❌

Normale Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 04. Juni 2025Haupt-Feeds

Tunisie │ Constitution de stocks d’engrais pour la prochaine saison 2025/2026

04. Juni 2025 um 13:34

La Tunisie va accĂ©lĂ©rer la constitution de stocks en engrais chimiques (ammonitrate, phosphate diammonique, adĂ©nosine triphosphate
), de maniĂšre Ă  couvrir les besoins de la saison agricole 2025/2026 et de maintenir leurs prix inchangĂ©s afin de permettre aux agriculteurs d’acquĂ©rir les fertilisants Ă  des tarifs abordables.

Cette dĂ©cision, prise lors d’un conseil ministĂ©riel restreint (CMR), mardi 3 juin 2025, au Palais du gouvernement de la Kasbah, prĂ©sidĂ© par la cheffe du gouvernement, Sara ZaĂąfrani Zenzeri, vise Ă  maĂźtriser le coĂ»t de production, indique un communiquĂ© de la prĂ©sidence du gouvernement.

Le conseil a adoptĂ© d’autres mesures visant Ă  couvrir les besoins en engrais chimiques en prĂ©vision de la saison agricole 2025/2026. Il s’agit notamment, de l’adoption de l’application digitale «Engrais», afin d’assurer la distribution des fertilisants sur le marchĂ© local, du producteur au consommateur, en veillant Ă  en garantir l’accĂšs Ă  toutes les parties. Cette solution permettra d’assurer un suivi rigoureux des quantitĂ©s distribuĂ©es par le Groupe chimique tunisien (GCT) auprĂšs des grossistes et des agriculteurs et de s’assurer du respect des prix fixĂ©s et ce, afin de garantir la transparence des transactions dans ce domaine et de lutter contre la spĂ©culation.

Le CMR a décidé, en outre, de faciliter les mécanismes de financement, pour assurer le bon déroulement de la saison agricole, tout en garantissant la capacité de stockage nécessaire.

Par ailleurs, une session de formation destinĂ©e aux chauffeurs de camions transportant des matiĂšres dangereuses sera organisĂ©e en ce mois de juin 2025, par le Centre sectoriel de formation aux mĂ©tiers du transport et de la logistique de Borj Cedria. Le but Ă©tant de les doter d’un certificat de formation en transport de matiĂšres dangereuses, et notamment  l’ammonitrate, et ce conformĂ©ment Ă  loi n° 97-37 du 2 juin 1997 y affĂ©rente.

A l’issue du conseil, la cheffe du gouvernement a appelĂ© les ministres Ă  assurer la coordination avec les structures rĂ©gionales et locales et les diffĂ©rents intervenants dans les secteurs agricole et industriel de maniĂšre Ă  accroĂźtre la production et de constituer un stock stratĂ©gique en engrais chimiques.

Elle a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance d’offrir toutes les conditions de sĂ©curitĂ© et de garantir des conditions favorables au bon dĂ©roulement de la saison agricole 2025/2026.

D’aprùs Tap.

L’article Tunisie │ Constitution de stocks d’engrais pour la prochaine saison 2025/2026 est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie │ Nasij, nouveau projet pour l’emploi des jeunes dans le textile

04. Juni 2025 um 11:38

L’Agence italienne de coopĂ©ration au dĂ©veloppement (AICS) en Tunisie a lancĂ© le projet Nasij (Nouvelles alternatives durables pour l’insertion des jeunes dans le secteur textile) Ă  Sfax, dans le cadre du programme «Soutien Ă  la formation et Ă  l’emploi des jeunes Tunisiens».

Nasij marque une Ă©tape importante dans la lutte contre le chĂŽmage des jeunes dans la rĂ©gion, a annoncĂ© l’AICS sur ses rĂ©seaux sociaux.

L’évĂ©nement, organisĂ© en prĂ©sence de Khalil Akrouti, reprĂ©sentant le gouverneur de Sfax, et de Noura Zidi, directrice rĂ©gionale de l’emploi et de la formation professionnelle, aprĂšs des rĂ©unions prĂ©liminaires Ă  Monastir et Mahdia, a permis de prĂ©senter le projet Nasij au niveau rĂ©gional, en mettant l’accent sur les activitĂ©s visant Ă  impliquer et Ă  bĂ©nĂ©ficier aux entreprises locales.

Cette approche souligne l’engagement du projet Ă  favoriser des liens directs entre la formation professionnelle et les besoins du secteur privĂ©, crĂ©ant ainsi des opportunitĂ©s d’emploi plus pertinentes et durables pour les jeunes Tunisiens. Nasij tĂ©moigne avec force de l’impact concret de la coopĂ©ration internationale sur les initiatives de dĂ©veloppement local.

Des initiatives comme Nasij illustrent le rĂŽle concret que la coopĂ©ration internationale peut jouer dans le dĂ©veloppement local, en crĂ©ant des passerelles durables entre formation, emploi et innovation. L’approche de la coopĂ©ration italienne vise non seulement Ă  doter les jeunes des compĂ©tences requises par le marchĂ©, mais aussi Ă  stimuler la croissance Ă©conomique et l’innovation dans la rĂ©gion.

L’article Tunisie │ Nasij, nouveau projet pour l’emploi des jeunes dans le textile est apparu en premier sur Kapitalis.

Migrants illĂ©gaux │ 379 rapatriements volontaires depuis Tunis en deux jours

04. Juni 2025 um 11:28

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisĂ© le rapatriement volontaire Ă  partir de Tunis de 313 migrants les 27 et 29 mai 2025, respectivement en Gambie (146) et en GuinĂ©e (167). Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, 3 500 rapatriements ont eu lieu depuis Tunis.

Selon l’OIM, qui l’a annoncĂ© sur ses canaux, 66 autres migrants ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, le 27 mai, d’une aide au rapatriement volontaire en CĂŽte d’Ivoire, au Ghana et en Sierra Leone.

Ces actions s’inscrivent dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire et Ă  la rĂ©intĂ©gration (ARVR), mis en Ɠuvre en Ă©troite coordination avec les autoritĂ©s tunisiennes, garantissant des rapatriements sĂ»rs et dignes, explique l’OIM.

«L’aide de l’OIM a Ă©tĂ© essentielle pour me permettre de rentrer chez moi et de retrouver ma famille. Je souhaite maintenant reprendre mes Ă©tudes en GuinĂ©e et dĂ©velopper mes compĂ©tences grĂące Ă  une formation professionnelle», a dĂ©clarĂ© Sekouba, l’un des bĂ©nĂ©ficiaires du programme.

«Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, plus de 3 500 migrants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© du programme AVRR en Tunisie, dĂ©montrant ainsi l’engagement continu de l’OIM Ă  accompagner les migrants dans leur retour volontaire, sĂ»r et durable et leur rĂ©intĂ©gration dans leur pays d’origine», conclut la note de l’OIM.

Il n’y a pas de statistiques prĂ©cises sur le nombre de migrants, subsahariens et autres, installĂ©s momentanĂ©ment en Tunisie, en attente du dĂ©part pour l’Europe. Mais certaines sources les estiment Ă  plusieurs dizaines de milliers, dont beaucoup d’enfants nĂ©s sur le territoire tunisien et qui vivent dans le dĂ©nuement total avec leurs parents, dans des camps de fortune, notamment Ă  El-Amra et ses environs, dans le gouvernorat de Sfax.   

I. B.

L’article Migrants illĂ©gaux │ 379 rapatriements volontaires depuis Tunis en deux jours est apparu en premier sur Kapitalis.

Emploi prĂ©caire │ KaĂŻs SaĂŻed dissout la sociĂ©tĂ© publique Itissalia Services

04. Juni 2025 um 10:40

Le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed a ordonnĂ© la dissolution de la sociĂ©tĂ© publique Itissalia Services, comme le prĂ©voit le projet de dĂ©cret-loi interdisant la sous-traitance prĂ©voit et l’emploi prĂ©caire.

Rappelons que le capital de cette entreprise (465 000 dinars), est dĂ©tenu par Tunisie TĂ©lĂ©com, la Poste Tunisienne, l’Agence nationale des frĂ©quences, l’Office national de la tĂ©lĂ©diffusion, le PĂŽle El-Gazala des Technologies de la communication et la StĂ© Phenix, des entreprises et des Ă©tablissements publiques qui recourent Ă  ses services.

Lors de sa rencontre, mardi 3 juin 2025, au palais de Carthage, avec le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et son collĂšgue des Technologies de la communication, SofiĂšne Hemissi, le chef de l’État a Ă©galement ordonnĂ© l’intĂ©gration de tous les employĂ©s, qui travaillent sous des contrats de sous-traitance, Ă  leurs derniers postes au sein des entreprises et des Ă©tablissements oĂč ils sont affectĂ©s, indique un communiquĂ© de la prĂ©sidence. Cette intĂ©gration sera effectuĂ©e conformĂ©ment aux statuts de chaque entitĂ© et Ă  la rĂ©glementation en vigueur, Ă  savoir les rĂ©centes modifications du Code du travail.

Il restera, bien sĂ»r, Ă  trouver l’argent nĂ©cessaire au financement de ces opĂ©rations de recrutements tous azimuts, et c’est la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, qui doit nous Ă©clairer Ă  ce sujet, d’autant plus que le pays fait face Ă  de lourdes contraintes budgĂ©taires qui sont loin d’ĂȘtre rĂ©solues.

Ces modifications visent Ă  Ă©liminer dĂ©finitivement la sous-traitance dans le secteur public que SaĂŻed assimile Ă  une «forme d’esclavage dĂ©guisé», fondĂ©e sur une fausse et injuste lĂ©galitĂ©. Il s’agit, selon lui, d’instaurer «une lĂ©galitĂ© fondĂ©e sur le respect de la dignitĂ© humaine».

