Santé : la grippe qui fait trembler le monde !
« Il suffirait d’une mutation pour que le virus de la grippe A nous frappe de plein fouet ». C’est l’entame d’un article du site slate.fr publié jeudi 26 décembre 2024. Et il ne s’agit pas d’une hypothèse de travail, mais le reflet d’une inquiétude de la communauté scientifique sanitaire.
D’abord, la journaliste stagiaire– svp- chez nos confrères de slate.fr, Héloïse Robert, avant d’évoquer la grippe A, rappelle la pandémie de Covid-19 qui est apparue à Wuhan en Chine, il y a cinq ans, avec son lot de désagréments (confinement, morts, vaccins…). « Aujourd’hui, les scientifiques sont constamment à l’affût des maladies qui pourraient entraîner une nouvelle pandémie ».
Certes, cela peut provenir de plusieurs pathogènes (virus, bactérie ou parasite), écrit notre journaliste, mais « certains sont plus susceptibles que d’autres de provoquer des épidémies rapides, notamment les virus de la grippe ».
Pour étayer ses propos, Héloïse Robert cite un article de The Conversation, selon lequel « un virus grippal suscite de vives inquiétudes en ce moment. Il serait sur le point de devenir un vrai problème à l’approche de 2025 ». Comme ce qu’il s’est passé en 2019 avec la Covid-19.
Le sous-type H5N1 fait peur!
En effet, « le sous-type H5N1 du virus de la grippe A, aussi connue sous le nom de “grippe aviaire“, est un virus largement répandu chez les oiseaux sauvages et domestiques, tels que les volailles. Récemment, il a aussi infecté des vaches laitières dans plusieurs États américains et a été découvert chez des chevaux en Mongolie ».
Autrement dit, la multiplication des cas de grippe chez les animaux fait craindre une infection des humains, “tôt ou tard“. « Le problème se pose pour la grippe aviaire, qui a déjà infecté soixante-et-une personnes aux États-Unis en 2024, principalement à la suite d’un contact entre les agriculteurs et leur bétail ou par la consommation de lait. En comparaison, au cours des deux années précédentes, seuls deux cas humains avaient été recensés ».
Toujours selon le journal, cette augmentation constitue une source de préoccupation, en ce sens que « le taux de mortalité de la grippe aviaire H5N1 est de 30% pour les infections humaines ». Et ce, même si « elle ne semble pour le moment pas se transmettre d’une personne à l’autre. Ce qui réduit considérablement la probabilité qu’elle provoque une pandémie. Mais pour combien de temps encore? », s’interroge Slate.
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