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Tunisie | Mustapha Khedher et quatre co-accusĂ©s renvoyĂ©s devant la chambre criminelle  

14. MĂ€rz 2025 um 13:29

L’ancien dirigeant du parti Ennahdha Mustapha Khedher, en fuite, et quatre autres accusĂ©s, dont deux femmes, ont Ă©tĂ© renvoyĂ©s devant la chambre criminelle spĂ©cialisĂ©e en affaires de terrorisme auprĂšs du Tribunal de premiĂšre instance de Tunis dans le cadre d’une affaire Ă  caractĂšre terroriste.

La chambre d’accusation spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de terrorisme auprĂšs de la Cour d’appel de Tunis a aussi rejetĂ© la demande de libĂ©ration de l’un des accusĂ©s dans cette affaire ainsi que la levĂ©e de l’interdiction de voyage d’un autre, ayant comparu en libertĂ©.

À noter que Mustapha Khedher est en Ă©tat de fuite et qu’il a Ă©tĂ© impliquĂ© dans l’enquĂȘte sur l’assassinat du dĂ©putĂ© Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2025. Il Ă©tait Ă  l’époque en charge de la sĂ©curitĂ© d’Ennahdha.  

La chambre criminelle spĂ©cialisĂ©e en affaires de terrorisme auprĂšs du Tribunal de premiĂšre instance de Tunis l’avait rĂ©cemment condamnĂ© Ă  cinq ans de prison ferme pour «omission de signaler aux autoritĂ©s les actes, informations et renseignements relatifs Ă  la commission de crimes terroristes». Il a Ă©galement Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une surveillance administrative de cinq ans.

Pour rappel, Mustapha Khedher avait quittĂ© la prison en 2021 aprĂšs avoir purgĂ© une peine de huit ans et un mois d’emprisonnement dans une autre affaire.

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Le rappeur Samara aurait entraĂźnĂ© sa sƓur dans une affaire de drogue  

14. MĂ€rz 2025 um 13:00

La sƓur du rappeur Samara, actuellement incarcĂ©rĂ© dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e par la brigade centrale antistupĂ©fiants, relevant de la sous-direction des enquĂȘtes de la Garde nationale Ă  Laouina, Tunis.

Cette arrestation fait suite Ă  la dĂ©couverte par les agents pĂ©nitentiaires d’une tentative de membres de sa famille (sa mĂšre et ses sƓurs) d’introduire une quantitĂ© de cannabis, dissimulĂ©e dans des vĂȘtements, afin de la lui remettre en prison.

InterrogĂ© sur les dĂ©tails de cette affaire, le porte-parole de la Garde nationale, le colonel Houssemeddine Jebabli, a confirmĂ© l’information sans fournir plus de prĂ©cisions.

Samara, de son vrai nom Samah Riahi, est un rappeur originaire de Menzel Bourguiba (Bizerte). Depuis sa premiĂšre arrestation en 2018, il a eu de nombreuses dĂ©mĂȘlĂ©es avec la police et la justice, notamment aux Emirats arabes unis et en Tunisie, pour des affaires de consommation et de trafic de drogue.

Avant sa derniĂšre arrestation, le 29 janvier dernier, pour soupçons d’appartenance Ă  un rĂ©seau de trafic de drogue, il Ă©tait riche et cĂ©lĂšbre et sa chaĂźne YouTube totalisait plus d’un milliard de vues et rassemblait plus de 4 millions d’abonnĂ©s.   

I. B.

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Libye | Redécouverte de la «crevette aveugle» des grottes de Benghazi

14. MĂ€rz 2025 um 11:27

La recherche gĂ©o-spĂ©lĂ©ologique italienne a apportĂ© une contribution dĂ©cisive Ă  une «redĂ©couverte du siĂšcle»: celle de la trĂšs rare «crevette aveugle des grottes karstiques de la rĂ©gion de Benghazi», Ă  l’est de la Libye.

Bien que peu attrayant, le petit animal apparaĂźt dĂ©jĂ  comme un potentiel tĂ©moignage de la sensibilitĂ© Ă©cologique d’un pays aux prises avec les rĂ©percussions d’une instabilitĂ© politique qui a donnĂ© lieu Ă  deux reprises Ă  une guerre civile depuis prĂšs de 15 ans.

La dĂ©couverte a Ă©tĂ© rapportĂ©e le 5 mars sur Facebook par l’UniversitĂ© de Benghazi, capitale de la CyrĂ©naĂŻque, prĂ©cisant que le crustacĂ© sans yeux (ni pigmentation) a Ă©tĂ© identifiĂ© par des chercheurs de son dĂ©partements des Sciences de la Terre et de Zoologie de la FacultĂ© des Sciences en collaboration avec le Centre Iblean de recherches spĂ©lĂ©o-hydrogĂ©ologiques  (CIRS) de Raguse, en Italie.

Il s’agit d’«une association scientifique dont le but est l’étude des phĂ©nomĂšnes karstiques au niveau national et international et qui a Ă  son actif 35 expĂ©ditions de recherche dans diffĂ©rentes parties du monde, y compris en Libye oĂč depuis 2007, sur la base d’un protocole d’accord, elle mĂšne des recherches sur le karst de CyrĂ©naĂŻque en collaboration avec l’UniversitĂ© de Benghazi», a rappelĂ© Rosario Ruggieri, prĂ©sident du CIRS de Raguse, citĂ© par l’agence Ansa.

Des chercheurs ont publiĂ© dans la revue ‘‘Subterranean Biology’’  une Ă©tude confirmant l’existence de Typhlocaris lethaea 105 ans aprĂšs sa premiĂšre description faite en 1920 par un zoologiste italien, Bruno Parisi, rapporte l’universitĂ© libyenne.

La dĂ©couverte a Ă©tĂ© annoncĂ©e ce mois-ci, mais sa genĂšse remonte Ă  prĂšs de 20 ans. «En 2007, lors de l’exploration de la Grotte de Lete, une cavitĂ© avec un lac intĂ©rieur Ă©quipĂ©e de bateaux pour les visites touristiques pendant la prĂ©sence coloniale des Italiens en Libye, nous avons observĂ© l’écrevisse aveugle, en la signalant Ă  nos collĂšgues libyens», a rappelĂ© Ruggieri. «Au cours des campagnes d’exploration de la pĂ©riode triennale 2022-2024, nous avons trouvĂ© l’écrevisse dans deux autres grottes de la plaine cĂŽtiĂšre de Benghazi», a ajoutĂ© le chercheur.

