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Recommandations de l’IACE pour améliorer l’attractivité des régions

18. November 2024 um 13:28

Dans un rapport sur ‘‘L’attractivité régionale 2024’’, l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) conclut qu’«à l’exception de Tunis, tous les autres gouvernorats sont en dessous de la moyenne».

Les gouvernorats du Grand-Tunis, le gouvernorat de Tozeur et les zones côtières (Sousse, Monastir et Sfax) sont les régions les plus attractives en Tunisie , indique le rapport, ajoutant que Kasserine, Kairouan, et Sidi Bouzid sont les gouvernorats les moins attractifs, ce qui confirme le déséquilibre régional persistant depuis plusieurs décennies dans notre pays et qui est la conséquence de choix politiques et économiques des différents gouvernements qui se sont succédé depuis l’indépendance en 1956.

«L’attractivité́ est un concept multidimensionnel qui désigne la capacité́ d’un pays, d’un territoire ou d’une région, pour une période donnée d’attirer et aussi de retenir de la population, de la main d’œuvre, des entreprises et de toutes sortes d’activités économiques», souligne le rapport.

L’attractivité́ régionale, appelée aussi attractivité́ territoriale, est donc souvent liée à la compétitivité. Elle favorise la concurrence par les avantages acquis et renforce la création de la richesse.

Pour améliorer l’attractivité des régions, l’IACE recommande l’accélération de la mise en place des réformes tant attendu pour l’amélioration des conditions d’investissement, la digitalisation des services administratifs et la réalisation des projets d’infrastructure. «L’amélioration de l’attractivité d’une région dépendra principalement de l’amélioration de la connectivité (avec des infrastructures multimodales, abordables, résilientes et durables), de la qualité de vie (avec une offre de service en éducation et en santé de qualité équivalente à celle disponible dans les grandes villes) et de l’image de la région (par la mise en place des stratégies de notoriété territoriale).

L’IACE en tant que Think tank économique tunisien, engagé dans la promotion de l’entrepreneuriat et l’amélioration du climat des affaires et par conséquent la croissance économique, s’est engagé depuis 2015, à travers la publication d’un rapport sur l’attractivité́ régionale.

I. B.

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Grand Tunis en tête : Quel est le classement des régions les plus attractives de Tunisie ?

Von: walid
16. November 2024 um 19:54

VilleLes gouvernorats du Grand Tunis et de Tozeur, ainsi que les zones côtières sont les régions les plus attractives, en termes de compétitivité, en Tunisie, selon le rapport sur l’attractivité régionale 2024, publié, vendredi, par l’IACE (Institut arabe des chefs d’entreprises), Think tank économique tunisien.

“En revanche, Kasserine, Kairouan, et Sidi Bouzid sont les gouvernorats les moins attractifs, ce qui a confirme le déséquilibre régional qui persiste depuis plusieurs décennies en Tunisie”, conclut le rapport

Liée à la notion de compétitivité, l’attractivité désigne la capacité d’un pays, d’un territoire ou d’une région, pour une période donnée d’attirer et aussi de retenir de la population, de la main d’œuvre, des entreprises et de toutes sortes d’activités économiques. Une meilleure attractivité pour une région ou pour un pays reflète une meilleure compétitivité pour attirer et/ou préserver les ressources et les investissements, a expliqué le rapport

Il montre que seulement le gouvernorat de Tunis a le score global d’attractivité (noté /10), au-dessus de la moyenne ( >5) et le plus élevé, soit un indice de 5,387 sur 10. Tous les autres gouvernorats sont en-dessous de la moyenne (< 5).

L’IACE a précisé que le classement des régions s’appuie sur le score global d’attractivité de chaque gouvernorat, dont le calcul est composé de 7 piliers. Il s’agit des critères environnementaux- sociaux et gouvernance (ESG), l’infrastructure et l’urbanisation, la santé et l’éducation, l’inclusion financière, le marché du travail, le dynamisme des affaires, ainsi que l’innovation et l’adoption des TIC.

