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Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Gabès : retour au calme après une nuit de tensions

Von: walid
12. Oktober 2025 um 11:49
Gabès : retour au calme après une nuit de tensions

Le calme est revenu, dimanche matin, dans la ville de Gabès et les localités proches de la zone industrielle de la région, après une nuit mouvementée durant laquelle les pneus ont été brulés et les routes ont été bloquées en guise de protestation menée par des groupes de jeunes contre la détérioration de la situation […]

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Gabès : Sami Jallouli appelle à un démantèlement du complexe chimique

12. Oktober 2025 um 11:18

Depuis des années, la ville de Gabès est confrontée à une grave crise de pollution environnementale et sanitaire, devenue aujourd’hui une situation chronique. Ce sont les habitants eux-mêmes qui alertent depuis des années sur la détérioration de leur cadre de vie, devenu toxique.

La source principale de cette pollution est le complexe chimique présent dans la région, ainsi que ses diverses unités industrielles spécialisées dans le traitement du phosphore. Les gaz toxiques et polluants qu’elles émettent affectent non seulement les habitants de la région, mais provoquent aussi de lourds dégâts sur la biodiversité.

La faune marine est particulièrement touchée par cette contamination : un épuisement massif des espèces marines, notamment les poissons, ainsi qu’une forte baisse des stocks halieutiques impactent sévèrement les moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Par ailleurs, la pollution gagne aussi les champs des oasis et les plantations de grenadiers, symbole identitaire fort de Gabès.

Sami JallouliFace à cette situation devenue intenable, une décision urgente s’impose pour stopper la crise. Selon le politologue Sami Jallouli, il est désormais inévitable de démanteler le complexe chimique et de le déplacer hors de la ville. À défaut, l’investissement dans des technologies propres, inspirées des pays pionniers, est indispensable.

L’appel à démanteler les structures polluantes n’est pas nouveau. Il est nécessaire de choisir un emplacement éloigné des zones habitées, agricoles et maritimes.

Gabès doit pouvoir retrouver son air pur. Les habitants, qui ont largement contribué au développement du pays, ont droit à un environnement sain.

Si la pollution est un phénomène qui touche plusieurs régions du pays, la situation à Gabès reste une priorité absolue. L’action prendra du temps, mais il est crucial d’agir dès aujourd’hui, sans délai.

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Gabès : partis solidaires, appel aux solutions urgentes

12. Oktober 2025 um 08:10

Plusieurs partis politiques ont exprimé leur solidarité avec le mouvement de protestation lancé par les habitants de Gabès, qui dénoncent les récents cas d’asphyxie provoqués par les gaz toxiques émis par les unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Le parti « Al Joumhouri » a appelé à une réaction face aux graves impacts environnementaux liés aux émissions de gaz toxiques et au rejet des déchets de phosphogypse, qui nuisent autant à la faune marine qu’aux populations locales. De son côté, le parti du mouvement Echaâb a vivement critiqué la lenteur des gouvernements successifs dans le traitement de cette crise et a réclamé le lancement de projets concrets pour protéger l’environnement régional.

Par ailleurs, environ 25 organismes et associations, parmi lesquels le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), ont demandé samedi la mise en œuvre stricte de la décision ministérielle de juin 2017 ordonnant le démantèlement des unités industrielles polluantes du GCT.
Cette mobilisation conjointe traduit une volonté forte d’agir rapidement pour préserver la santé publique et l’écosystème de la région de Gabès.

Avec TAP

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Gabès étouffe encore : Kaïs Saïed dépêche ses ministres après une nouvelle fuite toxique

12. Oktober 2025 um 08:32

Le président Kaïs Saïed a ordonné une mission “conjointe et urgente” dans le complexe chimique de Gabès. Une annonce de plus pour une région qui suffoque depuis quarante ans sous les fumées du phosphate et les promesses non tenues.

