Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

Éducation financière : le CMF tunisien en mission à la Banque de France pour partager les meilleures pratiques

Von: walid
11. Oktober 2025 um 09:18

Une délégation du Conseil du Marché Financier (CMF) a effectué, récemment, une mission auprès de la Banque de France (BF) visant à approfondir la coopération bilatérale et à partager les meilleures pratiques en matière de culture et d’éducation financières, et ce, dans le cadre de prolongement de la convention de coopération avec la BF, représentée par la Direction de l’Éducation financière « EDUCFI » (signée en mai 2025).

Le CMF a annoncé, dans un communiqué, publié vendredi, que les échanges ont porté sur les principaux axes de la stratégie d’éducation financière de la BF, ses actions en faveur du grand public, des jeunes, des groupes vulnérables et des entrepreneurs, ainsi que sur les outils et portails mis à la disposition du public.

La délégation du CMF a également eu des entretiens avec les représentants de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) autour des dispositifs de protection des consommateurs.

Les professionnels tunisiens ont saisi cette occasion pour présenter le cadre stratégique et les principales actions entreprises par le Conseil dans le domaine de l’éducation financière, en cohérence avec son mandat de protection de l’épargne et de promotion de la transparence du marché. Ces actions portent notamment sur la sensibilisation des jeunes et des étudiants aux notions de base du marché financier, ainsi que la diffusion de supports pédagogiques à destination du grand public.

L’article Éducation financière : le CMF tunisien en mission à la Banque de France pour partager les meilleures pratiques est apparu en premier sur WMC.

Croissance, inflation, investissements : les paradoxes de l’économie tunisienne

11. Oktober 2025 um 08:15

Les manchettes des journaux tunisiens sont rassurantes. On y parle de reprise de la croissance, du regain du tourisme, du recul de l’inflation et du retour des investisseurs étrangers. Mais derrière les titres optimistes, les chiffres racontent une histoire contrastée. L’économiste Hechmi Alaya invite, dans le dernier numéro d’Ecoweek (N°35-205) à « lire les journaux à l’envers » pour saisir la réalité.

Parlant de l’industrie, Alaya parle d’une « relance » qui cache l’effondrement, la presse parle d’une reprise du secteur industriel, moteur indispensable pour la croissance. Dans les chiffres : l’indice de production industrielle de l’INS est en recul. Celui de juin 2025 est au dessous du niveau de janvier, avec une moyenne semestrielle en baisse de –2,4 % sur un an.

Depuis janvier, 57 entreprises industrielles de plus de dix salariés ont fermé, dont 45 totalement exportatrices. En cinq ans, près de 700 sites industriels ont disparu.  Les données récentes indiquent qu’entre décembre 2023 et décembre 2024, l’indice est passé de 91,3 à 88 (–3,6 %). Selon Trading Economics, la production industrielle tunisienne s’est contractée de 3,1 % en décembre 2024.

Nuance positive : selon la TIA, le secteur industriel reste le premier bénéficiaire des investissements déclarés pour janvier – juin 2025, avec 37 % du total des intentions d’investissement et 39 % des emplois projetés, en hausse respective de 9,6 % et 7,5 % par rapport à 2024. Cette dynamique indique un certain regain d’initiative entrepreneuriale malgré les difficultés structurelles.

« Derrière les manchettes optimistes, les données économiques dessinent un tableau contrasté où la désindustrialisation et la dépendance alimentaire persistent. »

Investissements : discours officiel contre désertification… et lueur d’espoir

Dans la presse : la Tunisie redeviendrait attractive pour les investisseurs. Dans les chiffres: les déclarations de projets industriels à l’APII poursuivent une chute continue depuis quinze ans.

Au premier semestre 2025 : 1 443 projets ont été déclarés pour 955 millions de dinars, contre près de 2 000 projets et 1,4 milliard en 2010. Leur part dans le PIB est passée de 2,2 % à seulement 0,6 %. Les projets totalement exportateurs, un tiers en 2010, ne représentent plus que 6 %.

Selon les données récentes de la TIA : sur la même période (janvier – juin 2025), les investissements déclarés à l’échelle nationale s’élèvent à 3 299,8 millions de dinars, soit une progression de 16,9% par rapport à 2024.

Les projets créent environ 45 839 emplois (+4 %). L’essor est porté par un projet touristique majeur à Jendouba (300 millions de dinars, 600 emplois) et par des opérations de création représentant 75 % des investissements et 88 % des emplois.

Les zones de développement régional concentrent 51 % du total, et Kairouan se distingue avec un projet d’énergie renouvelable de 280 millions de dinars. Cette mise en lumière des investissements déclarés nuance le constat d’Alaya : le pays connaît un regain d’attractivité, mais la création d’emplois et la répartition sectorielle montrent encore des déséquilibres.

« Malgré les discours officiels, la part des projets industriels dans le PIB est passée de 2,2 % à 0,6 %, preuve d’une désertification industrielle durable. »

Tourisme : une embellie selon les titres publiés par les médias

Dans la presse : +9,8 % d’arrivées à fin juillet, soit 5,3 millions de non-résidents, 3,9 milliards de dinars de recettes (+8,2 %) et 12,3 millions de nuitées (+7,1 %). Plusieurs médias jugent atteignable l’objectif de 11 millions de touristes en 2025.

Dans les chiffres : les entrées de janvier à juillet représentent en moyenne 53,1 % du total annuel (2015-2024). À ce rythme, la Tunisie atteindra au mieux 10,2 millions d’entrées. 60 % des touristes viennent d’Algérie et de Libye, marchés peu générateurs de devises.

Les recettes par tête sont en recul : 860 dinars en 2025 contre 869 en 2024. Données récentes : ONU Tourisme rapporte +14 % d’arrivées en Afrique du Nord au premier semestre, mieux que la progression tunisienne (+9,8 %). Le projet touristique de Jendouba, soutenu par la TIA, illustre néanmoins un regain ponctuel d’investissement dans le secteur.

Agriculture : une récolte record, mais une dépendance intacte

Dans la presse : une récolte céréalière de 11,8 millions de quintaux, la meilleure des quinze dernières années (hors 2019).

Les chiffres : la consommation nationale exige l’importation d’au moins 26 millions de quintaux cette année, soit plus du double de la production. L’autosuffisance reste hors de portée, et la facture dépend toujours des cours mondiaux, notamment du blé russe. Les données récentes du ministère de l’Agriculture confirment le recours massif aux importations malgré la récolte en hausse par rapport à 2024.

