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Appui financier de la BAD à la modernisation des routes en Tunisie

07. Januar 2025 um 12:40

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 80,16 millions d’euros (266,5 millions de dinars) à la Tunisie pour la troisième phase de son programme de modernisation des infrastructures routières.

Cette initiative, d’un coût total de 86,21 millions d’euros, est cofinancée par une contribution de 6,05 millions d’euros du gouvernement tunisien.

Le projet vise à moderniser 188,9 kilomètres de routes classées dans sept gouvernorats : le Kef, Kasserine, Sousse, Sfax, Kairouan, Siliana et Gafsa.

La contribution de la Banque, approuvée le 9 décembre 2024, couvre 92,98% du coût total et contribuera à remédier aux contraintes de transport de longue date causées par la détérioration de l’état des routes.

Ces améliorations devraient libérer le potentiel économique des zones touchées, stimuler l’intégration régionale et améliorer l’accessibilité des biens et des personnes.

L’initiative d’amélioration des routes vise à moderniser le réseau routier tunisien pour répondre aux normes internationales; créer un système de transport durable pour soutenir la croissance socio-économique; améliorer l’accessibilité aux régions éloignées, en particulier celles à forte valeur agricole et industrielle; offrir des opportunités économiques en créant des emplois dans la construction, l’entretien et les secteurs connexes.

Les impacts socio-économiques

Le secteur des transports représente actuellement 5% du PIB tunisien et emploie environ 160 000 personnes. Ce projet s’appuie sur les réalisations des phases précédentes, qui ont vu la modernisation de 4 000 kilomètres de routes et de 104 kilomètres d’autoroutes, ainsi que la construction de diverses structures de soutien comme des ponts.

Solomon Quaynor, vice-président de la BAD pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation, a souligné les avantages plus larges du projet, qui sont, selon lui, la croissance du secteur privé par l’amélioration des infrastructures et des opportunités pour les petites et moyennes entreprises (PME), l’impulsion de l’emploi des jeunes, en particulier dans les régions vulnérables, l’amélioration de l’accès aux régions agricoles à forte valeur ajoutée et le renforcement des chaînes d’approvisionnement alimentaire.

Quaynor a également souligné la durabilité à long terme de l’initiative, qui comprend la possibilité pour les micro-entreprises axées sur l’entretien des routes de soutenir la longévité des infrastructures tout en stimulant l’entrepreneuriat.

Avantages transfrontaliers et régionaux

Le projet améliorera aussi la connectivité entre la Tunisie et l’Algérie, contribuant à l’équilibre régional en améliorant la qualité des routes dans les zones frontalières. Cela devrait réduire les disparités entre les régions urbaines et rurales et soutenir l’inclusion économique dans les communautés défavorisées.

S’étendant de 2025 à 2030, l’initiative se concentrera non seulement sur la modernisation des routes, mais également sur l’intégration d’infrastructures de soutien telles que les ponts, les systèmes de drainage et la signalisation.

Des mesures supplémentaires comprennent des conceptions résistantes au changement climatique pour résister aux conditions météorologiques extrêmes et réduire l’impact environnemental.

L’engagement soutenu de la BAD en faveur du développement des infrastructures en Tunisie reflète sa vision plus large de favoriser une Afrique prospère, inclusive et résiliente, indique un communiqué de la Banque.

Avec ce projet, la Tunisie est prête à renforcer son secteur des transports, à renforcer l’intégration régionale et à offrir des avantages tangibles à sa population, en particulier dans les zones mal desservies.

I. B.

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Tunisie : un taux d’inflation de 7% pour l’année 2024

07. Januar 2025 um 12:03

Le taux d’inflation en Tunisie s’est établi à 7% pour l’année 2024 contre 9,3% en 2023, selon des données publiées lundi 6 janvier 2025 par l’Institut national de la statistique (INS).

Selon ces données, le taux d’inflation a reculé au niveau de 6,2% en décembre contre 6,6% en novembre, une baisse attribuée  au ralentissement du rythme d’évolution des prix des produits alimentaires, qui a atteint 7,2% en décembre, contre 8,5% en novembre.

Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 7,2% suite à une augmentation des prix de certains produits notamment l’agneau (21,3%), la volaille (19,7%) et les fruits secs (14,8%).

Les prix des produits manufacturés ont également connu une augmentation de 6,1% en glissement annuel, en raison d’une augmentation des prix de l’habillement et chaussures (+9,7%) et des produits d’entretien courant du foyer  (+7,8%).

Pour les services, l’augmentation des prix est de 5,4% sur un an, principalement expliquée par l’évolution des prix des restaurant, cafés et hôtels (+11,7%).  

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Tunisie : pour un meilleur engagement en faveur de l’environnement

07. Januar 2025 um 11:47

La préservation de l’environnement nécessite un nouveau cadre législatif, mais également, de la part des citoyens, un sentiment d’appartenance et de l’engagement.

C’est ce qu’a déclaré le président de la république, Kais Saïed, en recevant, lundi 6 janvier 2024, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, au Palais de Carthage, comme pour rappeler aux citoyens qu’ils ne peuvent se contenter de se plaindre à la détérioration de leur environnement, processus auquel ils participent eux-mêmes activement par leur laisser-aller et leur manque de discipline, notamment en matière de gestion des ordures ménagères.      

D’après un communiqué officiel, le chef de l’Etat a souligné que la préservation de l’environnement en Tunisie n’est pas liée au nombre d’institutions, mais plutôt à leur efficacité. «Un environnement sain nécessite des institutions jouant un rôle solide. Certaines ne remplissent malheureusement pas leur rôle comme il se doit, alors qu’une importante partie du budget de l’Etat leur est allouée, sans résultat», a-t-il souligné, en recommandant de travailler sur la production d’énergie à partir des déchets, méthode qui a prouvé son efficacité dans plusieurs pays.

Le même jour, au Palais du gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel s’est tenu sous la présidence du chef du gouvernement et a été consacré à l’examen des moyens visant à améliorer la gouvernance du système de propreté et de protection de l’environnement. Un programme d’action assorti d’un échéancier a été adopté afin d’améliorer les systèmes de gestion des déchets et la situation environnementale en général.

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et celui des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières sont appelés à affecter une réserve foncière dans les différentes régions du pays pour permettre la création d’unités de traitement des déchets en fonction des besoins.

La situation des 165 décharges publiques exploitées par les communes va être examinée, dans le but de rationaliser les interventions d’entretien et d’instituer une coopération entre les communes dans ce domaine et de regrouper les décharges de manière à réduire le coût de la dégradation de l’environnement.

Il a été également question d’œuvrer à surmonter les difficultés qui entravent l’entretien et la remise en état des décharges, dont notamment celles situées dans les domaines public et privé de l’État tels que les forêts, les sebkhas, les vallées et les terres agricoles.

Un appui financier exceptionnel devra être mobilisé au profit des communes afin de promouvoir la complémentarité entre le public et le privé, tout en veillant, en parallèle, à renforcer la supervision et le suivi de l’exploitation.