«Lorsque les travailleurs se sentiront libĂ©rĂ©s de toute oppression et verront des opportunitĂ©s s’ouvrir Ă  eux, ils s’engageront davantage envers leurs entreprises», a soulignĂ© le prĂ©sident, ajoutant que «cela se traduira par un meilleur engagement, une productivitĂ© accrue et une transformation profonde des relations de travail.»

«Quiconque exerce des pressions sur les travailleurs ou contourne la loi pour priver ces derniers de leurs droits s’expose Ă  des consĂ©quences juridiques», a aussi menacĂ© SaĂŻed, en insistant sur le fait que les lois doivent ĂȘtre appliquĂ©es et que tout contrevenant assumera sa responsabilitĂ©. «L’objectif n’est pas de cibler qui que ce soit, mais de mettre fin Ă  l’oppression et Ă  l’injustice», a-t-il tenu Ă  prĂ©ciser.

Lorsque la justice prĂ©vaudra et que la stabilitĂ© sera instaurĂ©e, la richesse nationale s’accroĂźtra et bĂ©nĂ©ficiera Ă  tous les citoyens, a encore affirmĂ© le prĂ©sident de la rĂ©publique.

Selon certains analystes Ă©conomiques, la nouvelle loi, qui met fin Ă  des pratiques remontant Ă  plusieurs dĂ©cennies, ne manquera pas de perturber, du moins pendant quelque temps, le fonctionnement de nombreuses entreprises publiques et privĂ©es, qui recourent Ă  la sous-traitance pour rĂ©duire leurs coĂ»ts de production. Elle permet nĂ©anmoins d’instaurer une meilleure Ă©quitĂ© dans le monde du travail.

I. B. (avec Tap).

L’article Emploi prĂ©caire │ KaĂŻs SaĂŻed dissout la sociĂ©tĂ© publique Itissalia Services est apparu en premier sur Kapitalis.

Syrie │ Quel avenir pour les compagnons d’armes Ă©trangers d’Ahmed Al-Charaa?

04. Juni 2025 um 08:18

Alors que les États-Unis exigent l’expulsion des combattants Ă©trangers de Syrie, le nouveau pouvoir syrien demeure prudent. Étant donnĂ© que ces combattants sont nombreux et encore armĂ©s, il craint leur rĂ©action surtout que la situation est prĂ©caire et que la situation est encore en pleine gestation. Faire des alliĂ©s d’hier les ennemis d’aujourd’hui ne ferait qu’affaiblir davantage le prĂ©sident intĂ©rimaire Ahmed Al-Charaa. Entre les AmĂ©ricains avec lesquels il est en pleine lune de miel et ses encombrants compagnons d’armes, c’est un vrai dilemme auquel est confrontĂ© Al-Charaa. 

Imed Bahri

Le Washington Post a publiĂ© une enquĂȘte sur le dĂ©fi auquel est confrontĂ© le prĂ©sident syrien Ahmed Al-Charaa Ă  savoir la situation des combattants Ă©trangers qui l’ont aidĂ© Ă  renverser le rĂ©gime de Bachar Al-Assad. Aujourd’hui, la question de l’avenir de ces combattants islamistes venus d’aussi loin que l’Europe et l’Asie centrale se pose et doit ĂȘtre tranchĂ©e par le nouveau pouvoir syrien.  

Al-Charaa a nommĂ© certains d’entre eux Ă  des postes importants au sein du ministĂšre de la DĂ©fense et a proposĂ© la naturalisation de nombre d’entre eux notamment des sous-officiers et des soldats. Cependant, l’administration Trump exige l’expulsion de tous les combattants Ă©trangers comme condition Ă  l’assouplissement des sanctions qui ont paralysĂ© l’économie syrienne.

Jerome Drevon, analyste senior Ă  l’International Crisis Group, affirme que le gouvernement syrien a tentĂ© de les isoler mais il est confrontĂ© Ă  de rĂ©elles difficultĂ©s pour mettre en Ɠuvre la demande amĂ©ricaine notamment pour dĂ©finir qui sont les «terroristes».  Et mĂȘme s’ils sont expulsĂ©s, leurs pays refusent leur retour ce qui reprĂ©sente un problĂšme de taille. 

Une fragile phase de transition

Selon les observateurs qui suivent de prĂšs la situation en Syrie, les combattants qui ont participĂ© Ă  une attaque sanglante il y a deux mois contre la communautĂ© alaouite sur la cĂŽte syrienne tuant des centaines de personnes sont Ă©trangers. Ces tensions communautaires menacent de dĂ©stabiliser la fragile phase de transition et mettent en pĂ©ril la cohĂ©sion sociale et l’unitĂ© du pays. 

Le WP a rapportĂ© que les combattants Ă©trangers les plus radicaux ont commencĂ© Ă  exprimer leur colĂšre contre leur ancien compagnon d’armes M. Al-Charaa pour son incapacitĂ© Ă  imposer la loi islamique en Syrie. Ils l’accusent de coopĂ©rer avec les États-Unis et les forces turques pour cibler des factions considĂ©rĂ©es comme extrĂ©mistes.

Un combattant europĂ©en qui s’est exprimĂ© sous couvert d’anonymat lors d’une interview dans la ville d’Idlib, au nord du pays, a dĂ©clarĂ©: «Al-Joulani nous attaque depuis le sol et l’AmĂ©rique nous attaque depuis le ciel», utilisant le nom de guerre d’Al-Charaa lorsqu’il combattait l’ancien rĂ©gime.

Le journal amĂ©ricain rapporte que des dizaines de milliers d’étrangers ont affluĂ© en Syrie et en Irak voisin au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies pour combattre aux cĂŽtĂ©s des rebelles syriens pendant prĂšs de 14 ans de guerre civile. Nombre d’entre eux ont rejoint des groupes extrĂ©mistes comme Daech tandis que d’autres ont rejoint des factions moins extrĂ©mistes.

Les chercheurs estiment que 5 000 de ces Ă©trangers sont toujours en Syrie. Nombre d’entre eux se sont intĂ©grĂ©s aux communautĂ©s locales notamment dans l’extrĂȘme nord-ouest du pays et sont dĂ©sormais mariĂ©s Ă  des Syriennes et ont des enfants.

Le journal cite des analystes politiques et des combattants qui affirment que le gouvernement de Damas a ordonnĂ© aux Ă©trangers de faire profil bas et de s’abstenir de s’exprimer en public tandis que le nouveau prĂ©sident peine Ă  trouver un Ă©quilibre apparemment difficile.

Le journal note que ses correspondants ont rencontrĂ© des combattants Ă©trangers Ă  trois reprises depuis la chute d’Assad en Syrie dans diffĂ©rentes rĂ©gions du pays. En dĂ©cembre dernier, des combattants turcs Ă©taient stationnĂ©s sur la route menant Ă  Hama (centre de la Syrie) oĂč se trouve le mausolĂ©e de l’imam Ali Zayn al-Abidin tandis que des combattants irakiens parcouraient la ville en se faisant passer pour des touristes.

En mars dernier, des combattants d’Asie centrale ont pris possession d’un poste de contrĂŽle bloquant la route menant au cĂ©lĂšbre mont Qasioun Ă  Damas. Puis, dĂ©but mai, la plupart d’entre eux ont disparu des points de contrĂŽle et des rues du centre et du sud de la Syrie.

Un combattant français, qui a parlĂ© au journal sous couvert d’anonymat et s’identifiant uniquement sous le nom de Mustafa, a dĂ©clarĂ© avoir quittĂ© Paris pour rejoindre le combat contre les forces d’Assad en 2013, d’abord avec une petite faction composĂ©e principalement d’Égyptiens et de Français puis avec l’ancien Front Al-Nosra avant sa transformation en Hay’at Tahrir Al-Cham qui Ă©tait dirigĂ© par Al-Charaa.

Un coiffeur du nom de Mohammed Kurdi a dĂ©clarĂ© au Washington Post que certains de ses clients Ă©taient des combattants originaires de BiĂ©lorussie, de TchĂ©tchĂ©nie, d’OuzbĂ©kistan et d’ailleurs.

Cependant, les experts qui suivent les groupes islamistes affirment que les combattants dans leur ensemble sont devenus moins radicaux au fil du temps mĂȘme si la plupart restent profondĂ©ment conservateurs. Aucune de ces personnes interrogĂ©es par les journalistes du WP ne souhaite quitter la Syrie invoquant le risque d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©e voire condamnĂ©e Ă  mort dans son pays d’origine.

La situation pourrait empirer

Selon l’enquĂȘte du journal amĂ©ricain, le gouvernement syrien est actuellement prudent craignant d’ĂȘtre perçu comme ingrat et ciblant les combattants fidĂšles ou provoquant les militants dĂ©sillusionnĂ©s.

L’analyste Drevon estime que le gouvernement ne souhaite pas les trahir car il ignore leur comportement et leur rĂ©action. Il ajoute qu’ils pourraient disparaĂźtre, rejoindre d’autres groupes, se livrer Ă  des violences sectaires et que par ricochet, la situation pourrait empirer.

Le WP estime que le gouvernement d’Al-Charaa pourrait chercher Ă  intĂ©grer la plupart des combattants Ă©trangers dans la nouvelle armĂ©e du pays soulignant que six d’entre eux ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© nommĂ©s Ă  des postes importants au ministĂšre de la DĂ©fense. De plus, ces Ă©trangers ne prĂ©sentent pas que des inconvĂ©nients. Les experts estiment que le prĂ©sident syrien cherche Ă  se protĂ©ger contre d’éventuels coups d’État en confiant des postes de sĂ©curitĂ© comme sa garde prĂ©sidentielle Ă  des loyalistes Ă©trangers dĂ©pourvus de tout ancrage local.

Également, le pouvoir pourrait crĂ©er des unitĂ©s spĂ©cifiques pour les Ă©trangers. Reuters, citant des sources syriennes, rapporte qu’environ 3500 combattants Ă©trangers, pour la plupart des OuĂŻghours, rejoindront une unitĂ© de l’armĂ©e syrienne nouvellement formĂ©e.