Il s’agit d’une espĂšce qui «vit dans les eaux souterraines karstiques de la ville de Benghazi», oĂč elle est cependant en «danger d’extinction», prĂ©vient l’universitĂ© libyenne.

La dĂ©couverte «souligne l’importance de la biodiversitĂ© souterraine unique prĂ©sente dans ces cavitĂ©s, renforçant la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger cet Ă©cosystĂšme», affirme l’universitĂ©, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l’écrevisse aveugle, si transparente qu’on peut apercevoir ses organes internes.

L’étude, la premiĂšre du genre en Libye, documente pour la premiĂšre fois la prĂ©sence de l’espĂšce dans les eaux des grottes de la rĂ©gion d’Al-Kuwayfiyah, prĂ©cise la publication universitaire, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un quartier du nord-est de Benghazi qui constitue l’une des principales zones rĂ©sidentielles et commerciales de la ville.

La recherche «dĂ©montre Ă©galement une expansion de l’aire de rĂ©partition connue de cette Ă©crevisse d’environ 9 km Ă  l’est de Benghazi et met en Ă©vidence de potentielles connexions hydrogĂ©ologiques entre les grottes de la plaine de Benghazi.

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Le déficit commercial de la Tunisie continue de se creuser

14. MĂ€rz 2025 um 10:49

Le dĂ©ficit commercial de la Tunisie a atteint 3,5 milliards de dinars au cours des deux premiers mois de 2025, dont 1,8 milliard de dinars imputables au dĂ©ficit de la balance Ă©nergĂ©tique. Il s’agit d’une hausse significative par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, oĂč le dĂ©ficit commercial, dĂ©jĂ  Ă©levĂ©, Ă©tait estimĂ© Ă  «seulement» 1,7 milliard de dinars.

Selon les donnĂ©es publiĂ©es par l’Institut national de la statistique (INS), le dĂ©ficit commercial hors secteur Ă©nergĂ©tique a diminuĂ© Ă  environ 1,6 milliard de dinars, tandis que le dĂ©ficit du secteur Ă©nergĂ©tique a atteint 1,84 milliard de dinars, contre 1,82 milliard de dinars au cours des deux premiers mois de 2024.

Ce déficit a été enregistré dans un contexte de baisse de 4,4% des exportations, qui ont atteint prÚs de 10 milliards de dinars, et de hausse de 10,2% des importations, qui ont atteint 13,6 milliards de dinars.

Le ratio de couverture des exportations par les importations en Tunisie a chutĂ© Ă  environ 74,3% en janvier et fĂ©vrier 2025, contre 85,7% au cours de la mĂȘme pĂ©riode en 2024.

Fin fĂ©vrier 2025, la valeur des exportations Ă©tait estimĂ©e Ă  10 milliards de dinars, contre 10,6 milliards de dinars enregistrĂ©s au cours des deux premiers mois de 2024. Cette baisse est principalement imputable Ă  une contraction de 5,1% des exportations du secteur de l’énergie, due Ă  la baisse des ventes de produits raffinĂ©s.

Le secteur des produits agricoles et alimentaires a Ă©galement enregistrĂ© une baisse de 16,5%, due Ă  la baisse des ventes d’huile d’olive, passĂ©es de 1,3 milliard de dinars Ă  seulement 1 milliard de dinars.

Par ailleurs, le secteur des industries mĂ©caniques et Ă©lectriques a reculĂ© de 5%, et celui du textile, de l’habillement et du cuir de 0,6%. En revanche, les exportations de phosphates et dĂ©rivĂ©s ont augmentĂ© de 9%.

Les importations au cours des deux premiers mois de 2025 ont atteint 13,6 milliards de dinars, contre 12,4 milliards de dinars au cours de la mĂȘme pĂ©riode en 2024.

La hausse de 10,2% des importations est due Ă  la hausse des achats de matĂ©riaux d’équipement (12,5%), de matiĂšres premiĂšres et semi-transformĂ©es (11,9%), de biens de consommation (14,3%) et de produits alimentaires (10,6%).

Les importations d’énergie sont restĂ©es stables, avec une variation marginale de -0,02%.

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Tunisie | SaĂŻed annonce la fin de la sous-traitance et de l’emploi prĂ©caire (VidĂ©o)

14. MĂ€rz 2025 um 10:31

Le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed est dĂ©terminĂ© Ă  amender certaines dispositions du Code du travail pour interdite voire criminaliser la sous-traitance de la main-d’Ɠuvre, pratique jusque-lĂ  en vigueur en Tunisie dans les secteurs aussi bien privĂ© que public. VidĂ©o.

 Ce sujet a Ă©tĂ© au centre de la rĂ©union du Conseil des ministres, jeudi 13 mars 2025, essentiellement consacrĂ©e Ă  l’examen du projet de loi relatif Ă  cet amendement.

Selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence de la RĂ©publique, ce projet de loi vise aussi Ă  prĂ©server les droits des personnes dont les contrats de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e (CDD) ont Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©s, ainsi que ceux des personnes dont les contrats de sous-traitance ont Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©s Ă  partir du 6 mars 2024, les privant ainsi du bĂ©nĂ©fice des dispositions annoncĂ©es par le chef de l’Etat en leur faveur Ă  la date mentionnĂ©e. Tous les employeurs ayant procĂ©dĂ© de la sorte pour priver les travailleurs de leurs droits seront sanctionnĂ©s par la loi, a dĂ©clarĂ© SaĂŻed dans une vidĂ©o de la rĂ©union diffusĂ©e sur la page officielle de la prĂ©sidence de la rĂ©publique, tout en insistant sur la nĂ©cessitĂ© de rompre dĂ©finitivement avec la sous-traitance qui est une forme d’esclavage, selon ses termes.

