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Gestern — 18. November 2025Haupt-Feeds

Tunisie : l’entrepreneuriat féminin explose avec une hausse de 35 % en cinq ans

18. November 2025 um 22:33

L’entrepreneuriat féminin dans le domaine numérique connaît une dynamique remarquable en Tunisie, avec une progression de 35 % en cinq ans et près de 40 % des startups créées depuis 2020 comptant au moins une cofondatrice. Intervenant à l’ouverture du Congrès du Conseil International des Femmes Entrepreneures (CIFE), la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, […]

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L’euro numérique fera ses premiers pas dès fin 2027

18. November 2025 um 12:23

La BCE travaille méthodiquement pour garantir les aspects techniques de l’émission de l’euro numérique. C’est ce qu’a assuré, lundi 17 novembre, Piero Cipollone, membre du directoire de la Banque centrale européenne, devant le Parlement européen.

Piero Cipollone indique que la décision finale du Conseil des gouverneurs de la BCE concernant l’émission d’un euro numérique ne serait prise qu’après l’adoption de la législation. Si les législateurs européens approuvent le règlement l’instituant au cours de l’année prochaine, une phase pilote pourrait être mise en œuvre et les premières transactions pourraient être effectuées dès mi-2027. Tandis qu’il pourrait être prêt pour sa première émission en 2029.

Il a déclaré que les consommateurs, les commerçants et les banques « en bénéficieront tous ». Tandis que la réduction de la dépendance à l’égard des fournisseurs non européens renforcera également la résilience, l’autonomie et la sécurité économique du continent.

Il n’a pas partagé les inquiétudes exprimées par les banques quant à l’augmentation des coûts de transaction induite par l’avènement de l’euro numérique. D'(ailleurs, il affirme que les banques européennes perdent déjà des commissions sur les systèmes de cartes et de paiement internationaux. Avec l’euro numérique, souligne-t-il, « le modèle de rémunération garantira que les banques en tireront profit ».

« L’euro numérique offrira une forme numérique de monnaie qui complétera les billets et les pièces que nous connaissons, garantissant ainsi que les paiements – physiques et numériques – continueront de fonctionner en permanence, sans dépendre de décisions prises en dehors de l’Europe. »

L’euro numérique sera une solution de paiement numérique européenne basée sur une infrastructure européenne – tous les fournisseurs sélectionnés sont des ressortissants de l’UE et sont contrôlés par des ressortissants de l’UE.

« Parallèlement, cela protégera notre souveraineté monétaire même avec l’expansion des monnaies stables — qui sont actuellement principalement libellées en devises étrangères — et des cryptomonnaies fiduciaires », déclare encore M. Cipollone.

« Les fonctionnalités en ligne et hors ligne de l’euro numérique se complèteront, alliant la commodité des paiements numériques à la durabilité et à l’accessibilité des espèces. Permettant ainsi l’utilisation de l’euro numérique dans toutes les situations, des plateformes de commerce électronique aux zones reculées sans couverture réseau », conclut-il.

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Tunisie : lancement d’un atelier sur la lutte contre la violence numérique

Von: walid
17. November 2025 um 13:39

Les travaux d’un atelier sur le plan national de lutte contre la violence numérique à l’égard des femmes et des filles, ont démarré ce lundi au siège du Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF) et se poursuivront jusqu’au 18 novembre. La chargée de la gestion des affaires féminines au […]

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Football : la FIFA étend son dispositif anti-haine

Von: walid
16. November 2025 um 14:49

À l’occasion de la Journée internationale pour la tolérance, la FIFA a annoncé dimanche un renforcement de son action contre les violences verbales en ligne, réaffirmant sa volonté de promouvoir le respect et l’inclusion dans le football.

Dans un communiqué, l’instance dirigeante du football mondial a indiqué avoir amélioré son service de modération sur les réseaux sociaux. Ce dispositif, mis gratuitement à la disposition des joueurs, joueuses, équipes, officiels et associations membres tout au long de l’année, vise à détecter, signaler et filtrer les contenus injurieux publiés sur les différentes plateformes.

Selon la FIFA, plus de 30 000 publications insultantes ont été signalées en 2025 grâce à cette surveillance renforcée. Depuis son lancement en 2022, l’outil a permis d’identifier plus de 65 000 messages haineux ou discriminatoires, dont près de la moitié pour la seule année 2025.

Au-delà de la modération, la FIFA affirme avoir engagé des démarches judiciaires contre certains auteurs. Onze individus ont déjà été signalés aux autorités de pays tels que l’Argentine, le Brésil, l’Espagne, les États-Unis, la France, la Pologne ou le Royaume-Uni. Un dossier a également été transmis à Interpol dans le cadre d’une enquête internationale.
L’organisation précise que ces actions visent notamment à empêcher ces personnes d’accéder aux événements qu’elle organise, via une « liste noire » bloquant toute acquisition de billets.

Le service de modération a été activé lors de plusieurs compétitions en 2025, dont la première Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Durant ce tournoi réunissant 32 équipes issues de 72 nationalités, 2 401 comptes officiels ont été surveillés sur cinq plateformes sociales. Au total, 5,9 millions de publications ont été analysées et plus de 20 000 messages haineux ont été signalés.

« Le football doit être un espace sûr et inclusif, en ligne comme hors ligne. La FIFA prend des mesures concrètes pour protéger les acteurs du football des préjudices causés par les violences verbales en ligne », a déclaré le président Gianni Infantino, qui a réaffirmé que « les comportements violents n’ont pas leur place dans notre sport ».

Avec ce dispositif, la FIFA entend envoyer un message fort : la lutte contre la haine et la discrimination demeure une priorité absolue et s’inscrit dans une stratégie de protection durable des acteurs du football.

