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Gestern — 05. Dezember 2025Haupt-Feeds

Transition durable : le Cepex arme 40 entreprises pour changer d’échelle

05. Dezember 2025 um 15:08

Plus d’une quarantaine d’entreprises tunisiennes opérant dans l’agroalimentaire ont participé à un séminaire sur «Les nouvelles exigences de transition vers des modèles durables et leurs impacts sur la performance de l’export de produits agroalimentaires» organisé vendredi 5 décembre par le Centre de promotion des exportations (Cepex).

Cette journée s’inscrit dans une logique d’Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et d’évolution dans le cadre de la double transition; à savoir écologique et digitale, qui imposent aux entreprises tunisiennes de se positionner sur de nouveaux marchés et d’être en adéquation avec les nouvelles exigences, a affirmé Mourad Ben Hassine, PDG du Cepex.

Ces exigences, a-t-il rappelé, s’imposent notamment sur des secteurs clés pour la Tunisie, notamment l’huile d’olive et les dattes, d’où la nécessité de répondre présent et d’adapter leurs stratégies aux nouvelles exigences pour surmonter les barrières techniques.

De son côté, Najoua Riri, directrice au Cepex, a souligné que ce séminaire vise à informer et outiller les exportateurs pour se positionner à l’international en termes de durabilité afin de favoriser l’équilibre entre l’économie et la durabilité.

Il se veut une occasion pour présenter certaines réglementations et bonnes pratiques liées à la durabilité dans l’agroalimentaire, un secteur phare pour les exportations tunisiennes, a-t-elle précisé.

Pour la consultante en environnement et changement climatique, Amel Jrad, les entreprises tunisiennes disposant de relations avec le marché européen doivent respecter les normes et les règles européennes, d’autant plus que l’espace économique mondial a montré ses limites en termes de résilience. Et d’ajouter que la transition écologique permettra de transformer les sociétés non durables en des sociétés plus durables.

Elle a rappelé, dans ce cadre, que l’élaboration de la Stratégie nationale de transition Ecologique (SNTE) à l’horizon 2035, qui est déclinée en plusieurs stratégies, démontre que le pays est en marche vers une transition écologique.

Cette stratégie, a-t-elle ajouté, devrait être adoptée et appliquée par l’ensemble des acteurs nationaux, dont les ministères et les administrations, dans l’ensemble de leurs projets et plans de financement et non seulement par le ministère de l’Environnement afin de favoriser sa concrétisation.

 Jrad a souligné, par ailleurs, que la stratégie fait face à quelques difficultés, citant à titre d’exemple la création de la Haute instance de transition écologique qui n’a pas encore vu le jour, en dépit de son rôle primordial en matière de suivi et d’évaluation de la réalisation des objectifs.

Elle a mis l’accent sur la disponibilité des mécanismes de financement pour intégrer la durabilité en faveur des industriels mais qui doivent être revus à travers la restructuration des fonds environnementaux.

Elle a souligné que la SNTE, qui offre un nouveau cadre de compréhension et d’action et une transformation systémique en termes de développement neutre en carbone, de résilience climatique et sociale, de transformation culturelle et sociétale et d’économie sobre en ressources, donnera à l’environnement sa place en tant que levier de développement.

De son côté, la représentante de l’APIA, Kaouthar Kouki, a souligné que son institution offre plusieurs avantages financiers spécifiques dans le cadre de la transition écologique, citant notamment la prime de développement durable qui peut atteindre jusqu’à 50% des composantes de l’investissement.

Cette prime cible les projets de traitement de la pollution de l’eau et de l’air générée par l’activité de l’entreprise et les projets d’adoption de technologies propres et non polluantes visant à réduire la pollution.

Elle est accordée pour financer l’agriculture biologique, les travaux de conservation des sols et des eaux, la plantation d’espèces adaptées au changement climatique et les équipements d’économie d’eau et d’énergie solaire.

Elle a fait savoir dans ce sens que les investissements durables (économie d’eau, énergie solaire pour les exploitations agricoles, agriculture biologique et plantations adaptées au changement climatique) ont crû de 125% (115 MDT) entre 2020 et 2024.

Avec TAP

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Tunisie : lancement du Prix KAIZEN 2026 pour récompenser l’amélioration continue dans les entreprises

04. Dezember 2025 um 15:38

Le Ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a lancé un appel à candidatures pour le «Prix Tunisien KAIZEN » Edition 2026 à l’adresse des entreprises opérant dans le secteur industriel ou des services connexes à l’industrie.

La date limite de candidature a été fixée au 28 février 2026 et les prix seront remis aux entreprises lauréates au cours de la journée Nationale de la Productivité, selon le document du règlement du Prix.

Le « Prix Tunisien KAIZEN» est décerné en deux catégories à savoir la Catégorie 1 pour les entreprises dont le nombre d’employés est strictement supérieur à 200 et la Catégorie 2 pour les entreprises dont le nombre d’employés est inférieur ou égal à 200.

Dans chaque catégorie, trois niveaux de prix sont attribués. Il s’agit du Prix Exceptionnel (premier prix), Prix Excellent (deuxième prix) et le Prix Exemplaire (troisième prix).

Il convient de noter que « Prix Tunisien KAIZEN» est octroyé aux entreprises tunisiennes opérant dans le secteur industriel ou des services connexes à l’industrie qui se sont distinguées par la mise en place exemplaire des activités KAIZEN d’une manière continue sur une période de deux ans au minimum (2024-2025).

Les dossiers de candidature seront soumis à une évaluation sur dossier et une évaluation sur site par des équipes d’évaluateurs et ce selon le référentiel du Prix Tunisien KAIZEN.

Les résultats de l’évaluation sont soumis à un comité présidé par la Direction Générale de l’Innovation et du Développement Technologique (DGIDT). Ce comité choisira les entreprises lauréates par ordre de mérite.

