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Heute — 12. April 2025Haupt-Feeds

Tunisie | Bonne récolte de céréales attendue en 2025

12. April 2025 um 11:46

Malgré une sécheresse persistante qui affecte sa production agricole depuis plus de six ans, la Tunisie devrait presque tripler sa production de céréales en cette année 2025, plus arrosée que les précédentes.

Selon les projections formulées par le Département américain de l’agriculture (USDA) dans son dernier rapport sur le marché céréalier tunisien publié le 1er avril 2025, la Tunisie pourrait produire 1,45 million de tonnes au terme de la campagne agricole 2024/2025, soit un stock presque trois fois plus élevé que la production réalisée au cours de la campagne précédente.

Plus précisément, la récolte de blé devrait totaliser 1,18 million de tonnes, alors que celle d’orge est attendue à 272 000 tonnes. Cette embellie peut être attribuée à l’accroissement de la superficie consacrée aux cultures céréalières. D’après l’USDA, la culture de blé et d’orge a été réalisée sur 761 000 hectares en 2024/2025, soit 324 000 hectares de plus que lors de la campagne précédente.

«Les semis ont commencé et se sont achevés à la mi-décembre 2024, sous un temps continuellement humide. Cette période a été suivie par des précipitations abondantes de janvier à mars 2025, ce qui a profité au blé et à l’orge grâce à cette humidité et à des températures clémentes», indique l’USDA.

La FAO avait souligné, pour sa part, dans son rapport trisannuel intitulé «Perspectives des récoltes et situation alimentaire», publié en mars dernier, que les précipitations cumulées en Tunisie entre novembre 2024 et janvier 2025 étaient supérieures à la moyenne annuelle dans les principales régions de production céréalière : Béja, Bizerte et Jendouba, permettant ainsi d’améliorer la préparation des terres.

En espérant que la moisson attendue parvienne à bon port et que les moyens adéquats de stockage soient assurés par l’intendance, on peut espérer que cette embellie attendue aidera la Tunisie à réduire tant soit peu le déficit de sa balance commerciale, souvent grevée par les importations d’énergie et de céréales.

I. B.

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Ben Arous : État satisfaisant des cultures céréalières et légumineuses en 2025

Von: walid
12. April 2025 um 10:27

L’état général des plantes dans les surfaces agricoles consacrées aux cultures de céréales et de légumineuses dans le gouvernorat de Ben Arous a connu une amélioration significative, notamment au niveau des stades de croissance.

Le dernier rapport des services techniques spécialisés du Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA) relative à l’état des cultures dans les zones réservées aux grandes cultures présente un bilan globalement satisfaisant, basé sur les évaluations techniques effectuées.

“Au cours des inspections et visites de terrain menées cette semaine dans plusieurs exploitations agricoles, dont l’unité expérimentale de recherche agricole de Mornag et des exploitations situées dans la région de Khlidia, une équipe mixte constituée des responsables du bureau des grandes cultures, du département de la protection des plantes (CRDA) et de la cellule de vulgarisation agricole de Mornag a constaté que l’état des cultures de céréales et légumineuses était globalement satisfaisant.

Les résultats des inspections révèlent que 60% des cultures sont dans un état satisfaisant, 35% dans un état moyen et 5% dans un état insatisfaisant.

Les services techniques ont recommandé aux agriculteurs de maintenir une surveillance régulière de leurs champs de blé dur et d’orge, afin de suivre l’évolution des maladies et de prendre des mesures préventives contre les infections fongiques, susceptibles d’apparaître après les précipitations attendues. Ils les ont également exhortés à utiliser des fongicides agréés pour cette fin.

La superficie agricole allouée aux cultures céréalières dans le gouvernorat de Ben Arous est estimée à 9 370 hectares, ce qui représente la part majoritaire des terres dédiées aux grandes cultures. Ces superficies comprennent des cultures fourragères, des légumineuses sèches, ainsi que des cultures industrielles récemment introduites, comme le colza.

Les terres cultivées en céréales, tant en culture pluviale qu’irriguée, se répartissent comme suit : 4 166 hectares pour le blé dur, 600 hectares pour le blé tendre, 4 450 hectares pour l’orge et 156 hectares pour le triticale. Quant aux légumineuses, leur superficie dédiée est d’environ 370 hectares.