En dĂ©finitive, la question des combattants Ă©trangers n’a pas Ă©tĂ© clairement et dĂ©finitivement tranchĂ©e. Elle est Ă  l’image de la Syrie, un pays en gestation oĂč tout peut basculer dans un sens comme un autre.

L’article Syrie │ Quel avenir pour les compagnons d’armes Ă©trangers d’Ahmed Al-Charaa? est apparu en premier sur Kapitalis.

Mazal Ankri │ MĂ©moire tunisienne entre exil, identitĂ© plurielle et fracture intime

04. Juni 2025 um 07:59

Printemps 1996, Ă  Paris. Aline, quadragĂ©naire cĂ©libataire, en apparence bien intĂ©grĂ©e Ă  la classe moyenne supĂ©rieure française, dĂ©cide de participer Ă  une cousinade familiale en Terre promise. Un simple voyage en apparence, qui devient le point de dĂ©part d’un retour bouleversant sur les origines, les mĂ©moires, et les fractures silencieuses qui traversent les familles issues de l’exil.

Djamal Guettala 

À travers les destins croisĂ©s des familles Haddad, Calvo et Kateb – juives et musulmanes, toutes originaires de Tunisie – le roman remonte aux annĂ©es 1950, Ă©poque oĂč beaucoup de Tunisiens ont pris les routes de la migration, vers la France ou IsraĂ«l, la «Terre promise».

Mais ce rĂ©cit familial est loin d’ĂȘtre linĂ©aire : il s’inscrit dans un moment d’une grande tension historique – juste aprĂšs l’assassinat d’Yitzhak Rabin, les attentats de Pourim et les bombardements au Liban en 1996, et juste avant l’arrivĂ©e au pouvoir de Netanyahou.

Une mémoire vive

Ce contexte gĂ©opolitique sert de toile de fond Ă  une exploration intime des souvenirs, des silences transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, des blessures qui peinent Ă  se dire. L’écriture de Mazal Ankri restitue avec finesse les conflits intĂ©rieurs d’une diaspora tiraillĂ©e entre plusieurs appartenances. La Tunisie, pour ces personnages, n’est pas qu’un pays quittĂ© : c’est une mĂ©moire vive, douloureuse, faite Ă  la fois de ruptures et de liens indĂ©fectibles.

Aline, personnage central, incarne cette tension identitaire. Française par son mode de vie, elle porte en elle les cicatrices d’un hĂ©ritage fragmentĂ©. Au fil de ce voyage familial, elle est confrontĂ©e Ă  une vĂ©ritĂ© enfouie : celle d’un exil qui n’a jamais Ă©tĂ© totalement assumĂ© ni racontĂ©. Elle dĂ©couvre des rĂ©cits que l’histoire officielle a souvent passĂ©s sous silence : ceux de familles juives et musulmanes tunisiennes, autrefois liĂ©es par des souvenirs communs, dĂ©sormais sĂ©parĂ©es par les trajectoires politiques et migratoires.

‘‘Trois Pays pour un exil’’ interroge aussi le sens mĂȘme de l’appartenance : qu’est-ce qu’ĂȘtre «d’ici» ou «de lĂ -bas» quand les racines sont dispersĂ©es ? Quel est le prix Ă  payer pour se construire une place quand les repĂšres culturels, religieux ou politiques s’effondrent sous les pas de l’exil ?

Des intimités silencieuses

Ce roman, inspirĂ© librement de faits rĂ©els et imaginaires, agit comme un miroir Ă  notre Ă©poque. Il rĂ©sonne avec une actualitĂ© tragique – celle du 7 octobre 2023 et de la guerre de Gaza – en rappelant combien les conflits du passĂ© continuent d’écrire le prĂ©sent, mĂȘme dans les intimitĂ©s les plus silencieuses.

Mazal Ankri signe un texte d’une grande justesse, Ă  la fois politique et poĂ©tique, lucide et bouleversant. Elle donne Ă  entendre une voix trop peu reprĂ©sentĂ©e : celle des Tunisiens de la diaspora, juifs et musulmans, exilĂ©s mais encore habitĂ©s par la mĂ©moire d’un pays qu’ils n’ont jamais totalement quittĂ©.

Mazal Ankri est Ă©crivaine, scĂ©nariste et coach. NĂ©e en Tunisie, elle interroge dans ses Ɠuvres la mĂ©moire, l’identitĂ©, les frontiĂšres culturelles et les non-dits de l’exil.

‘‘Trois Pays pour un exil’’, de Mazal Ankri, Ă‰ditions L’Harmattan, Collection Rue des Ă©coles, 14 novembre 2024.

L’article Mazal Ankri │ MĂ©moire tunisienne entre exil, identitĂ© plurielle et fracture intime est apparu en premier sur Kapitalis.

Khomeini et Khamenei â”‚ A la recherche du masque poĂ©tique

04. Juni 2025 um 07:39

En un jour de juin 1989, comme aujourd’hui, lorsque Rouhollah Khomeini, le fondateur de la RĂ©publique islamique d’Iran, est dĂ©cĂ©dĂ©, de nombreux Iraniens – partisans comme opposants au rĂ©gime– furent frappĂ©s par une rĂ©vĂ©lation inattendue. La tĂ©lĂ©vision d’Etat annonça, Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale, que l’ayatollah Ă©tait poĂšte, et diffusa un poĂšme inĂ©dit, jamais entendu de son vivant.

Mostafa Khalaji *

L’un des vers de ce poĂšme disait : «J’attends l’émancipation Ă  la mi-khordad» (vers mi-juin, selon le calendrier persan). Nombre de ses partisans y ont vu une prĂ©diction de la date de sa propre mort, une prophĂ©tie en somme.

Depuis, le rĂ©gime a publiĂ© Ă  grand renfort des moyens un recueil intitulĂ© ‘‘Le DivĂąn de l’Imam’’, tirĂ© Ă  plusieurs millions d’exemplaires, distribuĂ© dans l’ensemble des organismes du pouvoir, bibliothĂšques et universitĂ©s, et largement diffusĂ© parmi ses partisans.

Pourquoi Khomeyni en poĂšte surprend-il ?

Ces poĂšmes, d’aprĂšs les spĂ©cialistes, ne prĂ©sentent pas de qualitĂ© littĂ©raire ou esthĂ©tique notable : ils se rĂ©duisent Ă  un assemblage de jeux de mots, et d’expressions inspirĂ© par la tradition littĂ©raire iranienne, souvent qualifiĂ©es de «termes mystiques», sans originalitĂ© formelle. Bien que ses partisans aient qualifiĂ© Khomeini de «poĂšte mystique» — une dĂ©signation prestigieuse dans la culture persane—, mais cette qualification suscitait de nombreuses rĂ©serves et contradictions.

L’Iran, terre de poĂ©sie, a vu, au cours d’un millĂ©naire, ses poĂštes de Ferdowsi et KhayyĂąm et de Nima Yushij Ă  Ahmad Shamlou, assurer la richesse du persan, langue officielle du pays.

La poĂ©sie et les poĂštes occupent donc une place Ă©minente dans la culture iranienne. Le ‘‘DivĂąn’’ de HĂąfez de Shiraz reste le livre le plus populaire et le plus vendu en Iran, prĂ©sent lors des grandes cĂ©lĂ©brations comme le Nouvel An persan ou bien la fĂȘte de Yalda (solstice d’hiver).

Dans ce contexte, prĂ©senter Khomeini comme un poĂšte visait sans aucun doute Ă  renforcer son influence et celle du rĂ©gime et orner sa mĂ©moire en lui donnant une aura romantique. Cette instrumentalisation de la poĂ©sie s’inscrit dans une stratĂ©gie plus large de sacralisation du pouvoir.

Mais malgrĂ© les moyens colossaux investis dans le projet, cette opĂ©ration de sĂ©duction Ă©choua pour deux raisons principales : la maniĂšre dont Khomeyni s’était exprimĂ© dans ses discours et son comportement.

Les Iraniens avaient entendu Khomeini s’exprimer en persan : loin d’ĂȘtre un orateur raffinĂ©, il employait un langage simple et dĂ©pouillĂ©, marquĂ© d’un accent populaire. Jamais il ne recourait Ă  des proverbes ni Ă  des extraits des grands poĂšmes persans pour illustrer ses propos.

C’est pourquoi sa soudaine transformation en poĂšte fut perçue comme peu crĂ©dible par le peuple, d’autant plus que son comportement tĂ©moignait peu de sympathie envers les Ă©crivains et les poĂštes. Aux dĂ©buts de la rĂ©volution, il prononça des discours virulents dĂ©nonçant les intellectuels, Ă©crivains et journalistes, entraĂźnant la censure de nombreux ouvrages.

La cĂ©lĂšbre fatwa appelant Ă  l’assassinat de l’écrivain d’origine indienne, Salman Rushdie, Ă©mise Ă  la fin de la vie de Khomeyni, demeure aujourd’hui l’exemple le plus marquant de son hostilitĂ© envers la littĂ©rature.

Khamenei : «poĂ©sie d’État» sous une autre forme

De son vivant, Khomeini ne s’est jamais prĂ©sentĂ© publiquement comme poĂšte. S’il l’était, cela restait limitĂ© Ă  un cercle trĂšs restreint. Mais aprĂšs sa mort, son successeur, Ali Khamenei, adopta une approche tout Ă  fait diffĂ©rente : il affirma immĂ©diatement, ouvertement, ĂȘtre poĂšte. Il composa mĂȘme un poĂšme en rĂ©ponse Ă  celui Ă©crit par Khomeyni et publiĂ© aprĂšs son dĂ©cĂšs.

