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EMPLOI : Création d’une plateforme « job étudiant »

13. Oktober 2025 um 11:30

En Tunisie, le chômage des jeunes diplômés reste élevé malgré un vivier de compétences reconnu à l’international. Pour combler l’écart entre formation académique et besoins du marché,  Maher Ben Salem, CEO de KeeJob mise sur une nouvelle plateforme « job étudiant » et sur le potentiel d’adaptation des talents tunisiens face aux mutations, notamment celles de l’intelligence artificielle.

L’idée est de faciliter la transition entre études et emploi en proposant aux étudiants des étapes et des missions compatibles avec leur parcours académique. « Il est urgent de rapprocher le monde universitaire du monde professionnel », insiste le PDG de Key Job.

Cet écart entre formation et besoins réels du marché est une problématique centrale en Tunisie. Trop souvent, les diplômés sortent de l’université avec un bagage théorique solide mais peu d’expérience pratique. Résultat : un décalage qui se traduit par un chômage élevé chez les jeunes diplômés, tandis que certaines entreprises peinent à recruter. Malgré un contexte économique difficile, Maher Ben Salem veut rester optimiste. «La valeur sûre de la Tunisie reste la qualité de ses ressources humaines», affirme-t-il.

Même avec les faiblesses du système éducatif, les compétences tunisiennes, notamment dans les métiers techniques et de service, continuent d’être reconnues à l’international.

L’intelligence artificielle redistribuera sans doute les cartes, mais M.Ben Salem estime que la créativité et la capacité d’adaptation des Tunisiens feront la différence. « Nous devons accompagner cette transition, former nos jeunes et leur donner les outils nécessaires pour rester performants. C’est à cette condition que nous pourrons transformer les menaces en opportunités. »

A.B.A

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Financer sans s’endetter : le pari tunisien

13. Oktober 2025 um 09:44

Tunisie EconomieFace à une impasse financière annoncée, la Tunisie a choisi la rupture. En 2023, alors que le recours au FMI semblait inévitable, le pays a opté pour une stratégie souverainiste audacieuse, fondée sur le financement direct et la rationalisation de la dette. Résultat : une amélioration de sa notation financière, une stabilisation de l’endettement, et une démonstration de résilience économique.

 Analyse d’un virage assumé avec l’universitaire et expert financier Zied Ayoub.

La Tunisie a vu sa notation financière s’améliorer modestement, signe d’une résilience certaine et d’une capacité à honorer ses engagements malgré les difficultés économiques persistantes. Que révèle cette évolution ? Est-elle le fruit de choix politiques efficients ?

Zied AyoubLa notation reflète, avant tout, la capacité d’un pays à rembourser ses dettes et à respecter ses engagements. Plus un État se montre apte à faire face aux aléas et à honorer ses créances, plus sa note s’améliore.

En 2023, la Tunisie se trouvait dans une impasse financière reconnue par tous : au bord de la faillite, incapable de faire face à ses obligations. Plusieurs voix s’étaient alors élevées pour appeler à un renforcement du recours au FMI, déjà sollicité en partie. L’idée était simple : obtenir un prêt du Fonds, qui servirait de signal positif aux autres bailleurs de fonds.

Mais en 2023, nous avons choisi une voie radicalement différente. Une rupture totale avec les injonctions du FMI et une politique axée sur la souveraineté monétaire. Dès le second semestre, la Tunisie a clarifié sa position : elle ne suivrait plus les prescriptions du Fonds, et s’engagerait dans une stratégie de financement souverain.

« En 2023, la Tunisie a rompu avec les prescriptions du FMI pour privilégier un financement souverain. Cette bascule a permis d’honorer les échéances et de stabiliser l’endettement. »

 

Ce choix a-t-il été pertinent selon vous ?

Cette orientation s’est traduite par une rationalisation du recours à la dette extérieure, et par un financement direct, tel que nous l’avions préconisé. Ce choix, contesté par certains, s’est concrétisé par une mobilisation de 7 milliards de dinars en 2024, puis de 7 autres milliards en 2025. Sur les 14 milliards prévus, près de 12 ont déjà été utilisés, soit environ 9 % du PIB — un montant significatif.

Ce recours au financement direct nous a permis de sortir de l’impasse. Nous avons évité la cessation de paiement, honoré nos dettes, et trouvé une solution viable. De fait, une amélioration du rating s’imposait : nous n’étions plus en situation de blocage.

Mais ce qui a véritablement pesé dans la révision de la note, c’est que le mécanisme choisi n’a pas provoqué les désastres économiques annoncés par ses détracteurs. Au contraire, nous avons pu produire localement des biens qui manquaient sur le marché.

Certes, il y a eu un impact sur certaines importations — sucre, céréales — mais il n’a pas été paralysant pour la population. Il faut le dire clairement : il n’y a aucune corrélation entre la baisse des importations et le choix du financement souverain. La concomitance temporelle relève sans doute de la coïncidence.