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Béja : une saison céréalière 2025 prometteuse grâce à de bonnes pluies

Von: walid
12. April 2025 um 10:00

Les services agricoles et les différents intervenants du secteur agricole à Béja ont exprimé leur optimisme quant à la saison céréalière 2025, lors d’une réunion tenue, vendredi au siège du gouvernorat, consacrée à l’examen des préparatifs pour la campagne de récolte et de collecte des céréales.

La saison s’annonce globalement prometteuse, après plusieurs années de sécheresse, grâce à des précipitations régulières et bien réparties sur l’ensemble de la campagne agricole, a affirmé dans une déclaration à la TAP, le commissaire régional à l’agriculture, Badreddine Dhahri.

Il a précisé que 214 mille hectares ont été emblavés, dont 70 % présentent un état “satisfaisant”, 20% “moyen”, et 10% “en dessous de la moyenne”.

Il a également assuré que toutes les dispositions sont en cours pour garantir le bon déroulement de la moisson, notamment à travers des campagnes de lutte contre les maladies cryptogamiques (couvrant déjà 60 % des superficies) et contre les oiseaux ravageurs, afin de préserver les rendements.

Pour sa part, le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche Chokri Djobbi, a appelé à accélérer l’aménagement du réseau de pistes agricoles ainsi que la mise en état des 45 centres de collecte prévus pour cette campagne. Il a également déploré que le Fonds d’indemnisation des dégats agricoles n’ait toujours pas compensé les agriculteurs ou délivré les attestations de sinistre, compliquant davantage leur activité.

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Gestern — 11. April 2025Haupt-Feeds

Projets céréaliers en Tunisie : La BAD assure le suivi des initiatives pour la sécurité alimentaire et la digitalisation

11. April 2025 um 12:46

Une mission de supervision de la Banque Africaine de Développement (BAD) se déroule du 7 au 18 avril 2025, à Tunis, avec l’unité de coordination du projet hébergée au sein de l’Office des Céréales, et ce, dans le cadre du suivi de trois projets.

Il s’agit du projet d’appui d’urgence à la sécurité alimentaire( PAUSAT), du projet d’appui technique à la digitalisation et à l’innovation de la filière céréalière( PATDIFIC ) et du Projet d’Appui Au Développement Inclusif et Durable de la Filière Céréalière (PADIDFIC).

Cette mission vise à évaluer l’état d’avancement des activités et à renforcer la coordination entre les parties prenantes, a fait savoir l’Office des Céréales.

Elle œuvre, également, à identifier les contraintes rencontrées et à proposer des ajustements pour une agriculture plus résiliente, inclusive et durable.
Les objectifs de la mission incluent, ainsi, le suivi de la mise en œuvre des activités, le renforcement de la concertation entre acteurs, l’observation des résultats sur le terrain, ainsi que l’analyse des effets sociaux (emploi rural, inclusion des femmes et des jeunes) et environnementaux (gestion durable des ressources).

Des réunions techniques et des visites de terrain sont organisées avec les membres de la BAD, les représentants des parties prenantes et les bénéficiaires. Ces échanges permettent de mesurer l’impact des projets sur les performances des petits exploitants, tout en tenant compte des dimensions économiques, sociales et environnementales.

 

 

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Zaghouan : Lancement des inspections des centres de stockage des céréales avant la saison des moissons

08. April 2025 um 17:32

Les inspections préliminaires pour évaluer la validité des centres de stockage des céréales dans le gouvernorat de Zaghouan ont débuté, mardi, en vue des préparatifs pour la saison de la moisson et pour sécuriser les récoltes de céréales.

Une équipe mixte composée de représentants du commissariat régional au développement agricole (CRDA), de l’Office des Céréales, de L’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (Urap) et de la Protection Civile s’est rendue dans plusieurs centres situés à Zaghouan et Jebel Oust, où ils ont inspecté l’état général de ces silos sur les aspects de propreté, de ventilation, de sécurité des toits et des murs.

