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Reprise du rythme normal de l’approvisionnement du marché en viandes blanches

20. September 2024 um 14:23

L’approvisionnement du marché en viandes blanches et en œufs a repris son rythme normal et avec les pris fixés par le ministère du Commerce et du Développement des exportations, a indiqué le président de la Chambre nationale des commerçants de la viande de volaille (CNCVV), Brahim Nefzaoui.

En effet, la crise a été résolue, au cours des deux derniers jours, notamment avec la mise en service de trois abattoirs, a-t-il précisé, soulignant qu’une quantité de près de 304 tonnes a été fournie.

Et d’ajouter que la production actuelle de viandes blanches est de 3400 tonnes, outre 6500 tonnes de dinde, faisant savoir que la consommation du Tunisien est passée de 10500 tonnes par mois à 13000.

Nefzaoui a, par ailleurs, appelé les consommateurs à s’approvisionner auprès des points de vente contrôlés qui respectent les prix fixés, contrairement aux commerces anarchiques.

Il a assuré que l’offre des œufs est suffisante, avec près de 161 millions d’œufs mis sur le marché, sachant que les prix oscillent entre 1,100 dinar (4 œufs) et 1,360 dinar.

Nefzaoui a relevé que la consommation nationale des œufs en Tunisie frôle les 50 millions par mois, laquelle tend à la hausse, durant les périodes de pic de la demande.

Le responsable a souligné que la chambre œuvre, en coordination avec le Groupement interprofessionnel des produits avicoles et cunicoles (GIPAC) et les structures du ministère du Commerce, à préparer les stocks stratégiques liés aux périodes de grande consommation, telles que le mois de Ramadan.

Après avoir fixé les prix de vente de certaines variétés de viandes de volaille, à partir du 9 août 2024, le ministère du Commerce a appelé, le 12 août 2024, les commerçants de distribution à afficher clairement les prix au public dans les espaces de vente, à répondre aux commandes présentées par les clients et à éviter toute pratique illégale d’abstention de vente ou de vente conditionnée.

Les commerçants sont appelés, en outre, à informer les services centraux ou régionaux, relevant du ministère du Commerce, de tout fournisseur qui suspend ou réduit les commandes émises et à exiger des factures et des documents légaux prouvant la légalité d’approvisionnement, de distribution et de transport des produits avicoles.

Avec TAP

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Tunisie: Reprise du rythme normal de l’approvisionnement du marché en viandes blanches

Von: walid
20. September 2024 um 14:09
Tunisie: Reprise du rythme normal de l’approvisionnement du marché en viandes blanches

L’approvisionnement du marché en viandes blanches et en œufs a repris son rythme normal et avec les pris fixés par le ministère du Commerce et du développement des exportations, a indiqué le président de la Chambre nationale des commerçants de la viande de volaille (CNCVV) Brahim Nefzaoui. En effet, la crise a été résolue, au […]

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Vers une nouvelle contraction de l’économie allemande

20. September 2024 um 10:50

L’économie allemande devrait se contracter à nouveau au cours du trimestre en cours en raison d’une profonde récession dans le secteur industriel, d’un investissement modéré et d’une prudence accrue des consommateurs. Ainsi prévient la Banque centrale allemande (Bundesbank) dans son rapport économique mensuel publié jeudi 19 septembre 2024.

La plus grande économie de la zone euro, l’économie allemande, a enregistré une croissance négative au cours de deux des trois derniers trimestres, pesant sur l’économie de l’Union dont le vaste secteur industriel est ébranlé par la faiblesse des exportations et les coûts élevés de l’énergie.

“L’économie va stagner ou se contracter à nouveau au troisième trimestre”, a déclaré la Bundesbank dans son rapport. Soulignant toutefois qu'”une récession dans le sens d’un déclin significatif, généralisé et durable de la production économique n’est pas attendue actuellement”.

En outre, la banque précise que la consommation privée devrait rester modérée pour l’instant. Ce qui laisse perplexes certains économistes. Alors que les salaires réels augmentent et que les ménages détiennent une épargne importante.

