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Mise en place des sous-commissions pour un diagnostic approfondi du secteur cuir et chaussure

La constitution des sous-commissions chargées d’examiner la situation du secteur du cuir et de la chaussure et les réformes à tous les niveaux, tout en assurant le suivi et l’évaluation pour atteindre les objectifs fixés, a été au centre d’une réunion tenue vendredi 9 mai entre le ministre du Commerce, Samir Abid, et des représentants de la Fédération nationale du cuir et de la chaussure.

 Abid a souligné, lors de cette réunion tenue au siège du ministère, consacrée à l’examen de la réalité du secteur du cuir et de la chaussure, l’impératif de changer l’action, à travers le renforcement de la coordination entre l’administration et la profession et l’unification des efforts pour réaliser de meilleurs résultats.

Il s’agit également de veiller à prendre toutes les mesures nécessaires, en tant que responsabilité commune, et qui est à même de développer le secteur de cuir et de la chaussure, a indiqué le ministère du Commerce dans un communiqué.

Le ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance du secteur, en tant que moteur de la croissance économique et un levier de développement des exportations, faisant savoir que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’examen du secteur, pour élaborer une vision constructive qui prévoit  des solutions aux problèmes du secteur, en tenant compte les priorités et les moyens possibles, ainsi que les nouveautés du marché.

Les préoccupations des professionnels du secteur du cuir et de la chaussure concernent la prolifération de l’importation anarchique et des  marchandises vendues en contrebande et contrefaites, le marché parallèle, les difficultés de commercialisation du produit tunisien et les    chaussures usagées « friperie »,  et le manque de la main d’œuvre, ainsi que la révision des textes juridiques régissant le secteur.

Avec TAP

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Manouba : Saisie de plus de 650 kg de viandes de volaille non conformes

Von: walid
09. Mai 2025 um 11:13
Manouba : Saisie de plus de 650 kg de viandes de volaille non conformes

Les unités de la brigade régionale de la police municipale de Manouba ont réussi, ce jeudi matin, dans le cadre d’une campagne conjointe avec les services de contrôle économique de la direction régionale du commerce et la direction régionale de l’Instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires, à procéder à la saisie obligatoire de […]

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Dans le Kairouannais, le mouton de l’Aïd disponible… mais à quel prix??!!!

08. Mai 2025 um 16:02
Dans le Kairouannais, le mouton de l’Aïd disponible… mais à quel prix??!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – A l’approche de l’Aïd El Kébir, les marchés de bétail, comme aux abords des routes, connaissent déjà une grande affluence. Il y a d’une part les curieux qui viennent uniquement    pour avoir une idée sur les prix proposés par les éleveurs et par les «gâcheras» (Intermédiaires) plus particulièrement. Il y a aussi d’autres qui s’y rendent pour négocier les prix de ces fameux ovins pour finalement parvenir à un accord qui arrangera et l’acheteur et le vendeur.

Quant aux prix proposés sur le marché, ceux-ci varient entre 700 et 1400 dinars.  Presque les mêmes que ceux de l’année écoulée. Ils pourraient même connaitre une baisse au cours des prochains jours, et ainsi démentir les rumeurs ayant circulé ces derniers mois parlant de moutons dépassant les 2 mille dinars.

Malgré une baisse de 15%

Cette année, le troupeau ovin a connu une baisse de 15%, selon Mouldi Romdhani, président de l’Union Régional des Agriculteurs de Kairouan. Ce dernier, a signalé à ce propos que : « cette  baisse   est    principalement due  à la sècheresse et au manque   de produits fourragers  sur le marché durant les trois dernières années et à la consommation de   la viande des  jeunes femelles ovines, à savoir les agnelles  (qui n’ont  pas atteint une année)  et les  antenaises (Barkoussas), âgées de plus de deux ans et même des brebis adultes, ajoutant que le nombre de moutons et de caprins actuellement disponible pour l’Aïd dans les  Kairouannais est  d’ environ 100 mille tètes contre 125 mille tètes en 2023-2024. Un nombre qui répondra à la demande des consommateurs de la région et à des prix similaires à ceux de l’année précédente. « Il ne faudra donc pas s’affoler pour l’achat de ce mouton, a-t-il conclu. (N.K.)

