé au début des années 2000 et double lauréat du Murex d’or du meilleur chanteur (2005 et 2015), Adam compte aujourd’hui dix albums à son actif. Son dernier single Ya Helow, sorti le 11 juillet 2025, a déjà dépassé les 15 000 vues sur YouTube.

Pour sa première apparition tant attendue à Carthage, l’artiste avait confié, lors de sa conférence de presse à Tunis la veille, son intention de surprendre le public avec une chanson en dialecte tunisien — promesse tenue lors de ce concert qui a marqué d’une empreinte mémorable la 59 édition du Festival international de Carthage.

May Farouk au Festival international de Carthage : Un hommage à Oum Kalthoum, 50 ans après..

18. August 2025 um 18:50

Le concert a été marqué sold out et le public a fait la queue six heures avant le début du concert, pas uniquement pour revivre la magie des airs célèbres d’Oum kalthoum, mais pour l’énorme succès de May Farouk.

La Presse —Le Festival international de Carthage a accueilli pour la soirée du 16 août la star égyptienne May Farouk pour un concert en hommage à Oum Kalthoum qui nous a quittés il y a exactement 50 ans. Une succession de spectacles, expositions et autres événements culturels ont été organisés tout au long de cette année en Egypte et dans de nombreux autres pays arabes et même européens pour célébrer la mémoire de celle que l’on surnomme «La quatrième pyramide».

Oum Kalthoum ressuscitée

Le concert a été marqué sold out et le public a fait la queue six heures avant le début du concert, pas uniquement pour revivre la magie des airs célèbres d’Oum kalthoum, mais, vu l’énorme succès de May Farouk, pour son son propre répertoire. La star a d’ailleurs été «désignée » pour ce spectacle d’hommage, terme qu’elle a employé elle-même, en remerciant à maintes reprises ceux qui lui ont accordé ce privilège de chanter pour la première fois le répertoire de sa compatriote sur la scène mythique de Carthage. Le concert a été diffusé en direct sur trois chaînes publiques égyptiennes. Oum Kalthoum n’était pas qu’une chanteuse. C’était la voix qui a uni le peuple lors d’événements politiques bouleversants et que l’on entend encore aujourd’hui dans toutes les rues de son pays natal, ses tubes étant intemporels. L’ambassadeur égyptien faisait partie de l’audience, ce qui prouve davantage la forte valeur symbolique de cet événement.

Avant la montée de May Farouk sur scène, le public a pu suivre, sur grand écran, une vidéo qui récapitule des moments phares du passage d’Oum Kalthoum en Tunisie, en mai 1968, pour deux concerts successifs. L’émotion était déjà présente avec la voix de «L’astre d’Orient» dans «Biid anak». Quand May Farouk a fait son entrée, sous un tonnerre d’applaudissements, l’impatience était à son comble pour ce voyage musical à travers l’héritage d’Oum Kalthoum. En robe noire sobre et élégante, sans strass ni paillettes, son allure était simplement majestueuse. Sur scène, le maestro Mohamed Lassoued et sa troupe, une quarantaine de musiciens tous de noir vêtus, étaient déjà prêts à tenir le public en haleine.

«El hobb kolou» puis «Hadhihi Laylati», deux titres bien célèbres, ont instauré ce début d’immersion dans l’univers magique d’Oum Kalthoum. May Farouk a une très belle voix, puissante et porteuse d’une sensibilité palpable, ce qui lui facilite la reprise des mélodies de tarab de plusieurs chanteurs. Mais ce qui fait la différence entre elle et les autres interprètes qui ont chanté Oum Kalthoum durant un demi-siècle avec un niveau d’habileté variable, c’est l’aisance par laquelle  elle aborde ces titres. On voit bien ses expressions faciales sur l’écran géant : pas de visage froissé, pas de gesticulations, Elle chante avec délicatesse et retenue. Une voix maîtrisée, sans excès, qui passe l’émotion sans être maniérée et sans forcer, ni hurler.

Le programme a inclus «Fat el maad», «Daret el ayam», «Sirt el hob», «Enta omri» et bien d’autres tubes jusqu’à «Alf Lila w Lila» à la fin du spectacle. Le public a repris en chœur ces chansons qui ont marqué des générations entières. Des airs, peut-être moins populaires, ont également envoûte l’auditoire, dont «Holm» et «Gaddedet hobak». Applaudissements, acclamations.. Une vive émotion gagnait le public, mais aussi la chanteuse qui n’a pas retenu ses larmes dans ces moments de complicité. Et, de son répertoire personnel, May Farouk a subtilement inséré «Aftekerlak Eeh», un titre signé Amr Mustafa. La sortie de cette chanson, la toute première fois, est en effet reliée à une anecdote. Amr Mustafa, célèbre auteur-compositeur-interprète égyptien contemporain, l’a lancée il y a quelques années avec la voix d’Oum Kalthoum par des effets d’un logiciel d’intelligence artificielle. Le style musical était tellement proche de celui de la diva que le public a été confus. Le succès du morceau a été fulgurant. Ce n’est qu’après qu’il a attribué sa nouvelle création à May Farouk. Bien qu’elle s’écarte du concept de la soirée, cette œuvre était en parfaite harmonie avec les titres déjà présentés par son texte et la musique bien travaillés.

