❌

Normale Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 18. Mai 2025Haupt-Feeds

Tunisie │ Charte pour un environnement scolaire sans tabac

18. Mai 2025 um 10:38

Signature de la charte pour un environnement scolaire sans tabac et lancement du projet Kids’ Athletics dans 19 Ă©coles primaires en Tunisie.

Selon les derniĂšres donnĂ©es nationales sur le tabac dans les Ă©coles en Tunisie publiĂ©es en 2024, la situation est prĂ©occupante. En effet, 14,1 % des Ă©lĂšves ĂągĂ©s de 13 Ă  15 ans consomment un produit du tabac : cette proportion atteint 19,4 % chez les garçons et 8,8 % chez les filles.

En tenant compte des cigarettes électroniques, le taux grimpe à 22,8%, soit 30,7% chez les garçons et 14,9% chez les filles.

47,5% des enfants ayant essayĂ© la cigarette l’ont fait avant l’ñge de 12 ans.

En parallĂšle, d’autres Ă©tudes indiquent une baisse marquĂ©e de la pratique d’activitĂ©s physiques rĂ©guliĂšres et une hausse inquiĂ©tante de la sĂ©dentaritĂ©, de l’obĂ©sitĂ© et de l’usage excessif des Ă©crans (plus de 75% des enfants). Le taux de pratique rĂ©guliĂšre du sport est passĂ© de 35% en 2009 Ă  seulement 12,1% en 2020.

C’est pour faire face Ă  cette situation prĂ©occupante, que 19 Ă©coles primaires ont signĂ©, le samedi 17 mai 2025, une charte pour un environnement scolaire sans tabac, affirmant leur engagement Ă  crĂ©er un environnement Ă©ducatif sain, sĂ©curisĂ© et propice au dĂ©veloppement des Ă©lĂšves.

Cette initiative s’inscrit dans l’application de l’article 8 de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) pour la lutte antitabac, qui appelle Ă  protĂ©ger les enfants contre toute exposition au tabac dans les espaces publics, et en particulier en milieu scolaire.

En complĂ©ment de la signature de la charte, le projet Kids’ Athletics a Ă©tĂ© lancĂ© pour promouvoir l’activitĂ© physique dans les Ă©coles. Il vise Ă  prĂ©venir les comportements Ă  risque, tels que le tabagisme et d’autres habitudes de vie malsaines.

Ce projet novateur, destinĂ© Ă  plus de 7 000 enfants, Ă  travers tout le pays, en particulier dans les zones rurales, incarne une approche concrĂšte et intĂ©grĂ©e de promotion de la santĂ© par le sport et l’éducation. Il associe activitĂ© physique, sensibilisation sanitaire et Ă©ducation citoyenne.

Pour assurer une mise en Ɠuvre efficace, 19 enseignants des Ă©coles concernĂ©es ont suivi une formation intensive de deux jours (thĂ©orique et pratique) animĂ©e par la FĂ©dĂ©ration tunisienne d’athlĂ©tisme (FTA), axĂ©e sur l’utilisation du kit pĂ©dagogique Kids’ Athletics pour des activitĂ©s sportives ludiques et Ă©ducatives.

Ce projet illustre un modĂšle avancĂ© de partenariat intersectoriel, coordonnĂ© par l’Observatoire national du sport  (ONS) sous la tutelle du ministĂšre de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec les ministĂšres de la SantĂ©, de l’Éducation, la FTA, l’OMS, et la Convention-cadre pour la lutte antitabac.

Cette initiative concrĂ©tise les engagements de la Tunisie dans la mise en Ɠuvre Convention-cadre pour la lutte antitabac, tout en contribuant Ă  atteindre les Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD), notamment en favorisant la bonne santĂ© et le bien-ĂȘtre (ODD 3) ainsi qu’une Ă©ducation de qualitĂ© dans un environnement sĂ»r et sain (ODD 4).

Communiqué.

L’article Tunisie │ Charte pour un environnement scolaire sans tabac est apparu en premier sur Kapitalis.

Les laurĂ©ats des Prix Comar 2025 du roman tunisien  

18. Mai 2025 um 08:45

La cĂ©rĂ©monie de remise des Prix Comar du roman dĂ©roulĂ©e s’est dĂ©roulĂ©e, samedi 17 mai 2025, au théùtre municipal de Tunis, dans une ambiance festive oĂč littĂ©rature, musique et chant font bon mĂ©nage pour le bonheur du public prĂ©sent.

Imed Bahri

Comme chaque annĂ©e, la proclamation des noms des six laurĂ©ats a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ© et suivi de concerts de chants des voix reprĂ©sentatives du «tarab» en Tunisie : Rana Zarrouk, Mohamed, Mohamed Ben Salah et Olfa Ben Romdhane, qui a clĂŽturĂ© en beautĂ© la soirĂ©e, pour le bonheur des mĂ©lomanes prĂ©sents.

Les dirigeants des Assurances Comar, l’entreprise qui a créé et organise cet Ă©vĂ©nement littĂ©raire majeur depuis 29 ans dans le cadre de sa stratĂ©gie de responsabilitĂ© sociale de l’entreprise, Ă©taient prĂ©sents aux premiers rangs pour montrer l’intĂ©rĂȘt qu’il accorde Ă  la culture en gĂ©nĂ©ral et Ă  la littĂ©rature romanesque en particulier, ce que MM Slaheddine Ladjimi, prĂ©sident du conseil d’administration des Assurances Comar, et Lotfi Belhaj Kacem, prĂ©sident du ComitĂ© d’organisation des Prix Comar, ont exprimĂ© dans leurs allocutions d’ouverture, en promettant de poursuivre sur cette voie, le but Ă©tant de promouvoir la lecture parmi le grand public et de rapprocher les Ă©crivains des lecteurs Ă  travers la dynamique promotionnelle que ces prix crĂ©ent et renforcent d’une annĂ©e Ă  l’autre.

Rana Zarrouk .

AprĂšs la prĂ©sentation des membres des deux jurys, qui ont Ă©tĂ© honorĂ©s pour l’occasion, le palmarĂšs des Prix Comar 2025 a donnĂ© les rĂ©sultats suivants :

Roman tunisien de langue française :

Le Prix Comar d’Or dĂ©cernĂ© Ă  Mahdi Hizaoui pour son roman «Ecris, tu seras aimĂ© des dieux» (Editions Arabesques).

Le Prix spécial du Jury décerné à Abdellatif Mrabet pour son roman «Le vert et le bleu» (Editions Contrastes).

Le Prix Découverte décerné à Houda Mejdoub pour son roman «Ecoute-moi ma fille» (Editions Arabesques).

Roman tunisien de langue arabe :

Le Prix Comar d’Or dĂ©cernĂ© Ă  Chafiq Targui pour son roman «Liman Tajmaa Wardak aya Makram» (Editions Mayara).  

Chafiq Targui.

Le Prix spécial du jury décerné Sofiane Rejeb pour son roman «Ashab Al-Hodhod» (Editions Meskiliani).

Le Prix Découverte décerné à Balkis Khalifa pour son roman «Nafidha Ala Chams» (Editions Mayara).

Rappelons qu’outre la promotion mĂ©diatique et Ă  travers les circuits culturels dont ils bĂ©nĂ©ficient, les auteurs des romans primĂ©s se voient attribuer des chĂšques de 10000 DT (Comar d’Or), 5000 DT (Prix spĂ©cial du Jury) et 2500 DT (Prix dĂ©couverte).

L’article Les laurĂ©ats des Prix Comar 2025 du roman tunisien   est apparu en premier sur Kapitalis.

‘‘Inquilab 2020’’ │ Contre un dĂ©magogue populiste et cynique, les forces vives d’une nation

18. Mai 2025 um 08:06

En 2020, en Inde, un pays essentiellement campagnard et sous-dĂ©veloppĂ©, les paysans, pourtant politiquement rouĂ©s et encadrĂ©s par des intellectuels souvent brillants, n’ont pas saisi l’opportunitĂ© d’un vĂ©ritable changement en profondeur qu’ils auraient pu imposer d’une maniĂšre irrĂ©mĂ©diable, avec la majoritĂ© nĂ©cessaire pour le faire.

Dr. Mounir Hanablia *

Les paysans en Chine avaient constituĂ© la base sur laquelle s’était appuyĂ© le Parti communiste chinois pour lutter contre l’occupation japonaise durant la seconde guerre mondiale, puis pour arracher le pouvoir au parti Kuomintang dont les dĂ©bris sont toujours rĂ©fugiĂ©s aujourd’hui sur l’üle de Taiwan.

En Russie en 1917, ou plutĂŽt dans l’empire tsariste, les paysans, malgrĂ© les prĂ©tentions du parti bolchevik Ă  reprĂ©senter la classe ouvriĂšre dans un pays sous industrialisĂ© et largement agricole, avaient formĂ© l’ossature de l’armĂ©e rouge des ouvriers et paysans, ainsi qu’on l’avait nommĂ©e, qui allait permettre aux communistes de s’installer Ă  la tĂȘte du pays durant plus de 70 ans.

Curieusement, l’Inde, un pays majoritairement constituĂ© de campagnards dont l’agriculture reprĂ©sente la principale source de revenus, n’a pas basculĂ© dans la RĂ©volution, malgrĂ© des famines cycliques, et les conflits intercommunautaires, ou bien issus de la tyrannie sociale nĂ©e du systĂšme des castes prĂ©dominant dans le pays. Les partis communistes, lĂ©galisĂ©s dans le pays, n’ont jamais eu d’influence qu’au niveau rĂ©gional dans quelques États pĂ©riphĂ©riques dont ils ont remportĂ© les Ă©lections comme le KĂ©rala et le Bengal Occidental. Il y a bien eu un maquis communiste dirigĂ© par Charu Majumdar, qu’on a qualifiĂ© de Naxalite, dans les forĂȘts du Jharkhand, qui a fait parler de lui un certain temps en menant des attaques contre les forces de l’ordre ou leurs informateurs, mais ce maquis n’a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien populaire qui lui aurait permis de constituer un fief, un territoire sĂ©curisĂ©, une rĂ©publique populaire, pour se lancer ensuite Ă  la conquĂȘte du pays, comme cela s’était fait en Chine ou au Vietnam.