“En revanche, Kasserine, Kairouan, et Sidi Bouzid sont les gouvernorats les moins attractifs, ce qui a confirmé le déséquilibre régional qui persiste depuis plusieurs décennies en Tunisie.”

Selon le score global d’attractivité, le gouvernorat de Tunis est classé au premier rang, suivi des gouvernorats de Sfax ( 3,533/10), de Sousse ( 3,482/10), de Tozeur (3,474/10), de Ben Arous (3,222/10), de l’Ariana (3,084 /10), de Monastir ( 2,913 /10), et de Bizerte (2,862/10) .

S’agissant des régions les moins attractives, elles ont un score global d’attractivité inférieure à 2 sur 10. Il s’agit des gouvernorats de Sidi Bouzid (1,742/10), classé au 21ème rang, de Jendouba (1,670/10), figurant au 22ème rang , de Kairouan (1,625 /10), occupant le 23ème rang et de Kasserine (1,355/10), arrivant au 24ème rang.

D’après le rapport, l’amélioration de l’attractivité d’une région dépendra, principalement, de l’amélioration de la connectivité, de la qualité de vie et de l’image de la région.

D’abord, pour l’amélioration de la connectivité, le rapport souligne que la présence d’infrastructures multimodales, abordables, résilientes et durables permet la création d’opportunités au niveau régional. En effet, «la connexion d’une région au réseau ferroviaire et au réseau de routes rapides, ainsi qu’en fibres optiques haut débit a pour objet d’assurer une certaine ouverture inter et intra régionale et même internationale ».

“Seulement le gouvernorat de Tunis a le score global d’attractivité au-dessus de la moyenne.”

Ensuite, pour ce qui est qualité de vie, le document met l’accent sur l’importance de l’existence dans les régions d’une offre de service, même unique, en éducation et en santé de qualité équivalente à celle disponible dans les grandes villes, étant donné que c’est un élément essentiel d’appréciation de l’attractivité et pour le choix des investisseurs et des compétences de résider dans une région.

Enfin, figure la promotion de l’image de marque des régions. Il est nécessaire de mettre en place des stratégies de notoriété territoriale, c’est-à-dire des programmes, des fonds et des partenariats qui peuvent communiquer, financer et valoriser l’image de marque de chaque région, car c’est un facteur majeur d’amélioration de la perception.

“L’amélioration de l’attractivité d’une région dépendra, principalement, de l’amélioration de la connectivité, de la qualité de vie et de l’image de la région.”

De même, l’amélioration de l’attractivité des régions, en se basant sur les recommandations des précédents travaux de l’IACE, nécessite l’accélération de la mise en place des réformes tant attendues pour l’amélioration des conditions d’investissement, la digitalisation des services administratifs et la réalisation des projets d’infrastructure, souligne le rapport de l’IACE.

Phosphates, hydrocarbures et renouvelables : Les ambitions tunisiennes pour booster l’économie

Von: walid
15. November 2024 um 10:51

Le département de l’Economie et des Mines est engagé à booster la compétitivité et à promouvoir sa contribution au développement global, a souligné, jeudi, la ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub.

Il est également résolu à garantir une exploitation optimale des ressources énergétiques et minières et partant à concrétiser l’objectif de transition vers un modèle énergétique à faible émission de carbone, a-t-elle encore ajouté.

S’adressant aux parlementaires et aux conseillers des régions, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue, jeudi, au Palais du Bardo consacrée à l’examen de la mission du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, la ministre a affirmé que le gouvernement a fixé des stratégies sectorielles, dont celles relatives à l’industrie et de l’innovation et l’énergie à l’horizon 2035.

Evoquant les indicateurs du secteur de l’industrie et des mines pour l’année 2024 ainsi que le programme d’action du département pour 2025, elle a affirmé que le secteur industriel constitue un levier essentiel de l’économie nationale et contribue à réduire le déficit commercial du pays à travers la promotion des exportations et la diversification des produits locaux et l”encouragement de sa compétitivité.