« Une amélioration, même modeste, indique une résilience accrue et une meilleure maîtrise du risque, malgré des fragilités persistantes. »

 

Pensez-vous que le fait d’emprunter directement à la BCT, peut servir en tant que mécanisme anti-inflationniste et peut stabiliser la dette ?

Le financement direct, loin d’être inflationniste, pourrait au contraire alléger la pression fiscale et stabiliser la dette. Le mécanisme adopté repose sur un accord à long terme entre le Trésor public et la Banque centrale, permettant de puiser dans les réserves en devises sans affecter la masse monétaire (M3), qui reste stable. Ce procédé n’engendre donc pas d’inflation.

J’ose même affirmer que l’amendement de la loi sur la BCT contribuera à réduire l’inflation. En 2024 comme en 2025, la Tunisie paie près de 7 milliards de dinars d’intérêts sur sa dette. Pour financer ces intérêts, l’État augmente la pression fiscale sur le secteur productif, notamment les entreprises, qui se retrouvent en difficulté.

Ce transfert de fonds — 7 milliards de dinars — du secteur productif vers un secteur rentier, non créateur de valeur ajoutée, est en lui même inflationniste. L’inflation naît quand les ressources sont allouées à des postes improductifs.

Verser des intérêts à des détenteurs de bons du Trésor ne crée aucune richesse. C’est une ponction annuelle sur la masse monétaire, orientée vers des usages stériles. Le mécanisme actuel de recours à la dette est donc inflationniste, bien plus que le financement direct que nous proposons. Ce dernier permettrait de réduire significativement le coût des intérêts, et par ricochet, la pression fiscale. Il ne s’agit pas d’un allègement marginal, mais d’une diminution substantielle.

« La dette consolidée se stabilise, la dette extérieure recule et le rating s’améliore : la dynamique de désendettement est engagée. »

 

La solution que vous avez proposée et qui, nous le précisons, reste ponctuelle et tributaire de l’ARP, doit-elle devenir le recours automatique à chaque fois que l’État traverse une détresse financière ou est incapable de rembourser ses dettes?

Jusqu’en 2023, la Tunisie était prise dans une spirale : emprunter pour rembourser les dettes précédentes. Le service de la dette est passé de 3,6 milliards de dinars en 2011 à près de 25 milliards en 2024-2025, soit une explosion de moins de 4 % à près de 14 % du PIB.

Cette dynamique exponentielle, sans solution apparente, justifiait pleinement la dégradation de notre notation. D’autant que 80 % des emprunts contractés servaient à rembourser les dettes anciennes, et non à financer le déficit primaire. C’était une logique d’auto-endettement. Mais à partir du second semestre 2023, nous avons brisé ce cercle vicieux. Un processus de désendettement a été engagé. La dette globale commence à se stabiliser, surtout si l’on considère la dette consolidée — celle qui exclut les créances entre institutions publiques.

En chiffres : la dette globale est passée de 226,5 milliards en 2023 à 135 milliards en 2024. Le financement entre la BCT et le Trésor est passé de 1,4 milliard en 2023 à 8,1 milliards en 2024, puis à 11,2 milliards en 2025.

La dette nette consolidée reste stable : 125 milliards en 2023, 127 en 2024, et 125 en juin 2025. Quant à la dette extérieure, elle a chuté de 66,9 milliards en 2023 à 62,3 en 2024, puis à 58,1 en juin 2025. C’est une réalisation majeure, qui a pesé pour près de 80 % dans l’amélioration du rating.

Le recours à la Banque centrale s’est donc avéré nettement positif. Il n’y a aucune raison de suspendre ce dispositif qui a permis à la Tunisie de rompre avec la logique d’endettement circulaire et amorcer un processus de désendettement inédit. En misant sur un financement direct non inflationniste et en réduisant la pression fiscale sur le secteur productif, elle redonne du souffle à son économie tout en affirmant sa souveraineté monétaire.

Si cette trajectoire se confirme, elle pourrait redéfinir les rapports entre États émergents et institutions financières internationales. Le pari est risqué, mais les premiers résultats parlent d’eux-mêmes.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

CHIFFRES CLES

  • 14 Md TND : enveloppe de financement direct prévue sur 2024–2025, dont près de 12 Md déjà mobilisés, apportant une liquidité décisive pour honorer les échéances.
  • 7 Md TND/an : charge d’intérêts estimée en 2024 et 2025 ; sa réduction allégerait la pression fiscale sur le secteur productif et limiterait l’inflation.
  • 125–127–125 Md TND : stabilisation de la dette nette consolidée (2023, 2024, juin 2025), signal de discipline et de soutenabilité.
  • 80 % : part attribuée à la trajectoire de dette dans l’amélioration de la note, selon l’analyse présentée.