Un système de tri sélectif sera mis en place dans le cadre d’une démarche progressive en commençant par les grands producteurs et les endroits fermés.

Une ligne de financement sera cherchée aux fins de maintenir et d’améliorer les décharges municipales utilisées pendant une période de 3 à 5 ans jusqu’à l’installation des unités de traitement et de valorisation programmées.

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Tunisie : détails de l’amnistie douanière 2025

07. Januar 2025 um 11:07

La direction générale des Douanes a annoncé une série de mesures et dispositions se rapportant à l’exonération et à l’abattement des pénalités douanières résultant d’infractions ou de délits faisant l’objet de procès-verbaux douaniers ou ceux prononcés dans le cadre des affaires douanières avant décembre 2024.

La douane rappelle que ces mesures surviennent en application de l’article 75 de la loi de finances de 2025.

Pour les affaires douanières englobant des taxes, impôts et pénalités, il s’agit du paiement des frais et impôts requis et de l’exonération des pénalités dues.

Pour les affaires douanières assorties seulement des pénalités, il s’agit du paiement d’une pénalité de 10% de la valeur de la marchandise effectivement saisie, d’une pénalité de 20% de la valeur de la marchandise fictivement saisie.

Pour bénéficier de l’exonération ou de l’abattement susmentionné, le demandeur doit déposer à cet effet une demande d’amnistie en ligne en accédant à l’application informatique destinée à cet effet via ce lien en cliquant sur le bouton «Nouvelle demande d’amnistie» ; sélectionner l’une des deux cases «Amnistie en un seul versement» ou «Amnistie en plusieurs versements»; remplir les champs obligatoires en veillant à indiquer les références exactes de la recherche (le numéro du procès-verbal, l’auteur de la recherche…).

Concernant les délais de dépôt de la demande, le communiqué précise que pour le remboursement conformément au calendrier du paiement, la demande doit être formulée et déposée avant le 20 juin 2025. Et pour un paiement forfaitaire, la demande doit être déposée avant le 1er novembre 2025 et tous les montants dus doivent être payés avant janvier 2026.

D’après Tap.

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Libye – Israël : Najla El-Mangoush en mission commandée ?

07. Januar 2025 um 10:49

Dans un entretien avec à la plateforme Atheer affiliée à la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, lundi 6 janvier 2024, à partir de son exil londonien, l’ex-ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla El-Mangoush, est revenue sur l’affaire de sa rencontre, en août 2023, à Rome, avec son homologue israélien Eli Cohen, qui a provoqué un tollé général en Libye et l’a obligée à fuir son pays, où elle risquait des poursuites judiciaires.

Imed Bahri

El-Mangoush a indiqué que sa rencontre avec son homologue israélien avait pour but de discuter d’un certain nombre de questions stratégiques, notamment la question palestinienne, sur laquelle elle affirme avoir réitéré la position du peuple libyen et son opposition à la politique du gouvernement israélien. «Il faut discuter avec l’ennemi», a-t-elle estimé. Tout en affirmant être forlmellement toujours en poste, elle a rejeté la responsabilité de cette rencontre controversée sur le chef du gouvernement Abdulhamid Dbeibah qui l’aurait missionnée pour échanger avec Eli Cohen sans que cela soit, a-t-elle assuré, un premier pas vers la normalisation. Mais lorsque l’information sur la rencontre a été ébruitée, ce dernier a refusé d’apporter les clarifications nécessaires, comme elle le lui aurait demandé, et il se serait empressé de la sommer de quitter le pays. Et c’est ainsi qu’elle fut exfiltrée et qu’elle se réfugia en Grande-Bretagne auprès de ses filles étudiantes.

L’ex-cheffe de la diplomatie libyenne ne regrette donc pas sa rencontre avec Eli Cohen, mais elle en impute la responsabilité à Dbeibah, qui fait face aujourd’hui à une vague de critiques, y compris dans son propre camp. Et c’est peut-être ce qui a incité El-Mangoush à rompre le silence qu’elle a observé depuis un an et demi. Suite à ses révélations, plusieurs villes de Libye comme Tripoli, Misrata, Zawiya et Sebha, ont vu des manifestations contre la normalisation des relations avec Israël, véritable tabou pour la population libyenne très conservatrice.

Les révélations de Raphaël Luzon

En fait, les premiers contacts informels et secrets entre Tripoli et Tel Aviv ont commencé en juin 2017, lors d’une rencontre de trois jours entre des délégations des deux pays, au Rodos Palace Hotel, sur l’île grecque de Rhodes, comme l’a indiqué le président de l’Union des juifs libyens, Raphaël Luzon, aux médias israéliens.

«Israël avait été représenté par Gila Gamliel, ministre de l’Egalité sociale, dont la mère est originaire de Libye, et par l’ancien ministre des Communications, Ayoub Kara, ainsi que par l’ancien vice-président de la Knesset, Yehiel Bar, et par le général à la retraite Yom Tov Samia, lui aussi d’origine libyenne», a indiqué Luzon à Times of Israel. Et d’ajouter «La délégation libyenne à Rhodes avait été chapeautée par l’ancien ministre des Médias, de la Culture et des Antiquités, Omar Al-Qwery [qui] était alors membre du gouvernement de l’Est du pays, dirigé par Abdel Rahim al-Kib, tandis que Khalifa Al-Ghowel, leader du gouvernement rival, installé dans l’Ouest, avait, semble-t-il, transmis ses meilleurs vœux aux deux délégations par le biais d’un fax».

Luzon, dont la famille originaire de Benghazi s’est installée à Rome en 1967 mais qui vit actuellement à Londres, a aussi précisé que la rencontre de Rhodes avait été suivie, les années suivantes, par d’autres réunions entre les responsables israéliens et libyens en Italie, en Tunisie et en Grèce. Des réunions dont il prétend être à l’origine, en indiquant qu’il avait dû «transmettre le flambeau aux diplomates» quand «c’est devenu trop sensible». «L’entretien qui s’est déroulé entre les deux ministres des Affaires étrangères est le point d’orgue de six années de travail, cela aurait pu arriver beaucoup plus tôt mais l’instabilité qui règne en Libye ne l’a pas permis», a-t-il dit.

La rencontre El-Mangoush-Cohen serait donc l’aboutissement d’un long processus qui devait être couronné par la normalisation diplomatique entre les deux pays dans le cadre des fameux Accords d’Abraham, mais la réaction outrée de l’opinion publique libyenne semble avoir fait capoter momentanément le projet de rapprochement.

Des contacts trop secrets

Cependant, et à en croire Luzon, les deux pays ont déjà établi des liens économiques, et, en attendant une normalisation politique, «certaines technologies israéliennes» sont d’ores et déjà «officieusement» déployées en Libye, mais il n’a pas voulu en donner des détails.

Il convient aussi de rappeler que les autorités de l’est de la Libye ont établi des relations avec Israël : selon le journal Yedioth Ahronoth, en effet, l’un des fils du général Khalifa Haftar, Saddam, s’est rendu en Israël en novembre 2021, s’arrêtant environ une heure à l’aéroport Ben Gourion où il a rencontré des responsables de l’État hébreu, avant de repartir à bord de l’avion privé du clan Haftar.