Le chef de l’Etat a soulignĂ© que le projet d’amendement du Code de travail est le fruit d’un travail acharnĂ© depuis des mois, faisant savoir que six moutures ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es avant d’aboutir Ă  la version actuelle qui est plus complĂšte.

SaĂŻed a assurĂ© son engagement Ă  honorer toutes ses promesses, Ă  commencer par la fin de la sous-traitance et de l’emploi prĂ©caire.

Ces dĂ©cisions, qui ont une forte rĂ©sonnance populaire puisqu’elles visent Ă  garantir un emploi dĂ©cent et durable Ă  tous les Tunisiens, ne vont certainement pas aider Ă  la relance de l’investissement et de la croissance qui sont en berne depuis 2011. Et pour cause : les opĂ©rateurs Ă©conomiques vont beaucoup rĂ©flĂ©chir (et beaucoup compter) avant d’investir ou de recruter. Et pour ĂȘtre compĂ©titifs, ils ne pourront plus compter sur le facteur du coĂ»t de la main d’Ɠuvre, qui a Ă©tĂ© jusque-lĂ  un Ă©lĂ©ment dĂ©cisif dans l’attraction des investissements directs Ă©tranger. Il va donc falloir s’adapter Ă  la nouvelle situation du marchĂ© du travail et chercher des facteurs de compĂ©titivitĂ© ailleurs.

I. B.

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L’affaire du Palestinien Mahmoud Khalil secoue les États-Unis

14. MĂ€rz 2025 um 07:57

La dĂ©cision d’expulser le citoyen palestinien Mahmoud Khalil des États-Unis par l’administration Trump soulĂšve un Ă©norme tollĂ© car Ă  travers l’arbitraire auquel est confrontĂ© le jeune homme, c’est la libertĂ© d’expression garantie par le Premier amendement de la Constitution amĂ©ricaine qui est menacĂ©. Il est illĂ©gal d’expulser une personne en situation rĂ©guliĂšre, dĂ©tentrice de la fameuse green card (carte verte), qui plus est, sans avoir commis aucun crime. L’administration Trump accuse le Palestinien de faire l’apologie du Hamas mais n’a fourni jusque-lĂ  aucune preuve. 

Imed Bahri

Le Washington Post a consacrĂ© son Ă©ditorial au cas du Palestinien Mahmoud Khalil qui constitue un prĂ©cĂ©dent grave menaçant le Premier amendement de la Constitution amĂ©ricaine qui garantit la libertĂ© d’expression. Puisque Trump veut expulser le jeune homme rĂ©sidant lĂ©galement aux États-Unis en raison de ses positions. 

Mahmoud Khalil, titulaire d’une green card et Ă©tudiant soutenant la cause palestinienne a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© samedi par les services de l’immigration et des douanes pour des dĂ©clarations qu’il a faites et non pour quelque acte criminel. «Si Donald Trump parvient Ă  l’expulser, comme il le souhaite, le risque est que les rĂ©sidents lĂ©gaux et peut-ĂȘtre les citoyens amĂ©ricains soient punis pour avoir exercĂ© leurs libertĂ©s garanties par le Premier amendement», Ă©crit le comitĂ© Ă©ditorial du WP

Khalil, un Palestinien de 30 ans qui a grandi en Syrie, est arrivĂ© aux États-Unis avec un visa Ă©tudiant en 2022 pour poursuivre un master en administration publique Ă  l’UniversitĂ© de Columbia Ă  New York. Il est devenu un leader important du mouvement pro-palestinien et anti-guerre sur le campus provoquant la colĂšre des militants pro-israĂ©liens dont certains ont appelĂ© Ă  son expulsion la semaine derniĂšre.

PremiĂšre d’une longue sĂ©rie d’arrestations Ă  venir

Lundi, Trump, qui a fait campagne contre les manifestations universitaires comme celles qui ont secouĂ© l’UniversitĂ© de Columbia au printemps dernier, s’est vantĂ© de l’arrestation de Khalil avertissant sur Truth Social que c’est la premiĂšre d’une longue sĂ©rie d’arrestations Ă  venir.

Le journal amĂ©ricain a ajoutĂ© que Khalil n’a Ă©tĂ© accusĂ© d’aucun crime et qu’il n’existe aucune preuve suggĂ©rant qu’il soit liĂ© au terrorisme cependant il se trouve dans une cellule de prison parce que le secrĂ©taire d’État Marco Rubio, selon les documents judiciaires, a estimĂ© que «la prĂ©sence de Khalil sur le sol amĂ©ricain aurait de graves rĂ©percussions sur la politique Ă©trangĂšre des États-Unis». Rubio n’a pas rĂ©vĂ©lĂ© comment il avait pris cette dĂ©cision ni prĂ©cisĂ© la nature de la menace que Khalil reprĂ©sentait s’il restait aux États-Unis. 

InterrogĂ© mercredi, Rubio n’a accusĂ© Khalil d’aucun crime prĂ©cis mais a Ă©ludĂ© la question du Premier Amendement en dĂ©clarant: «Cela n’a rien Ă  voir avec la libertĂ© d’expression». Il a ensuite dĂ©crit la nature des manifestations organisĂ©es par Khalil que le tribunal a pourtant considĂ©rĂ©es comme des formes d’expression protĂ©gĂ©es: «Vous payez tout cet argent pour des frais de scolaritĂ© universitaires pour des Ă©tudes qui sont censĂ©es ĂȘtre prestigieuses mais vous ne pouvez pas aller en cours et vous avez peur d’y aller parce que ces fous se promĂšnent avec le visage couvert et crient des choses horribles. Si vous nous aviez dit que vous aviez l’intention de faire cela Ă  votre arrivĂ©e en AmĂ©rique, nous vous aurions arrĂȘtĂ© et si vous aviez fait cela en entrant, nous vous aurions expulsé».

La veille, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt avait dĂ©clarĂ© que Khalil avait relayĂ© de la «propagande pro-Hamas» lors de rassemblements et distribuĂ© des «tracts portant le logo du Hamas» bien qu’elle n’ait fourni aucun document pour Ă©tayer ces dires.

