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Football : la Tunisie se retire du Chan, et risque une amende de 50 000 dollars

29. November 2024 um 13:21

La Tunisie ne participera pas aux éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN) 2024. Le calendrier des compétitions est jugé «trop ​​chargé» pour les Aigles de Carthage, ont estimé les présidents des clubs, soulagés par cette décision.

La Fédération tunisienne de football (FTF) a officiellement annoncé son retrait, après une réunion avec les représentants des clubs tunisiens, jeudi 28 novembre 2024.

La majorité des participants à cette réunion, présidée par Kamel Idir, président du Comité directeur provisoire, a voté en faveur du retrait de l’équipe nationale tunisienne de la 8e édition du Chan, qui se déroulera du 1er au 25 février 2025 au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

Ce retrait pourrait avoir des répercussions financières pour la FTF, puisque la Confédération africaine de football (CAF) impose systématiquement une amende de 50 000 dollars aux pays qui se retirent de la compétition à la dernière minute.

Cette décision marque un pas en arrière pour la Tunisie, qui ne participera donc pas à cette compétition réservée aux joueurs évoluant dans leurs championnats nationaux respectifs. Chan est une sorte de répétition générale pour le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, également désignés organisateurs de la Coupe d’Afrique des Nations 2027.

I. B.

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Tunisie : difficile démarrage des saisons oléicole et céréalière

29. November 2024 um 12:37

La capacité de stockage de l’Office national de l’huile (ONH) atteignait environ 250 000 tonnes jusqu’en 1990, contre seulement 80 000 tonnes actuellement. Pourquoi cette chute ?

C’est cette question que semble s’être posé le président de la république Kaïs Saïed, en présidant, jeudi 28 novembre 2024, au Palais de Carthage, une séance de travail avec le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, du président-directeur général de l’ONH, Hamed Dali, et du directeur général adjoint de l’Office des céréales, Nabil Zarrouk, mais le communiqué de la présidence de la république rendant compte de cette activité présidentielle n’apporte pas les éclairages nécessaires à ce sujet.

On doit donc se contenter du constat que les choses dans certaines institutions publiques ne marchent pas comme elles devraient l’être et que les limogeages et les nominations se succédant à la tête de celles-ci, et à un rythme de plus en plus rapide, sans que les problèmes constatés ne soient solutionnés. 

Selon le communiqué du Palais de Carthage, le chef de l’Etat a appelé à prendre des mesures urgentes visant d’une part, à sécuriser la saison de récolte des olives de manière à préserver les droits des agriculteurs et d’autre part, à garantir la disponibilité des semences dans les meilleures conditions pour garantir une bonne saison céréalière.

Tout en appelant également à l’élaboration d’un plan stratégique clair, basé sur la prospection de l’avenir afin de faire face à toute éventualité, le président de la République a souligné que «les tentatives de perturbation observées ces derniers jours sont anormales et que l’État ne restera pas les bras croisés face à ceux qui s’imaginent capables de semer le désordre dans quelque domaine que ce soit». De quelles perturbations parle le chef de l’Etat ? Notre mémoire ne nous a pas beaucoup aidés pour trouver une réponse à cette question. 

En outre, Saïed a donné ses instructions pour que l’ONH et l’Office des céréales, créés au début des années 1960, retrouvent pleinement leurs rôles initiaux afin d’atteindre les objectifs pour lesquels ils ont été créés. L’Office des céréales assurait autrefois un approvisionnement suffisant en semences tunisiennes pour répondre aux besoins des agriculteurs, a indiqué le président.

On sait cependant que les difficultés auxquelles fait face aujourd’hui l’office pour approvisionner les agriculteurs en semences s’expliquent par les difficultés financières qui l’empêchent d’en importer des quantités suffisantes pour répondre à la demande nationale dans ce domaine, ainsi que par la hausse des prix desdites semences sur le marché international et de la baisse de la valeur du dinar, la monnaie nationale.

I. B.

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Tunisie : la BCT maintient son taux directeur à 8%, malgré les critiques  

29. November 2024 um 11:53

Alors que la plupart des banques centrales à travers le monde ont baissé leur taux directeur, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé de maintenir le sien à un niveau relativement élevé de 8%, peu propice à la relance de l’investissement et de la croissance économique, au risque d’essuyer les critiques des experts qui ne cessent de l’appeler à baisser son taux directeur d’un cran pour redonner confiance aux investisseurs.

Réuni jeudi 28 novembre 2024, le conseil d’administration de la BCT a, en effet, décidé de maintenir inchangé à 8% son taux directeur et de continuer à poursuivre ce qu’il a appelé dans son communiqué «une politique monétaire prudente». A l’appui de sa décision, le conseil fait prévaloir des «risques entourant la trajectoire de l’inflation». Traduire, le maintien du taux d’inflation à un taux supérieur à 7%.

Nous reproduisons ci-dessous le reste du communiqué publié sur le site officiel de la BCT.

«Sur le plan national, la croissance économique, aux prix constants de 2015, s’est maintenue sur une trajectoire haussière graduelle pour atteindre 1,8% (en G.A.) au troisième trimestre 2024, contre 1% le trimestre précédent et -0,4% une année auparavant.

«Au vu des performances attendues pour toute l’année 2024, le Conseil souligne la nécessité pour toutes les parties prenantes d’œuvrer pour accélérer la mise en place des réformes requises et surmonter toutes les difficultés afin de renforcer les capacités de l’offre et d’atteindre les taux de croissance permettant de préserver les équilibres globaux.

«Du côté du secteur extérieur, le déficit courant a poursuivi sa contraction pour s’établir à 3.131 millions de dinars (MDT) ou 1,9% du PIB à fin octobre 2024, contre 3.836 MDT ou 2,5% un an auparavant, en dépit d’un déficit commercial qui reste grevé par une facture énergétique élevée. Cette amélioration porte la marque, notamment, de la bonne tenue du secteur touristique et des revenus de travail.

«Les réserves de change se sont établies, à la date du 26 novembre 2024, au voisinage des niveaux enregistrés à la même période de l’année précédente, soit 24.805 MDT ou l’équivalent de 112 jours d’importation.

«Sur un autre plan, et après avoir emprunté une tendance baissière graduelle, le taux d’inflation s’est stabilisé, en octobre 2024, à 6,7%, et ce pour le troisième mois consécutif. Cette évolution porte la marque, notamment, de la remontée de l’inflation des produits alimentaires frais, qui a atteint 13% au cours dudit mois. En revanche, l’inflation sous-jacente «hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés» a poursuivi sa détente pour se situer à 6,4% en octobre 2024 contre 6,7% le mois précédent et 8,9% une année auparavant.»

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 Le Marathon Comar dans les starting-blocks

29. November 2024 um 11:32

Le comité d’organisation du 37e Marathon Comar de Tunis-Carthage a inauguré, ce vendredi 29 novembre 2024, à l’avenue Habib Bourguiba, devant le bâtiment des Assurances Comar, à l’avenue Habib Bourguiba, au centre-ville de Tunis, le Village Marathon, lieu de ralliement des athlètes et du public jusqu’à l’heure du coup d’envoi de la course, après demain, dimanche à 8 heures. Le village est composé de plusieurs stands tenus par les différents partenaires avec des animations thématiques autour du sport et de l’environnement. Pour une fête sportive conviviale où l’esprit de saine compétition n’interdit pas la convivialité et le plaisir partagé.

