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Tunisie : 87 % des femmes victimes de violence selon une étude de l’INS

04. Dezember 2025 um 17:47
Tunisie : 87 % des femmes victimes de violence selon une étude de l’INS

L’atelier de sensibilisation tenu à Kairouan, le jeudi 4 décembre 2025, a mis en lumière une réalité alarmante concernant les violences faites aux femmes en Tunisie. Selon une étude de l’Institut National de la Statistique (INS), 87 % des femmes interrogées déclarent avoir subi au moins une forme de violence au cours de leur vie. […]

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Énergie en Tunisie : renforcer la participation des femmes, un levier pour un système plus résilient

04. Dezember 2025 um 16:20

« Renforcer la participation des femmes à tous les niveaux de la chaine énergétique contribuera à construire un système énergétique plus juste, plus diversifié et plus résilient », a indiqué la Directrice générale du Bureau de la coopération et des relations extérieures du ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie, Ichraf Smadhi.

Intervenant lors de la conférence nationale sur le genre dans le secteur de l’énergie, organisée, jeudi 04 décembre 2025, à Tunis, Smadhi a estimé que les femmes restent encore peu représentées dans les postes de décision du secteur énergétique et leur présence reste également limitée dans l’ensemble du secteur, notamment, dans les métiers techniques et de l’entrepreneuriat malgré des avancées significatives en matière du genre.

Elle a expliqué que cette faible représentativité, bien qu’elle mette en évidence des obstacles persistants, révèle aussi un potentiel considérable à mobiliser.

« Favoriser une participation accrue des femmes dans le secteur énergétique ne constitue pas seulement une question d’équité mais représente également, un levier stratégique de résilience et de compétitivité », a-t-elle souligné.

En vue de renforcer la représentation et la participation des femmes dans le secteur de l’énergie en Tunisie, une étude nationale genre dans le secteur de l’énergie a été élaborée, par le ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie, en collaboration avec la GIZ, a fait savoir pour sa part,  l’expert Senior en Genre, Bechir Lassoued.

Cette étude s’inscrit dans le cadre des activités du projet global « Féminisme en action pour une transformation structurelle »(FAST), qui est mandaté par le ministère fédéral de la coopération économique et du développement(BMZ) et mis en œuvre, en Tunisie, conjointement par le ministère de l’industrie et la GIZ.

Le projet FAST s’étale sur une période de 3 ans (octobre 2023-septembre 2026), et s’articule autour de 4 axes, à savoir Instruments et processus politiques, Conseil et renforcement des capacités, Gestion des connaissances et meilleures pratiques,  et Echange Sud-Sud et Nord-Sud.

Lassoued a rappelé que l’étude nationale genre vise à renforcer la représentation et la participation des femmes à tous les niveaux du secteur de l’énergie et à améliorer la gestion des données liées à l’employabilité des femmes pour une meilleure prise en compte de la parité dans le secteur.

Cette étude devra aboutir à l’élaboration d’un guide de données incluant une batterie d’indicateurs genre et explicitant les modalités de son opérationnalisation et son exploitation pour la prise de décision.

La conférence qui a réuni les acteurs publics et privés, les universités et les organisations de la société civile vise à impulser un dialogue concret sur l’intégration du genre dans le secteur énergétique. L’objectif est de renforcer la coordination nationale, identifier des synergies entre les initiatives existantes et de faire de l’égalité du genre un levier durable pour des politiques et des pratiques plus efficaces au sein du secteur énergétique.

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ATFD | Une constance qui dérange

03. Dezember 2025 um 11:01

«Nous reprenons le combat pour l’égalité totale et effective pour toutes les femmes. Nous poursuivrons notre actions pour la défense des droits des femmes en Tunisie et à l’étranger. (…) Nous revenons pour défendre la liberté de chaque prisonnière d’opinion et de chaque femme exilée ou marginalisée…» C’est par ces mots enthousiastes que la présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), Raja Dahmani, a annoncé la reprise des activités de l’association et son action du 29 novembre 2025 pour la liberté et contre la suspension des associations. (Ph. Manifestation des femmes pour la liberté, le 29 novembre 2025, à Tunis).