Avant d’achever ses Ă©tudes en dĂ©cembre, l’UniversitĂ© de Columbia a sanctionnĂ© Khalil pour sa potentielle participation Ă  un «rassemblement non autorisé» cĂ©lĂ©brant l’opĂ©ration DĂ©luge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 menĂ©e par le Hamas. Ses dĂ©tracteurs affirment que ses publications sur les rĂ©seaux sociaux concernant le sionisme sont antisĂ©mites. Cependant, ses soutiens rejettent cette accusation affirmant qu’il dĂ©fend les droits humains des Palestiniens.

À l’intĂ©rieur du trou noir

L’éditorial du WP  note: «Quelle que soit la description de ce qu’il a dit, cela reste un discours mais rien dans ce cas ne semble normal. Khalil a Ă©tĂ© emmenĂ© dans un centre d’immigration du New Jersey puis rapidement transportĂ© Ă  1 300 miles jusqu’au centre de dĂ©tention de LaSalle prĂšs de Jena en Louisiane, un Ă©tablissement qui a une trĂšs mauvaise rĂ©putation rĂ©pertoriĂ© par l’American Civil Liberties Union dans une enquĂȘte de 2024 sur le systĂšme de dĂ©tention des immigrants intitulĂ©e Inside the Black Hole (À l’intĂ©rieur du trou noir, Ndlr)». 

Les autoritĂ©s de l’immigration peuvent y transfĂ©rer des dĂ©tenus mais elles n’ont pas expliquĂ© la dĂ©cision de l’éloigner de sa famille et de son avocat. Lors d’une audience de procĂ©dure Ă  New York mercredi, un juge a dĂ©cidĂ© que les autoritĂ©s pouvaient le garder en Louisiane. L’un des avocats de Khalil a dĂ©clarĂ© qu’ils n’avaient pas pu joindre leur client depuis son arrestation.

Le journal amĂ©ricain note que si le gouvernement poursuit la procĂ©dure judiciaire et que l’équipe juridique dĂ©pose un appel, l’affaire sera portĂ©e devant la Cour d’appel des États-Unis pour la cinquiĂšme circonscription situĂ©e dans la Nouvelle-OrlĂ©ans, une cour pro-Trump que les dĂ©fenseurs de l’immigration ont surnommĂ©e le «pipeline anti-immigration». Si c’était Ă  New York, l’appel aurait lieu devant la Cour d’appel pour la deuxiĂšme circonscription rĂ©putĂ©e plus libĂ©rale.

MalgrĂ© le tollĂ© mĂ©diatique entourant l’affaire, le gouvernement est restĂ© vague sur ses dĂ©tails. Bien que les procĂ©dures d’immigration ne soient pas publiques comme les affaires civiles ou pĂ©nales, l’administration Trump prĂ©voit d’utiliser Khalil comme modĂšle pour les futures expulsions.

Le comitĂ© Ă©ditorial du WP estime que public a le droit de savoir ce que prĂ©voit l’administration et si le secrĂ©taire d’État peut expulser un rĂ©sident lĂ©gal simplement parce qu’il n’apprĂ©cie pas son opinion sur un sujet dĂ©terminĂ©? Et qui sera le prochain Ă  perdre ses droits qui sont normalement garantis par le Premier amendement?

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A quand des facultĂ©s privĂ©es de mĂ©decine dans les rĂ©gions de l’intĂ©rieur?

14. MĂ€rz 2025 um 07:19

La Tunisie a tous les atouts pour devenir une plateforme d’enseignement de la mĂ©decine Ă  l’échelle de la rĂ©gion et du continent. Face Ă  la demande croissante de mĂ©decins, sur les plans intĂ©rieur et extĂ©rieur, il serait judicieux de crĂ©er des facultĂ©s privĂ©es de mĂ©decine dans les rĂ©gions de l’intĂ©rieur.    

Dr Abdelmajid Mselmi *

La  demande sur les mĂ©decins s’est fortement dĂ©veloppĂ©e dans le monde ces derniĂšres annĂ©es. Les mĂ©decins tunisiens sont de plus en plus demandĂ©s en Europe ainsi que dans les pays du Golfe en raison de leur compĂ©tence. En Tunisie et en dĂ©pit de l’existence de quatre facultĂ©s de mĂ©decine qui forment chaque annĂ©e environs 1000 mĂ©decins, la demande intĂ©rieure et extĂ©rieure est accrue.

Pourquoi former plus de médecins?

Il n’y a pas de doute pour tout observateur averti qu’il y a un intĂ©rĂȘt Ă©vident pour former plus de mĂ©decins en Tunisie.

D’une part, pour satisfaire davantage la demande interne pour soigner les Tunisiens, car il y a un manque grandissant de mĂ©decins Ă  cause des dĂ©parts Ă  l’étranger.

D’autre part, la Tunisie constitue une plateforme de tourisme mĂ©dical Ă  l’échelle rĂ©gionale et mĂȘme internationale. Cela doit constituer un axe stratĂ©gique de dĂ©veloppement dans les prochaines annĂ©es. Pour cela, il faut former plus de mĂ©decins tunisiens pour subvenir aux besoins de la patientĂšle Ă©trangĂšre.

En outre,  il y a une demande accrue Ă  l’échelle mondiale. Les mĂ©decins tunisiens qui vont migrer Ă  l’étranger constituent une richesse pour le pays loin des idĂ©es pessimistes et isolationnistes. Le monde est actuellement un petit village et la mobilitĂ© des personnes sera la rĂšgle dans les prochaines annĂ©es. La profession du mĂ©decin est encore trĂšs prisĂ©e par les jeunes tunisiens ainsi que leurs parents qui dĂ©pensent actuellement des sommes importantes pour des Ă©tudes mĂ©dicales Ă  l’étranger. De plus, les Ă©tudes Ă  l’étranger constituent une hĂ©morragie importante en devises dont le pays a fortement besoin.

