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Heute — 21. Januar 2025Haupt-Feeds

Manouba : la route de la mort entre la délégation de Saïda et le croisement de Oued Chafrou fait de nouvelles victimes

Von: La Presse
21. Januar 2025 um 10:55

Un accident de la circulation s’est produit, lundi soir, sur la route nationale n° 7 entre la délégation de Saïda et le croisement de Oued Chafrou (délégation de Jedaida), causant la mort sur le coup de deux conducteurs (38 et 43 ans) et des blessures graves à une femme âgée suite à la collision d’une voiture légère avec un taxi, selon les données de la direction régionale de la protection civile.

Les éléments de la protection civile de la Manouba et de la garde nationale sont intervenus dès le signalement de l’accident.  La femme âgée dans le véhicule avec les deux autres passagers morts sur le coup a été  grièvement blessée au niveau de la tête. Elle a été transférée à l’hôpital Charles Nicole de la capitale et la circulation a été rétablie après l’enlèvement des deux voitures.

L’accident a suscité la colère des habitants qui ont manifesté  afin d’exiger que cette bretelle dangereuse de l’axe routier comprise entre la délégation de Saïda et le croisement de Oued  Shafrou menant à Hbibiya, et appelée la « route de la mort »,  soit dotée de points lumineux.  des dizaines de personnes ont perdu la vie sur cette route, selon le membre du conseil local de Jdeida, Tayeb Samati. Il a ajouté que le conseil local et la municipalité estiment que l’aménagement de cette route figurent parmi leurs priorités mais le chevauchement entre Oued Ellil et la délégation de Jedaida a empêché de trouver une solution radicale pour prévenir ces catastrophes répétées.

Le gouverneur de la Manouba, Mahmoud Chaieb a été à l’écoute des citoyens et a promis d’intervenir et de coordonner les efforts entre toutes les parties concernées afin de trouver des solutions et d’ accélérer la mise en place de l’éclairage et de prendre les mesures nécessaires au sein du comité régional de sécurité routière pour prévenir les accidents de la circulation.

Il convient de noter que ce dernier a étudié les possibilités d’installer des réducteurs de vitesse sur la route mentionnée, mais l’absence d’éclairage public l’en a empêché.  L’installation de points lumineux alimentés avec l’énergie scolaire  figurent parmi les mesures urgentes qui vont être mises en place en priorité.

L’année dernière, la région a enregistré 122 accidents de la circulation, qui ont fait 23 morts et 159 blessés, selon les données de l’Observatoire National de la Sécurité Routière.

 

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ONSR – Bilan des accidents de la route en 2024 : Encore loin du compte

17. Januar 2025 um 18:10

Le bilan annuel en matière de sécurité routière, avec pour principaux indicateurs le nombre de victimes, de blessés et d’accidents de la circulation au total par rapport aux années passées, démontre que peu de choses ont évolué et que l’on est encore loin du compte pour remédier au fléau de la faucheuse sur la route.

La Presse —Selon les données de l’Observatoire national de la sécurité routière (Onsr), la Tunisie a enregistré une légère diminution des accidents de la route en 2024 par rapport à l’année précédente. Les statistiques générales sur l’année civile 2024, du 1er janvier au 31 décembre 2024, recensent un nombre total d’accidents de 5 687, soit une baisse de 1,88 % par rapport à la même période en 2023 avec 5 796 accidents. Le nombre de décès enregistrés est de 1 169 victimes, en diminution par rapport aux 1 216 décès enregistrés durant la même période en 2023. Le nombre de blessés est de 7 786, soit une réduction de 1,56 % par rapport à l’année précédente.

Parmi les facteurs de risques connus, c’est toujours la distraction et le manque de vigilance au volant qui occupent la première place.

Principales causes des accidents

La distraction et l’inattention sont responsables de 42,11 % des accidents. L’excès de vitesse est impliqué dans 14,35 % des cas et responsable de près de 30 % des décès. La traversée imprudente des piétons cause 8,12 % des accidents. La répartition géographique des accidents de la route indique que le gouvernorat de Tunis enregistre le plus grand nombre d’accidents (953), et compte 136 décès et 1.146 blessés. Le gouvernorat de Mahdia se classe deuxième avec 481 accidents et 653 blessés. Le gouvernorat de Sfax occupe la deuxième place en termes de décès avec 106 cas recensés. Ces chiffres témoignent des efforts continus pour améliorer la sécurité routière en Tunisie.

Cependant, l’Onsr souligne l’importance de maintenir la vigilance, notamment en évitant la distraction au volant et en respectant la limitation de vitesse, afin de poursuivre cette tendance positive. Toutefois, la sécurité routière en Tunisie constitue un enjeu majeur, notamment en raison du nombre élevé d’accidents de la route et de leurs conséquences.

Enjeux et défis renouvelés

Parmi les principaux enjeux à relever, le taux élevé d’accidents et de mortalité qu’il faut faire baisser graduellement. La Tunisie enregistre chaque année un nombre significatif d’accidents de la route, souvent mortels. Les causes principales incluent l’excès de vitesse, le non-respect du code de la route, et la conduite en état d’ébriété. L’infrastructure routière reste insuffisante, car certaines routes sont en mauvais état, notamment dans les zones rurales. D’ailleurs, l’infrastructure routière globale est en attente de modernisation. L’absence ou l’insuffisance de panneaux de signalisation et d’éclairage nocturne augmente les risques d’accident. Plus encore, les comportements à risque des usagers comme le non-port de la ceinture de sécurité, l’utilisation du téléphone portable au volant, le mauvais respect des priorités, notamment aux intersections. Le transport public et privé est encore mal réglementé puisque par exemple les véhicules de transport collectif, tels que les taxis et les minibus, sont parfois en mauvais état, tombent souvent en panne ou sont mal entretenus et conduisent à aggraver les risques d’accident de la route. Le non-respect des limites de charge et de vitesse est fréquent. Le manque de sensibilisation et d’éducation routière est aussi à déplorer, malgré les efforts et les investissements de certaines ONG tunisiennes. Les campagnes de sensibilisation sont encore insuffisantes. Les programmes d’éducation routière dans les écoles ne sont pas systématiques. Il y a également un déficit en contrôle et application de la loi, matérialisé par le manque de radars fixes et mobiles pour contrôler les excès de vitesse. En sus, une application inégale des sanctions pour les infractions au code de la route. Enfin, les facteurs environnementaux et climatiques complètent le décor. Les intempéries comme les pluies intenses et le brouillard aggravent les risques d’accidents. La topographie de certaines régions rend la conduite plus dangereuse (routes sinueuses, montagnes).

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