A noter « Kaizen » est un mot japonais qui signifie à l’origine « amélioration ». Il s’agit d’une philosophie de gestion et d’un savoir-faire visant à améliorer la qualité et la productivité par le biais d’actions d’amélioration continue, principalement développées et mises en œuvre dans les entreprises manufacturières japonaises.

La Tunisie a été désignée comme «Centre d’Excellence Kaizen», à l’échelle africaine par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Agence de développement de l’Union africaine (l’AUDA-NEPAD).

Cette distinction a été attribuée à la Tunisie lors de la conférence annuelle africaine sur l’amélioration continue « Africa Kaizen 2025 », organisée les 27 et 28 octobre à Johannesburg, dans le cadre de l’Africa Kaizen Initiative (AKI).

Cette reconnaissance est le fruit d’une collaboration entre les services du ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie et les huit centres techniques industriels qui lui sont rattachés. Le Centre d’Excellence tunisien jouera un rôle clé dans la diffusion de la culture Kaizen et le renforcement de la compétitivité des entreprises industrielles, tant au niveau national qu’africain, souligne le ministère.

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Alerte aux faux “DeepSeek” : l’IA, nouvelle arme des arnaques numériques en Afrique

04. Dezember 2025 um 11:31

L’Afrique francophone et le Maghreb vivent une accélération numérique spectaculaire. L’intelligence artificielle s’invite désormais dans le quotidien : apprentissage en ligne, services publics digitalisés, outils de traduction et de productivité.

Mais cette révolution ouvre aussi la porte à une nouvelle génération d’arnaques : deepfakes, voix clonées, usurpation d’identité numérique, faux sites se faisant passer pour des plateformes d’IA comme le phénomène des “faux DeepSeek”. Pour des millions d’utilisateurs, notamment sur mobile, le risque n’est plus théorique : il circule déjà sur WhatsApp, TikTok et Facebook.

Deepfakes et faux services IA : une manipulation à portée de smartphone

Les cas se multiplient : vidéos truquées d’hommes politiques annonçant de fausses alliances, appels vocaux de prétendus proches demandant un transfert Mobile Money alors qu’il s’agit d’une voix synthétique, faux sites et fausses applications générant une interface pour collecter identifiants et paiements.

L’illusion est désormais convaincante, et le contexte aide : communication directe sur les réseaux sociaux, confiance communautaire forte, absence de repères face à ces nouveaux codes numériques. Les fraudeurs jouent sur l’émotion, l’urgence, la crédulité face au progrès technologique.

Selon TransUnion Africa, les usurpations vocales via imitation d’IA ont progressé de 37 % à 49 % en un an sur le continent, et les deepfakes vidéo ont doublé sur la même période[1]. Dans certains cas, ces contenus sont utilisés pour extorquer de petites sommes via mobile money ou manipuler des campagnes électorales locales.

Une menace transfrontalière amplifiée par le mobile

Selon Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET pour l’Afrique francophone, la situation requiert une prise de conscience généralisée : « Tandis que les services cloud continuent de gagner en popularité, l’intérêt que leur portent les attaquants demeure grandit également. Nous voyons émerger une nouvelle forme de fraude, plus crédible et plus rapide, car elle s’appuie sur des outils d’IA accessibles à tous. En Afrique, où le smartphone est la principale porte d’entrée numérique, l’impact peut être massif si la prévention ne suit pas. »

Sur un continent où plus de 60 % de l’accès à Internet se fait via smartphone[2], les attaques progressent plus vite que la prévention.

Le rapport d’INTERPOL sur les menaces cyber en Afrique indique que 34 % des incidents détectés sont liés à des escroqueries en ligne (phishing, usurpation d’identité, fraude via IA)[3]. Les opérations coordonnées, comme Operation Serengeti 2.0 (juin-août 2025), ont conduit à 1 209 arrestations dans 18 pays africains et permis de récupérer 97,4 millions de dollars d’actifs frauduleux, touchant près de 88 000 victimes[4].

En Afrique de l’Ouest, la fraude numérique explose : selon TechCabal Insights, les tentatives de fraude biométrique et documentaire sont passées de 12 % en 2023 à 22 % en 2024[5] — une progression quasi doublée en un an. Dans la région, les escroqueries liées à l’IA se mêlent souvent à des arnaques classiques d’investissement, de recrutement ou de cryptoactifs.

Maghreb : les services financiers en première ligne

Au Maghreb, les autorités multiplient les alertes face aux usurpations d’identité alimentées par l’IA. Le rapport INTERPOL 2025 souligne que l’Égypte et le Maroc figurent parmi les pays les plus ciblés : l’Égypte à elle seule concentre 13 % de l’ensemble des cyberattaques en Afrique[6], tandis que le Maroc connaît une hausse notable des fraudes via faux sites d’investissement IA.

Selon Smile ID, 27 % des fraudes identifiées sur le continent concernent des cartes nationales d’identité, 24 % des permis de conduire et 20 % des passeports[7]. Ces documents sont ensuite utilisés pour créer de faux profils sur des plateformes d’IA ou des services financiers en ligne.

Benoît Grunemwald insiste : « La clé, c’est la solidarité numérique. En matière de cybersécurité, protéger l’autre, c’est aussi se protéger soi-même. L’éducation au numérique et la vérification des sources doivent devenir des réflexes quotidiens. » Ainsi, face à cette nouvelle vague de manipulations numériques, aucune technologie ne suffira à elle seule. L’éducation et la vigilance demeurent les premières lignes de défense : vérifier l’origine d’une vidéo, se méfier des messages d’urgence, ne jamais saisir ses informations bancaires sans certitude sur la source, et transmettre ces réflexes à ses proches.

