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La Tunisie en force au Salon Senefood & Senepack 2025 à Dakar

22. Juni 2025 um 17:37

Trente entreprises tunisiennes des secteurs de l’agroalimentaire, de l’emballage et des biotechnologies ont participé, du 19 au 21 juin 2025, à la 12ᵉ édition des salons Senefood & Senepack, au Centre des Expositions de Diamniadio à Dakar.

Cette mission économique a été pilotée par le Centre de Promotion des Exportations (Cepex), en collaboration avec l’ambassade de Tunisie au Sénégal, la CNSCE et le programme Qawafel.

Véritable rendez-vous professionnel en Afrique de l’Ouest, l’événement a rassemblé plus de 150 exposants venus de 10 pays et attiré près de 8 000 visiteurs. La Tunisie y a mis en valeur son offre exportable à travers une large gamme de produits, à savoir : huile d’olive, dattes, conserves de thon et sardine, pâtes, spécialités du terroir, emballages innovants et solutions issues des biotechnologies vertes.

En marge du salon, une rencontre d’affaires a été organisée entre la délégation tunisienne et une cinquantaine d’opérateurs économiques sénégalais, afin de renforcer les échanges bilatéraux et encourager de nouvelles collaborations commerciales.

Cette participation stratégique s’inscrit dans une dynamique de prospection active visant à renforcer la présence tunisienne sur les marchés d’Afrique subsaharienne.

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Exportations d’huile d’olive en baisse de 29,3% à fin mai 2025

22. Juni 2025 um 15:36

Les recettes d’exportation de l’huile d’olive ont chuté de 29,3 %, s’établissant à 2 801,2 millions de dinars au cours des sept premiers mois de la campagne 2024/2025 (jusqu’à fin mai 2025), comparativement à la même période de la campagne précédente, selon les dernières données de l’ONAGRI.

Cependant, les volumes exportés ont progressé de 39,4 %, atteignant 207,3 mille tonnes.

Le prix moyen de vente a quant à lui fortement diminué, reculant de 49,3 % pour s’établir à 13,51 DT/kg contre 26,65 DT/kg à fin mai 2024. En mai 2025, les États-Unis se sont imposés comme la principale destination de l’huile d’olive tunisienne, absorbant 34,3 % des quantités exportées, suivis de l’Espagne et de l’Italie avec respectivement 21,8 % et 21,2 %.

Durant cette même période, les exportations d’huile d’olive biologique ont atteint 40,7 mille tonnes, pour une valeur de 553,4 millions de dinars, avec un prix moyen de 13,61 DT/kg. Ces exportations représentent 19,6 % du volume total et 19,8 % de la valeur globale des exportations d’huile d’olive tunisienne.

Par ailleurs, l’huile d’olive conditionnée constitue 6,3 % du volume total de l’huile d’olive biologique exportée. L’Italie demeure la principale destination de cette huile biologique, recevant 53 % des quantités exportées, suivie de l’Espagne et des États-Unis avec respectivement 19 % et 18 %.

Avec TAP

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194 nouveaux inspecteurs renforcent le contrôle économique en septembre 2025

22. Juni 2025 um 10:37

Près de 194 inspecteurs rejoindront, en septembre 2025, la structure chargée du contrôle économique au sein du ministère du Commerce et du Développement des Exportations, à l’issue d’un concours externe.

Selon Zouheir Bouzayen, directeur chargé des recherches économiques au ministère, ces nouveaux agents débuteront leur mission sur le terrain après une formation d’un mois à l’École Nationale d’Administration (ENA) et au sein de la structure administrative dédiée au contrôle économique.

Il a précisé que ce recrutement s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les capacités de la structure de contrôle économique. Ces nouvelles recrues, prévues pour l’année 2024, permettront de renforcer les équipes sur le terrain et de compenser le départ à la retraite d’un nombre important d’agents ces dernières années.

Dotés d’un niveau universitaire, ces inspecteurs seront en mesure de mener des opérations ciblées, notamment dans les domaines de la concurrence et de la lutte contre la spéculation.

