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Moody’s relève la note de l’Italie pour la première fois en 23 ans

24. November 2025 um 12:44

L’agence Moody’s a relevé, samedi 22 novembre, la note de crédit de l’Italie pour la première depuis 23 ans. Offrant ainsi une victoire politique majeure au Premier ministre Giorgia Meloni. Et mettant fin à une longue période d’instabilité durant laquelle la note de crédit du pays a dangereusement flirté avec la catégorie « spéculative ».

L’agence a relevé la note de l’Italie d’un cran, la portant à Baa2 avec une perspective stable. Ce qui constitue le meilleur signe depuis des années que l’Italie tourne la page des incertitudes et des tensions budgétaires de la décennie passée.

Pour justifier cette amélioration, Moody’s a déclaré que la stabilité politique de ces dernières années a permis au gouvernement de promouvoir des réformes et des investissements dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Renforçant ainsi la crédibilité de la politique économique du pays.

Du risque de rétrogradation au « cadeau » de la mise à niveau

Moody’s a été la dernière agence de notation à maintenir l’Italie dans une catégorie inférieure. Et ce, après avoir abaissé sa note à Baa3 en 2018, sous le gouvernement Conte. En 2022, elle avait même revu à la baisse les perspectives de la note de crédit du pays, les faisant passer de « stables » à « négatives ». Tout en mettant en garde contre un possible basculement dans la catégorie « spéculative ».

Ce scénario a toutefois changé avec l’arrivée au pouvoir de Gorgia Meloni. Le revirement de Moody’s fin 2023 a donné un répit au gouvernement. Lequel s’est depuis lors efforcé de réduire systématiquement le déficit et de stabiliser la dette publique – la deuxième plus importante de la zone euro.

Cependant, malgré les évolutions positives, l’avenir s’annonce difficile. La dette publique italienne dépasse 130 % du PIB et la croissance est estimée à environ 0,5 % cette année. Le gouvernement Meloni est donc appelé à maintenir un équilibre délicat entre les exigences budgétaires de Bruxelles et les promesses politiques en vue des élections de 2027, qui pourraient inclure des baisses d’impôts pour les ménages et les entreprises.

Le ministre des Finances, Giancarlo Giorgetti, a toutefois évoqué un « regain de confiance » envers l’Italie et le gouvernement actuel. Pour Meloni, cette amélioration de la note constitue l’un des plus solides « certificats » de réussite internationaux à ce jour.

Si Rome parvient à ramener le déficit à la limite de 3 % cette année, l’Italie sortira du régime de « surveillance » qui lui est imposé par la Commission pour écarts excessifs.

Les marchés réagissent avec prudence

Les investisseurs ont déjà « voté » positivement : l’écart entre l’obligation italienne à 10 ans et l’obligation allemande est tombé sous la barre des 80 points de base. Soit moins d’un tiers par rapport à la période où Meloni a pris ses fonctions.

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Inflation en Tunisie : des chiffres rassurent…d’autres inquiètent

22. November 2025 um 07:34

inflationAlors que l’inflation officielle semble sous contrôle, les données monétaires racontent une autre histoire. Hechmi Alaya décrypte un paradoxe tunisien : une masse monétaire en forte expansion, sans flambée apparente des prix.

Inflation : un reflux trompeur

  • 4,9 % : taux d’inflation officiel en octobre 2025 (contre 6,7 % un an plus tôt).
  • 5,3 % : inflation moyenne attendue pour l’année 2025.
  • 0,1 % : hausse mensuelle des prix de l’alimentation en octobre.
  • 1,1 % : inflation sur les produits à prix administrés — son plus bas niveau depuis 2018.

« L’inflation n’est pas ce qu’indique l’indice officiel des prix. » — Hechmi Alaya

Alaya pointe les limites méthodologiques de l’IPCF : sélection des produits, prix administrés, moyennes arithmétiques qui lissent les hausses réelles. Il évoque une « inflation cachée » qui pèse sur les ménages sans apparaître dans les chiffres.

Mais on peut faire dire aux chiffres ce que nous voulons que les gens croient n’est ce pas ?

Masse monétaire : une croissance à deux chiffres

  • +11,0 % : croissance moyenne de la masse monétaire (M3) depuis janvier 2025.
  • +15,5 % : hausse de la masse de cash (billets et pièces) à fin septembre.
  • +11,1 % : progression des dépôts à vue sur un an.