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LA TUNISIE QUI GAGNE | Wael Moula – “We Settle, We Pay” : Innover, développer, conquérir c’est notre manière, à nous, d’aimer notre pays

15. November 2025 um 09:25
Paiement Mobile
Image IA

Après avoir posé les fondations d’une infrastructure digitale inclusive, Wael Moula poursuit son engagement avec une nouvelle ambition : accompagner les commerçants et les professionnels dans leur transformation numérique. Place à la suite d’un parcours où chaque solution est pensée comme un levier d’autonomie et de progrès.

Entretien :

Wael Moula 2Wael Moula, vous avez évoqué la persévérance comme moteur de votre parcours. Pourquoi ce mot revient-il avec autant de force ?

Parce que c’est vraiment la clé. Il y a tant de défis sur le marché, et l’un des plus grands, c’est l’éducation financière. Elle reste encore peu développée. Le citoyen moyen, ce que j’appelle “le minet”, préfère souvent payer en espèce. Il pense que les commissions sur les paiements par carte sont trop élevées, ou que l’ouverture d’un compte bancaire coûte cher.

Il faut donc l’accompagner, le sensibiliser, lui montrer la valeur ajoutée du digital. Et cela ne relève pas uniquement de la fintech ou du secteur privé : c’est tout un écosystème qui doit s’y engager, les banques les régulateurs et le gouvernement.

Avez-vous le sentiment que les choses évoluent ?

Oui, honnêtement, je vois des avancées. Si on prend un peu de hauteur, on constate que l’État, le régulateur et les acteurs majeurs de la fintech ont enclenché une dynamique. La mise en place du switch national et du paiement mobile en Tunisie est un vrai atout.

Aujourd’hui, cinq ou six établissements de paiement sont opérationnels. Les statistiques montrent une nette augmentation des transactions mobiles. On n’a plus besoin d’aller en agence pour effectuer une opération. Même dans les zones rurales, les agents de paiement rattachés à ces établissements jouent un rôle essentiel.

Vous avez mentionné le rôle du “facilitateur de paiement”. Pouvez-vous nous expliquer ce que c’est ?

Bien sûr. Le facilitateur de paiement est un statut conçu pour les fintechs. Il leur offre un cadre légal clair, leur permettant d’opérer directement avec les commerçants, d’encaisser des paiements et de proposer des solutions d’acceptation.

Avant, seules les banques pouvaient fournir un TPE ou un site e-commerce pour les paiements par carte. Mais ce n’est pas leur cœur de métier. Les fintechs, elles, apportent agilité, innovation, conseil, accompagnement.

En tant que facilitateurs de paiement, nous collaborons avec les banques — souvent en back-office — tout en étant en première ligne avec les commerçants. Le cadre est bien défini par la Banque Centrale, certifié par les réseaux comme Visa et Mastercard. Cela nous permet de mettre notre agilité au service du business et des clients.

Et les PME, les associations, les structures communautaires ? Comment les intégrez-vous dans cette dynamique ?

C’est un point essentiel. Il faut changer les mentalités, faire évoluer les usages. Mais avec ces nouvelles technologies, on voit déjà la valeur ajoutée.

Prenons un exemple concret : un livreur de pizza. Il arrive chez le client, présente sa commande, sort son smartphone équipé de notre solution, et le client n’a qu’à passer sa carte. Le paiement est digital, sécurisé, sans manipulation d’espèces. C’est plus pratique, plus rassurant pour tout le monde.

Le timing, la chance ou la persévérance seraient les ingrédients de votre réussite ?

Oui, je crois que c’est un mélange de tout cela. Il y a eu un alignement de facteurs. Par exemple, nous avons participé à un appel à manifestation d’intérêt lancé par la Banque Centrale. Nous avons été sélectionnés parmi une douzaine de candidats. C’était une question de compétence, bien sûr, mais aussi de chance et de persévérance.

C’est une réussite qui s’inscrit dans le moyen, voire le long terme. Il faut continuer à agir sur l’éducation financière, à expliquer les bénéfices concrets de ces innovations. Pour TAPPY, par exemple, nous avons commencé avec des pilotes auprès de grandes enseignes en Tunisie, comme la BIAT pour tester l’expérience client et ajuster notre solution.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La transformation numérique des commerçants progresse, portée par les fintechs et un cadre national en évolution.
  • L’éducation financière demeure un frein majeur, malgré une hausse des transactions mobiles.
  • Le statut de facilitateur de paiement donne aux fintechs un rôle direct auprès des commerçants.
  • Les usages se simplifient : un smartphone suffit désormais pour accepter un paiement par carte.
  • Les innovations avancent grâce à un alignement entre régulateur, banques et acteurs technologiques.

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C’était en 2003 : Textile, TIC, libre-échange, comment 2003 a préparé la Tunisie d’aujourd’hui ?

Von: hechmi
14. November 2025 um 21:36

C'était en 2003En 2003, la Tunisie traverse une phase d’ouverture économique, marquée par la libéralisation progressive des échanges, l’essor du tourisme et les premières mutations numériques.

Le pays cherche alors à consolider sa position dans la région euro-méditerranéenne tout en anticipant les transformations sectorielles à venir.

Revisiter ces archives permet de comprendre les dynamiques qui, vingt ans plus tard, influencent encore les débats actuels : diversité économique, stratégie d’attractivité, place du numérique, rôle du secteur privé. Pourquoi revenir sur cette période ? Parce qu’elle révèle les fondations politiques et économiques qui façonnent toujours l’environnement tunisien contemporain.

Économie, tourisme et communication : les grands dossiers tunisiens en 2002–2003

Un secteur textile en quête de repères
À Bruxelles, la conférence dirigée par Pascal Lamy ouvre un débat sur l’avenir du textile après le démantèlement de l’Accord Multifibres prévu en 2005. Mondher Zenaidi représente la Tunisie aux côtés de professionnels et d’organisations patronales. Les discussions rappellent le poids stratégique d’un secteur exposé à la concurrence internationale et à une libéralisation appelée à s’accélérer. Les participants s’interrogent sur les outils capables d’accompagner cette transition.