À Gabès, la routine de la pollution se répète.
Deux jours après de nouveaux malaises respiratoires dans un collège de Chatt Essalem, Kaïs Saïed a chargé Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et Habib Abid, ministre de l’Environnement, de dépêcher une équipe conjointe à Gabès, selon un communiqué de la présidence.
Le chef de l’État affirme suivre la situation “de manière continue” et exige que “tout soit réparé dans les plus brefs délais”.

Jeudi, plusieurs élèves asphyxiés avaient été transportés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès.
Les habitants ont bloqué la route menant au complexe du Groupe chimique tunisien, dénonçant un silence d’État devenu insupportable.
Un mois plus tôt, à Ghannouch, une trentaine de personnes avaient déjà été intoxiquées après une fuite de gaz.

Fin septembre, Kaïs Saïed dénonçait “l’assassinat de l’environnement et de la santé” lors d’une réunion de crise à Carthage.
Il avait alors évoqué l’idée d’une stratégie “inspirée des propositions formulées par la jeunesse de Gabès il y a plus d’une décennie”.

Lire aussi: Gabès : Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

Dans le communiqué du 11 octobre, le président a réaffirmé qu’“aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui ont failli à leurs devoirs” et mis en garde contre “toute tentative de récupération ou de surenchère, venue de l’intérieur ou de l’extérieur”.
Il a assuré que “les habitants de Gabès recevront leurs droits entiers”, les décrivant comme “la richesse et le rempart de la Tunisie nouvelle”.

Lire aussi: Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie

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Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

Colère à Gabès : routes coupées et pneus en feu pour dénoncer la pollution

11. Oktober 2025 um 22:34
Colère à Gabès : routes coupées et pneus en feu pour dénoncer la pollution

Des mouvements de protestation ont éclaté de nouveau dans plusieurs zones du gouvernorat de Gabès, dans la nuit du samedi 11 octobre 2025, notamment à Chott Essalem, au carrefour d’Aïn Essalem et dans le quartier Mohamed Ali. Les manifestants ont allumé des pneus et bloqué certaines routes, exprimant leur colère face à la persistance de […]

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Crise environnementale à Gabès | Appels à des solutions radicales

Von: Yusra NY
11. Oktober 2025 um 22:57

Plusieurs organisations et association ont dénoncé la situation environnementale à Gabès, où la pollution industrielle chronique est devenu un véritable problème sanitaire.

Ils ont notamment appelé à démanteler les unités polluantes du Groupe chimique tunisien en rappelant que les fuites et les émissions nocives continuent de menacer la vie des habitants en affirmant que la vie à Gabès est devenue impossible à cause de cette catastrophe environnementale.

Les jeunes de la ville, ont pour leur part à nouveau manifesté ce samedi 11 octobre 2025, pour faire face à cette crise écologique en appelant les autorités à leur communiqué des délais transparents quant au démantèlement des unités polluantes.

Les manifestants ont aussi appelé à éviter toute récupération politique de cette affaire, en affirmant que les habitants souffrent de cette situation qui dure depuis des années et qui a impacté la santé des habitants estimant de ce fait qu’il est temps de trouver une solution radicale pour une véritable justice environnementale.

Y. N.

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Tunisie | Les habitants de Gabès veulent seulement respirer

11. Oktober 2025 um 11:42

Les marches de protestation qui se succèdent depuis quelques jours à Chatt Essalam, à Gabès, contre la pollution de l’air et de l’eau provoquée par les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), et qui drainent des citoyens de toutes conditions, notamment des femmes et des enfants, doit tous nous interpeller : décideurs politiques, acteurs de la société civiles et citoyens.

Latif Belhedi

On ne peut reprocher aux habitants de la région, quelque 400 000 âmes, qui souffrent de cette pollution s’aggravant d’année en année, sans qu’aucune mesure concrète n’est prise par les autorités pour en atténuer l’impact sur l’environnement et la santé, de protester devant l’usine du GCT, désormais gardée comme une caserne, et de crier leur ras-le-bol.

On sait que la transformation du phosphate en engrais émet des gaz toxiques tels que le dioxyde de soufre et l’ammoniac.

Le principal déchet solide produit est le phosphogypse, que l’usine rejette dans la mer. Elle contient du radium qui se désintègre en radon, un gaz radioactif cancérigène.