Au cours des cinq premiers mois de 2025, le nombre de contraventions économiques enregistrées a atteint 45 418, soit une hausse de 7 % par rapport aux 42 350 contraventions relevées sur la même période en 2024.

Par ailleurs, selon les données de la Direction générale de la concurrence et des recherches économiques, près de 1 300 tonnes de produits alimentaires – légumes, fruits, sucre et huile végétale – ont été saisies jusqu’à fin mai 2025.

Avec TAP

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Consommation responsable : seuls 13% des Tunisiens engagés

21. Juni 2025 um 15:57

Selon le « Baromètre de la consommation responsable 2025 » présenté samedi à Tunis par le Laboratoire de l’Économie Sociale et Solidaire (Lab’ess), seulement 13 % des Tunisiens sont véritablement engagés dans une consommation responsable et s’efforcent de réduire l’impact de leurs achats.

Cette étude quantitative, réalisée du 17 au 21 janvier 2025 auprès de 907 personnes interrogées en face à face, a été soutenue par Savoirs éco, un projet financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France. Son objectif est de mieux comprendre la perception des consommateurs tunisiens à l’égard de la consommation responsable, d’identifier les obstacles au changement et de proposer des actions pour encourager la transition vers des pratiques plus durables, a expliqué Sonya Zaiem, directrice adjointe de Lab’ess.

Le baromètre révèle que 25,4 % des répondants connaissent la définition de la consommation responsable, et que 81 % se déclarent mobilisés en faveur de cette démarche. La consommation responsable implique une prise de conscience de l’impact social, économique et sanitaire des achats. Elle regroupe trois catégories principales : l’achat vert (produits recyclés, recyclables, biodégradables ou à faible consommation énergétique), l’achat solidaire (produits fabriqués par des associations d’insertion, des personnes en situation de handicap, ou des artisans et agriculteurs locaux), et l’achat équitable (issus du commerce équitable et de l’agriculture raisonnée).

Cependant, 19 % des personnes interrogées restent indifférentes et n’ont pas modifié leurs habitudes de consommation. Malgré une conscience collective en progression et une évolution progressive des comportements, plusieurs freins persistent. Ainsi, 47 % estiment que la consommation responsable est trop coûteuse, 22 % regrettent le manque de produits responsables dans les commerces et supermarchés, 43 % pensent qu’il est inutile de faire des efforts puisque la majorité des consommateurs ne changent pas, et 42 % ne souhaitent pas renoncer à certains plaisirs. Par ailleurs, 12 % des répondants avouent avoir du mal à résister aux promotions commerciales.

Lors de la présentation, Yousser Hamza, consultante en agro-industrie, a souligné le coût sanitaire lié à la consommation de produits transformés riches en sucre et en sel, insistant sur la responsabilité des industriels à adapter leurs politiques dans le cadre de leur responsabilité sociétale (RSE). Elle a également mis en garde contre l’industrialisation croissante des produits traditionnels comme le miel et la bsisa, qui pourrait entraîner un usage excessif d’additifs et de conservateurs.

L’étude indique aussi que 79 % des Tunisiens interrogés exigent des preuves concrètes d’engagement des marques pour croire en leur démarche responsable. En effet, 35 % considèrent la consommation responsable comme une simple stratégie commerciale visant à augmenter les ventes, tandis que 44 % réclament des labels ou autres garanties pour se convaincre.

Enfin, un Souk responsable a été organisé au siège de Lab’ess, présentant des produits alimentaires de terroir, des textiles, des accessoires et des objets décoratifs, afin de promouvoir des alternatives concrètes à la consommation traditionnelle.

Avec TAP

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L’huile d’olive tunisienne s’impose à Genève et renforce la coopération avec la Suisse

21. Juni 2025 um 14:13

La Tunisie, leader mondial de l’huile d’olive biologique, a confirmé son excellence lors de l’European International Olive Oil Competition (EIOOC) organisée à Genève du 22 au 24 avril 2025 par le groupe Global International Olive Oil Competitions (GIOOC).