« La quantité de monnaie augmente beaucoup plus vite que les richesses réellement créées. » — Hechmi Alaya

Cette expansion monétaire, selon lui, est « une fuite en avant budgétaire » : elle alimente l’État, pas l’économie réelle.

 Crédit : l’État capte la liquidité

  • 95,7 % : part de la création monétaire provenant des crédits (moyenne sur 5 ans).
  • 31,5 % : part des crédits captée par l’État en 2025 (contre 2,5 % dans les années 2000).
  • 63,7 % : part des crédits allouée à l’économie réelle — un plus bas historique.

« La politique monétaire est désormais asservie à la politique budgétaire. » — Hechmi Alaya

Les banques, contraintes par l’État et une faible demande privée, privilégient les créances publiques. Résultat : raréfaction de la monnaie privée et stagnation des investissements productifs.

Demande en berne, pouvoir d’achat érodé

  • 1,2 fois : vitesse moyenne de circulation de la monnaie en 2025 (contre 2 fois dans les années 2000).
  • 8 170 dinars : revenu par habitant en 2025, équivalent à celui de 2017.
  • 12850 dinars : revenu par habitant en parité de pouvoir d’achat, au niveau de 2014.

« Les Tunisiens n’ont pas retrouvé leur niveau de vie d’il y a huit ans. » — Hechmi Alaya

La faiblesse de la demande intérieure freine la transmission inflationniste de la masse monétaire. Mais elle traduit surtout un appauvrissement généralisé.

Une stabilité apparente, déséquilibres profonds

Hechmi Alaya alerte : « Ce n’est pas l’inflation qui est maîtrisée, c’est la demande qui est étouffée. » La Tunisie vit une illusion de stabilité, masquant une fragilité monétaire et sociale. Sans réforme du Policy-mix, le risque d’un retour brutal de l’inflation reste entier.

(Source : Ecoweek numéro 41 du 9 novembre 2025)

EN BREF

  • L’inflation officielle recule, mais les indicateurs masquent une hausse réelle des coûts supportés par les ménages.
  • La masse monétaire progresse à deux chiffres, portée par le financement de l’État plutôt que par l’économie productive.
  • Le crédit se concentre sur les besoins publics, marginalisant les entreprises et les investissements.
  • La demande intérieure reste faible, freinant la transmission des hausses monétaires.
  • Cette stabilité apparente cache des déséquilibres profonds et un risque de retour inflationniste.

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Attijari Bank : Trois solutions digitales pour simplifier les paiements et le financement

Von: walid
24. November 2025 um 08:14

Attijari Solutions MobileFace aux dernières exigences réglementaires liées à l’utilisation des chèques et dans le cadre de sa  stratégie de digitalisation et d’inclusion financière, Attijari bank revient sur trois solutions majeures  mises à la disposition de ses clients ces derniers mois. Ces produits illustrent l’engagement constant  de la banque à proposer des alternatives modernes, sûres et accessibles pour simplifier les  transactions et répondre aux besoins réels du marché.

Crédit تق-سيط : une solution de financement souple, rapide et accessible à tous

Déployée il y a quelques mois, cette solution innovante a rencontré un fort engouement, en particulier  auprès des partenaires et apporteurs d’affaires. Accessible aussi bien aux clients qu’aux non-clients,  Crédit تق-سيط repose sur un processus 100 % digitalisé via une plateforme dédiée, permettant la  simulation, le suivi et le traitement des demandes de crédit en temps réel.

L’apporteur d’affaires joue un rôle central, en accompagnant le client de la simulation jusqu’à la  signature des documents, garantissant ainsi un service fluide, transparent et rapide. Cette solution est  venue combler un besoin réel de financement structuré, particulièrement dans un contexte  économique exigeant.

Carte Flex : La carte de crédit pour une gestion flexible des paiements

Lancée dans la foulée, la Carte Flex s’est imposée comme une alternative efficace pour les clients  souhaitant échelonner leurs paiements. Cette carte de crédit permet de réaliser des paiements auprès  des commerçants affiliés (TPE et en ligne) en Tunisie, dans la limite d’une ligne de crédit qui peut  atteindre les 10 000 dinars.