Monia Kaouach *

L’ATFD avait en effet été suspendue durant un mois, du 24 octobre au 24 novembre 2025. La secrétaire générale et avocate de l’association, Hala Ben Salem, a précisé que la décision avait un caractère politique, sans aucun lien avec une quelconque violation de l’article 88 qui régit l’activité associative.

Raja Dahmani a remercié toutes les personnes et organisations ayant soutenu l’association durant cette période de pression : organisations de défense des droits humains, institutions civiles nationales, régionales et internationales, personnalités publiques ainsi que les médias nationaux, arabes et internationaux qui ont évoqué les conséquences de cette suspension.

Qu’est-ce que l’ATFD ? Pourquoi a-t-elle été si largement soutenue ?

Une identité féministe et une référence humaniste

L’ATFD n’est pas née du hasard. Elle est l’aboutissement d’un long cumul de pensée féministe engagée, sérieuse et ouverte, dont les racines remontent aux années 1950, bien avant sa reconnaissance légale.

L’Ong n’a jamais cessé d’agir, résistant même au régime répressif de l’ancien président Ben Ali et à son étouffement des libertés.

L’association a toujours préservé son caractère féministe et son ancrage dans les droits humains. Elle œuvre pour que les femmes en Tunisie deviennent de véritables actrices de la vie familiale, sociale, économique et politique, qu’elles accèdent à l’égalité et reprennent leurs droits confisqués, se libérant ainsi de la domination patriarcale.

Son action combine travail intellectuel (études, séminaires, publications), action de terrain (accompagnement direct des femmes) et services sociaux (écoute, orientation, soutien juridique et psychologique).

La suspension de l’association a donc considérablement nui — selon Raja Dahmani — aux femmes victimes de violences, privées durant un mois de l’écoute, de la protection, de l’accompagnement juridique, psychologique et social que leur offre habituellement l’ATFD.

Une femme égale, ni subordonnée, ni complémentaire

L’ATFD a bâti sa continuité grâce à la cohésion et à la solidarité de ses membres, qui ont poursuivi la lutte selon les mêmes principes, valorisant l’héritage des militantes précédentes tout en y ajoutant leurs propres acquis.

Dès ses débuts, l’association a choisi la diversité et l’intensité de l’action : sensibilisation, formation, interventions d’urgence, défense directe des femmes. Elle est devenue la voix de celles qui n’en ont pas, défendant la justice, l’égalité totale et la citoyenneté complète. Et sa devise est «Une femme égale, non subordonnée ni complémentaire.»

L’Ong a également accepté des membres masculins à condition qu’ils partagent sa vision féministe. Elle a également tenu à rester indépendante de tous les pouvoirs politiques et de tous les agendas, œuvrant dans la transparence et défendant notamment les droits des minorités.

Une lutte constante et des avancées concrètes

En 1993, l’ATFD a créé le premier centre d’écoute féminin en Tunisie pour les femmes victimes de violences (verbales, physiques, psychologiques, économiques et politiques, dans l’espace public et privé). Elle s’est ensuite dotée de centres d’écoute à Tunis, Sousse, Sfax et Kairouan, offrant accompagnement social et juridique.

Grâce à son militantisme, l’ATFD a contribué à l’adoption par le parlement tunisien de la loi 58 de 2017 criminalisant toutes les formes de violence à l’égard des femmes.

Cette loi prévoit des sanctions pénales et financières pour les auteurs de violences ; des aides judiciaires obligatoires pour les femmes victimes ; la création de centres d’écoute et d’hébergement d’urgence.

Cependant, l’association constate que la loi reste peu appliquée et réclame sa mise en œuvre effective, un budget dédié et le renforcement des unités spécialisées dans les forces de sécurité.

En 2025, l’association a recensé 24 féminicides, commis par des conjoints ou des membres de la famille. Elle demande que les féminicides soient distincts juridiquement des homicides ordinaires en raison de leur caractère discriminatoire lié au genre.