Lors de cette compétition internationale, la Tunisie s’est distinguée en remportant le plus grand nombre de distinctions parmi les 150 entreprises participantes issues de 15 pays, dont près d’un tiers étaient tunisiennes. Au total, les producteurs tunisiens ont obtenu 83 médailles d’or (dont 21 dans la catégorie santé pour la richesse en polyphénols et les bienfaits cliniques) et 4 médailles d’argent, confirmant ainsi le leadership du pays dans le secteur de l’huile d’olive extra vierge.

Pour célébrer cette performance exceptionnelle, une cérémonie de remise des prix s’est tenue le 20 juin 2025 à la Résidence de l’Ambassadeur de Suisse à Carthage, en présence de représentants officiels, d’acteurs institutionnels, de producteurs primés. L’événement a mis en lumière l’excellence tunisienne et souligné le rôle stratégique de la Tunisie sur la scène oléicole internationale.

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie Josef Renggli a exprimé sa fierté pour les producteurs tunisiens et a évoqué les efforts de la coopération suisse pour soutenir l’exportation des produits agricoles tunisiens, notamment à travers les programmes Pampat (valorisation des produits du terroir) et SIPO (amélioration des chances d’exportation sur les marchés suisses et européens).

Il souligne à cet effet le grand succès de l’huile d’olive tunisienne, visible partout dans le pays grâce à l’omniprésence des oliviers et de leur production. Cependant, il regrette que dans les supermarchés en Suisse et en Europe, on trouve encore majoritairement des huiles d’olive provenant d’autres pays. Selon lui, la Tunisie possède un énorme potentiel pour exporter sa très bonne huile d’olive, qui est généralement biologique et naturelle, vers les marchés européens et suisses. Il ajoute que la coopération suisse est active dans le secteur agricole pour améliorer les chances des produits tunisiens à l’export.

De son côté, Raouf Chouket, co-fondateur du GIOOC et PDG du groupe GEOC AB, a rappelé la diversité exceptionnelle des variétés d’olives tunisiennes (plus de 100 variétés reconnues), telles que Chemlali, Chemchali, Nab Jemel, Wasslati et Fakhari, et a insisté sur la nécessité de valoriser cette richesse génétique. Il a aussi présenté l’ambition d’organiser une Coupe du Monde de l’huile d’olive réunissant 1 000 sociétés issues des cinq continents, afin de promouvoir l’excellence, la qualité, la santé et la durabilité à l’échelle mondiale.

Il a également souligné l’importance d’investir dans le secteur, rappelant qu’environ 300 000 familles tunisiennes vivent directement de l’oléiculture.

Enfin, plusieurs pistes de coopération ont été proposées : faciliter les échanges professionnels, initier un dialogue technique pour améliorer la réglementation à l’export, augmenter les quotas d’exportation vers la Suisse, organiser des programmes de formation croisée, et créer une ligne de financement conjointe pour soutenir l’investissement dans le secteur oléicole.

Rencontrée en marge de cet événement, Wassila Mestiri, ingénieure agronome et dégustatrice d’huile d’olive depuis 2014, est propriétaire de la marque Antika, issue d’une ferme familiale. Après un premier essai de production il y a deux ans, elle a lancé sa propre production d’huile d’olive à partir de cette ferme. Reconnue par le Olicoil, elle a obtenu plusieurs médailles ainsi qu’un certificat de participation au concours de Genève, où elle a remporté une médaille d’or. En tant qu’ingénieure, elle souligne l’importance de sensibiliser le consommateur qui devra être capable de distinguer une huile d’olive de qualité.

Maher Debache, basé à Testour, est le producteur de l’huile d’olive du domaine Mejdera, également primée par une médaille d’or au concours de Genève. Cette reconnaissance marque le début d’une expansion à l’échelle internationale pour son domaine.

En somme, tout cela nous amène à dire que la Tunisie, grâce à ses avancées en matière de qualité, d’innovation et de durabilité, s’affirme ainsi comme un acteur incontournable sur le marché international de l’huile d’olive, tout en renforçant la coopération tuniso-suisse au service d’une agriculture d’excellence et d’un développement durable.

