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Gabès : Une équipe d’inspection dépêchée au groupe chimique

13. Oktober 2025 um 15:10

Une équipe conjointe des ministères de l’Industrie et de l’Environnement a entamé aujourd’hui des opérations d’inspection et de recensement au sein du groupe chimique de Gabès.

L’objectif est de mettre en place un programme de rénovation des équipements et d’identifier les dysfonctionnements, a rapporté la Radio Nationale.

Le président de la République, Kaïs Saïed avait demandé la mobilisation d’une équipe conjointe pour intervenir rapidement au sein de l’usine d’acide phosphorique du complexe, afin de réparer les installations nécessitant une intervention urgente.

Les habitants de Gabès réclament depuis plusieurs mois une solution durable face aux fuites de gaz répétées provenant du complexe, qui ont provoqué récemment plusieurs cas d’asphyxie.

Pour sa part, le militant écologiste Firas Nasfi a affirmé, ce lundi, que les mouvements de protestation menés par les habitants de Gabès contre la dégradation alarmante de la situation environnementale « sont pacifiques et se poursuivront ». Il a néanmoins souligné que l’incident de tentative d’incendie et de saccage du siège régional du Groupe Chimique Tunisien reste « isolé et ne représente qu’une minorité parmi les protestataires ».

De leur côté, les travailleurs du complexe ont appelé à accélérer les travaux de maintenance et à prendre en charge l’ensemble des unités de production pour garantir la sécurité et la continuité des opérations.

Lire aussi: Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie

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Gabès : Mohamed El Kou dénonce les émissions de gaz du Groupe Chimique Tunisien et l’inaction des autorités

Von: walid
13. Oktober 2025 um 12:49

Mohamed El Kou, membre du Conseil régional des régions et des districts (CNRD), représentant le gouvernorat de Gabès, a tenu le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie ainsi que la direction du Groupe chimique tunisien (GCT), pour responsables des cas d’étouffement enregistrés dans les localités de Chatt Essalem et Ghannouch en raison des émissions de gaz provenant des unités industrielles provenant du Groupe.

Dans une déclaration dimanche à l’agence TAP, l’élu a souligné que les deux parties ont été à deux reprises alertées sur la gravité de la situation à l’intérieur du Groupe, en raison de la vétusté des équipements de ses unités industrielles et des projets restés en suspens. Une première fois sous la coupole du CNRD et une deuxième fois lors de la visite du ministre de l’Industrie dans la région, le 24 avril 2024.

Aucune mesure n’a été prise, ni par le ministère ni par le GCT pour relancer les projets de lutte contre la pollution de l’air, suspendus depuis 2017, a-t-il regretté.

Il a ajouté qu’aucune vision n’a été proposée pour traiter, à la racine, la question environnementale de Gabès et que tous les engagements pris par ces deux acteurs n’ont pas été honorés, ce qui explique aujourd’hui le climat de tension prévalant dans la région.

L’élu Mohamed El Kou a fait observer, dans le même ordre d’idées, que les unités industrielles du GCT ont causé d’importants dommages à la santé des habitants et nui, sensiblement, à la mer, à l’agriculture, au tourisme et à l’attraction économique dont bénéficiait la région.

Il a affirmé que le danger environnemental et industriel persistera tant que ce dossier n’est pas traité de manière radicale, soulignant que le démantèlement des unités polluantes du GCT reste la principale revendication.

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Gabès : modernisation du Groupe Chimique Tunisien et protection de l’environnement au cœur des priorités

Von: walid
13. Oktober 2025 um 12:21

La fédération générale du pétrole et des produits chimiques relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé à la nécessité d’opter pour une vision nationale intégrée dans le traitement de la situation environnementale et sociale à Gabès.

Elle a souligné que le Groupe chimique tunisien (GCT) est un acquis stratégique contribuant à la sécurité alimentaire à l’échelle nationale et mondiale et à la création de milliers de postes d’emploi directs et indirects, selon un communiqué publié par la fédération.