Le morcellement issu du communalisme et des castes n’a ainsi pas pu ĂȘtre surmontĂ© par l’analyse ou la rhĂ©torique marxiste alors que tout prĂ©disposait le pays Ă  un conflit social de grande ampleur dont aurait pu naĂźtre une situation rĂ©volutionnaire.

Le mouvement paysan de 2020

C’est pourquoi le mouvement paysan de 2020 dans le pays le plus peuplĂ© au monde ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un Ă©vĂ©nement marginal, le nĂ©olibĂ©ralisme et le marchĂ© global ayant le vent en poupe dans le monde entier. C’est justement pour exiger le retrait des lois instituĂ©es par dĂ©crets par le gouvernement communaliste hindou du dĂ©magogue autoritaire Modi, dans le but de soumettre l’agriculture indienne aux intĂ©rĂȘts des grands groupes commerciaux et financiers nationaux et internationaux, que le soulĂšvement paysan est nĂ© afin d’épargner Ă  des centaines de millions de paysans les expropriations de leurs terres en faveur de l’agrobusiness, que les trois nouvelles lois auraient imposĂ©es.

Ces lois supprimaient les prix minimums garantis des produits agricoles, restreignant les droits des fermiers Ă  se pourvoir en justice en cas de litige avec des intermĂ©diaires, qui ne seraient dĂ©sormais plus agréés par l’Etat. Les fermiers devraient traiter avec un marchĂ© sur lequel ils n’avaient aucune prise, pas mĂȘme celle de fixer les prix. Bref, ils ne seraient que de simples producteurs face Ă  de puissantes corporations qui en seraient les principaux acteurs.

En lĂ©gifĂ©rant par dĂ©crets, le gouvernement Indien avait court-circuitĂ© le Parlement sans lui soumettre les projets de lois contestĂ©s pour approbation, remettant en question l’équilibre des pouvoirs dans un pays qui se qualifie de plus grande dĂ©mocratie du monde. Il Ă©tait d’autant moins fondĂ© Ă  le faire que la Constitution indienne prĂ©cisait que les questions liĂ©es Ă  l’agriculture relevaient des parlements rĂ©gionaux, et non  du pouvoir central. Et il avait choisi de le faire en pleine pandĂ©mie de Covid pendant qu’il restreignait les libertĂ©s de travailler, de circuler et de se rĂ©unir dans tout le pays.

La capacitĂ© de mobilisation des fermiers

Le fait dĂ©montre suffisamment la capacitĂ© de mobilisation de plusieurs centaines d’associations de fermiers et leur dĂ©termination dans des conditions aussi dĂ©favorables. Le noyau de la contestation s’est situĂ© au Punjab, un des États les plus prospĂšres de la FĂ©dĂ©ration Indienne, considĂ©rĂ© dans les annĂ©es 70 comme le grenier Ă  blĂ© de l’Inde aprĂšs ce qu’on a appelĂ© la RĂ©volution Verte. Le cƓur en a Ă©tĂ© la communautĂ© Sikhe dont, outre les rĂ©seaux de solidaritĂ© autour d’une croyance monothĂ©iste commune, l’Histoire est celle d’une lutte ininterrompue contre l’oppression et l’injustice du pouvoir, et dont l’idĂ©al est le service de la communautĂ©.

Ainsi les temples sikhs disposent tous de cuisines animĂ©es par des fidĂšles volontaires, afin de distribuer des repas gratuits Ă  tous ceux qui se prĂ©senteraient, indĂ©pendamment de leurs race, sexe, ou conviction religieuse. Ce haut idĂ©al humaniste a facilitĂ© la mobilisation des milliers de paysans du Punjab dont la capacitĂ© d’organisation et l’idĂ©al communautaire Ă©taient si on peut dire rodĂ©s depuis des siĂšcles. Des milliers d’hommes, de femmes, de vieillards venus dans leurs tracteurs, camions, et camionnettes, ont ainsi Ă©tabli des camps mobiles le long des routes convergeant vers la capitale, dont tous les jours ils se rapprochaient encore plus.

Le gouvernement indien, tout comme ceux qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ©, n’étant nullement dĂ©sireux de voir sa capitale envahie par une contestation jugĂ©e menaçante, envoya les unitĂ©s centrales de la police Ă©pauler les unitĂ©s rĂ©gionales afin d’empĂȘcher les contestataires de passer, si possible de les disperser. Les manifestants furent donc confrontĂ©s Ă  la brutalitĂ© policiĂšre, mais ils persistĂšrent.

Il vint donc un moment, dĂ©but dĂ©cembre, alors que le froid de l’hiver se faisait sentir, oĂč les paysans se trouvĂšrent bloquĂ©s en rase campagne par les forces de l’ordre avec les routes vers la capitale coupĂ©e. Des camps permanents furent ainsi montĂ©s avec entre autres bibliothĂšques, gymnase, cinĂ©mas, ravitaillement quotidien en provenance des campagnes, cuisine, voirie, et mĂȘme des dispensaires, animĂ©s par les centaines de volontaires venus apporter leur aide. Et le mouvement a fait tache d’huile dans les autres Etats de la fĂ©dĂ©ration dont les fermiers Ă©taient aussi intĂ©ressĂ©s par le retrait des lois contestĂ©es.

Toujours est-il, au moment oĂč les paysans entamaient des nĂ©gociations avec le gouvernement, qu’ils dĂ©cidaient de mettre la pression en bloquant le chemin de fer au niveau rĂ©gional, entraĂźnant l’épuisement rapide des stocks de charbon, et la fermeture de plusieurs centrales Ă©lectriques nĂ©cessaires au fonctionnement de l’industrie.

Le louvoiement du gouvernement

En un peu plus d’un mois, il y eut environ six rĂ©unions entre les reprĂ©sentants des fermiers et du gouvernement, qui n’aboutirent pas, les premiers exigeant les retraits des lois, et les seconds s’obstinant Ă  ne discuter que d’amendements. Naturellement le gouvernement entama une campagne de propagande de grande ampleur, relayĂ©e par des mĂ©dias aux ordres appartenant aux grands groupes commerciaux dĂ©sireux de voir les lois appliquĂ©es Ă  leur bĂ©nĂ©fice. Ils prĂ©sentaient les fermiers comme des naxalites, guĂ©rilleros communistes, ou bien Punjab oblige, des khalistanis.

En effet, dans les annĂ©es 80, l’armĂ©e indienne avait dĂ©truit le Temple d’Or d’Amritsar, le lieu le plus saint du sikhisme, parce que s’y Ă©taient rĂ©fugiĂ©s des sĂ©paratistes exigeant la crĂ©ation d’un Etat sikh indĂ©pendant, le Khalistan. Une actrice  de Bollywood devenue dĂ©putĂ©e appuyait les thĂšses du premier ministre Modi.

Face Ă  cette campagne de dĂ©sinformation, les contestataires rĂ©pliquaient par un usage intensif de l’Internet afin d’informer rĂ©guliĂšrement leurs propres partisans tout en acquĂ©rant la sympathie de leurs compatriotes, Ă©mus par la mort d’une cinquantaine de manifestants, souvent ĂągĂ©es, de froid, ou de maladie. Il y eut mĂȘme un suicide de protestation, afin de rappeler que les suicides de fermiers, endettĂ©s irrĂ©mĂ©diablement, reprĂ©sentaient plus de 11% du total dans le pays, sur 25 ans.

MalgrĂ© cela, le gouvernement s’obstinait, arguait du bien-fondĂ© de sa politique, rĂ©cusĂ©e par les fermiers, les partis d’opposition, et de plus en plus les diffĂ©rents segments de la sociĂ©tĂ© civile que rebutaient sa dĂ©rive autoritaire remettant en cause le fonctionnement des institutions dĂ©mocratiques, tout comme les mĂ©thodes policiĂšres utilisĂ©es pour rĂ©primer les manifestants, de plus en plus soutenus par une opinion publique internationale influencĂ©e par les communautĂ©s indiennes Ă©tablies aux Etats-Unis et au Canada.

Le Canada s’invite dans la crise

Le Premier ministre Justin Trudeau du Canada n’hĂ©sitait pas Ă  monter au crĂ©neau pour exprimer sa solidaritĂ© avec ses compatriotes originaires d’Inde inquiets du sort de leurs proches demeurĂ©s dans ce pays, luttant pacifiquement pour prĂ©server leurs droits. Trudeau dĂ©noncerait quelques annĂ©es plus tard l’assassinat de militants sikhs au Canada en l’attribuant aux services secrets indiens, dĂ©clenchant une crise diplomatique entre les deux pays. 

Le fait le plus marquant est que le mouvement paysan, en utilisant des moyens pacifiques, Ă©tait ainsi devenu une menace pour le pouvoir parce qu’il avait rĂ©ussi Ă  surmonter les diffĂ©rences de castes et de religions entre Hindous et Musulmans, dont le parti suprĂ©maciste Hindou au pouvoir, le BJP, avait fait son cheval de bataille, en instaurant le fameux registre national et la rĂ©forme sur la nationalitĂ© faisant des musulmans des citoyens sans droits dans leur propre pays.

Le mouvement paysan avait fĂ©dĂ©rĂ© les diffĂ©rents mĂ©contentements contre la politique cynique d’un gouvernement qui n’hĂ©sitait pas Ă  importer de l’étranger Ă  des prix supĂ©rieurs les produits disponibles sur le marchĂ© intĂ©rieur, afin de casser la production locale et punir les fermiers, quand il ne les soumettait pas Ă  des reprĂ©sailles fiscales.

Des personnalitĂ©s Ă©minentes et des sportifs avaient mĂȘme rendu les dĂ©corations dont l’État Indien les avait honorĂ©s, en signe de protestation, un symbole fort remettant ainsi en question implicitement l’unitĂ© du pays.

L’impossible rĂ©volution

Le livre, Ă©crit comme un journal par une adolescente punjabi sikhe de 16 ans suffisamment cultivĂ©e pour citer des passages de piĂšces de Shakespeare, s’interrompt en janvier 2021 alors que les deux parties n’ont pas encore trouvĂ© d’accord.