Imed Bahri

Le Marathon Comar, qui s’est imposé au fil des ans comme un rendez-vous incontournables des spécialistes de cette discipline sportive exigeante, est l’un des plus importants événements sportifs organisés dans la capitale. Et ce par le nombre de participants et, surtout, par la grande diversité de leurs profils, puisque la compétition rassemble sur son parcours étudié (Centre-ville de Tunis, Lac 0, Lac 1, Lac 2, Le Kram, Amilcar, Sidi Bou Saïd, Carthage…) et dans ses différentes courses (marathon, semi-marathon, course pour tous et parcours kids) des athlètes de haut niveau, des amateurs de la course à pieds et des coureurs du dimanche de tous âges et de toutes catégories, femmes, enfants, et personnes âgées, dans une sorte de fête populaire dédiée au sport, mais pas seulement, puisque la culture, le tourisme, l’écologie et la gastronomie y ont aussi leur place.

Un événement sportif international

En effet, le comité organisateur a réussi à faire labelliser le Marathon Comar par la Fédération internationale d’athlétisme World Athletics et à l’inscrire sur les calendriers national et international de cette discipline. Il a réussi aussi à l’inscrire sur le calendrier de la Fédération tunisienne d’athlétisme (FTA), qui contribue à l’organisation, sachant que la plupart de nos champions et championnes se font un devoir et un honneur d’y participer chaque année.

Le Village Marathon ne désemplit pas

Aujourd’hui, l’événement attire près de 7000 participants, tunisiens et étrangers, représentant plus de 40 nationalités. Et quand on sait que de nombreux athlètes étrangers viennent à Tunis accompagnés de membres de leurs familles, qui résident pendant quelques jours dans les hôtels de la capitale et de sa banlieue, on mesure la portée touristique de l’événement qui est soutenu depuis plusieurs années par les ministère de la Jeunesse et du Sport, de l’Intérieur et du Tourisme, ainsi que par la municipalité de Tunis, entre autres institutions publiques, qui mesurent son impact économique et social et l’animation qu’il assure pendant plusieurs jours dans le ville de Tunis.

Sur un autre plan, les Assurances Comar, qui ont un riche programme d’activités socioculturelles et sportives, ont tenu aussi à inscrire la responsabilité écologique parmi les objectifs du Marathon. C’est ainsi que l’évènement intègre les pratiques éco-responsables, avec une gestion rigoureuses des déchets produits pendant la course, et ce en collaboration avec l’association Tounes Clean Up. Cette association, très engagée dans la protection de l’environnement, aide le comité d’organisation du Marathon Comar à réduire son empreinte carbone, et ce grâce, notamment, à une campagne de reforestation En effet, pour chaque dinar collecté par le comité, un arbre sera planté dans des zones déforestées de Tunisie.

Responsabilité sociale et engagement écologique

Il s’agit, on l’a compris, de lutter contre le changement climatique et d’aider à la protection de la biodiversité. Il s’agit aussi de sensibiliser les participants et leurs supporters à l’importance de préserver l’environnement. C’est ainsi que 20 600 arbres ont été plantés en 2021, 33 800 en 2022 et 39 000 en 2023 (soit un total de 93 400 arbres en 3 ans) dans différentes régions du pays, et ce par des membres de l’association Tounes Clean Up et des volontaires parmi les employés de la Comar.

Selon Lotfi Belhaj Kacem, directeur du comité d’organisation du Marthon Comar, l’objectif est d’atteindre 140 000 arbres plantés au terme de cette 37e édition. «L’événement est certes organisé par une société privé, mais son impact est national», ajoute-t-il, en promettant de grandes innovations lors de la 40e édition, et qui sont déjà à l’étude. Il s’agit de faire passer le Marthon Comar à un autre palier en termes d’efficacité organisationnelle, de popularité sur le plan national et de rayonnement international.  

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La Tunisie ne doit pas sanctionner ses compétences expatriées  

29. November 2024 um 09:19

Au lieu de culpabiliser et de menacer de sanctions financières les compétences expatriées, la Tunisie serait mieux inspirée de leur offrir des conditions de travail honorables psychologiquement et matériellement.

Elyes Kasri *

S’il est vrai que l’accélération de la vague migratoire des compétences tunisiennes prend l’apparence d’un pillage post colonial qui risque de porter un sérieux préjudice au développement et à toute relance économique, l’idée de taxer à posteriori ces compétences, outre son attrait populiste, comporte des aspects allant du saugrenu à l’imparaticable.

Outre l’impact psychologique très probablement négatif chez ces compétences expatriées et l’incitation supplémentaire à l’obtention de la nationalité du pays hôte et la renonciation à la nationalité tunisienne, il serait désolant de devoir procéder à l’arrestation de ces compétences à leur arrivée en Tunisie pour défaut de paiement de leur supposée dette envers leur pays d’origine.

Cette mesure saugrenue, si elle devait être adoptée, ne ferait que priver définitivement la Tunisie de ces compétences expatriées après les avoir forcées à l’exil à force de tracasseries bureaucratiques et de politiques qui ont nivelé le marché de l’emploi par le bas.

De nombreux pays qui ont souffert de l’exode de leurs talents et compétences ont adopté des formules plus intelligentes et attractives notamment l’Inde qui a fait du retour de ses compétences ou «Brain Gain» un axe de sa politique nationale.

Au lieu de culpabiliser et de menacer de sanctions financières les compétences expatriées, la Tunisie serait mieux inspirée de leur offrir des conditions de travail honorables psychologiquement et matériellement.

Si le secteur public a atteint un niveau de saturation et n’est pas en mesure de recruter ces compétences dont il a pourtant grandement besoin notamment dans les domaines de la médecine et de l’ingénierie, la Tunisie pourrait en revanche créer des zones franches médicales et des parcs technologiques off shore pour non seulement créer des emplois rémunérateurs à ses compétences mais également pour lancer des locomotives d’innovation, de gestion et de positionnement de notre pays comme un site d’investissement moderne, loin des tracasseries et rigidités bureaucratiques et syndicales.

La Tunisie a de nombreux atouts pour devenir le centre de soins médicaux et d’innovation technologique de l’Europe à condition d’une vision à long terme et d’une bonne dose d’audace et d’innovation loin de tout populisme politique et fiscal.

Ancien ambassadeur.

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Israël-Hezbollah: Le cessez-le-feu peut-il durer?

29. November 2024 um 08:57

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah a débuté le mercredi 27 novembre 2024 avec un accord négocié par les États-Unis et la France qui prévoit un cessez-le-feu de 60 jours et visant à mettre un terme à 14 mois d’hostilités qui avaient infligé de lourdes pertes des deux côtés. (Image : Des personnes déplacées par les annonces de frappes aériennes israéliennes s’abritent à l’entrée du centre médical de l’Université américaine de Beyrouth, le 26 novembre 2024).

Imed Bahri

Le magazine américain Newsweek considère que l’accord – au respect duquel un comité international dirigé par les États-Unis est censé veiller – prévoit le retrait des combattants du Hezbollah au nord du fleuve Litani et le retrait progressif par Israël de ses forces du sud du Liban avec le déploiement des forces de l’armée libanaise. 

Au cours de cette guerre, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a été tué de même que son héritier putatif Hachem Safieddine. L’état-major du parti chiite a également été décimé et l’infrastructure militaire du parti a subi de graves dommages outre les pertes humaines. Pour Israël, cette guerre a nécessité le déplacement d’un certain nombre d’habitants du nord du pays loin de la frontière avec le Liban.