“Les défis identifiés dans cette région incluent la situation environnementale, les effets de la pollution industrielle ancienne et la précarité des conditions de travail”, a souligné la fédération générale, appelant à la nécessité de moderniser les équipements industriels et de renforcer la sécurité environnementale et professionnelle au sein des unités relevant du GCT.

Selon la fédération, le manque de cadres et agents depuis l’arrêt des recrutement en 2013 a impacté négativement la marche du travail et le contrôle technique au sein du groupe chimique, à l’heure ou les citoyens revendiquent une meilleure qualité de l’air et de l’eau, et le droit à un environnement sain, lit-on dans le communiqué.

Elle a souligné l’impératif de mettre en œuvre les programmes élaborés par les gouvernements précédents relatifs à la protection de l’environnement et la promotion de l’infrastructure industrielle, plaidant pour une approche participative et responsable avec les autorités officielles, la société civile, les experts et les représentants des employés pour aboutir à des solutions concrètes et durables.

Dans ce contexte, la fédération générale du pétrole et des produits chimiques a relevé l’importance de moderniser les unités industrielles par le biais de technologies propres, de renforcer les programmes de sécurité et de santé au travail, d’investir dans les énergies propres et les technologies vertes et de mettre en place d’un plan national de traitement et de valorisation du phosphogypse.

“L’avenir du groupe chimique repose sur trois piliers fondamentaux à savoir: le traitement de la pollution, la protection des agents et le renforcement de la compétitivité du GCT et sa contribution au développement à l’échelle nationale”, ajoute le même communiqué.

La fédération a indiqué que Gabès mérite un développement équitable et durable qui rétablit l’équilibre entre l’environnement, l’emploi et la production, réaffirmant son entière disposition à coopérer avec les différentes parties nationales, afin de promouvoir le groupe chimique et de lui permettre de retrouver ses lettres de noblesse.

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Pollution à Gabès | Pas encore de solution en vue

13. Oktober 2025 um 12:04

Des militants tunisiens ont appelé dimanche 12 octobre 2025 à la fermeture des installations de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès, dans le sud-est de la Tunisie, suite aux protestations massives provoquées dans la région par les dizaines de cas d’intoxication par les gaz toxiques rejetés dans l’air par l’usine d’engrais appartenant à l’Etat. Mais l’Etat n’a pas encore expliqué ce qu’il compte apporter comme solution à ce problème qui préoccupe désormais tous les Tunisiens.   

Latif Belhedi

Dans une pétition, 25 associations, dont la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), ont appelé au «démantèlement des unités polluantes et à la mise en place d’un modèle de développement régional alternatif pour ralentir la pollution et la mortalité», par allusion aux atteintes cancéreuses, respiratoires et autres dont souffrent les riverains de l’usine.

La pétition évoque les «cas d’asphyxie chez 69 enfants et élèves et quatre femmes» dans le quartier de Chatt Essalem à Gabès, suite à «des fuites de gaz toxiques mortels provenant du GCT, dont les émissions se sont intensifiées depuis début septembre».

Vendredi et samedi, des centaines d’habitants se sont rassemblés près de l’usine du GCT pour protester contre ses émissions polluantes, après la diffusion de vidéos montrant des enfants en détresse respiratoire dans une école locale.

Des revendications légitimes

Il s’agissait de «manifestations pacifiques», a déclaré à l’AFP Khayreddine Debaya, militant de longue date du collectif Stop Pollution à Gabès. Il a expliqué qu’il y avait eu des «affrontements jusqu’à minuit» après que «la police a dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène». Des routes ont été bloquées et des individus ont tenté d’incendier une partie du bâtiment du GCT, selon les médias locaux.

Le conseil local de Gabès a déclaré dimanche soutenir les revendications «légitimes» des manifestants et a appelé au «démantèlement des usines chimiques polluantes», tout en critiquant les «actes de vandalisme et de violence», par allusion à l’incendie survenu dans le siège régional du GCT dans la nuit du samedi et dimanche et qui, selon toute vraisemblance, a été provoqué par des citoyens en colère.