Les prix des fruits et poissons en forte hausse au marché de gros de Bir El Kassaa

Les prix des différents fruits au marché de gros de Bir El Kassaa se sont inscrits en hausse durant le mois d’avril 2025, par rapport à la même période de l’année dernière. C’est ce qu’il ressort des données, publiées jeudi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

S’agissant des prix des dattes, ils ont évolué de 5 %, passant de 6 603 millimes, en avril 2024, à 6 926 millimes en avril 2025.

Pour ce qui est des fraises et de citrons, les prix ont augmenté respectivement de 12 % (à 4 129 millimes) et de 36 % (à 1 000 millimes).

Celui des pommes a, à son tour, augmenté de 64 % (à 3 692 millimes), alors que celui de l’orange a enregistré une hausse comprise entre 53 % et 134 % (avec des prix variant de 1 561 millimes à 3 323 millimes), selon les différentes variétés.

Idem pour la plupart des légumes, lesquels ont vu leur somme augmentée, notamment l’artichaut violet (de 74% à 2290 millimes), les pommes de terre (de 71 % à 1741 millimes), les courgettes (de 67 % à 2149 millimes), le fenouil (de 59 % à 1125 millimes), l’oignon (de 41 % à 1 480 millimes)

D’autres variétés de légumes ont vu, en revanche, leur prix baissé. Il s’agit, surtout, de tomates et du concombre, dont les prix ont régressé respectivement de 29 %, à 1406 millimes, et de 15 %, à 1 865 millimes.

Quant aux poissons, les prix de toutes les variétés ont augmenté, à l’exception des sardines dont le prix a régressé de 31 %, pour se situer au niveau de 4 509 millimes.

Ainsi, les prix du merlan et du pageot ont augmenté de 5 % (respectivement à 19220 millimes et 3 760 millimes). Ceux du Chinchard ont enregistré une hausse de 8 % (à 4 182 millimes) et ceux du Mulet se sont accrus de 14 % (à 11 994 millimes).

Idem pour le rouget, le poulpe et la bonite, dont la valeur a enregistré une hausse assez importante, allant respectivement de 21 % (à 28 990 millimes), à 23 % (à 30 214 millimes) et à 58 % (à 17 724 millimes).

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Marché de gros de Bir El Kassaa : Hausse des prix des différents fruits et poissons

Von: walid
08. Mai 2025 um 13:51
Marché de gros de Bir El Kassaa : Hausse des prix des différents fruits et poissons

Les prix des différents fruits au marché de gros de Bir El Kassaa se sont inscrits en hausse durant le mois d’avril 2025, par rapport à la même période de l’année dernière, c’est ce qui ressort des données, publiées jeudi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri), relevant du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et […]

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ECLAIRAGES – Tunisie – Inflation : Une relecture augmentée de l’indice des prix à la consommation

08. Mai 2025 um 06:12

Au mois d’avril 2025, le taux d’inflation a enregistré une légère baisse, atteignant 5,6 % contre 5,9 % en mars. Bien que cette diminution soit un signe encourageant, elle demeure préoccupante, restant au-dessus des niveaux historiquement considérés comme acceptables dans de nombreuses économies développées. Cette situation complexe mérite une relecture augmentée, pour explorer les divers secteurs impactés par cette dynamique des prix, et des implications pour l’économie et les consommateurs.

 

Inflation

Le secteur alimentaire : pression persistante

La hausse des prix des produits alimentaires, qui s’élève à 7,3 %, continue d’inquiéter les ménages, notamment ceux à faibles revenus. Les augmentations spectaculaires des prix des légumes frais (+24,3 %) et des fruits (+19,2 %) révèlent une pression de plus en plus forte sur l’approvisionnement.

