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La Tunisie peaufine sa participation à la Foire africaine d’Alger

16. Juli 2025 um 15:56

La Tunisie participera à la Foire africaine du commerce intra-africain (IATF 2025), prévue du 4 au 10 septembre 2025 à Alger, sous le thème « Une porte vers de nouvelles opportunités », rapporte la radio RTCI.

Sous la présidence du ministre du Commerce, Samir Abid, une réunion de coordination s’est tenue afin de peaufiner la stratégie tunisienne dans le cadre de “Team Tunisia Export”.

La Tunisie disposera, pour l’occasion, d’un pavillon national de 304 m², réunissant 24 entreprises exportatrices : 12 PME, 8 artisans et 4 startups. Un espace sera également consacré aux structures d’appui à l’export, telles que le CEPEX, la FIPA, l’ONTT et l’Office national de l’artisanat.

Les secteurs représentés seront variés : textile, cuir, cosmétiques, construction, artisanat et automobile, ce dernier bénéficiant d’une attention particulière pour séduire les investisseurs.

Cette participation intervient dans un contexte régional positif. En effet, les échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie subsaharienne poursuivent leur progression, atteignant 7,7 milliards de dinars en 2024.

Quant aux exportations tunisiennes vers l’Algérie, elles ont enregistré une croissance de 28,8 % en deux ans, témoignant de la solidité des relations économiques bilatérales. Les industries mécaniques dominent ces échanges avec 35,3 % des parts, suivies des industries manufacturières (29,8 %) et des équipements de transport (1,4 %).

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IATF 2025 : 24 entreprises tunisiennes à la conquête du marché africain à Alger

16. Juli 2025 um 12:07

Une délégation de 24 entreprises exportatrices tunisiennes, dont 12 PME, 8 artisans et 4 startups prendra part à la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), l’événement incontournable du commerce continental qui se tiendra du 4 au 10 septembre 2025 en Alger (Algérie), a fait savoir le ministère du commerce et du développement des exportations.

Ces entreprises opérant dans des secteurs prometteurs, notamment le textile, l’habillement, le cuir et la chaussure, les cosmétiques, les matériaux de construction, l’artisanat, ainsi que dans l’industrie des composants automobiles, occuperont un pavillon national couvrant une superficie de 304 mètres carrés.

Un espace spécial sera dédié aux institutions nationales telles que le Comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine ( Zlecaf), les Chambres de commerce et d’industrie, le Centre de promotion des exportations, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur, l’Office national du tourisme tunisien et l’Office national de l’artisanat.

Les préparatifs pour cet évènement ont été au cœur d’une réunion tenue le 15 juillet courant au siège du ministère du commerce et présidée par le ministre de tutelle Samir Abid qui a, à cette occasion, souligné la nécessité de simplifier les procédures pour les entreprises participantes et de leur fournir l’accompagnement et le soutien nécessaires afin d’atteindre les objectifs souhaités de cette participation.

Organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), l’IATF a pour objectif de fournir une plate-forme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement afin de soutenir le développement du commerce et des investissements intra-africains, en particulier dans le contexte de la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf).

L’IATF rassemble des acteurs continentaux et mondiaux pour présenter et exposer leurs biens et services et pour explorer les opportunités commerciales et d’investissement sur le continent.

Plus de 2000 exposants et de 35 000 visiteurs professionnels issus de tout le continent prendront part à cette foire avec plus de 44 milliards de dollars d’accords commerciaux et d’investissements attendus.

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Tunisie–États-Unis : vers un renforcement des échanges commerciaux et des investissements

Von: walid
11. Juli 2025 um 12:17

Le ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid, a reçu, jeudi, le président de la Chambre de commerce nationale américano-arabe (NUSACC), David Hamod, en présence d’hommes d’affaires, de représentants d’entreprises américaines et de l’ambassade des États-Unis à Tunis, de cadres du ministère, ainsi que de représentants d’organismes d’appui concernés, notamment le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydrauliques, le Centre de promotion des exportations (CEPEX), l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA), et l’Association professionnelle tunisienne des banques et établissements financiers.

Cette rencontre a permis de passer en revue les relations économiques et commerciales bilatérales entre la Tunisie et les États-Unis et d’examiner les moyens de les renforcer à travers la promotion du rôle de la Chambre de commerce, la création de partenariats solides, la mise en place de nouvelles visions pour stimuler les projets d’investissement communs, le transfert de technologies, l’échange d’expertises, ainsi que le développement des exportations et l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre les deux pays, indique un communiqué du département du Commerce.