Sa particularité réside dans sa fonctionnalité de paiement fractionné, offrant jusqu’à 9 mensualités.  Cette souplesse permet aux clients de gérer leurs paiements de manière plus fluide en étalant les  montants sur plusieurs échéances, facilitant ainsi la gestion budgétaire et le remboursement.

TapPay : la dernière innovation au service de l’inclusion financière

Dans la continuité de cette dynamique, Attijari bank a récemment lancé la solution Soft POS, une  technologie qui transforme un smartphone ou une tablette en terminal de paiement sans contact. Cette  solution s’adresse principalement aux petits commerçants, indépendants et professionnels, en  supprimant la barrière du terminal physique classique (TPE), permettant, ainsi d’élargir l’acceptation  des paiements électroniques dans un cadre innovant et sécurisé

Une stratégie cohérente face à l’évolution du cadre réglementaire

Ces trois solutions traduisent la volonté d’Attijari bank de proposer une offre complète et évolutive,  capable de s’adapter aux changements réglementaires, notamment ceux relatifs à l’usage des  chèques, tout en soutenant la transformation digitale du paysage bancaire tunisien.

Elles permettent à la fois de réduire la dépendance aux moyens de paiement traditionnels, d’accélérer  la bancarisation, et de faciliter l’accès aux services financiers pour tous.

Attijari bank continue d’innover pour offrir à ses clients, particuliers comme professionnels, des  outils pratiques, digitaux et responsables, en phase avec les mutations du secteur bancaire.

Plus : Attijari Bank

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Habitat, consommation : les Tunisiens changent leurs priorités de crédit

30. September 2025 um 18:28

L’encours global des crédits aux particuliers s’est établi à 29,702 milliards de dinars à fin juin 2025, contre 29,533 milliards six mois plus tôt. Avec une progression limitée à +0,57 %, selon des chiffres publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et relayés par l’Agence TAP, la croissance du crédit reste historiquement faible. Mais derrière cette stagnation globale, une recomposition silencieuse est à l’œuvre : les ménages revoient leurs priorités.

Le recul de l’immobilier

Longtemps moteur de la dynamique du crédit, l’acquisition de logements marque le pas. Son encours recule de 178 millions de dinars au premier semestre, pour s’établir à 12,949 milliards de dinars. Face à des taux d’intérêt encore élevés, malgré l’assouplissement monétaire décidé en mars (taux directeur abaissé de 8 % à 7,5 %), de nombreux ménages renoncent ou reportent leurs projets immobiliers.

L’essor des crédits souples

En parallèle, les prêts destinés à l’amélioration de l’habitat progressent de manière notable, atteignant 11,183 milliards de dinars (+231 MD). Ces financements, plus flexibles, sont de plus en plus utilisés pour couvrir des dépenses courantes, voire pour soutenir la consommation.
Cette dernière affiche d’ailleurs une légère hausse, à 5,137 milliards de dinars (+108 MD), confirmant un déplacement progressif des usages du crédit vers les besoins immédiats plutôt que vers l’investissement long terme.

Une recomposition sur trois ans

Comparée aux années précédentes, l’évolution est claire :

  • 2022 : +6,3 % avec un encours de 26,8 milliards de dinars.
  • 2023 : +5,9 %, malgré une politique monétaire plus restrictive.
  • 2024 : +4,0 %, première alerte de ralentissement.
  • 2025 (S1) : +0,57 %, soit une croissance projetée de seulement 1 % sur l’année.

Jamais, depuis cinq ans, le crédit aux particuliers n’avait connu un tel palier. Mais ce n’est plus seulement une question de volume : c’est la nature même du crédit qui se transforme.

Prudence et arbitrages

Les experts y voient une double tendance : d’un côté, la prudence des ménages face à la cherté de l’argent ; de l’autre, une recomposition des arbitrages financiers. Le logement recule, l’amélioration de l’habitat prend de l’ampleur, et la consommation se maintient.

En somme, les Tunisiens ne réduisent pas seulement leur recours au crédit : ils en changent la logique. Le financement d’un projet immobilier à long terme laisse place à des choix plus pragmatiques, tournés vers l’entretien et les besoins du quotidien.

Lire aussi: Tunisie – Logement : Trois ménages sur quatre propriétaires, mais la crise persiste !

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