Même si cette augmentation du pouvoir d’achat devrait également se refléter dans la consommation privée, la Bundesbank s’attend à ce que les consommateurs restent économes dans leurs dépenses.

En ce qui concerne la production industrielle, la Banque centrale allemande estime que ses perspectives devraient également s’affaiblir au cours du trimestre en cours, à mesure que les plans de production à court terme et les attentes en matière d’exportation se détériorent. Et ce, malgré peu de signes d’un rebond des nouvelles commandes en provenance de l’étranger.

Le marché du travail continuera cependant à soutenir l’économie. Dans l’ensemble, l’emploi reste élevé, les salaires augmentent et les perspectives du marché du travail sont stables.

Cependant, la Bundesbank constate également des signes inquiétants sur le marché du travail. La reprise économique morose mine les plans d’embauche des entreprises dans certains secteurs. Tandis que le secteur manufacturier a réussi à éviter davantage de licenciements grâce à un programme de sécurité sociale qui permet aux employeurs de réduire les heures plutôt que de licencier.

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L’inflation a atteint son plus haut niveau en Israël depuis 10 mois en août

17. September 2024 um 12:45

L’inflation en Israël a atteint son plus haut niveau depuis près d’un an en août. C’est ce qu’indiquent les données publiées lundi 16 septembre par le bureau des statistiques de l’Etat occupant. Une évolution qui limite la possibilité de nouvelles baisses des taux d’intérêt dans un avenir proche.

En particulier, sur une base annuelle, l’inflation s’est établie le mois dernier à un taux de 3,6 %; après la hausse de 3,2 % enregistrée en juillet. Il s’agit du taux le plus élevé depuis octobre 2023 en Israël.

Ce chiffre est supérieur à l’objectif d’inflation annuel du gouvernement de 1 à 3 %. De même qu’il dépasse l’estimation des économistes dans un sondage Reuters qui prévoyait une inflation à 3,2 %, comme en juillet.

L’indice des prix à la consommation s’est également renforcé plus que prévu sur une base mensuelle, grimpant de 0,9 % en août par rapport à juillet. Et ce, principalement en raison de la hausse des coûts des produits frais, de l’alimentation, du logement, des transports, de l’éducation et des divertissements. En revanche, les prix de l’habillement et de la chaussure, des télécommunications et de l’ameublement ont baissé.

A cet égard, notons que la Banque d’Israël a réduit son taux d’intérêt directeur en janvier. Mais lors de ses réunions suivantes en février, avril, mai, juillet et août, elle a maintenu les taux inchangés, invoquant les tensions géopolitiques, les pressions inflationnistes et une politique budgétaire plus souple en raison de la guerre.

Enfin, les responsables de la Banque centrale israélienne ont également déclaré qu’ils ne s’attendaient pas non plus à une baisse des taux lors de sa prochaine réunion du 9 octobre.

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Pénurie de lait : Sommes-nous face à une nouvelle crise

Von: walid
17. September 2024 um 11:43
Pénurie de lait : Sommes-nous face à une nouvelle crise

Le conseiller économique du président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche, Fathi Ben Khalifa, a affirmé ce mardi 17 septembre 2024 que la pénurie de lait enregistrée récemment est due à la baisse de la production des vaches laitières. Fathi Ben Khalifa a souligné, dans une déclaration à la radio nationale, que […]

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Tunisie: Les quantités de sucre et de riz couvrent la demande locale jusqu’à la fin de l’année

Von: walid
17. September 2024 um 11:26
Tunisie: Les quantités de sucre et de riz couvrent la demande locale jusqu’à la fin de l’année

Les quantités de sucre disponibles et celles qui devront entre importées couvrent la demande locale jusqu’à la fin de l’année, a affirmé le Directeur général adjoint de l’Office du commerce de la Tunisie (OCT) Sami Bouaziz. Dans une déclaration accordée, mardi, à l’Agence TAP, il a rappelé que l’OCT œuvre à injecter 70 tonnes de […]