À cette occasion, Samir Abid a souligné l’importance des relations bilatérales entre la Tunisie et les États-Unis et la volonté de les renforcer dans l’intérêt des deux pays, saluant l’intérêt porté par la Chambre de commerce américano-arabe à la Tunisie et sa disposition à consolider la coopération dans plusieurs domaines.

Pour sa part, le président de la Chambre de commerce américano-arabe a souligné l’importance de renforcer la coopération entre les deux pays, affirmant que de nombreuses entreprises américaines souhaitent bénéficier des opportunités qu’offre la Tunisie, établir de nouvelles relations économiques, et accroître leurs investissements dans divers secteurs.

L’accent a également été mis sur le rôle de la Tunisie en tant que plateforme entre l’Europe et l’Afrique, sur son positionnement stratégique, ainsi que sur la nécessité de tirer profit des accords bilatéraux et multilatéraux, notamment ceux conclus avec l’Union européenne et l’Afrique, pour attirer davantage d’investissements et renforcer la présence des entreprises américaines sur le territoire tunisien.

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L’ascension agro-industrielle du cactus tunisien

08. Juli 2025 um 08:38

Alors que l’été s’installe et que les premières figues de barbarie commencent à mûrir, la Tunisie s’apprête à entamer une nouvelle campagne de récolte. Ce fruit typique, autrefois banalisé, s’est aujourd’hui imposé comme un symbole de montée en gamme industrielle et d’innovation dans les régions de l’intérieur.

Derrière ce fruit emblématique se cache désormais un cas de succès marquant du développement agroindustriel dans le milieu rural.

La Tunisie est aujourd´hui devenue l’un des leaders mondiaux dans la production d’huile de pépins de figue de barbarie certifiée biologique, un élixir anti-âge qui a su s’imposer sur les marchés d’exportations cosmétiques.

En une décennie, le pays est passé de 5 sociétés de transformation de cactus à 73 entreprises spécialisées dont la moitié sont dirigées par des femmes, soit cinq fois plus que la moyenne tunisienne dans d’autres secteurs.

D’un fruit marginalisé à une filière stratégique

Par ailleurs et confirmant l’essor récent de la filière, 38 nouvelles sociétés se sont établies au cours des 5 dernières années. Cette dynamique entrepreneuriale a permis de créer plus de 1 400 emplois permanents et saisonniers, avec une forte implication des femmes rurales. Le chiffre d’affaires consolidé des entreprises opérant dans la transformation du cactus a augmenté de 140% entre 2020 et 2024.

Depuis 2013, la filière figue de barbarie a reçu l’appui du Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (Pampat) financé par le Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (Seco) et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) en collaboration avec les ministères de l’Agriculture (DGPA, DGAB), de l’Industrie (DGIA) et du Commerce (Cepex).

La région de Kasserine en pole position  

Pour retracer les différentes étapes parcourues par la filière et faire bénéficier des initiatives similaires, une nouvelle publication de l’Onudi qui s’intitule : «Le développement d’une nouvelle filière agro-industrielle en Tunisie – Le cas de la figue de barbarie biologique en Tunisie » vient de paraître.

Ce document accorde une attention particulière à la région de Kasserine, qui incarne de manière exemplaire les résultats atteints à l’échelle territoriale. Le gouvernorat représente aujourd’hui 37% du chiffre d’affaires national de la filière figue de barbarie et 30% des investissements réalisés depuis 2013. À Kasserine, la figue de barbarie est devenue un véritable levier du développement local. L’introduction progressive de bonnes pratiques agricoles, l´application des techniques de production biologique et la professionnalisation des activités de post-récolte ont profondément marqué le secteur local. Aujourd´hui, la superficie cultivée certifiée bio a été multipliée par cinq, positionnant la région comme un pôle de référence pour la production durable. Par ailleurs, en l’espace de dix ans, les producteurs locaux ont vu le prix de vente du fruit plus que tripler, renforçant ainsi leurs revenus. En parallèle, la rémunération journalière des ouvrières agricoles à Kasserine a augmenté de 120%. Cette dynamique a permis de créer de nouvelles perspectives économiques dans l’un des territoires les plus défavorisés du pays.