Les manœuvres politiques de Netanyahu

Pour faire la lumière sur cette question, Newsweek a contacté des experts régionaux pour évaluer les perspectives d’un cessez-le-feu et ses répercussions sur la stabilité future au Moyen-Orient notant que de nombreux Libanais avides de paix s’inquiètent de la possibilité de son effondrement et de la reprise du conflit.

Yazid Sayigh, historien au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient à Beyrouth, a déclaré qu’il doutait que le Hezbollah sape le cessez-le-feu car il a désespérément besoin de repos après l’attaque israélienne massive et il estime que le principal facteur affectant la durabilité du cessez-le-feu pourrait être les calculs politiques du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu car il peut arriver un moment où il estime que son intérêt à saper le cessez-le-feu est plus grand que son intérêt à le maintenir.

Sayegh a déclaré que Netanyahu fait face à une opposition gouvernementale interne importante à l’accord et qu’il devra donc peut-être manœuvrer pour garder ses partenaires d’extrême droite afin d’assurer son maintien au poste de Premier ministre et de retarder son procès pour des accusations de corruption.

Le chercheur a poursuivi en expliquant: «Je ne comprends pas vraiment pourquoi Netanyahu accepterait un cessez-le-feu avec le Hezbollah à moins qu’il ne reçoive un message indiquant que le président élu des États-Unis Donald Trump veut arrêter la guerre avant son investiture et si tel est le cas alors la balance penche vers le maintien du cessez-le-feu à moins que le Hezbollah ne rende cela impossible».

Pour sa part, Henry J. Barkey, professeur de relations internationales, a déclaré qu’il croit que le cessez-le-feu tiendra malgré certaines violations et il a résumé les raisons qui le font tenir dans le fait que le Hezbollah a subi les plus grands dommages possibles et que l’armée israélienne est épuisée et surtout Netanyahu cherche désespérément à montrer un succès tangible avec le retour des colons du nord d’Israël à leurs foyers.

Quant à James Gelvin, chercheur au département d’histoire de l’Université de Californie, il estime qu’il y a de très bonnes chances que le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah se poursuive car le parti a participé à contrecœur à la guerre l’opposant à Israël en soutien au Mouvement de la résistance islamique Hamas en tant que membre de l’axe de résistance pro-iranien et il lui a semblé que provoquer la mort et la destruction au Liban était une mesure irréaliste et impopulaire à la lumière de la crise économique que traverse le pays.

De plus, l’Iran a évolué sur la question par rapport à la période d’avant l’élection de Trump où Téhéran ne voulait pas entendre parler de l’arrêt de la guerre sur un front et son maintien sur un autre et où ses officiels déclaraient que l’unité des fronts était indiscutable.

L’Iran a poussé le Hezbollah pour qu’il accepte un cessez-le-feu parce qu’il ne veut pas d’une nouvelle escalade qui pourrait déstabiliser sa situation intérieure déjà fragile en particulier ses défis économiques. En outre, la république islamique craint qu’une nouvelle escalade ne force les États-Unis à entrer dans la mêlée ce que l’elle veut éviter à tout prix surtout avec le retour à la Maison-Blanche du très anti-iranien Donald Trump. 

Quant à Israël, Gelvin estime qu’il a atteint son objectif de pousser le Hezbollah à se retirer de ses frontières, à reculer derrière le Litani outre le retour de 60 000 Israéliens du nord dans leurs foyers quel qu’en soit le coût. L’armée israélienne veut également se concentrer sur le front sud avec Gaza qui la préoccupe.

A quand la fin de l’interminable guerre de Gaza ?

Autre élément, Netanyahu évitera un champ de mines politique en n’ayant pas à recruter les ultra-orthodoxes. En effet, avec l’épilogue de la guerre sur le front nord, il y a un allègement en matière d’effectif et il n’est plus acculé à enrôler cette frange de la population israélienne qui jusque-là était dispensé de servir dans l’armée.

Quant à l’épilogue de la guerre de Gaza, elle demeure la grande question. Haaretz et le New York Times ont révélé cet automne que Netanyahu n’était pas prêt à faire un cadeau de cessez-le-feu à Gaza à l’administration Biden et qu’il attendait l’élection et l’entrée en fonction de Trump pour le faire.

D’autres analyses estiment que le retour de Trump n’est pas l’unique préalable à la fin de l’interminable guerre de Gaza. Des poches de résistance du Hamas demeurent et en plus au sein de sa coalition, il est difficile de lui faire avaler deux pilules en même temps, celle d’un cessez-le-feu avec le Hezbollah et en même temps avec le Hamas surtout que les partenaires dans son alliance d’extrême-droite appellent au retour de la colonisation de Gaza et au rattachement de la Cisjordanie afin d’en finir définitivement avec la cause palestinienne.

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Les médecins réanimateurs en conclave à Hammamet

29. November 2024 um 08:26

La 28e édition du Congrès national de réanimation, organisée par l’Association Tunisienne de Réanimation (ATR), se tient à Hammamet les 28, 29 et 30 novembre 2024, sous le patronage du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, dans un contexte particulier de manque de cette spécialité dans les hôpitaux publics.

Ce congrès, qui réunit des experts nationaux et internationaux pour discuter des innovations en réanimation à travers des sessions scientifiques, ateliers interactifs et échanges d’expertise, vise à améliorer les soins et la recherche en Tunisie.

Il se tient cependant à un contexte de crise de la santé publique caractérisée par l’état de délabrement de nombreux hôpitaux publics, de manque d’équipement dans la plupart d’entre eux et, surtout, de manque de médecins spécialistes et particulièrement d’anesthésistes réanimateurs.

Ce manque s’explique par un double phénomène : les médecins qui fuient les hôpitaux publics pour les cliniques privées où les conditions de travail et de rémunération sont meilleures ou qui émigrent à l’étranger, notamment en Europe et dans les pays arabes du Golfe où on leur déroule le tapis rouge. Et dans ce contexte, ce sont les médecins réanimateurs qui sont les plus demandés et les plus nombreux à faire leurs valises.  

Ce sujet, qui concerne la politique de la santé dans le pays, n’était pas au menu du programme scientifique du congrès, mais il accapare les débats sur l’avenir de la médecine et plus généralement de la santé publique dans le pays.

I. B.      

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Décès de la journaliste et documentariste Marine Vlahovic

29. November 2024 um 07:53

La journaliste et documentariste Marine Vlahovic a été retrouvée morte à son domicile à Marseille, dans le Ier arrondissement, lundi 25 novembre 2024. C’est après plusieurs jours sans nouvelles qu’un groupe d’amis s’est rendu sur place et a découvert son corps sur le toit-terrasse de son appartement. Selon les informations rapportées par La Provence, sa mort remonterait à quelques jours avant la découverte.

Une enquête a été ouverte par les autorités locales, et une autopsie a été demandée pour déterminer les causes exactes de son décès. Cependant, les premières investigations n’indiquent aucune piste criminelle, selon une source policière citée par les médias.

Marine Vlahovic, âgée de 39 ans, était une figure marquante du journalisme de terrain et du documentaire audio. Elle avait notamment travaillé pour Arte Radio, où son podcast Carnet de correspondante avait été acclamé, retraçant ses années de correspondante à Ramallah, en Cisjordanie, de 2016 à 2019. Dans ce podcast primé, elle offrait une vision intime et humaine de la vie dans un territoire marqué par le conflit, avant de consacrer son dernier épisode aux voix de Gaza.