En fait, il faudra une annĂ©e au gouvernement pour cĂ©der et se rĂ©soudre Ă  l’annulation des lois en question. Ce n’est pas la menace de dĂ©sintĂ©gration du pays qui l’a fait reculer, mais plutĂŽt la perspective d’une dĂ©faite Ă©lectorale sans prĂ©cĂ©dent. Et les Ă©lections de 2024 viendront confirmer le recul Ă©lectoral de M. Modi qui ne disposera plus de la majoritĂ© absolue au parlement.

Évidemment nul ne contestera que les fermiers indiens ont remportĂ© une grande victoire en rĂ©alisant leurs objectifs contre un pouvoir sans scrupules soutenu par le marchĂ© global et les forces de la mondialisation. NĂ©anmoins, aprĂšs cela, leur mouvement s’est immĂ©diatement auto-dissous. Et les perspectives entrevues d’une sociĂ©tĂ© libĂ©rĂ©e de la tyrannie des castes et du communalisme ne se sont pas rĂ©alisĂ©es, parce qu’aucun parti politique nouveau n’a Ă©mergĂ© pour en faire programme rĂ©alisable, les partis traditionnels en Ă©tant incapables.

Ainsi dans un pays qui demeure essentiellement campagnard et sous-dĂ©veloppĂ©, avec quelques poches d’opulence autour de mĂ©galopoles surpeuplĂ©es, les paysans, pourtant politiquement rouĂ©s et encadrĂ©s par des intellectuels souvent brillants, n’ont pas saisi l’opportunitĂ© d’un vĂ©ritable changement en profondeur qu’ils auraient pu imposer d’une maniĂšre irrĂ©mĂ©diable, avec la majoritĂ© nĂ©cessaire pour le faire. Leur victoire, obtenue par leur sens de l’organisation, leur combativitĂ©, leur sacrifice, leur persĂ©vĂ©rance, et leur solidaritĂ©, n’est donc pas dĂ©finitive, et demeure tributaire d’une volontĂ© politique qui n’aura de cesse de la remettre en question dĂšs lors que l’opportunitĂ© pour le faire se prĂ©sentera.   

* MĂ©decin de libre pratique. ‘

‘Inquilab-2020 : The United Indian Peasant Movement’’, de Amarveer Kaur, Ă©d. Notion Press, 14 fĂ©vrier 2021, 270 pages.

L’article ‘‘Inquilab 2020’’ │ Contre un dĂ©magogue populiste et cynique, les forces vives d’une nation est apparu en premier sur Kapitalis.

Le poùme du dimanche│ ‘‘Il y a une autre vie’’ de Liana Badr

18. Mai 2025 um 07:10

Liana Badr est Palestinienne. RomanciÚre, nouvelliste, poÚte, cinéaste, journaliste et auteure pour jeunesse.

NĂ©e Ă  JĂ©rusalem en 1950, elle a fait des Ă©tudes supĂ©rieures de philosophie et de psychologie. EngagĂ©e dans la cause palestinienne, elle vit depuis 1994 Ă  Ramallah oĂč elle a occupĂ© de hautes fonctions culturelles.

Elle avait Ă©galement sĂ©journĂ© en Jordanie, au Liban, en Syrie et en Tunisie.  

Son Ɠuvre est traduite dans de nombreuses langues et elle a obtenu diffĂ©rentes distinctions pour sa crĂ©ation littĂ©raire comme cinĂ©matographique.

En poĂ©sie, elle a publiĂ©, en arabe, Tulipes de lumiĂšre, 1996; Le temps de la nuit (2008); Astres, 2017; Dialogue avec Fadwa Touqan, Les ombres des paroles narrĂ©es, 1996; L’influence du lieu sur l’identitĂ© chez le poĂšte Mahmoud Darwich, 2013.

Tahar Bekri

Il y a une autre vie

OĂč un jeune homme ne se tient pas debout

Devant les décombres

Cherchant les corps des siens morts

Mais vient vers sa fiancée fier des festivités

Il y a d’autres lieux

Sans larmes écoulées par une jeune fille

Parmi les débris

Et quand son cƓur frĂ©mit de dĂ©sir

En brodant le nom de l’aimĂ©

Elle n’a pas peur des avions qui tirent

Il y a une vie oĂč l’enfant va

A l’école chaque jour

Portant des crayons et des cahiers

Et revient sain et sauf sans saigner

Il y a une vie oĂč l’ĂȘtre ne craint pas

Les crocs du loup

Qui prĂ©tend ĂȘtre l’origine de la vie

Il y a une autre vie

OĂč nous visitons les sources de notre terre

Pour boire un café parmi les oliviers

Comme nous l’étions au temps des Romains

Il y a d’autres vƓux

OĂč je te rencontre et tu seras mon frĂšre

OĂč je deviendrai une tante pour tes enfants

Dans une patrie oĂč ils grandissent

Loin de la dispersion.

Traduit de l’arabe par Tahar Bekri

(Remerciements à l’auteure).

L’article Le poùme du dimanche│ ‘‘Il y a une autre vie’’ de Liana Badr est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 17. Mai 2025Haupt-Feeds

Sur 11,9 millions d’habitants recensĂ©s en Tunisie, seuls 0,55 % sont Ă©trangers

17. Mai 2025 um 12:58

L’ñge moyen en Tunisie est actuellement de 35 ans, ce qui signifie que la pyramide des Ăąges prend une forme marquĂ©e par le vieillissement de la population.

C’est ce qu’a indiquĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Institut national de la statistique (INS), Bouzid Nsiri, lors d’une confĂ©rence de presse tenue ce samedi 17 mai 2025, pour prĂ©senter les rĂ©sultats officiels du recensement gĂ©nĂ©ral de la population et de l’habitat pour l’annĂ©e 2024.

Selon les donnĂ©es communiquĂ©es, la population rĂ©sidente en Tunisie s’élĂšve Ă  11 972 169 habitants, contre 10 982 800 en 2014, enregistrant ainsi un taux d’accroissement annuel moyen de 0.87% par rapport Ă  2014.

Entre 1921 et 2024, soit environ un siÚcle environ, la population en Tunisie a été multipliée par six, passant de 2 millions à prÚs 12 millions habitants.

La composition dĂ©mographique est constituĂ©e de 50,7% de femmes contre 49,3% d’hommes, soit un Ă©cart de 1,4 %.

La proportion d’étrangers rĂ©sidant en Tunisie sans nationalitĂ© tunisienne est estimĂ©e, quant Ă  elle, Ă  0,55 %, ce qui dĂ©ment les allĂ©gations catastrophistes et Ă  connotation racistes selon lesquelles la forte prĂ©sence des migrants africains subsahariens dans notre pays risque de changer la composition ethnique de sa population et son identitĂ© arabo-musulmane.

Pour sa part, le directeur technique du recensement, Abdelkader Talhaoui, a indiquĂ© que la proportion d’enfants ĂągĂ©s de 0 Ă  4 ans a connu une baisse significative, atteignant 5,86%, contre 11% en 1965, consĂ©quence d’une baisse de la natalitĂ©: les Tunisiens se marient plus tardivement et font moins d’enfants, pour des raisons essentiellement Ă©conomiques.

Les rĂ©sultats du recensement sont rĂ©partis selon plusieurs catĂ©gories et secteurs, tels que la structure dĂ©mographique, l’éducation et la formation, l’emploi, la couverture sociale, la santĂ©, les migrations internes et externes, le genre, l’enfance, la jeunesse et les personnes ĂągĂ©es.

I. B.

AccĂ©der au rapport sur le site de l’INS.  

Extrait du rapport : La population étrangÚre

Pendant la pĂ©riode coloniale, la population Ă©trangĂšre reprĂ©sentait environ 10% de la population rĂ©sidente en Tunisie. Mais, aprĂšs l’indĂ©pendance et le dĂ©part des Français, le nombre d’étrangers a diminuĂ©, passant de 341 473 personnes en 1956 (soit environ 9% de la population totale) Ă  66 834 en 1966 (soit 1,5%).

AprĂšs 1966, la population Ă©trangĂšre en Tunisie est restĂ©e relativement stable, avec un effectif d’environ 40 000 individus, reprĂ©sentant environ 0,5 % de la population totale.

À partir de 2004, toutefois, on observe une augmentation : la population Ă©trangĂšre atteint 53 490 personnes en 2014, puis 66 349 en 2024. MalgrĂ© cette progression, leur part dans la population totale reste relativement faible, ne reprĂ©sentant que 0,55% en 2024.

NĂ©anmoins, il faut souligner que cette augmentation, bien que, en apparence, modeste, entraĂźne des rĂ©percussions considĂ©rables aux niveau Ă©conomique et social.  

L’article Sur 11,9 millions d’habitants recensĂ©s en Tunisie, seuls 0,55 % sont Ă©trangers est apparu en premier sur Kapitalis.

Pour une conférence nationale des droits et libertés en Tunisie

17. Mai 2025 um 12:17

Le CRLDHT a publié, ce samedi 17 mai 2025, le communiqué suivant en soutien à la LTDH, à son président Bassem Trifi et à son appel conjoint avec le FTDES pour une conférence nationale des droits et libertés.

Le ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) exprime son soutien plein et entier Ă  la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et Ă  son prĂ©sident, MaĂźtre Bassem Trifi, face Ă  la tentative d’intrusion survenue lors de la rĂ©union de son Conseil national. Cette intervention n’est pas un simple incident interne : il s’agit d’une manƓuvre politique dangereuse visant Ă  saper la crĂ©dibilitĂ© de l’une des derniĂšres institutions indĂ©pendantes qui incarnent encore la mĂ©moire et l’avenir du combat pour les droits humains en Tunisie.

Le CRLDHT dĂ©nonce cette tentative d’intimidation qui cherche Ă  semer la division au sein de la Ligue et Ă  entraver son action autonome, Ă  un moment oĂč la LTDH — aux cĂŽtĂ©s du Forum tunisien pour les droits Ă©conomiques et sociaux (FTDES) — a lancĂ© un appel Ă  la tenue d’une «ConfĂ©rence nationale pour les droits, les libertĂ©s et l’État dĂ©mocratique», prĂ©vue pour la fin du mois de mai.