Un partenariat public-privé

Actuellement, l’Etat tunisien n’a probablement pas les moyens de mettre en place de nouvelles facultĂ©s de mĂ©decine. Le souci majeur des responsables qui pilotent l’enseignement mĂ©dical en Tunisie (doyens, conseils scientifiques, enseignants..) c’est d’assurer une bonne qualitĂ© de formation comme c’est le cas actuellement. Leur  crainte justifiĂ©e d’une ouverture sur l’enseignement privĂ© c’est de brader la qualitĂ© de la formation des futurs praticiens. Pour cela, le partenariat public privĂ© peut offrir des garde-fous pour Ă©viter toute dĂ©rive.

Ce partenariat peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© en pratique par l’affectation des Ă©tudiants dans les facultĂ©s privĂ©es Ă  travers le systĂšme d’orientation organisĂ© annuellement par le ministĂšre de l’Education. Ce systĂšme d’orientation (par ordinateur) est connu par sa rigueur et son Ă©quitĂ©. Ainsi, la facultĂ© privĂ©e de mĂ©decine sera inscrite dans le guide d’orientation universitaire et l’affectation est obtenue sur la base du score exigĂ© pour les facultĂ©s publiques pour assurer une Ă©quitĂ© entre les Ă©tudiants.

On peut aussi mettre la facultĂ© privĂ©e sous «tutelle scientifique et pĂ©dagogique» d’une facultĂ© publique de mĂ©decine dans la supervision de l’enseignement avec possibilitĂ© d’organiser des Ă©valuations et des examens communs.

Les atouts des rĂ©gions de l’intĂ©rieur

Historiquement, les facultĂ©s de mĂ©decine ont Ă©tĂ© construites dans les rĂ©gions cĂŽtiĂšres. Pour plusieurs observateurs, ce n’était  pas tellement pertinent car cela a entraĂźnĂ© un dĂ©sĂ©quilibre rĂ©gional qui a nui Ă  la cohĂ©sion nationale.

Il est fort connu que la mise en place de lycĂ©es ou de facultĂ©s dans les rĂ©gions favorisent leur dĂ©veloppement. N’oublions pas que les villages tunisiens ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s Ă  l’aube de l’indĂ©pendance autour des Ă©coles et des lycĂ©es construits partout sur le territoire tunisien. La mise en place de facultĂ©s de mĂ©decine dans les rĂ©gions de l’intĂ©rieur permettra de donner un coup de pouce au dĂ©veloppement dans ces rĂ©gions.

Les villes de l’intĂ©rieur prĂ©sentent un avantage de taille : les hĂŽpitaux rĂ©gionaux constituent d’excellents terrains de stage car le stage pratique constitue un pilier principal pour la formation de l’étudiant en mĂ©decine. Cela permettra aussi de dĂ©congestionner les terrains de stage dans les grandes villes hospitalo-universitaires qui se trouvent parfois dĂ©bordĂ©s par le nombre important de stagiaires externes et internes.

Plusieurs hĂŽpitaux rĂ©gionaux ont dĂ©jĂ  une vocation universitaire et sont dotĂ©s de plus en plus par des cadres hospitalo-universitaires qui peuvent assurer l’encadrement des Ă©tudiants.

Ouverture sur les Ă©tudiants Ă©trangers

Parmi les objectifs de la mise en place des facultĂ©s privĂ©es de mĂ©decine c’est de recruter des Ă©tudiants Ă©trangers qui souhaitent faire des Ă©tudes mĂ©dicales. Des milliers d’étudiants Ă©trangers font des Ă©tudes dans diverses disciplines en Tunisie Ă  l’exception des Ă©tudes mĂ©dicales. Notre pays, de par sa position gĂ©ographique, la qualitĂ© de son enseignement, son climat et son coĂ»t de vie modĂ©rĂ©, constitue une destination privilĂ©giĂ©e pour les Ă©tudiant Ă©trangers et notamment africains et des pays du Maghreb. La Tunisie a tous les atouts pour devenir une plateforme d’enseignement universitaire Ă  l’échelle rĂ©gionale.

«Thinking outside the box» : c’est peut ĂȘtre ce qu’il faut pour notre pays dans ce monde de plus en plus difficile.

* Chirurgien, professeur agrégé.

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Tunisie | Une plateforme destinĂ©e aux patients atteints d’angine de poitrine

13. MĂ€rz 2025 um 12:13

Une nouvelle plateforme numĂ©rique destinĂ©e Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© des soins pour les patients atteints d’angine de poitrine vient d’ĂȘtre lancĂ©e en Tunisie.

Cette plateforme a Ă©tĂ© entiĂšrement dĂ©veloppĂ©e par des compĂ©tences tunisiennes, en collaboration avec la SociĂ©tĂ© tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire (STCCC), des ingĂ©nieurs en informatique et des mĂ©decins spĂ©cialisĂ©s, indique un communiquĂ© publiĂ© par le ministĂšre de la SantĂ©, mercredi 12 mars 2025.  

L’objectif de la plateforme est d’accĂ©lĂ©rer les interventions thĂ©rapeutiques et de limiter les complications sanitaires en renforçant la coordination entre les Ă©quipes mĂ©dicales.

La phase pilote dĂ©butera en avril dans cinq rĂ©gions modĂšles, aprĂšs une formation complĂšte des Ă©quipes mĂ©dicales et paramĂ©dicales. La plateforme sera ensuite Ă©tendue Ă  l’échelle nationale.

Cette initiative reflĂšte l’engagement de la Tunisie Ă  dĂ©velopper des solutions numĂ©riques innovantes pour amĂ©liorer l’accĂšs et la qualitĂ© des soins, tout en mettant en valeur le rĂŽle central des compĂ©tences locales dans l’atteinte de ces objectifs.

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Bill Bazzi : «Je ressens une profonde affinitĂ© avec la Tunisie»

13. MĂ€rz 2025 um 11:37

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a nommĂ© le maire de Dearborn Heights (Michigan), Bill Bazzi, d’origine libanaise, ambassadeur en Tunisie, en remplacement de Joey R. Hood, en fonction depuis fĂ©vrier 2022.