DĂšs le dĂ©but du mandat de Khamenei, la machine de propagande du rĂ©gime s’activa Ă  promouvoir l’image d’un leader-poĂšte. Le guide suprĂȘme ordonna ainsi l’organisation annuelle, Ă  la mi-Ramadan, d’une sĂ©ance de poĂ©sie dans son bureau, avec la participation de poĂštes fidĂšles au rĂ©gime – un Ă©cho direct aux cours royales d’antan oĂč les rois recevaient les poĂštes.

Lors de ces rĂ©unions, Khamenei rĂ©citait ses propres poĂšmes, concluant chaque rencontre par un discours soulignant la nĂ©cessitĂ© d’allier poĂ©sie et rĂ©volution. Il cherchait Ă  faire de la poĂ©sie une arme idĂ©ologique contre ses ennemis, tant internes qu’externes.

Il a qualifiĂ© les poĂštes proches du pouvoir de»soldats du pouvoir doux« )soft power (dans la guerre contre les ennemis de la RĂ©publique islamique, et les a incitĂ©s Ă  composer sur des thĂšmes tels que les «trahisons des États-Unis», notamment aprĂšs le retrait de Washington en 2018 de l’accord historique sur le nuclĂ©aire.

Autrefois stupĂ©fait d’apprendre que Khomeini Ă©crivait des poĂšmes, le peuple iranien ne fut guĂšre surpris d’apprendre que Khamenei en Ă©crit Ă©galement. Toutefois, tout comme personne n’avait jamais achetĂ© spontanĂ©ment un recueil de poĂšmes de Khomeini ni ne les avait lus en privĂ©, personne ne prit non plus au sĂ©rieux les ambitions poĂ©tiques de Khamenei.

Compte tenu du niveau Ă©levĂ© de la poĂ©sie en Iran et de sa riche tradition littĂ©raire, les textes poĂ©tiques de Khomeini comme de Khamenei apparaissent comme de simples jeux de mots, les efforts infructueux d’amateurs passionnĂ©s.

PoĂ©sie et pouvoir : pour ou contre ?

Le critique littĂ©raire exilĂ© Faraj Sarkouhi souligne que Khamenei, originaire de Machhad — ville natale de nombreux grands poĂštes — avait cĂŽtoyĂ© certains milieux poĂ©tiques et frĂ©quentĂ© quelques cercles littĂ©raires avant la RĂ©volution. Toutefois, selon lui, la poĂ©sie de Khamenei ne dĂ©passait pas le niveau des poĂštes amateurs de ces cercles.

Par ailleurs, les Iraniens doutent profondément de la sincérité du lien de Khamenei avec la poésie, car il est perçu comme un adversaire des écrivains et poÚtes indépendants, ayant à plusieurs reprises ordonné des mesures répressives à leur encontre.

M. Sarkouhi a confiĂ© dans un article qu’un jour, Khamenei a contactĂ© Mehdi Akhavan Sales, un poĂšte moderne qu’il connaissait avant la RĂ©volution, pour lui demander de composer des poĂšmes en soutien Ă  la RĂ©publique islamique. Akhavan Sales lui rĂ©pondit : «Nous, les poĂštes, avons toujours Ă©tĂ© contre le pouvoir, jamais pour le pouvoir.» 

Quelques jours aprÚs cette réponse, Akhavan Sales fut agressé en pleine rue par des inconnus et sa pension de retraite fut suspendue.

* Journaliste iranien.

L’article Khomeini et Khamenei â”‚ A la recherche du masque poĂ©tique est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 03. Juni 2025Haupt-Feeds

City Cars dévoile le Kia EV9, son SUV 100 % électrique

03. Juni 2025 um 13:09

La société City Cars franchit une nouvelle étape dans son engagement pour une mobilité durable en lançant le Kia EV9, un SUV 100% électrique, conçu pour conjuguer performance, confort et innovation.

AprÚs le succÚs du Kia EV6, lancé fin décembre 2023, ce nouveau modÚle vient renforcer la présence de la marque dans le segment des véhicules électriques premium.

Pensé pour les familles, les professionnels et les amateurs de technologies avancées, le Kia EV9 se distingue par son design audacieux, sa motorisation puissante et ses fonctionnalités de derniÚre génération, tout en restant fidÚle aux valeurs de durabilité de la marque.

Présence imposante et style affirmé

Avec ses lignes sculptĂ©es, sa silhouette imposante et ses finitions mĂ©ticuleuses, le Kia EV9 capte immĂ©diatement l’attention.

Construit sur la plateforme dédiée E-GMP, ce SUV réussit à allier esthétique contemporaine et performance aérodynamique. Sa face avant adopte la derniÚre évolution du concept «Digital Tiger Face», mettant en valeur la signature lumineuse «Star Map» intégrée à la calandre, qui évoque les constellations par son motif graphique distinctif.

En version GT-Line, cette signature est complĂ©tĂ©e par des blocs optiques composĂ©s de 12 cubes Led, renforçant l’identitĂ© visuelle futuriste du vĂ©hicule. Ce design distinctif affirme une ambition claire : Ă©tablir un nouveau standard parmi les grands SUV Ă©lectriques.

Performances et autonomie au service de la polyvalence

La version GT-Line du Kia EV9, dotĂ©e de la transmission intĂ©grale, embarque deux moteurs Ă©lectriques – un Ă  l’avant et un Ă  l’arriĂšre – dĂ©veloppant une puissance combinĂ©e de 385 ch (283 kW). Avec un couple impressionnant de 700 Nm, il passe de 0 Ă  100 km/h en seulement 5,3 secondes, offrant des performances dynamiques et parfaitement maĂźtrisĂ©es.

Sa batterie haute capacitĂ© assure une autonomie confortable allant jusqu’à 485 km. GrĂące Ă  la recharge ultra-rapide, il est possible de rĂ©cupĂ©rer jusqu’à 249 km en seulement 15 minutes. Conçu pour ĂȘtre polyvalent, le Kia EV9 peut Ă©galement remorquer jusqu’à 2 500 kg, rĂ©pondant ainsi aux attentes des conducteurs les plus exigeants.

Un habitacle intelligent et accueillant

À bord, tout a Ă©tĂ© pensĂ© pour offrir une expĂ©rience haut de gamme, modulable et connectĂ©e.

L’intĂ©rieur du Kia EV9 a Ă©tĂ© conçu pour maximiser l’espace et le confort. Disponible en version 6 ou 7 places, il s’adapte Ă  tous les modes de vie, que ce soit pour les dĂ©placements familiaux ou professionnels. Le coffre arriĂšre affiche jusqu’à 828 litres, et un coffre avant est Ă©galement disponible (jusqu’à 90 L).

L’interface conducteur est dotĂ©e de trois Ă©crans numĂ©riques panoramiques, tandis que les technologies embarquĂ©es assurent une expĂ©rience de conduite intuitive et immersive.

Technologies embarquées et innovations utiles

ConnectivitĂ©, sĂ©curitĂ©, assistance Ă  la conduite : le Kia EV9 intĂšgre les derniĂšres avancĂ©es technologiques de la marque. Il dispose notamment de l’affichage tĂȘte haute (HUD), d’une reconnaissance vocale amĂ©liorĂ©e et de la connectivitĂ© Apple CarPlay/Android Auto.

Le systĂšme V2L (Vehicle-to-Load) permet de recharger des appareils extĂ©rieurs (jusqu’à 3,6 kW), voire d’alimenter un logement (V2H) ou de rĂ©injecter de l’énergie dans le rĂ©seau Ă©lectrique (V2G), transformant ainsi le vĂ©hicule en vĂ©ritable source d’énergie mobile.

Une conception tournĂ©e vers l’environnement

Dans le cadre de sa vision durable, Kia a conçu le EV9 avec des matériaux écoresponsables, notamment des plastiques recyclés, du cuir bio-sourcé (cuir végan) et des peintures sans solvants nocifs. Ce modÚle incarne la volonté de la marque de réduire son empreinte carbone sans compromis sur la qualité ou le confort.

Un service premium Ă©tendu au Kia EV9   

Fort de son succĂšs auprĂšs des clients du Kia EV6, le Green Tie Program (GTP), service premium dĂ©diĂ© aux vĂ©hicules Ă©lectriques, s’étend aussi aux utilisateurs du nouveau Kia EV9.

Ce programme innovant, axĂ© sur l’expĂ©rience client, propose un suivi personnalisĂ© avant, pendant et aprĂšs l’acquisition, pour l’accompagner pleinement dans sa transition vers la mobilitĂ© Ă©lectrique.

Le GTP propose :

  • Des solutions de recharge adaptĂ©es avec 4 bornes de recharge rapide 60 kW dĂ©jĂ  installĂ©es dans le rĂ©seau Kia;
  • Une assistance 24h/24 et 7j/7;
  • Un service aprĂšs-vente rĂ©actif et prioritaire
  • Une communautĂ© exclusive dĂ©diĂ©e aux conducteurs EV;
  • Une connectivitĂ© avancĂ©e. 

Disponible dĂšs maintenant chez City Cars Kia

Le Kia EV9 est disponible en finition GT-Line, 6 ou 7 places, Ă  partir de 299.980 DT. Il est exposĂ© au showroom City Cars Ă  El Kram, oĂč les visiteurs pourront dĂ©couvrir tout le potentiel de ce modĂšle unique.

Les vĂ©hicules Ă©lectriques Kia bĂ©nĂ©ficient d’une garantie batterie de 8 ans ou 160 000 km, un gage de fiabilitĂ© qui reflĂšte l’engagement de la marque en matiĂšre de qualitĂ© et de durabilitĂ©.

Communiqué.

Site web de City Cars Kia.
Hotline dĂ©diĂ© aux vĂ©hicules Ă©lectriques : 46 801 802

L’article City Cars dĂ©voile le Kia EV9, son SUV 100 % Ă©lectrique est apparu en premier sur Kapitalis.