Cela fait au moins une décennie – depuis que les Tunisiens se sont débarrassés de la peur et ont repris leur liberté de parole – que les acteurs de la société civile alertent les autorités régionales et nationales, organisent des meetings, frappent aux portes des responsables, à Gabès et à Tunis, pour attirer leur attention sur une situation qui ne saurait plus durer sans mettre gravement en danger la vie de dizaines de milliers de citoyens complètement désarmés face à l’ogre de la pollution. Mais, au-delà des paroles, des promesses et des inchallahs, rien ne se fait concrètement sur le terrain, et l’usine du GCT, dont les équipements sont obsolètes, continue de rejeter ses poisons dans la nature, empestant l’air, la mer, la terre et l’unique oasis maritime au monde, qui aurait pu attirer beaucoup de visiteurs à Gabès, mais qui se meurt jour après jour, dans l’indifférence générale.

Le silence des autorités est inacceptable

Lorsque des élèves sont asphyxiés, transportés à l’hôpital dans un état critique et que leurs parents s’alarment et descendent protester dans la rue, on ne peut plus fermer les yeux ou tenir des propos soporifiques qui n’endorment plus personne. Il faut agir. Parler, oui, expliquer, oui, essayer de calmer les esprits, oui. Mais agir, surtout, montrer que l’on est réactif, qu’on est conscient de la gravité de la situation et qu’on fait quelque chose pour essayer d’atténuer les impacts de la pollution chimique sur la santé et l’environnement. Aussi, le silence dans lequel semblent se réfugier les responsables régionaux et nationaux est-il inacceptable.

On comprend la gêne des responsables : le GCT est un fleuron de l’industrie nationale, sa production est exportée et elle rapporte des sommes conséquences aux caisses de l’Etat. L’arrêt de ses usines est impensable. D’autant que la Tunisie, qui était autrefois le cinquième producteur mondial d’engrais à partir du phosphate, a chuté à la dixième place au cours des quinze dernières années. Sauf que, ne rien faire, alors que des enfants voient leur santé mise en danger par les rejets toxiques de ces mêmes usines, est tout aussi impensable.

Pollution chimique à la plage Chatt Essalam, Gabès.

On sait aussi que les finances publiques sont exsangues et que des solutions au problème de la pollution industrielle à Gabès, et ailleurs, à Sfax ou dans le bassin minier de Gafsa, sont très couteuses et ne sauraient être mises en œuvre demain la veille.

On a perdu beaucoup de temps. On a longtemps reporté la solution des problèmes quand ils ont commencé à se poser, et voilà que nous nous trouvons aujourd’hui complètement démunis et impuissants et que, nous nous réfugions «très courageusement» dans le silence, en renvoyant la patate chaude aux forces de sécurité désormais appelées à remettre de l’ordre à Gabès. Mais que peuvent-elles faire ? Tout au plus calmer momentanément les esprits échauffés, mais tant que le problème n’a pas commencé à être réellement résolu, il y aura de la tension à Gabès, mais aussi, ailleurs, dans les autres hotspots, qui ne manquent pas dans notre.

«Respirer et vivre avec moins de tumeurs»

Evoquant ce qu’il a appelé le «harak de Gabès», un Gabésien a écrit que les habitants de la ville et de la région «veulent seulement respirer et vivre avec moins de tumeurs», par illusion à la prolifération des atteintes de cancer parmi eux. Dénonçant la duplicité des autorités dont «les actes et les paroles sont complètement déconnectés», il a ajouté : «L’Etat est visiblement incapable de mener une politique industrielle qui ne tue pas l’être humain ou de traiter les problèmes sanitaires qui en découlent et qui provoquent une mort lente et certaine». Et d’avertir que la région est en train de se transformer en «un champ de mines risquant d’exploser à tout moment».

Gabès panse ses blessures, s’interroge, crie, interpelle, et attend des réponses de la part des responsables politiques qui devraient commencer par aller à la rencontre des populations, pour les écouter, recueillir leurs doléances et apporter des débuts de réponses à leurs questions. Mais où sont passés ces responsables ? Pourquoi ne les entendons-nous pas ? N’ont-ils pas de solutions à nos problèmes ?    