Ce projet courageux intervient dans un contexte dramatique : l’arrestation de l’ancien juge Ahmed Souab, les verdicts iniques contre de nombreux opposants, l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire et la fermeture de l’espace civique. Il ne s’agit plus seulement de dĂ©noncer — il s’agit de rĂ©sister, se rassembler et construire des alternatives dĂ©mocratiques face Ă  la dĂ©rive autoritaire en cours.

Le congrĂšs annoncĂ© vise prĂ©cisĂ©ment Ă  unir toutes les forces civiles, politiques et sociales refusant l’ordre autoritaire, Ă  Ă©laborer collectivement une riposte solidaire et pĂ©renne et Ă  redonner souffle Ă  une dynamique dĂ©mocratique fondĂ©e sur les droits, les libertĂ©s, la justice sociale et l’État de droit.

Les tentatives de sabotage interne ou d’instrumentalisation doivent ĂȘtre comprises pour ce qu’elles sont : des attaques dirigĂ©es contre la volontĂ© de fĂ©dĂ©rer les rĂ©sistances, contre le retour de la dĂ©mocratie, contre la libertĂ© mĂȘme de penser et de s’organiser. Ces pratiques, que nous pensions rĂ©volues, relĂšvent d’une stratĂ©gie de division, de peur et de chaos entretenue par des groupes aux agendas opaques et proches du pouvoir.

Le CRLDHT affirme :
‱ sa solidaritĂ© avec la LTDH, son prĂ©sident et son bureau lĂ©gitimement Ă©lu;
‱ son soutien Ă  l’appel conjoint de la LTDH et du FTDES Ă  tenir une confĂ©rence nationale inclusive, ouverte Ă  toutes les composantes dĂ©mocratiques, Ă  toutes les familles de pensĂ©e et Ă  tous les dĂ©fenseurs sincĂšres des droits et libertĂ©s;
‱ son engagement Ă  dĂ©fendre l’indĂ©pendance du mouvement des droits humains contre toutes les formes d’ingĂ©rence, de manipulation ou de division.

Il ne s’agit pas d’un congrĂšs de plus, mais d’un moment crucial pour empĂȘcher l’effondrement dĂ©finitif de notre espace public, de nos droits et de notre dĂ©mocratie.

Les pratiques autoritaires reviennent, mais la sociĂ©tĂ© civile se relĂšve. Le droit d’avoir des droits n’est pas nĂ©gociable.

Vive la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Vive les luttes solidaires et démocratiques.

Communiqué.

L’article Pour une confĂ©rence nationale des droits et libertĂ©s en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie en chute libre dans le classement mondial de la liberté de la presse

17. Mai 2025 um 11:54

Selon le dernier classement de la libertĂ© de la presse dans le monde publiĂ© par l’organisation Reporters Sans FrontiĂšres (RSF), la Tunisie a perdu 11 places en un an, se classant 129e sur 180 pays. C’est son plus mauvais classement depuis la chute de la dictature de Ben Ali.

La Tunisie se classe derriĂšre la Mauritanie (50e), le Maroc (120e) et mĂȘme l’AlgĂ©rie (126e). Elle peut se consoler d’avoir devancĂ© le reste des pays arabes, qui sont parmi les derniers de la classe dans ce domaine
 comme dans bien d’autres.

Cette dĂ©gringolade sans prĂ©cĂ©dent fait suite Ă  l’intensification de la rĂ©pression contre les journalistes, dont plusieurs sont actuellement derriĂšre les barreaux, purgeant des peines de prison pour des commentaires, des dĂ©clarations et des Ă©crits.

«Depuis la révolution de 2011 qui a poussé le président Ben Ali hors du pays, la Tunisie connaßt une transition démocratique à rebondissements. Le coup de force du président Kaïs Saïed, en juillet 2021, fait craindre un recul de la liberté de la presse0», souligne le rapport.

Cette dĂ©gradation fait suite Ă  la promulgation du DĂ©cret-loi n° 2022-54 du 13 septembre 2022, relatif Ă  la lutte contre les infractions se rapportant aux systĂšmes d’information et de communication. Texte liberticide auquel les juges recourent dĂ©sormais presque exclusivement pour condamner les journalistes et les acteurs de la sociĂ©tĂ© civile, tout en jetant aux oubliettes les dĂ©crets-lois 115 relatif Ă  la libertĂ© de la presse et 116 trelatif Ă  la communication audiovisuelle promulguĂ©s en 2011, et qui ne prĂ©voient pas de peines privatives de la libertĂ©.   

Rappelons que le trĂšs controversĂ© article 24 du dĂ©cret-loi n° 54 stipule ceci :

«Est puni de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de cinquante mille dinars quiconque utilise sciemment des systĂšmes et rĂ©seaux d’information et de communication en vue de produire, rĂ©pandre, diffuser, ou envoyer, ou rĂ©diger de fausses nouvelles, de fausses donnĂ©es, des rumeurs, des documents faux ou falsifiĂ©s ou faussement attribuĂ©s Ă  autrui dans le but de porter atteinte aux droits d’autrui ou porter prĂ©judice Ă  la sĂ»retĂ© publique ou Ă  la dĂ©fense nationale ou de semer la terreur parmi la population.

«Est passible des mĂȘmes peines encourues au premier alinĂ©a toute personne qui procĂšde Ă  l’utilisation de systĂšmes d’information en vue de publier ou de diffuser des nouvelles ou des documents faux ou falsifiĂ©s ou des informations contenant des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel, ou attribution de donnĂ©es infondĂ©es visant Ă  diffamer les autres, de porter atteinte Ă  leur rĂ©putation, de leur nuire financiĂšrement ou moralement, d’inciter Ă  des agressions contre eux ou d’inciter au discours de haine.

«Les peines prévues sont portées au double si la personne visée est un agent public ou assimilé.»

I. B.

Lire le rapport relatif Ă  la Tunisie.

L’article La Tunisie en chute libre dans le classement mondial de la libertĂ© de la presse est apparu en premier sur Kapitalis.

Chypre craint une cyberattaque massive de hackers tunisiens

17. Mai 2025 um 11:08

Les infrastructures informatiques critiques de la RĂ©publique de Chypre sont placĂ©es en Ă©tat d’alerte maximale depuis le milieu de la semaine suite Ă  des menaces de cyberattaque. Un groupe de pirates informatiques tunisiens a annoncĂ© sur le dark web et une plateforme de communication connue son intention de lancer une attaque contre Chypre, selon des informations obtenues par le journal Ă©lectronique chypriote  Philenews. La menace dĂ©crit l’attaque prĂ©vue comme «puissante, massive et de grande envergure».

L’annonce sur le dark web inclut une invitation Ă  d’autres pirates informatiques Ă  s’associer Ă  l’attaque prĂ©vue. Les pirates opĂ©reraient sous le nom de «Tunisian Maskers Cyber ​​Force», rapporte le journal, en ajoutant qu’«aucune information prĂ©cise n’est disponible quant Ă  la date prĂ©vue de l’attaque.»

Selon les experts qui ont Ă©valuĂ© et analysĂ© ces informations, l’attaque prĂ©vue a probablement des motivations politiques et/ou religieuses.

MĂ©thode de l’attaque

Si elle est mise Ă  exĂ©cution, la cyberattaque devrait prendre la forme d’une attaque rĂ©seau par dĂ©ni de service distribuĂ© (DDoS). Il s’agit de l’un des types de cyberattaques les plus courants, visant Ă  perturber le fonctionnement d’un systĂšme ou d’un service rĂ©seau.

Dans ce cas, les pirates envoient un volume massif de requĂȘtes Ă  un serveur ou Ă  un rĂ©seau afin de saturer le systĂšme, Ă©puisant ainsi les ressources (bande passante, mĂ©moire, processeur) ou rendant le service inaccessible aux utilisateurs lĂ©gitimes.

À Chypre, si un site web gouvernemental reçoit, par exemple, un million de requĂȘtes (visites) par minute en provenance de diffĂ©rents pays, le serveur bloque et le site web devient inaccessible.

L’analyse du trafic rĂ©vĂšle une rĂ©partition anormale des requĂȘtes provenant de logiciels malveillants.

Bien que les attaques DDoS ne permettent pas le vol de donnĂ©es personnelles ni d’autres informations prĂ©cieuses, elles peuvent faire partie d’un tel plan malveillant.

Plus prĂ©cisĂ©ment, les pirates peuvent lancer une attaque DDoS pour surcharger ou faire planter un site web afin de dĂ©tourner l’attention des administrateurs de sĂ©curitĂ©, tout en exploitant simultanĂ©ment d’autres vulnĂ©rabilitĂ©s (par exemple, injection SQL, logiciels malveillants) pour pĂ©nĂ©trer les systĂšmes et extraire des donnĂ©es personnelles ou financiĂšres.

Mesures préventives

L’AutoritĂ© chypriote de sĂ©curitĂ© numĂ©rique (DSA) a dĂ©jĂ  pris des mesures prĂ©ventives, indique Philenews, citant des sources officielles.
L’affaire a Ă©tĂ© confiĂ©e au CSIRT-CY, qui est l’organe technique et opĂ©rationnel de la DSA chargĂ© de la prĂ©vention et de la gestion des incidents de cybersĂ©curitĂ© dans les infrastructures informatiques critiques de la RĂ©publique de Chypre. Le CSIRT-CY formule des recommandations sur les mesures prĂ©ventives Ă  prendre.

Les services des infrastructures critiques ont déjà été officiellement informés des intentions déclarées des pirates informatiques tunisiens.

D’aprùs Philenews.

L’article Chypre craint une cyberattaque massive de hackers tunisiens est apparu en premier sur Kapitalis.

Les responsables arabes des médias de sécurité se réunissent à Tunis

17. Mai 2025 um 10:59

La 16e ConfĂ©rence arabe des responsables des mĂ©dias de sĂ©curitĂ© s’est tenue du 14 au 15 mai 2025 au siĂšge du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du Conseil des ministres arabes de l’IntĂ©rieur Ă  Tunis.

C’est ce qu’a rapportĂ© l’agence de presse saoudienne (SPA), ajoutant que la dĂ©lĂ©gation saoudienne, dirigĂ©e par le colonel Talal bin Abdulmohsen Al-Shalhoub, directeur gĂ©nĂ©ral de l’information et de la communication institutionnelle et porte-parole officiel du ministĂšre de l’intĂ©rieur, a activement contribuĂ© aux dĂ©bats.