Si l’Afrique fait de cette crise une opportunité d’éducation numérique, elle pourra non seulement réduire la menace, mais aussi en tirer un bénéfice stratégique en formant un continent connecté et acteur du numérique.

___________________________________

[1] TransUnion Africa, H1 2025 Digital Fraud Study – Africa, 2025

[2] GSMA, Mobile Economy Africa 2024.

[3] INTERPOL, Africa Cyberthreat Assessment Report 2025, p. 12.

[4] INTERPOL, Operation Serengeti 2.0 Results, communiqué du 23 septembre 2025.

[5] TechCabal Insights, Understanding Digital Identity Fraud in Africa, 2024.

[6] INTERPOL, Africa Cyberthreat Assessment Report 2025, p. 18.

[7] Smile ID, Digital Identity Fraud in Africa 2025 Report, 2025.

 

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La BIAT distinguée par cinq prestigieuses récompenses internationales en 2025

04. Dezember 2025 um 10:49

Tunis, le 4 décembre 2025 – La BIAT est fière d’annoncer l’obtention de cinq distinctions internationales majeures en 2025. Ces reconnaissances, émanant de références mondiales du secteur financier, confirment une nouvelle fois la solidité du modèle de la BIAT, son leadership sur la scène nationale et régionale ainsi que son engagement constant en faveur de l’innovation, de l’excellence opérationnelle et du service client.

Distinction de la Meilleure Banque en Tunisie par Euromoney Awards for Excellence 2025

Le magazine Euromoney a décerné à la BIAT le titre de « Meilleure Banque en Tunisie » dans le cadre de son programme « Euromoney Awards for Excellence 2025 ».

Cette distinction prestigieuse vient couronner les efforts continus de la banque en matière d’innovation financière, de qualité de service et de performance opérationnelle. Elle salue également l’engagement des équipes BIAT, mobilisées au quotidien pour répondre aux attentes d’une clientèle diversifiée et en constante évolution.

Déjà récompensée par Euromoney en 2019, 2023 et 2024, la BIAT confirme ainsi son positionnement d’acteur bancaire incontournable en Tunisie.

Prix de la Meilleure banque sur le marché de change en Tunisie par Global Finance

Pour la cinquième année consécutive, Global Finance a élu la BIAT « Meilleure Banque sur le marché de change en Tunisie » dans le cadre des Gordon Platt Foreign Exchange Awards 2025.

Cette distinction met en avant la maîtrise de la BIAT sur le marché de change, portée par des solutions innovantes, une expertise reconnue et un service client performant. Grâce à ces atouts, la banque rejoint le cercle restreint des institutions africaines les plus performantes sur ce segment stratégique.

Trois prix décernés par CFI en 2025

Le magazine britannique Capital Finance International (CFI) a attribué à la BIAT trois distinctions majeures en 2025 : « Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie », « Meilleure stratégie de digitalisation en Afrique du nord » et « Contribution exceptionnelle au développement de la jeunesse en Tunisie ».

Ces prix récompensent la solidité de la gouvernance de la BIAT, son engagement en matière de transformation digitale ainsi que l’impact durable de ses actions sociétales, notamment à travers la Fondation BIAT. La BIAT est distinguée par CFI pour la sixième année consécutive, preuve de la constance de sa performance et de sa vision durable.

Banque solide, la BIAT réaffirme sa volonté d’offrir à ses clients un accompagnement de haut niveau, basé sur la confiance, la proximité et l’excellence. Ces reconnaissances internationales renforcent la détermination de la banque à poursuivre son développement et à contribuer activement à la dynamique économique et sociale du pays.

 A propos de la BIAT :

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil. Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2500 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.

Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn

 

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WMC LEMAG 245 : Budget 2026, la Tunisie peut-elle éviter une impasse stratégique ?

Von: hechmi
03. Dezember 2025 um 13:42

WMC LEMAG 245Téléchargez votre Exemplaire de WMC LEMAG

Ce numéro 245 (20 novembre 2025) place les seniors au cœur de l’agenda : la Tunisie compte désormais plus de 2 millions de personnes de 60 ans et plus, soit 16,88 % de la population, contre 11,38 % dix ans plus tôt.

Le dossier souligne les fragilités de la couverture sociale (52 % seulement des seniors, avec un fort décrochage pour les femmes) et la nécessité d’une politique publique lisible.
En parallèle, l’éditorial et le dossier « Un budget 2026 entre utopie et désillusion ? » critiquent un PLF 2026 jugé flou, riche en promesses mais pauvre en chiffrage et en réformes structurantes, malgré l’affichage d’un « retour de l’État social ».

Les volets économie et international mettent en avant les transferts de la diaspora et le tourisme (12,7 milliards de dinars cumulés en neuf mois) comme amortisseurs, et détaillent une relation Tunisie–UE centrée sur le commerce (70 % des exportations tunisiennes) et la transition énergétique (3 milliards € d’investissements prévus, objectif 35 % de renouvelables et projet Elmed).

Enfin, le magazine ouvre des pistes de tourisme pour seniors et d’habitat (800 000 logements inoccupés) comme relais de croissance.

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OneTech Holding engage la séparation de ses pôles Mécatronique et Câbles

Von: hechmi
02. Dezember 2025 um 18:59

OneTechOneTech Holding franchit une nouvelle étape de son plan stratégique avec la mise en œuvre du projet de séparation complète de ses pôles Mécatronique et Câbles. Actée lors du Conseil d’Administration du 22 août 2025, cette décision vise à renforcer la spécialisation des activités, accroître leur compétitivité et accélérer leur développement à l’international.