Après son expérience en Palestine, Marine Vlahovic avait déménagé à Marseille, après avoir aussi vécu en Égypte et au Liban. Elle a également collaboré avec de prestigieuses rédactions telles que RFI, Radio France, Le Soir et la radiotélévision suisse RTS.

Ses collègues d’Arte Radio ont exprimé leur profonde tristesse après cette tragique disparition : «Notre amie Marine nous manque cruellement, comme son travail va manquer au paysage du documentaire audio», ont-ils déclaré sur leur site internet. De son côté, RFI a salué «la mémoire d’une journaliste engagée et d’une grande sensibilité, celle qui savait admirablement trouver les petites histoires pour raconter la grande.»

D. G.

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Le PriMed 2024 : un voyage documentaire au cœur de la Méditerranée

29. November 2024 um 07:37

Marseille. La 28e édition du PriMed, le Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen, qui se tient du 30 novembre au 7 décembre 2024, propose une programmation ambitieuse célébrant la diversité culturelle et les problématiques contemporaines du pourtour méditerranéen. Avec 23 œuvres en compétition, dont 13 réalisées ou coréalisées par des femmes, cet événement met à l’honneur des récits puissants et engagés.

Djamal Guettala

Parmi les œuvres sélectionnées, la série documentaire ‘‘Hezbollah, l’enquête interdite’’, signée Sofia Amara et Jérôme Fritel, attire particulièrement l’attention. Projetée lors d’une séance exceptionnelle, elle offre une analyse approfondie de ce mouvement au cœur des tensions régionales, notamment depuis la récente guerre de Gaza et les bombardements au Liban.

En parallèle, de nombreux films abordent des thématiques sociétales majeures, comme la condition féminine dans des sociétés encore marquées par des traditions patriarcales. Ces œuvres, portées par des regards audacieux, interrogent le rôle des femmes et les dynamiques de transformation sociale.

Des récits humains pour repenser la Méditerranée

Les documentaires en compétition plongent dans des histoires singulières, témoignant de la richesse et de la complexité du bassin méditerranéen. Les spectateurs découvriront des Algériens passionnés de musique métal, la vie d’une communauté lesbienne installée sur l’île de Lesbos, ou encore le parcours de jeunes raseteurs d’origine maghrébine.

Face à la montée des idéologies identitaires et nationalistes, ces films offrent une alternative : celle d’une Méditerranée unie par des récits humains, où les aspirations et les espoirs se rencontrent.

Pour la première fois, le PriMed accueille un jury entièrement féminin, présidé par Jocelyne Zablit, journaliste à l’AFP et ancienne directrice du bureau de Beyrouth. Une dizaine de prix, dont les prestigieux Prix à la Diffusion, seront remis par des partenaires tels que France 3 Corse Via Stella, Rai et 2M. Ces distinctions visent à assurer une visibilité accrue aux documentaires sur les chaînes méditerranéennes.

Un engagement pour la jeunesse

Depuis 14 ans, le PriMed place l’éducation au cœur de sa mission. Cette année encore, plus de 3 000 collégiens et lycéens d’Égypte, d’Italie, d’Algérie, du Maroc, de Tunisie et de France participeront à des projections et débats, avant d’attribuer le Prix des Jeunes de la Méditerranée.

Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, le PriMed propose une vision alternative et inclusive de la Méditerranée. À travers cette édition, les organisateurs invitent le public à échanger, débattre et célébrer les récits qui lient les différentes rives de cette mer commune.

Rendez-vous à Marseille pour un festival où l’image devient un vecteur de dialogue et d’espoir.

Éric Scherer et Valérie Gerbault, respectivement président et déléguée générale du Centre Méditerranéen de Communication Audiovisuelle (CMCA), promettent une édition riche en émotions et en découvertes.

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Les technologies innovantes des raquettes padel Wilson

28. November 2024 um 13:52

Wilson, une marque iconique dans le monde du sport depuis plus de 100 ans, a su se réinventer en s’impliquant activement dans l’univers du padel. Grâce à des collaborations stratégiques et des innovations technologiques de pointe, Wilson ne cesse de repousser les limites pour offrir aux joueurs une expérience alliant performance optimale et confort absolu. Les nouvelles raquettes Wilson sont la promesse d’un jeu plus précis, plus puissant et toujours plus agréable.

L’histoire de Wilson : une évolution constante vers la diversité sportive

Depuis sa fondation en 1913 sous le nom d’Ashland Manufacturing, Wilson a traversé plusieurs phases de transformation et d’expansion. La société, initialement spécialisée dans les cordages de tennis, a rapidement diversifié ses activités sous la direction de Thomas E. Wilson. Bien que principalement connue pour ses contributions au football américain, au basketball et au golf, Wilson a toujours cherché à se renouveler et s’adapter aux nouvelles tendances sportives.

En 1989, l’acquisition de Wilson par le groupe Amer Sport a permis à la marque de renforcer sa présence sur le marché mondial. Plus récemment, c’est avec une ambition renouvelée que Wilson s’est lancé dans le monde du padel, exploitant son expertise pour se positionner comme un acteur clé grâce à des collaborations précieuses et des développements technologiques innovants.

Une gamme de raquettes adaptée à chaque joueur

Wilson a mis au point une variété de raquettes visant à satisfaire les exigences spécifiques de chaque joueur. Que vous soyez débutant ou professionnel, trouver l’équipement idéal permet d’améliorer votre performance sur le terrain. Pour ceux qui souhaitent essayer la marque Wilson, on retrouve parmi les gammes phares :

  • La Bela Elite : conçue pour les joueurs recherchant puissance et contrôle, elle offre une balance parfaite et des matériaux haut de gamme.
  • La Bela Pro : adaptée aux joueurs expérimentés, elle met l’accent sur la précision et la durabilité.
  • La Bela Team : idéale pour les équipes et les clubs, offrant robustesse et flexibilité.
  • Bela Junior : parfait pour les jeunes joueurs débutants.

Des collaborations stratégiques : Bela et Cupra

Fernando Belasteguín, surnommé « Roi Bela », est une figure emblématique du padel. Dominant le classement mondial entre 2002 et 2017, il incarne une référence indéniable dans ce sport. En 2021, Wilson a scellé une alliance avec Bela pour créer une gamme exclusive de raquettes de padel marquées de son empreinte. Cette collaboration a donné naissance aux quatre modèles évoqués ci-dessus. Chaque modèle est conçu pour offrir des performances adaptées aux différents niveaux de jeu.

En 2021, Wilson a également uni ses forces avec la marque automobile espagnole Cupra. Cette collaboration a vu la création d’une raquette de padel personnalisée, accompagnée d’un sac et d’un t-shirt assortis. Cette association symbolise la fusion de l’innovation sportive et du design automobile.

Les technologies innovantes de chez Wilson

Wilson utilise deux types de mousses dans ses raquettes de padel. La mousse Power Foam est conçue pour offrir plus de vitesse et un meilleur confort de jeu. Grâce à sa capacité supérieure à absorber les chocs, cette mousse aide à réduire les vibrations, ce qui en fait un excellent choix pour les joueurs souffrant de tendinites. En revanche, la mousse EVA est plus rigide et offre un meilleur contrôle. Elle assure également une puissance accrue et une meilleure durabilité, idéale pour les compétiteurs nécessitant une raquette fiable lors des jeux intensifs.