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Gestern — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Pauvreté en Tunisie : pourquoi les politiques d’assistance échouent depuis 1956

12. Oktober 2025 um 10:55

Pour se donner bonne conscience et masquer leur incapacité à éradiquer la pauvreté, et ce, depuis l’accès du pays à l’indépendance, les exécutifs des régimes politiques qui se sont succédé à la tête du pays,  ont cette tendance à faire beaucoup de bruit autour des quelques mesurettes qu’ils instituent, chaque année,  dans le cadre des lois de finances en faveur des pauvres appelées chastement personnes vulnérables.

Le projet de loi de finances 2026, tel qu’il est présenté récemment par le gouvernement de Sarra Zenzeri, n’a pas échappé à la règle avec une importante nuance, voire une nouveauté.

Pour comprendre les tenants et aboutissants de la pauvreté

Avant d’expliquer cette nuance, rappelons à nos lecteurs trois éléments d’information majeurs sur la pauvreté dans le monde et en Tunisie.

Selon la Banque mondiale, la pauvreté est, principalement, définie  en termes monétaires, en utilisant un seuil de revenu par jour pour mesurer l’extrême pauvreté. Ce seuil international, actuellement de 2,50 dollars en parité de pouvoir d’achat, sert de référence pour suivre les progrès mondiaux.

La Banque, tout comme des agences spécialisées de l’ONU (PNUD…), utilisent aussi le taux de pauvreté multidimensionnelle qui inclut des aspects non monétaires comme l’accès à l’éducation, la santé, l’eau et l’électricité pour obtenir une vision plus complète de la pauvreté.

« Depuis 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ; les gouvernements successifs se sont contentés de mesures d’accompagnement pour apaiser la misère sans jamais s’attaquer à ses causes. »

 

Le deuxième élément d’information concerne le nombre de pauvres en Tunisie.

Selon les critères de la Banque mondiale, sur une population totale de 11 millions environ, la Tunisie compte, officiellement, 1,7 million de pauvres qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (7 dinars par jour) dont un demi-million environ vit dans l’extrême pauvreté avec seulement 4 dinars par jour.

Ce chiffre est effrayant. Et pour cause. La Chine, dont le peuple était rationné dans les années 50 et avait le même degré de développement que la Tunisie, a annoncé, en 2020, l’éradication totale de la pauvreté à la faveur d’une vision claire. Il s’agit d’un véritable exploit lorsqu’on sait que ce pays compte 1,4 milliard d’habitants.

Le troisième élément porte sur l’effort déployé, depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, pour encadrer la pauvreté. D’après l’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi  (2020-2021) « depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ». Le ministre qui intervenant sur la chaîne de télévision privée Attessia, a jouté que « les gouvernements qui se sont succédé à la tête de pays n’ont fait qu’instituer des mesures d’accompagnement pour venir en aide aux pauvres du pays et non pour extirper la pauvreté ».

« Le projet de loi de finances 2026 introduit une approche inédite : autonomiser les personnes vulnérables par l’inclusion financière, la formation et l’économie sociale. »

La nouveauté du PLF 2026

Pour revenir à la nouveauté du PLF 2026,  ce projet met l’accent sur l’autonomisation effective des catégories vulnérables en pariant sur l’inclusion financière, la formation, et l’élargissement des sphères de l’économie sociale et solidaire.

Dans d’autres pays  qui ont lutté avec efficacité contre la pauvreté, cas du Mexique, ils ont exigé en contrepartie des aides matérielles, l’engagement de leurs bénéficiaires à scolariser leurs enfants, à les vacciner et à les orienter vers la formation professionnelle en cas de décrochage scolaire. L’ultime but étant de leur donner les moyens de vivre dignement. La règle est simple : un adulte pauvre ne doit plus enfanter des progénitures aussi pauvres que lui. La pauvreté n’est pas une fatalité.

« La Chine, au même niveau de développement que la Tunisie dans les années 1950, a éradiqué la pauvreté en 2020 grâce à une politique constante et planifiée. »

 

Quant aux chances de mener à terme cette nouvelle politique d’éradication de la pauvreté avec comme corollaire l’autonomisation et la responsabilisation des bénéficiaires, nous pensons qu’elle a peu de chance de réussir en raison de l’instabilité politique et gouvernementale qui prévaut dans le pays. Comprendre : l’instrumentalisation des pauvres par les régimes politiques comme filon électoral pour perdurer sera toujours hélas à l’ordre du jour. C’est le commerce sordide des pauvres.

ABOU SARRA

CHIFFRES CLÉS

  • 2,50 $ : c’est le seuil mondial d’extrême pauvreté, défini par la Banque mondiale, qui sert de référence pour mesurer les progrès économiques.
  • 7 dinars par jour : seuil tunisien de pauvreté monétaire, en dessous duquel vivent près de 1,7 million de citoyens.
  • 500 000 Tunisiens : un demi-million de personnes ne disposent que de 4 dinars par jour pour survivre.
  • 2020 : année où la Chine a officiellement éradiqué la pauvreté, contrastant avec la stagnation tunisienne.
  • 1956-2025 : près de 70 ans d’indépendance sans politique structurelle de lutte contre la pauvreté.