  

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Crise environnementale à Gabès | Vers une grève régionale

Von: Yusra NY
10. Oktober 2025 um 22:58

L’Union régionale du travail (URT) de Gabès a évoqué, ce vendredi 10 octobre 2025, la possibilité d’une grève régionale si les autorités ne prennent pas de mesures urgentes et immédiates pour faire face à la crise environnementale.

Dans un communiqué publié suite à un nouvel épisode d’intoxication touchant plusieurs élèves du collège Chott Essalem, l’URT a pointé du doigt ce qu’elle a qualifié d’anéantissement de l’environnement et a appelé les autorités à des mesures permettant d’assurer des solutions durables au dossier environnemental dans la région.

L’URT a rappelé que les « incidents répétés d’asphyxie causés par les fuites de gaz du Groupe chimique tunisien (GCT) font de région une zone sinistrée face à l’absence d’interventions sérieuses et urgentes pour l’entretien, le remplacement et la modernisation des canalisations et des installations industrielles »

Y. N.

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Gabès : l’armée intervient après des manifestations contre la pollution du Groupe chimique tunisien

10. Oktober 2025 um 21:35
Gabès : l’armée intervient après des manifestations contre la pollution du Groupe chimique tunisien

La ville de Gabès a connu, ce vendredi 10 octobre 2025, une journée de forte tension marquée par une mobilisation citoyenne contre la dégradation environnementale. Excédés par les fuites de gaz récurrentes et les cas d’asphyxie à répétition, plusieurs habitants, notamment ceux du quartier de Chatt Essalem, sont descendus dans la rue pour réclamer le […]

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Gabès : le démantèlement des unités chimiques jugé trop coûteux et risqué

10. Oktober 2025 um 21:18
Gabès : le démantèlement des unités chimiques jugé trop coûteux et risqué

Le spécialiste en développement et gestion des ressources, Hussein Rhili, a estimé que le démantèlement des unités du complexe chimique tunisien de Gabès constitue une opération économiquement et industriellement complexe. Dans une déclaration à La Porte de Tunis, il a expliqué que les récents cas d’asphyxie enregistrés dans la région sont dus à des fuites […]

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Gabès : L’URT évoque le recours à une grève régionale

Von: walid
10. Oktober 2025 um 18:58
Gabès : L’URT évoque le recours à une grève régionale

L’Union régionale du travail (URT) à Gabès a averti, vendredi, qu’une grève régionale serait envisagée si aucune mesure immédiate n’est prise pour endiguer ce qu’elle qualifie d’”anéantissement de l’environnement” et assurer des solutions durables au dossier environnemental. Dans un communiqué, l’URT a souligné que les incidents répétés d’asphyxie causés par les fuites de gaz du […]

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Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie

10. Oktober 2025 um 19:01

La colère est montée d’un cran à Chatt Essalem, dans le gouvernorat de Gabès. Excédés par les émanations gazeuses provenant du Groupe Chimique Tunisien (GCT), les habitants ont bloqué, ce vendredi, la route menant à la zone industrielle.

Leur action fait suite à de nouveaux cas d’asphyxie parmi des élèves du collège local, transportés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès.

Des malaises qui ravivent la colère populaire

Selon des témoins, plusieurs collégiens ont été pris de malaises respiratoires dans la matinée, provoquant un vent de panique dans l’établissement. Les habitants dénoncent une situation devenue insupportable, marquée par des émissions récurrentes de gaz toxiques.

Certains manifestants, visiblement à bout, ont menacé d’entrer dans la zone industrielle du GCT si les autorités ne réagissent pas. « Nous vivons dans un nuage permanent de pollution. Faut-il qu’un drame survienne pour qu’on agisse ? », s’est indigné un habitant sur place dont les propos ont été relayés par l’agence TAP.