Les acquis des tunisiennes sont incomplets et menacés

L’ATFD a milité pour la parité verticale et horizontale lors des élections législatives de 2014, ainsi que pour l’adoption de mesures de discrimination positive afin d’assurer une représentation équilibrée entre hommes et femmes. Après le recul observé lors des élections de 2019, elle a repris la lutte pour rétablir ces mécanismes.

Les membres de l’association savent que les acquis des femmes tunisiennes restent incomplets et menacés, notamment par certaines voix réclamant périodiquement le retour à la polygamie. Elles rappellent constamment leur attachement au Code du statut personnel de 1956, tout en demandant sa modernisation, la suppression de ses dispositions patriarcales l’instauration de l’égalité dans l’héritage et le partage de l’autorité parentale entre les deux parents

L’ATFD défend également les causes sociales, économiques, environnementales et professionnelles, car elles affectent profondément la vie des femmes, notamment en période de crise.

Elle milite aussi pour les causes humaines justes, nationalement et internationalement. Elle soutient les Palestiniennes, en mettant en lumière leur souffrance et leur résistance ; les Soudanaises, victimes d’agressions et de famine, les Afghanes, Kurdes et Iraniennes dans leurs luttes libertaires

Le travail en réseau pour unir les femmes

L’association n’a jamais fonctionné en vase clos. Elle s’est engagée dans un réseau de partenariats nationaux et internationaux afin d’unifier les idées, partager les compétences et renforcer l’impact des actions féministes.

Dans ce contexte, elle applique la démocratie dans sa propre gouvernance avec la rotation au leadership ; des mandats limités à deux ans ; et l’interdiction de se présenter plus de deux fois.

Elle veille ainsi à donner une place aux jeunes militantes et à transmettre l’expérience aux nouvelles générations.

Un malentendu injustifié

Comme toutes les associations féministes, l’ATFD fait face à des incompréhensions et à des tentatives de discrédit, dues parfois à des idées préconçues, à un manque de confiance en soi, à l’attachement aux traditions et à un manque d’ouverture intellectuelle. Mais la peur du «féminisme» vient souvent de ceux qui la ressentent, non de l’association elle-même.

Les statistiques de l’ATFD montrent que 40 % des femmes victimes de violences se rendent dans ses centres d’écoute sur recommandation des autorités tunisiennes, preuve de l’utilité sociale concrète de son travail.

Pour comprendre réellement l’ATFD, il faut l’observer de l’intérieur, connaître son histoire, suivre ses luttes et consulter ses archives, qui attestent de son sérieux et de son engagement constant.

* Journaliste.

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ONU Femmes Tunisie alerte sur la montée des violences numériques et des stéréotypes de genre

02. Dezember 2025 um 12:33

ONU Femmes Tunisie a lancé un appel urgent à combattre les stéréotypes de genre qui alimentent une « culture de la violence », en particulier dans l’espace numérique, où ils facilitent des formes de harcèlement et d’abus technologiques à l’encontre des femmes.

Selon l’agence onusienne, ces préjugés légitiment des comportements violents en ligne tels que le contrôle, les menaces, les insultes, la diffusion non consensuelle de contenus intimes, ou encore la normalisation de l’agresseur. Ces violences numériques ont des conséquences psychologiques sévères, incluant stress, anxiété, honte, isolement social, perte de confiance en soi, dépression et idées suicidaires.

ONU Femmes met en garde contre l’usage malveillant de l’intelligence artificielle, notamment à travers la création d’« images dégradantes » et de « deepfakes » (des vidéos manipulées de manière hyper-réaliste). Près de 90 à 95 % de ces contenus sexuels circulant en ligne ciblent spécifiquement des femmes, constituant ce que l’organisation qualifie de « menace réelle et extrêmement grave ».

Face à cette situation, ONU Femmes Tunisie appelle à une action collective immédiate pour éradiquer les stéréotypes de genre à la racine, renforcer la sécurité des femmes en ligne et protéger leur santé mentale. L’organisation insiste sur la nécessité de réguler les technologies utilisées comme instruments de violence et de promouvoir un espace numérique inclusif et respectueux.