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Anna Castiglia et Daly Triki célèbrent la langue italienne en musique à Tunis

11. Oktober 2025 um 17:53

Le Théâtre El Hamra abritera le mardi 14 octobre 2025 à 19h un concert où se rencontreront la chanteuse-compositrice italienne Anna Castiglia, l’une des voix les plus prometteuses de la nouvelle scène musicale italienne d’auteurs, et le musicien tunisien Daly Triki, artiste éclectique mêlant tradition et expérimentation dans une recherche sonore personnelle et innovante.

“Cette rencontre en musique, entre mots et sons” vise  à “célébrer l’italien comme langue vivante, créative et ouverte sur le monde”, indique l’Institut culturel italien à Tunis.

L’événement s’inscrit également dans le programme de Shluq, un cycle qui promeut les échanges artistiques entre la Méditerranée et la contemporanéité, et constitue le moment phare de la Semaine de la Langue Italienne dans le Monde, conclut la même source.

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Ezzedine Madani : encourager les jeunes auteurs à innover dans l’écriture théâtrale arabe

11. Oktober 2025 um 17:13

L’auteur et dramaturge Ezzedine Madani a considéré que l’écriture théâtrale arabe doit retrouver son rôle de lumière (Tanwiri) dans une époque marquée par le silence et l’isolement. Il a appelé les jeunes auteurs à innover dans leur langage et leur style et à faire du théâtre une plateforme de dialogue et de réflexion, et non plus uniquement de divertissement. “Le théâtre arabe s’élève à chaque fois qu’un texte interpelle les consciences et suscite des interrogations” a-t-il ajouté.

Lors d’un séminaire organisé vendredi à l’Académie tunisienne des lettres et des arts Beït al-Hikma sur la “Lecture du texte théâtral”, Ezzedine Madani a passé en revue sa grande expérience dans l’écriture théâtrale, sa vision de la nature de cet art et de ses caractéristiques esthétiques et intellectuelles dans le monde arabe, dans cette rencontre organisée en son hommage en coordination avec Fakher Rouissi, avec la participation des acteurs Raouf Ben Yaghlane, Aziza Boulabiare et Jamila Camara..

A l’ouverture des travaux, docteur Mahmoud Ben Romdhane, Président de Beït al-Hikma a mis en relief le rôle de précurseur de Ezzedine Madani dans le théâtre expérimental au sein du monde arabe, soulignant que cet hommage coïncide avec la publication par Beït al-Hikma de ses œuvres complètes le premier volume des œuvres théâtrales et faisant partie d’une série de quatre volumes regroupant environ 1500 pages.

Il a précisé que ce volume rassemble plusieurs pièces telles que “La Révolution du propriétaire de l’âne”, le recueil ” La Révolution des Zanjs 1 (Noirs) “, ” Le Périple d’Al-Hallaj ” et ” La genèse de l’oubli “, des textes unis par un esprit de rébellion et une réflexion sur la liberté et l’humanité.

Ezeddine Madani a exprimé sa gratitude pour cet hommage qu’il considère comme une célébration du théâtre tunisien moderne, rappelant un long parcours qui a démarré dans les années 1970. Il a souligné qu’au cours de sa carrière, il s’était consacré à la question de la modernisation de la langue arabe sans rompre avec son héritage classique, affirmant que la langue arabe est vivante, qui se renouvelle en étant capable d’exprimer les enjeux contemporains sans perdre son authenticité.

Le programme de l’après-midi comprend des lectures théâtrales d’une sélection de Ezzedine Madani sur “la Tunisie, mère de tous les pays” et “Aziza Othmana” qui ont été adaptées en pièces de théatre et de “Shajarat al-Durr” par Zahira Ben Ammar.

Les lecture seront présentées par les artistes qui ont contribué à ces œuvres choisies à savoir Raouf Ben Yaghlane, Aziza Boulabiare et Jamila Camara.

Ces lectures seront précédées d’un défilé de costume de théâtre d’Amel Sghaïer.

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Journée mondiale de l’alimentation 2025 : Antonio Guterres alerte sur 673 millions de personnes souffrant de la faim

11. Oktober 2025 um 12:56

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a indiqué que 673 millions de personnes continuent de souffrir de la faim dans le monde, insistant sur l’urgence de mettre en place des systèmes alimentaires durables. Son message a été diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, célébrée chaque 16 octobre.

« Aujourd’hui, dans le monde, 673 millions de personnes continuent de se coucher chaque soir le ventre vide », a déploré Antonio Guterres, appelant à une mobilisation globale pour garantir un accès universel à des aliments sains et nutritifs.