Le président tunisien, Kaïs Saied, a annoncé samedi l’envoi d’une équipe d’urgence des ministères de l’Industrie et de l’Environnement pour suivre de près la situation et prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation.

Debaya a critiqué la décision du président, affirmant qu’il était temps de «prendre des décisions, et non d’envoyer des commissions».

Les mines de phosphate sont la principale ressource naturelle de la Tunisie, mais depuis des années, les militants alertent sur la pollution causée par le GCT, qui déverse ses déchets gazeux et solides directement dans l’environnement.

Les autorités sont tiraillées entre leurs efforts pour développer ce secteur stratégique et leur promesse de 2017 de fermer progressivement l’usine de Gabès, sans faire le moindre pas en ce sens.

Le militant écologiste Firas Nasfi a affirmé ce lundi que les mouvements de protestation menés par les habitants de Gabès contre la détérioration alarmante de la situation environnementale «sont pacifiques et se poursuivront», ajoutant que l’a tentative d’incendie et de saccage du siège régional du GCT reste un «acte isolé et ne représente qu’une minorité parmi les manifestants».

Un air saturé de vapeurs chimiques

Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Firas Nasfi a insisté sur la gravité de la pollution causée par les unités industrielles du complexe chimique, tout en soutenant les revendications des habitants qui exigent l’arrêt immédiat des unités polluantes et leur démantèlement.

L’activiste a évoqué la situation dramatique des habitants du quartier Chatt Essalem, qui vivent quotidiennement dans un air saturé de vapeurs chimiques, les empêchant de respirer un air pur. «Les équipements du complexe sont obsolètes, en fin de vie, et ne peuvent plus empêcher les fuites de gaz toxiques», a-t-il déploré, tout en dénonçant l’absence totale des autorités locales et régionales, puisqu’aucune visite officielle n’a été enregistrée jusque-là pour constater l’ampleur de la crise et proposer des solutions concrètes.

Avec agences.

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Gabès, l’avertissement !

13. Oktober 2025 um 11:41

Les évènements qui se déroulent à Gabès, suite à l’intoxication de citoyens par des gaz provenant du complexe chimique et les manifestations qui en ont découlé, sonnent comme un avertissement, non pas seulement au gouvernement actuel, mais surtout à l’Etat et à toute la Nation. Non pas seulement à cause des manifestations, qui somme toute restent cantonnées pour le moment dans cette ville du sud; mais surtout parce qu’un des fleurons de l’industrie tunisienne, acquis de l’Etat de l’Indépendance, risque de disparaître si la question de sa modernisation n’est pas réglée le plus rapidement possible. C’est pour cela que politiser ces évènements et en faire un objet de batailles médiatiques, risque d’occulter le vrai problème, celui de traiter efficacement l’avanie qui vraisemblablement est la cause de ce désastre écologique, parce que c’en est un, pour souffler sur le feu de la discorde qui risque cette fois-ci de s’étendre, si l’affaire n’est pas résolue.

L’on sait que le complexe dit Groupe Chimique Tunisien, a pour rôle de produire à partir du phosphate, extrait dans la région de Gafsa, des produits chimiques dont l’acide phosphorique et des engrais. Le phosphate, une des principales richesses du pays, est géré par la CPG qui occupe une place importante au niveau mondial, et constitue le pilier industriel de L’économie tunisienne. Sans le groupe chimique de Gabès, l’exploitation des dérivées du phosphate serait nulle et constitue une perte sèche pour l’économie nationale.

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Démanteler le complexe chimique ?

Des slogans ont été lancés durant les manifestations appelant au démantèlement du complexe et non seulement à une fermeture provisoire. Sachant qu’il constitue depuis sa création une source de pollution continue par les eaux. Et ce, à cause du gypse phosphorisé déversé dans la mer (14 000 tonnes/an); mais aussi des gaz toxiques tel le dioxyde de souffre et l’ammoniac qui provoquent des asphyxies. Lesquelles ont touché des élèves d’un lycée construit sur le même site que l’usine. De même qu’elles ont conduit à la destruction lente d’une des plus belles oasis d’antan, et surtout des cultures, fruits et légumes qui sont atteint par la pollution.