Cette rĂ©union a rassemblĂ© des directeurs et des reprĂ©sentants d’agences de presse spĂ©cialisĂ©es dans la sĂ©curitĂ© des pays arabes, de l’Union de radiodiffusion des États arabes et de l’UniversitĂ© arabe Nayef des sciences de la sĂ©curitĂ©.

Les Ă©changes ont portĂ© sur des enjeux cruciaux, notamment le rĂŽle essentiel des mĂ©dias de sĂ©curitĂ© dans la sensibilisation aux cybercrimes, l’intĂ©gration des technologies d’intelligence artificielle dans la communication sĂ©curitaire, et le partage des meilleures pratiques en prĂ©vention et lutte contre le trafic de stupĂ©fiants.

La confĂ©rence a explorĂ© le rĂŽle des mĂ©dias spĂ©cialisĂ©s dans la sĂ©curitĂ© dans la sensibilisation Ă  la cybercriminalitĂ©, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les mĂ©dias spĂ©cialisĂ©s dans la sĂ©curitĂ© et les expĂ©riences des États membres en matiĂšre de prĂ©vention des drogues.

I. B.

L’article Les responsables arabes des mĂ©dias de sĂ©curitĂ© se rĂ©unissent Ă  Tunis est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie │ Les exportations agro-alimentaires baissent de 19,9% à fin avril 2025

17. Mai 2025 um 09:42

La balance commerciale alimentaire de la Tunisie a enregistrĂ© au cours des quatre premiers mois de l’annĂ©e 2025 un excĂ©dent de 633,3 millions de dinars (MDT), contre un excĂ©dent de 1 387,6 MDT durant le mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, ce qui reprĂ©sente une baisse de 54%.

C’est ce qu’indique une note de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri) publiĂ©e vendredi 16 mai 2025, ajoutant que le taux de couverture a rĂ©gressĂ©, passant de 159,3% Ă  fin avril 2024, Ă  126,9% Ă  fin avril 2025.

En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistrĂ© une baisse de 19,9%, contre une lĂ©gĂšre hausse des importations de 0,6%, et ce, en raison de la diminution des exportations d’huile d’olive (-28,2%), des produits de la pĂȘche (-23,6%), et des dattes (-16,0%).

La baisse de la valeur des exportations de l’huile d’olive est expliquĂ©e par la chute du prix moyen Ă  l’exportation de 53,5%, par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, Ă  12,73 DT/kg.
Par ailleurs, l’Onagri a fait Ă©tat de la baisse des importations des cĂ©rĂ©ales (-14,7%), de sucre (-44,6%) et des huiles vĂ©gĂ©tales (-44,5%).

Quant aux prix Ă  l’importation des produits cĂ©rĂ©aliers, ils ont baissĂ© de 19,4% pour le blĂ© dur et de 1,8% pour le blĂ© tendre, contre une augmentation de 5% pour l’orge et de 8,1% pour le maĂŻs.

Le prix du sucre a également chuté de 34,2%, tandis que les prix des huiles végétales ont augmenté de 25,1% et ceux du lait et des dérivés de 10,5%.

L’article Tunisie │ Les exportations agro-alimentaires baissent de 19,9% à fin avril 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie explore les opportunitĂ©s d’exportation vers la Russie

17. Mai 2025 um 09:29

La Tunisie est présente au XVIe Forum économique international «Russie-monde islamique» ou KazanForum 2025, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan.

Ce forum est organisĂ© par la RĂ©publique du Tatarstan, la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Russie et l’Organisation de la confĂ©rence islamique (OCI).

Le chargĂ© d’affaires par intĂ©rim Ă  l’ambassade de Tunisie Ă  Moscou, Bechir Langar a dĂ©clarĂ© Ă  l’agence Tap que la Russie cherche Ă  dĂ©velopper ses relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines Ă©conomiques, notamment, les technologies de l’information, la sĂ©curitĂ© informatique, le transport et l’éducation.

La Tunisie, pays importateur net de cĂ©rĂ©ales, d’engrais et de pĂ©trole et dĂ©rivĂ©s, accorde un intĂ©rĂȘt spĂ©cial au dĂ©veloppement des relations avec la Russie. Et l’ambassade est en train de prospecter le marchĂ© russe en vue d’identifier les sociĂ©tĂ©s russe intĂ©ressĂ©es par l’importation de l’huile d’olive, des dattes, du prĂȘt-Ă -porter et des cosmĂ©tiques tunisiens, a-t-il ajoutĂ©.

La reprĂ©sentante du Cepex dans la capitale russe, Hela Hanachi, a indiquĂ© Ă  l’agence Tap, que son institution va renforcer ses actions en 2025, en collaboration avec l’ambassade, sur le marchĂ© russe. L’objectif Ă©tant d’exporter vers ce marchĂ© une partie du surplus de la production d’huile d’olive de la campagne en cours.

Un programme spĂ©cifique a Ă©tĂ© mis en place cette annĂ©e par le Cepex pour dĂ©velopper le potentiel de commercialisation de l’huile d’olive tunisienne sur le marchĂ© russe.

En fĂ©vrier dernier, six acheteurs de la Russie et de la BiĂ©lorussie ont Ă©tĂ© invitĂ©s par le Cepex et ont rencontrĂ© des exportateurs d’huile d’olive Ă  Tunis. D’autres manifestations promotionnelles sont programmĂ©es sur ce marchĂ©, sachant que la balance commerciale de la Tunisie avec la Russie est trĂšs dĂ©ficitaire et gagnerait Ă  ĂȘtre rééquilibrĂ© par la hausse des exportations tunisiennes sur ce marchĂ© qui reste encore mĂ©connue des exportateurs tunisiens.

L’article La Tunisie explore les opportunitĂ©s d’exportation vers la Russie est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie se dit prĂȘte Ă  abriter des pourparlers inter-libyens

17. Mai 2025 um 07:30

Le regain de violence politique en Libye inquiÚte les pays voisins, et notamment la Tunisie qui a fait part, dans un communiqué du ministÚre des Affaires étrangÚres, publié vendredi 16 mai 2025, de sa «profonde préoccupation» face aux graves développements sécuritaires survenus dans la capitale libyenne Tripoli, mettant en garde contre les éventuelles répercussions de cette escalade de violence sur la sécurité des citoyens libyens et des ressortissants étrangers établis en Libye.

Face Ă  ces dĂ©veloppements sĂ©curitaires et aux dangers pouvant peser sur l’avenir de Libye et de son peuple, la Tunisie rĂ©itĂšre son appel Ă  l’arrĂȘt immĂ©diat de l’escalade dans les diffĂ©rentes rĂ©gions du pays.

Elle exhorte les différentes parties libyennes à bannir la violence, à mettre fin au recours aux armes et à faire prévaloir le dialogue en tant que seul et unique moyen de rÚglement des différends entre les frÚres libyens.

Dans son communiquĂ©, le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres met l’accent sur l’importance de faire prĂ©valoir la voix de la sagesse et d’accorder Ă  «l’intĂ©rĂȘt de la patrie» toute la prioritĂ© requise dans le cadre d’un consensus entre toutes les parties libyennes de maniĂšre Ă  garantir l’adhĂ©sion Ă  un processus global sous l’égide des Nations unies.

Ce processus global devrait aboutir, selon la mĂȘme source, Ă  mettre fin Ă  la violence et Ă  aller de l’avant sur la voie de l’organisation d’élections et la mise en place d’institutions unifiĂ©es et permanentes de l’Etat qui tiennent compte des intĂ©rĂȘts de tous les citoyens libyens sans nulle exception ou exclusion dans le respect de l’unitĂ©, de la souverainetĂ© et de la stabilitĂ© de l’État Libyen.

Tout en rappelant les liens solides ainsi que le «destin commun liant la Tunisie Ă  la Libye et partant du souci constant de la Tunisie de poursuivre son soutien aux frĂšres libyens en vue de parvenir Ă  une solution politique pacifique Ă©manant de leur propre volontĂ© loin de toute forme d’ingĂ©rence Ă©trangĂšre», la Tunisie rĂ©itĂšre sa disposition Ă  ĂȘtre «une terre de rencontre» pour les frĂšres libyens dans le cadre d’un dialogue inter-libyen sous les auspices de la Mission onusienne en Libye. L’objectif ultime Ă©tant de parvenir Ă  une issue politique souhaitĂ©e qui soit en mesure de permettre de prĂ©server l’unitĂ© de la Libye et de rĂ©pondre aux aspirations profondes du peuple libyen Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  la stabilitĂ©.

L’article La Tunisie se dit prĂȘte Ă  abriter des pourparlers inter-libyens est apparu en premier sur Kapitalis.

Baraka ou fatalitĂ© │ Les mystĂšres des attentats contre les chefs d’État

17. Mai 2025 um 07:09

Les assassinats de figures politiques, de l’AntiquitĂ© Ă  nos jours, rĂ©vĂšlent une fascination persistante pour la destinĂ©e et le hasard, bien au-delĂ  des seules considĂ©rations historiques. Dans son nouvel essai ‘‘Baraka – L’attentat politique face aux caprices du destin’’, Gilles Furigo, ancien directeur du Service de protection des hautes personnalitĂ©s (SPHP) en France, propose une analyse approfondie de la «baraka» : cette chance insaisissable qui semble avoir sauvĂ© certaines personnalitĂ©s au fil des siĂšcles.

Djamal Guettala

PubliĂ© cette semaine par Mareuil Éditions, Paris, France, l’ouvrage revient sur des cas cĂ©lĂšbres – attentats rĂ©ussis ou manquĂ©s – pour rĂ©vĂ©ler une dimension inattendue de la sĂ©curitĂ© politique.

Dans ‘‘Baraka’’, Furigo revisite des attentats marquants pour Ă©clairer le rĂŽle parfois troublant de la baraka. À travers des rĂ©cits prĂ©cis, il Ă©voque des situations oĂč la protection humaine paraĂźt surpassĂ©e par des forces imprĂ©visibles. Parmi les exemples citĂ©s figure l’attentat de la rue du Petit-Clamart, en 1962, contre le prĂ©sident Charles de Gaulle. Ce dernier Ă©chappe de peu Ă  la mort, les tirs des putschistes manquant leur cible Ă  plusieurs reprises – une survie presque miraculeuse qui continue d’interroger historiens et tĂ©moins. Pour Furigo, cet Ă©pisode illustre parfaitement la baraka, lorsque les circonstances semblent inexplicablement favoriser un dirigeant.

