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81 % Tunisiens disposent d’une couverture maladie, mais…

11. Oktober 2025 um 20:12

Plus de huit Tunisiens sur dix (81,0 %) disposent d’une couverture maladie, qu’elle soit contributive ou assistancielle. Par contre, environ 2,2 millions de personnes, soit 19 % de la population, restent totalement non couvertes. Ce taux traduit une légère progression de 0.5 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en 2014 (80,5 %).

Selon le « Flash Protection sociale » du mois de septembre 2025 publié par l’Institut national de la statistique (INS), les résultats du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2024 montrent que la population occupée effectivement couverte par un régime contributif de sécurité sociale s’élève à 2,40 millions de personnes, soit 65,6 % de l’ensemble des actifs occupés âgés de 18 ans et plus. Ce taux marque une progression de 1 point de pourcentage par rapport au taux qui prévalait en 2014 (64.6%).

Une différence notable apparaît entre les sexes. Chez les hommes, 1,56 million d’actifs occupés sont effectivement couverts, soit un taux de couverture de 63,5 %, alors que chez les femmes, 834 000 actives occupées sont couvertes, représentant un taux de 69,8 %.

 

Lire aussi: INS – Main-d’oeuvre : Des progrès … mais pas pour tout le monde!

Cartographie de la couverture de maladie en Tunisie

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) constitue le vecteur principal de l’ordre de couverture maladie en Tunisie, dans la mesure où elle permet de couvrir plus de 7,2 millions de personnes, soit 60,6 % de la population. Le programme « Amen Social » représente 18 % de la couverture, dont 6,9 % pour carte de soin gratuit (AMGI) et 11,1 % pour carte de soins à tarif réduit (AMGII), tandis que les mutuelles et autres dispositifs ne concernent que 2,4 %.

L’analyse par sexe révèle que les femmes sont globalement mieux protégées, avec un taux de couverture de 85,3 % contre 76,5 % pour les hommes – ces derniers étant proportionnellement plus nombreux à rester en dehors de tout système de couverture (23,5 % contre 14,7 % pour les femmes).

Taux de couverture sociale selon la structure par âge de la population tunisienne

L’analyse par groupe d’âge révèle une trajectoire en forme de U inversé du taux de couverture sociale effective. Les jeunes de 18 à 29 ans enregistrent les niveaux les plus faibles de couverture sociale effective (45,4 %), en particulier les hommes (37,3 %), traduisant leur forte exposition à des emplois précaires et informels.

Approche géographique et territoriale du taux de couverture sociale effective

L’analyse territoriale des taux de couverture sociale fait ressortir des contrastes marqués entre gouvernorats. Les niveaux les plus élevés sont observés dans le Grand Tunis (Ben Arous 77 %, Tunis 73,8 %, Ariana 72,3 %), alors que certains gouvernorats de l’intérieur affichent les taux nettement les plus faibles (Kairouan 48,4 %, Sidi Bouzid 46,6 % ).

La lecture selon les districts met en relief une géographie différenciée de la couverture sociale effective en Tunisie. Avec un taux global de 72 %, le district 2 enregistre la meilleure couverture du pays, porté par les pôles industriels et de services, tandis que le district 5 affiche la performance la plus faible (56 %) dénotant de la prédominance des emplois agricoles et informels.

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Tunisie | Le CSM appelle à consolider les prémices de reprise économique

09. Oktober 2025 um 08:48

Le Comité de surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises financières, créé en vertu de l’article 85 de la loi n°2016-35 portant fixation du statut de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a tenu, le 6 octobre 2025, sa 11e réunion au siège de la BCT. Il a appelé à poursuivre la coordination pour «renforcer la veille prudentielle en vue de contenir les risques latents, liés à la persistance d’incertitudes macroéconomiques et à l’évolution de l’environnement international marqué par l’accentuation des conflits géopolitiques.»

Ont pris part à la réunion tous les membres du Comité en l’occurrence le Gouverneur de la BCT, en sa qualité de président, la représentante du ministère des Finances, le président du collège du Conseil du marché financier délégué (CMF), la présidente du Comité général des assurances (CGA) et le directeur général de l’Autorité de contrôle de la microfinance (ACM).

Lors de cette réunion, le Comité a passé en revue l’évolution de la conjoncture économique et financière et a examiné la situation du secteur bancaire et l’activité sur le marché financier et des secteurs des assurances et de la microfinance.