Or le véritable problème est que le complexe n’a pas été modernisé depuis sa création. Alors pourtant qu’il existe maintenant des solutions techniques pour éviter une telle pollution. Celle-ci s’est accentuée depuis 2017. Ce qui avait poussé le gouvernement de l’époque à vouloir démanteler cette usine, avant de se rétracter. Car il est évident que notre industrie du phosphate allait pâtir de cette fermeture, au moment où les grèves et l’anarchie qui avaient accompagné la supposée révolution avaient mis à genou la fameuse CPG.

Sauf que l’instabilité politique et surtout le manque de vision claire des différents ministres de l’industrie, et ceci dure jusqu’à maintenant, ainsi que la valse des PDG qui dirigeaient la compagnie, ont fait en sorte que la question a été régulièrement ajournée. Car la priorité vraisemblablement était de produire plus de phosphate et de ses dérivées pour pallier au déficit budgétaire continuellement en hausse. Sans parler des problèmes sociaux, puisque l’arrêt va mettre au chômage plus de 2500 employés, techniciens et ingénieurs, et administratifs.

En raison du changement continue des premiers ministres et ministres et de l’absence d’une véritable communication institutionnelle, l’on ne sait pas si la question a été traitée à nouveau ou non. Même maintenant, alors qu’un désastre menace la région, l’administration de tutelle reste muette. Les discours volontaristes du chef de l’Etat, et ses promesses de traiter rapidement et efficacement la question, ne peuvent être entendus par la population, que si des actions concrètes pour écarter le danger sont prises.

L’on ne peut en vouloir à une population, qui depuis des décennies entend des discours, mais qui ne voit rien de concret venir se matérialiser. C’est donc l’absence de l’Etat qui est à mettre en cause. Car c’est l’Etat qui avait décidé la construction de cette usine et la création de ce groupe. Et tout en bénéficiant de ses retombées économiques et sociales, il n’a pas pris en compte la nécessité de moderniser son tissu industriel en lui appliquant les nouvelles technologies qui empêchent une pollution aussi dangereuse. C’est comme si vous construisiez un site nucléaire, sans prendre les mesures nécessaires pour qu’il n’émette pas de la radioactivité, Tchernobyl en exemple, toute proportion gardée, bien sûr !

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Un passé glorieux

Rappelons qu’au départ, c’est-à-dire en 1897, quelques années après la colonisation française, fût crée La Compagnie des phosphates et des chemins de fer de Gafsa pour exploiter les gisements du phosphate dans cette région. A l’Indépendance l’Etat tunisien l’intitule CPG et ce n’est qu’en 1994 qu’elle sera rattachée au Groupe Chimique qui continue de la gérer jusqu’à maintenant.

C’est donc plus d’un siècle et quart que cette industrie constitue la manne de l’économie tunisienne. Et cette industrie, comme toutes les industries minières de par le monde est par définition polluante et toxique. C’est l’histoire des industries minières à travers la planète qui le confirme. Sauf qu’au fur et à mesure que la science et la technologie évoluent, on a trouvé les moyens techniques pour la rendre moins polluante et moins asphyxiante.

Faut-t-il pour autant condamner la création et l’exploitation des mines tunisiennes effectuées par la CPG ? Le progrès est fait d’accidents majeurs dont les victimes sont d’abord celles qui travaillent et les populations qui habitent aux alentours, qui sont souvent les mêmes. Il y a des Germinal partout dans le monde et des Zola pour les dénoncer. Le mouvement écologique est né de la souffrance de ces populations et joue maintenant un rôle clef dans l’exercice des pressions sur les gouvernements, pour les obliger à trouver les solutions et pousser la recherche pour combattre les pollutions produites immanquablement par les industries de toute sorte. Si à chaque fois qu’un problème ou même un désastre se produisait, on fermait les usines; le progrès technique, scientifique et technologique recevrait un coup. C’est comme si pour lutter contre la gangrène qui a frappé un membre, on tue la personne gangrénée.