Vers un espace arabo-méditerranéen intégré
Quelques mois plus tôt, la Tunisie participe à la signature de la Déclaration d’Aghadir avec le Maroc, la Jordanie et l’Égypte. Le projet prévoit la mise en place progressive d’une zone de libre-échange avant le 1er janvier 2006. L’accord met en avant la complémentarité industrielle et la volonté d’attirer davantage d’investissements extérieurs. Il inscrit la coopération commerciale dans un cadre régional structuré.

Tourisme : élargissement de l’offre et ancrage régional
Le tourisme fait l’objet d’initiatives multiples. À Hammamet, le premier Salon nautique international réunit près de 100 exposants tunisiens et européens. L’événement vise à renforcer les contacts d’affaires et signale une volonté d’élargir l’offre au-delà du balnéaire classique.

À Tanger, la participation tunisienne à Meditour 2003 confirme cette dynamique. Le forum rassemble 850 professionnels et se conclut par la signature de 22 accords de coopération par des entreprises tunisiennes.

En parallèle, la Conférence nationale sur le tourisme intérieur cherche à consolider le marché local. Les participants adoptent un Code de déontologie prévoyant des prix préférentiels pour les agences et des services adaptés à la clientèle tunisienne.

Investissement et technologies : renforcer l’attractivité
À Berlin, un séminaire organisé par la Fipa met l’accent sur l’investissement direct allemand. Les échanges soulignent l’importance d’intégrer l’économie tunisienne dans les flux européens.

Sur le plan technologique, la conférence internationale sur l’IPv6 réunit experts tunisiens et étrangers. Les discussions portent sur le protocole Internet de nouvelle génération et sur ses implications techniques et stratégiques pour la région.

Ouverture médiatique et essor du mobile
L’année est marquée par deux lancements majeurs. Mosaïque FM devient la première radio privée du pays et commence à émettre sur le Grand Tunis après la signature de sa convention.

Quelques mois plus tôt, Tunisiana, premier opérateur privé de téléphonie mobile, met fin aux listes d’attente pour l’obtention d’une ligne.

Dynamique institutionnelle, culturelle et sportive
La Banque africaine de développement choisit Tunis comme siège provisoire pour au moins deux ans, décision perçue comme un signe de confiance institutionnelle.

Le décès du peintre Hatem El Mekki rappelle la place centrale d’une œuvre reconnue pour sa modernité plastique.

Sur la scène sportive, la Tunisie présente à Zurich son dossier de candidature au Mondial 2010, accompagné d’un film mettant en avant infrastructures, tourisme et tradition footballistique.

Vingt ans plus tard : regards croisés

Certaines évolutions annoncées en 2003 ont trouvé un prolongement clair. La libéralisation du textile, par exemple, a profondément remodelé la chaîne de valeur régionale. D’autres ambitions, notamment en matière d’intégration euro-méditerranéenne, ont connu des trajectoires plus contrastées.

Le lancement de Mosaïque FM et de Tunisiana préfigure l’ouverture médiatique et la transformation numérique des années 2010. Quant au tourisme, la diversification amorcée en 2003 reste un enjeu central en 2025, notamment face aux fluctuations géopolitiques régionales.

Conclusion

Ce retour en arrière montre une Tunisie engagée dans une dynamique d’ouverture économique et d’innovation institutionnelle. Les archives éclairent les continuités et les ruptures de 2025 : diversification, attractivité, mutation numérique. Elles rappellent surtout que chaque avancée repose sur des choix politiques inscrits dans le temps long.

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Dernière chance pour un partenariat égal ? Le sommet de Luanda sous pression

12. November 2025 um 11:24

C’est un rendez-vous qui pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques et économiques de deux continents. Les 24 et 25 novembre 2025, Luanda, capitale de l’Angola, devient l’épicentre du dialogue Afrique-Europe. Pour la première fois, le sommet UA-UE se tient en terre africaine. Un symbole fort, à la mesure des ambitions affichées. A savoir : donner un nouveau souffle à un partenariat vieux d’un quart de siècle.

Derrière les traditionnelles déclarations sur la paix et la stabilité, c’est bien une reconfiguration des rapports de force qui se joue. L’Afrique, avec ses 1,3 milliard d’habitants et son poids démographique croissant, entend bien peser dans les discussions. L’Europe, elle, cherche à consolider son influence face aux puissances émergentes. Les deux parties affichent des attentes élevées, mais distinctes.

150 milliards d’euros sur la table : le « Global Gateway » en ligne de mire

L’initiative « Global Gateway », projet phare de Bruxelles, constituera l’un des points d’attention majeurs. Avec 150 milliards d’euros d’investissements prévus dans les infrastructures, le numérique et la transition énergétique, l’UE espère incarner une alternative crédible aux Nouvelles routes de la soie chinoises. Reste à savoir si les capitaux promis suffiront à convaincre des partenaires africains de plus en plus exigeants – et divers dans leurs alliances.

La transformation numérique et la transition éclectique figureront en bonne place dans les débats. Mais les véritables discussions porteront sur les modalités concrètes : transferts de technologie, formation des compétences locales, et rééquilibrage des chaînes de valeur. L’enjeu est de taille : éviter que ce partenariat ne reproduise les schémas du passé.

De Bruxelles à Luanda : le basculement géopolitique

Le choix de Luanda n’est pas anodin. L’Angola, puissance pétrolière en diversification, incarne cette Afrique qui se réinvente. Le sommet de 2022 à Bruxelles avait relancé le dialogue; celui de 2025 vise à lui donner une nouvelle orientation, plus équilibrée. Les dirigeants africains arriveront avec des priorités claires : intégration économique continentale, transformation structurelle et place dans la gouvernance mondiale.