Trois institutions mandatées pour accompagner la transformation

Pour conduire cette transformation, le Groupe a mandaté trois institutions de référence : AMC Ernst & Young (EY) via sa ligne EY Parthenon, ainsi que les intermédiaires en bourse MAC SA et Tunisie Valeurs. Leur mission couvre l’étude et la finalisation des volets stratégiques, opérationnels, financiers, juridiques et sociaux de la scission.

Une opération inscrite dans le plan “Challenge 2028”

Cette démarche s’inscrit dans le plan “Challenge 2028”, qui fixe une trajectoire claire d’amélioration de la performance opérationnelle et d’expansion internationale. La séparation doit permettre un pilotage plus ciblé, une allocation des ressources optimisée et le développement de partenariats spécifiques à chaque pôle. Elle vise aussi à maximiser les synergies internes au sein des filiales.

Une transformation menée avec rigueur et transparence

« Cette scission marque un tournant stratégique pour OneTech. Elle donnera à nos pôles les moyens de renforcer leur compétitivité et de saisir de nouvelles opportunités de développement », souligne Hedi Sellami, Directeur Général de OneTech Holding. « Nous conduisons ce projet avec rigueur, méthode et transparence, au service de nos actionnaires comme de nos équipes. »

Prochaines étapes attendues début 2026

Les recommandations stratégiques seront soumises au Conseil d’Administration avant la fin du premier trimestre 2026. Le calendrier opérationnel sera communiqué à l’issue de cette séance.

OneTech Holding réaffirme sa volonté de mener cette transformation avec exigence, en s’appuyant sur l’expertise de ses partenaires pour consolider une trajectoire de croissance durable et ambitieuse.

À propos de OneTech – Créé en 1978, OneTech est un groupe international, spécialiste du câblage, de la mécatronique et des TIC, développe et commercialise des solutions pour les secteurs de l’automobile, de l’énergie, et de l’industrie.
OneTech Group, est coté sur la Bourse de Tunis (ISIN : TN0007530017 – Mnémo : OTH). Le Groupe a enregistré sur l’exercice 2024 un chiffre d’affaires de 1 050 millions de dinars, dont 85.6% à l’international.

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Halima Ibrahim Khouaja élue première vice-présidente de l’AFRAA : quelles implications ?

02. Dezember 2025 um 17:40

La directrice générale de la compagnie aérienne “Tunisair“, Halima Ibrahim Khouaja, a été élue première vice-présidente de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), lors de la 57 Assemblée générale annuelle de l’organisation, tenue à Luanda (Angola) du 30 novembre au 2 décembre 2025.

Cette élection renforce la présence de Tunisair aux niveaux régional, continental et international, indique la compagnie dans un communiqué publié mardi.

Organisée par la compagnie aérienne nationale d’Angola (TAAG), l’assemblée a réuni un large éventail de décideurs du secteur, dont des responsables gouvernementaux et diplomatiques, des dirigeants d’autorités de l’aviation civile, des organismes de régulation ainsi que des partenaires industriels venus de toute l’Afrique et d’autres régions du monde.

Fondée en 1968 à Accra, l’AFRAA fédère aujourd’hui 50 compagnies aériennes, représentant plus de 85 % du trafic aérien international du continent.

L’association compte, également, 35 partenaires issus des secteurs de la fabrication, de la fourniture, des technologies et d’autres institutions non aéronautiques.

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Le Kia PV5 Passenger élu « Family Car of the Year » aux BBC TopGear.com Awards 2026

02. Dezember 2025 um 13:30

• Le Kia PV5 Passenger récompensé comme « Family Car of the Year » aux BBC
TopGear.com Awards 2026
• Premier modèle PBV reconnu dans une grande catégorie destinée aux particuliers, s’appuyant sur l’héritage de Kia en matière de mobilité familiale
• Son espace remarquable, sa polyvalence pratique et son efficacité maîtrisée établissent une nouvelle référence pour la mobilité familiale moderne

Kia a annoncé aujourd’hui que le Kia PV5 Passenger a été nommé « Family Car of the Year » lors des BBC TopGear.com Awards 2026, l’une des distinctions automobiles les plus influentes, décernée chaque année par BBC Top Gear. Organisée au White City House de Londres, la cérémonie célèbre les véhicules les plus innovants et marquants introduits chaque année dans différentes catégories.

La distinction de BBC TopGear.com souligne la montée en puissance de Kia dans la mobilité électrifiée et s’inscrit dans la continuité des récents succès de la marque aux BBC TopGear.com Awards. Le PV5 Passenger suit ainsi les précédentes récompenses de Kia : « Manufacturer of the Year » en 2022, ainsi qu’une série de prix pour ses modèles électriques EV6 (2021), EV9 (2023) et EV3 (2024) — chacun salué pour leur vision pratique et tournée vers l’avenir. Après avoir remporté le titre de « 2026 International Van of the Year », cette nouvelle distinction confirme la capacité du PV5 à séduire à la fois les segments utilitaires et particuliers.

Redéfinir les attentes en matière de mobilité familiale électrifiée

Le résultat de cette année met en avant la gamme PBV de Kia qui redéfinit les attentes des familles modernes envers un véhicule électrique — en combinant espace, efficacité, flexibilité et valeur, établissant une nouvelle norme pour le segment.