Lancement de la nouvelle application mobile Attijari UP

03. Juni 2025 um 12:47

Attijari bank renforce son engagement en matiùre d’inclusion financiùre avec le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari bank, fidùle à sa mission de rendre les services bancaires accessibles à toutes et à tous, annonce aujourd’hui le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari UP.

Conçue autour des besoins rĂ©els des utilisateurs, cette solution digitale incarne une approche rĂ©solument centrĂ©e sur le client et l’inclusion.

Fruit de plusieurs mois de co-construction avec des clients issus de divers horizons, Attijari Up, marque une Ă©tape majeure dans sa stratĂ©gie d’innovation autour de l’expĂ©rience mobile banking. Elle s’appuie sur une technologie de pointe pour offrir une expĂ©rience fluide, sĂ©curisĂ©e et personnalisĂ©e, accessible Ă  l’ensemble des clientĂšles.

«Ce lancement traduit notre volontĂ© de bĂątir une banque plus proche, plus humaine et plus inclusive», dĂ©clare son directeur gĂ©nĂ©ral Said Sebti. Il ajoute : «Nous avons placĂ© nos clients au cƓur de chaque dĂ©cision de dĂ©veloppement, avec une attention particuliĂšre portĂ©e Ă  l’accessibilitĂ©, Ă  la clartĂ© des parcours et Ă  la diversitĂ© des usages».

Une application pensée pour tous

‱ Interface inclusive : navigation simplifiĂ©e, contrastes visuels renforcĂ©s, compatibilitĂ© avec les lecteurs d’écran.

‱ Accompagnement humain renforcĂ© : messagerie sĂ©curisĂ©e avec conseillers, assistance tĂ©lĂ©phonique par le call centre, prise en charge par le Centre de Relation Clients, tutos et guides ludiques.

‱ Offres adaptĂ©es : alertes personnalisables, fonctionnalitĂ©s pensĂ©es pour prĂ©venir des dĂ©passements pour une gestion de comptes optimisĂ©e.

Une approche évolutive et participative

Cette premiĂšre version de l’application constitue un Minimum Viable Product (MVP), amenĂ©e Ă  s’enrichir progressivement de nouvelles fonctionnalitĂ©s et options de personnalisation.

Attijari bank encourage ses clients Ă  faire part de leurs retours et suggestions, dans une logique d’amĂ©lioration continue et de co-construction. Cette dĂ©marche vise Ă  consolider une relation durable fondĂ©e sur l’écoute, la confiance et l’innovation partagĂ©e.

Une innovation responsable

Avec cette application, Attijari bank rĂ©affirme son engagement en faveur de la banque pour tous. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de responsabilitĂ© sociale et technologique, alignĂ©e avec les objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) et les principes d’éthique numĂ©rique.

Avec cette nouvelle application, Attijari bank réaffirme sa volonté de proposer des solutions innovantes et concrÚtes, en phase avec les usages et attentes de ses clients.

DĂšs aujourd’hui, Attijari Up est disponible en tĂ©lĂ©chargement sur l’App Store, Google Play et AppGallery.

Communiqué.

L’article Lancement de la nouvelle application mobile Attijari UP est apparu en premier sur Kapitalis.

Football │ Vainqueurs des BurkinabĂš en amical et Ă  domicile, les Tunisiens font l’essentiel  

03. Juni 2025 um 12:19

En battant, hier soir, lundi 2 juin 2025, en match amical international disputĂ© au Stade Olympique Hamadi Agrebi de RadĂšs, les Étalons du Burkina Faso, par le score de 2-0, les Aigles de Carthage, ont rassurĂ© leurs supporters Ă  quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc du 21 dĂ©cembre 2025 et le 18 janvier 2026.

Le match Ă©tait trĂšs moyen et l’ouverture du score n’est intervenue qu’à l’heure du jeu sur un but contre son camp du dĂ©fenseur burkinabĂš Edmond Tapsoba, suite Ă  une excellente triangulation tunisienne et Ă  une passe vicieuse derriĂšre la dĂ©fense adverse, avant que Hazem Mastouri, aussitĂŽt entrĂ© en jeu, n’aggrave l’addition sur une erreur d’apprĂ©ciation du portier burkinabĂš, HervĂ© Koffi Kouakou dans les arrĂȘts de jeu.

Les Tunisiens n’ont pas sorti un grand match. Ils ont mĂȘme Ă©tĂ© dominĂ©s Ă  plusieurs moments de la rencontre par des Etalons trĂšs accrocheurs, virevoltants et techniques, mais ils ont rĂ©ussi Ă  garder leurs filets vierges grĂące Ă  un Aymen Dahmen intraitable dans les cages.

La prochaine sortie des poulains de Sami Trabelsi aura lieu vendredi 6 juin, à 21 heures (heure tunisienne, HT) à Fùs, au Maroc, contre les redoutables Lions de l’Atlas, actuellement chefs de file du football africain, demi-finalistes de la Coupe du monde de football Qatar 2022.

Les Aigles de Carthage clĂŽtureront la sĂ©rie des 3 matches amicaux contre la Zambie, le 10 juin, Ă  20 heures (HT), Ă  Casablanca, au Maroc. EspĂ©rons qu’ils feront mieux face Ă  une opposition d’un autre calibre et Ă  un adversaire avec lequel ils ont toujours fait jeu Ă©gal.

I. B.

L’article Football │ Vainqueurs des BurkinabĂš en amical et Ă  domicile, les Tunisiens font l’essentiel   est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie │ L’armĂ©e appelĂ©e Ă  assurer le bon dĂ©roulement de la campagne cĂ©rĂ©aliĂšre

03. Juni 2025 um 11:33

En recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre de la DĂ©fense nationale, Khaled Shili, le prĂ©sident de la rĂ©publique, KaĂŻs Saied, a rappelĂ© les missions confiĂ©es Ă  l’armĂ©e, et qui ne consistent pas seulement Ă  assurer la dĂ©fense nationale et sĂ©curiser les installations publiques en cas de besoin.

En effet, selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence, la rĂ©union a portĂ© sur le renforcement des capacitĂ©s de l’armĂ©e pour qu’elle soutienne davantage les efforts de l’État dans tous les domaines.

Parmi les missions qui lui sont assignĂ©es, l’armĂ©e doit assurer le bon dĂ©roulement de la campagne agricole, fournir des infrastructures de stockage des cĂ©rĂ©ales, lutter contre les pandĂ©mies et de nombreuses autres tĂąches, qui ne sont pas directement liĂ©es Ă  la dĂ©fense, mais dont dĂ©pend la sĂ©curitĂ© nationale, notamment alimentaire.

«La discussion a Ă©galement mis en lumiĂšre le rĂŽle de l’armĂ©e nationale dans l’exĂ©cution et le suivi des projets de dĂ©veloppement», souligne le communiquĂ©.

Si l’armĂ©e est ainsi appelĂ©e Ă  la rescousse Ă  la veille de la saison des grandes rĂ©coltes, c’est pour Ă©viter qu’une partie de la production cĂ©rĂ©aliĂšre, qui promet d’ĂȘtre excellente cette annĂ©e, du fait d’une meilleure pluviomĂ©trie, ne soit perdue par manque d’équipements de collecte, de transport et de stockage des grains, comme ce fut le cas il y a quelques annĂ©es.

I. B.  

L’article Tunisie │ L’armĂ©e appelĂ©e Ă  assurer le bon dĂ©roulement de la campagne cĂ©rĂ©aliĂšre est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie │ KaĂŻs SaĂŻed s’impatiente et menace !

03. Juni 2025 um 11:10

Les rencontres entre KaĂŻs SaĂŻed et Sara ZaĂąfrani Zenzeri se succĂšdent et se ressemblent. Le prĂ©sident de la rĂ©publique y dit pratiquement les mĂȘmes choses Ă  la PremiĂšre ministre, qui, elle, Ă©coute attentivement et ne dit rien, ni ne commente les reproches qui sont souvent faites au travail sinon du gouvernement, du moins de l’administration publique.

Ces redites qui, Ă  la longue, deviennent lassantes, donnent aussi la dĂ©sagrĂ©able impression que les choses ne bougent pas vraiment, que les dysfonctionnements dĂ©noncĂ©s par le chef de l’Etat persistent et que le locataire du palais de Carthage s’impatiente et commence Ă  perdre confiance dans un appareil Ă©tatique qui ne rĂ©pond pas Ă  ses exhortations, ou pas comme il l’aurait souhaitĂ©.

Recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, SaĂŻed a dĂ©clarĂ©, une nouvelle fois, que «la Tunisie a besoin d’une nouvelle lĂ©gislation dans tous les secteurs» et qu’elle a «également besoin de responsables qui soient rĂ©ellement responsables et dĂ©terminĂ©s Ă  surmonter tous les obstacles, contrairement Ă  ce qui se passe actuellement dans plusieurs Ă©tablissements publics», selon ses termes rapportĂ©s par un communiquĂ© officiel.

Le chef de l’État a ajoutĂ© que, dans de nombreux cas, les procĂ©dures servent de prĂ©texte pour perturber le fonctionnement normal des Ă©tablissements publics et harceler dĂ©libĂ©rĂ©ment les citoyens, reprenant des menaces dĂ©jĂ  faites Ă  plusieurs reprises au cours des derniers mois en dĂ©clarant que les cadres de l’administration publique «doivent ĂȘtre tenus responsables devant la loi de toute faute ou nĂ©gligence», ajoutant que «les salaires que [ces derniers] perçoivent sur les fonds publics sont destinĂ©s Ă  servir le peuple, et non les groupes d’intĂ©rĂȘt qui opĂšrent en catimini dans les coulisses de nombreuses administrations.»

Dans ce contexte, le président a affirmé que des travaux de restructuration de plusieurs établissements publics sont en cours, car seule la réalisation des objectifs pour lesquels ils ont été créés pourrait justifier leur existence.