Un regard sur les progrès passés et les défis actuels

Le chef de l’ONU a rappelé qu’il y a 80 ans, dans un contexte marqué par la guerre, les pays avaient uni leurs efforts pour vaincre la faim. Depuis, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la lutte contre la malnutrition.

Cependant, ces acquis sont aujourd’hui menacés par de nouvelles crises. Les chocs climatiques, les conflits et l’augmentation rapide de l’obésité représentent autant de défis à la sécurité alimentaire mondiale. Selon Guterres, il est impératif de mettre à profit les connaissances et les outils disponibles pour ne pas sacrifier les avancées obtenues au fil des décennies.

Appel à la solidarité mondiale

La Journée mondiale de l’alimentation constitue, selon le Secrétaire général, un appel à la solidarité au-delà des frontières, des secteurs et des communautés. « Il est crucial de construire des systèmes alimentaires qui nourrissent les populations et protègent la planète », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité d’agir de manière coordonnée et durable.

Guterres a également souligné l’importance d’assurer l’accès à des aliments de qualité, capables de soutenir la santé humaine tout en respectant les écosystèmes. Le message de l’ONU rappelle que l’alimentation est un droit fondamental et que chaque effort collectif peut contribuer à éradiquer la faim dans le monde.

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France : Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il reconduit Sébastien Lecornu à Matignon ?

11. Oktober 2025 um 12:46

Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi la reconduction de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, quelques jours après la démission surprise de ce dernier, a indiqué l’Élysée dans un communiqué officiel.

Lecornu avait été nommé début septembre et avait remis sa démission lundi, estimant que « les conditions n’étaient plus réunies » pour mener sa mission à Matignon. Sa démission avait déclenché une semaine de négociations intenses avec les forces politiques, visant à former un gouvernement capable de faire adopter le budget dans les délais légaux.

Négociations et tensions politiques

Durant cette semaine, Lecornu a tenté de trouver un compromis entre les différentes forces parlementaires. Emmanuel Macron a convoqué dans l’après-midi les dirigeants de partis et les présidents de groupes à l’Assemblée nationale, à l’exception du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI).

Malgré ces efforts, les socialistes et les écologistes n’ont pas été convaincus par le compromis proposé, réclamant un Premier ministre issu de leurs rangs. Ces partis ont même menacé le prochain gouvernement de censure, renforçant la pression sur l’exécutif.

Objectif : adoption du budget

Le choix de Macron de reconduire Lecornu s’inscrit dans la volonté d’assurer la continuité du travail gouvernemental et de sécuriser l’adoption du budget national. L’exécutif cherche à éviter une crise institutionnelle à l’approche de l’examen du texte budgétaire, dont le calendrier est strict.

La reconduction de Lecornu marque un signal clair : Emmanuel Macron privilégie la stabilité et la continuité administrative malgré les tensions politiques. Le Premier ministre devra désormais naviguer entre concessions et fermeté pour convaincre les différentes forces de l’Assemblée et mener à bien sa mission budgétaire.

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Plages de Monastir : un projet de 155 millions de dinars pour stopper l’érosion

11. Oktober 2025 um 12:40

Le projet de protection des plages de la ville de Monastir contre l’érosion, est actuellement en phase d’appel d’offres.

Ce projet, dont le coût est estimé à environ 155 millions de dinars, a été au centre d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat.

Il repose sur plusieurs composantes, notamment l’alimentation des plages avec de grandes quantités de sable marin, et l’installation de barrières pour réduire la force des courants marins et des vagues qui provoquent l’érosion maritime.

Les travaux seront réalisés en trois tranches, à partir des plages s’étendant de l’Oued Hamdoun (frontières entre les gouvernorats Monastir et Sousse) en passant par la plage de Skanes jusqu’à la plage de Kraiya.

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Patrimoine immatériel : une mémoire vivante au Musée archéologique et ethnographique de Moknine

11. Oktober 2025 um 12:28

Le Musée archéologique et ethnographique de Moknine abrite le 17 octobre 2025 une manifestation ayant pour thème “Patrimoine immatériel : une mémoire vivante” portée par l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et l’Institut national du patrimoine (INP).

Le programme démarre à 9 h par une visite guidée de la galerie centrale et des ateliers des artisans. La chercheuse docteur Awatef Mansour présentera une communication sur “La Mémoire vivante, source de documentation du patrimoine immatériel : le modèle de l’artisanat féminin de Moknine”, suivie d’une présentation du professeur Mohamed Ben Hania sur “la musique soufie : une lecture de la mémoire collective et des pratiques artistiques”.