Et, pour le dernier morceau, la star égyptienne a mis un  habit traditionnel tunisien, pour conquérir encore plus les cœurs de ses spectateurs tunisiens.

La transmission, une responsabilité de chaque artiste

Lors de la conférence de presse, May Farouk et  le maestro Mohammed Lassoued sont revenus sur le choix minutieux des chansons pour ce spectacle grandiose. «Nous avons voulu insérer des genres différents, des qassids et des classiques cultes ainsi que des pépites que l’on n’écoute pas assez. Nous tenions à ne pas réduire le répertoire d’Oum Kalthoum aux seuls titres très célèbres». Quand on a posé la question à May Farouk si les spectacles de reprises l’empêchent de se forger une identité qui lui est propre, elle a répondu : «Je garde la même voix et la même personnalité sur les reprises comme pour mes chansons à moi. Ces concerts en hommage à Oum Kalthoum ou à d’autres figures de la musique arabe n’entravent pas le succès de mes propres albums. Je les vois comme un engagement, une responsabilité à laquelle nous sommes tous tenus pour que cet héritage perdure». May Farouk a souligné dans ce sens qu’elle souhaite faire un concert en Tunisie avec des titres de ses derniers albums. Par rapport au tarab, son genre de prédilection, elle a indiqué qu’elle s’est toujours sentie au fond plus proche de la musique des années 40-50. «Même si on dira que je ne suis pas en phase avec mon époque, je continuerai toujours à défendre le tarab à l’ère du digital».

Après le succès retentissant de son concert et l’accueil chaleureux du public tunisien, les journalistes ont voulu savoir si une collaboration avec l’un de nos artistes nationaux est envisagée. Le dialecte est un frein de taille, selon May Farouk, qui a loué le talent des chanteurs tunisiens en nommant principalement Saber Rebai, Latifa, Lotfi Bouchnek et Mohammed Jebali.

Ce concert à guichets fermés et l’engouement dont le public a fait preuve pour les tubes intemporels d’Oum Kalthoum pourraient peut-être inciter des artistes tunisiens à concevoir des spectacles qui lui seront entièrement dédiés. Le maestro Hafedh Makni, à la tête du «Carthage Symphony Orchestra», s’est déjà lancé dans une expérience similaire il y a quelques mois et le résultat a été une réussite incontestable. La célébration du legs d’Om Kalthoum ne doit pas se limiter  à son pays natal, c’est  une voix qui continuera à émerveiller et à fédérer des générations entières.

Hommage à Fadhel Jaziri : une soirée de mémoire au Festival de Carthage

Von: La Presse
18. August 2025 um 09:32

La 59 édition du Festival international de Carthage (FIC) a consacré, le 17 août 2025, une soirée spéciale, empreinte d’émotion, à la mémoire du cinéaste et homme de théâtre Fadhel Jaziri, figure emblématique de la scène artistique et culturelle tunisienne, disparu le 11 août dernier.

En hommage posthume à cet illustre artiste, le grand écran de Carthage a projeté l’un de ses films les plus emblématiques, Thalathoun (Trente). Le public, tout comme les professionnels présents, a salué avec recueillement et admiration l’œuvre de celui qui a profondément marqué le paysage artistique national. Plus qu’une simple projection, ce fut un moment de reconnaissance et de salut, rappelant l’empreinte indélébile laissée par Fadhel Jaziri à travers sa démarche novatrice et sa vision engagée.

Thalathoun, son premier long métrage en tant que réalisateur, est une œuvre documentaire cinématographique qui replonge dans la Tunisie des années 1930. Le film, fruit de six années de recherche et d’écriture, fut dédié à la mémoire de ses compagnons du Nouveau Théâtre, notamment Habib Mesrati et Raja Ben Ammar.

Sorti en 2008 et projeté aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en 2010, Thalathoun est réalisé par Fadhel Jaziri, qui a également coécrit le scénario avec Aroussia Nalouti. À l’affiche, Rami Afana incarne Mohamed Ali El Hammi, Ali Jaziri interprète Tahar Haddad, Maher El Hefidhi joue Abou el Kacem Chebbi, et Walid Nahdi campe le rôle d’Ali Douagi.