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Gaspillage alimentaire en Tunisie : un fléau coûteux à plusieurs niveaux

16. September 2024 um 15:15

Le gaspillage alimentaire représente un problème majeur en Tunisie, touchant à la fois les ménages et les institutions touristiques. Selon les experts, chaque foyer tunisien perd en moyenne 240 dinars par an en nourriture jetée, soit un total de 480 millions de dinars à l’échelle nationale. Ce phénomène s’accentue durant l’été, le mois de Ramadan et les festivités, affectant tous types d’aliments, de la production à la consommation.

D’après Ali Abaab, Docteur en économie agricole, le gaspillage alimentaire équivaut à environ 5 % des dépenses alimentaires des ménages tunisiens, dont une partie provient des céréales importées, notamment pour la fabrication du pain. Environ 100 millions de dinars sont ainsi perdus chaque année, affectant directement l’économie nationale.

Sur le plan environnemental, Ridha Abbes, expert en économie circulaire, souligne que ce gaspillage aggrave l’empreinte écologique de la Tunisie en augmentant la consommation de ressources naturelles et en contribuant aux émissions de gaz à effet de serre. En outre, les déchets alimentaires finissent principalement dans les décharges. Ce qui accentue la pollution des sols, de l’air et des nappes phréatiques.

Face à ce problème, l’Association Racines et Développement Durable (RDD), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP), organise un dialogue national pour identifier les causes du gaspillage et proposer des solutions concrètes. Des études et des consultations ont été menées afin d’introduire des pratiques de consommation durable et d’encourager l’économie circulaire.

Les experts recommandent également de renforcer la législation pour encourager les restaurants et la grande distribution à offrir leurs surplus alimentaires à des associations caritatives, ainsi que de réformer le système de compensation des produits de base pour promouvoir une consommation plus responsable. Une sensibilisation à grande échelle, incluant le secteur touristique et les hôtels, est aussi jugée nécessaire.

La mise en place d’une plateforme nationale pour suivre les pertes alimentaires et la coopération entre divers ministères et institutions, est préconisée pour mieux coordonner les actions et réduire ce gaspillage. « Chaque petite contribution peut faire la différence », conclut Samir Meddeb, président de RDD.

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Gaspillage alimentaire en Tunisie : 480 millions de dinars gaspillés chaque année

16. September 2024 um 14:59

Le gaspillage alimentaire devient un véritable fléau en Tunisie. Il est constaté essentiellement au niveau des ménages et des institution touristiques, et devient urgent à éliminer à cause de son impact économique, social et environnemental. Ce problème qui concerne
toutes les catégories d’aliments (légumes, fruits, céréales et dérivés, produits animaux), au niveau des différents maillons de la chaine alimentaire à savoir la production, la collecte, la transformation, la distribution et la consommation, fait perdre à chaque ménage tunisien environ 240 dinars par an, soit l’équivalent de 480 Millions de dinars à l’ensemble des Tunisiens.

« Le gaspillage se multiplie durant l’été, le mois de Ramadan et les périodes de festivités. Une grande partie des produits alimentaire gaspillés sont importés. Il a donc un coût important pour la collectivité nationale » a déclaré M. Ali Abaab, Docteur en Economieagricole. « Le gaspillage alimentaire représente en moyenne environ 5 % des dépenses alimentaires des ménages tunisiens, et selon les
statistiques disponibles, environ 100 millions de dinars tunisiens par an sont gaspillés, à travers par exemple la consommation du pain qui est fabriqué à partir des céréales que nous importons de l’étranger. Ceci coûte très cher à la collectivité nationale. » a-t-il ajouté.