A notre avis, il est plus qu’évident que le groupe chimique constitue un acquis national, un des plus importants même. La vision de l’Etat tunisien à l’époque ne voyait dans le problème de pollution qu’un mal nécessaire. Or cette vision, partagée à l’époque par l’immense majorité des Etats, est dépassée. L’existence d’une industrie propre est possible, comme pour les énergies propres. L’on sait que la tendance mondiale est pour le remplacement des énergies fossiles, par le nucléaire, en partie. Faut-t-il pour autant condamner nos rares puits de pétrole ou de gaz ?

Les experts diront qu’il y a des solutions techniques et qu’il faut construire ces industries à risque dans des zones, peu habitées. Ce qui pose un problème social. En effet, que feront alors les autorités pour les employés habitant à Gabès, si le site chimique est transféré ailleurs ? Plus de 2000 familles se trouveraient sans ressources et d’autres activités économiques qui dépendent de ce complexe cesseraient d’exister ! Une catastrophe économique et sociale se déclarerait. Les solutions simplistes peuvent couter très cher, non seulement aux Gabésiens, mais aussi à l’Etat et à la Nation.

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Ne pas céder à la provocation

Devant cette situation particulièrement dangereuse, tout gouvernement a le devoir de garder la tête froide et d’agir efficacement pour traiter les causes de cette colère légitime des habitants de Gabès. Les erreurs du passé concernant la gestion de ce complexe doivent donc nous guider pour trouver la solution la plus appropriée. Mais la contestation des habitants est plus que légitime et les Gabésiens sont connus pour leur patriotisme, le mouvement national en témoigne. Des figures comme Taher Lasoued, Sassi Lasoued, Jallouli Farès, Mohammed Ali El Hammi, et d’autres illustres militants ont joué un rôle de premier plan dans la lutte pour l’indépendance. D’autres cadres des différentes villes du gouvernorat ont été les bâtisseurs de l’Etat de l’indépendance. Il existe une élite qui est capable de participer à la recherche d’une solution.

Des appels à la dissidence provenant de la fille de Rached Ghannouchi et de son époux, bien installés à Londres, certainement dans la villa de papa, visent à transformer cette contestation légitime en « révolution ». Ils pensent que c’est l’occasion rêvée pour eux de revenir au pouvoir. Sachant qu’ils sont tous les deux originaires de cette région. Bien que ces appels ne risquent pas de trouver un écho chez les jeunes protestataires, il convient de savoir traiter politiquement et sereinement la situation et de ne pas tomber dans le piège.

Ainsi, le discours politique du pouvoir doit trouver la bonne mesure, ainsi que ceux qui prétendent le représenter, car la situation est grave ! Il faut commencer par communiquer et informer le peuple sur la réalité des choses. A commencer par les ministères concernés. La gestion de crise n’est pas à la portée de tout chroniqueur qui ne fait que vociférer. On ne cède pas à une provocation, on l’ignore et on va directement aux sources du problème.

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Pollution à Gabès: Le ministère de l’Industrie et le GCT responsables 

13. Oktober 2025 um 08:03

Mohamed El Kou, membre du Conseil national des régions et des districts (CNRD), représentant le gouvernorat de Gabès, tient le ministère de l’Industrie et la direction du Groupe chimique tunisien (GCT) pour responsables des cas d’étouffement enregistrés dans les localités de Chatt Essalem et Ghannouch. Et ce, suite à des émissions de gaz provenant des unités industrielles provenant du Groupe.

Dans une déclaration dimanche à l’agence TAP, l’élu a souligné que les deux parties ont été à deux reprises alertées sur la gravité de la situation à l’intérieur du Groupe, en raison de la vétusté des équipements de ses unités industrielles et des projets restés en suspens. Une première fois sous la coupole du CNRD et une deuxième fois lors de la visite du ministre de l’Industrie dans la région, le 24 avril 2024.

