❌

Normale Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 22. MĂ€rz 2025Haupt-Feeds

Ooredoo Tunisie | Petite pensée pour les personnes ùgées (Vidéo)

22. MĂ€rz 2025 um 13:48

Ooredoo Tunisie vient d’organiser, en partenariat avec la Fondation Umm Al Khair pour les personnes ĂągĂ©es, un Ă©vĂ©nement exceptionnel pour les fondations de soins aux personnes ĂągĂ©es de la capitale. VidĂ©o.

Avec cet Ă©vĂ©nement, qu’il a organisĂ© dans le cadre de son programme RSE Tounes T3ich, l’opĂ©rateur a une nouvelle fois tĂ©moignĂ© de son engagement envers la communautĂ© nationale en offrant aux rĂ©sidents des maisons de retraite une expĂ©rience unique, alliant bien-ĂȘtre, convivialitĂ© et solidaritĂ©, durant le mois sacrĂ© du Ramadan.

L’évĂ©nement s’est tenu au restaurant Lemdina aux Berges du Lac de Tunis et a rassemblĂ© plusieurs fondations locales qui s’occupent des personnes ĂągĂ©es. L’objectif Ă©tait de leur offrir un cadre inĂ©dit et chaleureux, loin de leur quotidien, afin qu’ils puissent partager un moment de joie et d’échange avec la communautĂ©.

Lors de cette soirée, Ooredoo, fidÚle à ses valeurs, a également fait un don à la Fondation Umm Al Khair pour soutenir les soins de santé essentiels pour les personnes ùgées.

La soirée a été marquée par des témoignages de gratitude de la part des bénéficiaires, qui ont exprimé leur gratitude pour les initiateurs de cette action, soulignant que cette expérience leur avait permis de se sentir à la fois choyés par la société. Elle a ainsi renforcé les liens sociaux et contribué à redonner espoir et dignité aux pensionnaires des maisons de retraite.

Cette initiative fait partie de l’engagement durable d’Ooredoo en faveur des catĂ©gories les plus vulnĂ©rables de la sociĂ©tĂ©. À travers son programme Tounes T3ich, l’entreprise Ɠuvre au renforcement de la cohĂ©sion sociale et Ă  l’amĂ©lioration du bien-ĂȘtre de la sociĂ©tĂ© tunisienne Ă  travers toutes ses composantes.

Vidéo.

L’article Ooredoo Tunisie | Petite pensĂ©e pour les personnes ĂągĂ©es (VidĂ©o) est apparu en premier sur Kapitalis.

Thalassothérapie | La Tunisie ambitionne de devenir la 1Úre destination mondiale

22. MĂ€rz 2025 um 13:09

Avec un littoral mĂ©diterranĂ©en, des sources thermales naturelles, un climat clĂ©ment et un prix abordable, la Tunisie est, depuis un certain temps dĂ©jĂ , la deuxiĂšme destination mondiale, aprĂšs la France, pour les soins Ă  base d’eau de mer connus sous le nom de thalassothĂ©rapie. Elle ambitionne dĂ©sormais de ravir la premiĂšre place Ă  la France. Et elle ne manque pas d’arguments pour cela.

«Le principal avantage de la Tunisie [par rapport aux pays voisins], c’est son littoral et sa thalassothĂ©rapie», explique Mario Paolo, un Italien, croisĂ© aux thermes de Korbous, perchĂ©s sur une colline Ă  une heure de route au sud de Tunis.

RetraitĂ© de 78 ans rĂ©sidant en Tunisie depuis cinq ans, Paolo dit frĂ©quenter frĂ©quemment les centres de thalassothĂ©rapie locaux «pour se remettre en forme». «Profiter de l’eau de mer et des sources naturelles n’est pas seulement un loisir mais aussi une thĂ©rapie», dĂ©clare-t-il Ă  l’agence AFP aprĂšs un massage aux huiles de thym et de romarin.

Korbous, une ville cĂŽtiĂšre de la pĂ©ninsule du Cap Bon, est historiquement l’un des hauts lieux tunisiens de la thĂ©rapie, qui utilise l’eau de mer et d’autres ressources marines.

La thalassothĂ©rapie est un «hĂ©ritage ancestral» pour les Tunisiens, «puisque le thermalisme existe en Tunisie depuis l’AntiquitĂ©, Ă  l’époque des Carthaginois et des Romains», a expliquĂ© Ă  l’agence AFP Shahnez Guizani, directeur de l’Office national tunisien du thermalisme (ONTH).

Parmi les autres destinations de thalassothĂ©rapie populaires dans le pays figurent Sousse, Hammamet, Monastir et Djerba, qui, selon l’agence Tap, a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e capitale mĂ©diterranĂ©enne de la thalassothĂ©rapie en 2014 par la FĂ©dĂ©ration mondiale d’hydrothĂ©rapie et de climatothĂ©rapie.

Aujourd’hui, la Tunisie compte 60 centres de thalassothĂ©rapie et 390 spas, dont 84 pour cent sont situĂ©s dans des hĂŽtels, selon l’ONTH.

Le tourisme reprĂ©sente 7% du PIB du pays et fournit prĂšs d’un demi-million d’emplois. Le nombre de visiteurs Ă©trangers a dĂ©passĂ© les 10 millions en 2024 l’annĂ©e derniĂšre. A  elle seule, la thalassothĂ©rapie a attirĂ© environ 1,2 million, dont 70% venus d’Europe, et 40% de France.

L’industrie gĂ©nĂšre environ 200 millions de dinars (63 millions de dollars, 60 millions d’euros) par an, selon Guizani, Ă  comparer avec les 100 millions d’euros que la thalassothĂ©rapie a rapportĂ© Ă  la France l’annĂ©e derniĂšre, selon le cabinet d’études de marchĂ© Businesscoot citĂ© par l’AFP.

Le prix abordable reste le principal argument commercial avancĂ© par les professionnels tunisiens. En effet, la thalassothĂ©rapie est beaucoup moins chĂšre en Tunisie qu’en France, soit environ 1.000 euros par semaine tout compris au lieu de 3 000.

«La station thermale de Korbous n’est pas suffisamment mise en valeur et couve un potentiel de dĂ©veloppement unique en MĂ©diterranĂ©e mais largement sous exploité», dĂ©clare cependant le voyagiste tunisien Hakim Tounsi, fondateur et dirigeant du TO Authentique Voyageurs Ă  Paris, qui pense qu’en matiĂšres d’installations, d’équipements et de qualitĂ© de services, la Tunisie peut mieux faire.

I. B. (avec agences).

L’article ThalassothĂ©rapie | La Tunisie ambitionne de devenir la 1Ăšre destination mondiale est apparu en premier sur Kapitalis.

Kairouan, l’une des villes saintes de l’islam

22. MĂ€rz 2025 um 12:13

ConsidĂ©rĂ©e comme l’une des villes les plus saintes de l’islam, Kairouan, en Tunisie, possĂšde un riche patrimoine architectural et constitue un centre incontournable du tapis et de l’artisanat au Maghreb. Voici tout ce que vous devez savoir sur l’histoire de Kairouan et les meilleurs endroits Ă  visiter pendant le mois sacrĂ© du Ramadan.

FondĂ©e en 670, Kairouan est l’un des sites les plus sacrĂ©s de l’islam et fut, Ă  son apogĂ©e, un important centre d’érudition sunnite et d’apprentissage du Coran.

Ce site classĂ© au patrimoine mondial de l’Unesco possĂšde un riche patrimoine architectural, notamment la Grande MosquĂ©e, avec ses colonnes de marbre et de porphyre, et la MosquĂ©e des Trois Portes du IXe siĂšcle.

Aujourd’hui, Kairouan est un centre incontournable du tapis et de l’artisanat, le tourisme contribuant Ă  sa prĂ©servation. En tĂ©moignent la conservation de la vieille ville, le dĂ©veloppement du MusĂ©e d’art islamique et l’essor du travail du cuir et d’autres mĂ©tiers dans la mĂ©dina.

Selon la lĂ©gende, Kairouan fut fondĂ©e par ÊżĂ”qba Ibn NafiĂź (Sidi Ôqba), un compagnon du ProphĂšte Mahomet (que la paix soit sur lui), sur le site d’une forteresse byzantine. La ville servit de camp d’oĂč fut lancĂ©e l’offensive, qui aboutit Ă  la diffusion politique et religieuse de l’islam au Maghreb (nord-ouest de l’Afrique).

L’école malĂ©kite de l’islam Ă©mergea alors Ă  Kairouan, les religieux contestant les excĂšs personnels et politiques des Ă©mirs aghlabides. Par la suite, la ville servit de centre politique sous les dynasties fatimide et ziride jusqu’au XIe siĂšcle, devenant l’un des grands centres administratifs, commerciaux, religieux et intellectuels de l’islam. Elle fut Ă©galement le siĂšge d’un cĂ©lĂšbre centre de recherche mĂ©dicale pour les juifs et les musulmans Ă  l’époque mĂ©diĂ©vale.