Fer de lance de la cosmétique tunisienne

Au-delà de l’impact local, la Tunisie s’est imposée à l’international. En effet, exportée aujourd’hui sur les cinq continents, l’huile de pépins de figue de barbarie est devenue le fer de lance de la nouvelle cosmétique tunisienne. 55 entreprises, dont la majorité dirigée par des femmes, commercialisent leurs produits à l’étranger. En 2021, la Tunisie est devenue le premier pays au monde à publier une norme technique pour cette huile, marquant une étape majeure dans la démarche qualité engagée par le secteur.

Ce succès à l’international, porté par l’huile de pépins de figue de barbarie, s’inscrit dans une dynamique bien plus large. En parallèle à l’essor des exportations de cet ingrédient cosmétique, la filière a connu une diversification accélérée de ses produits. À l’horizon 2024, près de 400 nouvelles références ont vu le jour, allant des produits agroalimentaires aux formulations cosmétiques élaborées, en passant par la gamme parapharmaceutique issus du cactus. Cette évolution reflète la montée en compétence des entreprises locales et une meilleure valorisation de l’ensemble du fruit, dans une optique d’économie circulaire.

L’un des facteurs décisifs dans l’essor de la filière figue de barbarie a été l’instauration d’une véritable culture de collaboration entre les différents acteurs.

Au fil des années, des liens solides se sont tissés entre les producteurs et les entreprises de transformation tunisiennes, assurant une meilleure fluidité entre l’amont et l’aval et créant un environnement propice à l’investissement et à l’innovation. Cette dynamique collaborative s’est notamment traduite par la mise en œuvre d’un programme de promotion sectoriel public-privé ambitieux autour du logo «Organic Cactus Seed Oil – Origin Tunisia», destiné à positionner l’huile de pépins de figue de barbarie tunisienne sur les marchés.

C’est dans ce contexte qu’a été créée en 2018 l’Association nationale de développement du cactus (Anedec), qui fédère aujourd’hui les principaux opérateurs de la filière. Elle joue un rôle central dans la représentation du secteur, la coordination des actions de promotion et le dialogue avec le secteur public.

En effet, les institutions publiques tunisiennes jouent elles aussi un rôle de plus en plus actif dans le renforcement de la compétitivité de la filière. Ainsi, depuis quelques années le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise régulièrement des activités de promotion et de matchmaking à l´international, l’Agence de vulgarisation et de formation agricole (AVFA) va bientôt lancer un programme de formation continue dédié au figuier de barbarie tandis que le Groupement interprofessionnel des fruits (Gifruits) vient d’annoncer l’organisation du «Cactus Innov», le premier concours de l’innovation pour la filière figue de barbarie.

De son côté l’Office national de l’artisanat vient de clôturer la première édition du concours Artiterroir pour mettre en avant des créations artisanales autour du thème artistique du cactus.

D’un autre côté, le ministère du Tourisme est engagé dans la promotion d’expériences immersives touristiques autour de la figue de barbarie à Nabeul et Kairouan.

Ce parcours impressionnant ne doit cependant pas occulter les défis actuels. Depuis 2021, la filière est confrontée à une menace majeure : la cochenille, un insecte ravageur qui menace les plantations. Pour y faire face, une stratégie nationale de lutte intégrée a été mise en place par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec le secteur privé. Ainsi, des prédateurs naturels de la cochenille ont été relâchés dans les zones de production afin de favoriser une lutte biologique durable. Parallèlement, des variétés de cactus résistantes ont été identifiées pour avancer dans la replantation. Ces efforts traduisent une approche structurée, qui permettra à la filière agroindustrielle du cactus de continuer à avancer tout en renforçant sa résilience.

La figue de barbarie tunisienne incarne aujourd’hui un modèle de développement agro-industriel durable, fondé sur la valorisation des ressources locales, la collaboration, l’esprit d’entrepreneuriat et l’innovation.

La nouvelle publication de l’Onudi documente ce parcours et propose un ensemble de repères concrets pour d’autres filières en quête de compétitivité. Elle démontre que même les filières perçues à faible potentiel peuvent devenir des moteurs de croissance lorsqu’elles s’appuient sur une vision collective, un engagement coordonné et la volonté d´aller de l´avant ensemble.

Lien à la nouvelle publication.  

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