Aucune mesure n’a été prise, ni par le ministère ni par le GCT pour relancer les projets de lutte contre la pollution de l’air, suspendus depuis 2017, a-t-il regretté.

Il a ajouté qu’aucune vision n’a été proposée pour traiter, à la racine, la question environnementale de Gabès et que tous les engagements pris par ces deux acteurs n’ont pas été honorés. Ce qui explique aujourd’hui le climat de tension prévalant dans la région.

L’élu Mohamed El Kou a fait observer, dans le même ordre d’idées, que les unités industrielles du GCT ont causé d’importants dommages à la santé des habitants et nui, sensiblement, à la mer, à l’agriculture, au tourisme et à l’attraction économique dont bénéficiait la région.

Il a affirmé que le danger environnemental et industriel persistera tant que ce dossier ne sera pas traité de manière radicale. Tout en soulignant que le démantèlement des unités polluantes du GCT reste la principale revendication.

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Gabès : partis solidaires, appel aux solutions urgentes

12. Oktober 2025 um 08:10

Plusieurs partis politiques ont exprimé leur solidarité avec le mouvement de protestation lancé par les habitants de Gabès, qui dénoncent les récents cas d’asphyxie provoqués par les gaz toxiques émis par les unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Le parti « Al Joumhouri » a appelé à une réaction face aux graves impacts environnementaux liés aux émissions de gaz toxiques et au rejet des déchets de phosphogypse, qui nuisent autant à la faune marine qu’aux populations locales. De son côté, le parti du mouvement Echaâb a vivement critiqué la lenteur des gouvernements successifs dans le traitement de cette crise et a réclamé le lancement de projets concrets pour protéger l’environnement régional.

Par ailleurs, environ 25 organismes et associations, parmi lesquels le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), ont demandé samedi la mise en œuvre stricte de la décision ministérielle de juin 2017 ordonnant le démantèlement des unités industrielles polluantes du GCT.
Cette mobilisation conjointe traduit une volonté forte d’agir rapidement pour préserver la santé publique et l’écosystème de la région de Gabès.

Avec TAP

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Tunisie – Chatt Essalem : les habitants dénoncent la dégradation environnementale persistante

10. Oktober 2025 um 11:39

Les habitants de Chatt Essalem, à Gabès, ont observé, jeudi après-midi, un sit-in de protestation pour dénoncer la dégradation continue de la situation environnementale dans leur région.

Cette mobilisation citoyenne intervient à la suite d’un nouvel incident survenu fin septembre 2025, lorsque plusieurs élèves du collège de Chatt Essalem ont été victimes de malaises et d’étouffements provoqués par les émanations gazeuses issues des unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Les élèves avaient été transférés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès, certains ayant ensuite été acheminés vers la capitale pour y recevoir des soins complémentaires.

Les participants à cette manifestation ont brandi des slogans appelant à « mettre un terme aux souffrances causées par les émissions toxiques du GCT et à « garantir le droit fondamental à un environnement sain et non pollué », tout en pointant du doigt « l’inaction des gouvernements successifs face à cette crise persistante ».

“La situation environnementale dans la région s’est considérablement détériorée et est devenue critique, les habitants vivent désormais une véritable détresse quotidienne à cause des gaz émanant des usines du GCT », a affirmé le porte-parole de l’Association El Mostakbel El Akhdhar (l’Avenir Vert) de Chatt Essalem, Bachir Fetoui, à l’agence TAP que .

“Les habitants de Chatt Essalem exigent la fermeture immédiate des unités polluantes et la mise en œuvre des décisions ministérielles de 2017, qui prévoyaient leur démantèlement progressif et la création de nouvelles installations éloignées des zones habitées”, a-t-il rappelé.

Les autorités successives n’ayant pas agi, la situation s’est aggravée, provoquant récemment des cas d’asphyxie parmi les élèves et habitants, a déploré la même source.

Face à la vétusté des installations, les habitants appellent le gouvernement à “des mesures courageuses pour mettre fin à cette pollution chronique vieille de près de cinquante ans”, conclut Fetoui.

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