«Les données de la TIA montrent un regain d’investissement national, encore insuffisant pour inverser les déséquilibres structurels.»

Croissance, inflation et salaires : un cocktail instable estime Alaya

Dans la presse, l’inflation en recul et croissance en reprise.

Les chiffres : la croissance du deuxième trimestre est gonflée par un bond exceptionnel de la production minière (+39,5 %). L’inflation des prix de gros s’établit à +4,1 % au premier semestre (contre 3 % en 2024). Le SMIG a augmenté de +12,5 %, mais la productivité n’a progressé que de +2,3 %. Données récentes : la Banque centrale confirme des tensions inflationnistes persistantes, notamment sur l’alimentaire et l’énergie.

Pour conclure, il faut reconnaitre qu’entre optimisme médiatique et réalités chiffrées Les manchettes continuent d’entretenir un récit optimiste, très souvent déconnecté des fondamentaux. Les données de l’INS, de l’APII et des organismes internationaux confirment la désindustrialisation et la dépendance alimentaire persistante.

Mais les statistiques de la TIA apportent un éclairage positif : l’investissement national progresse, le secteur industriel attire à nouveau des capitaux, et des projets régionaux structurants apparaissent.

L’économie tunisienne reste fragile, toutefois, quelques signaux montrent que l’élan entrepreneurial peut servir de levier si la politique publique l’accompagne efficacement.

A.B.A

CHIFFRES CLÉS

  • –2,4 % de production industrielle : L’indice de l’INS montre une contraction continue, confirmant l’essoufflement du tissu manufacturier.
  • 57 entreprises fermées : 45 d’entre elles étaient totalement exportatrices, révélant la vulnérabilité du secteur face à la concurrence régionale.
  • 3 299,8 millions de dinars d’investissements : Les données TIA confirment une hausse notable grâce à des projets structurants dans le tourisme et l’énergie.
  • 11,8 millions de quintaux de céréales : Une récolte record, mais encore loin des besoins estimés à 26 millions.
  • 860 dinars de recettes touristiques par tête : Un recul qui interroge sur la valeur ajoutée réelle du tourisme de proximité.

L’article Croissance, inflation, investissements : les paradoxes de l’économie tunisienne est apparu en premier sur WMC.

La BCT appelle les banques à renforcer la vigilance contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme

Von: walid
10. Oktober 2025 um 22:33

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a émis des instructions à l’intention des banques et des établissements financiers, les appelant à redoubler de vigilance et à déployer les diligences nécessaires pour prévenir les risques liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme, et ce, à la suite de la publication des résultats de la mise à jour de l’évaluation nationale des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme pour la période 2022-2024, a annoncé la Banque dans un communiqué, publié vendredi.

L’Institut d’Emission a souligné, dans ce cadre, la nécessité de consolider le dispositif de conformité et de prendre les mesures nécessaires afin d’assurer une application rigoureuse des diligences de vigilance, tout en veillant à l’actualisation des programmes de formation relatifs à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, dans le but de consolider les compétences professionnelles des cadres et des agents.

L’article La BCT appelle les banques à renforcer la vigilance contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Wifak Bank poursuit son expansion et ouvre une nouvelle agence à Ezzahrouni

10. Oktober 2025 um 16:44

Wifak Bank continue de renforcer son maillage territorial avec l’inauguration, le 10 octobre 2025, de sa 55ᵉ agence à Ezzahrouni, dans le gouvernorat de Ben Arous. La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur général adjoint, Thamer Derbel, marquant une nouvelle étape dans la stratégie d’expansion de l’établissement.

Cette ouverture s’inscrit dans la volonté de la banque d’accroître sa proximité avec la clientèle, notamment dans la région du Grand Tunis. Elle traduit également l’engagement de Wifak Bank à soutenir l’accès aux services financiers dans les zones à fort potentiel de développement.

Parmi les principaux arguments mis en avant par l’institution figure son offre de financements à taux fixes, conçue pour garantir aux particuliers et aux entreprises des mensualités stables, même en période de fluctuations économiques. Ce positionnement vise à consolider la relation de confiance avec les clients et à offrir une visibilité accrue sur la gestion de leurs engagements financiers.

Lors de son intervention, Thamer Derbel a mis en avant le dynamisme de la région d’Ezzahrouni et la détermination de la banque à s’y ancrer durablement. Il a également souligné la jeunesse et la motivation des équipes de Wifak Bank, dont l’âge moyen s’élève à 34 ans, reflet d’une culture d’innovation et d’agilité interne.

Le directeur général adjoint a profité de cette occasion pour saluer le travail de l’ensemble des collaborateurs, rappelant leur rôle central dans les performances enregistrées ces dernières années. « Nos équipes constituent notre première force. Leur engagement nous permet de poursuivre une croissance solide et durable », a-t-il affirmé.

Avec cette nouvelle implantation, Wifak Bank confirme son ambition de consolider sa présence nationale et de renforcer son rôle dans l’inclusion financière, en particulier dans les régions encore peu desservies par les services bancaires classiques.

L’article Wifak Bank poursuit son expansion et ouvre une nouvelle agence à Ezzahrouni est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Virements instantanés : Bruxelles change la donne en Europe

10. Oktober 2025 um 16:16

Les prestataires de services de paiement (PSP) de la zone euro sont tenus d’offrir à leurs clients la possibilité de recevoir des paiements instantanés en euros.

« À compter d’aujourd’hui (jeudi 9 octobre – ndlr), les prestataires de services de paiement sont également tenus de proposer le service d’envoi de paiements directs en euros et, afin de lutter contre la fraude aux virements en euros, le service de vérification du bénéficiaire (VoP). Cela rend les paiements directs plus répandus, plus sûrs et plus abordables pour tous dans la zone euro », indique la Commission européenne dans un communiqué.

Quels changements ?

Selon la Commission européenne, les virements en euros ne prendront plus plusieurs jours et arriveront sur le compte du bénéficiaire en quelques secondes, à tout moment, même les week-ends et les jours fériés. Les banques et autres prestataires de paiement ne sont pas autorisés à facturer plus cher un paiement instantané qu’un virement classique.

Avant d’effectuer un paiement, les prestataires doivent vérifier si le nom du destinataire correspond à l’IBAN fourni, contribuant ainsi à prévenir les erreurs ou les fraudes.