Les endroits Ă  visiter

La Grande MosquĂ©e : Ă©tablie en 670, elle occupe une superficie de plus de 9 000 mÂČ et est l’un des plus anciens lieux de culte du monde islamique. Son pĂ©rimĂštre de 405 mĂštres comprend une salle de priĂšre hypostyle, une cour pavĂ©e de marbre et un minaret carrĂ©. On y trouve Ă©galement un bassin, connu sous le nom de Vieille Citerne (Al-Majal al-Qadim), et ce qui serait le plus ancien minbar encore existant : une chaire en bois de teck asiatique finement sculptĂ©e.

Outre son prestige spirituel, la mosquĂ©e d’Ôqba, comme on l’appelle aussi, est l’un des chefs-d’Ɠuvre de l’architecture islamique, remarquable, entre autres, par la premiĂšre utilisation islamique de l’arc outrepassĂ©. Cet Ă©difice sacrĂ© est magnifique de jour comme de nuit, lorsque le minaret est illuminĂ©.

La MosquĂ©e des Trois Portes : commandĂ©e par un saint homme espagnol en 866, sous la dynastie des Aghlabides, cette mosquĂ©e est remarquable pour ĂȘtre l’une des premiĂšres Ă  possĂ©der une façade extĂ©rieure richement dĂ©corĂ©e dans l’architecture islamique. Les trois portes cintrĂ©es de la mosquĂ©e sont surmontĂ©es de frises complexes en Ă©criture coufique (dont deux portent le nom du fondateur), entrecoupĂ©es de reliefs floraux et couronnĂ©es d’une corniche sculptĂ©e. L’intĂ©rieur est interdit aux non-musulmans.

Les Bassins des Aghlabides : un ensemble de rĂ©servoirs d’eau et d’ouvrages hydrauliques historiques construits sous la domination des Aghlabides au IXe siĂšcle pour alimenter Kairouan en eau. Ils sont composĂ©s de deux citernes reliĂ©es entre elles, formant ensemble un rĂ©servoir Ă  ciel ouvert alimentĂ© par un aqueduc de 57 kilomĂštres qui puisait l’eau des collines situĂ©es au-delĂ  de la ville. ConsidĂ©rĂ©s comme la plus grande installation hydraulique du Moyen Âge, ils comptaient Ă  l’origine 16 bassins, dont seuls deux subsistent aujourd’hui. Les visiteurs peuvent admirer les bassins, dĂ©sormais entiĂšrement fouillĂ©s, mais leur eau n’est pas potable.

La ZaouĂŻa de Sidi Sahib : Ă©galement connue sous le nom de MosquĂ©e du Barbier, ce complexe du XVIIe siĂšcle, richement carrelĂ©, situĂ© au nord-ouest de la mĂ©dina, comprend une mosquĂ©e, une madrassa et un mausolĂ©e. C’est la derniĂšre demeure d’Abou Zama’ al-Balawi, un compagnon du ProphĂšte Mohamed (que la paix et la bĂ©nĂ©diction soient sur lui), qui, selon la lĂ©gende, portait toujours sur lui trois poils de la barbe du ProphĂšte. Construit au XIVe siĂšcle sous les Hafsides, le complexe, dans son Ă©tat actuel, date du XVIIe siĂšcle sous les Mouradides.

L’article Kairouan, l’une des villes saintes de l’islam est apparu en premier sur Kapitalis.

Vers un accord de partenariat Ă©conomique global entre la Tunisie et les Emirats

22. MĂ€rz 2025 um 11:19

La Tunisie et les Émirats arabes unis et ont annoncĂ© le lancement de nĂ©gociations en vue d’un accord de partenariat Ă©conomique global (Apeg) visant Ă  renforcer les Ă©changes commerciaux et les investissements bilatĂ©raux.

L’Apeg vise Ă  rĂ©duire les droits de douane et les barriĂšres commerciales, Ă  amĂ©liorer l’accĂšs aux marchĂ©s et Ă  crĂ©er de nouvelles voies d’investissement dans des secteurs clĂ©s.

Lors d’une rĂ©union virtuelle, le 19 mars 2025, le ministre du Commerce et du DĂ©veloppement des exportations, Samir Abid et le ministre d’État Ă©mirati chargĂ© du Commerce extĂ©rieur, le Dr Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, ont soulignĂ© les avantages de l’Apeg, qui servira de cadre stratĂ©gique pour stimuler le commerce, l’investissement et la coopĂ©ration entre les deux pays.

Le ministre Abid a soulignĂ© que les nĂ©gociations ouvriraient la voie Ă  un cadre de coopĂ©ration Ă©conomique innovant, bĂ©nĂ©fique pour les deux pays et ouvrant de nouvelles opportunitĂ©s de coentreprises, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie manufacturiĂšre et des Ă©nergies renouvelables.

Le Dr Al Zeyoudi a soulignĂ© le rĂŽle prĂ©cieux de la Tunisie en tant que partenaire commercial, soulignant que les Émirats arabes unis sont le premier partenaire commercial de la Tunisie dans la rĂ©gion du CCG, avec des Ă©changes commerciaux hors pĂ©trole atteignant 350 millions de dollars en 2024, soit une croissance de 7,7 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Les Émirats arabes unis et la Tunisie vont maintenant nĂ©gocier les chapitres et dispositions spĂ©cifiques de l’Apeg afin de parvenir Ă  un accord Ă©quilibrĂ© et Ă©quitable.

L’ouverture des nĂ©gociations avec la Tunisie s’inscrit dans la stratĂ©gie plus large des Émirats arabes unis visant Ă  doubler la taille de leur Ă©conomie et Ă  accroĂźtre leur rĂŽle dans le commerce international.

Avec 26 Apeg conclus et de nombreux accords dĂ©jĂ  en vigueur, le programme a jouĂ© un rĂŽle crucial dans l’amĂ©lioration de l’accĂšs aux marchĂ©s Ă  forte croissance, contribuant de maniĂšre significative au commerce total des Émirats arabes unis qui, en 2024, a atteint un niveau record de 816 milliards de dollars, marquant une augmentation de 14,6 % par rapport Ă  2023.

Rappelons dans ce contexte que de nombreux grands projets d’investissements Ă©miratis, notamment touristiques et immobiliers, lancĂ©s avant la rĂ©volution tunisienne de 2011, n’ont pas beaucoup avancĂ© depuis.

I. B.

L’article Vers un accord de partenariat Ă©conomique global entre la Tunisie et les Emirats est apparu en premier sur Kapitalis.

Transport maritime | Maersk affronte des manifestants propalestiniens en Tunisie

22. MĂ€rz 2025 um 10:53

Selon The New Arab, des affrontements ont eu lieu entre le gĂ©ant du transport maritime Maersk et des manifestants propalestiniens en Tunisie, avec en toile de fond le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par IsraĂ«l Ă  Gaza. (Photo d’archives).

Le journal Ă©mirati, qui a rapportĂ© cette information, affirme avoir contactĂ© Maersk pour obtenir un commentaire et confirmer l’identitĂ© des travailleurs, mais n’a reçu aucune rĂ©ponse au moment de la publication.

«En Tunisie, des manifestants propalestiniens ont Ă©tĂ© agressĂ©s physiquement par des employĂ©s prĂ©sumĂ©s du gĂ©ant mondial du transport maritime Maersk, accusĂ© de faciliter la guerre israĂ©lienne contre Gaza», Ă©crit The New Arab. Il ajoute : «Le 18 mars, des membres de la coordination Action commune pour la Palestine ont dĂ©filĂ© jusqu’aux bureaux de Maersk Ă  Tunis, dans le cadre d’une vague mondiale de protestations contre l’entreprise danoise, dont la filiale amĂ©ricaine Maersk Line, Limited est accusĂ©e d’avoir livrĂ© des armes Ă  l’armĂ©e israĂ©lienne dans le cadre de son gĂ©nocide Ă  Gaza.

Scandant des slogans propalestiniens, les manifestants ont taguĂ© le bĂątiment, recouvrant sa façade de peinture rouge, symbolisant, selon eux, «le sang des martyrs de Gaza», tandis que d’autres ont griffonnĂ© des graffitis anti-israĂ©liens et «Palestine libre» sur les murs.

La manifestation a rapidement dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© lorsqu’un agent de sĂ©curitĂ©, apparemment en poste dans le bĂątiment, a attaquĂ© les manifestants et les a menacĂ©s, rapporte le journal.

I. B.


L’article Transport maritime | Maersk affronte des manifestants propalestiniens en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Les investissements tunisiens en Égypte atteignent 45,5 millions de dollars

22. MĂ€rz 2025 um 10:34

Les investissements tunisiens en Égypte ont atteint le chiffre impressionnant de 45,5 millions de dollars, a indiquĂ© Mohamed Ben Youssef, ambassadeur de Tunisie en Égypte et son reprĂ©sentant permanent auprĂšs de la Ligue arabe.

Ces investissements se concentrent principalement sur des secteurs de l’exploration pĂ©troliĂšre, de l’agriculture et de la production de cĂąbles, mais ils continuent de se diversifier, a indiquĂ© le diplomate, dans une interview accordĂ©e Ă  l’émission Talk Show Arabs, diffusĂ©e le 21 mars 2025, sur la chaĂźne Al-Hadath, rapporte The Pinnacle Gazette.

Ben Youssef a soulignĂ© la vigueur des activitĂ©s Ă©conomiques entre les deux pays, ajoutant que les investissements Ă©gyptiens en Tunisie s’élĂšvent Ă  environ 2,5 millions de dollars, rĂ©partis principalement sur des projets de petite envergure.