Bazzi, un alliĂ© de longue date de Trump qui l’a fĂ©licitĂ© sur Truth Social pour son aide dans sa rĂ©Ă©lection,

Dans un message sur Facebook, Bazzi a soulignĂ© son attachement personnel Ă  la Tunisie : «Aujourd’hui, je suis honorĂ© et reconnaissant d’avoir Ă©tĂ© nommĂ© par le prĂ©sident Donald Trump au poste d’ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Parmi les nombreux pays que j’ai visitĂ©s, je ressens une profonde affinitĂ© avec la Tunisie et ses institutions. J’ai eu l’occasion de rencontrer des parlementaires, de visiter des orphelinats, des instituts de leadership fĂ©minin, des Ă©coles et des entreprises qui dĂ©montrent le dynamisme croissant du pays dans la rĂ©gion. Unis, mon objectif est de continuer Ă  exercer des fonctions qui influencent, promeuvent la paix et les partenariats diplomatiques, qui profitent Ă  notre pays et renforcent les relations mondiales.»

Originaire du Liban, Bazzi a immigrĂ© aux États-Unis Ă  l’ñge de 10 ans et a grandi Ă  Dearborn, une ville abritant une importante communautĂ© arabo-amĂ©ricaine. DiplĂŽmĂ© de la Fordson High School, il a servi dans la rĂ©serve du Corps des Marines de 1999 Ă  2016, atteignant le grade de sergent d’artillerie et servant dans la police militaire et les services secrets. En 2021, il devient le premier maire arabo-amĂ©ricain et musulman de Dearborn Heights, une ville caractĂ©risĂ©e par une diversitĂ© croissante mais aussi des tensions politiques.

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Tunisie-OIM | Accélérer les rapatriements volontaires des immigrés irréguliers

13. MĂ€rz 2025 um 11:10

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontrĂ© au siĂšge du ministĂšre, Azouz Samri, chef de la mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie, pour discuter du suivi de la mise en Ɠuvre des programmes de coopĂ©ration avec l’OIM dans le secteur du rapatriement volontaire et sĂ©curisĂ© des migrants irrĂ©guliers.

Dans un communiquĂ©, le ministĂšre a soulignĂ© l’importance des efforts concertĂ©s et d’une coordination continue entre toutes les parties prenantes pour assurer le succĂšs du programme Ă  toutes les Ă©tapes.

Le ministre a demandĂ© d’intensifier les campagnes de sensibilisation auprĂšs des migrants irrĂ©guliers pour les informer sur le programme de rapatriement volontaire et les opportunitĂ©s qu’il offre pour leur rĂ©intĂ©gration dans leur pays d’origine.

Ces campagnes sont rĂ©guliĂšrement menĂ©es par la mission de l’OIM en Tunisie, comme l’a confirmĂ© son chef, qui a saluĂ© la forte coordination avec les autoritĂ©s tunisiennes.

Dans ce contexte, le ministre a rĂ©itĂ©rĂ© la position de la Tunisie qui refuse de devenir un pays de transit ou d’installation pour les migrants irrĂ©guliers. Il a Ă©galement soulignĂ© l’engagement de la Tunisie Ă  garantir que les retours vers les pays d’origine soient effectuĂ©s volontairement et en toute sĂ©curitĂ©, de maniĂšre Ă  prĂ©server la dignitĂ© humaine et conformĂ©ment Ă  ses obligations internationales en la matiĂšre.

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Tunisie | Les revenus du tourisme et les envois de fonds des expatriés couvrent 44% de la dette

13. MĂ€rz 2025 um 10:47

Les recettes cumulées du tourisme et les envois de fonds des expatriés couvrent 44 % du service de la dette extérieure, selon les indicateurs monétaires et financiers de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

A fin février, le service de la dette extérieure a atteint 4 974,9 millions de dinars, tandis que les envois de fonds cumulés des expatriés ont atteint 1 264 millions de dinars.

Les envois de fonds ont connu une augmentation de 6,2 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024, tandis que les revenus du tourisme ont augmentĂ© de 5,6 %.

Les donnĂ©es de la BCT indiquent Ă©galement une apprĂ©ciation notable du dinar par rapport Ă  toutes les principales devises de prĂȘt. Le dinar s’est apprĂ©ciĂ© de 0,28% par rapport au dollar amĂ©ricain, portant le taux de change Ă  3,8 dinars pour un dollar. La monnaie nationale s’est apprĂ©ciĂ©e de 0,69% par rapport Ă  l’euro, abaissant le taux Ă  3,35 dinars pour un euro.

Cette tendance est attribuée à la poursuite de la maßtrise du déficit de la balance des paiements extérieure qui, selon les derniÚres données de la BCT, est passé de 3,5 milliards de dinars à fin 2023 (2,3% du PIB) à 2,7 milliards de dinars (1,7% du PIB) à fin 2024.

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L’artisanat au service des produits du terroir de Nabeul

13. MĂ€rz 2025 um 10:21

La dĂ©lĂ©gation rĂ©gionale de l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat) lance la premiĂšre Ă©dition du concours ArtiTerroir, sous le thĂšme «Les produits de terroirs de Nabeul, source d’inspiration pour les articles artisanaux», qui vise Ă  mettre en valeur les richesses identitaires et culturelles de la rĂ©gion Ă  travers des crĂ©ations artisanales originales.

Le concours ArtiTerroir s’adresse aux artisans, designers et entreprises artisanales du gouvernorat de Nabeul, qui sont appelĂ©s Ă  proposer des articles cadeaux et de souvenirs en s’inspirant des trois produits de terroir nabeuliens phares par excellence : la fleur d’oranger, le piment/harissa et la figue de barbarie de Bouargoub, qui seront au cƓur des crĂ©ations proposĂ©es.

Le concours ArtiTerroir a pour ambition d’encourager l’innovation tout en respectant les traditions locales. Les crĂ©ations doivent reflĂ©ter l’authenticitĂ© des savoir-faire tout en intĂ©grant des Ă©lĂ©ments contemporains pour rĂ©pondre aux attentes des visiteurs en quĂȘte de souvenirs artisanaux.

Le concours est appuyĂ© par le Projet dÂŽaccĂšs aux marchĂ©s des produits agroalimentaires et de terroir (Pampat) qui est mis en Ɠuvre par lÂŽOrganisation des Nations Unies pour le dĂ©veloppement industriel (Onudi) avec un financement du secrĂ©tariat d®État Ă  lÂŽEconomie de la ConfĂ©dĂ©ration Suisse (Seco).