Les principaux indicateurs prudentiels

Dans un contexte marqué par des défis importants notamment en lien avec l’évolution de la conjoncture internationale, le secteur bancaire a continué à consolider ses indicateurs prudentiels avec un ratio de solvabilité moyen de 14,2% et un ratio Tier 1 de 11,6%, permettant la constitution d’une marge de fonds propres de 4%.

Soutenu par une dynamique positive des dépôts qui se sont accrus de 8,8% à fin juin 2025 par rapport à leur niveau une année auparavant, le secteur a également maintenu une position de liquidité à des niveaux satisfaisants au cours du premier semestre de 2025.

Toutefois, l’activité du crédit a enregistré un ralentissement au cours des 8 premiers mois de 2025 avec un taux d’accroissement de 1,1%, qui a concerné notamment les crédits au secteur privé et les crédits aux particuliers, et la part des actifs non performants est passé à 15% en juin 2025 contre 14,4% en décembre 2024.

Concernant l’activité du marché financier, l’indice Tunindex a affiché une performance positive de 24,6% en septembre 2025 par rapport à son niveau à fin 2024 et le volume des échanges sur la cote de la Bourse s’est inscrit en hausse de 88% par rapport à son niveau enregistré une année auparavant.

Également, les actifs nets des OPCVM ont totalisé un montant de 9 177 MD en septembre 2025 contre 7 004 MD à fin 2024 soit une augmentation de 31%.

Les émissions sur le marché primaire ont augmenté par rapport à la même période de l’année précédente tout en restant focalisées sur les émissions du Trésor.

Au niveau du secteur des assurances, les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2024 avec une augmentation de 10,8% pour atteindre 3,8 milliards de dinars et une évolution des placements pour s’établir à 9,9 milliards de dinars.

En outre, le secteur a poursuivi le processus de consolidation de ses ratios prudentiels sous le référentiel actuel avec des taux moyens de couverture de la marge de solvabilité et des provisions techniques respectivement de 307,3% et 105,9%.

Pour sa part, le secteur de la microfinance a poursuivi sa contribution à l’effort national de promotion de l’inclusion financière avec près de 805 000 bénéficiaires des microcrédits et une hausse continue de l’encours des microfinancements à près de 2,6 milliards de dinars à fin mars 2025.

Parallèlement, le secteur a poursuivi la maîtrise du risque de crédit avec un taux du portefeuille à risque 30 jours qui s’est établi à 3,5%. Par ailleurs, le ratio de solvabilité consolidé des IMF SA s’est établi à 24,1% en 2024.

Résilience de l’économie nationale

Les membres du comité ont souligné la résilience dont a fait preuve l’économie nationale et le système financier et ont insisté sur la nécessité de consolider les prémices de reprise de la croissance économique observées au cours du premier semestre de l’année 2025 et de promouvoir l’investissement et l’épargne.

A l’issue de cette réunion, les membres du comité ont convenu de continuer les efforts en matière de coordination pour renforcer la veille prudentielle en vue de contenir les risques latents, liés à la persistance d’incertitudes macroéconomiques et à l’évolution de l’environnement international marqué par l’accentuation des conflits géopolitiques.

L’accent a été mis sur la nécessité de maintenir une approche prudente de couverture des risques et de consolider les fonds propres prudentiels à travers l’encadrement de la distribution de dividendes et le renforcement des règles de calcul des provisions collectives ainsi que de poursuivre les réformes réglementaires visant la convergence vers les standards internationaux en tenant compte des spécificités du secteur financier tunisien. 
Le comité a également réaffirmé son engagement à accompagner le secteur financier dans ses efforts en matière de promotion de la finance durable et dans l’adoption des meilleurs pratiques en matière de gouvernance et de gestion des risques climatiques.

A cet égard, le CSM a passé en revue les initiatives des autorités de régulation en la matière et notamment la feuille de route actuellement en préparation par la BCT sur le verdissement du système financier et l’intégration de la dimension risque climatique dans la régulation et l’initiative du Conseil du Marché Financier relative au projet de décision générale concernant les obligations en matière de reporting ESG qui vise à mettre en place un cadre clair et harmonisé pour la publication d’informations ESG conformément aux meilleures pratiques internationales.

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