«Nous espĂ©rons que le ministre de l’Investissement, Hassan Al-Khatib, se rendra en Tunisie pour discuter des mĂ©canismes des investissements Ă©gyptiens en Tunisie», a dĂ©clarĂ© l’ambassadeur qui se dit optimiste quant Ă  la coopĂ©ration  future entre les deux pays, Ă©tant donnĂ© les efforts continus visant Ă  consolider les investissements entre les deux pays.

L’Égypte et la Tunisie cherchent Ă  renforcer leurs relations dans un contexte de crises rĂ©gionales touchant plusieurs pays arabes. La commission mixte, dirigĂ©e par les Premiers ministres des deux pays, devrait faciliter le dialogue sur divers fronts, des politiques commerciales aux relations diplomatiques.

I. B.

L’article Les investissements tunisiens en Égypte atteignent 45,5 millions de dollars est apparu en premier sur Kapitalis.

Six Tunisiens périssent dans un accident de la route en Libye

22. MĂ€rz 2025 um 09:56

Six ressortissants tunisiens sont morts et un septiĂšme a Ă©tĂ© blessĂ© dans un accident de la route survenu Ă  l’aube de ce samedi 22 mars 2025, sur l’axe reliant Jalu Ă  Al-Koufra, en Libye. (Photo d’archives).

Selon le prĂ©sident de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme (OTDH), Mustapha Abdelkabir, citĂ© par MosaĂŻque FM, l’accident a Ă©tĂ© causĂ© par une collision entre un bus transportant des passagers et un camion lĂ©ger.

Les victimes tunisiennes étaient employées par la société Méditerranée Holding, sur le site de Sarir, a précisé Abdelkabir.

L’article Six Tunisiens pĂ©rissent dans un accident de la route en Libye est apparu en premier sur Kapitalis.

Gaza | Quand la France oublie ses principes

22. MĂ€rz 2025 um 09:41

Pour les droits d’un seul homme, la France est capable de mobiliser toute sa puissance diplomatique, quitte Ă  mettre en pĂ©ril ses relations politiques, Ă©conomiques et financiĂšres avec n’importe quel pays. Ce qui est louable en soi car les principes et les valeurs ne se nĂ©gocient pas. Cependant, cette mĂȘme France, face Ă  la souffrance de millions d’ĂȘtres humains, demeure parfois Ă©trangement  passive.

Khémais Gharbi

Le dernier exemple en date est celui du drame qui se joue Ă  Gaza et en Cisjordanie : plus de 60 000 morts, principalement des enfants, des femmes, des personnes ĂągĂ©es et des civils. Plus de 100 000 blessĂ©s, amputĂ©s, mutilĂ©s, exclus Ă  jamais d’une vie normale. Et pourtant, la France ne rĂ©agit pas, ou si peu. Comme l’a fait le prĂ©sident Macron qui a appelĂ©, mercredi, Ă  la cessation immĂ©diate des «hostilitĂ©s» (sic !) en prĂ©venant qu’il n’y aurait «pas de solution militaire» possible dans le territoire palestinien, sans condamner clairement les crimes perpĂ©trĂ©s par IsraĂ«l Ă  Gaza et en Cisjordanie.

La diplomatie française se limite Ă  un service minimum, bien loin de l’exigence morale que l’on attend du pays de la DĂ©claration des droits de l’homme. Comme frappĂ©e d’une Ă©trange paralysie, elle semble avoir renoncĂ© Ă  cette voix qui, jadis, portait haut les principes du droit international et de la justice universelle.

Le legs de Mitterrand, Chirac et Villepin

Les exemples d’un passĂ© pas si lointain sont pourtant lĂ  pour lui rappeler son rĂŽle et sa responsabilitĂ©. Comment oublier l’intervention mĂ©morable de Dominique de Villepin au Conseil de sĂ©curitĂ© de l’Onu, s’opposant avec Ă©loquence Ă  l’invasion amĂ©ricaine de l’Irak? Ce moment d’histoire a alors placĂ© la France en leader moral, et aujourd’hui encore, elle en recueille le respect et les bĂ©nĂ©fices. Il a montrĂ© qu’une nation peut choisir la voie de la raison face aux passions guerriĂšres.

Comment ne pas se souvenir des paroles de Jacques Chirac Ă  JĂ©rusalem, dĂ©fendant avec fermetĂ© le droit des Palestiniens Ă  s’exprimer et Ă  venir Ă  sa rencontre? Ce jour-lĂ , il n’était pas seulement un chef d’État, mais le porte-voix du pays des droits de l’Homme, rappelant que la dignitĂ© humaine ne connaĂźt ni frontiĂšres ni conditions.

Et que dire enfin de la comparaison poignante de François Mitterrand entre l’un des nombreux massacres en Palestine et celui d’Oradour-sur-Glane? Par ces mots, il affirmait que l’horreur n’a ni Ă©poque ni gĂ©ographie, et que la mĂ©moire collective doit Ă©clairer l’action politique. Chaque perte humaine est un appel Ă  l’empathie et Ă  la justice.

Un héritage à réhabiliter

C’est de tels hommes d’État dont la France aurait aujourd’hui besoin. Des dirigeants dotĂ©s de courage, de luciditĂ© et d’une vision historique. Mais pour entrer dans l’Histoire ou, mieux encore, pour la construire, il ne suffit pas d’en avoir l’ambition. Il faut la force morale et les valeurs qui l’accompagnent.

Aujourd’hui, ces vertus font cruellement dĂ©faut. Pourtant, la politique ne devrait pas ĂȘtre uniquement guidĂ©e par des intĂ©rĂȘts stratĂ©giques immĂ©diats, mais aussi par des principes intangibles, par la capacitĂ© d’écouter les souffrances des opprimĂ©s et d’y rĂ©pondre avec dĂ©termination. La France a, entre ses mains, le pouvoir de capter l’attention du monde et de donner un sens Ă  la part lumineuse de son hĂ©ritage.

Le moment est venu pour elle de prouver qu’elle est, et doit rester, le pays des droits de l’Homme. Non pas en paroles, mais en actes. Car c’est dans l’épreuve que se rĂ©vĂšlent les vĂ©ritables valeurs d’une nation, et c’est dans leur fidĂ©litĂ© qu’elle Ă©crit l’Histoire.

* Ecrivain et traducteur.

L’article Gaza | Quand la France oublie ses principes est apparu en premier sur Kapitalis.

Gaza | IsraĂ«l reprend son gĂ©nocide, les États-Unis laissent faire

22. MĂ€rz 2025 um 08:42

Si Trump est sĂ©rieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considĂ©rable sur le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu pour mettre fin au carnage Ă  Gaza mais il semble indiffĂ©rent et laisse faire la machine de guerre israĂ©lienne. 

Imed Bahri

Chassez le naturel, il revient au galop. À peine deux mois aprĂšs le trĂšs prĂ©caire cessez-le-feu entre IsraĂ«l et le Hamas, l’État hĂ©breu s’est dĂ©robĂ© de ses engagements dans les nĂ©gociations et a repris son gĂ©nocide avec sa soif de sang habituelle faisant des centaines de morts Ă  Gaza chaque jour depuis mardi.

Vendredi 21 mars 2025, le ministre israĂ©lien de la DĂ©fense IsraĂ«l Katz a dĂ©clarĂ©: «J’ai donnĂ© l’ordre Ă  Tsahal de prendre davantage de territoire Ă  Gaza. Plus le Hamas continuera Ă  refuser de libĂ©rer les otages, plus il perdra de territoire qui sera annexĂ© Ă  IsraĂ«l». Il a Ă©galement agitĂ© la menace de l’occupation permanente. Beaucoup en appellent Ă  l’administration Trump, tel le comitĂ© Ă©ditorial du Financial Times (FT), qui a appelĂ© Ă  la restauration du cessez-le-feu Ă  Gaza, soulignant que le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump est le seul dirigeant Ă  avoir un pouvoir de pression sur le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu et l’appelant Ă  agir dans ce sens. 

Le journal a rappelĂ© tout d’abord que les Gazaouis avaient bĂ©nĂ©ficiĂ© de deux mois de rĂ©pit aprĂšs les frappes aĂ©riennes et les bombardements israĂ©liens qui avaient transformĂ© la bande de Gaza en un champ de ruines et avaient commencĂ© Ă  recoller les morceaux de leur vie brisĂ©e. De leur part, les familles des IsraĂ©liens encore dĂ©tenus par le Hamas dans la bande de Gaza s’accrochaient Ă  l’espoir de les revoir et de les libĂ©rer.

IsraĂ«l cherche Ă  modifier les termes de l’accord

Cependant, Netanyahu a dissipĂ© toute illusion que la paix serait enfin rĂ©tablie aprĂšs 17 mois de conflit brutal. Mardi, l’armĂ©e a ordonnĂ© la reprise de ses bombardements sur Gaza oĂč ses raids ont tuĂ© plus de 500 personnes pour cette seule journĂ©e, selon le ministĂšre de la SantĂ© de Gaza, ce qui en fait l’une des journĂ©es les plus sanglantes de la guerre d’IsraĂ«l Ă  Gaza avec un bilan total approchant les 50 000 morts.