Ce service sera fourni gratuitement au payeur. Les nouvelles règles permettent également aux établissements de paiement et de monnaie électronique de participer directement aux systèmes de paiement, afin de proposer leurs services, tels que les paiements instantanés, de manière plus efficace.

L’article Virements instantanés : Bruxelles change la donne en Europe est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

WIFAK BANK renforce l’expansion de son réseau et annonce l’ouverture de sa 55ᵉ agence : « Agence WIFAK BANK Ezzahrouni»

10. Oktober 2025 um 15:19

Fidèle à sa mission d’excellence, WIFAK BANK réaffirme son engagement à être un partenaire incontournable du développement économique, en proposant des solutions de finance islamique innovantes pour accompagner la croissance des secteurs clés de l’économie tunisienne.

Dans cette dynamique ambitieuse, la banque poursuit l’extension maîtrisée de son réseau d’agences, pour objectif de renforcer sa couverture territoriale et d’optimiser sa présence géographique à travers l’ensemble des gouvernorats. Cette stratégie vise à rapprocher davantage WIFAK BANK de ses clients, tout en consolidant sa position en tant qu’acteur majeur du paysage bancaire islamique.

À cet effet, WIFAK BANK annonce l’ouverture officielle de sa 55ᵉ agence,« Agence WIFAK BANK Ezzahrouni »,située au 2, rue sofien ibn elhakam (ancien rue 4366), Ezzahrouni, à partir du vendredi 10 Octobre 2025.

Cette nouvelle implantation renforce la présence de WIFAK BANK dans le gouvernorat de Tunis et constitue une étape importante vers une couverture territoriale élargie. Elle permettra de mieux servir une clientèle diversifiée — particuliers, TPE, professionnels et entreprises — en leur proposant des produits et services conformes aux principes de la finance islamique : solutions digitales sécurisées, cartes bancaires, comptes, offres de placement et d’investissement, financements, plans d’épargne, transferts d’argent, opérations internationales, et bien plus encore.

À travers ce nouveau point de contact, WIFAK BANK confirme son orientation vers une expérience client de qualité, considérée comme un indicateur clé de performance et de création de valeur. La banque veille à offrir à ses clients une expérience fluide, personnalisée et unifiée, fondée sur l’écoute, le conseil et l’accompagnement.

L’agence « WIFAK BANK Ezzahrouni » est dotée d’un DAB (distributeur automatique de billets) accessible 24h/24 et 7j/7, ainsi que d’écrans dynamiques diffusant les taux de change, les produits, services et autres informations utiles.

Toute l’équipe de WIFAK BANK sera honorée de vous accueillir dans cette nouvelle agence et espère vous compter parmi ses premiers clients. Les 50 premiers bénéficient d’une gratuité des frais de tenue de compte.

Site web : Wifak Bank

L’article WIFAK BANK renforce l’expansion de son réseau et annonce l’ouverture de sa 55ᵉ agence : « Agence WIFAK BANK Ezzahrouni» est apparu en premier sur WMC.

Vibrez avec l’ATB et Visa International à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations

10. Oktober 2025 um 15:02

L’Arab Tunisian Bank (ATB), en partenariat  avec Visa International, offre à ses clients l’opportunité de vivre une expérience exceptionnelle à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations 2025-2026.

Du 5 octobre au 5 novembre 2025, un grand jeu concours permettra aux porteurs de cartes Visa ATB de tenter leur chance pour remporter un séjour inoubliable au Maroc, au cœur du plus prestigieux événement sportif africain.

Ne ratez pas votre chance : payez avec votre Carte Visa ATB, et tentez de  remporter l’un des trois séjours de rêve au Maroc pour vibrer au rythme du football africain comme jamais auparavant !

Avec cette initiative, l’ATB réaffirme son engagement à récompenser la fidélité de ses clients et à promouvoir une utilisation responsable et sécurisée des cartes Visa.

À propos de l’ATB

Depuis 1982, l’Arab Tunisian Bank accompagne particuliers et entreprises à travers une offre complète et innovante de solutions bancaires. Acteur engagé dans le développement économique et l’inclusion financière, l’ATB place la satisfaction de ses clients au centre de ses priorités.

Pour plus d’informations : www.atb.com.tn

CANوحدة وحدة للفينال، خلص بالكارطة و اربح مشية للـ

 

L’article Vibrez avec l’ATB et Visa International à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations est apparu en premier sur WMC.

Change devises en dinar tunisien : Cours du 10 octobre 2025

10. Oktober 2025 um 13:18

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.920 2.998
Euro EUR 1 3.368 3.446
Yen Japonais JPY 1000 18.904 19.616
Livre Sterling GBP 13 3.844 3.988
Franc Suisse CHF 10 35.685 37.219

L’article Change devises en dinar tunisien : Cours du 10 octobre 2025 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie – BCT : une plateforme numérique pour simplifier les autorisations de transfert de fonds

Von: walid
10. Oktober 2025 um 10:42

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a publié, jeudi, une circulaire fixant les conditions, les modalités et les procédures relatives au dépôt et au traitement à distance des demandes d’autorisation des opérations de change soumises à son autorisation.

D’après cette circulaire, les demandes d’autorisation peuvent être déposées par les personnes physiques et morales, via une plateforme numérique sécurisée (accessible via le lien), dont la gestion est assurée par la BCT.

L’Article 3 de ce texte stipule que les personnes concernées doivent remplir le formulaire prévu à cet effet, sur la plateforme, tout en veillant à télécharger les documents et les justificatifs requis. A noter, que la BCT peut inviter le demandeur d’autorisation à fournir tous documents ou informations complémentaires nécessaires à la prise de décision via la même plateforme.

Les décisions de la Banque seront émises, selon le cas, sous forme d’« autorisation » pour « les demandes d’autorisation relatives à des opérations de change ne donnant pas lieu à un transfert de fonds vers l’étranger ou au profit de non-résidents établis en Tunisie » ; ou sous forme d’« autorisation de transfert » pour « les demandes d’autorisation relatives à des opérations de change entraînant un transfert de fonds depuis la Tunisie vers l’étranger ou au profit de non-résidents établis en Tunisie ».

La circulaire prévoit aussi que les décisions de la BCT seront notifiées au demandeur d’autorisation via la plateforme numérique, sous forme d’un document électronique certifié et portant un code de réponse rapide (QR code) approuvé par l’Agence Nationale de Certification Électronique. Ledit document, qui reste valable pendant deux mois à compter de la date de l’autorisation, peut être téléchargé et imprimé par le bénéficiaire de la prestation.