Un autre cas marquant abordĂ© est l’assassinat du prĂ©sident amĂ©ricain Abraham Lincoln en 1865. Bien que Lincoln ait Ă©tĂ© tuĂ© par John Wilkes Booth, Furigo rappelle qu’il avait dĂ©jĂ  Ă©chappĂ© Ă  plusieurs tentatives, toutes avortĂ©es en raison de hasards ou d’erreurs. Son successeur, Andrew Johnson, visĂ© par un autre assassin le mĂȘme jour, survĂ©cut, son agresseur ayant renoncĂ© Ă  passer Ă  l’acte. Cette diffĂ©rence de destin entre les deux hommes illustre, selon l’auteur, l’existence possible d’une mystĂ©rieuse «protection» que certains nomment baraka.

Le destin, allié ou ennemi ?

Furigo Ă©voque Ă©galement l’attentat rĂ©ussi contre John F. Kennedy en 1963, oĂč la chance semble avoir dĂ©sertĂ© le prĂ©sident malgrĂ© un dispositif de sĂ©curitĂ© renforcĂ©. La configuration de la limousine prĂ©sidentielle et le parcours Ă  dĂ©couvert dans les rues de Dallas ont contribuĂ© Ă  rendre l’assassinat possible, contrastant fortement avec d’autres chefs d’État ayant Ă©chappĂ© Ă  des circonstances similaires de façon inexplicable.

À l’inverse, le prĂ©sident Ă©gyptien Anouar El-Sadate Ă©chappa Ă  un premier attentat en 1977, avant d’ĂȘtre tuĂ© en 1981. Pour Furigo, cela tĂ©moigne d’une protection temporaire, incertaine. Ronald Reagan, lui, survĂ©cut de justesse Ă  une tentative d’assassinat en 1981. FrappĂ© d’une balle qui manqua de peu le cƓur, il fut sauvĂ© par quelques millimĂštres. Ce dĂ©tail relance l’idĂ©e qu’une baraka – ou une main invisible – pourrait influer sur le cours des Ă©vĂ©nements.

Repenser la sécurité des dirigeants

Selon Furigo, cette accumulation de «coĂŻncidences» oblige Ă  considĂ©rer l’existence d’un destin qui dĂ©passe les seules mesures de sĂ©curitĂ©. Fort de son expĂ©rience dans la protection rapprochĂ©e, il revient notamment sur l’attentat manquĂ© de juillet 2024 contre Donald Trump. Une sĂ©rie d’élĂ©ments imprĂ©vus ont perturbĂ© le plan des assaillants, permettant Ă  l’ancien prĂ©sident d’en sortir indemne. Pour l’auteur, la baraka, loin de se rĂ©sumer Ă  un simple coup de chance, pourrait constituer un facteur rĂ©el dans le parcours de certains dirigeants, renforçant leur lĂ©gitimitĂ© et leur aura auprĂšs du public.

L’ouvrage de Furigo ne se limite pas Ă  une relecture historique. Il propose une rĂ©flexion audacieuse sur les limites du contrĂŽle humain et sur la part de mystĂšre qui entoure le pouvoir politique. Pourquoi certains Ă©chappent-ils aux attaques les plus violentes alors que d’autres n’ont aucune chance ? La question, selon l’auteur, reste ouverte et renvoie Ă  une forme de providence ou de fatalitĂ© Ă©chappant Ă  toute stratĂ©gie rationnelle.

‘‘Baraka’’ n’est donc pas qu’une enquĂȘte sur les attentats politiques. C’est un essai stimulant qui interroge la frontiĂšre entre le calcul humain et l’imprĂ©visible. Il suggĂšre que cette chance inexpliquĂ©e pourrait ĂȘtre perçue comme une forme de lĂ©gitimitĂ©, une aura protectrice associĂ©e aux chefs survivants, de l’AntiquitĂ© Ă  aujourd’hui. Furigo, avec une grande maĂźtrise du sujet, soulĂšve des questions essentielles sur le pouvoir, le destin et la condition humaine.

Une lecture incontournable pour comprendre la «protection invisible» qui semble accompagner certains dirigeants.

Gilles Furigo intĂšgre la police en France en 1981. Il consacre plus de vingt ans au SPHP, qu’il dirige de 2010 Ă  2012. Inspecteur gĂ©nĂ©ral honoraire, il est reconnu pour son expertise en matiĂšre de sĂ©curitĂ© rapprochĂ©e. Il est l’auteur d’un premier essai intitulĂ© ‘‘Les Gorilles de la RĂ©publique’’.

L’article Baraka ou fatalitĂ© │ Les mystĂšres des attentats contre les chefs d’État est apparu en premier sur Kapitalis.

Les produits du terroir inspirent l’artisanat à Nabeul

17. Mai 2025 um 06:38

La premiĂšre Ă©dition du concours rĂ©gional Artiterroir a Ă©tĂ© clĂŽturĂ©e le jeudi 15 mai 2025 par une cĂ©rĂ©monie de remise des prix Ă  Nabeul. La crĂ©ativitĂ© des artisans locaux a Ă©tĂ© mise en lumiĂšre autour des trois produits emblĂ©matiques de la rĂ©gion : la fleur de bigaradier, la harissa et la figue de barbarie.

OrganisĂ©e par la DĂ©lĂ©gation rĂ©gionale de l’Office National de l’Artisanat Tunisien (Onat) et le Hub Design Nabeul avec l’appui du projet Pampat (Onudi/Seco), sous le thĂšme «Les produits du terroir de Nabeul, source d’inspiration pour l’artisanat local», ce concours a permis de mettre en lumiĂšre la crĂ©ativitĂ© des artisans autour des trois produits emblĂ©matiques de la rĂ©gion : la fleur de bigaradier, la harissa et la figue de barbarie.

Les trois lauréates ont été récompensées pour des créations originales alliant identité locale et savoir-faire artisanal, notamment en céramique et en jonc, deux spécialités phares de Nabeul.

L’évĂ©nement s’inscrit dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la StratĂ©gie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir. Il contribue Ă©galement Ă  renforcer l’attractivitĂ© touristique de la rĂ©gion Ă  travers une offre renouvelĂ©e de produits souvenirs authentiques.

LancĂ© le 12 mars, le concours Artiterroir s’inscrit dans une dĂ©marche de valorisation du patrimoine local, en plaçant la crĂ©ativitĂ© artisanale au service de l’identitĂ© rĂ©gionale et du dĂ©veloppement Ă©conomique durable. Il a invitĂ© les artisans, designers et entreprises artisanales de la rĂ©gion Ă  proposer des crĂ©ations inspirĂ©es des 3 produits phares Ă  savoir la fleur de bigaradier, la harissa (piment rouge) et la figue de barbarie de Bouargoub. Ce sont des articles cadeaux et souvenirs qui traduisent l’authenticitĂ© des savoir-faire locaux tout en rĂ©pondant aux attentes d’un public en quĂȘte de renouveau et de lien au territoire qui ont Ă©tĂ© proposĂ©s.

Sana Mansour, reprĂ©sentante de la DĂ©lĂ©gation rĂ©gionale de l’artisanat Ă  Nabeul et du Hub Design, a dĂ©clarĂ© : «Ce concours a permis d’explorer de nouvelles passerelles entre les ressources du terroir et la crĂ©ation artisanale. En tant que structure d’accompagnement, le Hub Design a soutenu les participants Ă  chaque Ă©tape, de la conception Ă  la finalisation des piĂšces. GrĂące Ă  l’appui du projet Pampat, cette expĂ©rience s’est dĂ©roulĂ©e dans un cadre structurĂ©, collaboratif et stimulant».

La cĂ©rĂ©monie de remise des prix du concours s’est tenue en prĂ©sence de  Mourad El Hadj Amor, premier dĂ©lĂ©guĂ© du gouvernorat de Nabeul, de  Mohamed El Hedi Chaabene, dĂ©lĂ©guĂ© de Nabeul-Ville, du reprĂ©sentant de l’Onudi en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, ainsi que de reprĂ©sentants du ministĂšre de l’Agriculture (DGPA et DGAB), de l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), du ministĂšre de l’Économie et de la Planification, de l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat), du Commissariat rĂ©gional au tourisme Nabeul-Hammamet, de l’Institut de formation dans les mĂ©tiers du tourisme (IFMT) de Nabeul et de l’Association pour la sauvegarde de la ville de Nabeul (ASVN).

Durant la cĂ©rĂ©monie, les reprĂ©sentants des diffĂ©rentes institutions ont unanimement Ă©voquĂ© l’importance du travail collaboratif entre les diffĂ©rents ministĂšres ainsi que leurs reprĂ©sentations rĂ©gionales. Ils ont saluĂ© une dynamique interinstitutionnelle inĂ©dite, rendue possible grĂące au projet Pampat, et ont soulignĂ© que cette approche concertĂ©e permet de faire des produits du terroir un levier de dĂ©veloppement local, en valorisant leur dimension culturelle, leur potentiel Ă©conomique et leur rĂŽle dans la promotion touristique de la rĂ©gion. Cette collaboration interinstitutionnelle constitue une avancĂ©e majeure et pourrait servir de rĂ©fĂ©rence pour la mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie nationale dans d’autres territoires.

Le premier prix a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  Souad Hassini pour une sĂ©rie de piĂšces en cĂ©ramique inspirĂ©es de la figue de barbarie. Par ce travail, l’artisane rend hommage Ă  la cĂ©ramique, produit emblĂ©matique de l’artisanat de Nabeul, en traduisant l’esthĂ©tique de ce fruit Ă  travers des formes organiques et des nuances d’émail Ă©voquant ses teintes naturelles. Â«J’ai voulu crĂ©er une collection qui Ă©voque Ă  la fois la robustesse et la beautĂ© naturelle de la figue de barbarie, symbole de notre rĂ©gion. Ce prix me motive Ă  aller encore plus loin dans la mise en valeur de nos ressources locales», a dĂ©clarĂ© la laurĂ©ate.