Sur le plan environnemental, le gaspillage aggrave l’empreinte écologique du pays à travers des consommations excessives des ressources naturelles et la dégradation de l’écosystème et du climat. « Nous savons que les produits gaspillés finissent leur parcours dans les décharges. La gravité de l’impact des déchets sur l’environnement, notamment sur le sol, sur l’air et sur les eaux de la nappe phréatique, s’accentue avec le mode actuel de gestion des déchets » a précisé M. Ridha Abbes, Expert en économie circulaire et gestion des déchets. « L’impact sur le climat est très important étant donné que le système alimentaire est le premier responsable des
émissions de gaz à effet de serre »a-t-il soutenu, rappelant que le gaspillage commence dès la production agricole et que les aléas phréatique, s’accentue avec le mode actuel de gestion des déchets » a précisé M. Ridha Abbes, Expert en économie circulaire et gestion des déchets. « L’impact sur le climat est très important étant donné que le système alimentaire est le premier responsable des émissions de gaz à effet de serre »a-t-il soutenu, rappelant que le gaspillage commence dès la production agricole et que les aléas climatiques, les maladies et les ravageurs affectent déjà les récoltes, en plus de certaines pratiques et machineries agricoles qui entraient une perte significative de la production totale.

Face à cette situation, l’Association tunisienne, Racines et développement Durable (RDD) a décidé d’agir et de contribuer à l’identification des causes et des solutions concrètes pour faire face au gaspillage alimentaire. « Nous avons décidé avec nos partenaires du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP) d’organiser un dialogue national sur ce sujet auquel participent toutes les parties prenantes » a expliqué M. Samir Meddeb, Expert en environnement et développement durable et président de RDD. « Pour comprendre ce problème, son ampleur, ses responsables, et ses impacts socioéconomiques et environnementaux, nous avons réalisé des études, et nous avons organisé de grandes réunions et des concertations afin de concevoir de nouveaux modes de consommation capables d’atténuer ce problème et d’instaurer et d’initier les bases de l’économie circulaire »a-t-il souligné.

Contrer le danger du gaspillage alimentaire« La société Tunisienne commence progressivement à prendre conscience de l’enjeu du gaspillage alimentaire, vu qu’on ressent déjà la pénurie de certaines ressources naturelles, notamment l’eau et le sol, et la rareté de certains biens et produits alimentaires » a déclaré. Meddeb précisant que les données disponibles sur les pertes et gaspillages alimentaires sont rares et divergentes suivant les
sources.

Selon les experts de l’association RDD, les ministères et les institutions concernés devront développer des stratégies et des plans d’action. La création d’une plateforme ou d’un observatoire sur les pertes et le gaspillage alimentaires pourra aider à mieux communiquer et coordonner ces actions. A titre indicatif, les ministères de l’agriculture, du commerce, de l’industrie, de l’environnement seront concernés par ces stratégies, mais aussi d’autres ministères, comme l’éducation, l’enseignement supérieur, les affaires sociales et le tourisme.

Le cadre législatif aura sans aucun doute son rôle dans cette lutte contre le gaspillage, en encourageant la grande distribution et le restaurants à offrir le reste des plats et des produits alimentaires au profit des associations caritatives en les exemptant, en contrepartie, de certaines taxes. La réforme du système de compensation des produits de base pourrait également encourager la
sobriété alimentaire des consommateurs. Un de ses effets immédiats sera certainement une baisse du gaspillage de plusieurs produits bénéficiant de l’actuel système de compensation. Par ailleurs, un programme d’éducation et de sensibilisation devra être développé grande échelle contre le gaspillage, en impliquant les institutions publiques, les écoles et les associations de la société civile.

Au niveau du secteur du tourisme, les hôtels devront éviter les buffets ou au moins améliorer leur gestion, optimiser la planification des achats, la gestion de l’économat, et maitriser la chaine de froid. La formation du personnel de la cuisine et des restaurants sur les bonnes pratiques sera importante dans cette lutte contre le gaspillage. Sans oublier la sensibilisation des clients sur les conséquences
du gaspillage alimentaire. En réduisant le gaspillage alimentaire et en adoptant les pratiques durables, les Hôtels contribueront améliorer leur image et celle de la destination Tunisie.