Ce sommet s’inscrit explicitement dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des Objectifs de développement durable. Mais au-delà des références communes, c’est la capacité à définir des projets concrets qui sera scrutée. Les beaux discours ne suffiront plus.

À l’heure où l’Afrique devient un acteur incontournable des relations internationales, le sommet de Luanda représente bien plus qu’une simple rencontre diplomatique. C’est une occasion historique– peut-être la dernière- de bâtir un partenariat d’égal à égal. Le compte à rebours est lancé.

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Le Burkina Faso adopte la carte nationale d’identité biométrique AES

11. November 2025 um 15:00

Le gouvernement du Burkina Faso a adopté, le 6 novembre 2025, la carte nationale d’identité biométrique AES, marquant une avancée majeure dans la sécurisation et la modernisation de l’identification des citoyens. Ce nouveau document, interopérable avec les systèmes régionaux de l’Alliance des États du Sahel (AES), vise à renforcer la souveraineté numérique, la sécurité et la coopération administrative entre les pays membres.

Destinée à tous les citoyens âgés de cinq ans et plus, la carte biométrique AES devient le document officiel d’identification au Burkina Faso. Elle est valable dix ans et devra être présentée à toute réquisition des autorités compétentes. Une carte temporaire d’identité est également prévue pour les citoyens ne disposant pas encore des documents nécessaires à l’obtention de la carte définitive.

« Tout citoyen burkinabè âgé de cinq ans ou plus peut obtenir une carte biométrique. Elle devient obligatoire à partir de treize ans », a précisé Mahamadou Sana, ministre de la Sécurité.

En parallèle, le gouvernement a adopté plusieurs réformes des passeports, introduisant notamment le passeport d’urgence, valable un an, destiné aux situations exceptionnelles comme les évacuations sanitaires, ainsi qu’un passeport de pèlerinage pour faciliter les voyages religieux.

« Ces innovations visent à assouplir les conditions d’obtention des passeports et à mieux répondre aux besoins de nos populations », a-t-il ajouté.

Cette réforme s’inscrit dans la dynamique régionale du Sahel, à la suite du lancement du passeport biométrique E-AES au Mali. Ensemble, la carte AES et le passeport E-AES symbolisent la volonté des États du Sahel de moderniser leurs administrations, sécuriser les données des citoyens et renforcer leur intégration régionale.

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Les Tunisiens face à l’IA : entre prudence et curiosité

10. November 2025 um 14:32

Une majorité de Tunisiens observe l’essor de l’intelligence artificielle (IA) avec un mélange d’intérêt et de réserve. C’est ce que révèle un sondage national conduit en octobre 2025 par le cabinet Emrhod Consulting, de Nabil Bellâam. Et ce dans le cadre d’un forum scientifique consacré aux usages numériques émergents.

Relayée par nos confrères d’Express FM, l’étude, menée auprès de 1 200 personnes, dresse le portrait robot d’un public qui découvre encore l’IA, et donc loin d’en maîtriser les contours. Seuls 8 % des répondants déclarent l’utiliser régulièrement ou en comprendre le fonctionnement. Plus de la moitié (55 %) possèdent une connaissance de base. Tandis que 18 % se limitent à connaître le terme sans en saisir le sens. Et 18 % avouent n’en avoir jamais entendu parler.

Lorsqu’ils pensent à l’IA, 63 % des sondés y voient avant tout un outil de recherche d’informations. D’autres y perçoivent un moyen d’accélérer les tâches quotidiennes (27,7 %), ou une menace pour l’intelligence humaine (22 %). Les réseaux sociaux constituent le principal espace d’exposition à l’IA (43 %), suivis par les établissements d’enseignement (38 %).

Une confiance mesurée dans la machine

L’enquête souligne une confiance sélective : les Tunisiens privilégient encore l’humain dans les domaines jugés sensibles. En santé, 78 % affirment faire davantage confiance au jugement d’un médecin qu’à une décision issue d’un algorithme. À l’inverse, dans des secteurs plus techniques comme la traduction, 70 % se tournent vers les outils d’IA. L’équilibre reste fragile : 68 % des personnes interrogées se disent « modérément confiantes » dans l’intelligence artificielle, estimant que son évolution rapide rend difficile toute évaluation durable de ses impacts.

Des émotions contrastées

Face à l’essor de l’IA, les réactions varient. Près de 43 % des Tunisiens se disent indifférents. Alors que 32 % ressentent inquiétude ou anxiété. La curiosité n’est exprimée que par 9 %, mais atteint 41 % chez les citoyens les plus instruits et familiers de ces technologies. Seuls 7 % se montrent enthousiastes et 5 % se disent émerveillés par les capacités de l’IA.

Désinformation et dépendance : les craintes dominantes

Les principales appréhensions concernent les fausses informations générées par l’IA, la confusion entre réalité et contenu artificiel (57 %), ainsi que l’utilisation malveillante de ces technologies.

La perte de créativité humaine et la dépendance aux machines figurent également parmi les risques cités. Environ 42 % des sondés pensent que l’IA remplacera l’humain dans de nombreux métiers au cours des prochaines années.

Cependant, l’étude met en évidence un consensus autour de la nécessité d’un encadrement réglementaire et éducatif.

Ainsi, les participants plaident pour une réglementation claire des usages, une protection accrue des données personnelles; mais aussi un contrôle renforcé de l’accès des enfants à ces technologies. La prévention des dérives cybercriminelles figure aussi parmi les priorités évoquées.

Pour Nabil Bellâam, directeur d’Emrhod Consulting, « l’intelligence artificielle doit être envisagée comme un levier de progrès, mais elle exige une gouvernance responsable ». Il appelle à une stratégie nationale concertée, conciliant innovation, éthique et inclusion numérique.