Ce nouvel incident survient à peine quelques semaines après un épisode similaire, déjà enregistré dans le même collège de Chatt Essalem. D’autres cas d’intoxication avaient aussi été signalés à Ghannouch, confirmant la persistance d’un problème environnemental majeur dans la région.

Les habitants rappellent que les promesses d’amélioration de la qualité de l’air, maintes fois réitérées, n’ont jamais été suivies d’effets concrets.

Menace d’une grève générale

Depuis des décennies, Gabès vit au rythme des fumées du complexe chimique. Malgré les rapports, les enquêtes et les alertes d’associations écologiques, la situation reste inchangée.

La région, autrefois symbole de richesse naturelle, est aujourd’hui perçue comme le théâtre d’une injustice environnementale flagrante, où santé publique et impératifs économiques continuent de s’affronter.

Face à cette situation, l’Union régionale du travail de Gabès a brandi, dans un communiqué, publié aujourd’hui, la menace d’un grève générale régionale, si ce qu’elle qualifie de «crime environnemental» à Gabès se poursuit.

Lire aussi :

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Crise environnementale à Gabès : des élèves intoxiqués pour la deuxième fois en un mois à Chott Essalem (Vidéo)

10. Oktober 2025 um 18:07
Crise environnementale à Gabès : des élèves intoxiqués pour la deuxième fois en un mois à Chott Essalem (Vidéo)

À Gabès, la colère des habitants de Chott Essalem s’est une nouvelle fois exprimée ce vendredi, après un nouvel épisode d’intoxication touchant plusieurs élèves du collège local. Ces derniers auraient souffert de difficultés respiratoires à la suite de l’inhalation de gaz toxiques émanant, selon les protestataires, des unités industrielles du Complexe Chimique Tunisien (CCT). En […]

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Tunisie – Chatt Essalem : les habitants dénoncent la dégradation environnementale persistante

10. Oktober 2025 um 11:39

Les habitants de Chatt Essalem, à Gabès, ont observé, jeudi après-midi, un sit-in de protestation pour dénoncer la dégradation continue de la situation environnementale dans leur région.

Cette mobilisation citoyenne intervient à la suite d’un nouvel incident survenu fin septembre 2025, lorsque plusieurs élèves du collège de Chatt Essalem ont été victimes de malaises et d’étouffements provoqués par les émanations gazeuses issues des unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Les élèves avaient été transférés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès, certains ayant ensuite été acheminés vers la capitale pour y recevoir des soins complémentaires.

Les participants à cette manifestation ont brandi des slogans appelant à « mettre un terme aux souffrances causées par les émissions toxiques du GCT et à « garantir le droit fondamental à un environnement sain et non pollué », tout en pointant du doigt « l’inaction des gouvernements successifs face à cette crise persistante ».

“La situation environnementale dans la région s’est considérablement détériorée et est devenue critique, les habitants vivent désormais une véritable détresse quotidienne à cause des gaz émanant des usines du GCT », a affirmé le porte-parole de l’Association El Mostakbel El Akhdhar (l’Avenir Vert) de Chatt Essalem, Bachir Fetoui, à l’agence TAP que .

“Les habitants de Chatt Essalem exigent la fermeture immédiate des unités polluantes et la mise en œuvre des décisions ministérielles de 2017, qui prévoyaient leur démantèlement progressif et la création de nouvelles installations éloignées des zones habitées”, a-t-il rappelé.

Les autorités successives n’ayant pas agi, la situation s’est aggravée, provoquant récemment des cas d’asphyxie parmi les élèves et habitants, a déploré la même source.

Face à la vétusté des installations, les habitants appellent le gouvernement à “des mesures courageuses pour mettre fin à cette pollution chronique vieille de près de cinquante ans”, conclut Fetoui.

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Maghzaoui : «Saïed avoue un crime d’Etat commis à Gabès» 

01. Oktober 2025 um 13:06

Les déclarations de Kaïs Saïed à propos de la situation environnementale et sanitaire à Gabès sont un aveu du crime commis par les pouvoirs publics dans cette ville du littoral sud-est de la Tunisie par la pollution provoquée par les émissions toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT).