El-Mangoush, originaire de Benghazi, est avocate de profession et a travaillé comme professeur d’université et chercheur sur des sujets tels que la consolidation de la paix dans les zones de conflit. Elle a été la première femme à occuper le poste de ministre des Affaires étrangères dans l’histoire de la Libye. Elle a reçu plusieurs prix, dont une bourse du gouvernement américain pour l’excellence académique et un certificat de l’Université George Mason, ainsi qu’un certificat de formation en gestion des traumatismes psychologiques de guerre.

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Des soldats israéliens traqués de par le monde

07. Januar 2025 um 09:26

Ces derniers mois, plusieurs cas ont été enregistrés de soldats israéliens qui étaient sur le point d’être arrêtés avant d’être avertis qu’ils devaient quitter les pays où ils se trouvaient avant leur arrestation et ce, après que des plaintes aient été déposées à leur encontre par des organisations locales pour crimes de guerre à Gaza.

Imed Bahri   

C’est la fin d’une ère qui a trop longtemps duré. Après les deux mandats d’arrêt internationaux émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre des deux criminels de guerre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Galant, voici que les soldats de l’armée israélienne font désormais l’objet de poursuites judiciaires dans le monde. Les crimes de guerre qu’ils ont commis depuis un an et trois mois à Gaza, et dont ils ont partagé les images avec arrogance sur les réseaux sociaux, ont été traqués, consignés et sont les preuves sur lesquelles se basent des organisations palestiniennes et à leur tête la Fondation Hind Rajab pour déposer les plaintes.

Le journal israélien Yedioth Ahronoth a révélé que la Fondation Hind Rajab affirme avoir soumis des demandes d’arrestation d’un millier de soldats israéliens ayant la double nationalité dans huit différents pays de par le monde sans annoncer leurs noms afin qu’ils ne se méfient pas d’une arrestation y compris un soldat au Brésil dont le cas a fait la une des journaux ce dimanche.

L’armée israélienne fait face à des menaces juridiques croissantes

Le journal a expliqué, dans un rapport rédigé par Itamar Eichner et Roy Rubinstein, que les actions de cette institution mettent en évidence les menaces juridiques mondiales croissantes auxquelles sont confrontés les soldats de l’armée israélienne, ce qui a incité Israël à réagir rapidement puisqu’un soldat israélien a été rapidement évacué du Brésil après que la Fondation Hind Rajab ait entamé des procédures judiciaires contre lui. Il est soupçonné d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza.

La Fondation Hind Rajab, qui traque les soldats israéliens à l’étranger, a évité de révéler l’identité du soldat en question pour empêcher les autorités israéliennes de l’avertir mais le ministre des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, et de hauts responsables ont fait un effort coordonné avec l’armée pour l’identifier et en l’espace de quelques heures, le consulat l’a contacté ainsi que sa famille insistant sur la nécessité de son départ immédiat.

Le soldat qui voyageait en petit comité a été évacué du Brésil tôt le lendemain matin parce que les efforts de l’organisation Rajab ont suscité de vives inquiétudes même si aucun mandat d’arrêt n’avait été émis contre le soldat incriminé, qu’il n’avait pas été formellement inculpé et qu’il n’y avait pas de restrictions imposées à sa sortie. C’est dire si ces poursuites juridiques de par le monde inquiètent les autorités israéliennes!

Le soldat et certains de ses camarades ont été transférés dans un autre pays et les responsables israéliens ont souligné l’importance d’éviter les risques inutiles dans de telles situations. Ils ont exhorté les militaires à être prudents dans leurs publications sur les réseaux sociaux car cela pourrait fournir des informations sur leurs déplacements et entraîner des complications juridiques à l’étranger. 

La Fondation Hind Rajab a été fondée en février dernier par des militants palestiniens à Bruxelles et porte le nom d’une jeune fille palestinienne tuée le 29 janvier 2024 par l’armée israélienne le quartier de Tel Al-Hawa à Gaza. Tous les membres de sa famille ont été tués lorsque leur voiture a été criblée de balles par l’armée israélienne. Elle a été la seule survivante mais les soldats ont empêché une ambulance de venir la secourir et l’ont tuée.

La fondation Rajab est affiliée au mouvement plus large du 30 Mars et sa mission est d’œuvrer à mettre fin à l’impunité de l’armée israélienne et de rendre justice aux victimes des crimes de guerre commis par Israël contre les Palestiniens.

Des rapports récents de la fondation indiquent qu’elle a collecté des informations sur plus d’un millier de soldats israéliens ayant une double nationalité qui ont participé à la guerre à Gaza. Des demandes d’arrestation ont été déposées contre eux dans huit pays dont l’Espagne, l’Irlande et l’Afrique du Sud.

Parmi les dirigeants de la fondation figurent Diab Abu Jahja et Karim Hassoun, tous deux basés en Belgique. Hassoun a toujours refusé de reconnaître Israël le qualifiant d’État colonial et raciste a écrit Hassoun: «Les Palestiniens n’envahissent pas Israël. Ils rentrent chez eux et récupèrent leurs biens.»

Les soldats israéliens ne sont plus en sécurité hors d’Israël

Le Yedioth Ahronoth conclut que les récentes actions entreprises par la Fondation Hind Rajab soulignent le défi croissant auquel est confronté Israël avec l’escalade des menaces juridiques contre les membres de son armée à travers le monde notant que cette affaire leur rappelle «brutalement» les dangers auxquels ils peuvent désormais faire face à l’étranger.

Les poursuites contre les soldats israéliens auteurs de crimes de guerre à Gaza ne se limitent pas aux efforts de la fondation Hind Rajab. Lundi 6 janvier courant, l’Israel Broadcasting Authority (IBA) a révélé que des organisations pro-palestiniennes avaient déposé 50 plaintes devant des juridictions du monde entier contre des soldats  israéliens pour avoir commis des crimes à Gaza.

Dans son enquête, l’IBA a observé une augmentation des tentatives de poursuivre en justice les soldats de l’armée israélienne à l’étranger depuis le déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023. Elle indique qu’une cinquantaine de plaintes ont été déposées contre des militaires dont dix ont été ouvertes dans les pays concernés sans qu’aucune arrestation n’ait été enregistrée jusqu’à présent.

L’IBA n’a pas précisé les noms de ces pays. Le journal Haaretz a, quant à lui,  indiqué dimanche que les pays concernés sont l’Afrique du Sud, le Sri Lanka, la Belgique, la France et le Brésil.

Selon l’IBA, les données du renseignement militaire israélien ont montré que les soldats publient quotidiennement environ un million de contenus (photos et vidéos documentant leur implication) sur les réseaux sociaux ce qui augmente les risques de détection et de poursuites.  Ladite Autorité ajoute: «Bien qu’il existe des pays décrits comme potentiellement problématiques (qu’elle n’a pas nommés), aucune instruction officielle n’a été émise interdisant les voyages dans des pays spécifiques mais des cas particuliers sont traités avec prudence.»