D’après l’Article 7, les demandeurs d’autorisation pour les opérations de change peuvent, jusqu’au 31 décembre 2025, présenter leurs demandes via la plateforme numérique ; le bureau d’ordre central de la BCT ou dans l’une de ses succursales ; ou via le système d’échange de données (SED) pour les intermédiaires agréés.

A partir du 1er janvier 2026, seules les demandes d’autorisation déposées via la plateforme numérique seront acceptées.

L’article Tunisie – BCT : une plateforme numérique pour simplifier les autorisations de transfert de fonds est apparu en premier sur WMC.

La Tunisie a-t-elle vraiment payé 125 % de sa dette ?

10. Oktober 2025 um 09:16

Dans un post publié sur son compte officiel du réseau social Facebook,  l’économiste Ridha Chkoundali a vivement critiqué l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP). Et ce, après la publication d’une dépêche affirmant que la Tunisie aurait remboursé 125 % de sa dette extérieure à fin septembre 2025, dépassant ainsi le montant prévu par la loi de finances. Selon la TAP, le pays aurait versé 10,549 milliards de dinars à ses créanciers étrangers, alors que le montant initialement programmé s’élevait à 8,469 milliards.

Pour Ridha Chkoundali, ce chiffre est « absurde et trompeur ». Il juge impossible qu’un État rembourse davantage que le montant auquel il est légalement tenu, sauf à « avoir trouvé le trésor d’Ali Baba », ironise-t-il. Selon l’économiste, ce type de communication donne l’impression que le gouvernement cherche à mettre en avant le remboursement de la dette comme un accomplissement majeur, faute d’autres réussites à présenter. Il rappelle que la Tunisie n’a jamais manqué à ses engagements extérieurs depuis l’indépendance, rendant ce type de “performance” sans véritable nouveauté.

M. Chkoundali accuse par ailleurs la TAP d’avoir mal interprété les données de la BCT. L’agence aurait confondu le montant global du service de la dette extérieure, qui inclut les remboursements effectués par l’ensemble des acteurs économiques— État, banques publiques et privées, entreprises du secteur privé-  avec la dette propre de l’État tunisien.

A  cet égard, il précise que le chiffre de 10,549 milliards de dinars concerne tous les agents économiques et non la seule administration publique. Comparer ce total au montant du principal de la dette publique, fixé à 8,469 milliards, constitue une erreur méthodologique majeure.

L’économiste appelle donc la TAP à davantage de rigueur et à s’entourer de spécialistes avant de publier des données économiques. Et ce, afin de préserver sa crédibilité auprès du public et des médias. En réalité, précise-t-il, la Tunisie a simplement honoré les paiements prévus dans la loi de finances 2025, à l’exception de deux échéances restant à régler. A savoir un dernier versement de 258 millions de dinars à la Banque africaine d’import-export prévu pour décembre. Et un paiement de 256 millions de dinars au Fonds monétaire international attendu en octobre.

Ridha Chkoundali rappelle enfin que la Tunisie envisage, dans le cadre de la même année budgétaire, de contracter de nouveaux emprunts extérieurs d’un montant total d’environ 6,131 milliards de dinars, auprès notamment du Fonds monétaire arabe, de la Banque mondiale et de la Banque africaine d’import-export. Ainsi que par le biais d’autres prêts affectés à des projets publics. Il souligne qu’aucune aide financière n’est prévue, à ce stade, ni de la part de l’Algérie ni de l’Arabie saoudite.

L’article La Tunisie a-t-elle vraiment payé 125 % de sa dette ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Dépôt et traitement en ligne des demandes de change : la BCT publie les nouvelles règles

10. Oktober 2025 um 07:42

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié, jeudi 9 octobre, une circulaire fixant les conditions, les modalités et les procédures relatives au dépôt et au traitement à distance des demandes d’autorisation des opérations de change soumises à son autorisation.

Désormais, les demandes d’autorisation peuvent être déposées par les personnes physiques et morales, via une plateforme numérique sécurisée (accessible via le lien : https://exop.bct.gov.tn), dont la gestion est assurée par la BCT.

L’article 3 de ce texte stipule que les personnes concernées doivent remplir le formulaire prévu à cet effet, sur la plateforme, tout en veillant à télécharger les documents et les justificatifs requis.

A noter que la BCT peut inviter le demandeur d’autorisation à fournir tous documents ou informations complémentaires nécessaires à la prise de décision via la même plateforme.

Les décisions de la Banque seront émises, selon le cas, sous forme d’« autorisation » pour « les demandes d’autorisation relatives à des opérations de change ne donnant pas lieu à un transfert de fonds vers l’étranger ou au profit de non-résidents établis en Tunisie » ; ou sous forme d’« autorisation de transfert » pour « les demandes d’autorisation relatives à des opérations de change entraînant un transfert de fonds depuis la Tunisie vers l’étranger ou au profit de non-résidents établis en Tunisie ».

La circulaire prévoit aussi que les décisions de la BCT seront notifiées au demandeur d’autorisation via la plateforme numérique, sous forme d’un document électronique certifié et portant un code de réponse rapide (QR code) approuvé par l’Agence nationale de certification électronique (ANCE). Ledit document, qui reste valable pendant deux mois à compter de la date de l’autorisation, peut être téléchargé et imprimé par le bénéficiaire de la prestation.

D’après l’Article 7, les demandeurs d’autorisation pour les opérations de change peuvent, jusqu’au 31 décembre 2025, présenter leurs demandes via la plateforme numérique; le bureau d’ordre central de la BCT ou dans l’une de ses succursales; ou via le système d’échange de données (SED) pour les intermédiaires agréés.

A partir du 1er janvier 2026, seules les demandes d’autorisation déposées via la plateforme numérique seront acceptées.

L’article Dépôt et traitement en ligne des demandes de change : la BCT publie les nouvelles règles est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Change devises en dinar tunisien : Cours du 09 octobre 2025

09. Oktober 2025 um 12:39

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.912 2.990
Euro EUR 1 3.373 3.452
Yen Japonais JPY 1000 18.824 19.533
Livre Sterling GBP 13 3.852 3.997
Franc Suisse CHF 10 35.725 37.260

L’article Change devises en dinar tunisien : Cours du 09 octobre 2025 est apparu en premier sur WMC.