Netanyahu a accusĂ© le Hamas d’avoir repris les combats en refusant de libĂ©rer les dĂ©tenus sauf que c’est IsraĂ«l qui a cherchĂ© Ă  modifier les termes de l’accord. Le FT estime, pour sa part, que rien ne justifiait la dĂ©cision de Netanyahu de reprendre la guerre et de mettre en danger la vie des dĂ©tenus restants et appelle Ă  un cessez-le-feu immĂ©diat forçant les parties belligĂ©rantes Ă  faire des concessions qui mettraient fin aux massacres et garantiraient la libĂ©ration des 59 dĂ©tenus avant qu’il ne soit trop tard pour ceux qui restent en vie.

Le FT affirme que Trump est le seul dirigeant ayant une influence sur Netanyahu et qui peut faire pression sur le Premier ministre israĂ©lien. L’équipe Trump a contribuĂ© Ă  nĂ©gocier l’accord de cessez-le-feu conclu en janvier et en a revendiquĂ© la paternitĂ© sauf que depuis, le prĂ©sident amĂ©ricain a dĂ©voilĂ© un plan dangereux visant Ă  vider Gaza des Palestiniens et a profĂ©rĂ© des menaces agressives contre le Hamas, reprises par Netanyahu.

Lorsque IsraĂ«l a interrompu toutes les livraisons d’aide Ă  Gaza et coupĂ© les derniĂšres lignes Ă©lectriques ce mois-ci pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte un accord de cessez-le-feu rĂ©visĂ©, l’administration Trump est restĂ©e silencieuse. Lorsque IsraĂ«l a repris son attaque contre Gaza, la Maison-Blanche et Trump lui-mĂȘme ont soutenu l’attaque et se sont joints Ă  IsraĂ«l pour accuser le Hamas.

Le Mouvement de rĂ©sistance islamique, qui a tirĂ© des roquettes sur IsraĂ«l pour la premiĂšre fois depuis plusieurs mois, s’était engagĂ© Ă  respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu. Dans la premiĂšre phase, 38 dĂ©tenus ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s en Ă©change de la libĂ©ration par IsraĂ«l de plus de 1 500 prisonniers palestiniens. La deuxiĂšme phase prĂ©vue pour dĂ©buter dĂ©but janvier a constituĂ© l’épreuve la plus difficile. Les deux parties Ă©taient censĂ©es accepter un cessez-le-feu permanent et un retrait total des forces israĂ©liennes de la bande de Gaza en Ă©change de la libĂ©ration des dĂ©tenus restants. Cependant, Netanyahu a refusĂ© Ă  plusieurs reprises de mettre dĂ©finitivement fin Ă  la guerre ou de retirer ses troupes. Il n’a jamais engagĂ© de discussions sĂ©rieuses sur une deuxiĂšme phase.

Netanyahu rattrapé par ses scandales

Au lieu de cela, avec le soutien des États-Unis, IsraĂ«l a exigĂ© que le Hamas libĂšre la moitiĂ© des dĂ©tenus restants en une seule fois plutĂŽt que de les libĂ©rer comme convenu en Ă©change d’une prolongation de la trĂȘve. Comme prĂ©vu, le Hamas a rejetĂ© la proposition.

Au lieu de coopĂ©rer avec les mĂ©diateurs, Netanyahu, sous la pression des partenaires de sa coalition et plus que jamais rattrapĂ© par ses scandales, s’accroche au pouvoir et pour y parvenir a de nouveau dĂ©clenchĂ© la guerre. Ses dĂ©tracteurs l’accusent de faire passer ses intĂ©rĂȘts avant ceux des IsraĂ©liens. Les bombardements et les nouvelles effusions de sang ne feront en effet que mettre en danger la vie des dĂ©tenus et n’accĂ©lĂ©reront pas leur libĂ©ration. C’est ce que l’accord de cessez-le-feu aurait pu accomplir.

Comme l’ont dit les familles des dĂ©tenus, Netanyahu aurait dĂ» se battre dans la salle de nĂ©gociation, et non pousser IsraĂ«l vers une guerre sans fin. Le FT insiste sur le fait que si Trump est sĂ©rieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considĂ©rable pour mettre fin au carnage Ă  Gaza mais il semble indiffĂ©rent et laisse faire la machine de guerre israĂ©lienne. 

Quant au Hamas, il a dĂ©noncĂ© vendredi le soutien amĂ©ricain aux nouveaux bombardements israĂ©liens sur Gaza accusant Washington d’ĂȘtre un partenaire dans cette agression. Le conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale amĂ©ricain Michael Waltz a dĂ©clarĂ© hier que «le Hamas avait choisi la guerre plutĂŽt que de libĂ©rer les otages et qu’IsraĂ«l avait parfaitement le droit de dĂ©fendre son peuple contre ce qu’il a appelĂ© les terroristes du Hamas.»

En rĂ©ponse Ă  ces dĂ©clarations qualifiĂ©es de biaisĂ©es, le Hamas a dĂ©clarĂ© dans un communiquĂ© que «parler du droit d’IsraĂ«l Ă  se dĂ©fendre est une dĂ©formation de la rĂ©alitĂ©. L’occupant n’a pas le droit de dĂ©fendre son occupation car il est l’agresseur».

Le Hamas considĂšre que les dĂ©clarations de Washington rĂ©vĂšlent une fois de plus sa complicitĂ© dans l’agression contre le peuple palestinien et dans les crimes perpĂ©trĂ©s par IsraĂ«l. 

Le mouvement palestinien a poursuivi en affirmant qu’il est fallacieux de prĂ©tendre qu’il avait prĂ©fĂ©rĂ© la guerre Ă  la libĂ©ration des dĂ©tenus. Il estime que ceci constitue une dĂ©formation des faits et que toute tentative de dĂ©formation des faits ne parviendrait pas Ă  exonĂ©rer l’armĂ©e d’occupation de ses crimes ni Ă  fournir aux États-Unis une couverture morale pour son soutien Ă  IsraĂ«l.

L’article Gaza | IsraĂ«l reprend son gĂ©nocide, les États-Unis laissent faire est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Sarra Zaafrani Zenzeri Ă©trenne ses nouvelles fonctions

22. MĂ€rz 2025 um 08:09

AussitĂŽt nommĂ©e par le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, la nouvelle cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a prĂ©sidĂ©, vendredi 21 mars 2025, au palais du gouvernement Ă  la Kasbah, la premiĂšre rĂ©union de
 «l’équipe ministĂ©rielle», comme l’écrit l’agence officielle Tap.  

Imed Bahri

Lors de cette rĂ©union inaugurale (pour elle), la cheffe du gouvernement  a exprimĂ© sa gratitude et sa profonde fiertĂ© pour la confiance que lui a accordĂ©e le prĂ©sident SaĂŻed en lui confiant une responsabilitĂ© nationale cruciale. Elle a soulignĂ© l’importance de renforcer les efforts pour servir au mieux la Tunisie, notamment en amĂ©liorant le niveau de prĂ©paration face aux dĂ©fis. Il s’agit d’accĂ©lĂ©rer les rĂ©formes Ă©conomiques, d’amĂ©liorer les conditions de vie des citoyens et de soutenir les catĂ©gories vulnĂ©rables. Parmi les prioritĂ©s figurent Ă©galement l’élaboration de lĂ©gislations nĂ©cessaires, l’impulsion des projets publics et l’élimination des obstacles entravant leur mise en Ɠuvre.

Zaafrani Zenzeri a mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’intĂ©grer les mesures financiĂšres et fiscales contenues dans le projet de loi de finances pour l’annĂ©e 2025 dans le cadre de la vision de l’État et de ses orientations, comme l’a rapportĂ© l’agence Tap.

Des finances publiques exsangues

Il s’agit, on l’a compris, de rĂ©viser ces deux lois Ă©laborĂ©es par le gouvernement, adoptĂ©es par le parlement et ratifiĂ©es par le prĂ©sident de la RĂ©publique en dĂ©cembre dernier pour les adapter aux dĂ©cisions Ă  caractĂšre social prises entretemps par ce dernier et qui vont avoir d’importances incidences sur les finances publiques dĂ©jĂ  exsangues.

La cheffe du gouvernement a Ă©galement appelĂ© Ă  une transformation structurelle de l’économie nationale, Ă  travers l’accĂ©lĂ©ration la mise en Ɠuvre des projets publics et le lancement de projets stratĂ©giques, exhortant les ministres et les responsables Ă  redoubler d’ efforts pour concrĂ©tiser les objectifs de dĂ©veloppement, par l’adoption de nouvelles mĂ©thodes de travail afin de rĂ©pondre aux attentes populaires et prĂ©server la souverainetĂ© nationale.

Zaafrani Zenzeri a jugĂ© indispensable de favoriser la cohĂ©sion au sein de l’équipe gouvernementale et de garantir la mise en Ɠuvre des politiques publiques conformĂ©ment aux orientations et choix dĂ©finis par le prĂ©sident de la RĂ©publique, ainsi qu’aux principes de la Constitution de 2022. Elle a affirmĂ© que le gouvernement devait apporter une rĂ©elle valeur ajoutĂ©e pour rĂ©pondre aux dĂ©fis actuels et aux aspirations du peuple tunisien.