Concernant ces cas, elle a mentionné des soldats ayant une double nationalité en particulier dans des pays comme l’Afrique du Sud ou dans les cas où il existe des informations du renseignement sur des intentions de ciblage spécifiques sans apporter plus de précision.

Les autorités sécuritaires ont recommandé de réévaluer les vols jugés à haut risque et l’évaluation des risques juridiques est devenue un élément essentiel du processus décisionnel avec des directives émises pour réduire l’activité sur les réseaux sociaux.

Il a été indiqué que ces derniers mois, plusieurs cas ont été enregistrés de soldats qui étaient sur le point d’être arrêtés avant d’être avertis par l’armée israélienne qu’ils devaient quitter les pays où ils se trouvaient avant leur arrestation et ce, après que des plaintes aient été déposées à leur encontre par des organisations locales pour crimes de guerre à Gaza.

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À qui profite le conflit russo-ukrainien ?

07. Januar 2025 um 08:44

Les spécialistes prétendent qu’à la fin d’un conflit ou d’une guerre, il y a un vainqueur mais pas de gagnant, puisqu’une guerre coûte cher à tous les belligérants. En revanche, à l’issue d’un conflit ou d’une guerre par pays interposé, comme c’est le cas du conflit russo-ukrainien, il y a un gagnant et des perdants. Devinez lesquels ! 

Habib Glenza

Chacun des deux belligérants, la Russie et l’Ukraine, et les bailleurs de fond occidentaux qui financent ce conflit ont leurs propres raisons pour mener une guerre non seulement absurde, dévastatrice et coûteuse en vies humaines et en moyens financiers, mais qui risque de déboucher sur un conflit nucléaire qui mettrait fin à toute existence sur terre. Quelles sont donc les raisons qui ont poussé les belligérants (la Russie et l’Ukraine) et les bailleurs de fonds (Américains et Occidentaux) à cette folie?   

Pour les Russes, les Occidentaux ont torpillé, délibérément, tous les efforts pour parvenir à une paix durable notamment après l’échec des accords de Minsk I et II en 2014 et 2015, les vains pourparlers de paix d’Istanbul en 2022 et la promesse donnée à l’Ukraine d’intégrer l’Otan et l’Union européenne (UE). En 2022, l’ex-chancelière allemande Angela Merkel a avoué, au journal Die Zeit, que les accords de Minsk n’étaient qu’un prétexte pour donner à l’Ukraine le temps de se préparer à la guerre contre la Russie!

Par conséquent, l’Etat russe s’est vu dans l’obligation d’intervenir militairement en Ukraine, le 24 février 2022, pour empêcher l’Otan d’installer ses bases militaires dans ce pays voisin qui a longtemps été dans son orbite.

L’Europe dans la gueule de l’ours russe

La raison essentielle qui a poussé les Ukrainiens à affronter l’ours Russe, sachant qu’ils dépendent presque totalement de l’aide militaire occidentale, c’est la naïveté du régime de Kiev appâté par les promesses faites par l’Occident concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan et à l’UE.

Poussés par les Américains à défendre les intérêts géostratégiques des Etats-Unis, les Occidentaux et plus particulièrement l’UE se sont jetés dans la gueule de l’ours russe sans réfléchir aux conséquences graves de ce conflit sur les plans politique, économique et social, qu’ils commencent du reste à ressentir lourdement.  

Plus de 16 000 sanctions contre la Russie ont touché tous les secteurs économiques et financiers susceptibles d’affaiblir l’économie de ce pays, mais pas d’embargo sur l’énergie russe, un pas que l’UE n’a pas osé franchir car il l’exposerait à une crise économique sans précédent, la Russie étant, faut-il le rappeler, le principal fournisseur de gaz pour l’Europe (40% en 2021) et notamment de l’Allemagne.

Les Etats-Unis seuls bénéficiaires du conflit  

Pour les Américains, le conflit russo-ukrainien, planifié avant la chute de l’URSS en 1990 et orchestré après l’échec des accords de Minsk en 2014 et 2015, sert surtout les intérêts géostratégiques des Etats-Unis, comme cela avait été expliqué par Zbigniew Brzezinski, dans son célèbre livre ‘‘Le Grand Echiquier’’ sorti depuis 1997.  

S’il est admis qu’à l’issue d’une guerre ou d’un conflit armé, il n’y a pas de gagnant mais plutôt un vainqueur, à l’issue du conflit russo-ukrainien, il y aura des perdants et un seul gagnant : les Etats-Unis! 

Considéré comme un acteur majeur, Biden a pu faire d’une pierre plusieurs coups. En effet, il a réussi à diviser l’Europe, à affaiblir l’économie de son ennemi historique russe et à redresser l’économie américaine sans devoir participer à une guerre qui pourrait affaiblir ma position de son pays, à l’instar des invasions de l’Afghanistan et de l’Irak. L’objectif de Biden est de réduire la dépendance du marché énergétique européen des ressources énergétiques russes et de remplacer celles-ci par le gaz de schiste américain, cinq fois plus cher et en plus très polluant!

La vente des armes et du gaz de schiste ont réussi à redresser l’économie américaine et à plonger celle de l’Europe dans une grave crise économique, politique et sociale en raison du manque de livraison d’une énergie russe très bon marché qui rendait les produits industriels européens plus compétitifs par rapport à ceux chinois, japonais ou coréens, ce qui a poussé les constructeurs allemands à quitter le pays pour s’installer aux Etats-Unis où l’énergie est beaucoup moins chère.

Le démantèlement des plus grandes sociétés allemandes est l’un des objectifs majeurs de ce conflit pour éliminer un sérieux concurrent pour les produits américains! Et dire que l’Allemagne et l’ensemble des pays de l’UE continuent de se soumettre aux diktats de l’Oncle Sam qui, avec l’arrivée dans quelques jours de Donald Trump à la Maison Blanche, vont devenir encore plus contraignants pour les opérateurs économiques européens, qui ne sont pas au bout de leurs peines.

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Affaire Sansal : Macron monte au créneau (vidéo)

07. Januar 2025 um 07:53

Le président français Emmanuel Macron a vivement dénoncé la détention de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré depuis la mi-novembre en Algérie. Macron a qualifié cette situation de «déshonorante» pour Alger, tout en appelant à la libération de cet homme âgé et gravement malade. Vidéo 

Jamel Guettala

Lors d’un discours devant les ambassadeurs français, réunis lundi 6 janvier 2024 à l’Élysée, Macron a exprimé sa consternation : «L’Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d’enfants et tant d’histoires entre dans une histoire qui la déshonore, à empêcher un homme gravement malade de se soigner. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’elle est.»

Boualem Sansal, âgé de 75 ans et naturalisé français en 2024, est poursuivi pour «atteinte à la sûreté de l’État» en vertu de l’article 87 bis du code pénal algérien. Depuis la mi-décembre, il est soigné dans une unité médicale de la prison. Les autorités algériennes lui reprochent des déclarations controversées faites à un média français d’extrême droite, où il aurait soutenu la position marocaine selon laquelle l’Algérie aurait bénéficié de territoires annexés sous la colonisation française.