Commentaires :

  • Ces hausses peuvent être attribuées à des conditions climatiques défavorables, à des problèmes logistiques causés par des ruptures d’approvisionnement ou à des augmentations des coûts de production.
  • Paradoxalement, certaines denrées comme les huiles alimentaires ont enregistré une baisse significative de 20,9 %.
  • Cette situation souligne la volatilité inhérente aux marchés agricoles, où les fluctuations de l’offre et de la demande peuvent avoir des répercussions rapides et profondes sur les prix.
  • La stabilisation observée des prix alimentaires en avril, avec des baisses notables sur certains produits (œufs, légumes frais), pourrait indiquer un ajustement nécessaire après des hausses excessives.
  • Toutefois, cette instabilité reste préoccupante car elle peut entraîner des choix alimentaires difficiles pour les consommateurs. En effet, cette volatilité peut inciter les ménages à modifier leurs habitudes de consommation, se tournant vers des produits moins chers ou moins nutritifs. Cela exacerbe les problèmes de santé publique et de nutrition, en particulier dans les groupes les plus vulnérables.

Les produits manufacturés : une pression sur les coûts

Dans le secteur manufacturé, les prix ont augmenté de 5,2 % avec une concentration notable dans l’habillement et les chaussures, où les prix ont grimpé de 9,5 %.

Commentaires :

  • Cette hausse pourrait être le résultat d’une combinaison de coûts de production accrus, notamment liés aux matières premières, à la main-d’œuvre et aux frais de transport.
  • Par ailleurs, la reprise de la demande post-pandémique a également contribué à augmenter la pression sur les prix.
  • Les consommateurs, après des périodes de restrictions, sont maintenant désireux de consommer. Ce qui, couplé à des chaînes d’approvisionnement encore fragiles, crée une situation où les prix continuent d’augmenter.
  • La capacité des consommateurs à absorber ces prix plus élevés dépendra de leur situation financière et de la confiance en l’économie. Une demande soutenue pourrait encourager les entreprises à augmenter davantage leurs prix, tandis qu’un retournement économique pourrait inverser cette tendance.
  • Cette dynamique met également en lumière la nécessité d’une transparence accrue de la part des entreprises concernant les raisons des augmentations de prix, car la confiance des consommateurs pourrait être affectée par des hausses jugées injustifiées.

 Services : une reprise énergique

Le secteur des services, notamment dans le domaine des restaurants, cafés et hôtels, a connu une hausse des prix de 11,5 %.

Commentaires :

  • Cet essor peut être attribué à un retour à la normale après les restrictions liées à la pandémie. Cependant, cette situation soulève des questions sur la durabilité de cette demande.
  • Les entreprises de ce secteur, qui ont été sévèrement touchées par la crise sanitaire, tentent de compenser les pertes subies au cours des dernières années. Cela peut les amener à adopter des pratiques tarifaires qui, tout en cherchant à couvrir les coûts accrus, pourraient dissuader une partie de la clientèle.
  • Il est remarquable de noter que cette hausse des prix dans les services peut avoir des effets d’entraînement sur d’autres secteurs de l’économie. Par exemple, si les consommateurs doivent dépenser plus pour se restaurer ou se divertir, cela pourrait réduire leur pouvoir d’achat pour d’autres biens et services.
  • Ce phénomène pourrait aggraver la pression inflationniste, créant un cercle vicieux difficile à briser.

L’inflation sous-jacente : un indicateur avancé, un signal d’alerte

Une attention particulière doit être portée à l’inflation sous-jacente, qui a légèrement diminué à 5,5 %, contre 5,7 % précédemment. Cette mesure, qui exclut les éléments volatils comme les produits alimentaires et l’énergie, indique une certaine stabilisation dans d’autres secteurs.