Les laurĂ©ats auront l’opportunitĂ© exceptionnelle de commercialiser leurs crĂ©ations lors du prestigieux Salon de la CrĂ©ation Artisanale, qui se tiendra du 23 mai au 1er juin 2025 au parc des expositions du Kram. Ce salon, qui attire chaque annĂ©e un large public composĂ© de professionnels et de passionnĂ©s de l’artisanat, offrira aux gagnants une vitrine idĂ©ale pour prĂ©senter leurs Ɠuvres au sein d’un espace dĂ©diĂ©, leur permettant ainsi de toucher un public plus large et de renforcer leur notoriĂ©tĂ©. Ce sera Ă©galement une occasion unique de nouer des contacts avec des acteurs clĂ©s du secteur, d’élargir leur rĂ©seau et d’explorer de nouvelles opportunitĂ©s commerciales.

Ce concours s’inscrit dans le cadre des activitĂ©s de mise en Ɠuvre de la StratĂ©gie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir qui a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2022 par le ministĂšre de lÂŽAgriculture en collaboration avec celui du Tourisme et de lÂŽArtisanat et cinq autres dĂ©partements et avec l’appui du projet Pampat (Onudi/Seco).

La stratégie vise à promouvoir les produits locaux phares comme des leviers essentiels pour le développement économique et touristique des régions. Elle repose sur la valorisation des savoir-faire traditionnels et des produits du terroir pour renforcer leur visibilité et leur compétitivité.

Cette approche vise Ă  crĂ©er des synergies entre les acteurs du secteur agroalimentaire, artisanal et touristique, afin de proposer des produits authentiques qui incarnent l’identitĂ© des rĂ©gions et contribuent Ă  la diversification de l’offre touristique.

Les crĂ©ations artisanales qui seront dĂ©veloppĂ©es dans le cadre du concours ArtiTerroir, permettront de mieux faire connaĂźtre le patrimoine local, tout en offrant aux touristes des souvenirs authentiques qui reflĂštent l’essence de la rĂ©gion.

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Appel de soutien au militant marocain des droits humains Fouad Abdelmoumni

13. MĂ€rz 2025 um 09:00

Fouad Abdelmoumni, 66 ans, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de Transparency Maroc et militant des droits humains, a Ă©tĂ© condamnĂ© le 3 mars 2025, en premiĂšre instance, Ă  six mois de prison pour «diffusion de fausses informations» : le tribunal correctionnel de Casablanca lui reproche d’avoir relayĂ©, sur sa page Facebook, des accusations d’espionnage de la France par le Maroc.

En 2021, une grande enquĂȘte, menĂ©e par un consortium de mĂ©dias internationaux, avait conclu que le Maroc avait bien utilisĂ© le logiciel Pegasus pour infiltrer les tĂ©lĂ©phones de nombreuses personnalitĂ©s publiques marocaines et Ă©trangĂšres, dont celui du prĂ©sident français Emmanuel Macron. Mais le gouvernement marocain a dĂ©menti ce qu’il a qualifiĂ© d’«allĂ©gations mensongĂšres et infondĂ©es», et a engagĂ© plusieurs procĂ©dures judiciaires en France, en Espagne et en Allemagne contre celles et ceux qui ont pu mettre en cause le Maroc dans ces opĂ©rations d’espionnage. La justice de ces trois pays a jugĂ© ces poursuites irrecevables.

Pour les faits qui lui sont reprochĂ©s, Fouad Abdelmoumni aurait dĂ» ĂȘtre poursuivi sur la base du code de la presse, qui ne prĂ©voit pas de peine de prison. Or, il a Ă©tĂ© inculpĂ© sur la base du code pĂ©nal. Il sera dĂ©tenu si le jugement est confirmĂ© en cassation.

Nous, signataires maghrĂ©bin.e.s et internationaux, considĂ©rons que cette condamnation s’inscrit dans la politique rĂ©pressive pratiquĂ©e par les rĂ©gimes du Maghreb qui vise Ă  faire taire toutes les voix rĂ©clamant la libertĂ© d’expression, le respect des droits humains et la dĂ©mocratie.

Solidaires de Fouad Abdelmoumni, nous demandons l’annulation de sa peine et la libĂ©ration de tous les dĂ©tenu.e.s d’opinion au Maroc et dans les autres pays du Maghreb.

Premiers signataires :

Ahmed AbbÚs, mathématicien, directeur de recherche à Paris

Hela Abdeljaoued, médecin, militante féministe et pour la défense des droits humains

Mohieddine Abdellaoui, directeur d’ONG internationale

Soukeina Abdessamad journaliste, ex-secrétaire générale du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)

Gilbert Achcar, professeur émérite, Université de Londres

Lahouari Addi, professeur émérite Sciences Po-Lyon

Sami Adouani, membre du comité directeur du FTDES

Abderrahim Afarki, défenseur des droits humains

Noureddine Ahmine, avocat au barreau d’Alger, militant pour les droits humains

Ayad Ahram, défenseur des droits humains

Sanhadja Akhrouf, militante associative, féministe

Cengiz Aktar, professeur de science politique, UniversitĂ© d’AthĂšnes

Mourad Allal, directeur de centre de formation

Tewfik Allal, militant associatif

Abdelkerim Allegui, universitaire, militant des droits humains

Hayet Amamou, universitaire et membre du comité directeur du FTDES

Salah Aoufi, association VPJM 

Mehdi Arafa, ingénieur

Pierre Arnoult, citoyen pour la libertĂ© d’expression

Sion Assidon, citoyen (Maroc)