L’intégration de ces technologies a permis à Wilson de se démarquer sur le marché en répondant spécifiquement aux besoins des joueurs de padel. En 2021, l’entreprise a constaté une hausse substantielle de la demande pour ses équipements de padel, attribuée à son investissement massif dans le marketing et à sa capacité à innover constamment.

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Des investisseurs turinois en mission en Tunisie : focus sur l’automobile et la mécatronique

28. November 2024 um 13:42

Une délégation de représentants de seize entreprises italiennes de l’Unione Industriali Torino et de la Chambre de Commerce de Turin, présidée par Amma Giorgia Carola, sont à Tunis pour une mission entrepreneuriale du projet «Tunisie : porte d’entrée vers l’Afrique» organisée en collaboration avec l’Agence de promotion des investissements extérieurs (Fipa-Tunisie).

La mission s’est ouverte par des «Journées tuniso-italiennes de l’investissement et du partenariat», un forum économique sur les défis et les perspectives de l’industrie automobile et mécatronique tunisienne.

L’événement comprenait deux panels, le premier sur l’écosystème automobile tunisien, avec les contributions de la Fipa-Tunisia, de la Fédération tunisienne de l’automobile, de la Chambre tuniso-italienne de commerce et d’industrie (Ctici) et du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

Le deuxième panel s’est concentré sur l’importance des centres d’appui et des clusters pour la compétitivité du secteur automobile, notamment sur les avancées technologiques, l’Industrie 4.0 et la digitalisation des processus de production, avec la participation de représentants du Centre technique des industries mécaniques et électriques (Cetime), du Pôle mécatronique et du Pôle électronique.

Deux intervenants d’équipementiers italiens établis en Tunisie ont ensuite partagé leurs expériences du milieu des affaires en Tunisie : Sage Tunisie et Fracama Tunisie.

La mission s’est ensuite poursuivie par une visite de la délégation italienne en Tunisie, une occasion de rencontrer des entreprises et institutions tunisiennes à travers plus de 90 rencontres B2B visant à explorer les opportunités d’investissement, de partenariats et d’échanges technologiques dans divers secteurs stratégiques en vue de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays.

Enfin, des visites de terrain ont permis de présenter le potentiel des entreprises tunisiennes du secteur automobile et de ses marchés, qui offrent des avantages compétitifs et des opportunités d’investissement dans de nombreuses niches.

Cette mission entrepreneuriale s’inscrit dans la continuité de la journée entrepreneuriale «Tunisie : porte dentrée vers lAfrique» organisée par l’Unione Industriali di Torino et la Camera di Commercio di Torino, en collaboration avec l’ambassade de Tunisie à Rome et le bureau Fipa-Tunisie à Milan, le 18 septembre à Turin (Italie).

L’industrie des composants automobiles en Tunisie est considérée comme un secteur stratégique pour le pays, avec un grand nombre d’entreprises, pour la plupart exportatrices à part entière, générant un chiffre d’affaires à l’exportation de près de 2,4 milliards d’euros, soit plus de 16% du chiffre d’affaires du pays et employant près de 100 000 personnes.

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Tunis accueille le IVe Forum international de cybersécurité

28. November 2024 um 13:17

La quatrième édition du Forum international sur la cybersécurité se tiendra les 3 et 4 décembre 2024 à Tunis sur le thème «Confiance et cybersécurité : innovations et stratégies pionnières pour un avenir numérique plus sécurisé».

Ce forum, organisé sous l’égide de la ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, et en collaboration avec l’Agence nationale de la sécurité de l’information (Ansi), s’inscrit dans un cadre stratégique visant à renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine de la cybersécurité et à promouvoir un avenir sûr et numérique durable, affirment les organisateurs.

Organisé dans le cadre des efforts continus de l’Organisation arabe pour les technologies de l’information et de la communication (Oatic), cet événement a pour objectif principal de présenter les dernières solutions technologiques et de développer des stratégies innovantes pour répondre aux défis émergents en matière de cybersécurité. Mais aussi de renforcer la protection des environnements numériques au sein des pays arabes et de favoriser les échanges entre les différents acteurs du secteur.

L’événement se veut un espace de réflexion pour examiner les nouvelles tendances et technologies dans les domaines de la cybersécurité et de la confiance numérique, tout en abordant les stratégies visant à renforcer la résilience des institutions face aux cyber-risques.

En outre, le forum se concentrera sur l’échange de bonnes pratiques et d’expériences dans différents secteurs, favorisant ainsi la collaboration entre les principales parties prenantes.

Parmi les invités figurent des directeurs d’organisations et d’institutions arabes et régionales, des leaders de l’industrie, des décideurs politiques, ainsi que des chercheurs et experts internationaux en cybersécurité et en confiance numérique. Ce sera une opportunité pour la Tunisie de réaffirmer son rôle de leader dans la construction d’un avenir numérique sûr et fiable, indiquent les organisateurs.

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Le projet Fast impulse l’entrepreneuriat féminin en région en Tunisie

28. November 2024 um 12:55

Le projet Fast (Femmes et Accélérations pour les startups et TPE) a été clôturé lors d’une cérémonie officielle, le 26 novembre 2024, au palais Ksar Said, à Tunis, sur une note d’enthousiasme pour un écosystème entrepreneurial dynamique œuvrant pour l’éclosion de plus en plus de projets à impact social et environnemental générateurs d’emplois.  

Le projet Fast s’inscrit dans le cadre de l’initiative Jet (Jeunesse, entrepreneuriat et numérique en Tunisie) formalisée dans une déclaration d’intention signée par les gouvernements français et tunisien en 2018 et à la suite d’un partenariat fructueux entre l’Agence Française de Développement (AFD), la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et Expertise France. Il est né comme une suite logique pour assurer non seulement une continuité du projet Enlien (Entrepreneuriat et lien social en Tunisie) clôturé en 2022, mais aussi grâce à une approche ciblée et adaptée aux besoins du secteur, pour soutenir les structures d’accompagnement et dynamiser davantage l’entrepreneuriat en particulier féminin et lutter ainsi contre le chômage.

Financé par l’AFD avec un budget de 5,5 millions d’euros et mis en œuvre par la CDC avec l’assistance technique d’Expertise France sur une période de 36 mois, Fast se démarque par ses trois composantes spécifiques à savoir : 1- le soutien des programmes d’accélération et d’internationalisation des startups; 2- l’appui aux programmes d’incubation des structures d’accompagnement d’initiatives entrepreneuriales portées exclusivement par des femmes en région ; 3- le soutien des programmes permettant de renforcer la création de liens entre les startups/TPE/PME et les grandes entreprises (Open Innovation).

Fast est un véritable catalyseur pour l’écosystème entrepreneurial en Tunisie, plusieurs initiatives ont été soutenues dont 4 pour les programmes d’accélérations à l’instar de Flat6Labs, Wiki Startup, ConnectInnov World Bio Consulting et Novation city.

Dix initiatives pour les programmes d’incubation particulièrement pour les femmes en région à l’instar de Inco, Shanti, Lab’ess, Redstart, Tamss, AfkarWasabi, Initiative Tunisie, Skills to succeed, EFE et Addci Zarzis et, finalement, 3 initiatives pour l’open innovation à savoir Impact PartnerYunus Social Business, Actia et TAA.