Les secteurs du commerce et de la distribution devront de leur côté accorder la priorité aux circuits courts, favorables au maintien de la qualité des produits et par conséquent à la réduction du gaspillage et des pertes.

« Toutes les parties prenantes sont responsables de ce problème. Une concertation entre elles permettra de partager une nouvelle vision globale à laquelle tout le monde pourra adhérer, de manière que chaque partie puisse contribuer à son niveau pour changer ses
habitudes sur un certain nombre de choses ayant un enjeu socioéconomique et environnemental » a déclaré M. Meddeb. « Il faut savoir que chaque contribution, petite ou grande, sera certainement bénéfique à cette dynamique d’ensemble » a-t-il soutenu.

Circuits de distribution et envolée des prix : Tout est à revoir de fond en comble

16. September 2024 um 11:04

 

Nous avons été en pleine campagne du pin d’Alep, le fameux zgougou qui sert à préparer «l’assida», cette crème dont bien des gens n’arrivent plus à se passer à l’occasion du Mouled. Elle a été vendue à un prix variant entre cinquante et un et soixante dinars le kilo. Ce qui représente une aberration.

Personne ne peut répondre. Mais ce dont nous sommes certains, c’est que la «campagne», qui a précédé le Mouled, a été intense. Un incendie qui avait, a-t-on dit, réduit en fumée un bon nombre d’arbres de pin d’Alep. Cela suppose une offre moindre, donc des prix en folie. Et comme on a fait le calcul avec une marge assez large, l’assida reviendra entre deux cent cinquante et deux cent soixante-dix dinars pour les amateurs de douceurs, en pleine rentrée scolaire..

La nécessaire intervention de l’Etat

Le consommateur a été psychologiquement préparé à ces galipettes. N’empêche, les unités de surveillance ont mis la main sur une bande qui ré-emballait des grains de pins d’Alep moulus, des pots dont la date limite était dépassée pour la réinjecter dans le circuit. Il faudrait, sans doute, s’attendre à des problèmes d’intoxication. Autant dire que rien n’est délaissé pour se faire de l’argent facile. Aux dépens de la santé des consommateurs. Les dattes, on a commencé à en parler il y a deux semaines. Elles ne sont pas encore mûres et déjà la campagne est rondement menée par les «influenceurs» qui citent des impondérables dont ils sont les seuls convaincus. Elles connaîtront une augmentation. A moins que le consommateur freine ses envies et revienne à la raison. C’est dire que le consommateur est régulièrement mis au-devant de deux  alternatives : payer plus cher un produit dont son pays est grand producteur, ou attendre des jours meilleurs, tout en espérant une intervention de l’Etat pour réguler le marché.

Fluctuations des prix

Bien entendu, il s’agit de se demander pour quelle raison l’Etat doit intervenir.

Parce que tout simplement les organes de régulation sont impuissants devant ce phénomène qui plonge ses racines dans une frénésie incroyable qui s’empare du consommateur.

Ces fluctuations des prix ne sont pas  à vrai dire surprenants, que le consommateur fasse ses courses au niveau des grandes surfaces, ou en dehors. Bon nombre d’épiciers ont découvert qu’un rayon de fruits et légumes ne dépareillerait pas leur point de vente. Là aussi, les prix sont totalement différents de ceux qui ont cours.

Dans les environs des marchés, on fait la chasse à ces vendeurs à la sauvette qui ont de la suite dans les idées et qui s’organisent face à la ténacité des services de surveillance.  Ils arrivent de temps à autre à prendre en défaut les rondes contre lesquelles ils placent des points de surveillance. En un clin d’œil, on fait table rase de ce qui est exposé. Les vendeurs sont équipés de simples cageots qu’ils remplissent au détour d’une rue et cela leur permet de se volatiliser en cas de besoin.