Le deuxiĂšme prix est revenu Ă   Rahma Bouaoun pour un diffuseur de parfum habillĂ© en jonc, une matiĂšre elle aussi emblĂ©matique du savoir-faire local, ornĂ© d’une reprĂ©sentation en cĂ©ramique de la fleur d’oranger. Cette piĂšce associe finesse vĂ©gĂ©tale et expression artistique pour offrir un objet sensoriel et Ă©lĂ©gant. Â«La fleur d’oranger fait partie de notre quotidien et de nos souvenirs d’enfance. Je voulais la reprĂ©senter de façon dĂ©licate dans un objet utile et dĂ©coratif, en travaillant des matĂ©riaux qui racontent notre identité», a-t-elle expliquĂ©.

Le troisiĂšme prix a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  Nejiba Slama (Poterie Slama) pour un ensemble de bocaux en cĂ©ramique mettant en valeur le piment, principal ingrĂ©dient de la harissa, Ă  travers des formes utilitaires et des dĂ©cors inspirĂ©s de la tradition culinaire rĂ©gionale. Â«La harissa est un produit fortement ancrĂ© dans notre culture culinaire. J’ai voulu en prolonger la symbolique Ă  travers un objet que les visiteurs peuvent emporter avec eux, comme un souvenir vivant de nos saveurs et de notre identité», a confiĂ© Mme Slama.

Ces crĂ©ations seront prĂ©sentĂ©es dans un espace dĂ©diĂ© Ă  l’occasion du Salon de la crĂ©ation artisanale, du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des Expositions du Kram. Cette vitrine constitue une opportunitĂ© unique pour les laurĂ©ates pour promouvoir leurs rĂ©alisations auprĂšs d’un large public.

L’article Les produits du terroir inspirent l’artisanat à Nabeul est apparu en premier sur Kapitalis.

Pour séduire Trump, Ahmed Al-Charaa a opéré un revirement stratégique

17. Mai 2025 um 06:13

AprĂšs quinze ans d’une guerre civile dĂ©vastatrice et de sanctions Ă©conomiques qui l’ont saignĂ©e Ă  blanc et qui ont Ă©puisĂ© son peuple, la Syrie n’est plus sur le ban des nations. Mardi 13 mai 2025, le prĂ©sident amĂ©ricain a dĂ©cidĂ© de lever les sanctions qui excluaient la Syrie du systĂšme bancaire international, qui l’empĂȘchaient d’exporter et qui interdisaient tout investissement Ă©tranger. Le lendemain, il a rencontrĂ© le nouveau prĂ©sident syrien Ahmed Al-Charaa. En contrepartie de cette rĂ©habilitation internationale, le pays du Levant a opĂ©rĂ© un revirement stratĂ©gique aussi bien sur le plan gĂ©opolitique que sur le plan Ă©conomique. 
Imed Bahri

Dans une enquĂȘte publiĂ©e par le journal britannique Times, David Charter et Samer Al-Atrush reviennent sur l’entretien historique de 33 minutes entre le prĂ©sident intĂ©rimaire syrien Ahmad Al-Charaa et le prĂ©sident Donald Trump qui s’est tenu dans la matinĂ©e du mercredi 14 mai 2025 Ă  Riyad et sur les raisons qui ont motivĂ© le locataire de la Maison Blanche Ă  lever les sanctions qui Ă©tranglent la Syrie depuis 15 ans. Il semble que l’ouverture d’Al-Charaa sur une future normalisation avec IsraĂ«l et son positionnement anti-iranien ont Ă©tĂ© dĂ©cisifs. 

Le profil d’ancien djihadiste du nouveau prĂ©sident syrien n’a pas gĂȘnĂ© Trump. Celui qui dirigeait auparavant Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a rompu ses liens avec Al-QaĂŻda mais son nom n’a pas Ă©tĂ© encore retirĂ© de la liste amĂ©ricaine des terroristes. Cependant, en dĂ©clarant qu’il souhaitait reconnaĂźtre IsraĂ«l et rejoindre les accords d’Abraham, que Trump considĂšre comme sa premiĂšre rĂ©ussite en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre, il a caressĂ© le prĂ©sident amĂ©ricain dans le sens du poil. 

Selon une source bien informĂ©e, Al-Charaa a toutefois prĂ©cisĂ© au prĂ©sident amĂ©ricain qu’avant de lancer l’opĂ©ration de normalisation avec l’État hĂ©breu, il souhaitait parvenir Ă  stabiliser son pays. A 42 ans, il a rencontrĂ© Trump en prĂ©sence du prince hĂ©ritier saoudien Mohammed Ben Salmane et le prĂ©sident turc Recep Tayyip Erdogan a participĂ© Ă  la rĂ©union par tĂ©lĂ©phone. Le prince hĂ©ritier saoudien et le prĂ©sident turc qui sont les vĂ©ritables parrains rĂ©gionaux du nouvel homme fort de la Syrie ont jouĂ© un rĂŽle clĂ© pour convaincre Trump de lever les sanctions contre la Syrie.

Le Times rapporte aussi qu’Al-Charaa n’a pas l’intention de contester le contrĂŽle d’IsraĂ«l sur le plateau du Golan, le territoire stratĂ©giquement important occupĂ© en 1967, ni la zone tampon que l’Etat hĂ©breu a Ă©tablie aprĂšs l’effondrement du rĂ©gime d’Al-Assad. 

DĂ©clin de l’influence iranienne

Outre la normalisation avec IsraĂ«l, la position anti-iranienne d’Al-Charaa a toute son importance pour Washington. Que la Syrie, pays Ă  l’emplacement stratĂ©gique au Moyen-Orient et dĂ©terminant dans la gĂ©opolitique rĂ©gionale, soit en dehors de la sphĂšre d’influence de la RĂ©publique islamique ne peut qu’arranger les États-Unis. Le journal britannique assure que cette posture anti-iranienne a rapprochĂ© Al-Charaa des AmĂ©ricains. Il s’en est dĂ©jĂ  pris Ă  l’influence de TĂ©hĂ©ran et de ses groupes mandataires au Moyen-Orient, les accusant de dĂ©stabiliser la rĂ©gion. L’annĂ©e derniĂšre, il a dĂ©clarĂ© que l’influence de l’Iran avait dĂ©clinĂ© et qu’elle est revenu Ă  ce qu’elle Ă©tait 40 ans en arriĂšre aprĂšs le renversement du rĂ©gime de Bachar Al-Assad et l’effondrement de son armĂ©e. Dans une interview accordĂ©e Ă  une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision arabe, il a Ă©galement dĂ©clarĂ©: «En Ă©liminant les milices et en empĂȘchant l’influence iranienne en Syrie, nous servons les intĂ©rĂȘts de la rĂ©gion».

Le prĂ©sident syrien semble avoir sĂ©duit Trump. S’exprimant dans l’avion prĂ©sidentiel, en route pour Doha, ce dernier a dĂ©clarĂ© aux journalistes qu’Al-Charaa Ă©tait «un jeune homme sĂ©duisant, un homme dur, avec un passĂ© solide, un passĂ© trĂšs solide. Un combattant». Il s’est Ă©galement dit honorĂ© de lever les sanctions contre la Syrie pour lui donner un nouveau dĂ©part. Il estime qu’Al-Charaa a une chance de remettre sur pied la Syrie. 

InterrogĂ© sur la possibilitĂ© de construire une Trump Tower Ă  Damas aprĂšs qu’Al-Charaa eut formulĂ© cette proposition Ă  des mĂ©diateurs, Trump a rĂ©pondu: «Non, je n’en ai pas entendu parler. Il faudra attendre un peu que la situation se calme dans le pays. Je pense qu’il en a les moyens, c’est un vĂ©ritable leader. Il est vraiment remarquable»

Le revirement stratégique de la Syrie

Trump a Ă©galement appelĂ© la Syrie Ă  coopĂ©rer avec les États-Unis sur les questions de lutte contre le terrorisme, notamment l’expulsion des «terroristes palestiniens», terme par lequel les États-Unis dĂ©signent les factions palestiniennes prĂ©sentes en Syrie Ă  savoir le Jihad islamique et le Front de libĂ©ration de la Palestine. Il semble que cet appel dĂ©jĂ  formulĂ© il y a quelques semaines ait trouvĂ© son Ă©cho Ă  Damas puisque des arrestations dans les rangs de ces deux factions ont eu lieu.

Le prĂ©sident amĂ©ricain a Ă©galement demandĂ© au prĂ©sident intĂ©rimaire syrien la prise en charge des prisons oĂč sont incarcĂ©rĂ©s les membres de l’EI et leurs familles qui sont jusque-lĂ  sous le contrĂŽle des Kurdes des Forces dĂ©mocratiques syriennes (FDS).

Al-Charaa a exprimĂ© sa volontĂ© de donner aux entreprises amĂ©ricaines l’accĂšs aux ressources naturelles du pays notamment dans les secteurs du pĂ©trole et du gaz. Il voulait impliquer le prĂ©sident Trump dans un plan Marshall pour la reconstruction de la Syrie et dans le cadre duquel les entreprises amĂ©ricaines et europĂ©ennes recevraient des contrats prĂ©fĂ©rentiels aux dĂ©pens de la Chine et d’autres puissances.

En s’inscrivant dans la voie de la normalisation avec IsraĂ«l qu’encourage Washington, en sortant la Syrie de l’Axe pro-iranien et en ouvrant son pays Ă  l’économie de marchĂ© et en favorisant les entreprises occidentales, Ahmed Al-Charaa a opĂ©rĂ© tout simplement un revirement stratĂ©gique. C’est une rupture dans l’Histoire contemporaine de la Syrie qui a longtemps Ă©tĂ© l’alliĂ©e rĂ©gional de l’Union soviĂ©tique puis de la FĂ©dĂ©ration de Russie, qui fut une piĂšce maĂźtresse de l’Axe de la RĂ©sistance (axe pro-iranien) et dont l’économie a Ă©tĂ© jusque-lĂ  Ă©tatiste. Al-Charaa a obtenu la levĂ©e des sanctions et les Occidentaux, surtout les AmĂ©ricains, ont dĂ©sormais un pays stratĂ©gique du Moyen-Orient dans leur giron.