Une crise diplomatique aggravée

Cette affaire s’inscrit dans un contexte déjà tendu entre Paris et Alger. En juillet dernier, Macron avait reconnu officiellement le Sahara occidental comme relevant de la souveraineté marocaine, une position en opposition directe avec celle de l’Algérie, qui soutient les indépendantistes sahraouis du Front Polisario. Et qui constitue un virage dans la position de Paris concernant ce sujet de litige entre Rabat et Alger, laquelle position se caractérisait jusque-là par une certaine neutralité qui préservait ses relations avec ses deux anciennes colonies.   

En réponse à l’arrestation de l’écrivain franco-algérien, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a qualifié Sansal d’«imposteur» et l’accusé d’être un «instrument de la France». Cette déclaration illustre le durcissement du régime algérien envers ses opposants et les tensions croissantes avec l’Hexagone.

Un appel à la raison

La France, tout en réaffirmant son attachement au peuple algérien, presse les autorités d’Alger de libérer Sansal pour des raisons humanitaires. Cette affaire pourrait néanmoins approfondir le fossé entre les deux pays, dont les relations restent marquées par des différends historiques et géopolitiques.

Pour l’heure, aucun signe d’apaisement n’a été enregistré, et l’état de santé de l’écrivain continue de susciter de vives inquiétudes.

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Gestern — 06. Januar 2025Haupt-Feeds

La Libye renforce les patrouilles sécuritaires à ses frontières avec la Tunisie  

06. Januar 2025 um 13:31

La Libyan Stability Support Agency a annoncé, dans un communiqué publié dimanche 5 janvier 2025, le lancement de patrouilles intensives dans le désert pour sécuriser les zones le long de la frontière avec la Tunisie.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un plan global de lutte contre les menaces croissantes de l’immigration illégale et de la contrebande, a indiqué le communiqué, en ajoutant que ces patrouilles opèrent 24 heures sur 24 grâce à des équipes formées pour faire face aux défis géographiques et sécuritaires dans les zones frontalières accidentées.

Samedi, les autorités militaires libyennes du gouvernement d’unité nationale ont lancé une opération militaire anti-criminalité à grande échelle dans la zone militaire de la côte ouest du pays, à partir de la ville de Zawiya, située à environ 45 km à l’ouest de Tripoli.

Zawiya a récemment été le théâtre d’affrontements violents entre milices armées, le dernier en décembre, lorsque la principale raffinerie de pétrole du pays a été gravement endommagée.

La Libye est divisée en plusieurs zones militaires en raison de l’instabilité et des conflits en cours depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Ces zones sont généralement contrôlées par différentes factions.

Le 19 mars 2024, le ministère libyen de l’Intérieur avait annoncé la fermeture du poste frontière de Ras Jedir avec la Tunisie après une attaque d’un «groupe criminel». «Des instructions ont été données pour fermer immédiatement la frontière (avec la Tunisie) après quelle ait été attaquée par un groupe criminel qui visait à créer le chaos et à perturber le travail de prévention des dépassements», avait alors déclaré le ministère dans un communiqué.

«Lacte de ce groupe criminel ne sera pas toléré. Des mesures légales et des sanctions appropriées seront appliquées contre les auteurs », avait ajouté le communiqué.

Selon les médias locaux, des affrontements ont éclaté entre les forces de sécurité récemment chargées de sécuriser la frontière et un groupe armé local, sans qu’aucune victime ne soit à déplorer.

Le poste frontière de Ras Jedir, situé à environ 170 km à l’ouest de Tripoli, la capitale libyenne, voit des milliers de personnes traverser chaque jour dans les deux sens.

D’après Agence Xinhua.

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L’OTDH appelle à la libération de 120 Tunisiens détenus en Libye

06. Januar 2025 um 12:47

LObservatoire tunisien des droits de lhomme  (OTDH) a exhorté les autorités à obtenir la libération de 120 ressortissants tunisiens détenus en Libye. Mustapha Abdelkabir, directeur de lOTDH, a déclaré que de nombreux détenus étaient accusés de «charges mineures ou inventées», avec des peines allant dun à cinq ans de prison.

Selon Abdelkabir, la majorité de ces personnes ont été arrêtées pour des conflits liés au travail, l’absence de certificats médicaux ou des infractions douanières présumées. Il a souligné que tous les détenus étaient entrés en Libye légalement, soit comme travailleurs, commerçants ou visiteurs.

Abdelkabir a rejeté tout lien entre les détenus et l’extrémisme, les décrivant comme des «citoyens ordinaires», dont la plupart sont âgés de 22 à 30 ans, certains de 45 à 55 ans.

Il a appelé les autorités tunisiennes à collaborer avec leurs homologues libyens pour leur libération, soulignant que beaucoup ont déjà purgé la moitié de leur peine.

Il a également souligné la présence de 32 femmes et enfants tunisiens, qui seraient des membres de la famille d’individus affiliés au groupe État islamique, qui restent détenus en Libye et n’ont pas encore été rapatriés.

D’après Libya Observer.  

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H2 Global Energy annonce un accord pour un projet d’hydrogène vert en Tunisie

06. Januar 2025 um 12:29

Un consortium dirigé par H2 Global Energy annonce avoir signé un protocole d’accord avec le gouvernement tunisien pour un projet d’hydrogène vert et d’ammoniac vert de 6 milliards de dollars (environ 19 milliards de dinars tunisiens), indique ce groupe à la pointe de la technologie des énergies renouvelables.

Ce projet ambitieux vise à tirer parti des abondantes ressources énergétiques renouvelables de la Tunisie pour produire de l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert, positionnant le pays comme un acteur clé de la transition énergétique propre mondiale, ajoute le groupe dans un communiqué publié à Tunis ce lundi 6 janvier 2025.  

Yazan Alfaouri et Wissam Anastas, actionnaires du consortium, ont exprimé leur enthousiasme à l’égard de l’accord et ont vu dans ce projet une pierre angulaire des plans de transition énergétique de la Tunisie et une avancée dans les collaborations existantes entre la Tunisie et la Jordanie.

Waleed Al-Hallaj, directeur commercial de H2 Global Energy, a souligné l’importance de ce projet : «Il s’agit d’un projet stratégique qui s’aligne non seulement sur notre engagement en faveur de l’énergie durable, mais souligne également le potentiel de la Tunisie en tant que leader dans la production d’hydrogène vert et d’ammoniac. Nous sommes ravis de travailler avec le gouvernement tunisien pour concrétiser notre vision commune d’un avenir plus vert.»

Le projet devrait créer de nombreuses opportunités d’emploi et stimuler une croissance économique significative en Tunisie, tout en contribuant aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.

D’après EIN Presswire.

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 «La Nuit des Chefs» au Théâtre de l’Opéra de Tunis

06. Januar 2025 um 12:00

Shady Garfi, Mohamed Makni, Fadi Ben Othman et Mohamed Rouetbi, ainsi que le chef d’orchestre algérien Lotfi Saidi, comme invité d’honneur, ont animé «La Nuit des Chefs», le spectacle inaugural de l’année 2025 au Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture, samedi 4 janvier 2025.