Comité macro-prudentiel : la BCT salue la résilience du système financier tunisien en 2025

09. Oktober 2025 um 10:36

Le secteur bancaire tunisien, dans un contexte marqué par des défis internationaux persistants, a continué à consolider ses indicateurs prudentiels, selon la 11ᵉ réunion du Comité de Surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises financières.

Créé en vertu de l’article 85 de la loi n°2016-35 portant fixation du statut de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), ce comité, réuni le lundi 6 octobre 2025 au siège de la BCT, a examiné la conjoncture économique et financière ainsi que la situation du secteur bancaire, du marché financier, des assurances et de la microfinance, indique un communiqué publié mercredi à Tunis.

Ratios prudentiels et liquidité : des niveaux jugés satisfaisants

Le secteur bancaire a enregistré un ratio de solvabilité moyen de 14,2 % et un ratio Tier 1 de 11,6 %, permettant la constitution d’une marge de fonds propres de 4 %.

Soutenu par une progression des dépôts de 8,8 % à fin juin 2025, il a maintenu une position de liquidité jugée satisfaisante au cours du premier semestre.

Cependant, l’activité du crédit a marqué un ralentissement sur les huit premiers mois de 2025, avec un taux d’accroissement limité à 1,1 %, touchant notamment le secteur privé et les particuliers.

La part des actifs non performants est passée à 15 % en juin 2025, contre 14,4 % en décembre 2024.

Marchés financiers : performance soutenue du TUNINDEX

L’indice TUNINDEX a progressé de 24,6 % en septembre 2025 par rapport à fin 2024.
Le volume des échanges sur la cote de la Bourse a, lui, bondi de 88 % sur un an.
Les actifs nets des OPCVM ont atteint 9,177 milliards de dinars (MD) en septembre 2025, contre 7,004 MD à fin 2024, soit une hausse de 31 %.

Les émissions sur le marché primaire ont également augmenté, tout en restant centrées sur les émissions du Trésor.

Assurance et microfinance : poursuite de la consolidation

Le secteur des assurances a enregistré une hausse de 10,8 % du chiffre d’affaires en 2024, atteignant 3,8 milliards de dinars.

Les placements se sont établis à 9,9 milliards de dinars, avec des taux moyens de couverture de la marge de solvabilité et des provisions techniques respectivement de 307,3 % et 105,9 %.

Le secteur de la microfinance poursuit sa contribution à l’inclusion financière avec 805 000 bénéficiaires de microcrédits et un encours global de 2,6 milliards de dinars à fin mars 2025.

Le portefeuille à risque à 30 jours s’est établi à 3,5 %, et le ratio de solvabilité consolidé des institutions de microfinance (IMF SA) à 24,1 % en 2024.

Vers un renforcement de la coordination prudentielle

Les membres du comité — le Gouverneur de la BCT (président), la représentante du ministère des Finances, les présidents du CMF et du CGA, ainsi que le directeur général de l’ACM — ont salué la résilience du système financier tunisien et de l’économie nationale.

Ils ont appelé à consolider les prémices de reprise économique observées au premier semestre 2025 et à stimuler l’investissement et l’épargne.

Le comité a insisté sur la nécessité de maintenir une approche prudente de couverture des risques, de renforcer les fonds propres et de poursuivre la convergence vers les standards internationaux, tout en tenant compte des spécificités du système financier tunisien.

Indicateurs clés

  • Ratio de solvabilité bancaire : 14,2 %
  • Ratio Tier 1 : 11,6 %
  • Croissance des dépôts : +8,8 %
  • Actifs non performants : 15 %
  • Hausse du TUNINDEX : +24,6 %
  • OPCVM : +31 % à 9,177 MD
  • Chiffre d’affaires assurances : 3,8 MD (+10,8 %)
  • Bénéficiaires microcrédits : 805 000 (avec encours global de 2,6 milliards de dinars à fin mars 2025).

L’article Comité macro-prudentiel : la BCT salue la résilience du système financier tunisien en 2025 est apparu en premier sur WMC.

Le Comité macroprudentiel rassure sur la solidité financière tunisienne

09. Oktober 2025 um 10:19

Le Comité de surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises financières, créé en vertu de l’article 85 de la loi n°2016-35 portant fixation du statut de la BCT, a tenu sa 11ème réunion au siège de la Banque centrale de Tunisie, le 6 octobre 2025.

Tous les membres du Comité étaient présents, à savoir le gouverneur de la BCT (en sa qualité de président dudit comité), la représentante du ministère des Finances, le président du Collège du Conseil du Marché Financier Délégué (CMF), la présidente du Comité Général des Assurances (CGA) et le directeur général de l’Autorité de Contrôle de la Microfinance (ACM).

Lors de cette réunion, le Comité a passé en revue l’évolution de la conjoncture économique et financière. De même qu’il a examiné la situation du secteur bancaire et l’activité sur le marché financier et des secteurs des assurances et de la microfinance.

Dans un contexte marqué par des défis importants, notamment en lien avec l’évolution de la conjoncture internationale, le secteur bancaire a continué à consolider ses indicateurs prudentiels, se félicite un communiqué du comité. Ce dernier fait état d’un ratio de solvabilité moyen de 14,2 % et un ratio Tier 1 de 11,6 %, permettant la constitution d’une marge de fonds propres de 4 %.

Soutenu par une dynamique positive des dépôts qui se sont accrus de 8,8 % à fin juin 2025 par rapport à la même période de 2024, le secteur a également maintenu une position de liquidité à des niveaux satisfaisants au cours du premier semestre de 2025.

En revanche, l’activité “crédit“ a enregistré un ralentissement au cours des huit premiers mois de 2025 avec un taux d’accroissement de 1,1 %, qui a concerné notamment les crédits au secteur privé et les crédits aux particuliers. Alors que la part des actifs non performants est passé à 15 % en juin 2025 contre 14,4 % en décembre 2024.

Le Tunindex se porte comme un charme

Concernant l’activité du marché financier (Bourse des valeurs mobilières de Tunis), l’indice TUNINDEX a affiché une performance positive de 24,6 % en septembre 2025 par rapport à son niveau à fin 2024.

Quant au volume des échanges sur la Cote de la Bourse, il s’est inscrit en hausse de 88 % par rapport à son niveau enregistré une année auparavant.

Pour leur part, les actifs nets des OPCVM ont totalisé un montant de 9,177 milliards de dinars en septembre 2025 contre un peu plus de 7 milliards de dinars à fin 2024. Ce qui correspond à une augmentation de 31 %.