L’article Pour sĂ©duire Trump, Ahmed Al-Charaa a opĂ©rĂ© un revirement stratĂ©gique est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeitrĂ€geHaupt-Feeds

Tunisie │ PrĂ©sence confidentielle des pĂšlerins juifs Ă  Djerba     

16. Mai 2025 um 13:42

Le traditionnel pĂšlerinage annuel juif Ă  la synagogue de La Ghriba sur l’üle tunisienne de Djerba se dĂ©roule avec une participation limitĂ©e en raison de la situation sĂ©curitaire en Tunisie et du gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par IsraĂ«l contre les Palestiniens Ă  Gaza. (Photo d’archives).

Les pĂšlerins rencontrĂ©s par l’AFP Ă©taient une trentaine hier, jeudi 15 mai 2025, la plupart d’origine tunisienne et participant aux rites religieux exclusivement Ă  l’intĂ©rieur de la synagogue.

Les autoritĂ©s tunisiennes, en collaboration avec le comitĂ© d’organisation, n’ont autorisĂ© cette annĂ©e que les rites religieux au sein de la synagogue. Des forces de sĂ©curitĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es autour du bĂątiment, qui a Ă©tĂ© le théùtre d’un attentat il y a deux ans au cours duquel cinq personnes ont perdu la vie : trois gendarmes et deux fidĂšles juifs.

L’annĂ©e derniĂšre, les rituels s’étaient Ă©galement rĂ©duits Ă  des priĂšres et Ă  l’allumage de bougies, sans procession en plein air derriĂšre la grande menorah, le candĂ©labre juif, en raison de la guerre Ă  Gaza. «Il est difficile pour les gens de venir avec les choses graves qui se passent dans le monde», a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP RenĂ© Trabelsi, l’un des organisateurs de l’évĂ©nement, pour expliquer la faible participation. Selon l’ancien ministre du Tourisme, «le pĂšlerinage a traversĂ© de nombreuses pĂ©riodes difficiles dans son histoire», mais les pĂšlerins sont toujours revenus «aprĂšs deux ou trois ans». Khoudhir Hanya, le chef de la synagogue, a dĂ©clarĂ© avoir «beaucoup pleuré» lundi, lorsque le pĂšlerinage a officiellement commencĂ©. «En 30 ans, je n’ai jamais vu la synagogue de la Ghriba aussi vide. Habituellement, une semaine avant le pĂšlerinage, les fidĂšles commencent Ă  arriver, parfois jusqu’à 1 000 personnes», a-t-il dĂ©plorĂ©.

Le 9 mai 2023, le dernier jour du pĂšlerinage, un agent de la Garde nationale a tuĂ© trois de ses collĂšgues et deux fidĂšles juifs prĂšs de la synagogue : Aviel Haddad, un Tunisien de 30 ans, et son cousin Benyamin, un Français de Djerba, ĂągĂ© d’une quarantaine d’annĂ©es et pĂšre de cinq enfants.

La Ghriba, la plus ancienne synagogue d’Afrique, dont la construction remonte au VIe siĂšcle avant J.-C., a Ă©tĂ© la cible d’un attentat suicide en 2002 au cours duquel 21 personnes ont trouvĂ© la mort.

Avant l’indĂ©pendance en 1956, la Tunisie comptait plus de 100 000 Juifs. Aujourd’hui, ils sont environ 1 500, dont la plupart vivent sur l’üle touristique de Djerba. Les grandes vagues de dĂ©parts ont eu lieu entre 1950 et 1980.

L’article Tunisie │ PrĂ©sence confidentielle des pĂšlerins juifs Ă  Djerba      est apparu en premier sur Kapitalis.

Electric Awards 2025 │ Kia EV3 sacrĂ© Meilleur Crossover  Electrique

16. Mai 2025 um 12:57

Le Kia EV3 a Ă©tĂ© sacrĂ© «Meilleur Crossover Électrique» lors des Electric Awards 2025. Ce prix est dĂ©cernĂ© par l’équipe d’experts de TopGear.com, qui met chaque annĂ©e en lumiĂšre les meilleurs vĂ©hicules Ă©lectriques disponibles au Royaume-Uni.

Cette rĂ©compense vient s’ajouter au palmarĂšs dĂ©jĂ  impressionnant du EV3, qui avait Ă©tĂ© nommĂ© «Crossover de l’annĂ©e» lors des TopGear.com Awards 2024.

Paul Philpott, prĂ©sident et Ceo de Kia UK Limited, a dĂ©clarĂ© : «Le EV3 dĂ©marre l’annĂ©e 2025 de maniĂšre exceptionnelle. Non seulement il est, Ă  ce jour, le vĂ©hicule Ă©lectrique le plus vendu auprĂšs des particuliers au Royaume-Uni, mais il a Ă©galement remportĂ© les prix de Voiture de l’annĂ©e 2025 au Royaume-Uni et dans le monde. Être reconnu comme le Meilleur Crossover Électrique par Top Gear est une nouvelle rĂ©ussite remarquable, qui tĂ©moigne une fois de plus de l’excellence du EV3. Alors que le succĂšs du EV3 se poursuit, la gamme Ă©lectrique de Kia continue de s’élargir en 2025. Les modĂšles EV4 et EV5 arriveront dans les showrooms de notre rĂ©seau national de concessionnaires d’ici la fin de l’annĂ©e, renforçant encore notre offre client et rendant la transition vers l’électrique plus fluide que jamais.»

Ollie Kew, rĂ©dacteur en chef des essais routiers chez TopGear.com, a commentĂ© : «J’ai conduit le EV3 Ă  travers l’Outback. Pas vraiment un parcours classique pour un essai routier, je vous l’accorde, mais le Kia a assurĂ©. La clim’ soufflait un air glacial, pas de mal de dos aprĂšs quatre heures de route, et il dĂ©gage une vraie impression de maturitĂ©, comme une grande voiture. J’ai apprĂ©ciĂ© le confort maĂźtrisĂ©, le silence Ă  bord et ce sentiment de finition rigoureuse, comme les Golf d’autrefois. Le plus impressionnant ? MalgrĂ© la distance, la chaleur, le rythme intense et quelques dĂ©tours en tout-terrain improvisĂ©s, aucun message d’erreur, aucun bug. Je me suis rĂ©ellement attachĂ© Ă  cette petite voiture Ă  la fois raisonnable et aboutie.»

Depuis son lancement Ă  la fin de l’annĂ©e derniĂšre, le Kia EV3 ne cesse de monter en puissance sur le marchĂ© britannique, devenant le vĂ©hicule Ă©lectrique le plus vendu auprĂšs des particuliers au T1 2025, tout en remportant les titres de Voiture de l’annĂ©e 2025 au Royaume-Uni et Voiture mondiale de l’annĂ©e 2025 — Ă  l’instar de son grand frĂšre, le EV9, couronnĂ© de ces deux titres en 2024.

Bien qu’il soit le modĂšle Ă©lectrique le plus accessible de Kia, le EV3 offre Ă©galement la plus grande autonomie de la gamme : jusqu’à 375 miles (environ 600 km) avec une seule charge*. Il bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d’une dotation de sĂ©rie particuliĂšrement riche, mĂȘme dans sa version d’entrĂ©e de gamme «Air», comprenant :

  • Ă©clairages LED Ă  l’avant et Ă  l’arriĂšre;
  • poignĂ©es de portes affleurantes;
  • siĂšges avant et volant chauffants;
  • fonction V2L (Vehicle-to-Load);
  • triple affichage conducteur (Ă©cran tactile de navigation 12,3”, Ă©cran de climatisation 5,3”, et Ă©cran conducteur 12,3”);
  • Apple CarPlayℱ et Android Autoℱ sans fil;
  • accĂšs gratuit pendant 7 ans aux services Kia Connect.

Communiqué. *Autonomie selon le cycle WLTP, donnée susceptible de varier.

L’article Electric Awards 2025 │ Kia EV3 sacrĂ© Meilleur Crossover  Electrique est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunis │ Sept ans de prison pour un Ă©poux qui a mis le feu au domicile familial  

16. Mai 2025 um 12:27

La chambre pénale auprÚs du tribunal de premiÚre instance de Tunis a condamné, hier, jeudi 16 mai 2025, à 7 ans et 6 mois de prison un époux qui a mis le feu à son domicile à La Goulette, alors que sa femme et ses enfants y dormaient.

Ce sont les voisins qui se sont rendu compte de cet acte criminel et ont rĂ©ussi, avec l’aide des agents de la protection civile Ă  Ă©teindre l’incendie et Ă  sauver l’épouse et les enfants, rapporte MosaĂŻque FM.    

L’accusĂ© a reconnu les faits qui lui sont reprochĂ©s, expliquant son acte criminel par une dispute qu’il a eue avec son Ă©pouse.

L’article Tunis │ Sept ans de prison pour un Ă©poux qui a mis le feu au domicile familial   est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunis │ Mandats de dĂ©pĂŽt contre deux employĂ©s municipaux pour soupçons de corruption

16. Mai 2025 um 12:09

Le juge d’instruction auprĂšs du Tribunal de premiĂšre instance de Ben Arous a Ă©mis deux mandats de dĂ©pĂŽt Ă  l’encontre de deux employĂ©s de la municipalitĂ© El Mourouj, dans le cadre d’une enquĂȘte portant sur des soupçons de corruption financiĂšre et administrative.

C’est ce qu’a dĂ©clarĂ© au micro de MosaĂŻque FM, le substitut du procureur de la RĂ©publique, Sadok Jouini, en prĂ©cisant que le ministĂšre public avait dĂ©fĂ©rĂ© devant le juge d’instruction huit suspects, parmi lesquels figuraient des agents et des cadres de la municipalitĂ© en question.

Le juge d’instruction chargĂ© de l’affaire a dĂ©cidĂ© d’émettre deux mandats de dĂ©pĂŽt Ă  l’encontre de deux d’entre eux, tandis que l’interrogatoire des six autres suspects a Ă©tĂ© reportĂ© Ă  une date ultĂ©rieure.

L’article Tunis │ Mandats de dĂ©pĂŽt contre deux employĂ©s municipaux pour soupçons de corruption est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