Ce spectacle de l’Orchestre symphonique tunisien (OST) est une tradition qui se perpétue dans la pure tradition adoptée par les grands orchestres symphoniques à travers le monde.

«La Nuit des Chefs» est un concert qui célèbre la richesse de la musique tunisienne où résonnent deux univers sonores à travers des œuvres interprétées par les musiciens de l’OST, avec la participation du Chœur de l’opéra de Tunis.

Des œuvres instrumentales et lyriques ont été interprétées par l’OST, dirigé, successivement, par les chefs d’orchestre cités. Les œuvres interprétés sont l’œuvre de Mozart, Kaddour Srarfi, Sadok Thraya, Mohamed Jamoussi, Sid Ahmed Belli, Mohamed Makni, Slim Larbi, Fadi Ben Othman et autres Anouar Brahem.

Des interprètes étaient également de la fête, tels les chanteurs Mohamed Jebali, Walid Nammouchi, Mongia Sfaxi, la soprano Nessrine Mahbouli et le ténor Hassen Doss, qui, dans une déclaration à l‘agence Tap, a qualifié sa prestation, longuement applaudie, de «moment fabuleux» et le spectacle de l’OST d’«exceptionnel et réussi à tous les niveaux, organisationnel et sonore».

I. B.

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Les 5 Tunisian Women in Tech of The Year 2024

06. Januar 2025 um 11:16

L’association tunisienne Reconnect, basée en France, a désigné les cinq femmes tunisiennes lauréates du prix Tunisian Women in Tech of The Year 2024.

Ces femmes d’exception ont été sélectionnées pour l’excellence de leurs carrières professionnelles, la qualité de leurs publications scientifiques et leur engagement en faveur du développement technologique en Tunisie.

Issues des sphères scientifiques et professionnelles, ces personnalités remarquables ont joué un rôle clé dans le rayonnement de la Tunisie dans divers domaines technologiques, notamment la cybersécurité, la biotechnologie, le génie chimique et des procédés,les technologies des réseaux avancés et les télécommunications. Grâce à leurs travaux et réalisations, elles ont stimulé l’innovation, facilité le transfert de compétences et promu l’excellence dans la recherche et le développement technologique.

L’influence de ces femmes exceptionnelles dépasse les frontières, renforçant la visibilité technologique de la Tunisie sur la scène internationale, tout en inspirant les futures générations de talents technologiques à poursuivre des carrières prometteuses dans le pays.

Prof. Lamia Chaari-Fourati : professeur en technologies avancées des réseaux informatiques et chercheuse au laboratoire SM@RTS (Signals, Systems, Artificial Intelligence and Networks) à l’Institut supérieur d’informatique et de multimédia de Sfax, Tunisie.

Dr. Magda Lilia Chelly : co-fondatrice et PDG de RuleUp, conférencière, multi-entrepreneure et experte distinguée en cybersécurité, Singapour.

Dr. Nada Raddaoui : directrice générale du Cluster for Nucleic Acid Therapeutics Munich (CNATM) et du Collaborative Research Center 1309 (SFB1309) à Munich, Allemagne.

Dr. Besma Smida : maître de conférences en génie électrique et informatique, directrice des études supérieures à l’Université de l’Illinois à Chicago, États-Unis.

Dr. Monia Guiza : maître de conférence en génie chimique et procédés à l’École nationale d’ingénieurs de Gabès (Enig), Tunisie.

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Le virus HMPV n’est pas présent en Tunisie et n’a pas de potentiel épidémique

06. Januar 2025 um 10:54

Selon Dr. Mahjoub Ouni, professeur en virologie, le virus HMPV est médicalement connu depuis longtemps et fait partie des virus liés au système respiratoire. Présent dans le monde entier, il ne présente pas de potentiel épidémique comme certains le prétendent parfois.

Intervenant dans l’émission ‘Ahla Sbeh’’ sur Mosaïque ce lundi 6 janvier 2025, Dr Ouni a indiqué que ce virus n’a pas la gravité observée lors de la pandémie de Covid-19.

Les symptômes de l’affection par ce virus apparaissent principalement chez certaines catégories de personnes, telles que les jeunes enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques, a encore précisé Dr Ouni, en rappelant la première étude le concernant remonte à 2001, lorsqu’il a été identifié et étudié aux Pays-Bas.

De son côté, Dr Riadh Daghfous, directeur général du Centre national de pharmacovigilance, a indiqué à l’agence Tap qu’aucun cas d’atteinte par ce virus n’a été enregistré en Tunisie, contrairement à ce qui affirmé par certains sur les réseaux sociaux.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a publié aucun avertissement à propos de ce virus qui doit être traité comme n’importe quel autre virus saisonnier, a souligné Dr Daghfous, ajoutant que les virus les plus actifs actuellement en Tunisie sont les Rhinovirus, H1N1 et D3N2, et les responsables de la santé publique suivent l’évolution de la situation de très près.   

Le ministère de la Santé a indiqué, de son côté, dans un communiqué publié dimanche 5 janvier, que la situation sanitaire en Tunisie est sous contrôle et que les virus actuellement en circulation sont connus et non préoccupants. Il n’existe aucun signe indiquant une menace sérieuse pour la santé publique ou une propagation à grande échelle.

Le ministère a assuré qu’il continue de surveiller quotidiennement la situation sanitaire à l’échelle nationale et internationale, en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Tout en assurant qu’il prendra toutes les mesures nécessaires si la situation l’exige, il a confirmé disposer d’un plan de réponse prêt à être activé pour faire face à toute menace épidémique potentielle.

I. B.

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Le cinéma engagé tunisien au Festival du film politique de Carcassonne

06. Januar 2025 um 10:19

La 7ᵉ édition du Festival international du film politique de Carcassonne se tiendra du 16 au 20 janvier 2025. Evénement incontournable pour les passionnés de cinéma engagé, il met en lumière cette année plusieurs films réalisés par des cinéastes tunisiens et franco-tunisiens de la nouvelle génération. (Illustration : ‘Reine mère’’, de Manele Labidi).

Djamal Guettala

Le festival met en avant ‘‘Aïcha’’, le dernier long métrage de fiction de Mehdi Barsaoui, en compétition officielle dans la catégorie fiction. Le réalisateur tunisien nous plonge dans l’histoire poignante d’Aya, une jeune femme du sud de la Tunisie, qui, après un accident, cherche à reconstruire sa vie à Tunis, mais se retrouve confrontée à une bavure policière. À travers ce récit intime et social, le film aborde les luttes contre l’injustice et l’oppression dans un contexte politique troublé.

Aicha de Mehdi Barsaoui.