A cela s’ajoute sa capacité à générer des postes d’emploi durables ce qui ne manquera pas de favoriser, selon ses dires, la stabilité sociale et économique et booster le climat d’investissement et la compétitivité des PME.

Chiffres à l’appui, la ministre a révélé que jusqu’au 13 novembre 2024, 142 entreprises embauchant plus de 7500 ouvriers ont bénéficié d’avantages dont le montant s’élève à 190 millions de dinars.

Elle a ajouté que ce programme vise à renforcer la compétitivité et à préserver le tissu industriel et à développer les services industriels.

Ce tissu compte actuellement 4713 entreprises offrant plus de 530 mille emplois, dont 45% sont totalement exportatrices (2126) moyennant une capacité d’employabilité avoisinant 355 mille emplois.

Pour le volume des exportations des entreprises totalement exportatrices, il s”élève à 45 millions au titre de 2023.

Revenant à la nouvelle nomenclature des entreprises, notamment au niveau de l’activité, la ministre a fait état de la montée en puissance des nouveaux créneaux à forte valeur ajoutée et à haut niveau technologique, tels que les industries des composants automobiles et aéronautiques et les centres de recherche et de développement.

Elle a par ailleurs indiqué que les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur des industries manufacturières ont augmenté de 52 % au cours du premier semestre de 2024, par rapport à la même période de 2023, pour atteindre 792 millions de dinars, suite à la hausse des investissements notamment dans le secteur du textile, de l’habillement, du cuir et des chaussures.

Quant à l’évolution de la balance commerciale pour le secteur manufacturier, le taux de couverture a atteint 92,4 % au cours des dix premiers mois de 2024, en raison de l’augmentation de 30 % des exportations des produits alimentaires.

Volet énergie, Thabet a cité au nombre des des défis les plus importants auxquels fait face le département , la garantie de la sécurité énergétique, la diversification des sources d’énergie et l’élaboration d’une stratégie nationale et une feuille de route pour le secteur.

Elle a dans ce contexte noté que l’autonomie énergétique a enregistré une baisse de 41% à la fin du mois de septembre 2024 contre 49% au titre de la même période en 2023.

S’agissant du déficit de la balance commerciale énergétique, quant à lui, il a connu une augmentation de 35 % en septembre 2024, atteignant 9 milliards de dinars contre 6 milliards pour la même période de 2023.

S’attardant sur les raisons de cette situation, la ministre a expliqué cette situation par les défis majeurs auxquels est confronté le secteur, tels que le déclin de la production des champs pétroliers et l’absence de grands projets d’exploration permettant de reconstituer le stock national.

Elle a expliqué que pour consolider le secteur et garantir sa pérennité, les activités de recherche et d’exploration se poursuivront jusqu’en 2025, tout en œuvrant à régler les dettes des entreprises locales et à parachever la révision du code des hydrocarbures.

La ministre a promis également de consacrer la bonne gouvernance, la transparence et le suivi de l’évolution du secteur, en plus de l’adoption d’une politique de promotion afin de favoriser l’attrait des investisseurs à l’exploration et à la production des hydrocarbures.

Quant au secteur de l’électricité, la ministre table sur un volume global d’investissements estimé à 2.500 millions de dinars en 2025, année qui devrait connaître l’élaboration du Code des énergies renouvelables et la mise en place de l’Instance de régulation du secteur de l’électricité.

En ce qui concerne le secteur minier, le ministre a indiqué que ce secteur a accusé une baisse au cours de la décennie précédente au double plan productivité et efficacité économique, étant donné que le volume de production a baissé à moins de 50% par rapport à 2011.

Evoquant les actions à venir visant à rétablir le secteur des phosphates, le ministre a révélé l’élaboration d’un programme d’investissement pour la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), ainsi que la préparation d’un programme de travail pour la période 2025-2030.

Un programme qui, a-t-elle dit, vise essentiellement à augmenter la capacité de production des laveries, la reprise des travaux sur tous les sites de production et l’achèvement de la révision du code minier.