Grâce aux efforts conjugués et à l’implication de tous ces acteurs, Fast a permis le soutient de 788 projets dont 638 ont été développés dans les régions et 50 sont exportateurs. 82% de ces projets sont portés par des femmes, 44,5% ont eu un impact environnemental et social positif et 63,5% des emplois créés sont occupés par des femmes.

La cérémonie de clôture du projet a eu lieu en présence de l’ambassadrice de France, Anne Gueguen et a réuni les représentants des différents partenaires du projet, les initiatives d’accélération, d’incubation, d’open innovation ainsi que les bénéficiaires finaux pour les féliciter et leur rendre hommage pour tous les efforts fournis et qui ont permis ces remarquables réalisations.

I. B. ( avec communiqué).

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Habib Kazdaghli et l’identité plurielle de la Tunisie

28. November 2024 um 12:11

L’histoire de la Tunisie est une mosaïque riche et complexe, façonnée par une multitude d’influences au fil des siècles. Plusieurs communautés se sont succédé ou ont cohabité sur son sol, faisant d’elle, comme le souligne l’historien Habib Kazdaghli, dans son ouvrage ‘‘Les juifs, nos frères en la patrie’’ (éditions Santillana, Tunis, 23 Novembre 2024, préface Lucette Valensi), consacré à la communauté juive de Tunisie, un pays pluriel.

Khémais Gharbi

Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, notre beau ciel ensoleillé le jour et étoilé la nuit, a vu défiler sur son sol Berbères, Phéniciens, Carthaginois, Romains, Byzantins, Arabes, Juifs, Andalous, Turcs, Maltais, Siciliens, Français ainsi qu’Africains subsahariens, et bien d’autres encore. Toutes ces communautés ont fait de ce pays du nord de l’Afrique un véritable creuset de rencontres entre l’Orient et l’Occident.

L’ouvrage de Habib Kazdaghli, consacré à l’une de ces communautés, s’inscrit dans une démarche à la fois historique et mémorielle, visant à faire revivre une part essentielle du patrimoine national.

Réhabiliter les mémoires souvent négligées

Ce travail de recherche rigoureux met en lumière la richesse culturelle, sociale et économique d’une communauté qui a contribué, au fil des siècles, à façonner l’identité tunisienne plurielle. Par ses sources précises et son approche analytique, il réhabilite des mémoires souvent négligées, tout en les inscrivant dans une perspective universelle.

Cependant, il est intéressant de lire ce livre avec l’intention de comprendre et de célébrer la diversité humaine, et non de comparer ou opposer les apports d’une communauté particulière à d’autres.

La Tunisie, à travers son histoire, a été le théâtre d’un brassage unique de civilisations, de religions et de cultures. Chaque composante de cette mosaïque a joué un rôle dans l’édification de notre identité collective. À travers cet ouvrage, c’est avant tout un message d’unité dans la pluralité qui émerge, nous rappelant qu’aucune communauté ne peut être isolée du récit national ou mondial sans en altérer la richesse.

En tant que lecteurs, il est de notre responsabilité de reconnaître et d’honorer ces contributions sans tomber dans la tentation des distinctions artificielles. Comme le rappelait mon ami, feu Léon Ingber, éminent professeur de droit à l’Université Libre de Bruxelles, les graines du racisme prospèrent dès que l’on tente de distinguer une communauté ou une race par rapport à une autre. Il me mettait en garde sur le fait que, même dans des contextes légers ou humoristiques, attribuer des caractéristiques ou des prénoms identifiant une origine, une nationalité ou une religion pouvait nourrir ces graines de division. S’élever au-dessus des divisions

Un pont entre le passé et l’avenir

Ce précieux conseil trouve toute sa pertinence ici : le travail de M. Kazdaghli, bien qu’il se concentre sur une communauté particulière, est une œuvre qui transcende les différences pour mieux servir l’idée d’une humanité commune.

Je tiens à saluer M. Kazdaghli, l’historien et l’ami, pour son engagement intellectuel et son travail de grande envergure, qui constitue un pont entre le passé et l’avenir. Son dernier ouvrage dépasse l’exploration de l’histoire des juifs en Tunisie : il nous invite à réfléchir à la manière dont nous construisons nos identités à travers l’interaction et l’interdépendance. En le lisant, nous sommes invités à dépasser les limites des communautés pour embrasser une vision inclusive de l’humanité, où chaque histoire individuelle enrichit l’histoire commune.

Ce livre est une contribution précieuse, non seulement pour l’historiographie tunisienne, mais aussi pour la pensée universelle sur la coexistence et le respect mutuel. Il nous rappelle que, dans un monde où les différences sont souvent instrumentalisées, il est possible de s’élever au-dessus des divisions pour célébrer ce qui nous unit : notre humanité partagée.

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Tunisie : l’énergie solaire fait son chemin, mais trop lentement

28. November 2024 um 11:23

A Tataouine, l’une des villes les plus ensoleillées de la Tunisie, se passer de la climatisation en été, n’est plus possible, affirme Maroua Khaldi, jeune femme habitant au cœur de cette ville. Pour réduire la facture d’électricité, qui s’élève parfois à plus de 1 000 dinars par trimestre et grève leur budget, Maroua et son époux Achraf Chibani ont opté pour l’énergie solaire. (Photo: Centrale solaire El Gardhab à Tataouine).

Le couple a installé huit panneaux solaires, d’une capacité de 500 watts chacun, pour une capacité totale de 4 000 watts, sur le toit de leur maison.

«L’idée était que tout le monde bénéficie d’une électricité abordable et d’une énergie propre. C’était, à vrai dire, l’idée de ma femme, que j’ai suivie, car je suis naturellement écologiste et je me soucie beaucoup de l’environnement», explique Achraf, ravi du résultat.

«Notre facture d’électricité a remarquablement baissé. Nous payons désormais, environ 160 dinars par mois et nous bénéficions d’une climatisation continue tout au long de l’été sans soucis ni remords. Nous avons même un excédent d’électricité solaire, calculé et compté par la Steg comme une ‘‘épargne solaire’’», raconte encore Achraf.

Une majorité de Tunisiens sont, encore, réticents à passer au solaire, alors que le pays regorge de ressources renouvelables et dispose d’une moyenne de 3 000 heures d’ensoleillement par an. Aussi, l’État n’a cessé d’encourager le déploiement des énergies renouvelables, à travers des subventions et des incitations via le Fonds de transition énergétique.

La dernière mesure d’incitation était le Décret 86, du 2 février 2023, fixant les règles d’organisation, de fonctionnement et les modalités d’intervention du Fonds de la transition énergétique (FTE).

Faire face au coût élevé de l’électricité

Toutefois, selon Zouhair Landoulsi, consultant dans les secteurs de la réfrigération, de la climatisation et des pompes à chaleur, «l’utilisation de l’énergie solaire pourrait passer, dans la conjoncture de changement climatique, d’une option à une nécessité urgente à l’avenir pour répondre aux besoins énergétiques des citoyens et des secteurs économiques, ainsi que pour faire face au coût élevé de l’électricité, principalement dû à la climatisation.»

«Refroidir l’air dans les maisons et les lieux de travail n’est plus un luxe, mais une nécessité, car les vagues de chaleur sont de plus en plus longues et puissantes en raison du changement climatique», a-t-il ajouté.

Selon le consultant, les climatiseurs, dont le nombre en Tunisie est estimé en 2023, à 2 millions, consomment 70% de l’électricité en été, ce qui en fait les appareils les plus énergivores pendant les saisons chaudes.

