À la suite de l’assassinat tragique du citoyen tunisien Hichem El Miraoui, tué par balles dans la commune de Puget-sur-Argens dans le sud de la France, le ministre tunisien de l’Intérieur, Khaled Nouri, s’est entretenu avec son homologue français, Bruno Retailleau. Lors de cet échange, Nouri a fermement insisté sur la nécessité de garantir la […]
Lundi 2 juin, la première chaîne de télévision française TF1 ouvrait son JT de 20H par le crime abject d’un Tunisien de 45 ans, ayant également visé un Turc, samedi 31 mai, à Puget-sur-Argens.
Le suspect, âgé de 53 ans, avait multiplié les propos racistes et menaçants sur les réseaux sociaux avant de passer à l’acte, rapportent plusieurs médias français.
Dans ce cadre, le parquet national antiterroriste (Pnat) français indique s’être saisi de l’enquête ouverte après le meurtre.
Le suspect est donc interrogé dans le cadre d’une enquête désormais confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la Sous-direction antiterroriste (SDAT).
Les investigations sont menées pour assassinat et tentative d’assassinat, en relation avec une entreprise terroriste, « commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion ». Elles sont aussi lancées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) a publié, le 2 juin 2025, le communiqué suivant où elle «exprime sa plus vive indignation» et adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Hichem Miraoui, coiffeur tunisien de 35 ans, tué froidement à Puget-sur-Argens dans une attaque raciste, ainsi que du ressortissant turc également blessé lors de cette même attaque.
Un crime raciste clairement revendiqué dans des vidéos publiées par l’assassin, où il exprimait sa volonté de «tuer des étrangers» tout en se réclamant de l’idéologie d’extrême droite.
Le Parquet national anti terroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire, en raison du caractère politique de l’acte.
Ce drame n’est ni un fait divers ni un acte isolé. Il s’inscrit dans une escalade préoccupante, à l’image de l’assassinat d’Aboubakar Cissé en avril à La Grand-Combe (Gard), et dans la continuité tragique de celui de Brahim Bouarram, assassiné en 1995 après un défilé du Front National, poussé dans la Seine parce qu’il était étranger.
Ces actes sont le résultat direct et tragique de la banalisation des discours de haine. Certains partis d’extrême droite, figures politiques et relais médiatiques alimentent sans relâche un climat de stigmatisation. Des propos racistes, xénophobes et islamophobes sont relayés et normalisés, jusqu’à devenir un bruit de fond quotidien. Et quand la parole haineuse devient la norme, elle prépare le passage à l’acte.
Nous rendons hommage à Hichem, unanimement décrit par les habitants de Puget comme un homme respectueux, généreux, et aimé de tous. Sa mémoire nous engage.
Face à ce crime odieux, la FTCR appelle à un sursaut politique, citoyen et institutionnel. Nous demandons :
la condamnation publique claire et sans équivoque de ce crime raciste par toutes les autorités;
des poursuites judiciaires exemplaires à l’encontre du meurtrier;
la mise en œuvre d’un plan national de lutte contre les violences racistes, intégrant la prévention, la protection des victimes et la sanction des discours de haine;
la promotion, dans les écoles, les médias et les institutions publiques, des valeurs de fraternité, d’égalité, de tolérance et de respect, indispensables à une société réellement plurielle et solidaire.
Hichem Miraoui ne sera pas oublié. Le racisme tue. La République doit réagir.
Suite à l’acte terroriste barbare qui a coûté la vie au citoyen tunisien Hichem Miraoui samedi dernier à Puget-sur-Argens, le ministre tunisien de l’Intérieur Khaled Nouri a eu un entretien téléphonique ce lundi 2 juin 2025, avec son homologue français, Bruno Retailleau.
Au cours de cet échange, M. Nouri a fermement condamné cette tragédie, exprimant la profonde tristesse et l’indignation de l’opinion publique tunisienne face à cet événement, lit-on dans un communiqué diffusé ce soir par le département de l’Intérieur.
Le ministre tunisien a souligné l’impératif de garantir la sécurité et la protection de la communauté tunisienne résidant en France et a également insisté sur l’adoption d’une approche proactive pour prévenir de tels crimes, qui portent atteinte à l’humanité, et pour s’assurer qu’ils ne se reproduisent plus.
Khaled Nouri a par ailleurs mis en garde contre les dangers du discours de haine et de l’intolérance, qui mène à de tels actes abominables.
De son côté, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a exprimé sa ferme condamnation de ce crime raciste, qu’il a qualifié de terroriste. Il a réaffirmé le rejet catégorique des autorités françaises de toute tentative de semer la discorde au sein de la société française.
Le ministre français a par ailleurs présenté, en son nom et au nom du gouvernement français, ses sincères condoléances à la famille de la victime et a assuré que les autorités judiciaires françaises n’hésiteront pas à infliger les peines les plus sévères au coupable, tout en soulignant que ses actes ne représentent ni la société française ni les valeurs de l’État français.
Rappelons que Hichem Miraoui a été té tué samedi soir à Puget-sur-Argens dans Var par son voisin français. Ce dernier, qui a également blessé un turc, a diffusé deux vidéos « au contenu raciste et haineux »..
Il a été arrêté et placé en garde à vue et l’enquête confiée à la direction générale de la sécurité intérieure et à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire.
Notons, que cet après-midi, Bruno Retailleau, a indiqué sur le réseau social X, s’être « entretenu avec l’ambassadeur de Tunisie en France pour dire sa compassion aux proches de la victime et sa solidarité à la communauté tunisienne de France pour ce crime insupportable ». « Le racisme doit être sévèrement puni. Quand il conduit à cette sauvagerie, la réponse pénale doit être implacable », a-t-il encore écrit.
A Puget-sur-Argens, dans le Var, en France, un homme,de nationalité française,a tué de cinq balles, samedi soir, 31 mai 2025, son voisin de nationalité tunisienne et blessé sa voisine de nationalité turque, tout en postant, avant et après son passage à l’acte, des vidéos «au contenu raciste et haineux», selon l’enquête.
Le mis en cause, qui avait pris la fuite à bord de son véhicule, a été arrêté par des brigades spéciales et placé en garde à vue. Plusieurs armes ont été retrouvées dans son véhicule, «de type pistolet automatique, fusil à pompe et arme de poing», selon le procureur de Draguignan, Pierre Couttenier.
Alerté par la compagne du suspect de 53 ans, les militaires de la gendarmerie nationale ont fait appel à l’antenne GIGN d’Orange pour interpeller, non loin des lieux.
«L’identité de la victime mortellement blessée, possiblement âgée de 35 ans, de nationalité tunisienne, reste à confirmer. Quant à la victime blessée à la main, âgée de 25 ans, elle est de nationalité turque», a précisé le magistrat.
«Une procédure d’enquête de flagrance des chefs de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance avec un autre crime et de tentative de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance», a été ouverte, a précisé le magistrat. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Draguignan.
Un drame à forte connotation raciste a secoué la commune de Puget-sur-Argens, dans le Var, où un homme de nationalité française a abattu son voisin tunisien de cinq balles, avant de blesser un autre voisin, un jeune homme d’origine turque. Le suspect, âgé de 53 ans, avait publié des vidéos au contenu ouvertement raciste avant […]