Tourné en noir et blanc, le film alterne scènes de fiction et images d’archives. Il s’ouvre sur des manifestations illustrant les débuts du mouvement syndical, avec Mohamed Ali El Hammi en figure de proue. Cette audace lui valut dix années d’exil pour avoir appelé à la destitution du gouvernement. Tout au long du récit, le réalisateur imagine des liens réels ou possibles entre Mohamed Ali El Hammi, Ali Douagi, Abou el Kacem Chebbi et Tahar Haddad. Le film brosse également le portrait d’une société tunisienne figée dans ses traditions, réfractaire à toute idée de renouveau.

Dans un contexte politique particulièrement agité, ces jeunes intellectuels incarnaient un souffle réformateur et portaient des idées avant-gardistes, en avance sur leur temps. Tahar Haddad, fervent défenseur des droits humains et de l’émancipation des femmes dans une société patriarcale, fut violemment combattu. L’imaginaire poétique de Chebbi, le « jeune prodige », suscita sarcasmes, ironie et parfois même hostilité.

Censure des livres, arrestations, complots : malgré leur destin tragique, ces figures historiques ont exercé une influence décisive sur la Tunisie moderne. Thalathoun incarne la vision de Fadhel Jaziri, qui a toujours cru en la capacité de la jeunesse à porter le changement. Par son œuvre, il dépasse l’esthétique pour provoquer une prise de conscience et inviter à la réflexion. Le choix de ce film pour honorer sa mémoire témoigne de l’importance de son héritage artistique engagé, et rappelle la puissance de l’art à interroger le présent à travers la mémoire collective.

Ainsi, Fadhel Jaziri, qui a marqué de son empreinte la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage avec ses plus belles créations, illumine une fois encore les planches d’un théâtre qui gardera à jamais le souvenir de ce maître du théâtre, du cinéma, de la musique et de l’art en Tunisie.

FIC 2025 : Après neuf ans d’absence, Najwa Karam signe un retour à guichets fermés, au fil d’une soirée empreinte de retrouvailles et de nostalgie

Von: walid
11. August 2025 um 19:06

Après neuf ans d’absence, la star libanaise Najwa Karam a signé, dans la soirée du 9 août 2025, un retour en grande pompe sur la scène mythique de l’amphithéâtre romain de Carthage. La chanteuse a retrouvé un public fidèle dont l’enthousiasme avait déjà scellé le succès de la soirée à guichets fermés, dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC).

Pendant plus de deux heures, Najwa Karam a entraîné le public dans un voyage musical mêlant tubes intemporels et nouveautés. Retransmise en direct sur la chaîne nationale Watania, Rotana Music et LBC Liban, la soirée s’est ouverte dans la ferveur d’applaudissements et d’acclamations bien avant l’apparition de la chanteuse. Lorsqu’elle a foulé la scène sur les premières notes de “Ezzik deyem ye Carthage”, qu’elle avait interprétée pour la première fois en 1997 dans le même écrin, pour rendre un hommage vibrant à la cité antique et aux liens qui l’unissent à Sidon et Tyr, la foule s’est levée d’un seul élan, chantant et dansant à l’unisson jusqu’au dernier accord.

La voix puissante de Najwa Karam a aussitôt retrouvé toute son ampleur avec “bi gharamak masloube”, entamé par un mawel avant d’enchaîner, avec la complicité du public, par un cocktail de son répertoire, comme “hayda haki” à “achega”, “khalini choufak belayl” ou “tahamouni” et des medleys qui ont mêlé d’autres succès populaires comme “saharni”, “taa janbi”, “ana ma fii” et “khayarouni”.

La complicité entre Najwa Karam et son public s’est intensifiée au fil de cette soirée, empreinte de retrouvailles et de nostalgie, et portée par ce mélange habile de rythmes entraînants et de mélodies mémorables comme “w kberna ya bayi”, “damaa”, “tnoub”, “khalik al ardh” ou “ouyoun albi ».

Vêtue d’une élégante “abaya” tunisienne, Najwa Karam a confié, lors de la conférence de presse suivant le concert, l’attachement particulier qu’elle porte au Festival international de Carthage. Elle a souligné avec émotion que c’était là sa dixième prestation sur cette scène qu’elle décrit comme inoubliable. La star de la soirée a réaffirmé sa fierté de défendre son style musical et son dialecte libanais, se réjouissant que chaque passage à Carthage soit une nouvelle occasion de graver des souvenirs mémorables.

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Lotfi Abdelli annonce son retour au Festival international de Carthage 2026

10. August 2025 um 20:40
Lotfi Abdelli annonce son retour au Festival international de Carthage 2026

L’humoriste tunisien Lotfi Abdelli fera son grand retour au Festival international de Carthage à l’été 2026, comme il l’a annoncé sur sa page personnelle ce dimanche 10 août 2025. Après s’être installé en France en 2022 suite à des tensions avec certains représentants du syndicat des forces de l’ordre en Tunisie, qui l’avaient accusé d’avoir […]

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