« Le PV5 Passenger représente un nouveau chapitre pour une mobilité électrifiée accessible et pratique en Europe. Son design spacieux, sa modularité et son agrément de conduite démontrent comment les PBV peuvent réellement améliorer le quotidien des familles. Cette reconnaissance de Top Gear valide notre direction et renforce notre dynamique alors que nous développons la gamme PBV de Kia dans la région. »

— Marc Hedrich, Président & CEO, Kia Europe

Pourquoi le PV5 a gagné : espace, confort et valeur exceptionnels

« Le PV5 offre une combinaison rare d’espace généreux, de confort raffiné et d’efficacité remarquable, le tout avec un rapport qualité/prix difficile à égaler. Son design est réfléchi, pensé pour les familles, et exécuté avec clarté et cohérence. »
— Jack Scarlett, Contributor, BBC Top Gear, extrait de la Review PV5 2025

Les rédacteurs de Top Gear ont particulièrement souligné :

• Un intérieur exceptionnellement spacieux et polyvalent, offrant une praticité
digne d’un MPV dans un gabarit compact

• Une conduite souple et raffinée, rare pour un véhicule de taille ou de forme
similaire

• Une efficacité élevée et une conduite adaptée au quotidien, rendues possibles
par la plateforme dédiée PBV de Kia

• Un rapport prix/performances remarquable, offrant une valeur nettement
supérieure à celle des principaux concurrents

En réunissant ces atouts, le PV5 s’impose comme une nouvelle option particulièrement
convaincante pour les familles recherchant une mobilité électrique accessible et
fonctionnelle.

PV5 : une nouvelle approche de la mobilité familiale

Reposant sur l’architecture évolutive « Platform Beyond Vehicle » (PBV) de Kia, le PV5
inaugure un nouveau concept de mobilité électrifiée modulaire, conçue pour s’adapter
à une multitude de modes de vie.

S’appuyant sur l’héritage de Kia en matière de véhicules familiaux — de la praticité du
Bongo à l’espace et la fonctionnalité du Carnival — le PV5 poursuit cette lignée avec une
interprétation résolument tournée vers l’avenir.

La version Passenger est proposée en configuration cinq places, offrant un habitacle et
un espace de chargement généreux, avec le niveau de raffinement attendu des derniers
véhicules électriques Kia. Des versions six et sept places suivront, offrant davantage de
flexibilité pour les familles selon leurs besoins.

Les points forts du PV5 pour les familles

• Espace modulable : sièges de deuxième rangée inclinables et rabattables,
multiples solutions de rangement — dont un plateau à bagages, le système d’accessoires Kia AddGear et la compatibilité avec un porte-bagages de toit — permettant de répondre à tous les usages, des courses quotidiennes aux sorties en plein air.

Conduite silencieuse et rassurante : un habitacle décrit comme « silencieux,
même selon les standards EV », associé à des aides avancées à la conduite comme l’assistance anticollision avant, l’aide au maintien de voie ou l’assistance anticollision en stationnement.

Expérience connectée : système IVI dédié PBV et App Market offrant navigation
en temps réel et applications téléchargeables, tandis que les fonctionnalités V2L internes et externes facilitent l’utilisation d’appareils électroniques en déplacement ou à l’extérieur.

Aligné sur la stratégie PBV à long terme de Kia, le PV5 sera suivi par des modèles plus grands comme les PV7 et PV9, contribuant à l’objectif de Kia de vendre 250 000
véhicules électriques PBV par an d’ici 2030.

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La BIAT organise ses rencontres annuelles en l’honneur des entreprises à Sousse et à Sfax et réaffirme son engagement en matière d’innovation et de proximité

02. Dezember 2025 um 10:41

La BIAT a tenu au mois de novembre ses rencontres annuelles dédiées à la clientèle Entreprises dans les régions de Sousse et de Sfax. Ces événements ont réuni de nombreux dirigeants et acteurs économiques autour d’échanges constructifs sur les besoins et les perspectives des entreprises tunisiennes.

Le Directeur Général de la BIAT, Elyes Jebir, accompagné des membres du top management, est allé à la rencontre des clients pour présenter les avancées majeures de la banque et réaffirmer son engagement en matière de proximité, d’innovation, de conseil et d’accompagnement personnalisé.

À cette occasion, la BIAT a mis en avant les réalisations récentes de sa transformation, notamment la modernisation continue de son réseau et le déploiement de solutions digitales innovantes. La banque a également présenté les évolutions de MyBIAT Corporate, sa plateforme digitale dédiée aux entreprises, développée en étroite collaboration avec ses utilisateurs. Cette solution offre une large gamme de fonctionnalités permettant une gestion fluide, sécurisée et performante des opérations bancaires.

Ces rencontres régionales illustrent la volonté de la BIAT d’accompagner durablement les entreprises, en leur offrant des solutions sur mesure, une expertise de haut niveau et des outils technologiques à forte valeur ajoutée. Forte de sa solidité, de son expertise et de sa capacité d’innovation, la BIAT confirme son ambition de demeurer un partenaire stratégique pour les entreprises tunisiennes. En investissant dans le digital, en modernisant ses services et en renforçant la relation de conseil, la banque accompagne durablement la compétitivité et la transformation des acteurs économiques du pays.

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INTERVIEW | Michel Bauer, représentant de la KAS Tunisie : L’humain au cœur du management de demain

02. Dezember 2025 um 10:10

Au-delà des technologies et des standards, Michel Bauer, représentant Résident de la fondation Konrad Adenauer Tunisie, rappelle que l’essence des HR Awards réside dans la valorisation du capital humain. L’IA, la digitalisation et les nouvelles pratiques ne prennent sens que lorsqu’elles renforcent l’éthique, la loyauté et la confiance. Dans cette vision, l’humain reste le cœur battant du management de demain.

Entretien :

Quelle a été la motivation initiale de la KAS à soutenir les HR Awards en Tunisie ?

La KAS et l’ARFORGHE entretiennent un partenariat solide qui remonte aux années 1990. Ensemble, nous avons lancé le Prix RH en 2013, mais notre collaboration ne se limite pas à cette initiative : nous portons également depuis de nombreuses années une série d’activités complémentaires — conférences, séminaires, formations spécialisées, et plus récemment une Académie RH. C’est un partenariat cohérent, durable et fondé sur une vision commune.