Ils ont également invité les propriétaires de ces centres à respecter les points mentionnés dans le document préparé à cet effet avant la fin du mois d’avril, date des inspections finales et de la remise des certificats.

Le chef de département de la production agricole au CRDA, Fraj Hichri, a souligné à l’Agence TAP, que les inspections préliminaires couvriront les autres centre,s jeudi prochain, notamment à El Fahs et à Bir Mcherga.

Il a précisé que la capacité totale de stockage des céréales dans le gouvernorat de Zaghouan est d’environ 716 mille quintaux, dont 706 mille quintaux dans les centres protégés et 10 mille quintaux à ciel ouvert, répartis sur 8 centres de stockage.

Il a ajouté que 11 mille quintaux d’orge destinés à la semence de la récolte de l’année précédente, ont été déplacés vers le centre régional de l’Office des Céréales de Béja pour être utilisés dans la saison agricole à venir, outre environ 40 mille quintaux de blé qui ont été envoyés aux moulins.

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Le stockage stratégique est-il la solution aux crises d’approvisionnement ?

06. April 2025 um 10:13

Silos Stockage Blé CéréalesAu commencement, cet élément d’histoire : dans les années 70, la Tunisie était signalée et présentée dans les documents officiels de la Communauté économique européenne (CEE), actuellement Union Européenne(UE), comme un pays de pénuries. Un demi-siècle après -bien un demi siècle après-, le pays présente hélas le même profil de pays constamment confrontées à des insuffisances d’approvisionnement du marché local.

En témoignent les pénuries dramatiques que le pays a connues, particulièrement, ces dernières années,  suite aux perturbations des chaînes d’approvisionnement enregistrées à travers le monde par le double effet de la pandémie du corona virus Covid 19 durant les années 2019 et 2020 et des crises géopolitiques dont la guerre russo-ukrainienne.

Face à ces crises, les dirigeants politiques et économiques qui se sont succédé à la tête de la Tunisie, depuis un demi siècle, n’ont jamais été bien inspirés pour prévoir des solutions voire des parades pérennes à ces pénuries générées, le plus souvent, par des facteurs exogènes, et faisant subir aux tunisiens privations, frustrations et désagréments multiformes dont ils auraient pu se passer.

Parmi, ces parades, nos gouvernants avaient deux possibilités de manœuvre, soit accroître la production au niveau local et réaliser l’autosuffisance du pays en divers produits, soit recourir au stockage pour réguler le marché en période de pénuries.

Malheureusement, le pays n’a pas connu, un demi- siècle durant, ni l’autosuffisance ni le stockage régulateur. C’est ce qui explique l’acuité des pénuries connues par le pays, notamment, en ce qui concerne l’approvisionnement en denrées alimentaires (farine, café, lait, sucre, légumes et produits énergétiques, pétrole et gpl…).

Dans les pays industrialisés, le stockage est érigé en activité hautement stratégique  

Pourtant un investissement dans le stockage aurait pu être bénéfique pour le pays d’autant plus que ce mécanisme ne nécessitait pas, et ce contrairement à l’autosuffisance alimentaire, ni des investissements lourds, ni une technologie sophistiquée.

Il s’agissait tout simplement d’acheter à bon marché les produits sur le marché (hydrocarbures et denrées alimentaires) quand leurs cours baissent, de les stocker pendant un certain temps et de les écouler sur le marché lors de l’émergence des dysfonctionnement du marché.

«Cela fait 50 ans que la Tunisie subit les mêmes pénuries. Ce n’est plus une question de circonstances, mais de stratégie. L’absence d’anticipation nous coûte chaque jour un peu plus cher.»

 

Dans les pays industrialisés, le stockage est érigé en activité hautement stratégique autant que le secteur productif,  car il présente l’avantage de contenir dans de bonnes proportions les effets négatifs des pénuries et surtout de pouvoir ajuster, en temps réel l’offre à la demande fluctuante des consommateurs.

Par ailleurs, le recours au stockage aurait pu faire gagner à la Tunisie d’importantes économies de devises surtout lorsque le pays ne peut pas en disposer pour diverses raisons dont le refus des bailleurs des fonds et du marché financier international privé de lui accorder des crédits en devises comme cela a été le cas avec le FMI depuis quelques années.