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Violences numériques : ONU Femmes Tunisie dénonce une menace grave

Von: walid
02. Dezember 2025 um 10:03
Violences numériques : ONU Femmes Tunisie dénonce une menace grave

ONU Femmes Tunisie a lancé un appel urgent à combattre les stéréotypes de genre qui alimentent une « culture de la violence », en particulier dans l’espace numérique, où ils facilitent des formes de harcèlement et d’abus technologiques à l’encontre des femmes. Selon l’agence onusienne, ces préjugés légitiment des comportements violents en ligne tels que […]

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Associations féministes : «La voix de Chaima Issa est la voix de nous toutes»

30. November 2025 um 13:42

Suite à l’«enlèvement» de la militante politique Chaima Issa, le samedi 28 septembre 2025, alors qu’elle participait à la marche organisée par les organisations féministes et à laquelle participaient des personnes de diverses orientations politiques, des associations et des voix féministes ont exprimé dans le communiqué de presse traduit de l’arabe et reproduit ci-dessous «leur ferme condamnation de ce grave incident, qui montre l’intimidation et la violence politique continues de l’État contre les femmes».

«Le fait de cibler Chaima Issa, de la condamner à vingt ans de prison pour son activisme politique et son opposition au régime en place, puis de l’enlever par des individus non identifiés en civil simplement pour avoir participé à une manifestation féministe pacifique, constitue une attaque flagrante contre la liberté d’expression et le droit des femmes à manifester et à s’organiser, ainsi qu’une tentative claire de faire taire les voix féministes et des défenseurs des droits humains dans le pays.

«Les personnalités et associations signataires tiennent les autorités responsables pleinement responsables de la sécurité de Chaima Issa, exigent la divulgation immédiate de son lieu de détention et des conditions de sa détention, et la garantie qu’elle se verra accorder tous ses droits légaux sans aucun délai.

«Les personnalités et associations signataires appellent également toutes les forces actives, les organisations de défense des droits humains et les mouvements féministes à s’unir et à faire face à cette dangereuse escalade contre les femmes, à résister à toutes les tentatives d’intimidation et d’exclusion, et à adopter tous les moyens de lutte pour protéger leur droit à s’exprimer et à participer à la sphère publique sans crainte ni menace.

«L’enlèvement d’une militante est une attaque contre toutes les femmes.

«La voix de Chaima… est notre voix.»

Communiqué.

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«Ghalia», une chanson contre les violences faites aux femmes

27. November 2025 um 09:20

La chanson et le clip «Ghalia» sont produits dans le cadre de la campagne onusienne des «16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles» qui a lieu tous les ans du 25 novembre au 10 décembre.

C’est une campagne annuelle de sensibilisation du grand public qui condamne tous les types de violences subies par les femmes, physique, psychologique, économique… et notamment des violences qui touchent davantage les jeunes filles comme le cyber-harcèlement.

Il y a une tendance à minimiser ce phénomène alors que les chiffres sont effarants. Près d’1 femme sur 3 dans le monde subit au moins une fois des violences conjugales ou sexuelles. Les féminicides continuent aussi à inquiéter, ainsi en 2025, 22 femmes ont été tuées sur la base de leur genre en Tunisie.

La chanson et le clip ont été financés et soutenus par la Délégation de l’Union Européenne en Tunisie qui réaffirme ainsi son engagement pour l’égalité et contre toutes les formes de violences basées sur le genre.

Interprétée par Asma Ben Ahmed, Chaïma Mahmoud et le rappeur 4LPHA, la chanson a été écrite et mise en mélodie par Bayrem Kilani, produite par Selim Saïed, réalisée par Zied Litaiem

La chanson met en scène une fille, Ghalia, qui survit aux violences et aspire à l’accomplissement. Le texte invite à condamner ces violences, mais aussi à agir et à dépasser le silence complice.