La motivation de la KAS à s’associer à l’ARFORGHE repose sur une conviction forte : le développement économique durable ne peut être atteint sans une gestion moderne, responsable et inclusive des ressources humaines. Les ressources humaines constituent un pilier essentiel de toute économie ; leur développement est directement lié à la capacité d’un pays à innover, à attirer les talents, et à renforcer la compétitivité de ses entreprises.

Comment la KAS perçoit l’impact de ces prix sur la culture de gestion des ressources humaines dans les entreprises tunisiennes ?

En tant que fondation engagée pour la démocratie, la bonne gouvernance et le développement durable, la KAS considère que soutenir des initiatives comme le Prix RH fait partie d’une démarche plus large visant à promouvoir une culture de gouvernance responsable, encourager la transparence et renforcer les capacités des acteurs économiques et sociaux.  Cet engagement s’inscrit directement dans les principes de l’économie sociale de marché, une philosophie qui place l’humain et l’équité au cœur du développement économique. En tant qu’institution allemande, il nous tient particulièrement à cœur de voir que l’ARFORGHE partage cette vision et en est un véritable porteur en Tunisie.

« Les ressources humaines sont un pilier essentiel de toute économie. Leur développement conditionne l’innovation, l’attractivité des talents et la compétitivité des entreprises. »

Comment définissez vous votre rôle dans la démarche adoptée par l’Arforghe pour améliorer les pratiques RH ?

Notre rôle de partenaire stratégique est donc de soutenir, accompagner et renforcer ces initiatives, tout en laissant à l’ARFORGHE la pleine maîtrise de l’expertise RH. La KAS apporte un cadre de valeurs, un appui institutionnel, et une vision internationale qui complètent l’expertise locale d’ARFORGHE.

Comment la KAS évalue l’importance d’intégrer les droits humains et la diligence environnementale dans les pratiques RH ?

Pour la KAS, les droits humains, la responsabilité sociale et la diligence environnementale ne sont plus des thématiques optionnelles : ce sont aujourd’hui des piliers essentiels d’une gouvernance moderne et durable. Notre mission, en Tunisie comme ailleurs, consiste à promouvoir une culture où le développement économique va de pair avec le respect des valeurs humaines fondamentales et la protection de l’environnement.

Dans ce cadre, les pratiques RH occupent une place centrale. Elles déterminent la qualité du climat social, elles influencent la loyauté, la motivation et la dignité au travail, et elles façonnent la manière dont les entreprises assument leur responsabilité sociétale. Avec ARFORGHE, qui possède une expertise locale approfondie, nous soutenons l’intégration progressive de ces principes à travers : la sensibilisation, la formation, le partage d’expériences internationales et la mise en valeur des entreprises pionnières. Cette alliance permet de faire converger les valeurs de la KAS et l’expertise RH d’ARFORGHE au service d’une économie plus responsable.

« L’humain reste le cœur battant du management de demain. Les technologies n’ont de sens que lorsqu’elles renforcent l’éthique, la loyauté et la confiance. »

Selon vous, en quoi les HR Awards contribuent ils à renforcer la qualité du management quotidien au sein des entreprises ?

Les HR Awards jouent un rôle essentiel : ils prouvent que l’adoption de standards internationaux est possible, même dans le contexte tunisien, offrent des modèles positifs et facilement reproductibles, valorisent les efforts des entreprises engagées et créent une dynamique d’émulation et d’amélioration continue.

En mettant en lumière les success stories, le prix devient un véritable levier de sensibilisation et un outil pour changer progressivement la culture managériale.

 Quel est le rôle de l’IA dans la transformation RH et quels sont les garde-fous nécessaires pour éviter les dérapages ?

L’intelligence artificielle transforme aujourd’hui les pratiques RH dans le monde entier, et la Tunisie ne fait pas exception. L’IA peut apporter des progrès significatifs dans l’automatisation administrative, l’amélioration du recrutement, la gestion plus précise des compétences, ainsi que les formations personnalisées et l’optimisation de la planification.

Toutefois, en tant que fondation engagée pour la démocratie et l’éthique, la KAS insiste sur la nécessité de développer une IA responsable, fondée sur :

  • la protection stricte des données personnelles,
  • la transparence des algorithmes,
  • la prévention des biais discriminatoires et le maintien d’un contrôle humain dans les décisions sensibles.

Pour nous, la technologie doit renforcer la dignité humaine, et non la remplacer ou la fragiliser.

C’est l’un des principes fondamentaux de l’économie sociale de marché : l’innovation doit être mise au service de l’humain.

« Les HR Awards valorisent les entreprises engagées, offrent des modèles reproductibles et stimulent une dynamique d’amélioration continue. »

Pensez-vous qu’il faille adopter l’idée d’une intégration future d’une catégorie “innovation numérique / IA responsable dans les futures éditions des Awards ?

La KAS serait tout à fait favorable à cette évolution, car elle s’inscrirait pleinement dans notre engagement pour une gouvernance moderne, transparente et centrée sur l’humain.

Bien entendu, la décision finale revient à ARFORGHE, en tant que porteur technique du prix.

« Pour la KAS, l’innovation doit renforcer la dignité humaine. Elle ne doit ni la remplacer, ni la fragiliser, notamment dans les usages de l’IA. »

Comment les HR Award peuvent œuvrer à rapprocher la Tunisie des standards internationaux ?

Oui, sans aucun doute. Le HR Award permet de diffuser des standards et des bonnes pratiques alignés sur les références internationales, de promouvoir une gouvernance plus transparente, de renforcer la crédibilité des entreprises tunisiennes et d’encourager une culture managériale plus moderne et plus responsable.

Cette dynamique contribue non seulement à l’amélioration de l’écosystème RH tunisien, mais aussi à renforcer la confiance des acteurs économiques, tant au niveau national qu’international. Elle rapproche la Tunisie des standards européens et internationaux, tout en consolidant la gouvernance économique et sociale du pays.