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Tunisie : le Lab’ess dévoile le Baromètre 2025 de la consommation responsable

20. Juni 2025 um 13:32

Le Lab’ess présente demain samedi le Baromètre de la consommation responsable 2025, une étude inédite qui analyse les pratiques et attentes des consommateurs tunisiens en matière de développement durable, lors d’un panel d’échange organisé dans ses locaux à Tunis.

Cette étude décrypte l’impact environnemental, économique et social des choix de consommation dans le pays et identifie les principaux obstacles freinant la transition vers des pratiques plus éthiques. Selon la page officielle du Lab’ess, l’événement réunira experts, militants et citoyens engagés pour analyser les attentes des consommateurs et dégager des pistes concrètes afin d’accélérer cette transformation sociétale.

Un souk responsable se tiendra en marge des discussions, permettant aux participants de découvrir et soutenir des acteurs locaux engagés dans une démarche écologique et solidaire, matérialisant ainsi l’engagement citoyen par des achats responsables.

Cet événement public et gratuit s’inscrit dans le cadre du projet Savoirs Éco, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France. Il illustre la volonté des partenaires locaux et internationaux de promouvoir une économie tunisienne plus inclusive et respectueuse de l’environnement. Cette démarche vise à accompagner les citoyens vers une consommation consciente, où chaque choix individuel contribue à bâtir une société plus juste et durable face aux défis environnementaux et sociaux actuels.

Fondé en 2012, le Laboratoire de l’Économie Sociale et Solidaire (Lab’ess) est une association pionnière du secteur de l’ESS en Tunisie. Elle accompagne les porteurs de projets d’intérêt général par la sensibilisation, l’accompagnement et le financement.

L’organisation développe des programmes pour diverses cibles (associations, entrepreneurs sociaux, étudiants) et opère depuis Tunis avec une portée nationale et régionale dans la zone MENA, visant à promouvoir une économie plus inclusive et durable.

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«Cheapflation»… une qualité inférieure pour le même prix dans les magasins!!!

13. Juni 2025 um 15:00
«Cheapflation»… une qualité inférieure pour le même prix dans les magasins!!! | Univers News

TUNIS-UNIVERSNEWS- (Consommation) – La « cheapflation » est un terme issu de l’anglais, construit avec le mot « cheap », que l’on peut traduire par « bon marché » et le mot « inflation ». Une pratique des producteurs qui vise à réduire la qualité pour limiter leurs coûts tout en proposant des produits au même prix, voire plus cher. Autrement dit, vous pourrez trouver des confitures ou des yaourts avec le même poids, vendues au même prix mais qui n’auront pas le même goût puisque les ingrédients qui les composaient ont été remplacés par des produits bien moins chers. Une pratique légale mais peu transparente pour le consommateur. Il suffit de sillonner certains rayons de commerces pour constater ce phénomène. 

Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC), a indiqué  à UNIVERSNEWS que La « cheapflation », c’est quand on vous vend des produits qui sont de moins bonne qualité, mais plus chers. C’est ce que font aujourd’hui certains producteurs. Il s’agit d’une pratique de certains producteurs de l’agroalimentaire qui profitent de l’inflation pour augmenter leurs prix bien au-delà de celle-ci et le tout en réduisant la qualité des produits ! Évidemment, à la fin, ce sont toujours les consommateurs qui payent ».

Autrement dit, c’est une manière dissimulée d’augmenter les tarifs et de masquer l’inflation. Les paquets de chips, de gâteaux, les yaourts, les pots de glace sont particulièrement concernés. Lotfi Riahi a appelé les consommateurs à être vigilants et à lire davantage les étiquettes des produits qu’ils achètent dans les rayons de magasins. Certains fabricants ont été interpellés et ont justifié le recours à la “cheapflation” par la hausse du prix des matières premières. Cela s’explique également par la pénurie de certaines d’entre elles, survenues après le changement climatique et la guerre en Ukraine : les prix s’envolent et elles deviennent trop chères pour être utilisées. (M.S)

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