Commentaires :

  • L’augmentation des prix des produits libres (+6,8 %) comparativement aux produits encadrés (+1,7 %) suggère que les consommateurs continuent de faire face à des pressions sur les prix. Cette distinction pourrait guider les décideurs vers des mesures plus ciblées pour protéger les consommateurs vulnérables, en particulier ceux qui consacrent une part importante de leur revenu aux produits de base.
  • L’inflation sous-jacente est un indicateur avancé pour les banques centrales, en l’occurrence pour la BCT, car elle reflète les tendances inflationnistes sous-jacentes dans l’économie. Une inflation sous-jacente élevée pourrait inciter les autorités monétaires à revoir leur politique et envisager des hausses des taux d’intérêt. Ce qui pourrait avoir des répercussions sur la croissance économique.

Perspectives : naviguer dans un environnement complexe

En premier lieu, à l’horizon, le paysage économique reste incertain. Les prévisions des économistes et autres analystes indiquent que les prix pourraient continuer à fluctuer en raison de divers facteurs, notamment les conditions climatiques, les tensions géopolitiques et les politiques commerciales.

  • La BCT, face à cette situation, pourrait être amenées à ajuster sa stratégie monétaire. Pour autant, une éventuelle hausse des taux d’intérêt pour contrer l’inflation doit être maniée avec précaution, car elle pourrait freiner la reprise économique en cours.
  • L’équilibre entre la nécessité de maîtriser l’inflation et celle de soutenir la croissance sera un exercice délicat.

En second lieu, l’inflation persistante risque d’aggraver les inégalités sociales, car les ménages à faibles revenus consacrent une part disproportionnée de leur budget aux produits de première nécessité.

  • À cet égard, des politiques de soutien, telles que des subventions alimentaires ou une aide sociale élargie, pourraient être nécessaires pour atténuer ces effets.
  • Le rôle du gouvernement sera déterminant pour garantir que les mesures prises soient à la fois efficaces et justes, en ciblant les populations les plus touchées d’une part, d’assainir et de fluidifier les circuits de distribution.

En définitive, une stabilisation éclectique

L’indice des prix à la consommation d’avril 2025 dresse un tableau nuancé des défis économiques actuels. Bien qu’une légère baisse du taux d’inflation soit une lueur d’espoir, les pressions toujours présentes sur les prix des biens essentiels et des services soulignent l’importance d’une approche équilibrée et proactive de la part des décideurs.

Les politiques doivent non seulement viser à contrôler l’inflation, mais aussi à promouvoir une reprise économique durable et équitable. La collaboration entre les secteurs public et privé, ainsi que l’implication des citoyens dans le dialogue sur les politiques économiques, seront essentielles pour faire face à ces défis complexes.

Les prochaines étapes nécessiteront une vigilance continue et une adaptation rapide aux conditions changeantes du marché, afin d’assurer que les bénéfices d’une économie en reprise soient partagés équitablement.

Sources : INS

 

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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L’OTIC met en garde contre les abus de certaines banques envers les consommateurs

L’Organisation tunisienne d’information des consommateurs (OTIC) exprime, dans un communiqué publié mercredi 7 mai, son inquiétude « face à la poursuite de la violation du droit du consommateur par les banques commerciales, concernant l’application des dispositions de l’article 412 ter de la loi n°2024-41 du 2 août 2024 », en particulier l’abattement de 50% des intérêts à taux fixe.

L’OTIC pointe du doigt les pratiques non conformes de ces banques malgré la clarté du texte de loi qui est entré en exécution.

L’organisation a souligné que les banques ont appliqué l’abattement en question mais sur la base d’un effet immédiat, tandis que l’article 412 ter impose aux banques de réduire les taux d’intérêt fixes appliqués aux crédits en cours de remboursement ou aux nouveaux crédits dont la durée de remboursement initiale dépasse sept ans, si les intérêts payés par le client au cours des trois années précédant la date de la demande de réduction excèdent 8% de l’encours du principal de la dette restant sans prendre en considération ces intérêts.