Entretien initié par Amel Belhadj Ali

Bio Michael Bauer :

Michel Bauer, représentant Résident de la fondation Konrad Adenauer Tunisie dirige depuis septembre 2025 le bureau de la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) en Tunisie, où il supervise également les activités de la Fondation en Libye.

Dans ce rôle, il s’attache à promouvoir le dialogue politique, la coopération régionale et le soutien aux réformes démocratiques. De 2021 à août 2025, il a été responsable du bureau de la KAS à Beyrouth, au Liban. Il y a mené de nombreux projets portant sur l’éducation politique, la bonne gouvernance, la décentralisation ainsi que sur le dialogue régional, avec un accent particulier sur la Syrie et le Moyen-Orient.

Avant de rejoindre la KAS, il a travaille pendant plusieurs années comme analyste et consultant en politique internationale et en sécurité. Ses recherches et conseils ont porte notamment sur les questions européennes et moyen-orientales au sein de différents instituts de recherche et de conseil.

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Croissance japonaise : Les défis du nouveau gouvernement face aux vents contraires économiques

01. Dezember 2025 um 17:50

Le Japon entre dans une nouvelle ère de politique économique avec l’arrivée au pouvoir de Sanae Takaichi, première femme à occuper le poste de Premier ministre. La cheffe du gouvernement s’est engagée à relancer la croissance du pays à travers ce qu’elle qualifie de « politique budgétaire proactive et responsable ». Cette stratégie vise à concilier des dépenses ciblées dans des secteurs stratégiques avec la préservation de la soutenabilité budgétaire, tout en maintenant le contrôle sur une dette publique déjà élevée. Relancer la croissance reste un défi majeur pour un pays confronté à des problèmes structurels persistants et à un contexte international incertain.

L’économie japonaise a montré des performances décevantes ces dernières années. Après le rebond post-pandémie, la croissance annuelle du PIB réel a fluctué autour de 0,8 % entre 2022 et 2024. Cette année, la reprise reste modeste, soutenue par la hausse des revenus réels, qui stimule la consommation, par des mesures fiscales et par une monnaie dépréciée favorisant les exportations. La croissance pour 2025 devrait atteindre 1,1 %, au-dessus de la moyenne pré-pandémie de 0,9 %. Cependant, ces facteurs favorables s’affaiblissent, tandis que des tendances défavorables s’accumulent, assombrissant les perspectives pour les prochaines années.

Une consommation stagnante

La consommation, qui représente près de 60 % de l’économie japonaise, constitue un frein majeur à la croissance. Malgré une légère amélioration par rapport à 2024, elle reste stagnante. Ce phénomène s’explique notamment par l’érosion du pouvoir d’achat des ménages, confrontés à une inflation élevée. Après plusieurs mois de gains à la fin de l’année dernière, le revenu réel des travailleurs a reculé tout au long de l’année, une tendance qui devrait se poursuivre. À cela s’ajoute la normalisation de la politique monétaire par la Banque du Japon, qui a relevé le taux directeur de -0,1 % à 0,5 %, augmentant le coût du crédit et limitant la marge de manœuvre budgétaire. Ces facteurs négatifs pèsent directement sur la croissance.

Un contexte extérieur défavorable

Les vents favorables à l’exportation s’affaiblissent également, limitant le soutien à la croissance d’une économie fortement intégrée au commerce mondial. Après une période d’incertitude sur la politique commerciale américaine, un accord a été signé en juillet entre le Japon et les États-Unis, établissant un tarif de base de 15 % sur quasiment toutes les importations japonaises. Pour un pays dont les exportations représentent 20 % du PIB et où les États-Unis constituent le deuxième marché après la Chine, cette mesure représente un obstacle significatif. Le ralentissement attendu du commerce mondial, conjugué à la fragmentation géopolitique, accentue les pressions sur l’économie japonaise.

Un plan de relance ambitieux mais limité

Face à ces défis, le nouveau gouvernement a annoncé un plan de relance de 21 300 milliards de yens (environ 135 milliards de dollars) quelques semaines seulement après son arrivée au pouvoir. Ce programme combine de nouvelles dépenses publiques, un soutien aux ménages et des incitations ciblées à l’investissement pour soutenir la demande.

Cependant, selon les analystes, ce plan ne suffira pas à inverser durablement la tendance de la croissance. Le Japon pourrait ainsi voir sa croissance ralentir à 0,6 % par an entre 2026 et 2027, contre 1,1 % attendue pour 2025.

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Tunisair : la mise à jour logicielle de l’A320 effectuée rapidement après l’alerte d’Airbusdures nécessaires (TUNISAIR)

Von: walid
01. Dezember 2025 um 11:16

Tunisair a annoncé, samedi, que le seul avion A320 nécessitant une mise à jour logicielle a fait l’objet des procédures nécessaires rapidement et efficacement afin de garantir sa disponibilité opérationnelle et la régularité de ses vols.

Cette mise à jour technique intervient, suite à la notification lancée par le constructeur européen « Airbus » à l’ensemble de ses clients concernant un logiciel de commandes vulnérable aux radiations solaires, a expliqué TUNISAIR dans un communiqué.

La compagnie a rassuré ses passagers, soulignant que l’ensemble de sa flotte est pleinement opérationnel et que tous les vols sont assurés conformément aux horaires programmés.

Le transporteur national a rappelé que la sécurité de sa flotte est sa priorité absolue et qu’elle s’engage à offrir une expérience de voyage sûre et confortable à tous ses passagers.

Et d’ajouter que ce type de mises à jour est géré régulièrement par la compagnie, et ce, grâce à l’expertise et le professionnalisme de ses services spécialisés pour garantir la disponibilité de l’ensemble de sa flotte.