Cependant, ni M. SaĂŻed ni Mme Zenzeri n’ont cru devoir nous indiquer de quels Ă©tablissements publics il s’agit, ni nous Ă©clairer sur la mĂ©thode suivie pour Ă©valuer leur rendement et rĂ©orienter leur travail. «Il existe des Ă©tablissements censĂ©s prĂ©venir la corruption, laquelle est visiblement endĂ©mique», a dĂ©clarĂ© le chef de l’Etat, «comme quelqu’un qui essaie de prĂ©venir une maladie alors que ses symptĂŽmes sont clairement visibles sur son visage», a ironisĂ© le prĂ©sident qui recourt au style imagĂ© pour ne pas aller directement au but, en appelant les choses par leurs noms et en dĂ©signant nommĂ©ment les responsables des dĂ©faillances qu’il n’a de cesse de dĂ©noncer. C’est Ă  se demander si les mots du prĂ©sident vont bientĂŽt ĂȘtre suivis de dĂ©cisions et d’actions, et si une rĂ©forme radicale des services publics est dĂ©jĂ  en gestation. Auquel cas, nous autres citoyens avons le droit d’en savoir davantage, puisque nous en sommes les premiers concernĂ©s, que nous soyons des agents de l’Etat ou pas.

. I. B.

L’article Tunisie │ KaĂŻs SaĂŻed s’impatiente et menace ! est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie doit encourager le tourisme individuel et de découverte

03. Juni 2025 um 10:25

A la veille d’une saison touristique que nous espĂ©rons prometteuse, il importe de procĂ©der Ă  un Ă©tat des lieux serein et objectif pour faire des choix Ă  court et long termes en vue de prĂ©server et amĂ©liorer l’attractivitĂ© et la compĂ©titivitĂ© de la destination Tunisie. (Ph. MosquĂ©e Ă  Djerba).

Elyes Kasri *

Alors que de nombreux intervenants se plaignent du faible apport Ă  l’économie de la formule all inclusive qui cantonne les touristes dans des ghettos hĂŽteliers aseptisĂ©s en limitant les opportunitĂ©s de dĂ©placement et de rencontre avec la culture locale et le citoyen, il faut se rendre Ă  l’évidence que trĂšs peu est fait pour encourager le tourisme individuel et de dĂ©couverte de la Tunisie profonde.

Des marges d’amĂ©lioration

Outre l’absence d’accord Open Sky pour rendre la destination Tunisie moins onĂ©reuse pour les touristes individuels notamment et en l’absence de transports publics dans les villes et entre les rĂ©gions se rapprochant des standards internationaux, il urge de crĂ©er un corps de taxis touristiques avec les standards de confort, de sĂ©curitĂ© et qualitĂ© des services requis avec notamment des taxistes parlant au moins deux langues Ă©trangĂšres.

Une simple constatation des moyens de transport dans les ports, aĂ©roports et zones touristiques de Tunisie, permettra d’identifier de nombreuses marges d’amĂ©lioration surtout qu’il y va de l’image de marque de la Tunisie et de la forte impression laissĂ©e auprĂšs des Ă©trangers dont certains sont des dĂ©cideurs politiques ou Ă©conomiques ou des faiseurs d’opinion, sur l’Etat de droit en Tunisie.

La qualité se paie

De nombreux diplĂŽmĂ©s au chĂŽmage et des jeunes tunisiens ayant vĂ©cu pendant des annĂ©es en Europe, pourraient fournir une pĂ©piniĂšre de candidats auprĂšs desquels un tri et un suivi continu pourraient rendre un grand service au tourisme et Ă  l’économie nationale.

D’autre part, l’équivalent du rĂ©gime FCR pourrait ĂȘtre accordĂ© Ă  cette catĂ©gorie professionnelle qui pourrait contribuer significativement Ă  l’amĂ©lioration du produit touristique tunisien avec une exigence de tenue et de comportement irrĂ©prochables et des tarifs rĂ©munĂ©rateurs et encourageants car il faut se rendre Ă  l’évidence que la qualitĂ© se paie.

* Ancien ambassadeur.

L’article La Tunisie doit encourager le tourisme individuel et de dĂ©couverte est apparu en premier sur Kapitalis.

Entre exil et silence │ Ces jeunes Tunisiens qu’on ne veut pas voir 

03. Juni 2025 um 09:22

Ils fuient un pays oĂč ils ne trouvent plus leur place. En 2023, plus de 17 000 mineurs non accompagnĂ©s ont quittĂ© la Tunisie, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). DerriĂšre ces dĂ©parts, il y a un vide. Agressif, muet. Un vide affectif, symbolique, institutionnel. Et un mal qu’on ne veut pas nommer : la blessure du lien. 

Manel Albouchi *

La Tunisie vit une hĂ©morragie silencieuse. Pas seulement Ă©conomique. Affectivement, socialement, symboliquement, nous perdons nos jeunes. Ils partent sans diplĂŽme, sans soutien, sans rĂ©cit pour se raconter. Ils partent parce qu’ils ont cessĂ© d’espĂ©rer ici.  

Et quand ils arrivent ailleurs Ă  Lampedusa, Ă  Lyon, Ă  Berlin
 que trouvent-ils ? 

Des centres fermĂ©s, des numĂ©ros de dossier, des regards froids. Rarement une oreille. Rarement une main. 

Ils fuient l’indiffĂ©rence et trouvent une autre forme d’oubli. L’anonymat administratif, impersonnel, glacĂ©. 

Nos Ă©coles, nos universitĂ©s, nos institutions sont rarement pensĂ©es comme des espaces symboliques. Ce sont des lieux de tri, pas de reliance. De compĂ©tences, pas de contenance. 

Et pourtant, ces jeunes ne demandent pas qu’on les sauve. Ils demandent un espace, une reconnaissance, un cadre psychique et symbolique. 

L’histoire d’une famille
 et d’un pays 

Je les connais bien. Ils viennent me consulter. Ils parlent peu ou crient en silence.  

Il y a ce pĂšre. Un homme sec, nerveux, enfermĂ© dans une masculinitĂ© dĂ©fensive. Il ne parle pas, il s’échappe. Il serpente les rues de Tunis, au volant de son taxi. Toute la journĂ©e. Toute la nuit. Comme s’il fuyait un foyer qui ne le reconnaĂźt plus. 

La mĂšre, elle, est prisonniĂšre du regard social. TĂ©tanisĂ©e par la peur du jugement. Elle vit au rythme des non-dits. Une femme qu’on n’a jamais autorisĂ©e Ă  ĂȘtre sujet. 

L’aĂźnĂ©e, elle, a fui. Vers les pays du Golfe. Elle envoie de l’argent. Elle tend la main et se retrouve Ă  osciller entre sauveuse et victime. 

Le garçon, lui, s’est noyĂ© ailleurs : dans la drogue, dans les trottoirs d’Europe. Ses messages sont espacĂ©s. Sa voix, hachĂ©e par la honte. 

La petite derniĂšre, enfin, a choisi l’ordre : blouse blanche, Allemagne. Elle soigne des corps Ă©trangers dans une langue Ă©trangĂšre. Mais dans ses valises, elle a ramenĂ© avec elle l’anxiĂ©tĂ©, dont elle a hĂ©ritĂ©. Pas seulement sociale, mais gĂ©nĂ©ralisĂ©e. MĂȘme Ă  des milliers de kilomĂštres, la peur ne l’a jamais quittĂ©e. 

Et moi, je les regarde. J’écoute les fragments. J’essaie de tisser quelque chose. 

Ce n’est pas qu’une famille, c’est un miroir, une matrice, une mĂ©moire collective Ă©clatĂ©e. 

Ce que les chiffres ne disent pas  

En 2023, plus de 23 000 Tunisiens ont tentĂ© la traversĂ©e de la MĂ©diterranĂ©e (Frontex). Parmi eux, prĂšs de 30% sont des mineurs non accompagnĂ©s. 

Une Ă©tude d’Al Forum (2024) rĂ©vĂšle l’ampleur des ruptures identitaires chez ces jeunes et le manque cruel d’écoute institutionnelle. 

En aoĂ»t 2024, un sondage TRT indiquait que 71% des jeunes Tunisiens (18–29 ans) veulent quitter le pays. 

Selon MĂ©decins du Monde, seul 1 mineur migrant sur 5 bĂ©nĂ©ficie d’un accompagnement psychosocial structurĂ©. 

Ces jeunes ne fuient pas que la pauvretĂ©. Ils fuient l’indiffĂ©rence, l’incohĂ©rence, l’absence de regard. Et ce qu’ils savent, mĂȘme sans mots, c’est qu’ils ne comptaient dĂ©jĂ  plus avant de partir. 

Un enfant, mĂȘme silencieux, sent ce qu’on ne dit pas. Il sait s’il est vu
 ou simplement surveillĂ©. Il devine si sa douleur peut exister, ou si elle doit se taire. 

Le retour forcĂ© : une violence sourde  

Pour ceux qui sont expulsĂ©s, le retour est souvent vĂ©cu comme une chute brutale : 

  • DĂ©pression, honte, perte de sens ; 
  • Rupture avec la famille ou la communautĂ© ; 
  • DifficultĂ© Ă  se rĂ©insĂ©rer dans un pays qui, lui, n’a pas changĂ© ; 
  • Risque de re-migration clandestine, parfois par des voies encore plus dangereuses. 

En tant que psychologue, je le constate : sans cadre d’accompagnement post-expulsion, on rejoue la mĂȘme blessure d’abandon. La mĂȘme perte de visage. 

Il faut des lieux, des relais, des humains qui savent contenir sans sauver. Accueillir sans juger. 

Et ici, que reste-t-il ?  

Les psychologues ont dĂ©sertĂ©. Les mĂ©decins aussi. Les enseignants, fatiguĂ©s, baissent les bras. Les penseurs se taisent. Beaucoup sont partis.  

Et ici ? Souvent, ceux qui restent sont ceux Ă  qui il ne reste plus rien. Ceux qu’on appelle les sans-espoir. Ceux pour qui l’espoir est devenu un luxe. 