Le délégué régional de l’artisanat à Monastir, Kadhem Masmoudi, présentera une communication sur « la documentation du patrimoine immatériel : de la protection du patrimoine à l’investissement dans le développement local”. Cette manifestation sera suivie de témoignages d’artisans de la région, de la projection d’un court-métrage documentaire sur le patrimoine immatériel tunisien et une animation pour enfants avec un Conte animé par Montasser Amiri clôturera cette manifestation.

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Coupe du monde 2026 : Tunisie solide en tête du groupe H après une victoire 6-0

Von: Raja
11. Oktober 2025 um 12:13
Coupe du monde 2026 : Tunisie solide en tête du groupe H après une victoire 6-0

Le point sur le groupe H des qualifications de la zone Afrique pour la Coupe du monde 2026 de football, à l’issue des matches joués vendredi: Vendredi 10 octobre Sao Tomé et Principe – Tunisie 0 – 6 Classement: Pts J G N P Bp Bc Dif 1. Tunisie 25 9 8 1 0 19 […]

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Mondial 2026 : classement et résultats du groupe D après France – Azerbaïdjan et Islande – Ukraine

Von: Raja
11. Oktober 2025 um 11:53
Mondial 2026 : classement et résultats du groupe D après France – Azerbaïdjan et Islande – Ukraine

Point du Groupe D des qualifications de la zone Europe pour la Coupe du monde 2026, à l’issue des matches joués vendredi: Vendredi 10 octobre France – Azerbaïdjan 3 – 0 Islande – Ukraine 3 – 5 Classement: Pts J G N P Bp Bc Dif 1. France 9 3 3 0 0 7 1 […]

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Prix One Health 2025 : la Tunisie honorée pour son approche « Une seule santé »

11. Oktober 2025 um 11:29

La Tunisie a remporté hier, le Prix « One Health Award 2025 » en reconnaissance à ses efforts et à son rôle pionnier dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) au niveau international.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère de la Santé, le Prix a été remis par l’Institut Teramo en Italie au ministre de la santé, Mustapha Ferjani qui a souligné que cette distinction est le fruit d’un travail collaboratif réunissant les compétences nationales, les établissements de santé et les organisations internationales autour d’un même principe : « La santé est un droit, non un privilège ».

“Ce Prix vient couronner la stratégie de la Tunisie visant à consacrer le principe de la santé pour tous, en tant que valeur humaine et pilier fondamental d’une société moderne”, a-t-il ajouté faisant remarquer qu’il est impossible de dissocier la santé humaine de celle des animaux et de la sécurité de l’environnement.

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Ahmed Jaouadi brille au championnat universitaire américain de natation

11. Oktober 2025 um 10:56

Le jeune champion du monde tunisien Ahmed Jaouadi continue d’impressionner. Vendredi, il a inscrit son nom parmi les meilleurs temps du championnat universitaire américain (NCAA), en offrant à son équipe, l’Université de Floride, une victoire face à celle de Virginie (191,5 points contre 159,5).

Trois records personnels et une première place

Lors de cette deuxième manche du championnat NCAA, Jaouadi a signé trois nouveaux records personnels. Il a dominé le 1000 yards nage libre (0,9144 m) en 8:44.95, un temps qui constitue la meilleure performance de la saison universitaire américaine. Le nageur tunisien s’est également imposé sur le 500 yards nage libre, avec un chrono de 4:14.94, soit le deuxième meilleur temps de la saison NCAA.

Une régularité remarquable

Dans sa dernière course, le 200 yards nage libre, Jaouadi a terminé à la deuxième place, tout en battant son record personnel (1:35.79). Cette performance confirme sa progression constante depuis son arrivée dans le circuit universitaire américain.

Un champion en pleine ascension

Ahmed Jaouadi s’était déjà distingué sur la scène internationale en réalisant un doublé historique aux Mondiaux 2025 de Singapour, où il avait remporté les titres du 800 m et du 1500 m nage libre en bassin de 50 m. Ses récents résultats en NCAA confirment sa place parmi les espoirs les plus prometteurs de la natation tunisienne et mondiale.

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Coupe du monde 2026-Groupe C : classement et résultats des qualifications africaines

Von: Raja
11. Oktober 2025 um 11:37
Coupe du monde 2026-Groupe C : classement et résultats des qualifications africaines

Le point sur le groupe C des qualifications de la zone Afrique pour la Coupe du monde 2026 de football, à l’issue des matches joués vendredi: Vendredi 10 octobre Lesotho – Nigeria 1 – 2 Zimbabwe – Afrique du Sud 0 – 0 Rwanda – Bénin 0 – 1 Classement: Pts J G N P […]

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Qualifications Coupe du monde 2026 : le Sénégal solide leader du groupe B après sa large victoire (5-0)

Von: Raja
11. Oktober 2025 um 10:49
Qualifications Coupe du monde 2026 : le Sénégal solide leader du groupe B après sa large victoire (5-0)