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Le PBYG serait une solution tunisienne de sécurisation des affaires

10. November 2025 um 08:21

Alors que le monde du paiement numérique évolue à grande vitesse, une nouvelle approche attire l’attention : le modèle PBYG (Pay Before You Get), littéralement «Payer avant d’obtenir». En apparence classique, ce concept revisite en profondeur la logique de consommation et de financement. Il ne s’oppose pas au célèbre modèle BNPL (Buy Now, Pay Later) popularisé par des géants comme PayPal, Klarna ou Afterpay, mais s’inscrit plutôt dans une logique complémentaire, plus inclusive et adaptée aux réalités locales.

Houssem Djelassi *

Dans le contexte tunisien, où l’accès au BNPL demeure encore étroitement lié aux institutions bancaires et dépend du scoring, des antécédents et de la décision finale de la banque, le PBYG offre une alternative pragmatique, simple et ouverte à un plus large public, y compris aux indépendants et aux petites entreprises souvent exclues du circuit de crédit classique.

La Tunisie vit actuellement une transformation majeure de son paysage financier. Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi n°41-2024, qui interdit formellement l’utilisation des chèques antidatés, le réflexe historique de paiement échelonné est remis en question. Cette réforme, bien que nécessaire pour assainir le système et combattre la fraude, laisse un vide immense, créant un besoin urgent d’alternatives fiables pour les entreprises, les freelances et les auto-entrepreneurs tunisiens.

Dans ce contexte de mutation, le modèle ‘Pay Before You Get’ (PBYG), ou «Paiement avant réception», émerge comme une stratégie non seulement viable, mais essentielle pour garantir la sécurité et la croissance des affaires.

Chèque antidaté : pratique courante aux risques élevés

Pendant des décennies, le chèque antidaté a été le moyen de paiement par excellence pour des milliers de Tunisiens et de PME, permettant des achats ou des services échelonnés. C’était une solution de fortune pour pallier le manque de financement ou de flexibilité bancaire. Cependant, cette pratique comportait des risques considérables. L’émission de chèques sans provision a atteint des chiffres alarmants : plus de 36 000 affaires de crimes liés aux chèques sans provision ont été recensées en 2022/2023, avec 367 500 chèques rejetés au cours de la seule année 2024. Ces chiffres témoignent de la fragilité du système et de la nécessité d’une réforme. La nouvelle loi renforce d’ailleurs les sanctions, avec des peines de prison et des amendes importantes pour les contrevenants.

Le PBYG : un rempart contre l’incertitude

Face à ce bouleversement législatif, les acteurs économiques doivent repenser leurs moyens de paiement. Le modèle PBYG offre une réponse directe aux défis posés par la fin du chèque antidaté.

Sécurité financière absolue : le PBYG garantit que le prestataire de services ou le vendeur est payé avant de livrer, éliminant de facto le risque d’impayés, principale faiblesse du système précédent.

Trésorerie saine et prédictible : contrairement à l’attente incertaine de l’encaissement d’un chèque postdaté, le PBYG assure un flux de trésorerie immédiat et prévisible. Cette stabilité permet une meilleure planification financière et réduit le besoin de recourir à des financements coûteux.

Professionnalisme et confiance : en adoptant un modèle transparent et sécurisé, les entreprises tunisiennes renforcent leur crédibilité, signalant leur sérieux et leur engagement à opérer dans un cadre légal clair.

Une opportunité pour l’innovation financière

La transition forcée vers d’autres moyens de paiement (traites, virements instantanés, solutions fintech) représente une opportunité pour la Tunisie de moderniser son écosystème financier. Le PBYG s’inscrit parfaitement dans cette dynamique. De nouvelles solutions technologiques s’appuient sur cette philosophie, proposeront des outils digitaux et innovants pour rendre le processus simple, rapide et infalsifiable. L’objectif n’est pas uniquement de se conformer à la loi, mais d’utiliser la technologie pour renforcer la transparence et l’efficacité économique.

En conclusion, la fin du chèque antidaté marque un tournant décisif. Le modèle ‘Pay Before You Get’, loin d’être une contrainte, incarne une évolution nécessaire et avantageuse pour les entreprises tunisiennes.

C’est une stratégie gagnante qui sécurise les revenus, stabilise la trésorerie et ouvre la voie à une croissance durable dans un environnement économique assaini.

* Founder, CEO at Planif Pay (by Amana Finnovation).

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Kais Saïed lance le chantier du premier hôpital numérique

31. Oktober 2025 um 08:58

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu jeudi au Palais de Carthage le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, pour faire le point sur l’avancement des projets hospitaliers et le lancement du premier hôpital numérique de Tunisie. Cette rencontre intervient alors que le chef de l’État appelle à accélérer la concrétisation des chantiers médicaux dans plusieurs régions du pays.

Modernisation du système de santé

Le projet d’« hôpital numérique » a été présenté comme une première nationale, destinée à transformer le système sanitaire grâce aux technologies modernes.

Ce dispositif permettra d’envoyer les examens médicaux à distance pour établir des diagnostics et prescriptions sans déplacement, notamment au profit des habitants des zones rurales et enclavées.

Selon le communiqué de la présidence, ce modèle s’inscrit dans la volonté de bâtir une médecine connectée et accessible à tous. Le président Saïed a insisté sur le fait que « le droit à la santé est un droit humain naturel » devant être garanti de manière égale à tous les citoyens.

Des chantiers à achever dans tout le pays

Kais Saïed a exhorté le ministère à hâter la finalisation des nouveaux établissements hospitaliers dans plusieurs villes, parmi lesquelles Kairouan, Sbeitla, El Jem, Ghar Dimaou, Jemla, Makthar, Haffouz, Dahmani et Tala.

Ces projets, a-t-il rappelé, doivent être protégés contre « les cartels » et les intérêts privés qui cherchent à en retarder l’exécution.