Quand les ressources Ă©conomiques, affectives, Ă©thiques s’effondrent, Monsieur, c’est la loi de la jungle qui s’installe. 

Les plus rapides s’adaptent; les plus rusĂ©s fuient; les autres
 sautent, parfois dans la mer. Pas par folie, par instinct. Parce que rester ici, c’est parfois mourir Ă  petit feu dans un pays qui ne sait plus prendre soin de ses enfants. 

Et moi, Monsieur, je l’écris. Parce que le silence est aussi une forme de violence. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

L’article Entre exil et silence │ Ces jeunes Tunisiens qu’on ne veut pas voir  est apparu en premier sur Kapitalis.

Avec l’aide d’IsraĂ«l, le Liban dĂ©mantĂšle l’arsenal militaire du Hezbollah

03. Juni 2025 um 07:40

L’étoile du Hezbollah continue de pĂąlir. AprĂšs l’épuisement endurĂ© lors de la guerre destructrice de l’automne 2024, son infiltration par le Mossad, la chute de son alliĂ© Bachar Al-Assad et l’affaiblissement de l’Iran, le gouvernement libanais est dĂ©terminĂ© Ă  dĂ©sarmer le groupe chiite pro-iranien. Chose complĂštement impensable il y a moins d’une annĂ©e.

Imed Bahri

Pis encore, c’est avec des informations israĂ©liennes fournies par les AmĂ©ricains que l’armĂ©e libanaise localise et dĂ©truit les dĂ©pĂŽts d’armes du Hezbollah. Le gouvernement entend Ă©tendre ce processus aux factions armĂ©es palestiniennes prĂ©sentes sur le territoire libanais. Le chef du gouvernement Nawaf Salam invoque le monopole de la force lĂ©gitime ce qui veut dire que seul l’État est habilitĂ© Ă  dĂ©tenir des armes. 

Le Wall Street Journal a publiĂ© une enquĂȘte d’Omar Abdel Baqi et d’Adam Shamseddine indiquant que l’armĂ©e libanaise, avec l’aide des services de renseignement israĂ©liens, s’emploie Ă  dĂ©manteler la force militaire du Hezbollah dans le sud du Liban. Ces progrĂšs, selon le journal amĂ©ricain, contribuent Ă  la prĂ©servation du fragile accord de cessez-le-feu entre le Liban et l’État hĂ©breu. 

Le Hezbollah désarmé dans le sud Liban

L’armĂ©e libanaise a largement rĂ©ussi Ă  dĂ©sarmer le Hezbollah dans ses bastions du sud du pays. Pour le WSJ mentionne, «ce succĂšs a Ă©tĂ© obtenu en partie grĂące aux services de renseignement israĂ©liens alors que le nouveau gouvernement libanais cherche Ă  mettre en Ɠuvre l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin Ă  une vague de violents combats avec IsraĂ«l l’annĂ©e derniĂšre»

Le journal cite des responsables amĂ©ricains et israĂ©liens qui se disent surpris par l’ampleur des progrĂšs rĂ©alisĂ©s et les considĂšrent comme une avancĂ©e importante pour la prĂ©servation de la fragile trĂȘve conclue en novembre dernier. Cependant ils se posent la question suivante : le gouvernement libanais sera-t-il en mesure de mener Ă  bien cette tĂąche jusqu’au dans le sud et d’étendre ses efforts au reste du pays ?

Dans une dĂ©claration au WSJ, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dĂ©clarĂ©: «Dans tout le pays, les armes doivent ĂȘtre entre les mains de l’État», ajoutant que le gouvernement libanais avait atteint environ 80% de ses objectifs en matiĂšre de dĂ©sarmement des milices dans l’extrĂȘme sud.

L’armĂ©e libanaise consolide son autoritĂ©

De hauts responsables arabes ont dĂ©clarĂ© que les renseignements israĂ©liens ont transmis Ă  l’armĂ©e libanaise via des canaux amĂ©ricains les informations qui ont permis de localiser et de dĂ©truire les derniers dĂ©pĂŽts d’armes et positions militaires du Hezbollah dans le sud. L’armĂ©e libanaise a expliquĂ© qu’elle dĂ©truisait une partie des armes confisquĂ©es au Hezbollah tout en conservant celles en Ă©tat de marche pour renforcer son arsenal limitĂ©.

Le journal ajoute que ces efforts ont permis Ă  l’armĂ©e libanaise de consolider son autoritĂ© au sud de la riviĂšre Litani oĂč elle contrĂŽle dĂ©sormais les points d’entrĂ©e et de sortie auparavant sous contrĂŽle du Hezbollah.

«Nous constatons dĂ©jĂ  que l’armĂ©e libanaise est plus efficace que prĂ©vu dans de nombreuses zones», a dĂ©clarĂ© un responsable militaire israĂ©lien ajoutant que «Tsahal se fĂ©licite globalement de cette tendance et s’attend Ă  ce qu’elle se poursuive».

Par ailleurs, le gouvernement libanais promeut un plan en plusieurs phases pour dĂ©sarmer les groupes armĂ©s palestiniens Ă  l’intĂ©rieur du pays. Ces groupes sont souvent basĂ©s dans des camps de rĂ©fugiĂ©s surpeuplĂ©s. En avril, les responsables de la sĂ©curitĂ© libanaise ont lancĂ© une campagne contre une cellule armĂ©e palestinienne soupçonnĂ©e d’ĂȘtre impliquĂ©e dans des tirs de roquettes vers IsraĂ«l, ce qui a donnĂ© lieu Ă  de rares arrestations.

L’accord de cessez-le-feu stipule que les efforts de dĂ©sarmement doivent commencer au sud du fleuve Litani, Ă  peu prĂšs parallĂšlement Ă  la frontiĂšre avec IsraĂ«l. Nawaf Salam, de concert avec les États-Unis, a appelĂ© au dĂ©sarmement de ces groupes. De hauts responsables de la sĂ©curitĂ© libanaise ont confirmĂ© que le Hezbollah avait partiellement coopĂ©rĂ© aux efforts de dĂ©sarmement dans le sud et, en mĂȘme temps, avait Ă©tĂ© contraint d’abandonner le contrĂŽle sĂ©curitaire dans d’autres zones.

Ceux qui connaissent bien le Hezbollah affirment qu’il cherche Ă  marquer des points en politique intĂ©rieure en gagnant du temps alors que le Liban sollicite une aide Ă  la reconstruction auprĂšs des pays occidentaux et ceux du Golfe, hostiles au Hezbollah, qui imposent des conditions Ă  leur soutien financier.

Cependant, il est difficile de savoir si le Hezbollah continuera de coopĂ©rer aux efforts de dĂ©sarmement dans d’autres rĂ©gions du pays. «À moins que le Hezbollah ne soit disposĂ© Ă  se dĂ©sarmer, je ne peux imaginer un scĂ©nario dans lequel le gouvernement dĂ©ciderait de recourir Ă  la force pour le dĂ©sarmer. Il devrait plutĂŽt utiliser son refus comme un levier et le lier au processus de reconstruction dans les zones chiites», a dĂ©clarĂ© au journal Randa Slim, chercheuse Ă  l’Institut du service extĂ©rieur de l’UniversitĂ© Johns Hopkins. 

D’un autre cĂŽtĂ©, le dĂ©sarmement du Hezbollah reprĂ©sente un risque politique important pour le gouvernement de Salam, compte tenu du large soutien populaire dont bĂ©nĂ©ficie le parti au sein de la communautĂ© chiite libanaise. Toutefois, le parti se trouve actuellement dans une position de faiblesse suite Ă  la guerre destructrice de l’automne dernier avec les multiples frappes aĂ©riennes et la campagne d’assassinats visant la plupart de ses dirigeants.

Les responsables du Hezbollah ont soulignĂ© l’importance de maintenir son arsenal militaire compte tenu de la faiblesse de l’armĂ©e libanaise, de la supĂ©rioritĂ© militaire d’IsraĂ«l et de la prĂ©sence de menaces provenant d’autres groupes armĂ©s. Ibrahim Al-Moussawi, dĂ©putĂ© du Hezbollah au Parlement libanais, a dĂ©clarĂ©: «Les armes du Hezbollah, toujours prĂ©sentes dans certaines zones, reprĂ©sentent une force pour le Liban». Des paroles qui ne convainquent pas grand monde. 

Dans les faits, le parti rencontre d’importantes difficultĂ©s pour reconstituer son arsenal militaire notamment aprĂšs la chute du rĂ©gime de Bachar Al-Assad, la fermeture des routes de contrebande en provenance d’Iran via la Syrie et surtout la perte de contrĂŽle de l’aĂ©roport de Beyrouth.

L’article Avec l’aide d’IsraĂ«l, le Liban dĂ©mantĂšle l’arsenal militaire du Hezbollah est apparu en premier sur Kapitalis.

La FTCR dénonce le meurtre raciste du Tunisien Hichem Miraoui en France

03. Juni 2025 um 07:29

La FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une citoyennetĂ© des deux rives (FTCR) a publiĂ©, le 2 juin 2025, le communiquĂ© suivant oĂč elle «exprime sa plus vive indignation» et adresse ses sincĂšres condolĂ©ances Ă  la famille et aux proches de Hichem Miraoui, coiffeur tunisien de 35 ans, tuĂ© froidement Ă  Puget-sur-Argens dans une attaque raciste, ainsi que du ressortissant turc Ă©galement blessĂ© lors de cette mĂȘme attaque.

Un crime raciste clairement revendiquĂ© dans des vidĂ©os publiĂ©es par l’assassin, oĂč il exprimait sa volontĂ© de «tuer des Ă©trangers» tout en se rĂ©clamant de l’idĂ©ologie d’extrĂȘme droite.

Le Parquet national anti terroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire, en raison du caractĂšre politique de l’acte. 