Le point sur le groupe B des qualifications de la zone Afrique pour la Coupe du monde 2026 de football, à l’issue des matches joués vendredi: Vendredi 10 octobre Soudan – Mauritanie 0 – 0 Soudan du Sud – Sénégal 0 – 5 Togo – RD Congo 0 – 1 Classement: Pts J G N […]

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Éliminatoires Mondial 2026 : Trabelsi vise l’amélioration du classement FIFA après la large victoire tunisienne (6-0)

Von: Raja
11. Oktober 2025 um 10:15
Éliminatoires Mondial 2026 : Trabelsi vise l’amélioration du classement FIFA après la large victoire tunisienne (6-0)

Voici les déclarations recueillies après la victoire de la Tunisie face à Sao Tomé-et-Principe (0-6), vendredi à Radès, dans le cadre de la 9e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (Groupe H) : Sami Trabelsi (sélectionneur de la Tunisie) : “Je tiens à remercier mes joueurs pour leur discipline tactique et leur engagement, […]

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Météo Tunisie : ciel partiellement nuageux et faibles pluies attendues ce samedi

Von: Raja
11. Oktober 2025 um 09:22
Météo Tunisie : ciel partiellement nuageux et faibles pluies attendues ce samedi

Le temps sera, samedi, partiellement nuageux sur la plupart des régions et sera parfois densément nuageux sur le Nord et localement sur le Centre avec des chutes de pluies faibles et éparses, devenant temporairement orageuses, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Le vent soufflera de secteur Est relativement fort près des côtes […]

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Croissance, inflation, investissements : les paradoxes de l’économie tunisienne

11. Oktober 2025 um 08:15

Les manchettes des journaux tunisiens sont rassurantes. On y parle de reprise de la croissance, du regain du tourisme, du recul de l’inflation et du retour des investisseurs étrangers. Mais derrière les titres optimistes, les chiffres racontent une histoire contrastée. L’économiste Hechmi Alaya invite, dans le dernier numéro d’Ecoweek (N°35-205) à « lire les journaux à l’envers » pour saisir la réalité.

Parlant de l’industrie, Alaya parle d’une « relance » qui cache l’effondrement, la presse parle d’une reprise du secteur industriel, moteur indispensable pour la croissance. Dans les chiffres : l’indice de production industrielle de l’INS est en recul. Celui de juin 2025 est au dessous du niveau de janvier, avec une moyenne semestrielle en baisse de –2,4 % sur un an.

Depuis janvier, 57 entreprises industrielles de plus de dix salariés ont fermé, dont 45 totalement exportatrices. En cinq ans, près de 700 sites industriels ont disparu.  Les données récentes indiquent qu’entre décembre 2023 et décembre 2024, l’indice est passé de 91,3 à 88 (–3,6 %). Selon Trading Economics, la production industrielle tunisienne s’est contractée de 3,1 % en décembre 2024.

Nuance positive : selon la TIA, le secteur industriel reste le premier bénéficiaire des investissements déclarés pour janvier – juin 2025, avec 37 % du total des intentions d’investissement et 39 % des emplois projetés, en hausse respective de 9,6 % et 7,5 % par rapport à 2024. Cette dynamique indique un certain regain d’initiative entrepreneuriale malgré les difficultés structurelles.

« Derrière les manchettes optimistes, les données économiques dessinent un tableau contrasté où la désindustrialisation et la dépendance alimentaire persistent. »

Investissements : discours officiel contre désertification… et lueur d’espoir

Dans la presse : la Tunisie redeviendrait attractive pour les investisseurs. Dans les chiffres: les déclarations de projets industriels à l’APII poursuivent une chute continue depuis quinze ans.

Au premier semestre 2025 : 1 443 projets ont été déclarés pour 955 millions de dinars, contre près de 2 000 projets et 1,4 milliard en 2010. Leur part dans le PIB est passée de 2,2 % à seulement 0,6 %. Les projets totalement exportateurs, un tiers en 2010, ne représentent plus que 6 %.

Selon les données récentes de la TIA : sur la même période (janvier – juin 2025), les investissements déclarés à l’échelle nationale s’élèvent à 3 299,8 millions de dinars, soit une progression de 16,9% par rapport à 2024.

Les projets créent environ 45 839 emplois (+4 %). L’essor est porté par un projet touristique majeur à Jendouba (300 millions de dinars, 600 emplois) et par des opérations de création représentant 75 % des investissements et 88 % des emplois.

Les zones de développement régional concentrent 51 % du total, et Kairouan se distingue avec un projet d’énergie renouvelable de 280 millions de dinars. Cette mise en lumière des investissements déclarés nuance le constat d’Alaya : le pays connaît un regain d’attractivité, mais la création d’emplois et la répartition sectorielle montrent encore des déséquilibres.