C’est ce qu’a déclaré Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du mouvement Echâab dans l’émission ‘‘Houna Tounes’’ sur Diwan FM, mercredi 1er octobre 2025.

L’Etat doit prendre les mesures nécessaires pour réduire l’impact de ces émissions sur la santé des habitants du gouvernorat de Gabès, a ajouté Maghzaoui, en rappelant, dans ce contexte, les discussions que son parti a eues avec des dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) à propos de la mise en place à Gabès d’un hôpital spécialisé dans le traitement des tumeurs cancéreuses, dont souffrent beaucoup d’habitants de Gabès et des régions environnantes.

La Chine s’est engagée à faire un don à la ville de Gabès pour la réalisation de cet hôpital, a rappelé Maghzaoui, en appelant la partie chinoise à parachever les études de faisabilité du projet dans les meilleurs délais.

Maghzaoui commentait les déclarations faites hier par le président de la république Kaïs Saïed, lors de sa réunion, au Palais de Carthage, avec les ministres de la Santé, Mustapha Ferjani, de l’Environnement Habib Abid et de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub au cours de laquelle il a déploré ce qu’il a qualifié de crime environnemental à Gabès, suite aux intoxications par les émissions de gaz par l’usine du GCT dont ont souffert le weekend dernier plusieurs élèves de Gabès.  

I. B.

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Pollution | En plus des bonnes paroles, Gabès attend des actions

01. Oktober 2025 um 08:21

Le président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré lors de sa rencontre hier, mardi 30 septembre 2025, avec les ministres de la Santé, Mustapha Ferjani, de l’Environnement Habib Abid, et de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, que l’environnement a été détruit pendant de nombreuses années dans la ville de Gabès, faisant de nombreuses victimes. Vidéo.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a déploré la propagation de certaines maladies, notamment le cancer et l’ostéoporose, sans parler de la destruction des oasis et de tous les aspects de la vie dans la ville de Gabès, affirmant que ce sont là des choix criminels.

Le Président de la République a également évoqué les récents cas d’empoisonnement et d’asphyxie d’écoliers enregistrés dans la région, ainsi que les souffrances endurées par les populations, depuis l’implantation du complexe chimique à Gabès, qui a beaucoup affecté l’environnement et la santé dans la région.

Il a également rappelé ses visites dans la ville de Gabès à plusieurs reprises, notamment en 2013, 2014 et 2015, et les études approfondies présentées par des jeunes de la région concernant la situation environnementale et la manière de préserver la nature particulière de cette région où se côtoient le désert, la mer et l’oasis.

Le Président de la République a exprimé ses regrets de ne pas avoir écouté ces jeunes, affirmant que les personnes qui ont inhalé des gaz toxiques, dont certaines ont été dirigées vers l’hôpital Rabta à Tunis, révèle les lacunes existantes, malgré les travaux de maintenance  effectués dans les infrastructures locales. Les causes de destruction de l’environnement sont toujours là et les problèmes n’ont pas été traités à temps, a-t-il souligné.

Le Président de la République a déclaré que des études sont en cours, que des ressources doivent être fournies et que de tels incidents ne doivent pas se reproduire. Il a insisté sur la nécessité de mettre en place, dès maintenant, les mécanismes nécessaires pour remédier à la situation environnementale à Gabès et mettre fin à des crimes qui perdurent depuis des années.

Reste qu’au-delà de ces constats qui trahissent l’impuissance de l’Etat face aux dégâts environnementaux causés par ses propres choix, ni le président de la république ni ces chers ministres n’ont cru devoir nous indiquer la moindre solution au problème ainsi évoqué. Et tout indique que les habitants de Gabès vont continuer à subir les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), laquelle, soyons sûrs, ne sera pas démantelée demain la veille.

Le problème de la détérioration de l’environnement à Gabès a été constaté depuis au moins deux décennies, mais rien n’a été fait pour y remédier. Et rien n’indique que des actions sont mises en œuvre pour cela. Il est urgent d’attendre !