DiplĂŽmĂ© de l’École nationale d’ingĂ©nieurs de Tunis (Enit), spĂ©cialisĂ©e en gĂ©nie civil, Zaafrani Zenzeri est Ă©galement titulaire d’un diplĂŽme d’ingĂ©nieur gĂ©otechnique de l’UniversitĂ© Gottfried-Wilhelm-Leibniz de Hanovre, en Allemagne. Son CV Ă©voque Ă©galement deux passages Ă  l’École nationale d’administration puis Ă  l’Institut de la DĂ©fense nationale.

En 1989, elle a rejoint la direction gĂ©nĂ©rale des ponts et chaussĂ©es au ministĂšre de l’Equipement, oĂč elle a occupĂ© divers postes et suivi la mise en Ɠuvre de divers projets, avant d’ĂȘtre nommĂ©e chef du dĂ©partement des travaux spĂ©ciaux du mĂȘme ministĂšre en 1992.

De 2014 Ă  2021, Zaafrani Zenzeri a Ă©tĂ© directrice gĂ©nĂ©rale de l’unitĂ© de suivi de la mise en Ɠuvre des projets autoroutiers. En 2021, elle a Ă©tĂ© nommĂ©e ministre de l’Equipement dans le gouvernement Bouden, poste qu’elle agardĂ© dans ceux de Hachani et Maddouri.

Elle a également exercé les fonctions de ministre des Transports par intérim du 12 mars au 25 août 2024, en remplacement de Rabie Majidi, limogé par Saïed.

La marge de manƓuvre est Ă©triquĂ©e

Zaafrani Zenzeri sait que sa tĂąche n’e sera’est pas facile et que sa marge de manƓuvre est Ă©triquĂ©e : la Tunisie connaĂźt de graves difficultĂ©s Ă©conomiques et financiĂšres, avec une croissance lente de 0,4% en 2024, un taux de chĂŽmage de 16% et une dette avoisinant 80% du PIB. Et pour ne rien arranger : le chef de l’Etat est dĂ©terminĂ© Ă  aller de l’avant dans ses politiques sociales, alors que l’argent se fait rare et que les bailleurs de fonds ne se bousculent pas au portillon.

On sait que tous les prĂ©dĂ©cesseurs de Zaafrani Zenzeri (5 en un peu plus de 5 ans) n’ont pas fait long feu Ă  la Kasbah. Les paris sont donc lancĂ©s sur la durĂ©e du mandat de celle que personne n’attendait vraiment, et dont la carriĂšre politique a connu hier une soudaine accĂ©lĂ©ration. La politique est ainsi faite qu’elle rĂ©compense autant qu’elle chĂątie: la chute peut ĂȘtre aussi rapide que l’ascension, et gare Ă  celui (ou celle) qui ne retient pas la leçon!

L’article Tunisie | Sarra Zaafrani Zenzeri Ă©trenne ses nouvelles fonctions est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 21. MĂ€rz 2025Haupt-Feeds

Que reproche KaĂŻs SaĂŻed Ă  Kamel Maddouri  ? (VidĂ©o)

21. MĂ€rz 2025 um 13:28

Le limogeage de Kamel Maddouri et son remplacement par Sarra Zaafrani Zenzeri, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mars 2025, a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ© par une rĂ©union du Conseil de sĂ©curitĂ© nationale, au Palais de Carthage, au cours duquel le prĂ©sident de la RĂ©publique a parlĂ© de «complots contre l’invulnĂ©rabilitĂ© de la Tunisie» et de «bandes criminelles qui opĂšrent dans plusieurs services publics Ă  travers des agents Ă  leur solde». VidĂ©o.

«Il est grand temps que chacun assume ses actions et soit responsable de tous ses choix, quel que soit son poste», a lancĂ© le chef de l’Etat, en pointant les lobbys de la corruption et leurs agents qui chercheraient aujourd’hui Ă  infiltrer le Palais de la Kasbah pour Ă©tendre leur influence, oubliant que la mission du gouvernement, du Premier ministĂšre et du SecrĂ©tariat d’Etat Ă  la prĂ©sidence consiste Ă  aider le chef de l’Etat, seul maĂźtre Ă  bord, dans l’exercice de sa fonction exĂ©cutive.

Difficile de ne pas lire dans les dĂ©clarations du prĂ©sident de la rĂ©publique une accusation adressĂ©e au chef du gouvernement, prĂ©sent dans la rĂ©union, et qui allait ĂȘtre limogĂ© quelques heures plus tard, de s’ĂȘtre dĂ©tournĂ© de la politique gĂ©nĂ©rale de l’Etat dĂ©finie par le locataire du Palais de Carthage.

Evoquant certains faits divers qui se sont succĂ©dĂ© la veille du mois de Ramadan, tels les cas de suicide et d’empoisonnement, de bouclage des routes par des manifestants, et de pĂ©nurie de certains produits de base, le chef de l’Etat a estimĂ© qu’ils font partie d’un complot contre l’Etat et contre sa propre personne, d’autant que, selon lui, ils avaient lieu «au moment se tenait une rĂ©union dans une capitale occidentale en prĂ©sence de plusieurs personnes» et que «dĂ©butait Ă  Tunis les audiences dans l’affaire dite de complot contre la sĂ»retĂ© de l’Etat», impliquant de nombreux opposants.

KaĂŻs SaĂŻed reproche-t-il au chef du gouvernement, prĂ©sent dans la rĂ©union du conseil de sĂ©curitĂ© nationale, et qu’il allait limoger quelques heures plus tard, d’avoir mal gĂ©rĂ© tous ces Ă©vĂ©nements, d’avoir failli dans l’application des instructions prĂ©sidentielles ou mĂȘme d’avoir Ă©tĂ© complice de certains lobbys de corruption ? On pourrait le penser, en attendant des Ă©claircissements Ă  ce propos de la part de la plus haute autoritĂ© de l’Etat.

I. B.

L’article Que reproche KaĂŻs SaĂŻed Ă  Kamel Maddouri  ? (VidĂ©o) est apparu en premier sur Kapitalis.

PoĂȘle Ă  bois avec four : un investissement durable pour la maison en 2025

21. MĂ€rz 2025 um 12:27

L’hiver, c’est la saison du cocooning et de la chaleur. Et si vous pouviez en plus cuisiner vos plats prĂ©fĂ©rĂ©s tout en chauffant votre maison ? C’est exactement ce que vous offre le poĂȘle Ă  bois avec four ! Ce petit bijou combine Ă  la fois l’efficacitĂ© d’un chauffage Ă©cologique et la possibilitĂ© de prĂ©parer des plats savoureux dans un four intĂ©grĂ©. En 2025, il devient l’alliĂ© parfait pour les foyers modernes qui cherchent Ă  allier confort et praticitĂ©, sans se ruiner.

PoĂȘle Ă  bois avec four : un 3-en-1 pour chauffer, cuisiner et gagner de la place

Choisir un poĂȘle Ă  bois avec four, c’est opter pour une solution de chauffage efficace, Ă©conomique et surtout respectueuse de l’environnement. Le bois est une ressource naturelle renouvelable, et avec un poĂȘle bien conçu, vous pouvez chauffer votre maison de maniĂšre Ă©conomique, tout en rĂ©duisant votre empreinte carbone. Mieux encore : le bois est une Ă©nergie renouvelable qui ne risque pas de flamber vos factures comme le gaz ou l’électricitĂ© !

En plus de chauffer votre intĂ©rieur, ce poĂȘle vous permet de cuisiner de bons petits plats. C’est l’occasion de profiter de la chaleur du feu pour nourrir votre famille de maniĂšre conviviale. Pour ceux qui vivent dans des espaces un peu rĂ©duits, ce dernier vous permet de combiner deux fonctions en un seul appareil, libĂ©rant ainsi de l’espace pour d’autres activitĂ©s ou rangements.

Sur quels critÚres se baser pour trouver le modÚle idéal pour votre maison ?

Pas question de surchauffer votre salon ni de rester dans un froid glacial. La puissance de votre poĂȘle doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă  la taille de la piĂšce que vous souhaitez chauffer. Un modĂšle trop petit ne fera pas l’affaire pour une grande piĂšce, et un modĂšle trop grand risque de surchauffer votre espace.

Capacité du four pour les gourmets

Si vous adorez passer du temps Ă  cuisiner, la capacitĂ© du four intĂ©grĂ© est un critĂšre important. Que vous prĂ©pariez un repas de famille ou un dĂźner plus intime, assurez-vous que le four a assez de place pour cuire vos plats. Un bon conseil : si vous ĂȘtes plutĂŽt du genre Ă  cuisiner pour une petite troupe, optez pour un modĂšle Ă  grande capacitĂ©.

Design et matériaux : pour que ça colle à votre intérieur

La fonte ou l’acier ? Un design moderne ou traditionnel ? Il y en a pour tous les goĂ»ts ! Le poĂȘle Ă  bois avec four se dĂ©cline dans de nombreux styles, du plus classique au plus contemporain. Que vous ayez un intĂ©rieur rustique ou plutĂŽt moderne, vous trouverez forcĂ©ment un modĂšle qui s’intĂšgre parfaitement Ă  votre dĂ©co.

Efficacité énergétique : pour un bon retour sur investissement

Une bonne performance Ă©nergĂ©tique signifie que vous utiliserez moins de bois pour un maximum de chaleur, et cela se ressent directement sur vos Ă©conomies Ă  long terme. Choisissez un modĂšle qui respecte les normes d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique pour profiter pleinement de votre investissement.