Néanmoins, la situation commence à changer. Nous relevons depuis quelque temps, une prise de conscience au niveau de la gouvernance du pays et une véritable volonté de développer la logistique du stockage du pays.

L’office des céréales donne l’exemple

A preuve, l’Office des céréales vient de rompre avec ce statu quo et de donner ainsi l’exemple à d’autres prestataires publics importateurs. Acteur clé de la politique nationale de sécurité alimentaire du pays, cette entité publique, qui importe 80% des besoins du pays en blé, a pris, au mois de mars 2025, deux heureuses initiatives hautement stratégiques visant à investir gros dans la logistique de l’Office, s’agissant particulièrement de la mise à niveau des silos existants et de la création de nouveaux.

Annoncée, par Salwa Ben Hadid Zouari, PDG de l’Office, la première initiative a consisté en la programmation, sur deux ans, d’un gros investissement de 205 MDT (66,5 M de dollars). Cet investissement est destiné à construire, d’ici fin 2027, de nouveaux silos pour le stockage des céréales (blé tendre, blé dur et orge), d’une capacité totale de près de 120 mille tonnes. Les nouveaux silos seront situés dans les zones de Radés (capacité de 40 mille tonnes), de Sousse (58 mille tonnes) et de Sfax (38 mille tonnes).

«Le stockage stratégique n’est pas un luxe réservé aux grandes puissances : c’est un outil simple, efficace et abordable pour protéger un pays des chocs extérieurs.»

 

La deuxième initiative porte sur la réhabilitation, moyennant une enveloppe budgétaire de 143 MDT, des silos existants et dont la construction remonte à 1985, ces silos ayant une capacité de stockage de 206 mille tonnes.

Objectif : assurer des capacités de stockage suffisantes, (actuellement 508 mille tonnes) aux fins d’absorber les quantités des céréales collectées, de les conserver dans de bonnes conditions, et de maintenir le niveau de stock de sécurité, grâce à ces capacités de stockage supplémentaires.

Rien que pour la saison 2024-2025 qui s’annonce bonne à la faveur des précipitations hivernales (programmation de 200 mille hectares supplémentaires), des capacités de stockage additionnelles de l’ordre de 47 mille 500 tonnes ont été programmées, pour mieux gérer le flux céréalier.

«Dans un monde instable, ceux qui stockent au bon moment sont ceux qui restent souverains. La Tunisie ne peut plus se permettre de dépendre des marchés volatils.»

 

Une fois l’ensemble de ces investissements réalisés, l’Office des céréales, fort de cette capacité de stockage additionnelle, pourra ainsi mieux gérer les flux d’importation, stocker à des périodes où les prix sont bas et éviter les pénuries en cas de tensions sur les marchés mondiaux.

D’autres établissements publics et entreprises publiques importateurs peuvent suivre l’exemple de l’Office des céréales. Il s’agit principalement de l’Office du commerce (OCT) et de la société des industries de raffinage (STIR) qui importent en devises les besoins du pays en hydrocarbures et en denrées alimentaires.

Leurs importations sont à l’origine d’une grande proportion du déficit commercial du pays lequel ne cesse de s’aggraver. L’idéal serait, en attendant le développement des énergies renouvelables au rythme souhaité, d’accroître la capacité de stockage  de la STIR à Bizerte et de celle de la Compagnie des transports par pipes line (TRAPSA) à Skhira, sachant qu’avec « le trumpisme » les énergies fossiles ont encore de l’avenir.

Abou SARRA

EN BREF

Stockage stratégique : une nouvelle donne pour la Tunisie ?

  • Depuis les années 70, la Tunisie souffre de pénuries récurrentes.
  • Absence d’autosuffisance et de stockage régulateur depuis 50 ans.
  • L’Office des céréales investit 205 MDT pour construire de nouveaux silos (+120 000 tonnes).
  • 143 MDT alloués à la réhabilitation de silos existants.
  • Objectif : mieux gérer les importations, sécuriser l’approvisionnement, réduire les tensions sur les marchés.
  • « Stocker, c’est produire sans produire, anticiper sans subir. »
  • Une stratégie simple, durable et enfin mise en œuvre.

 

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