«Je pense qu’étant donné les vagues de chaleur à venir et en raison du changement climatique, qui a altéré le concept traditionnel des quatre saisons et réduit leur nombre à seulement deux dans certaines parties du monde, l’utilisation des climatiseurs va doubler et la consommation d’électricité va également augmenter, dans ce cas, l’énergie solaire est la solution idéale», explique Landoulsi.

Mais, cette solution reste, d’après lui, plus valable pendant le jour et pas la nuit, en l’absence de technologies de stockage d’énergie en Tunisie et vu leur coût très élevé à l’heure actuelle.

«Le principal obstacle à l’utilisation intensive de l’énergie solaire est le coût des panneaux solaires et le délai de raccordement au réseau», a encore déclaré Landoulsi, recommandant de réduire ce coût et d’accélérer les procédures d’installation et de mise en service, afin d’encourager les citoyens à profiter de cette énergie propre et de la déployer massivement en Tunisie.

Pour ce qui du point de vue des installateurs de panneaux solaires, Farouk Boufalgha, ingénieur et propriétaire d’une entreprise dans ce domaine, à Tataouine, estime «qu’il y a généralement une progression dans l’adoption de l’énergie solaire». «Nos clients appartiennent aux secteurs résidentiel, commercial, industriel ou de services. Il s’agit, aussi, des agriculteurs qui utilisent, les pompes à eau pour l’irrigation dans les zones rurales», ajoute-t-il.

«L’intérêt pour l’énergie solaire augmente, car la consommation des gens a progressé en raison des longues périodes de chaleur, les climatiseurs fonctionnant pratiquement de la fin mai à la fin septembre», explique Boufalgha.

Le jeune installateur de panneaux photovoltaïque, estime que «le pourcentage de connexion à l’énergie solaire à Tataouine est assez bon, bien qu’il ne s’agisse pas d’une région industrialisée».

L’énergie solaire en milieu rural  

    À 300 kilomètres de Tataouine, dans le centre-est de la Tunisie, l’énergie solaire est une solution pour les personnes qui ne sont pas raccordées au réseau électrique dans les zones rurales, en particulier celles qui exercent dans l’agriculture.

    Mohamed Bougharra, agriculteur dans la localité de Chorbene à Mahdia, a sauvé son activité d’élevage bovin grâce à l’énergie solaire. L’électricité produite par les panneaux solaires qu’il exploite, sert à refroidir ses cuves de collecte de lait.

    «Je possédais plus d’une cinquantaine de vaches laitières et j’étais sur le point de les perdre toutes. Le lait que je vends était ma principale source de revenu. Mais à cause de la sécheresse et de la pénurie de fourrages, j’étais contraint de vendre la plupart d’entre elles», raconte Mohamed.

    Comme beaucoup d’autres petits éleveurs de la région, Bougharra était sur le point de devenir chômeur, d’autant plus qu’aucune activité industrielle ou économique n’existe dans la zone rurale où il habite. Aidé par les autorités régionales, il a pu bénéficier de l’énergie solaire dans le cadre de l’Initiative régionale pour le déploiement d’applications d’énergies renouvelables à petite échelle dans les zones rurales de la région arabe (Regend), mis en œuvre en Tunisie en partenariat avec l’Agence nationale de la maitrise de l’énergie (ANME). Il s’agit de l’installation de panneaux solaires qu’il utilise pour préserver et refroidir les cuves de stockage de lait. «C’est une bouée de sauvetage pour ma famille et pour les six vaches restantes dans mon étable», se félicite le quinquagénaire.

    Aujourd’hui, cet agriculteur continue à travailler dans la collecte de lait auprès des producteurs de sa région et à les acheminer vers le centre de collecte de lait de Mahdia.

    Mohamed utilise, également, l’énergie solaire pour alimenter un moteur qui pompe l’eau d’un puits situé sur sa propriété, ce qui lui permet d’éviter des factures d’électricité exorbitantes. L’eau du puits est destinée à irriguer une petite parcelle de terre où poussent plusieurs oliviers, qui ont également souffert de la sécheresse et auraient été perdus sans cette installation de pompage.

    Fathia Bougatif, une autre agricultrice de la région, a, aussi, bénéficié de cette initiative et a pu étendre ses activités agricoles sur huit hectares de terres, où elle a pu installer un système de pompage d’eau solaire photovoltaïque de 4,5 kW. Ce système lui a permis de diversifier ses cultures et d’assurer, ainsi, un revenu stable tout au long de l’année.

    En Tunisie, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité est encore très modeste et ne dépasse pas 4%, par rapport au gaz, qui demeure la principale source de production d’électricité (97%). Le pays ambitionne, toutefois, de porter cette part à 35% au lieu de 30% en 2030. Objectif trop ambitieux qu’il aura du mal à atteindre compte tenu de la lente évolution du secteur et des résistances qui demeurent.

    Source : Tap.

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    Caravane virtuelle pour mettre fin aux violences faites aux femmes

    28. November 2024 um 10:50

    Dans le cadre des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, les Nations Unies en Tunisie ont lancé la caravane virtuelle «Uni.e.s pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles», en vue de sensibiliser le public et mobiliser les différents acteurs de la société pour lutter efficacement contre ce fléau social.

    «Les 16 Jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes et filles» est une campagne internationale annuelle sous l’égide du secrétaire général des Nations Unies qui a commencé le 25 novembre 2024, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se terminera le 10 décembre prochain, Journée des droits de l’homme. 

    Le thème de cette année : «Vers Beijing+30 : UNiTE pour mettre fin à la violence à l’encontre des femmes et des filles», appelle tous les responsables, en particulier les États membres et le secteur privé, à agir sur les priorités de l’examen des trente ans de mise en œuvre de la Plateforme d’action de Beijing et de la Déclaration politique — en se réengageant à prévenir et à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles, en faisant preuve de responsabilité et en fournissant les ressources nécessaires.

    Une femme est tuée toutes les 12 minutes dans le monde

    Les femmes et les filles subissent des niveaux de violence de plus en plus élevés dans les espaces privés, publics et en ligne, aggravés par les inégalités et discriminations croisées, notamment en fonction de la race, de l’ethnie, du handicap, de l’orientation sexuelle, du statut socio-économique et de l’âge.

    Selon le rapport sur le féminicide publié par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (OnuDC) et Onu Femmes, une femme est tuée intentionnellement toutes les 12 minutes dans le monde.  

    La caravane virtuelle couvre toutes les activités et programmes du Système des Nations Unies en Tunisie, menés en collaboration avec leurs partenaires, sur tout le territoire tunisien pour combattre la violence basée sur le genre (VBG).

    En Tunisie, 47 % des jeunes filles et femmes tunisiennes ont subi une forme de violence, la plus prévalente étant la violence domestique, qui a augmenté en 2021.

    Communiqué.

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    Remue-ménage dans les hôpitaux de Sfax  (vidéo)

    28. November 2024 um 10:12

    En attendant l’achèvement des travaux de réfection de l’hôpital de Bir Ali Ben Khalifa, ville du sud-est tunisien (gouvernorat de Sfax), l’armée nationale y a installé un hôpital de campagne doté de plusieurs services. Vidéo.

    La capacité d’accueil de l’hôpital est de 12 lits et il assurera des consultations médicales spécialisées et des interventions chirurgicales au profit des citoyens de la région.