Cuisine au poĂȘle Ă  bois : ces recettes Ă  tester absolument

Un rĂŽti bien dorĂ© ou une pizza qui cuit lentement, rien de tel que la chaleur douce d’un poĂȘle Ă  bois pour rendre vos plats encore plus savoureux. Le feu naturel permet une cuisson uniforme qui rehausse les saveurs. Voici quelques recettes Ă  tester absolument dans votre poĂȘle Ă  bois :

  • RĂŽti de viande : laissez la viande cuire lentement dans la chaleur du poĂȘle pour un rĂŽti tendre, juteux et parfumĂ©.
  • Pizza maison : une pĂąte dorĂ©e, une garniture fondante : grĂące Ă  la chaleur intense et uniforme du poĂȘle, votre pizza sera digne d’une pizzeria.
  • Pain de campagne : la croĂ»te parfaitement dorĂ©e, la mie moelleuse : un pain cuit dans un poĂȘle Ă  bois a ce goĂ»t unique qu’on adore.
  • GĂąteau au chocolat fondant : le poĂȘle Ă  bois garde la chaleur constante, idĂ©ale pour faire cuire un gĂąteau au chocolat Ă  la texture fondante et irrĂ©sistible.

Le meilleur, c’est que mĂȘme aprĂšs avoir Ă©teint le feu, vous pouvez encore cuire quelques plats ou desserts avec la chaleur qui persiste dans le four.

Installation et entretien : comment garder son poĂȘle en forme ?

L’installation d’un poĂȘle Ă  bois avec four nĂ©cessite de l’attention, surtout pour les conduits de cheminĂ©e et l’espace nĂ©cessaire autour du poĂȘle. Pour une installation sans stress, mieux vaut faire appel Ă  un professionnel qui respectera toutes les normes de sĂ©curitĂ©. Comme pour tout appareil de chauffage, l’entretien est nĂ©cessaire. Un poĂȘle Ă  bois avec four, ça se nettoie rĂ©guliĂšrement pour une performance optimale. Pensez Ă  vider les cendres, nettoyer les conduits, et vĂ©rifier l’état du four pour qu’il reste toujours prĂȘt Ă  l’emploi.

PoĂȘle Ă  bois classique ou poĂȘle Ă  bois avec four ?

La diffĂ©rence entre les deux ? Un seul mot : polyvalence. Si le poĂȘle Ă  bois classique vous chauffe la maison, il ne vous permet pas de cuisiner. Tandis que le poĂȘle Ă  bois avec four combine les deux, et ça change tout ! Vous aurez la chaleur et le plaisir de cuisiner tout en un, idĂ©al pour les amateurs de bons repas et de confort.

En 2025, le poĂȘle Ă  bois avec four est une option gagnante pour ceux qui veulent une maison chaleureuse et accueillante, tout en profitant de la cuisine au feu de bois. À la fois Ă©conomique, pratique et Ă©colo, il est un choix malin pour faire des Ă©conomies d’énergie tout en rĂ©galant vos proches.

L’article PoĂȘle Ă  bois avec four : un investissement durable pour la maison en 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

Les trois empires

21. MĂ€rz 2025 um 12:12

Depuis 20 ans, on observe une confrontation feutrĂ©e entre trois empires : les États-Unis, la Russie et la Chine. La mondialisation est en lambeaux, et les couteaux sont aiguisĂ©s. La bataille ne fait que commencer avec une fuite en avant dans la guerre commerciale et le rĂ©armement


Helal Jelali *

D’abord, une question adressĂ©e aux Ă©minents spĂ©cialistes de gĂ©opolitique et analystes des affaires internationales qui hantent les studios des tĂ©lĂ©vision spour nous expliquer la marche du monde : pourquoi le mot «empire» a-t-il presque disparu de votre lexique? Pourtant, et le constat est limpide, nous assistons actuellement Ă  une bataille entre les empires amĂ©ricain, russe et chinois. Ce concept d’empire ne fait pas partie de l’histoire ancienne, il est bien vivace, en tout cas dans l’esprit des dirigeants de ces trois puissances.

Depuis la MĂ©sopotamie, les hommes ont vĂ©cu plus de temps sous des empires que sous l’autoritĂ© d’un petit État ou d’un petit royaume, rappelle l’historien Yuval Noah Harari dans son livre ‘‘Sapiens, une brĂšve histoire de l’humanité’’

La mondialisation est un leurre

Le siĂšcle dernier Ă©tait celui des guerres europĂ©ennes, de la reconstruction, et d’une course Ă  l’armement entre les États-Unis et l Â»URSS dans une atmosphĂšre lourde de guerre froide. Avec la chute de l’URSS, nous avons eu droit Ă  la «fin de l’Histoire» et au projet d’une «bienheureuse» mondialisation. Aujourd’hui, rares sont ceux qui osent dire la vĂ©ritĂ© –au risque d’ĂȘtre traitĂ©s de gauchistes ou de woke–, Ă  savoir que la dite mondialisation n’était qu’un leurre pour envahir les marchĂ©s des pays du Sud sans grand frais et sans taxes douaniĂšres, et surtout pour mettre la main sur les matiĂšres premiĂšres du globe au moindre coĂ»t. 

Les empires n’affichent pas toujours leur identitĂ©, mĂȘme si chacun d’entre eux possĂšde la sienne : par les conquĂȘtes, ils peuvent montrer leur force militaire, comme la Rome antique et l’empire ottoman, leurs motivations d’expansion religieuse, comme les empires omeyade et abbasside, leurs appĂ©tits Ă©conomiques comme la Chine, ou au XXe siĂšcle, leur messianisme soi-disant dĂ©mocratique comme chez les AmĂ©ricains et les Russes, avec deux idĂ©ologies aux antipodes l’une de l’autre. 

La principale motivation des empires et qui dicte leurs actions, c’est la stabilisation des territoires pĂ©riphĂ©riques pour un accĂšs plus facile aux ressources dont ils ont besoin pour renforcer leur puissance. On le constate aujourd’hui avec la Chine et la bataille non avouĂ©e qu’elle livre dans les mers du sud avec la rĂ©cupĂ©ration du Tibet et de Hong Kong et la poursuite du harcĂšlement de TaĂŻwan.

Pour la Russie, l’obsession est de rĂ©cupĂ©rer tout le Caucase et d’affaiblir un voisin qui risque avec ses alliances, europĂ©enne et amĂ©ricaine, de devenir une puissance rĂ©gionale : l’Ukraine. 

Aux Etats-Unis, le prĂ©sident Donald Trump, nouvellement Ă©lu, voudrait mettre la main sur le Canada et le Groenland pour profiter des richesses miniĂšres du pĂŽle nord, avec, au sud, des prĂ©tentions sur le Golfe du Mexique, qui devrait dorĂ©navant s’appeler le Golfe amĂ©ricain ou, pourquoi pas, le Golfe Trump


Une logique expansionniste 

Pourquoi les Etats depuis la MĂ©sopotamie tiennent-t-ils Ă  construire des empires? Pour instaurer la paix et la prospĂ©ritĂ© Ă  l’intĂ©rieur de leurs frontiĂšres et dans leur environnement immĂ©diat. Mais pas seulement, car les progrĂšs techniques, scientifiques et culturels ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans le cadre Ă©triquĂ© des petits États ou royaumes.

Quels traits communs dĂ©celons-nous aujourd’hui entre les empires amĂ©ricain, russe et chinois ? Un nĂ©o-libĂ©ralisme dĂ©complexĂ© et l’apparition d’une oligarchie financiĂšre rapace qui rĂ©duit les aspirations de la classe moyenne Ă  la satisfaction de ses besoins les plus Ă©lĂ©mentaires : avoir juste oĂč se loger, de quoi manger et regarder la tĂ©lĂ© avant de dormir
 Pour survivre, ces empires ont besoin d’autocratie et de populisme.

Quand est-ce qu’un empire entame sa dĂ©cadence, car les empires naissent et meurent nĂ©cessairement ? Le jour oĂč il commence Ă  coĂ»ter plus cher qu’il ne rapporte, rĂ©pondent les Ă©conomistes. Autre facteur : le dĂ©clin dĂ©mographique. Dans la Rome antique, la pĂ©ninsule italienne comptait sept millions d’habitants dont la moitiĂ© Ă©taient des esclaves. Quant les esclaves Ă©taient devenus rares et chers, l’empire a commencĂ© Ă  dĂ©cliner. Emmanuel Todd prĂ©voit le mĂȘme scĂ©nario pour l’empire amĂ©ricain.

Et l’Europe dans tout cela? Elle reste actuellement un enjeu pour les Russes et les AmĂ©ricains qui cherchent Ă  y Ă©tendre leurs influences respectives. Pour se libĂ©rer, les EuropĂ©ens doivent bĂątir une fĂ©dĂ©ration et se doter d’une force militaire autonome et puissante. Ils doivent sortir du «Printemps des Peuples» de 1848 pour prĂ©parer un avenir unitaire avec une identitĂ© fĂ©dĂ©rative qui mettrait en veilleuse les nationalismes d’antan.

* Retraité, ancien rédacteur en chef à RFI.

L’article Les trois empires est apparu en premier sur Kapitalis.

