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La Banque mondiale alerte sur la dette des pays en développement

05. Dezember 2025 um 15:06

La Banque mondiale a révélé que l’écart entre le coût du service de la dette des pays en développement et les nouveaux financements est à son plus haut sur plus de 50 ans. Il atteint 741 milliards de dollars entre 2022 et 2024. L’institution financière multilatérale exhorte les pays à profiter des conditions financières mondiales plus détendues pour assainir leurs finances.

 

Dans son rapport annuel sur la dette internationale, la Banque mondiale a constaté que les paiements d’intérêts totaux avaient atteint un nouveau record de 415,4 milliards de dollars en 2024, en dépit d’un certain soulagement dû à la baisse des taux d’intérêt.

Cependant, même si les conditions financières mondiales s’amélioraient, les pays en développement ne devraient pas se faire d’illusions : ils sont toujours en danger, car l’accumulation de la dette se poursuit.

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions. Cela s’est fait à des taux d’intérêt proches de 10%, environ le double de ceux d’avant-2020, et des options de financement à faible coût qui se raréfient.

 

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions.

 

Plus de dette locale, moins de coopération bilatérale

Les pays émergents se tournent également de plus en plus vers les marchés de la dette intérieure pour se financer. Dans 50 pays, la dette intérieure a progressé plus rapidement l’année dernière que la dette extérieure. Pour la Banque mondiale, cela est un signe de l’évolution des marchés du crédit locaux, mais a mis en garde contre le risque de réduire les prêts bancaires locaux au secteur privé et d’augmenter potentiellement le coût du refinancement en raison d’échéances plus courtes.

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

Pendant ce temps, les flux nets de prêts bilatéraux se sont effondrés de 76% à 4,5 milliards de dollars, un niveau jamais vu depuis la crise financière de 2008, forçant les pays à rechercher des financements privés plus coûteux.

 

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

 

Bien que les prêts multilatéraux aient augmenté et que la Banque mondiale elle-même ait accordé un record de 36 milliards de dollars, 54% des pays à faibles revenus sont désormais en situation de détresse ou confrontés à des risques élevés d’endettement. Les décideurs politiques devraient profiter au maximum de la marge de manœuvre qui existe aujourd’hui pour assainir leurs finances, plutôt que de se précipiter à nouveau sur les marchés de la dette extérieure.

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Rencontre à Tunis | Pression de la dette et politiques d’austérité

02. Dezember 2025 um 11:31

L’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) organisera à Tunis, le 4 décembre 2025, en collaboration avec l’Association marocaine des droits humains (AMDH), une journée d’étude sur le thème «Droits financiers en Afrique du Nord : entre pression de la dette et politiques d’austérité».

Les participants analyseront les conséquences des politiques d’austérité et du niveau élevé de la dette publique en Tunisie, au Maroc et en Égypte.

L’objectif est d’examiner la crise de la dette régionale et son impact sur la réduction des dépenses publiques dans les secteurs sociaux, ainsi que d’explorer des alternatives politiques fondées sur la justice fiscale.

L’OTE souligne que, bien que les gouvernements de la région aient signé le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ils ont adopté des mesures d’austérité, souvent liées aux programmes de prêts du Fonds monétaire international (FMI).

Ces mesures ont réduit les financements alloués à l’éducation, à la santé et à la protection sociale, limitant ainsi l’accès des citoyens à leurs droits fondamentaux.

Bien que la Tunisie ait rompu ses relations avec le FMI il y a 18 mois, l’Observatoire a indiqué que le pays continue de subir les conséquences des prêts antérieurs, notamment à travers les remboursements de dette en cours et des politiques fiscales restrictives persistantes.

I. B.

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