Vers une réforme du cadre juridique médical

Le chef de l’État a également plaidé pour une refonte du système juridique encadrant le secteur médical, qu’il juge « obsolète » et source de « situations intolérables ». Il a souligné la nécessité de garantir les droits du personnel médical, paramédical et ouvrier.

Tout en saluant la réputation internationale des compétences tunisiennes, Kais Saïed a affirmé que plusieurs pays développés font désormais appel à des médecins formés en Tunisie, et que le pays attire de plus en plus d’étudiants étrangers.

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Tunisie Telecom : Les câbles sous-marins, maillon stratégique de la souveraineté numérique tunisienne

30. Oktober 2025 um 10:35

Véritables artères de l’économie numérique mondiale, les câbles sous-marins transportent aujourd’hui plus de 95% du trafic Internet international. En Tunisie, leur déploiement et leur maintenance relèvent d’un acteur clé : Tunisie Telecom, qui assure la continuité, la stabilité et l’indépendance de la connectivité nationale, à la fois vers l’intérieur du pays et vers le reste du monde.

Des débuts historiques à la modernisation du réseau

Le SEA-ME-WE 1, mis en service en 1985, a marqué le premier grand tournant dans l’histoire des télécommunications tunisiennes. Ce câble reliant la Tunisie aux réseaux mondiaux via la Méditerranée, l’Europe et l’Asie, a ouvert la voie à une nouvelle ère d’échanges numériques.

Dans les années 1990, deux nouveaux projets ont consolidé cette avancée : SEA-ME-WE 2 (1992), qui a offert la première connexion directe à haut débit avec l’Europe et le Moyen-Orient, et KELTRA (1995), premier câble à fibre optique du pays, capable de transmettre des volumes considérables de données à grande vitesse. Ces deux infrastructures ont constitué le socle de la modernisation du réseau numérique tunisien.

Une ouverture vers le monde grâce à SEA-ME-WE 4 et Hannibal

L’intégration de la Tunisie au réseau international SEA-ME-WE 4 en 2005 a renforcé le rôle du pays sur la carte mondiale des télécommunications, en le reliant directement à plusieurs centres de données stratégiques en Europe et en Asie.

Quatre ans plus tard, en 2009, Tunisie Telecom met en service son propre câble, Hannibal, reliant Kélibia à l’Italie. Cette infrastructure, entièrement tunisienne, a considérablement augmenté la capacité de connectivité internationale et amélioré la qualité ainsi que la rapidité d’Internet sur tout le territoire.

Des connexions locales pour un pays plus connecté

Sur le plan national, l’opérateur historique a également investi dans des liaisons sous-marines locales, à l’image du câble El Jorf – Djerba, qui relie l’île au continent. Ce projet a permis de sécuriser les services Internet et téléphoniques dans le sud-est du pays et d’assurer une meilleure couverture pour les zones éloignées, illustrant la volonté de Tunisie Telecom de rapprocher la technologie de tous les citoyens.

Le socle de la transformation numérique

Aujourd’hui, grâce à son réseau intégré de câbles sous-marins et de fibre optique, Tunisie Telecom s’impose comme un acteur central de la transformation numérique du pays. Ces infrastructures soutiennent non seulement l’Internet haut débit, mais aussi les centres de données, les services de cloud computing et les applications numériques dans des secteurs stratégiques comme l’éducation, la santé ou le commerce électronique.

Les câbles sous-marins ne sont plus seulement des infrastructures techniques : ils incarnent la souveraineté numérique et la résilience économique de la Tunisie, dans un monde de plus en plus interconnecté.

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Ooredoo AI Summit à Tunis : L’IA au service de la transformation numérique

02. Oktober 2025 um 15:45

Tunis a accueilli, lundi, la première édition du Ooredoo AI Summit, une rencontre rassemblant décideurs politiques, chefs d’entreprises, startups et experts technologiques autour d’un enjeu central : accélérer la transition numérique de la Tunisie grâce à l’intelligence artificielle.

L’événement a été marqué par la présence du ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, du CEO du Groupe Ooredoo, Aziz Aluthman Fakhroo, et de dirigeants internationaux du groupe.

L’IA comme levier de souveraineté et de croissance

En ouverture, le ministre Sofiene Hemissi a insisté sur la dimension stratégique de l’intelligence artificielle pour la Tunisie :

« Renforcer la souveraineté numérique, autonomiser les jeunes et stimuler une croissance inclusive ».

Il a salué l’initiative de Ooredoo, qui positionne la Tunisie comme un acteur majeur de l’écosystème régional.

De son côté, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a annoncé une ambition claire :

« Chez Ooredoo, nous croyons que l’intelligence artificielle est un puissant levier d’inclusion, d’innovation et de progrès. Notre ambition est de placer la Tunisie au centre de la révolution numérique mondiale en investissant dans des infrastructures prêtes pour l’IA, en soutenant les startups et les entreprises, et en collaborant avec des leaders mondiaux tels que NVIDIA pour bâtir un écosystème robuste et tourné vers l’avenir. »

Une alliance stratégique avec NVIDIA

Moment fort du sommet : Ooredoo a officialisé son partenariat avec NVIDIA pour l’acquisition de GPU haute performance. Cette infrastructure offrira aux startups, au gouvernement et aux clients professionnels un accès à des capacités souveraines d’IA-as-a-Service. Objectif : stimuler l’innovation et accélérer le lancement de nouveaux services sur le marché tunisien.

Des figures clés de l’écosystème ont pris part aux panels, dont Karim Beguir (InstaDeep), qui a partagé son parcours d’innovation « made in Tunisia », et Ahmed Mostafa (NVIDIA), qui a souligné l’importance de démocratiser l’accès à l’IA. Google, Decathlon, Lloyd Insurance, UBCI et d’autres acteurs ont enrichi le débat sur la gouvernance, la durabilité et les opportunités économiques de l’IA en Tunisie.