Ce drame n’est ni un fait divers ni un acte isolĂ©. Il s’inscrit dans une escalade prĂ©occupante, Ă  l’image de l’assassinat d’Aboubakar CissĂ© en avril Ă  La Grand-Combe (Gard), et dans la continuitĂ© tragique de celui de Brahim Bouarram, assassinĂ© en 1995 aprĂšs un dĂ©filĂ© du Front National, poussĂ© dans la Seine parce qu’il Ă©tait Ă©tranger.

Ces actes sont le rĂ©sultat direct et tragique de la banalisation des discours de haine. Certains partis d’extrĂȘme droite, figures politiques et relais mĂ©diatiques alimentent sans relĂąche un climat de stigmatisation. Des propos racistes, xĂ©nophobes et islamophobes sont relayĂ©s et normalisĂ©s, jusqu’à devenir un bruit de fond quotidien. Et quand la parole haineuse devient la norme, elle prĂ©pare le passage Ă  l’acte.

Nous rendons hommage à Hichem, unanimement décrit par les habitants de Puget comme un homme respectueux, généreux, et aimé de tous. Sa mémoire nous engage.

Face Ă  ce crime odieux, la FTCR appelle Ă  un sursaut politique, citoyen et institutionnel. Nous demandons :

  • la condamnation publique claire et sans Ă©quivoque de ce crime raciste par toutes les autoritĂ©s;
  • des poursuites judiciaires exemplaires Ă  l’encontre du meurtrier;
  • la mise en Ɠuvre d’un plan national de lutte contre les violences racistes, intĂ©grant la prĂ©vention, la protection des victimes et la sanction des discours de haine;
  • la promotion, dans les Ă©coles, les mĂ©dias et les institutions publiques, des valeurs de fraternitĂ©, d’égalitĂ©, de tolĂ©rance et de respect, indispensables Ă  une sociĂ©tĂ© rĂ©ellement plurielle et solidaire.

Hichem Miraoui ne sera pas oublié.
Le racisme tue. La République doit réagir.

Communiqué.

L’article La FTCR dĂ©nonce le meurtre raciste du Tunisien Hichem Miraoui en France est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunis │Sortie en salles de ‘‘To a land unknown’’ de Mahdi Fleifel

03. Juni 2025 um 06:29

Le long-mĂ©trage de fiction du cinĂ©aste palestinien ‘‘To a land unknown’’ (1h45min) Mahdi Fleifel sort dans les salles de cinĂ©ma tunisienne Ă  partir du 4 juin 2025. Au casting : Mahmood Bakri, Aram Sabbah et Angeliki Papoulia.

Synopsis : Chatila et Reda sont deux cousins palestiniens rĂ©fugiĂ©s Ă  AthĂšnes. Ensemble, ils multiplient les combines pour rassembler une importante somme qui leur permettra d’acquĂ©rir de faux passeports, sĂ©same vers l’Allemagne oĂč ils rĂȘvent de pouvoir enfin construire leur vie. Mais cette quĂȘte les pousse Ă  franchir des limites, laissant derriĂšre eux une part d’eux-mĂȘmes dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Mahdi Fleifel est diplĂŽmĂ© de la National Film & Television School Ă  Londres, oĂč il reçut l’enseignement de Stephen Frears et Pawel Pawlikowski.

En 2010, il fonde avec son associé Patrick Campbell, producteur irlandais, la société de production Nakba FilmWorks.

En 2012, son premier long mĂ©trage documentaire ‘‘A world not ours’’ fait sa premiĂšre mondiale au Festival international du film de Toronto.

Le film a reçu de nombreux prix, notamment à la Berlinale, à Edimbourg, au Nordisk Panorama. Il participe à la Cinéfondation en 2013.

Par la suite, Mahdi rĂ©alise plusieurs courts mĂ©trages : ‘‘A man retourned’’ (Ours d’argent 2016), ‘‘A drowning man’’ (en compĂ©tition officielle Ă  Cannes et nommĂ© pour un Bafta), ‘‘I signed a petition’’ (prix du meilleur court mĂ©trage Ă  l’IDFA et nommĂ© aux European Film Awards 2018), ‘‘3 logical exists’’ (Festival de Rotterdam).

‘‘To a land unkown’’ est son premier long mĂ©trage de fiction.

L’article Tunis │Sortie en salles de ‘‘To a land unknown’’ de Mahdi Fleifel est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeitrĂ€geHaupt-Feeds

Football │ L’EspĂ©rance de Tunis sur la piste des Ă©toiles

02. Juni 2025 um 13:38

L’EspĂ©rance de Tunis, qui vient de remporter le doublĂ© en Tunisie, Coupe et Championnat, espĂšre tirer le meilleur parti du tirage au sort qui met sur son chemin Flamengo, Los Angeles FC et Chelsea et tenter de passer au second tour lors de la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025, qui se tiendra du 14 juin au 13 juillet 2025. (Ph. Les coĂ©quipiers de Rodrigo Rodrigues espĂšrent faire bonne figure avant de rentrer Ă  Tunis).

Imed Bahri

Les poids lourds de la Ligue Professionnelle 1 tunisienne, souvent champions nationaux, ont Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s cette annĂ©e de la Champions League de la CAF au niveau des 8e de finale face au Mamelodi Soundowns. Cela ne les empĂȘche pas de participer pour la quatriĂšme fois Ă  la Coupe du Monde des Clubs dans son nouveau format.

Les EspĂ©rantistes espĂšrent crĂ©er quelques surprises lors de leur parcours aux États-Unis. Mais comment ont-ils rĂ©ussi Ă  se qualifier pour cette compĂ©tition internationale ?

L’EspĂ©rance de Tunis est l’une des quatre Ă©quipes de la CAF participant Ă  la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 avec Al-Ahly FC, Mamelodi Sundowns et Wydad AC, et est la mieux positionnĂ©e au classement quadriennal.

Bien qu’elle n’ait pas remportĂ© la Ligue des Champions de la CAF pendant la pĂ©riode intermĂ©diaire des qualifications, ses excellentes performances lui ont permis d’accĂ©der Ă  cette compĂ©tition de prestige.

L’EspĂ©rance de Tunis est placĂ©e dans le Groupe D, aux cĂŽtĂ©s de Chelsea (Angleterre), Flamengo (BrĂ©sil) et LAFC (États-Unis).

Pour atteindre la phase Ă  Ă©limination directe, elle doit d’abord rĂ©ussir cette premiĂšre phase, oĂč les deux meilleures Ă©quipes de chaque groupe se qualifieront. Mais si les Britanniques semblent inaccessibles aux Tunisiens, les BrĂ©siliens et les Etats-uniens restent relativement Ă  leur portĂ©e. Encore faut-il qu’ils se montrent efficaces en attaque et rigoureux en dĂ©fense.

La Coupe du Monde des Clubs de la Fiafa 2025 dĂ©butera le samedi 14 juin avec la rencontre entre l’Inter Miami et Al Ahly FC au Hard Rock Stadium. La finale aura lieu le dimanche 13 juillet au MetLife Stadium.

Programme des matches du club de Bab Souika.

Le 17 juin Ă  02H00 (heure tunisienne, HT) au Lincoln Financial Field, Philadelphia : EspĂ©rance – Flamengo (BrĂ©sil).  

Le 20 juin Ă  11 heures (HT) au Geodis Park, Nashville : EspĂ©rance – Los Angeles FC.

Le 25 juin Ă  02h00 (HT) au Lincoln Financial Field, Philadelphia : EspĂ©rance – Chelsea.

L’article Football │ L’EspĂ©rance de Tunis sur la piste des Ă©toiles est apparu en premier sur Kapitalis.

Football │En amical, un palpitant Maroc-Tunisie  

02. Juni 2025 um 12:08

Un vĂ©ritable derby nord-africain se dĂ©roule ce week-end, avec deux des meilleures Ă©quipes du continent, le Maroc et la Tunisie, qui s’affrontent au stade de FĂšs. Le coup d’envoi est prĂ©vu pour le vendredi 6 juin 2025, Ă  22 heures.

EntraĂźnĂ© par Walid Regragui, le Maroc, demi-finaliste de la Coupe du Monde de la Fifa 2022, dispose d’une Ă©quipe talentueuse pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, dont il sera le grand favori, Ă©crit le site The Stats Zone, ne rappelant que les Lions de l’Atlas ont rĂ©cemment facilement battu la Tanzanie par deux buts Ă  zĂ©ro, portant leur invincibilitĂ© Ă  11 matchs.

La Tunisie, sous la fĂ©rule de son nouvel entraĂźneur, Sami Trabelsi, elle aussi qualifiĂ©e pour la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, ne part pas avec les faveurs du pronostic, mais les derbys maghrĂ©bins ont toujours Ă©tĂ© assez Ă©quilibrĂ©s, malgrĂ© les Ă©carts pouvant apparaĂźtre dans les capacitĂ©s intrinsĂšques des joueurs du moment, le talent et l’efficacitĂ© Ă©tant, depuis quelques annĂ©es, clairement, du cĂŽtĂ© des Marocains.

Sur le plan statistique, les deux Ă©quipes ont disputĂ© 10 matchs depuis 2004. La Tunisie en a remportĂ© 2 (total des buts 12, buts par match 1,2), le Maroc (total des buts 13, buts par match 1,3), et ont fait 5 matchs nuls. Autant dire que les force en prĂ©sence sont quasi-Ă©gales. Les coĂ©quipiers d’Achraf Hakimi, l’excentrĂ© droit qui vient de remporter l’UEFA Champions League avec le Paris-Saint-Germain, ont beau ĂȘtre plus forts sur le papier, ils devront le prouver sur le terrain face aux coĂ©quipiers de AĂŻssa LaĂŻdouni, le milieu de terrain du club qatari Al-Wakrah.

I. B.

L’article Football │En amical, un palpitant Maroc-Tunisie   est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