Hashtags : #ماعادش_نسكت

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L’ONFP renforce ses efforts pour lutter contre la violence faites aux femmes et aux filles

Von: Yusra NY
26. November 2025 um 23:54

À l’occasion de la campagne internationale «16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles», l’ONFP annonce le lancement d’un programme complet de sensibilisation et de prévention, mis en œuvre par ses délégations régionales dans toutes les régions de la République tunisienne.

Ce programme mobilise des équipes pluridisciplinaires comprenant des médecins, des sages-femmes, des psychologues et des spécialistes de la sensibilisation, et se poursuivra jusqu’au 10 décembre, Journée internationale des droits de l’Homme.

Il est également annoncé que neuf (09) campagnes régionales seront mises en œuvre en partenariat avec le projet Sila, réalisé par l’Agence belge de développement (Enabel) et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), avec le financement de l’Union européenne.

Ces campagnes viennent compléter d’autres initiatives régionales et comprennent plusieurs activités, parmi lesquelles :

  • Des ateliers de sensibilisation, des matchs pour l’égalité, des projections-débats, un hackathon, ainsi que des activités artistiques, touchant un large public, jeunes, adultes et personnes plus âgées, femmes comme hommes ;
  • Des actions de sensibilisation ciblant prioritairement les femmes et filles en situation de vulnérabilité ;
  • Des consultations de dépistage et d’orientation pour les survivantes de violence au sein des services de santé sexuelle et reproductive ;
  • Des séances d’accompagnement psychologique et de soutien juridique.

Enfin, l’ONFP réaffirme que la lutte contre la violence faites aux femmes et aux filles ne se limite pas à la période de la campagne internationale, mais que les activités de sensibilisation, d’accompagnement et d’orientation se poursuivent tout au long de l’année dans toutes les régions du pays.

Communiqué

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Appels à une action urgente pour rendre les espaces numériques sûrs pour tous·tes

Von: Yusra NY
25. November 2025 um 23:40

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre 2025, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a annoncé le lancement de la campagne « 16 jours d’activisme ».

En Tunisie comme dans le monde entier, cette campagne internationale se déroule chaque année depuis 1991 du 25 novembre au 10 décembre, pour lutter contre la violence fondée sur le genre et en faveur des droits des femmes.

Le Pnud a par ailleurs appelé à se mobiliser pour inciter l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes, en rappelant au passage que la violence numérique s’intensifie à grande échelle : 38 % des femmes dans le monde en ont déjà vécu et 85 % d’entre elles en ont été témoins.

« En ces 16 jours d’activisme, nous appelons à une action urgente pour rendre les espaces numériques sûrs pour tous·tes».

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« Ghalia », un cri et un hymne contre les violences faites aux femmes

25. November 2025 um 09:49

En Tunisie, où les féminicides ont encore endeuillé des familles avec 22 femmes tuées en 2025, le 25 novembre résonne comme un rappel douloureux : la violence continue de frapper, parfois derrière des portes closes, parfois à travers un écran où le cyberharcèlement étouffe les plus jeunes. En lançant « Ghalia » dans le cadre des 16 jours d’activisme, la mobilisation donne un visage, une voix et une dignité à celles qu’on a trop longtemps réduites au silence – pour dire que chaque femme mérite protection, justice et vie pleinement vécue.

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est marquée ce 25 novembre par des appels renouvelés à agir face à un phénomène qui touche près d’une femme sur trois dans le monde. Cette édition met l’accent sur l’essor inquiétant des violences numériques, de plus en plus présentes dans la vie des femmes visibles dans l’espace public.

En Tunisie, cette journée coïncide également avec le lancement de la chanson « Ghalia », une création artistique intégrée à la campagne des 16 jours d’activisme et soutenue par la Délégation de l’Union européenne.

Un fléau mondial qui se transforme avec le numérique

Au niveau international, les organisations rappellent que les violences physiques, sexuelles, psychologiques et économiques restent massives, souvent invisibles et encore sous-déclarées. Cette année, l’alerte porte sur un champ en pleine expansion : les violences en ligne. Cyberharcèlement, menaces, campagnes de diffamation, utilisation détournée de l’IA, deepfakes sexistes – autant de formes nouvelles qui visent particulièrement les femmes journalistes, militantes, créatrices de contenu ou actrices politiques.