Une feuille de route pour l’avenir

Ooredoo a annoncé une série d’initiatives : hackathons, programmes de formation, journées thématiques sur l’IA verticale et projets collaboratifs avec des institutions locales. Déjà, l’opérateur déploie des cas d’usage d’IA agentique dans ses services, une première en Tunisie.

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Tunisie : 15 hôpitaux régionaux rejoignent la téléradiologie et 16 la téléconsultation

26. September 2025 um 20:17

Lors de la réunion périodique des directeurs régionaux de la santé, tenue du 22 au 24 septembre à Tabarka, le ministère de la Santé a annoncé l’intégration de 15 hôpitaux régionaux au système de téléradiologie et de 16 hôpitaux régionaux au système de téléconsultation. Ces mesures visent à moderniser les infrastructures médicales et à améliorer l’accès aux soins spécialisés.

Modernisation du réseau hospitalier

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de digitalisation du secteur de la santé. Grâce à la téléradiologie, les établissements régionaux pourront transmettre et analyser à distance des examens médicaux, réduisant ainsi les délais de diagnostic. La téléconsultation permettra, quant à elle, de faciliter l’accès aux spécialistes pour les patients situés dans les régions éloignées.

La rencontre de Tabarka, organisée en coordination avec le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Tunis, a permis d’aborder d’autres thèmes : la gestion des achats publics de santé sous la supervision d’experts, ainsi que la situation épidémique nationale et mondiale.

Santé numérique et surveillance épidémiologique

En marge des travaux, une présentation a porté sur la plateforme de vigilance épidémiologique EPIRSURVEILLE et sur le projet de l’hôpital numérique, dont le succès dépendra du rôle des directions générales dans sa mise en œuvre.

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Tunisie Telecom : Fibre optique et 5G, levier de l’économie numérique nationale

16. September 2025 um 13:07

Le secteur des télécommunications tunisien entre dans une nouvelle ère avec la généralisation de la fibre optique, véritable colonne vertébrale de l’Internet très haut débit. Dans ce contexte, Tunisie Telecom déploie une stratégie ambitieuse, visant à remplacer progressivement le réseau cuivre traditionnel par un réseau moderne en fibre optique, un levier essentiel pour accélérer la transformation numérique nationale.

La Tunisie, futur hub régional des TIC

Cette transition technologique renforce la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. L’investissement massif dans la fibre optique constitue la base pour le développement de projets ambitieux : villes intelligentes, systèmes de transport connectés, et autres services innovants, rendus possibles uniquement grâce à une infrastructure performante et fiable.

TT, un acteur stratégique de l’économie numérique

Le passage du cuivre à la fibre optique illustre la vision stratégique à long terme de Tunisie Telecom. L’opérateur ne se limite plus à fournir des services de télécommunications : il s’impose comme un acteur clé de l’économie numérique nationale.

Cette modernisation vise non seulement à améliorer les débits pour les abonnés, mais aussi à préparer le terrain pour le déploiement de la 5G et des applications intelligentes. En décembre 2023, Tunisie Telecom a franchi une étape majeure avec le premier test de son service “GIGA RAPIDO” à 1 gigabit par seconde, confirmant son leadership dans les solutions numériques avancées.

Une couverture nationale étendue

Pour garantir une qualité optimale des services, l’opérateur a déployé plus de 60 000 km de fibre optique, couvrant l’ensemble des régions du pays. Cette infrastructure permet une connectivité fiable et performante, adaptée aussi bien aux besoins des entreprises qu’aux usages domestiques.

Une offre fibre complète et adaptée

Tunisie Telecom propose une large gamme d’offres Fibre, adaptées aux particuliers comme aux professionnels. Ces offres garantissent des débits très élevés pour des applications modernes : streaming, e-learning, télétravail, services interactifs. Les étudiants et les élèves bénéficient ainsi d’une connexion stable et performante, essentielle pour suivre les nouvelles méthodes d’apprentissage numérique.

Grâce à cette stratégie, Tunisie Telecom consolide sa position de leader et s’affirme comme un acteur incontournable dans la transition numérique de la Tunisie, ouvrant la voie à une économie digitale dynamique et innovante.

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Paiements en Tunisie : Un basculement des chèques vers lettres de change et solutions numériques

16. September 2025 um 12:39

Les moyens de paiement en Tunisie connaissent une transformation majeure, selon le dernier bulletin « Paiements en chiffres » publié par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Les chèques traditionnels continuent de reculer, tandis que les lettres de change, virements, cartes et paiements électroniques enregistrent des hausses significatives. Cette évolution traduit un basculement progressif vers des solutions numériques et dématérialisées, au détriment des moyens de paiement classiques.

Le nombre de lettres de change utilisées a bondi de +155% pour atteindre 2,1 millions, représentant une enveloppe globale de 25,6 milliards de dinars. A l’inverse, les chèques ont chuté de -66,8%, à 4 millions de chèques, soit un montant total de 27,6 milliards de dinars. Les virements connaissent une hausse de +9,7%, totalisant 18,5 millions d’opérations pour un montant de 37,6 milliards de dinars.

Paiements électroniques et CB en forte croissance

Plus de 77,7 millions d’opérations par cartes bancaires ont été enregistrées, mobilisant 13,8 milliards de dinars, dont 38% pour des paiements et 62% pour des retraits aux distributeurs.

Le nombre de cartes bancaires en circulation a augmenté de 5,3%, atteignant 5,782 millions de cartes. Les TPE (terminaux de paiement électronique) ont progressé de 3,6%, totalisant 40.600 appareils, tandis que les sites marchands actifs restent stables à 1127 sites.

Les paiements mobiles ont enregistré 4,2 millions de transactions pour près de 1,3 milliard de dinars, dont 59,4% pour des paiements et 33% pour des transferts.