Les émissions sur le marché primaire ont augmenté par rapport à la même période de l’année précédente tout en restant focalisées sur les émissions du Trésor.

Hausse continue du chiffre d’affaires des assurances

Au niveau du secteur des assurances, les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2024 avec une augmentation de 10,8 % pour atteindre 3,8 milliards de dinars et une évolution des placements pour s’établir à 9,9 milliards de dinars.

En outre, le secteur a poursuivi le processus de consolidation de ses ratios prudentiels sous le référentiel actuel avec des taux moyens de couverture de la marge de solvabilité et des provisions techniques respectivement de 307,3 % et 105,9 %.

La microfinance a touché 805 000 bénéficiaires

Pour sa part, le secteur de la microfinance a poursuivi sa contribution à l’effort national de promotion de l’inclusion financière avec près de 805 mille bénéficiaires des microcrédits et une hausse continue de l’encours des microfinancements à près de 2,6 milliards de dinars à fin mars 2025.

Parallèlement, le secteur a poursuivi la maîtrise du risque de crédit avec un taux du portefeuille à risque 30 jours qui s’est établi à 3,5 %.

Par ailleurs, le ratio de solvabilité consolidé des IMF SA s’est établi à 24,1 % en 2024.

Forte résilience de l’économie nationale

Les membres du Comité ont souligné la résilience dont a fait preuve l’économie nationale et le système financier et ont insisté sur la nécessité de consolider les prémices de reprise de la croissance économique observées au cours du premier semestre de l’année 2025 et de promouvoir l’investissement et l’épargne.

A l’issue de la réunion, les membres du Comité ont convenu de continuer les efforts en matière de coordination pour renforcer la veille prudentielle en vue de contenir les risques latents, liés à la persistance d’incertitudes macroéconomiques et à l’évolution de l’environnement international marqué par l’accentuation des conflits géopolitiques.

Maintien de l’approche prudente de couverture des risques

L’accent a été mis sur la nécessité de maintenir une approche prudente de couverture des risques et de consolider les fonds propres prudentiels à travers l’encadrement de la distribution de dividendes et le renforcement des règles de calcul des provisions collectives ainsi que de poursuivre les réformes réglementaires visant la convergence vers les standards internationaux, en tenant compte des spécificités du secteur financier tunisien.

Intégration du risque climatique dans la régulation et l’initiative du CMF

Le Comité a également réaffirmé son engagement à accompagner le secteur financier dans ses efforts en matière de promotion de la finance durable et dans l’adoption des meilleurs pratiques en matière de gouvernance et de gestion des risques climatiques. A cet égard, le Comité a passé en revue les initiatives des autorités de régulation en la matière et notamment la feuille de route actuellement en préparation par la BCT sur le verdissement du système financier et l’intégration de la dimension « risque climatique » dans la régulation et l’initiative du Conseil du Marché Financier relative au projet de décision générale concernant les obligations en matière de reporting ESG qui vise à mettre en place un cadre clair et harmonisé pour la publication d’informations ESG conformément aux meilleures pratiques internationales.

L’article Le Comité macroprudentiel rassure sur la solidité financière tunisienne est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BCT : Fethi Zouheir Nouri appelle les banques à soutenir le financement de la saison oléicole 2025-2026

Von: walid
09. Oktober 2025 um 09:05

Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouheir Nouri a souligné la nécessité pour le secteur bancaire de redoubler d’efforts afin d’accompagner les acteurs de la chaîne de production, de transformation et de commercialisation, dans le secteur oléicole, de manière à dynamiser le cycle économique et à soutenir les exportations.

Présidant une réunion tenue le 7 octobre courant, au siège de la BCT, consacrée à l’examen des moyens susceptibles d’assurer le bon déroulement du financement de la saison oléicole 2025-2026, Nouri a également exhorté les banques à appuyer le financement de l’investissement dans les différents secteurs économiques.

Il a, également, insisté sur l’importance d’améliorer la qualité des services offerts et de veiller à un suivi continu et à une meilleure coordination entre les différentes institutions financières.

Les représentants du secteur bancaire ont, pour leur part, réaffirmé leur engagement à fournir les financements nécessaires et à accompagner les différents intervenants dans le secteur oléicole, contribuant ainsi à la stabilité du marché et soutenant les efforts de l’Etat en vue de renforcer le positionnement de la Tunisie sur les marchés traditionnels et conquérir de nouveaux marchés.

Ils ont également exprimé leur volonté de se pencher sur le traitement de l’endettement des acteurs du secteur ayant rencontré des difficultés lors de la campagne précédente.

L’article BCT : Fethi Zouheir Nouri appelle les banques à soutenir le financement de la saison oléicole 2025-2026 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie | Le CSM appelle à consolider les prémices de reprise économique

09. Oktober 2025 um 08:48

Le Comité de surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises financières, créé en vertu de l’article 85 de la loi n°2016-35 portant fixation du statut de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a tenu, le 6 octobre 2025, sa 11e réunion au siège de la BCT. Il a appelé à poursuivre la coordination pour «renforcer la veille prudentielle en vue de contenir les risques latents, liés à la persistance d’incertitudes macroéconomiques et à l’évolution de l’environnement international marqué par l’accentuation des conflits géopolitiques.»

Ont pris part à la réunion tous les membres du Comité en l’occurrence le Gouverneur de la BCT, en sa qualité de président, la représentante du ministère des Finances, le président du collège du Conseil du marché financier délégué (CMF), la présidente du Comité général des assurances (CGA) et le directeur général de l’Autorité de contrôle de la microfinance (ACM).

Lors de cette réunion, le Comité a passé en revue l’évolution de la conjoncture économique et financière et a examiné la situation du secteur bancaire et l’activité sur le marché financier et des secteurs des assurances et de la microfinance.

Les principaux indicateurs prudentiels

Dans un contexte marqué par des défis importants notamment en lien avec l’évolution de la conjoncture internationale, le secteur bancaire a continué à consolider ses indicateurs prudentiels avec un ratio de solvabilité moyen de 14,2% et un ratio Tier 1 de 11,6%, permettant la constitution d’une marge de fonds propres de 4%.

Soutenu par une dynamique positive des dépôts qui se sont accrus de 8,8% à fin juin 2025 par rapport à leur niveau une année auparavant, le secteur a également maintenu une position de liquidité à des niveaux satisfaisants au cours du premier semestre de 2025.