Et de rappeler que l’article stipule que les banques doivent remettre aux clients éligibles qui ont réclamé la réduction, un nouveau tableau d’amortissement dans un délai maximum de 15 jours à compter de la date de dépôt de la demande. Le nouveau tableau doit adopter un nouveau taux d’intérêt équivalant à la moitié du taux précédent, a rappelé la même source.

Il convient de noter que d’après les statistiques publiées, le 14 avril 2025, par le Conseil bancaire et financier (CBF), 89 026 demandes d’abattement des intérêts ont été reçues, 57 686 demandes ont été traitées, 2904 demandes sont en cours de traitement et 28 436 demandes ont été rejetées pour non-éligibilité.

Avec TAP

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Contrebande : 3 600 caisses de bananes pour une valeur de 450 mille dinars saisies à Nabeul

06. Mai 2025 um 15:57

Les services de la sous-direction des enquêtes économiques et financières, relevant de la direction de la police judiciaire, ont saisi 3 600 caisses de bananes. Leur importation et leur commercialisation se faisaient de façon illégale dans la région de Nabeul.

C’est ce que rapporte La Presse, sur cette contrebande de bananes, citant des sources proches du dossier.

La direction générale de la sûreté nationale confirme l’arrestation des deux individus impliqués dans l’acquisition de la marchandise.

L’estimation de la valeur totale des fruits confisqués se monte à environ 450 mille dinars.

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Ridha Chkoundali : malgré une diminution générale de l’inflation, le pouvoir d’achat du Tunisien s’effondre

06. Mai 2025 um 12:45

Au passage sur les ondes de la radio Jawhara FM, mardi 6 mai 2025, l’économiste Ridha Chkoundali a commenté a récente diminution de l’inflation en Tunisie. Il a mis l’accent sur le fait que les indicateurs macroéconomiques « ne traduisent pas du tout la réalité quotidienne des Tunisiens ».

L’économiste a souligné que le taux d’inflation déclaré est une donnée globale, pertinente pour les organismes internationaux ou l’élaboration de politiques économiques. « Toutefois, pour l’individu, cela n’a aucune signification tangible ». Il soutient, à ce titre, que la diminution de l’inflation générale ne doit pas occulter la hausse persistante des prix des produits de première nécessité.

Et l’économiste de poursuivre : « Nous devons faire la différence entre l’indice global et ce que je nomme l’inflation alimentaire ou l’inflation des produits de première nécessité. Ce sont ces données précises qui captivent l’attention des Tunisiens, et non les moyennes théoriques ».

Lire aussi: INS: prix alimentaires et habillement freinent l’inflation

Dans le même registre, Ridha Chkoundali a mentionné particulièrement des augmentations notables sur les articles de consommation quotidienne : l’augmentation des légumes s’élève à 17,5 %, celle des fruits secs à 15,3 %, celle des vêtements a grimpé de 10 %, les chaussures de 9,4 %, les livres et revues de 8 %, et enfin, les services de restauration ont connu une hausse de 11,5 %.

De plus, l’économiste exprime son regret face à la dégradation du pouvoir d’achat des Tunisiens, arguant que les salaires ne s’alignent pas sur la progression des prix. Il se réfère à Numbeo, un site mondial, qui évalue qu’une famille de quatre membres nécessite plus de 5 500 dinars mensuellement pour subsister en Tunisie, excluant le coût du logement. « Qui gagne cette quantité d’argent actuellement ? », s’interroge-t-il. Et de répondre : « Seules quelques familles tunisiennes ».

Par ailleurs, l’économiste a également fait référence aux données de la Banque mondiale : en termes de dollars constants, le revenu moyen mensuel du citoyen tunisien a diminué de 334 dollars en 2015 à 329 dollars en 2025. « Nous sommes même sous le niveau de 2010, qui s’élevait à 358 dollars. Ce déclin démontre que, malgré une diminution générale de l’inflation, le pouvoir d’achat lui-même s’effondre ».