En compétition dans la catégorie documentaire, ‘‘Sudan, Remember Us’’ (‘‘Soudan, Souviens-toi’’), de Hind Meddeb, qui propose une immersion dans la révolution soudanaise de 2019. Réalisatrice franco-tunisienne, Hind Meddeb suit les parcours de citoyens soudanais qui luttent pour la liberté et l’égalité face à une répression brutale. Ce film documente la transition du Soudan d’une dictature militaire à un gouvernement civil, en capturant des moments poignants et des témoignages d’espoir.

En sélection fiction hors compétition, ‘‘Reine mère’’, de Manele Labidi, également Franco-tunisienne, qui nous plonge dans le quotidien d’Amel, une mère de famille confrontée à la menace de l’expulsion, tout en s’occupant de sa fille, victime de visions mystiques. Ce film, porteur d’un message fort sur la résilience et l’injustice sociale, poursuit la réflexion entamée par son précédent succès ‘‘Un divan à Tunis’’ (2019).

Avec la projection de ces trois films réalisés par des cinéastes tunisiens et franco-tunisiens, la présence tunisienne est particulièrement mise à l’honneur. Le festival devient ainsi un carrefour important pour la culture tunisienne, notamment en matière de cinéma engagé et de réflexion sur les défis sociaux et politiques contemporains.

Hind Meddeb.

Un cadre unique pour le débat

En plus des projections, le festival offre une dimension exceptionnelle avec la présence de Costa-Gavras, le maître du cinéma engagé. À travers des œuvres comme ‘‘Z’’ (1969) et ‘‘L’Aveu’’ (1970), il a toujours su interroger le pouvoir et les luttes sociales. Sa participation enrichira le festival d’échanges sur le rôle du cinéma dans la politique.

Carcassonne, avec son château médiéval et ses remparts imposants, servira de toile de fond parfaite pour cette édition 2025. La ville devient ainsi le lieu idéal pour des discussions sur les grands enjeux sociaux et politiques actuels, à travers le prisme du cinéma.

Le Festival international du film politique de Carcassonne s’affirme comme un espace de débat essentiel. Avec des projections, des tables rondes et des rencontres, il invite le public à une immersion dans des récits poignants, offrant une réflexion sur des thématiques universelles telles que l’injustice, la précarité, et la quête de liberté.

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In memoriam : Ouanès Amor, peintre des couleurs vives

06. Januar 2025 um 09:26

Ouanès Amor, peintre franco-tunisien peu connu dans son pays natal, nous a quittés le 25 décembre 2024 dans la ville du Mans. Peintre des textures de couleurs vives, lumineuses, avec un brin de nostalgie d’une lumière qu’il cherchait à retrouver, celle de son  Kerkennah natal. Vidéo.

Tahar Bekri

Originaire des îles Kerkennah, où il est né en 1936, Ouanes Amor, dit Amor est arrivé en France à l’âge de 17 ans. Petit foulard au cou, lunettes, tenue d’artiste bien mise, jovial, chaleureux, fut assistant du peintre et professeur Singier à l’Ecole nationale supérieure des beaux arts, à Paris, pour y devenir lui-même professeur.

Peintre avant tout, je le voyais au Café La Charette, Rue des Beaux Arts, en compagnie du peintre et professeur, Jacques Lagrange, à la fin des années soixante-dix, au début des années quatre-vingts.

Un petit accent en parlant tunisien qu’il a gardé en mémoire, festif, courant les vernissages, le regard critique et vigilant.

La création nous a rapprochés peu à peu, je l’avais souvent au téléphone, m’interpellant sur la réalité de la création en Tunisie qu’il voulait suivre, m’invitant à aller lui rendre visite dans son atelier. Il avait acheté un vieux Café-brasserie qu’il a transformé en atelier, original, avec comptoir, comme il se doit.

Peindre des textures de couleurs vives, lumineuses, avec un brin de nostalgie d’une lumière qu’il cherchait à retrouver. Le langage multiplié, répété, sans lassitude, s’installant dans la modernité, son Orient est là, coup de pinceau marqué par la beauté du signe, tapissé, de fil en fil, entremêlé, enchevêtré, dans la liberté disciplinée.

Ces dernières années, Amor rentrait à Kerkennah, et me racontait au téléphone son bien-être, heureux de retrouver la lumière, les paysages simples du sud, les goûts de nourriture, ses retrouvailles avec l’appartenance aux siens, se promettait de revenir autant que possible, c’est nécessaire pour ma peinture, disait-il.

Non, il ne se sentait pas en exil, bien entouré par les siens, Colette Bisson-Amor, artiste-peintre, son épouse, Naïm son fils. Sa fille, Cécile.

Je ne sais si quelques unes de ses toiles font partie des acquisitions nationales, il y tenait. La Tunisie se trouve chez qui l’habite, bien sûr, mais aussi chez ceux et celles qu’elle habite, où qu’ils se trouvent.

Adieu l’ami. Paix à ton âme. Que tes couleurs restent vives et vivantes.

* Poète tunisien résidant en France.

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Zazou l’Algérien, ou le degré zéro du patriotisme  

06. Januar 2025 um 08:44

Zazou Youcef, l’influenceur algérien sur Tik Tok récemment arrêté en France, risque de passer plusieurs années en prison pour ne pas avoir compris d’une part que l’opposition politique n’est pas une trahison à son pays et, d’autre part, que l’appel au meurtre est un délit condamné par le droit aussi bien en France qu’en Algérie.

Lahouari Addi *

Le zazou en arabe dialectal algérien désigne quelqu’un qui prête attention à son apparence, à ses habits et à ses cheveux gominés qu’il fait briller pour plaire à la gent féminine. Il déambule dans le quartier pour se faire remarquer, souvent en sifflant, cherchant à susciter l’admiration. Il aime entendre dire: «Voilà le zazou qui arrive».

Le zazou algérien est l’équivalent du gigolo européen attentif au regard d’autrui, principalement celui des femmes à qui il promet monts et merveilles. Il ne donne aucune importance aux mots qu’il profère.

Il se trouve que ces jours-ci, un zazou algérien a été arrêté par la police française à Brest pour avoir voulu se faire remarquer, ce qu’il a réussi à faire puisqu’il est suivi sur Tik Tok par des dizaines de milliers de personnes.

Le Zazou de Brest ne s’est pas taillé un personnage à la Travolta des années 1970; il n’a pas mis en scène sur Tik Tok des danses frénétiques, ni déclamé des poèmes pour des femmes ou crié son amour à l’une d’entre elles. Il n’aurait pas été arrêté pour cela. Il a été arrêté pour avoir appelé à tuer des opposants algériens en France et en Algérie. Rien que çà. C’est sa façon de montrer son patriotisme et son amour pour son pays. L’amour qu’il a pour son pays passe par la haine de certains de ses compatriotes. Sa culture ne lui permet pas de comprendre que l’opposition au gouvernement n’est pas l’opposition au pays. Il estime que critiquer Tebboune c’est critiquer l’Algérie.

C’est sur cette culture que le régime algérien compte pour perdurer. Quand un régime perd ses bases sociales, il attire à lui des clientèles nauséabondes.

Pourtant, le Zazou de Brest vit en France où il y a une opposition qui critique Macron du matin au soir sans être accusée d’être hostile à la France.