Toutefois, l’activité du crédit a enregistré un ralentissement au cours des 8 premiers mois de 2025 avec un taux d’accroissement de 1,1%, qui a concerné notamment les crédits au secteur privé et les crédits aux particuliers, et la part des actifs non performants est passé à 15% en juin 2025 contre 14,4% en décembre 2024.

Concernant l’activité du marché financier, l’indice Tunindex a affiché une performance positive de 24,6% en septembre 2025 par rapport à son niveau à fin 2024 et le volume des échanges sur la cote de la Bourse s’est inscrit en hausse de 88% par rapport à son niveau enregistré une année auparavant.

Également, les actifs nets des OPCVM ont totalisé un montant de 9 177 MD en septembre 2025 contre 7 004 MD à fin 2024 soit une augmentation de 31%.

Les émissions sur le marché primaire ont augmenté par rapport à la même période de l’année précédente tout en restant focalisées sur les émissions du Trésor.

Au niveau du secteur des assurances, les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2024 avec une augmentation de 10,8% pour atteindre 3,8 milliards de dinars et une évolution des placements pour s’établir à 9,9 milliards de dinars.

En outre, le secteur a poursuivi le processus de consolidation de ses ratios prudentiels sous le référentiel actuel avec des taux moyens de couverture de la marge de solvabilité et des provisions techniques respectivement de 307,3% et 105,9%.

Pour sa part, le secteur de la microfinance a poursuivi sa contribution à l’effort national de promotion de l’inclusion financière avec près de 805 000 bénéficiaires des microcrédits et une hausse continue de l’encours des microfinancements à près de 2,6 milliards de dinars à fin mars 2025.

Parallèlement, le secteur a poursuivi la maîtrise du risque de crédit avec un taux du portefeuille à risque 30 jours qui s’est établi à 3,5%. Par ailleurs, le ratio de solvabilité consolidé des IMF SA s’est établi à 24,1% en 2024.

Résilience de l’économie nationale

Les membres du comité ont souligné la résilience dont a fait preuve l’économie nationale et le système financier et ont insisté sur la nécessité de consolider les prémices de reprise de la croissance économique observées au cours du premier semestre de l’année 2025 et de promouvoir l’investissement et l’épargne.

A l’issue de cette réunion, les membres du comité ont convenu de continuer les efforts en matière de coordination pour renforcer la veille prudentielle en vue de contenir les risques latents, liés à la persistance d’incertitudes macroéconomiques et à l’évolution de l’environnement international marqué par l’accentuation des conflits géopolitiques.

L’accent a été mis sur la nécessité de maintenir une approche prudente de couverture des risques et de consolider les fonds propres prudentiels à travers l’encadrement de la distribution de dividendes et le renforcement des règles de calcul des provisions collectives ainsi que de poursuivre les réformes réglementaires visant la convergence vers les standards internationaux en tenant compte des spécificités du secteur financier tunisien. 
Le comité a également réaffirmé son engagement à accompagner le secteur financier dans ses efforts en matière de promotion de la finance durable et dans l’adoption des meilleurs pratiques en matière de gouvernance et de gestion des risques climatiques.

A cet égard, le CSM a passé en revue les initiatives des autorités de régulation en la matière et notamment la feuille de route actuellement en préparation par la BCT sur le verdissement du système financier et l’intégration de la dimension risque climatique dans la régulation et l’initiative du Conseil du Marché Financier relative au projet de décision générale concernant les obligations en matière de reporting ESG qui vise à mettre en place un cadre clair et harmonisé pour la publication d’informations ESG conformément aux meilleures pratiques internationales.

L’article Tunisie | Le CSM appelle à consolider les prémices de reprise économique est apparu en premier sur Kapitalis.

Concurrence inégale : PME et sociétés communautaires, un duel économique injuste ?

09. Oktober 2025 um 07:14

Sociétés communautairesLe décret-loi n° 2025-3 du 2 octobre 2025, amendant le décret-loi n° 2022-15 du 20 mars 2022 relatif aux sociétés communautaires (JORT n° 121), confirme la volonté de l’État de soutenir les dynamiques locales et corriger certaines failles du texte initial, en prime en matière d’exonération fiscale pour les associés des sociétés communautaires. Désormais, les revenus issus de l’entreprise communautaire bénéficient d’un traitement fiscal favorable, là où le texte précédent introduisait une inégalité entre les associés selon la nature de leurs revenus. Cette rectification était nécessaire.

Mais en parallèle, ce même décret consolide un ensemble d’avantages déjà considérables accordés aux sociétés communautaires : exonérations fiscales étendues, accès au foncier public en gré à gré, suspension de TVA à l’achat comme à la vente, crédits à taux préférentiels garantis par l’État, et même un registre national dédié. Ces mesures, bien qu’animées par une volonté de soutien territorial, créent un déséquilibre structurel préoccupant.

Pendant que les sociétés communautaires bénéficient de ce régime d’exception, les PME tunisiennes — qui représentent la majorité du tissu économique national — continuent d’opérer dans un cadre contraignant : fiscalité pleine, TVA sur tous les achats et ventes, loyers commerciaux sans exonération, crédits bancaires à taux élevés, et accès limité aux marchés publics.

Les PME tunisiennes ne revendiquent pas d’avantages particuliers : elles exigent simplement d’être traitées à égalité, dans l’esprit de justice économique.

 

Comment garantir une concurrence loyale dans ces conditions ?

Comment justifier que deux entreprises, créées par des citoyens du même pays, soient soumises à des régimes aussi divergents ?

Ce n’est pas la légitimité des sociétés communautaires qui est en cause, mais bien l’absence d’équité dans le traitement des autres formes entrepreneuriales. À force de privilégier un modèle au détriment des autres, on risque de fragiliser l’écosystème économique dans son ensemble.

Les entreprises communautaires bénéficient aujourd’hui d’un arsenal d’incitations :

  • exonération de l’impôt sur les sociétés ;
  • exonération de la TFP ;
  • un régime suspensif de TVA à l’achat et à la vente ;
  • un accès au crédit à taux préférentiel, garanti par la SOTUGAR ;
  • un accès prioritaire aux terrains et immeubles publics, en gré à gré, pour des durées allant au-delà des 25 ans, avec exonération de loyer pendant 5 ans ;
  • création d’un registre national spécifique, distinct du registre des entreprises classiques. Ces mesures puissantes traduisent une volonté politique forte mais posent une question de fond : comment une PME classique pourrait survivre face à un acteur bénéficiant d’un traitement aussi préférentiel ?
« Ce n’est pas la légitimité des sociétés communautaires qui est en cause, mais l’absence d’équité dans le traitement des autres formes entrepreneuriales. »

 

Un déséquilibre flagrant !