Autre lieu de vente, les marchés hebdomadaires qui sont de plus en plus organisés, mais dont les prix ont tendance à suivre une courbe ascendante, surtout pour les fruits. Là, le rôle  des intermédiaires est clair. Ils raflent presque tout sur pied et imposent leurs prix. C’est ainsi que nous retrouvons les raisins à plus de sept dinars, les pêches plates (en matière plastique) à cinq dinars, immangeables, des figues à plus de vingt dinars, etc.

Il y a lieu de relever le rôle des grandes surfaces. Dans les pays où les organisations de défense des consommateurs sont actives, les supermarchés contribuent à la lutte contre la vie chère. Ce n’est malheureusement pas le cas chez nous. Les fruits sont affichés à des prix incroyables pour un pays producteur, les légumes dépassent largement la moyenne que l’on enregistre ailleurs. A croire que leur participation à l’effort souhaité de lutter contre la vie chère n’est pas à leur ordre du jour. C’est un problème de marges sur lequel il faudrait revenir pour les inciter à contribuer à cette lutte de tous les jours.

Impliquer le consommateur

Il faudrait reconnaître que la longue période laissée aux trafiquants, pour ne pas dire affameurs, a permis à ces spéculateurs de s’organiser, de constituer leurs réseaux en les mettant à l’abri derrière des hommes liges qu’ils manipulent à leur guise.

C’est la raison pour laquelle nous pensons que la lutte contre cette lourde organisation doit nécessairement englober le consommateur. Sans lui, sans sa volonté de refuser de se laisser faire, il y a peu de chance de pouvoir rapidement avoir raison de cette spéculation qui prédomine dans tous les secteurs. Il nous semble que de petites unités, qui pourraient devenir grandes, ces sociétés citoyennes, pourraient jouer un rôle, en mettant en place des points de vente «du producteur au consommateur» accessibles, proches des points sensibles, dans tous les chefs-lieux.

Des points de vente réellement contrôlés par les intéressés et non phagocytés et noyautés par ceux qui, actuellement, réduisent considérablement les effets des services de contrôle qui ne sauraient être partout.

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Baisse de 1 % de la production totale d’électricité à fin juillet 2024

14. September 2024 um 16:42

La production totale d’électricité a enregistré, à fin juillet 2024, une baisse de 1% pour se situer à 11127 GWh (y compris autoproduction renouvelable) contre 11214 GWh à fin juillet 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour juillet 2024 publié par l’observatoire national de l’Energie et des mines. La production destinée au marché local a enregistré une légère hausse de 1%. Ainsi les achats d’électricité de l’Algérie et de la Libye ont couvert 14% des besoins du marché local à fin juillet 2024.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 96% de la production nationale à fin juillet 2024.

L’électricité produite à partir de gaz naturel (STEG + IPP) a enregistré une baisse de 2%. La production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’est située à 5.3%.

Par ailleurs, 260 MW de toitures photovoltaiques ont été installées dans le secteur résidentiel et 314 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 112MW dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

Ce qui a enregistré une baisse de 6% pour se situer à 4550 MW à fin juillet 2024 contre 4825 MW à fin juillet 2023. Les ventes d’électricité ont enregistré une diminution de 1% entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024.

Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une diminution de 13%, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré, par contre, une légère hausse de 0.7%.

A noter que pour les ventes, basse tension destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 59% de la totalité de la demande des clients HT&MT à fin juillet 2024. La majorité des secteurs ont enregistré une baisse des ventes principalement l’industrie du papier et de l’edition (-14%), les industries IMCCV (-11%), les industries metallurgiques de base (-9%) et l’industrie alimentaire et de Tabac (-6%) contre une hausse des ventes des industries chimiques et du pétrole (+5%) et les industries extractives (+6%).

Avec TAP

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Tunisie: Légère baisse de la demande nationale de produits pétroliers et de gaz naturel

Von: walid
14. September 2024 um 16:13

La consommation d’hydrocarbures a enregistré, une légère baisse de 0, 4% pour la demande nationale de produits pétroliers, entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, ainsi qu’une diminution de 4% pour la demande totale de gaz naturel, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour juillet 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

S’agissant de la demande nationale de produits pétroliers, elle s’est située à 2636 mille tonne équivalent pétrole (ktep), à fin juillet 2024 par rapport à la même période de 2023.