Mais le drame dans tout cela, et il y a un drame, c’est que le Zazou de Brest est un harrag, c’est-à-dire un jeune qui, au risque de sa vie, a quitté son pays ruiné par le régime qu’il défend sur Tik Tok. Il appelle à tuer des opposants qui veulent changer pacifiquement la situation politique en Algérie pour que les jeunes ne sentent plus le besoin de quitter leur pays.

La conséquence dramatique pour Zazou est qu’il risque de passer plusieurs années en prison pour ne pas avoir compris d’une part que l’opposition politique n’est pas une trahison à son pays et, d’autre part, que la menace de mort (ou l’appel au meurtre) est un délit condamné par le droit aussi bien en France qu’en Algérie.

Appeler au meurtre équivaut à installer la guerre civile dans la société. Le zazou de Brest va se justifier devant le juge en disant mais ce ne sont que des paroles, inconscient que les paroles ont des conséquences. Dire c’est faire.

Zazou est un harrag qui s’est brûlé en France où il aurait pu vivre dans l’anonymat. Il a préféré la célébrité incendiaire qui va le ramener à la case départ avec un corps usé en prison et vieilli de plusieurs années. Une fois en Algérie, fera-t-il encore le zazou et va-t-il être tenté par la harga une seconde fois?

* Professeur à l’Institut des études politiques de l’Université de Lyon.

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Exposition hommage : Lamine Sassi, peintre du printemps et de  la joie

06. Januar 2025 um 08:13

Une exposition hommage au peintre Lamine Sassi, décédé le 24 octobre 2024 à l’âge de 74 ans, se tiendra du 10 janvier au 10 février 2024 à La Petite Scène, centre culturel sis au 4 rue Pierre de Coubertin, au centre-ville de Tunis, sous le titre «Art-Bohème», avec la participation des amis du peintre défunt.

Saoussen Nighaoui *

Lamine Sassi nous a quittés l’automne dernier. Ses amis peintres et artistes l’ont pleuré mais ils se sont vite ressaisis, se rappelant ses phrases retentissantes lorsqu’il disait en rigolant entre deux verres : «Celui qui vit d’art et de peintures ne mourra pas». Ce fut un artiste peintre dont les œuvres étaient unanimement appréciées (et les plus vendues) partout où elles ont été exposées.

Plusieurs de ses tableaux ont été acquis par le ministère de la Culture dans le cadre de la Commission d’achat d’œuvres plastiques et des dizaines d’autres ont été acquis par des collectionneurs privés. Ils sont très prisés et à chacune de ses expositions, les amateurs d’art se précipitent pour en acquérir.

Plusieurs collègues du défunt peintre exposeront à cette occasion des œuvres à sa mémoire. Certains le connaissent bien pour être de ses amis, d’autres le connaissent moins personnellement mais apprécient son œuvre et respectent son talent. Parmi eux, Dali Belkadhi, Naceur Ben Cheikh, Thouraya Ben Guebila, Mohsen Ben Rais, Omar Bey, Kaouther Bourissa, Mahmoud Chalbi, Mohamed Chelbi, Najet Gherissi, Bessma Haddaoui, Mourad Harbaoui, Zin Harbaoui, Aicha Ibrahim, Emna Kahouaji, Zied Lasram, Hamdi Mazhoudi, Yosra Mzoughi, Manoubia Meski, Saoussen Nighaoui, Mohamed Rajah, Mondher Shelby, Rabaa Slik, Selima Tria et Mourad Zerai.

A u centre de cette exposition, les visiteurs découvriront un portrait de Lamine Sassi réalisé par son ami Tarek Belhaj Yahia, un portraitiste de talent.

L’occasion sera bonne pour rappeler le parcours du peintre et ses performances depuis ses années d’étude à l’Ecole des Beaux-arts avec ses premiers enseignants qui lui ont transmis le plaisir de peindre en liberté, dont Ridha Ben Abdallah et Naceur Ben Cheikh.

Lamine Sassi fait partie de la première génération à avoir développé l’art contemporain en Tunisie avec les expositions de la galerie Irtissem en 1971. Petit-à-petit, il a construit son propre espace pictural avec des continuités et des ruptures et un dynamisme extraordinaire. Il a exposé la première fois en 1976. A cette époque, Habib Bouabana, Lamine Sassi et Faouzi Chtioui constituaient un trio inséparable.

Portrait de Lamine Sassi par Tarek Belhaj Yahia.

A ses débuts, la démarche picturale de Lamine Sassi était basée sur la spontanéité du geste graphique sur un support plastique. Elle se caractérisait aussi par l’insertion de signes issus du patrimoine tunisien.

Par la suite, il essayera de développer une peinture abstraite avec des associations de plages de couleurs où les éléments graphiques sont enveloppés dans des effets de lumière et de couleur.

Après un stage à la Cité des arts de Paris où il a pu prendre connaissance de toutes les nouveautés dans le domaine des arts plastiques, il a commencé à développer une autre démarche où il récupère la figuration mais de façon libre.

De 1981 à nos jours, et c’est la deuxième phase de la démarche picturale de Sassi, il adopte la même démarche mais ponctuée de choix nouveaux et multiples : une peinture où les formes sont enchevêtrées et les expressions des personnages peints sont dramatiques, mais non dénuées de poésie.

Sa technique est la même mais avec des différenciations. Le jet spontané de la couleur crée un chaos pictural, mais un chaos ordonné par une inspiration poétique : «Il jette la couleur, puis la soustrait avec un chiffon et en installe l’ombre et la lumière pour créer une ambiance singulière», explique un critique.

* Peintre, galeriste.

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Hagui et Badra dans la liste de Hammami pour la direction de la FTF

05. Januar 2025 um 12:44

Mahmoud Hammami a déposé ce dimanche 5 janvier 2025 sa liste pour l’élection du bureau de la Fédération tunisienne de football (FTF) prévue pour le 25 de ce mois.

La liste de Mahmoud Hammami comprend les anciens internationaux Karim Hagui, en tant que vice-président, et Khaled Badra, Issam Hamzaoui, Najoua Béjaoui, Chérihane El-Arbi, Abdelaziz El-Ayeb, Mohamed Salah Frad, Naoufel Abichou, Haythem Ghallabi, Anis El-Beji et Mohamed Boussemma, en tant que membres, ainsi que Zied Barbouche, Rym Dérouiche Chaouachi et Riadh Mokdad comme membres supplétifs.

Une autre liste présentée plus tôt dans la journée par Moez Nasri comprend Hussein Jenayah en tant que vice-président, Rym Bejaoui, Maroua Sekhiri, Belhassen Ben Samra, Manoubi Troudi, Wissem Eltaief, Moez Naïli, Moez Mestiri, Zied Messaoudi, Néji Chahed, et Khémaies Hamzaoui en tant que membres, ainsi que Taieb Challouf, Fakhreddine Ben Zayed et Monia Bedoui comme membres supplétifs.

Le dernier délai pour le dépôt des candidatures était fixé à aujourd’hui à midi.

I. B.

I. B.

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