Prenons l’exemple d’une PME de transport : elle achète ses véhicules avec TVA, loue ses locaux avec TVA, paie ses impôts, et contracte un crédit bancaire à taux élevé. Face à elle, une entreprise communautaire bénéficie d’exonérations, de suspension de TVA, de loyers différés et d’un accès facilité au foncier public.

Comment parler de concurrence loyale dans ces conditions ?

Comment justifier que des entreprises créées par des citoyens du même pays soient traitées de manière aussi inégalitaire ?

 PME et sociétés communautaires : deux visages d’un même tissu économique

Les PME tunisiennes ne sont pas des entités abstraites. Elles sont locales, enracinées, créatrices d’emplois, souvent familiales. Elles ne demandent pas de privilèges, mais un traitement équitable. Si l’objectif est de créer 10.000 emplois via les entreprises communautaires, ne risquons-nous pas d’en détruire 50.000 en fragilisant les PME existantes ?

« Loin d’opposer les modèles, harmoniser les avantages entre sociétés communautaires et PME, c’est reconnaître leur contribution commune au développement du pays. »

 

Appel à la Présidence : pour une justice économique inclusive

Le Président de la République a fait de l’équité territoriale et sociale un pilier de sa vision. Il paraît évident dans cette optique d’élargir cette équité au tissu entrepreneurial dans son ensemble. Les PME tunisiennes méritent les mêmes facilités que les sociétés communautaires : accès au foncier, exonérations et crédits préférentiels.

Et si les PME s’engageaient aussi pour leur territoire ?

Parmi les arguments avancés pour justifier les avantages accordés aux sociétés communautaires figure leur obligation de consacrer une part de leurs bénéfices au développement local. C’est une belle intention. Mais cette exigence, loin d’être exclusive, pourrait tout à fait être adoptée par les PME — à condition qu’elles bénéficient, elles aussi, des mêmes facilités.

Pourquoi ne pas imaginer un modèle où les PME, si elles sont exonérées d’impôt sur cinq ou dix ans, s’engagent à reverser un tiers de leurs bénéfices à des projets d’intérêt collectif ?

« Face à des exonérations fiscales, à un accès facilité au foncier et à des crédits garantis par l’État, les PME tunisiennes se retrouvent dans une position intenable. »

 

Pourquoi ne pas élargir cette logique vertueuse à l’ensemble du tissu entrepreneurial tunisien ?

Ce n’est donc pas un argument recevable pour exclure les PME des dispositifs d’appui.
Ce qui est possible pour une entreprise communautaire peut l’être pour une PME, dès lors que les obligations et les avantages sont équilibrés. L’équité ne consiste pas à réserver les privilèges à une forme juridique, mais à encourager toutes les entreprises à contribuer au bien commun, selon leurs moyens.

Pourquoi ne pas harmoniser les régimes ?

Pourquoi ne pas permettre aux PME de bénéficier, elles aussi, d’un traitement juste ?
pour une réforme qui rassemble. Loin d’opposer les modèles, il s’agit ici d’appeler à une cohérence. Les entreprises communautaires sont une belle idée. Mais elles ne doivent pas devenir un instrument de déséquilibre.

Harmoniser les avantages, ouvrir les dispositifs aux PME, c’est reconnaître que toutes les entreprises tunisiennes, qu’elles soient communautaires ou classiques, participent à la même ambition nationale.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le décret-loi n°2025-3 accorde de nouveaux avantages fiscaux et fonciers aux sociétés communautaires.
  • Les PME tunisiennes dénoncent une concurrence déloyale et un déséquilibre économique croissant.
  • L’auteure plaide pour une harmonisation des régimes et une justice économique inclusive.
  • Objectif : élargir les dispositifs d’appui aux PME et promouvoir un modèle équitable.
  • L’enjeu : préserver l’unité du tissu entrepreneurial tunisien.

L’article Concurrence inégale : PME et sociétés communautaires, un duel économique injuste ? est apparu en premier sur WMC.

Finances publiques : la Tunisie honore ses engagements extérieurs sans difficulté

08. Oktober 2025 um 22:07
Finances publiques : la Tunisie honore ses engagements extérieurs sans difficulté

L’analyste financier Bassem Neifer a affirmé, dans une déclaration à Mosaïque FM, que la situation financière de la Tunisie en matière de remboursement de la dette pour l’année 2025 est « confortable ». Selon lui, le montant total restant à honorer au titre du service de la dette cette année ne dépasse pas 400 millions […]

The post Finances publiques : la Tunisie honore ses engagements extérieurs sans difficulté first appeared on Directinfo.

CONECT : la publication de la liste des prestataires douaniers est cruciale pour la stabilité économique

08. Oktober 2025 um 16:16

Le groupement Professionnel des Prestataires de Services douaniers relevant de la Confédération Nationale des Entreprises Citoyennes de Tunisie “CONECT“, a appelé le Ministère des Finances à publier la liste définitive de ceux acceptés dans le domaine des prestataires de services auprès de la Douane, conformément aux dispositions de l’article 82 de la loi de finances n° 56 de 2019.

CONECT a expliqué dans un communiqué publié, mercredi, que ce retard, qu’il a considéré comme injustifié, a provoqué la tension et l’anxiété chez les professionnels, d’autant plus qu’ils attendent depuis des années la régularisation de leur situation, après avoir respecté toutes les procédures et conditions requises, selon le communiqué.

La publication de cette liste a été considérée comme une étape essentielle pour assurer la stabilité juridique et professionnelle de ce secteur vital et soutenir son rôle dans le développement des échanges commerciaux et la facilitation de l’activité économique, selon la même source.

Les prestataires des services douaniers a adressé un appel urgent au ministère des finances, entant qu’autorité de tutelle, pour qu’il intervienne immédiatement et publie la liste définitive dans les meilleurs délais, afin d’assurer  l’application à bon escient de la loi, et de préserver les droits des professionnels, mais aussi d’assurer la stabilité sociale au sein du secteur, selon le même communiqué.

L’article CONECT : la publication de la liste des prestataires douaniers est cruciale pour la stabilité économique est apparu en premier sur WMC.

❌
❌