Ainsi, une hausse de la demande des essences de 4%, du gasoil de 1% et du jet d’aviation de 6% a été enregistrée.

Par contre, une baisse (- 4%) a été enregistrée pour la demande du fuel, ainsi que pour celle du coke de pétrole (-14%) (données partiellement estimées), sachant que ce produit (coke de pétrole) est utilisé exclusivement par les cimenteries et qu’il est substituable par le gaz naturel et le fuel lourd.

La consommation du gaz de pétrole liquéfié (GPL) a enregistré entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, une légère hausse de 0, 5%.

La structure de la consommation de produits pétroliers n’a pas connu de changement significatif entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, à l’exception de quelques produits, notamment le petcoke, dont sa part est passée de 12% à 10% et les essences dont leur part est passée de 19% à 20% durant la même période.

La consommation de carburants routiers qui représente 64% de la consommation totale des produits pétroliers, a enregistré entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, une augmentation de 2%.

S’agissant de la demande totale de gaz naturel, qui a marqué une baisse de 4% entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, elle s’est située à 2611 ktep.

Cette baisse a concerné la demande pour la production électrique, qui a marqué une diminution de 4%, et celle pour la consommation finale, avec une baisse de 3%.

Le secteur de la production électrique reste, de loin, le plus grand consommateur de gaz naturel (70% de la demande totale à fin juillet 2024), la production électrique est en effet basée sur le gaz naturel à 94%.

Le ministère a précisé que cette baisse de la demande du secteur électrique est due à la limitation de la disponibilité du gaz naturel, et ne reflète pas la demande du secteur électrique.

Ainsi pour les usages finaux (hors production électrique), la demande de gaz naturel a connu une diminution de 3% pour se situer à 797 ktep. La demande des clients moyenne et basse pression a enregistré une légère diminution de 1% et celle des clients haute pression a enregistré une diminution de 9%.

La consommation spécifique globale des moyens de production électrique (STEG+IPP) a enregistré une amélioration de 3% entre fin juillet 2023 et entre fin juillet 2024 pour se situer à 193,2 tep/GWh (Gigawatt –heure).

D’ailleurs, la production d’électricité à partir du gaz naturel a enregistré une baisse de 2%, alors que la demande en gaz naturel du secteur électrique a enregistré une diminution de 4%.

Le ministère a mis l’accent sur une hausse de la part des cycles combinés dans la production électrique passant de 77% à 81% entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024.

Fête du Mouled… et Zgougou au goût amer!!!

12. September 2024 um 12:16
Fête du Mouled… et Zgougou au goût amer!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Consommation) – Certains trouvent logique que le prix du kilo de graines de pin d’Alep (Zgougou) monte aussi haut, surtout que c’est une suite logique de la hausse des prix de plusieurs produits de consommation… au moins qu’on ne peut plus acheter un kilo de fruits pour moins de cinq dinars.

Mais, le prix du Zgougou ne cesse de monter comme si c’est la bourse de Wall Street… et la cote vient d’atteindre, hier, mercredi 11 septembre 2024, les 65 dinars, comme quoi c’est du super !!!

Un plat dans un restaurant populaire atteint, maintenant, la dizaine de dinars… mais, avec du poulet, et il peut atteindre les 16 dinars, avec de la viande rouge… pour aller jusqu’à 25 à 30 dinars si on demande le même plat avec du poisson !!!

Certes, le citoyen y est pour quelque chose dans cette frénésie de la hausse des prix… toutefois, ce qui est malheureux, c’est ceux qui se présentent comme des « pauvres » qui ne lésinent pas pour payer le tarif demandé… sans rechigner !!!

Pour cette année, j’ai boycotté l’Assida… mais, je suis certains que nombreux seront ceux qui vont abdiquer… et acheter le Zgougou au prix affiché. Bonne chance à tous !!!

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