Ainsi va la Tunisie : les problèmes s’accumulent et s’aggravent sans que des solutions concrètes et pratiques ne leur soient apportées. Tout le monde constate, commente, déplore, regrette et dénonce, à commencer par le président de la république, mais rien n’est concrètement fait pour remédier aux problèmes constatés. C’est à se demander à quoi sert un gouvernement, si c’est seulement à écouter religieusement les propos du chef de l’Etat en opinant de la tête !

I. B.

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Pourquoi Gabès reste le symbole d’une injustice environnementale ?

01. Oktober 2025 um 07:35

Hier, le président Kaïs Saïed a de nouveau évoqué la situation environnementale de Gabès, appelant à « protéger la population et l’écosystème de la région des effets destructeurs de la pollution industrielle ». Ses propos interviennent alors que la contestation locale ne faiblit pas face à un problème devenu emblématique du dilemme tunisien : concilier développement économique et protection de l’environnement.

Le drame de Gabès trouve ses racines dans les années 1970, lorsque le Groupe Chimique Tunisien (GCT) installe son complexe industriel en bord de mer. L’usine, destinée à transformer le phosphate en acide phosphorique et en engrais, génère un déchet colossal : le phosphogypse. Depuis près d’un demi-siècle, des millions de tonnes de ce résidu toxique sont déversées dans le golfe de Gabès, entraînant une pollution marine massive.

Au fil des décennies, la mer a perdu une grande partie de sa biodiversité : disparition des herbiers de posidonie, effondrement des stocks halieutiques et mort d’espèces marines autrefois abondantes.

Cette dégradation écologique a un impact direct sur les habitants. Les pêcheurs, pilier économique historique de Gabès, voient leurs ressources s’effondrer. Plusieurs familles abandonnent un métier transmis de génération en génération.

À cela s’ajoutent les inquiétudes sanitaires : maladies respiratoires, irritations, et suspicions d’augmentation des cancers. Même si les autorités se montrent prudentes sur la causalité, la population vit dans un climat de méfiance et de peur permanente.

Entre emploi et environnement

Le complexe chimique reste l’un des plus gros employeurs de la région. Des milliers de familles dépendent de ses salaires, ce qui explique en partie la difficulté à imposer une rupture radicale. Le pouvoir central se retrouve face à un dilemme : déplacer ou moderniser l’usine à grands frais, ou maintenir une activité qui asphyxie l’oasis et la mer mais assure des revenus immédiats.

Cette dualité est au cœur de la colère sociale : la population de Gabès dénonce une « injustice environnementale », estimant payer le prix écologique d’un développement économique qui profite au reste du pays.

Depuis les années 1990, associations, collectifs citoyens et ONG alertent. Le mouvement “Stop Pollution”, né après la révolution de 2011, a donné une nouvelle voix à la société civile. Mais malgré les promesses gouvernementales et les plans successifs de dépollution, peu de mesures concrètes ont vu le jour.

Les projets de déplacement des unités industrielles hors de la zone urbaine sont régulièrement annoncés… puis reportés. Les habitants accusent les autorités de temporiser au nom des équilibres financiers et de la puissance du lobby du phosphate.

Un débat qui dépasse Gabès

En réalité, la situation de Gabès illustre une contradiction nationale. La Tunisie, fortement dépendante du secteur des phosphates, peine à réinventer son modèle industriel. Dans un contexte de crise économique aiguë, la transition vers une économie verte reste un horizon lointain, même si les discours politiques, comme celui de Kaïs Saïed, rappellent l’urgence de protéger les populations.

La ville de Gabès incarne ce choix impossible : préserver les emplois liés au phosphate ou sauver un écosystème et des générations futures. Un dilemme que le rappel présidentiel d’hier remet brutalement au centre du débat public.

Lire aussi : Gabès : De nouveaux cas d’intoxication à Ghannouch secouent la région

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Gabès : Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

01. Oktober 2025 um 05:30

En septembre 2025, la ville de Gabès a de nouveau été le théâtre d’une crise environnementale d’ampleur. Plus de 150 personnes ont été intoxiquées en un mois par des émanations toxiques liées au complexe chimique, dont une cinquantaine d’élèves à Chatt Essalem transférés à l’hôpital de la Rabta à Tunis. Ces incidents, parmi les plus graves de ces dernières années, ont suscité colère et indignation locales.