La difficulté d’encadrement juridique, l’impunité des plateformes, l’anonymat des agresseurs et la montée de discours hostiles à l’égalité contribuent à l’aggravation du phénomène. La campagne internationale Tous UNiS, lancée ce 25 novembre et prolongée jusqu’au 10 décembre, entend sensibiliser et mobiliser pendant 16 jours, jusqu’à la Journée des droits de l’Homme.

« Ghalia » : un récit musical pour briser le silence et dénoncer les violences

Dans ce contexte, la sortie de la chanson « Ghalia » vient renforcer le message de sensibilisation porté durant les 16 jours d’activisme. L’œuvre aborde notamment les violences subies par les jeunes filles, dont le cyberharcèlement, encore banalisé malgré son ampleur. En Tunisie, les chiffres restent préoccupants : 22 femmes ont été tuées en 2025 sur la base de leur genre.

Le clip met en scène une jeune héroïne qui refuse la résignation et aspire à la reconstruction. Le texte appelle à condamner les violences, à agir et à sortir du silence complice. Le projet, financé et soutenu par la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, s’inscrit dans un engagement institutionnel en faveur de l’égalité et contre toutes les formes de violences basées sur le genre.

Interprétée par Asma Ben Ahmed, Chaïma Mahmoud et le rappeur 4LPHA, écrite et composée par Bayrem Kilani, produite par Selim Saïed et réalisée par Zied Litaiem, « Ghalia » se veut un outil culturel et social pour éveiller les consciences, toucher les plus jeunes et renforcer la mobilisation.

La Journée du 25 novembre et la sortie de « Ghalia » rappellent que la lutte contre les violences repose aussi sur l’implication des familles, des institutions éducatives, des médias et des autorités publiques.

Le message central reste le même : protection, écoute des victimes, reconnaissance des violences numériques, refus de la banalisation et action collective.

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Mise en garde aux femmes:  Une substance toxique dans les vernis à ongles!!!

28. August 2025 um 12:36
Mise en garde aux femmes:  Une substance toxique dans les vernis à ongles!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Femme) – L’oxyde de diphényl triméthylbenzoyl phosphine (TPO), une substance toxique présente dans les vernis à ongles semi-permanents, sera interdite en France et en Europe, dès le 1er septembre 2025, annonce le ministère français de l’Économie et des Finance, dans un communiqué.

Cette substance utilisée dans les produits pour ongles artificiels et pourtant autorisée, uniquement pour un usage professionnel dans les préparations pour ongles artificiels à une concentration maximale de 5 %, est toxique pour la reproduction, selon la même source.

 « Cette interdiction entre dans le cadre du règlement européen dit Omnibus VII, en ce qui concerne l’utilisation, dans les produits cosmétiques, de certaines substances classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction », indiquent les autorités. Plus précisément, à compter de la rentrée, il sera proscrit de mettre sur le marché des produits cosmétiques contenant du TPO, de mettre à disposition ces produits, y compris à des professionnels, et d’utiliser ces produits, notamment par les professionnels dans le cadre de leurs prestations (pose de vernis, manucure, etc.).

Cette interdiction entre dans le cadre du règlement européen dit Omnibus VII, en ce qui concerne l’utilisation, dans les produits cosmétiques, de certaines substances classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction. Aucun délai d’écoulement des stocks n’est prévu pour les professionnels concernés.

Selon des médecins et des activistes de la société civile en Tunisie, les ministères tunisiens du Commerce et de la Santé devraient engager des démarches pareilles pour interdire toute substance toxique présente dans les produits cosmétiques dans l’objectif de protéger la santé humaine, sachant que l’UE, demeure le premier partenaire économique et commercial de la Tunisie.

En Tunisie, le secteur des Industries chimiques compte environ 513 entreprises employant 10 personnes et plus. Parmi elles, 71 entreprises opèrent dans les activités liées à l’hygiène et la cosmétique (Savons, détergents, produits d’entretien, parfum et produits cosmétiques).

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