Le ministère, a-t-elle ajouté, prévoit aussi d’introduire une nouvelle dynamique dans la production de phosphate dans le nord-ouest, où des permis de recherche seront accordés à des investisseurs privés tunisiens et à une société étrangère (australienne).

En ce qui concerne les engrais, la ministre a souligné la volonté de l’autorité de tutelle d’assurer l’approvisionnement en engrais chimiques durant la saison 2024-2025, ajoutant qu’en septembre 2024, un accord a été signé dans la perspective d’achever le projet de l’usine de triple superphosphate “Mdhila 2” resté longtemps bloqué et qui devrait fournir 400 000 tonnes de phosphate par an.

La relance de l’investissement, priorité de la Tunisie pour 2025

08. November 2024 um 14:18

Le renforcement des investissements et l’amélioration de l’attractivité de la destination tunisienne revêtent une importance capitale, d’autant plus que l’investissement constitue le moteur principal de la croissance économique et la tête de pont pour le développement et l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale.

C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement Kamel Maddouri, en donnant lecture de la déclaration du gouvernement sur les projets de loi de Finances et du Budget économique pour l’exercice 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), vendredi 8 novembre 2024.

Maddouri a indiqué que l’Etat œuvrera à la révision du système législatif régissant l’investissement pour surmonter les obstacles qui entravent le développement de l’initiative privée et la réalisation de projets prometteurs dans les domaines stratégiques. Cette révision sera réalisée dans le cadre d’un unique texte juridique, unifié et horizontal, en plus des avantages inclus dans le projet de révision du Code des changes, qui ouvrent des perspectives pour libérer les capacités, notamment celles des jeunes, indique encore le chef du gouvernement.

Plateforme unifiée d’investissement

Il a précisé que le gouvernent œuvre à hâter la numérisation des services administratifs liés aux investisseurs, évoquant la mise en place d’une plateforme nationale unifiée d’investissement et le développement du portail numérique de l’Agence foncière industrielle (AFI), en plus du lancement d’un portail pour l’identification des financements en partenariat avec le conseil financier et bancaire.

Maddouri a relevé, qu’au cours de l’année 2025, le gouvernement œuvrera à élaborer une carte d’investissement pour chaque district, en vue de garantir la répartition équilibrée des mégaprojets d’investissement sur le territoire tunisien, en prenant en considération les avantages compétitifs de chaque district ainsi qu’une meilleure affectation des compétences humaines et des ressources naturelles.

Il a, dans le même contexte, déclaré que «les efforts seront focalisés sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, mais aussi pour renforcer l’utilisation des technologies susceptibles d’assurer la gestion des ressources en eau, d’encourager la recherche et l’innovation et d’accorder à l’être humain l’attention nécessaire en ce qui concerne son accès à une protection sociale adéquate».

Instituer une nouvelle gouvernance

Maddouri a, également, souligné la nécessité d’instituer une nouvelle gouvernance pour suivre la réalisation des projets d’investissement publics et privés qui font face à des difficultés afin d’identifier des solutions appropriées. Ila évoqué la mise en place de la Commission des grands projets, en vertu du décret n°497 de l’année 2024, présidée par le chef du gouvernement. Cette commission est chargée de fixer les procédures relatives à la réalisation des grands projets publics à caractère stratégique et à l’accélération des travaux des projets publics bloqués.

Le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de prendre des décisions pour accélérer la réalisation d’un nombre important de projets bloqués depuis 5 et 10 ans; à l’instar de l’hôpital Roi Salmen Ben Abdelaziz à Kairouan, l’hôpital universitaire à Sidi Bouzid, l’hôpital multidisciplinaire à Gafsa et autres hôpitaux régionaux ainsi que le projet du RFR (Réseau Ferroviaire Rapide) reliant Tunis à Manouba et le projet du super phosphate triple à Mdhila 2 et le projet de l’unité de production du phosphate commercial à Oum Khechab.

Il a, dans ce cadre, annoncé que les problèmes fonciers qui concernent les deux projets d’investissements sur les côtes Nord de la ville de Sfax et à sebkha Ben Ghayadha à Mahdia, ont été résolus.

Tap.

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