    En visitant cet hôpital dont il a décidé la mise en place, mercredi 27 novembre 2024, le Président de la République, Kaïs Saïed, s’est enquis des différents services de cet hôpital qui entrera en service ce jeudi, se déclarant satisfait de sa mise en place dans «un temps-record» en réponse aux appels incessants des citoyens.

    L’installation de cet hôpital, a-t-il dit, témoigne de notre ferme volonté d’aller de l’avant sur la voie de la reconstruction et de la réforme, a fait savoir le chef de l’Etat, rappelant que l’accès aux services de santé est du droit de chaque Tunisien et réaffirmant son engagement à reconstruire le secteur de la santé afin qu’il soit à la hauteur des attentes et des aspirations des citoyens.    

    Le chef de l’Etat s’est ensuite rendu au pavillon qu’il avait décidé d’affecter temporairement au sein de l’hôpital militaire de Sfax afin d’accueillir des patients qui séjournaient à l’hôpital Hédi Chaker dont l’un des bâtiments est menacé d’écroulement. A noter que trois services (maladies infectieuses, médecine interne, maladies endocriniennes et diabète) ont été transférés de l’hôpital Hédi Chaker.

    I. B.

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    IACE : L’Entreprise tunisienne entre contraintes et opportunités  

    28. November 2024 um 09:32

    Fidèles à leur vocation et à une tradition bien ancrée, les Journées de l’Entreprise, organisées par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) et dont la 38e édition se tiendra du 5 au 7 décembre 2024, à Sousse, débattront des thématiques qui interpellent le monde des affaires, entre contraintes à négocier, défis à relever et opportunités à saisir.

    Imed Bahri

    Au chapitre des contraintes auxquelles l’entreprise tunisienne doit s’adapter, et qui alimenteront le débat cette année, il y a l’adaptation à la nouvelle réglementation des chèques dont l’application à partir de février prochain semble poser plus de problèmes qu’elle n’en résout, notamment pour les PME qui considèrent ce moyen de paiement comme un outil de travail car il facilite les transactions et maintient le lien avec la clientèle.

    Les participants vont donc poser les problèmes que le récent amendement du code de commerce va leur poser et identifier les solutions alternatives envisageables pour s’y adapter avec le moins de dégâts possible.

    Contraintes, défis et adaptations

    Autre contrainte à laquelle il va falloir que l’entreprise s’adapte : la réglementation du travail qui est en cours d’amendement, dans le but de mettre fin à la précarité de l’emploi et aux contrats à durée déterminée, comme l’a recommandé à plusieurs reprises le président de la république. Il s’agit donc de s’adapter efficacement aux mutations à venir, de se préparer aux changements prévus pour ne pas les subir de plein fouet et de s’organiser en conséquence.

    Au chapitre des défis pose un contexte en perpétuelle mutation, tant à l’échelle nationale qu’internationale, et qui seront débattus lors des Journées de l’entreprise, il y a les transformations géopolitiques en cours avec l’avènement d’un monde multipolaire, le retour de certains Etat – et pas des moindres – aux politiques protectionnistes qui mettent à mal l’économie mondialisée par des régulations de plus en plus complexes. Ou encore les changements climatiques qui affectent plusieurs activités économiques, et pas seulement agricoles, et requièrent une réforme radicale des méthodes de production industrielle.

    On parle désormais avec insistance de responsabilité sociale de l’entreprise, de respect de l’environnement, d’économie verte et de décarbonation : autant de concepts et de pratiques qui s’imposent et changent radicalement le management de l’entreprise, augmentant ses coûts de gestion et réduisant la marge de manœuvre des managers, qui sont tenus de s’adapter au nouveau contexte, de réduire ses impacts négatifs sur son activité et d’essayer de transformer tous ces défis en opportunités.

    «L’enjeu est désormais de savoir comment s’adapter avec agilité à ces transformations tout en les exploitant comme catalyseurs pour accélérer le développement et la croissance des entreprises», souligne le comité d’organisation des Journées.

    Les opportunités ne manquent pas

    En effet, dans ce contexte qui peut paraître très contraignant, les opportunités ne manquent pas pour l’entreprise qui réussit à assimiler rapidement les changements, à absorber les chocs  et à se replacer dans l’orbite des grandes mutations en cours.  Et quand on parle de mutations, on pense nécessairement aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, qui sont autant de leviers de transformation stratégique. «L’adoption accélérée des outils de l’Intelligence artificielle (IA), exigent la mise en place de nouvelles pratiques et plans d’actions», estiment les experts de l’IACE, qui ne manqueront de formuler des recommandations aux trois secteurs, privé-public –communautaires, acteurs clés de l’économie nationale, en tenant compte des ressources disponibles et des orientations à définir.

    Pour les chefs d’entreprise, les premiers concernés, il s’agit notamment de concevoir, de mettre en place, d’évaluer et de gérer des projets de changements dans leurs entreprises liées à la réduction de l’empreinte carbone et à l’intégration de l’intelligence artificielle, et ce pour l’intégrer dans les différents processus de l’entreprise pour une amélioration de la productivité individuelle et une meilleure performance générale. Une manière de transformer les contraintes en opportunités…

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    «Ne m’oublie pas» : Marseille rend hommage à ses migrants

    28. November 2024 um 07:54

    La Bibliothèque l’Alcazar de Marseille accueille actuellement une exposition poignante intitulée «Ne m’oublie pas» rendant hommage aux migrants ayant transité par Marseille entre 1965 et 1980.

    Djamal Guettala

    L’exposition, inaugurée le 8 novembre 2024, se tiendra jusqu’au 1er mars 2025. Organisée par Les Rencontres d’Arles en collaboration avec la Fondation Antoine de Galbert, elle repose sur un fonds photographique précieux du Studio Rex, situé dans le quartier de Belsunce et redécouvert par le collectionneur Jean-Marie Donat.

    Ces photographies, d’une grande élégance, montrent des hommes, des femmes et des familles – principalement d’Afrique du Nord et de l’Ouest – qui ont traversé Marseille dans l’espoir d’une vie meilleure en France.

    Ces portraits, souvent réalisés à des fins administratives, révèlent la dignité et l’humanité de ces migrants, qui, trop souvent, restent anonymes dans l’histoire collective.

    Une mémoire collective en images

    En offrant un visage à ces figures longtemps éclipsées, l’exposition leur redonne leur individualité et leur histoire. Elle permet de sortir de l’anonymat ces milliers de travailleurs venus contribuer à la construction de la France des Trente Glorieuses.

    Des visites commentées gratuites sont organisées jusqu’à la fin de l’exposition. Ces visites, d’une durée de 30 à 40 minutes, sont accessibles sans inscription préalable et ont lieu à 14h30 aux dates suivantes : 8 décembre 2024; 11 et 25 janvier 2025; 8 et 22 février 2025.

    Avec «Ne m’oublie pas», la Bibliothèque l’Alcazar invite les visiteurs à réfléchir sur l’importance de la mémoire et de l’histoire des migrants, et sur la manière dont ces récits participent à la construction de l’identité collective de la France. L’exposition offre un aperçu émouvant et visuel de l’histoire de ces travailleurs venus d’horizons lointains, en quête d’une vie meilleure.

    «Ne m’oublie pas» est bien plus qu’une simple exposition photographique : elle est un acte de reconnaissance pour ceux qui ont façonné la société française, tout en restant trop souvent invisibles dans les récits officiels.

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