Selon Ridha Chkoundali, la classe moyenne en Tunisie est en train de disparaître. « Elle se déplace petit à petit vers les catégories en situation de vulnérabilité ». Actuellement, deux professeurs, deux juristes ou deux docteurs, partageant la même habitation, ne parviennent plus à terminer le mois avec confort ». Et de conclure : « Ce ne sont pas les dépenses inutiles qui croissent, mais celles concernant la nourriture, la santé, l’éducation et même les impôts et taxes locales ».

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Tunisie : L’inflation ralentit en avril 2025 à 5,6 %, les prix de l’habillement et des aliments en baisse

Von: walid
06. Mai 2025 um 09:43

Au cours du mois d’avril 2025, le taux d‘inflation a baissé pour atteindre 5,6%, contre 5,9% au mois de mars 2025, indique, lundi, l’Institut National de la Statistique (INS).

Cette baisse s’explique principalement par le ralentissement de l’évolution des prix du groupe des produits alimentaires (7,3 % en avril 2025 contre 7,8 % en mars 2025) ainsi que du groupe des produits d’habillement (9,4 % en avril 2025 contre 11,7 % en mars 2025).

En glissement annuel, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 7,3%. Cette hausse s’explique principalement par l’augmentation des prix des légumes frais de 24,3%, des fruits frais de 19,2%, de la viande ovine de 18,8%, ainsi que des poissons frais de 10,6%, tandis que les prix des huiles alimentaires ont enregistré une baisse de 20,9%.

Quant aux prix des produits manufacturiers, ils ont augmenté de 5,2% en raison de la hausse des prix du groupe de l’habillement et chaussures de 9,5% et des produits d’entretien courant du foyer de 4,7%.

Pour les services, l’augmentation des prix est de 4,7% sur un an, principalement expliquée par la hausse des prix des services du groupe « restaurant, cafés et hôtels » de 11,5%.

En ce qui concerne le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), il s’est replié à 5,5% contre 5,7% au mois de mars 2025. D’après l’INS, les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6,8% sur un an, tandis que les prix des produits encadrés ont progressé quant à eux de 1,7%.

Pour les produits alimentaires libres, ils ont connu une hausse de 8,2% contre 1,1% pour les produits alimentaires à prix encadrés. Le groupe « Produits manufacturés » et le groupe « Alimentaire frais » sont les secteurs ayant apporté la plus forte contribution à l’inflation globale soit respectivement 2% et 2,2%, a fait savoir l’INS.

Par régime, le groupe « Non alimentaire libre » et le groupe « Alimentaire libre » sont les groupes ayant apporté la plus forte contribution à l’inflation soit respectivement 3,2% et 2%.

Avril 2025 : Augmentation des prix à la consommation de 0,6%

Sur un mois, les prix à la consommation au mois d’avril 2025 ont augmenté de 0,6% contre 0,9% au mois de mars dernier. Cette augmentation s’explique principalement par la hausse des prix des produits d’habillement de 4,2%.

En revanche, les prix des produits alimentaires demeurent stables. La stabilité des prix du groupe des produits alimentaires en avril 2025, provient, d’une part de la baisse des prix des œufs (-2,9 %), des légumes frais (-1,1 %) et de la volaille (-0,3 %), et d’autre part de la hausse des prix de la viande ovine (+1,9 %), de la viande bovine (+0,7 %) et des fruits frais (+0,7 %), d’après l’INS.

Hausse des prix des produits d’habillement de 4,2% en avril 2025

Au mois d’avril 2025, les prix des produits d’habillement ont augmenté de 4,2% en raison de la fin des soldes d’hiver. Les prix des articles d’habillement ont progressé de 4,2% et les prix des chaussures ont enregistré une hausse de 4,9%.

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