« Malgré les discours officiels, la part des projets industriels dans le PIB est passée de 2,2 % à 0,6 %, preuve d’une désertification industrielle durable. »

Tourisme : une embellie selon les titres publiés par les médias

Dans la presse : +9,8 % d’arrivées à fin juillet, soit 5,3 millions de non-résidents, 3,9 milliards de dinars de recettes (+8,2 %) et 12,3 millions de nuitées (+7,1 %). Plusieurs médias jugent atteignable l’objectif de 11 millions de touristes en 2025.

Dans les chiffres : les entrées de janvier à juillet représentent en moyenne 53,1 % du total annuel (2015-2024). À ce rythme, la Tunisie atteindra au mieux 10,2 millions d’entrées. 60 % des touristes viennent d’Algérie et de Libye, marchés peu générateurs de devises.

Les recettes par tête sont en recul : 860 dinars en 2025 contre 869 en 2024. Données récentes : ONU Tourisme rapporte +14 % d’arrivées en Afrique du Nord au premier semestre, mieux que la progression tunisienne (+9,8 %). Le projet touristique de Jendouba, soutenu par la TIA, illustre néanmoins un regain ponctuel d’investissement dans le secteur.

Agriculture : une récolte record, mais une dépendance intacte

Dans la presse : une récolte céréalière de 11,8 millions de quintaux, la meilleure des quinze dernières années (hors 2019).

Les chiffres : la consommation nationale exige l’importation d’au moins 26 millions de quintaux cette année, soit plus du double de la production. L’autosuffisance reste hors de portée, et la facture dépend toujours des cours mondiaux, notamment du blé russe. Les données récentes du ministère de l’Agriculture confirment le recours massif aux importations malgré la récolte en hausse par rapport à 2024.

«Les données de la TIA montrent un regain d’investissement national, encore insuffisant pour inverser les déséquilibres structurels.»

Croissance, inflation et salaires : un cocktail instable estime Alaya

Dans la presse, l’inflation en recul et croissance en reprise.

Les chiffres : la croissance du deuxième trimestre est gonflée par un bond exceptionnel de la production minière (+39,5 %). L’inflation des prix de gros s’établit à +4,1 % au premier semestre (contre 3 % en 2024). Le SMIG a augmenté de +12,5 %, mais la productivité n’a progressé que de +2,3 %. Données récentes : la Banque centrale confirme des tensions inflationnistes persistantes, notamment sur l’alimentaire et l’énergie.

Pour conclure, il faut reconnaitre qu’entre optimisme médiatique et réalités chiffrées Les manchettes continuent d’entretenir un récit optimiste, très souvent déconnecté des fondamentaux. Les données de l’INS, de l’APII et des organismes internationaux confirment la désindustrialisation et la dépendance alimentaire persistante.

Mais les statistiques de la TIA apportent un éclairage positif : l’investissement national progresse, le secteur industriel attire à nouveau des capitaux, et des projets régionaux structurants apparaissent.

L’économie tunisienne reste fragile, toutefois, quelques signaux montrent que l’élan entrepreneurial peut servir de levier si la politique publique l’accompagne efficacement.

A.B.A

CHIFFRES CLÉS

  • –2,4 % de production industrielle : L’indice de l’INS montre une contraction continue, confirmant l’essoufflement du tissu manufacturier.
  • 57 entreprises fermées : 45 d’entre elles étaient totalement exportatrices, révélant la vulnérabilité du secteur face à la concurrence régionale.
  • 3 299,8 millions de dinars d’investissements : Les données TIA confirment une hausse notable grâce à des projets structurants dans le tourisme et l’énergie.
  • 11,8 millions de quintaux de céréales : Une récolte record, mais encore loin des besoins estimés à 26 millions.
  • 860 dinars de recettes touristiques par tête : Un recul qui interroge sur la valeur ajoutée réelle du tourisme de proximité.

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Jazzmean revient au Club Tahar Haddad avec Omar Elouer, Wassim Ben Rahouma et Fawzi Chekili

10. Oktober 2025 um 16:34

Le Club culturel Tahar Haddad organise du 24 au 27 octobre 2025 la 2ème édition du festival de Jazzmean, dans le cadre de l’ouverture de la saison culturelle 2025-2026 sous le patronage de la Délégation régionale des affaires culturelles de Tunis, en concoctant des masterclass et des concerts, indiquent les organisateurs.

Voici le programme du festival Jazzmean :

Vendredi 24 octobre 2025 :
11h00 : Masterclass avec Omar Elouer
19h00 : Concert Musk Trio d’Omar Elouer
Samedi 25 octobre 2025 :
11h00 : Masterclass avec Wassim Ben Rahouma
19h00 : Concert du groupe Wassim Ben Rahouma
Dimanche 26 octobre 2025 :
19h00 : Concert Bop Elation de Ahmed Ajabi Sextet

Lundi 27 octobre 2025 :
19h00: Concert Taqasim Revival Sextet de Fawzi Chekili

 

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