Il convient de noter que le constructeur européen Airbus a annoncé, vendredi 28 novembre 2025, qu’un événement récent impliquant un avion de la famille A320 a révélé que le rayonnement solaire intense pourrait corrompre les données essentielles au fonctionnement des commandes de vol, a-t-on lu sur son portail.

Airbus a, par conséquent, identifié un nombre important d’avions de la famille A320 actuellement en service qui pourraient être concernés.

Et d’ajouter que les exploitants ont été appelés à prendre immédiatement des mesures de précaution via une Alert Operators Transmission (AOT), afin de mettre en œuvre les protections logicielles et/ou matérielles disponibles et de garantir que la flotte puisse voler en toute sécurité.

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Conférence à Tunis | Impacts de la disruption mondiale sur l’entreprise

27. November 2025 um 07:38

Le Laboratoire interdisciplinaire de gestion université-entreprise (Ligue – Iscae – Université de la Manouba) organise la neuvième édition de sa conférence internationale portant sur les enjeux de la disruption mondiale et leurs impacts sur les entreprises, les administrations et les organisations. La conférence se tiendra les 28 et 29 novembre 2025 à l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), à Tunis.

Plus de 250 chercheurs, professionnels et représentants de la société civile sont attendus, mais également des éditeurs de revues internationales et d’ouvrages collectifs scientifiques…

Dans la continuité de sa réflexion sur les paradigmes de transition organisationnelle, le comité scientifique de la 9e édition invite les chercheurs et experts en sciences de gestion à débattre des tensions entre durabilité, gouvernance, exigences géopolitiques et mutation des modèles organisationnels.

Stratégies unilatérales et disruption globale

Depuis le Protocole de Kyoto (1997) jusqu’à l’Agenda 2030, les entreprises font face à une pression croissante pour intégrer la RSE dans leurs stratégies. Mais la durabilité dépasse la seule sphère économique : elle repose sur une responsabilité partagée entre acteurs, institutions et citoyens. Cette dynamique mondiale est toutefois fragilisée par un contexte géopolitique instable, marqué par un retour du protectionnisme et des stratégies unilatérales qualifiées de «doctrine de disruption globale». Ces ruptures remettent en cause les équilibres multilatéraux et accentuent l’incertitude.

Face à ces défis, les organisations doivent faire preuve d’innovation et de résilience pour concilier performance, responsabilité et adaptation. C’est dans cet esprit que la 9ᵉ édition de la conférence annuelle du Ligue (LIC’25) ouvre un espace de dialogue autour des mutations économiques, sociales et environnementales contemporaines.

Outre les interventions d’éminents conférenciers internationaux comme Pr Sabri Boubaker, EM- Normandie Business School (Paris) et Swansea University-Royaume-Uni, Pr Wafa Khlif, Business School-Barcelone, Espagne, Pr Sadok Hammami, IPSI, Université de Manouba, Tunisie, Pr Nathalie Clavijo, Business School, Toulouse, France ou encore Pr Charles H. Cho, Schulich School of Business (Université York)… la conférence du Ligue est un espace pour discuter des recherches qui analysent la manière dont les politiques et pratiques de transformation en faveur de la durabilité, de l’inclusivité et de la circularité sont mises en œuvre au sein des organisations.

Cette 9e édition est co-organisée en collaboration avec la Chaire Unesco sur l’Enseignement supérieur pour le développement durable en Afrique de l’Université de la Manouba (UMA), le Centre de recherche Business to Business de l’Académie de Marketing, l’Université de Bournemouth (Royaume Uni), TBS Education (Barcelone) et l’Association pour la promotion de l’innovation et de la qualité (Apiq).

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Tunisie : Les petites entreprises étranglées fiscalement ?

05. September 2025 um 08:44

La Fédération tunisienne des artisans et des petites et moyennes entreprises a lancé un appel urgent à la présidence de la République et au ministère des Finances pour mettre fin aux procès-verbaux fiscaux à caractère pénal dressés contre des sociétés traversant de graves difficultés financières.

Selon la Fédération, l’article 92 du Code des droits et procédures fiscaux prévoit des peines de prison et des amendes pour défaut de paiement des impôts dus. Toutefois, son application suppose la preuve d’une intention délibérée, comme stipulé à l’article 37 du Code pénal. Or, dans la pratique, des procès-verbaux seraient établis contre des entreprises en détresse économique, sans démonstration de ce caractère intentionnel. Une situation qualifiée de « harcèlement injustifié » mettant en péril l’investissement et la pérennité du tissu économique.

Le communiqué rappelle que ces pratiques se sont poursuivies même en 2021, en pleine pandémie de Covid-19, alors que le gouvernement appelait à soutenir les entreprises et préserver les emplois. La Fédération parle d’une « politique dangereuse » visant à « briser les entrepreneurs et les pousser vers la faillite ou l’exil économique ».

Elle dénonce également les poursuites engagées contre des sociétés ayant adhéré à l’amnistie fiscale, les jugeant contraires à l’article 74 du même code. D’où son appel à l’ouverture d’une enquête urgente, à l’annulation des procès-verbaux litigieux et à la mise en place d’un mécanisme permettant aux entreprises en difficulté de déposer leurs déclarations fiscales et sociales en reconnaissance de dette, plutôt que de les accabler de pénalités jugées « mortelles ».

Enfin, les signataires du communiqué exhortent l’État à concentrer ses efforts sur la lutte contre la contrebande et l’évasion fiscale, au lieu d’« étrangler » des entreprises légalement constituées qui évoluent déjà dans un environnement d’affaires dégradé et sous une pression fiscale qualifiée d’« injuste ».

Lire aussi : Tunisie : Le Fisc traque les influenceurs, 14 MD réclamés

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