Modernisation et projets en cours

La BCT a annoncé plusieurs projets de modernisation, notamment la refonte du système national de télécompensation, la migration vers la norme SWIFT MX, l’intégration de E-Houwiya à la plateforme Paysmart.

Ces initiatives visent à accélérer la transition vers des paiements dématérialisés, sécurisés et plus efficaces.

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Tunisie Telecom, acteur majeur dans la construction de l’économie numérique nationale

12. September 2025 um 12:13

Le secteur des télécommunications en Tunisie vit une étape charnière avec la transition vers les technologies de la fibre optique, considérée comme l’épine dorsale de l’Internet à très haut débit. Dans cette dynamique, Tunisie Telecom met en œuvre une stratégie ambitieuse reposant sur le passage progressif du réseau cuivre traditionnel vers un réseau moderne basé sur la fibre optique.

Cette évolution constitue un véritable levier pour le processus de transformation numérique nationale. Elle consolide également la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, l’investissement dans la fibre optique formant la base solide du lancement de projets tels que les villes intelligentes et les systèmes de transport intelligents, des enjeux d’avenir qui ne peuvent être atteints sans une infrastructure avancée.

Tunisie Telecom, acteur central du numérique

Le passage de Tunisie Telecom du cuivre à la fibre optique traduit une vision stratégique à long terme qui transforme l’entreprise en bien plus qu’un simple opérateur télécom, en la positionnant comme acteur clé de la construction de l’économie numérique nationale.

Cette stratégie ne vise pas uniquement à améliorer la vitesse d’Internet pour les abonnés, mais ambitionne aussi la modernisation du réseau national, permettant ainsi le lancement de la 5G et d’applications intelligentes.

En décembre 2023, Tunisie Telecom a mené une expérience pionnière en réalisant le premier test du service « GIGA RAPIDO » à 1 gigabit par seconde, confirmant ainsi son rôle de leader dans la fourniture de solutions numériques avancées.

Une forte croissance des indicateurs

Pour offrir une qualité optimale des services Internet à tous ses clients, particuliers comme institutions publiques et privées, Tunisie Telecom a déployé plus de 60 000 km de fibre optique couvrant l’ensemble des gouvernorats du pays, sans exception.

Les services de fibre optique ont rencontré une forte adhésion, notamment grâce à la généralisation de cette technologie dans toutes les régions via la réalisation d’un projet par gouvernorat.

Une gamme variée d’offres fibre optique

Le service de fibre optique fournit aux entreprises comme aux particuliers des débits très élevés, garantissant d’excellentes performances pour diverses applications numériques. Il assure à tous les utilisateurs, et en particulier aux élèves et étudiants, une connexion stable et puissante adaptée à tous les usages numériques tels que le streaming et l’apprentissage à distance.

Tunisie Telecom propose une gamme diversifiée d’offres fibre optique à différents tarifs, afin de répondre au mieux aux attentes de sa clientèle.

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Tunisie : lancement des premières consultation médicale à distance

27. August 2025 um 19:12

Ce mercredi 27 août 2025, le Centre de l’hôpital numérique du ministère de la Santé a lancé les premières consultations dermatologiques à distance. Les patients de l’hôpital régional de Ben Guerdane (Medenine) et de l’hôpital local de Chebika (Kairouan) peuvent désormais bénéficier de ce service.

Les consultations de médecine interne à distance ont continué pour les patients de Chebika. Le Dr Sami Fneish et la Dre Huda Hammami ont assuré les téléconsultations en dermatologie. La Dre Fatma Daoud a pris en charge les patients en médecine interne depuis les services hospitaliers de l’Université Habib Thamer.

Cette expérience a connecté deux établissements simultanément. Elle marque une étape importante dans la numérisation du système de santé tunisien. Le projet facilite l’accès aux soins dans les régions éloignées et valorise l’expertise des médecins tout en utilisant les technologies modernes.

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Digitalisation : La Tunisie adopte le timbre de voyage numérique

18. August 2025 um 09:22

Le ministère des Finances a annoncé la généralisation du timbre de voyage électronique, exigé lors de la sortie du territoire tunisien. Désormais disponible en ligne, ce dispositif vise à simplifier les démarches, réduire la bureaucratie et améliorer la transparence des opérations.

Depuis octobre 2023, les voyageurs tunisiens et résidents doivent s’acquitter de la taxe de sortie, fixée à 60 dinars, via la plateforme officielle e-timbres.finances.gov.tn.

Une fois le paiement effectué, un identifiant unique de 16 chiffres est généré et envoyé par SMS ou e-mail. Ce code, valable six mois, tient lieu de justificatif aux postes frontaliers.

Le timbre numérique remplace progressivement le timbre papier, longtemps vendu dans les aéroports ou les recettes des finances. Cette transition met fin aux files d’attente et aux ruptures de stock fréquentes en période de forte affluence.

Le ministère des Finances met en avant une mesure de simplification et de modernisation. Les autorités insistent également sur l’interconnexion avec la police des frontières, qui permet de vérifier l’authenticité de chaque timbre en temps réel.

La réforme du timbre de voyage s’inscrit dans une stratégie plus large de dématérialisation des services publics. La même plateforme propose déjà d’autres timbres électroniques : inscriptions aux concours nationaux, examens scolaires ou demandes de passeport. Tous peuvent être achetés en ligne via carte bancaire ou postale.

Ce qu’il faut retenir

  • Achat en ligne via : e-timbres.finances.gov.tn
  • Prix : 60 dinars, paiement par carte bancaire ou postale
  • Réception : code de 16 chiffres par SMS ou e-mail
  • Validité : 6 mois
  • Remboursement : possible à partir d’un mois après achat, avant expiration
  • Non nominatif : peut être acheté pour un tiers

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