Le secteur IT tunisien face à de lourds défis

21. MĂ€rz 2025 um 10:52

Alors que la Tunisie affiche des progrÚs notables dans sa transformation numérique, plusieurs faiblesses structurelles continuent de freiner le plein développement de son secteur IT, notamment des inégalités régionales préoccupantes.

Aymen Achouri *

Si les grandes agglomĂ©rations comme Tunis, Sfax et Sousse bĂ©nĂ©ficient d’infrastructures modernes et d’un accĂšs Internet de qualitĂ©, avec notamment le rĂ©cent dĂ©veloppement de la 5G, de vastes zones rurales restent encore largement sous-Ă©quipĂ©es. Ce dĂ©sĂ©quilibre dans l’accĂšs aux technologies numĂ©riques limite non seulement le potentiel Ă©conomique des rĂ©gions Ă©loignĂ©es, mais creuse Ă©galement un fossĂ© d’inclusion numĂ©rique qui menace la cohĂ©sion sociale.

L’accĂ©lĂ©ration de la digitalisation expose les entreprises et les institutions tunisiennes Ă  une multiplication des cyberattaques. MalgrĂ© quelques initiatives pour renforcer la sĂ©curitĂ©, le rythme effrĂ©nĂ© des Ă©volutions technologiques en matiĂšre de menaces crĂ©e une inquiĂ©tude grandissante quant Ă  la rĂ©silience des systĂšmes d’information. Les experts soulignent la nĂ©cessitĂ© de dĂ©ployer des mesures de cybersĂ©curitĂ© robustes et actualisĂ©es pour protĂ©ger les donnĂ©es sensibles.

Déficit de compétences et fuite des talents

Le secteur IT fait face Ă  un dĂ©calage majeur entre les compĂ©tences enseignĂ©es par le systĂšme Ă©ducatif et celles attendues par le marchĂ©. Ce manque d’adĂ©quation engendre une pĂ©nurie de professionnels qualifiĂ©s et encourage nombre de talents Ă  chercher de meilleures opportunitĂ©s Ă  l’étranger. Cette fuite des cerveaux, ou «brain drain», fragilise encore davantage la capacitĂ© de la Tunisie Ă  innover dans un environnement technologique compĂ©titif.

Par ailleurs, les lourdeurs administratives et un cadre rĂ©glementaire parfois inadaptĂ© compliquent la mise en Ɠuvre de projets innovants. Et le financement – qu’il soit public ou privĂ© – demeure insuffisant pour moderniser les infrastructures et soutenir l’émergence de nouvelles startups.

Ce manque de ressources, matĂ©rielles et humaines, freine l’élan entrepreneurial et limite les perspectives de croissance dans un secteur pourtant stratĂ©gique pour l’économie nationale.

Vers une transformation nécessaire

Face Ă  ces dĂ©fis, les acteurs Ă©conomiques et institutionnels tunisiens doivent impĂ©rativement repenser leurs stratĂ©gies. Une rĂ©forme en profondeur de la formation, un renforcement des dispositifs de cybersĂ©curitĂ© et une simplification des procĂ©dures administratives pourraient transformer ces obstacles en vĂ©ritables opportunitĂ©s pour dynamiser l’ensemble du secteur IT. Si la Tunisie possĂšde un potentiel indĂ©niable pour devenir un leader rĂ©gional dans le domaine numĂ©rique, il est essentiel de s’attaquer Ă  ces problĂ©matiques afin de bĂątir une infrastructure IT solide et rĂ©siliente, capable de soutenir la croissance Ă©conomique et d’assurer une transition numĂ©rique inclusive pour tous.

* Expert en management, relation et coaching client.

L’article Le secteur IT tunisien face Ă  de lourds dĂ©fis est apparu en premier sur Kapitalis.

La dialectique de l’intelligence artificielle et de l’intelligence humaine

21. MĂ€rz 2025 um 10:15

L’intelligence artificielle (IA) reprĂ©sente indĂ©niablement une extension substantielle Ă  l’intelligence humaine. ComplĂ©mentaire, utile et bientĂŽt nĂ©cessaire, mais pas seulement.   

Raouf Laroussi

On a tous connu l’évolution de la puissance de calcul des ordinateurs qui a boostĂ© le dĂ©veloppement de la modĂ©lisation mathĂ©matique et lui a fourni un outil pour rĂ©soudre les Ă©quations auxquelles elle aboutit. L’IA gĂ©nĂ©rative vient aujourd’hui appuyer les aptitudes humaines Ă  Ă©laborer des raisonnements permettant de rĂ©soudre des problĂšmes dans tous les domaines. L’IA s’appuie en cela, outre les modĂšles de machine learning ou de deep learning, sur une Ă©norme quantitĂ© de donnĂ©es. Ceci est rĂ©alisĂ©, dans l’une des Ă©tapes cruciales de la dĂ©marche qu’elle adopte Ă  travers la «comparaison» des raisonnements et la sĂ©lection de ceux qui sont les plus adaptĂ©s au problĂšme qu’on lui pose et qui aide Ă  le rĂ©soudre.

Cette démarche me rappelle une citation du mathématicien polonais Stefan Banach (1892- 1945), qui décrit la démarche intellectuelle du mathématicien pour résoudre un problÚme. Je cite : «Un mathématicien est une personne qui peut trouver une analogie entre les théorÚmes, un meilleur mathématicien est celui qui trouve des analogies entre les démonstrations, les trÚs bons mathématiciens sont ceux qui peuvent déceler des analogies entre les théories. Mais on peut supposer que le meilleur des mathématiciens est celui qui peut voir des analogies entre les analogies.»

L’intelligente humaine est encore en avance

Ainsi, Banach Ă©tablit un classement des niveaux d’apprĂ©hension des problĂšmes mathĂ©matiques; en d’autres termes, un classement des niveaux des intelligences humaines. Cette vision pourrait ĂȘtre Ă©largie Ă  toute activitĂ© cognitive de l’ĂȘtre humain face Ă  un problĂšme qu’il cherche Ă  rĂ©soudre. L’IA est certainement maintenant au niveau de l’analogie entre les dĂ©monstrations. Si ce constat est correct, l’intelligente humaine la plus poussĂ©e serait encore en avance par rapport Ă  l’IA.

Par ailleurs, il faut rappeler que dans le cheminement que dĂ©crit Banach, chaque Ă©tape nĂ©cessite une bonne connexion neuronale (l’équivalent des modĂšles d’IA), une certaine Ă©rudition et des connaissances bien assimilĂ©es (l’équivalent, en termes informatiques, d’un ensemble de donnĂ©es analysĂ©es, Ă©purĂ©es et classĂ©es).

Mais, mĂȘme Ă  son niveau actuel de dĂ©veloppement, l’IA constitue un apport considĂ©rable Ă  l’intelligence humaine. Primo, en raison de sa capacitĂ© Ă  assimiler beaucoup plus de donnĂ©es que ne le peut un ĂȘtre humain. Secundo, pour la rapiditĂ© d’exĂ©cution des tĂąches Ă  rĂ©aliser que lui confĂšre la puissance de calcul des processeurs.

Montée en puissance de la collaboration entre les deux intelligences

Ce soutien Ă  l’intelligence humaine ne manquera pas de se transformer en un mouvement bidirectionnel. En effet, le traitement humain de la production de l’IA pour valider et affiner cette production sera Ă  son tour injectĂ© dans les donnĂ©es utilisĂ©es par l’IA.

S’il est encore trop tĂŽt pour prĂ©voir les consĂ©quences de la montĂ©e en puissance d’une collaboration entre les deux intelligences, une certitude se dĂ©gage : les activitĂ©s intellectuelles, y compris les plus spĂ©cialisĂ©es, ne peuvent plus se passer de ce qu’on appelle dĂ©sormais le copilote IA. La seule chance pour une sociĂ©tĂ© qui ne veut pas subir les effets pervers voire nocifs de l’IA qui existent bel et bien et qui feraient probablement l’objet d’une suite de cette rĂ©flexion, est de la maĂźtriser. Et nous sommes tous concernĂ©s !

* Mathématicien.

L’article La dialectique de l’intelligence artificielle et de l’intelligence humaine est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Kamel Maddouri limogé, Sarra Zaafrani Zenzeri appelée à la rescousse

21. MĂ€rz 2025 um 08:46

Surprise du chef ce vendredi matin, 21 mars 2025 : la prĂ©sidence de la rĂ©publique a publiĂ© un communiquĂ© laconique annonçant le limogeage du chef du gouvernement Kamel Maddouri et son remplacement par l’ex-ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Sarra Zaafrani Zenzeri.

Recevant la nouvelle cheffe du gouvernement, le prĂ©sident SaĂŻed a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’optimiser la cohĂ©sion de l’action gouvernementale et d’aplanir tous les obstacles en vue de rĂ©aliser les attentes des Tunisiens, indique un communiquĂ© de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique.

Par la mĂȘme occasion, le prĂ©sident de la rĂ©publique a nommĂ© Slah Zouari au poste de ministre de l’Equipement et de l’Habitat qui a prĂȘtĂ© serment ce matin.

Slah Zouari, occupait le poste de directeur gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es au ministĂšre de l’Equipement.