C’est dans ce contexte que le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni mardi 30 septembre au Palais de Carthage trois membres du gouvernement : Mustapha Ferjani (Santé), Habib Abid (Environnement) et Fatma Thabet (Industrie, Énergie et Mines).

Un “crime” contre la vie

Le chef de l’État a qualifié l’implantation du complexe chimique à Gabès de “véritable crime” ayant conduit à “l’assassinat de l’environnement et de la santé”.

“Ce qui a été accepté à Gabès, alors que certains pays africains l’avaient refusé, a détruit les oasis, la mer et le désert. L’environnement a été assassiné, la santé a été assassinée”, a-t-il lancé.

Pour Saïed, la répétition des intoxications illustre des “manquements graves de maintenance” et l’absence d’une stratégie de protection durable.

Des solutions déjà sur la table

Le président a rappelé que de nombreux jeunes de Gabès avaient, dès 2013, proposé des solutions pour restaurer l’équilibre écologique et développer des alternatives énergétiques, notamment l’hydrogène vert. Mais leurs propositions ont été ignorées. “Notre jeunesse est une véritable richesse nationale, il est temps de l’écouter”, a-t-il insisté.

Kaïs Saïed a annoncé une approche en deux étapes :

  • Réponse immédiate : installation d’équipements pour réduire les émissions toxiques et sécuriser la population.
  • Plan de sauvetage global : réhabiliter Gabès sur le long terme et protéger l’ensemble du pays des “crimes environnementaux accumulés depuis des décennies”.

L’affaire Gabès dépasse le cadre local. Elle symbolise les contradictions du développement tunisien : industrialisation polluante, inertie de l’État, mépris des alternatives durables.

Lire aussi: Gabès – Pollution : Trente habitants intoxiqués, colère et appels à une enquête

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Gabès | 50 élèves intoxiqués par des émissions de gaz des usines du GCT

28. September 2025 um 12:39

Khayreddine Debaya, porte-parole de la campagne Stop pollution à Gabès et président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH Gabès), qui intervenait ce dimanche 28 septembre 2025 dans l’émission ‘‘Weekend al-kif’’ sur Diwan FM, a dénoncé la détérioration de la situation environnementale à Gabès, en raison des émissions toxiques émanant des unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT) dans cette ville du littoral sud-est de la Tunisie.

Ces émissions toxiques ont causé l’asphyxie d’au moins une cinquantaine d’élèves de l’école préparatoire El-Knayna à Chatt Essalam, a-t-il ajouté. Dix des élèves atteints sont encore sous surveillance médicale à l’hôpital et certains d’entre eux ont des difficultés à faire bouger leurs membres en raison des gaz qu’ils ont aspirés, a-t-il expliqué.  

Cet épisode est le quatrième du même type à survenir dans la région en moins d’un mois en raison de la pollution atmosphérique par les émissions de gaz toxiques émanant des unités industrielles du GCT. Il y a eu d’autres cas d’asphyxie les 9, 10 et 16 septembre courant, dans la délégation de Ghannouch, a rappelé Debaya.

Il faut trouver des solutions urgentes à la crise environnementale qui sévit dans la région depuis de nombreuses années, a-t-il insisté, en rappelant les revendications déjà exprimées à plusieurs reprises par les habitants et relayées par la société civile depuis 2017. Parmi ces revendications, le démantèlement des usines du GCT qui ont atteint leur âge limite depuis belle lurette.

En raison de la pollution atmosphérique, les habitants de Gabès souffrent de diverses formes de cancer, sans parler de la destruction des ressources halieutiques du golfe de Gabès, dont se plaignent les pêcheurs.

Debaya a par ailleurs appelé le président de la république à intervenir personnellement pour mettre fin à la crise environnementale qui perdure à Gabès.

I. B.

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