La prĂ©sidence de la rĂ©publique n’a pas cru devoir expliquer cette dĂ©cision pour le moins inattendue, d’autant que M. Maddouri, nommĂ© le 7 aoĂ»t 2024, n’a passĂ© que 6 mois Ă  son poste.

Mme Zenzeri Zaafrani est le 6e chef de gouvernement Ă  siĂ©ger au Palais de la Kasbah depuis l’accession de SaĂŻed Ă  la prĂ©sidence de la rĂ©publique fin 2019, aprĂšs Elyes Fakhfakh, Hichem Mechichi, Najla Bouden, Ahmed Hachani et Kamel Maddouri. Excusez du peu


I. B.

Slah Zouaei.

L’article Tunisie | Kamel Maddouri limogĂ©, Sarra Zaafrani Zenzeri appelĂ©e Ă  la rescousse est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | La sociĂ©tĂ© civile s’oppose au projet d’usine d’ammoniac vert Ă  GabĂšs

21. MĂ€rz 2025 um 08:11

Plusieurs associations du gouvernorat de GabÚs ont publié, mercredi 19 mars 2025 (voir ci-dessous), un communiqué de soutien au mouvement «Stop à la pollution à GabÚs», appuyant les protestations contre la gestion de la crise environnementale dans cette région industrielle du sud-est tunisien.

Le communiquĂ© commun condamne la rĂ©cente dĂ©cision gouvernementale de retirer le phosphogypse de la liste des matiĂšres dangereuses et l’approbation d’un projet d’implantation d’une unitĂ© de production d’ammoniac dans la zone industrielle de GabĂšs, dĂ©jĂ  fortement polluĂ©e par les rejets des usines chimiques.

Les ONG dĂ©crivent ces actions comme «un abandon sĂ©rieux des engagements environnementaux et une approbation de pratiques de dĂ©veloppement qui nuisent Ă  l’environnement et ont un impact nĂ©gatif sur la santĂ© des citoyens».

Les signataires de la déclaration soutiennent que le retrait du phosphogypse radioactif de la liste des matiÚres dangereuses et son inscription sur celle des matiÚres productibles traduit «un mépris des droits des habitants de GabÚs et de leur environnement, et un retour sur la décision ministérielle prise le 29 juin 2017 de démanteler les unités polluantes».

Le communiquĂ© souligne que l’annonce d’un projet d’implantation d’une unitĂ© de production d’ammoniac vert Ă  GabĂšs «est une Ă©tape vers des projets de production d’hydrogĂšne vert destinĂ© Ă  l’exportation, qui constituent une menace pour l’environnement et la santĂ© publique dans la rĂ©gion».

Les associations signataires de la dĂ©claration appellent le gouvernement et les autoritĂ©s compĂ©tentes Ă  adopter de vĂ©ritables solutions qui donnent la prioritĂ© Ă  l’environnement, s’engagent en faveur du dĂ©veloppement durable et de la justice environnementale et respectent les droits des gĂ©nĂ©rations futures Ă  un environnement sain et sĂ»r.

Ils appellent également à revenir sur ces décisions nuisibles sur le plan environnemental et social et à évoluer vers de véritables solutions environnementales qui améliorent la vie des résidents.

La dĂ©claration est signĂ©e par 29 ONG et associations, dont la Ligue tunisienne de dĂ©fense des droits de l’homme (LTDH), l’Association tunisienne des femmes dĂ©mocrates (ATFD), Avocats sans frontiĂšres (ASF) et I Watch.

I. B.

L’article Tunisie | La sociĂ©tĂ© civile s’oppose au projet d’usine d’ammoniac vert Ă  GabĂšs est apparu en premier sur Kapitalis.

Début de la sélection de jeunes Tunisiens pour travailler en Italie (Vidéo)

21. MĂ€rz 2025 um 07:32

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie a annoncĂ©, jeudi 20 mars 2025, le dĂ©but du processus d’emploi en Italie de jeunes Tunisiens, notamment dans les secteurs de la construction et de la logistique. VidĂ©o.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme Thamm Plus, cofinancĂ© par l’Union europĂ©enne et le ministĂšre italien de l’IntĂ©rieur, qui vise Ă  faciliter la mobilitĂ© de la main d’Ɠuvre qualifiĂ©e et formĂ©e entre le Maroc, la Tunisie et l’Italie.

Les candidats intĂ©ressĂ©s sont invitĂ©s Ă  prĂ©senter leur dossier Ă  l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indĂ©pendant (Aneti) le plus proche et Ă  s’inscrire via la plateforme en ligne dĂ©diĂ©e.

Les candidats, prĂ©cise l’OIM, doivent ĂȘtre ĂągĂ©s de 18 Ă  35 ans Ă  la date de dĂ©pĂŽt du dossier, ĂȘtre en possession d’un certificat de compĂ©tence ou d’un diplĂŽme professionnel Ă©quivalent, ou avoir rĂ©ussi un test professionnel validant leurs compĂ©tences dans les secteurs concernĂ©s.

L’initiative fait partie du projet «Vers une gouvernance mondiale de la migration et de la mobilitĂ© des travailleurs en Afrique du Nord» mis en Ɠuvre par l’OIM. Thamm Plus. Il vise Ă  amĂ©liorer l’employabilitĂ© des jeunes Tunisiens et Ă  Ă©tablir des parcours rĂ©guliers durables, notamment pour le secteur italien de la construction.

Jusqu’à prĂ©sent, 100 participants ont dĂ©jĂ  terminĂ© leur formation, tandis que 200 autres suivent actuellement une formation technique aprĂšs avoir terminĂ© leurs cours d’éducation civique et linguistique, tout en renforçant les capacitĂ©s d’enseignement professionnel en Tunisie.

Les candidats sélectionnés reçoivent une préparation complÚte, comprenant une formation à la langue et à la culture italiennes, une éducation à la sécurité au travail et une formation technique spécialisée avant de commencer leur emploi en Italie.

I. B. (avec Ansamed).

L’article DĂ©but de la sĂ©lection de jeunes Tunisiens pour travailler en Italie (VidĂ©o) est apparu en premier sur Kapitalis.

Le CRLDHT commente le retrait de la Tunisie de la Cour africaine des droits de l’Homme

21. MĂ€rz 2025 um 07:04

Commentant le retrait de la Tunisie de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, le Centre pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) a, dans un communiquĂ© publiĂ© jeudi 20 mars 2025, dĂ©clarĂ© que «la Tunisie renie ses engagements et anĂ©antit une autre garantie pour le peuple tunisien en matiĂšre de droits humains».

«Cette dĂ©cision prive dĂ©sormais les citoyen-ne-s tunisien-ne-s et les ONG de dĂ©fense du droit de saisir directement la Cour africaine pour allĂ©guer les violations des droits fondamentaux commises par l’État tunisien et demander les remĂšdes et les indemnisations auxquels ils ont droit», affirme le CRLDHT, qui y voit «un manquement grave Ă  la Constitution de 2022, notamment tout son chapitre II», relatif aux droits et libertĂ©s.

Tout en rappelant le parcours de la Tunisie au sein de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et son engagement en faveur de la justice internationale, me CRLDHT voit dans cette dĂ©cision une «marche arriĂšre» de la part des autoritĂ©s tunisiennes rejetant ainsi «une justice indĂ©pendante qui aurait pu constituer une protection subsidiaire pour les citoyens contre les abus du pouvoir».

Enfin, le CRLDHT rappelle que «ce retrait ne prendra effet qu’en mars 2026, selon la jurisprudence de la Cour africaine» et appelle «toutes les victimes de violations des droits humains Ă  dĂ©poser des plaintes auprĂšs de la Cour avant cette Ă©chĂ©ance».

Rappelons que la Coalition tunisienne contre la peine de mort (CTCPM) a dĂ©noncĂ© ce qu’elle a appelĂ© une dĂ©cision autoritaire qui isole la Tunisie de son environnement continental et qui s’inscrit dans une logique de rejet de la justice indĂ©pendante, aussi bien Ă  l’échelle nationale que rĂ©gionale. Dans un communiquĂ© publiĂ© jeudi, l’organisation a rappelĂ© que la Cour africaine constitue un acquis majeur de la lutte des peuples africains contre les rĂ©gimes dictatoriaux et les pratiques rĂ©pressives.

La CTCPM a Ă©galement soulignĂ© que cette dĂ©cision s’inscrit dans un contexte plus large de remise en cause de l’indĂ©pendance de la justice en Tunisie, marquĂ© notamment par le blocage de la mise en place de la Cour constitutionnelle, la remise en question de la juridiction administrative et la rĂ©vocation de nombreux magistrats.

La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), pour sa part, considĂšre ce retrait comme un grave recul des engagements rĂ©gionaux et internationaux de la Tunisie. Elle y voit une tentative de se soustraire Ă  un mĂ©canisme judiciaire indĂ©pendant visant Ă  garantir des voies de recours aux victimes et Ă  limiter l’impunitĂ©.

De son cĂŽtĂ©, le Centre des droits de l’Homme de l’UniversitĂ© de Pretoria a exprimĂ© sa profonde prĂ©occupation face Ă  cette dĂ©cision, exhortant le gouvernement tunisien Ă  revenir sur cette mesure.

I. B.

L’article Le CRLDHT commente le retrait de la Tunisie de la Cour africaine des droits de l’Homme est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