Boualam Azahoum, militant des droits de l’homme

Yamina BaĂŻr, journaliste

Malika Bakhti, fonctionnaire Ă  la retraite

Etienne Balibar, professeur honoraire, Université de Paris-Nanterre

Brigitte Bardet Allal, professeure de lettres classiques retraitée

Sami Bargaoui, universitaire

Brahim Belghith, avocat

Fathi Bel Haj Yahya, Ă©crivain

Souhayer Belhassen, prĂ©sidente d’honneur de la FIDH

Habib Belhedi, cinéaste

Jean Bellanger, syndicaliste

RabĂąa Ben Achour, universitaire

Sana Ben Achour, juriste, universitaire, militante féministe

Ali Ben Ameur, universitaire

Malika Benarab-Attou, ancienne eurodéputée, militante associative

Slim Ben Arfa, militant politique et associatif

Bachir Ben Barka, universitaire retraité

Rahamim Raymond BenhaĂŻm, Ă©conomiste

Monia Ben Jémia, présidente de EuroMed Droits

Asrar Ben Jouira, activiste tunisienne

YounĂšs Benkirane, auteur

Zaineb Ben Lagha, universitaire

Mounia Bennani-ChraĂŻbi, universitaire

Ali Bensaad, professeur des universités, Paris-VIII

Mohamed Bensaïd, médecin, défenseur des droits humains

Sihem Bensedrine, prĂ©sidente de l’Instance VĂ©ritĂ© et DignitĂ© (IVD), militante des droits humains

Raja Ben Slama, universitaire

Hayat Berrada-Bousta, rédactrice du site Maroc Réalités

Sophie Bessis, historienne

Roland Biache, militant associatif des droits de l’Homme 

Fatma Bouamaide Ksila, militante des droits humains

Mostafa Bouchachi, avocat, ancien prĂ©sident de la Ligue algĂ©rienne pour la dĂ©fense des droits de l’Homme (LADDH)

Hajer Bouden, traductrice

Alima Boumediene Thiery, avocate

Mouloud Boumghar, professeur de droit

Bassam Bounenni, journaliste

Omar Bouraba, prĂ©sident de l’association LibertĂ©s AlgĂ©rie

Lise Bouzidi Vega, cofondatrice de l’association Terre et libertĂ© pour Arauco

Rony Brauman, médecin, essayiste, ex-président de Médecins sans frontiÚres

Vincent Brengarth, avocat au barreau de Paris

Omar Brousky, journaliste

Françoise Carrasse, secrétaire administrative et militante

Nadia Chaabane, féministe

Raja Chamekh, activiste tunisienne

Mohammed Chaouih, prĂ©sident de l’Association des Marocains en France (AMF)

Patrick Chemla, psychiatre honoraire des hĂŽpitaux, psychanalyste

Mouhieddine Cherbib, défenseur des droits humains (CRLDHT)

Khadija Chérif, féministe, militante des droits humains

Alya Chérif Chammari, avocate, militante féministe

Kaddour Chouicha, coordonateur national du syndicat des enseignants du supérieur Algérie

CĂ©cile Coudriou, ancienne prĂ©sidente d’Amnesty International France

Patrice Coulon, militant des droits humains

Ahmed Dahmani, Ă©conomiste

Pierre Daspré, secrétaire départemental d la fédération Var du PCF

Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue

Miguel Hernando De Larramendi Martinez, Catdraitico de Estudios Arabes e Islamicos Universidad de Castilla-La Mancha

Monique Dental, prĂ©sidente fondatrice du RĂ©seau fĂ©ministe « Ruptures Â»

Alexis Deswaef, avocat et vice-président de la FIDH

Nacer Djabi, sociologue

Nadir Djermoune, architecte-urbaniste

Bernard Dréano, président du Cedetim

Mohsen Dridi, militant associatif

Nassera Dutour, Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA)

Saïd El Amrani, journaliste et militants des droits de l’Homme (Bruxelles)

Wadih El Asmar, président du Centre libanais des droits humains

Ali El Baz, militant associatif

Latifa El Bouhsini, militante féministe

Fayçal El Ghoul, universitaire

Zied El Heni, journaliste, directeur de rĂ©daction du site d’information indĂ©pendant Tunisian Press

Nacer El Idrissi, prĂ©sident de l’Association des travailleurs maghrĂ©bins de France (ATMF)

Suzanne El Kenz, Ă©crivaine

Driss El Korchi, militant associatif, N’Aoura Bruxelles

Rachid El Manouzi, Forum euro-méditerranéen contre les disparitions forcées

Mohamed El Moubaraki, secrétaire général du Forum marocain pour la vérité et la justice (section France)

Didier Epsztajn, animateur du blog «Entre les lignes, entre les mots»

Jean Baptiste Eyraud, membre fondateur de Droit au logement (DAL)

Sonia Fayman, sociologue, militante UJFP

Larbi Fennich Maaninou, ancien prĂ©sident de l’ASDHOM et du Forum marocain pour la vĂ©ritĂ© et la justice

Wahid Ferchichi, doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis

Chérif Ferjani, professeur honoraire, Université LumiÚre Lyon-II

Irene FernĂĄndez-Molina, professeure de relations internationales, University of Exeter

Abdelouhab Fersaoui, militant politique

Christine Flori, bénévole La Cimade 83

Jacqueline Fontaine, commission transnationale, Les Ecologistes

Jacques Fontaine, géographe, militant internationaliste

Sophie Fontenelle, citoyenne (France)

Marie-Pierre Fournier, militante associative

Souad Frikech, militantes des droits humains et des droits des femmes

Samia Frawes

Yosra Frawes, ancienne prĂ©sidente de l’ATFD et militante des droits humains

Ahmed Galaï, militant pour la défense des droits humains Tunisie

RenĂ© Gallissot, professeur Ă©mĂ©rite de l’UniversitĂ© de Paris

Saïda Garrach, avocate au barreau tunisien, féministe et militante des droits humains

Vincent Geisser, prĂ©sident du Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI)

Abddeslam Ghalbzouri, militant des droits humains

Kamel Ghali, poĂšte

Zied Ghanney, vice-président du Courant démocratique Tunisie

JĂ©rĂŽme Gleize, conseiller de Paris, universitaire UPSN

Frédéric Goldbronn, réalisateur de films documentaires

Amel Grami, universitaire

Sarra Grira, journaliste

Youssef Habache, activiste, militant des droits humains

Ayachi Hammami, avocat, ancien ministre des droits de l’Homme, prĂ©sident de l’Instance nationale pour la dĂ©fense des libertĂ©s et de la dĂ©mocratie, Tunisie

Maher Hanine, sociologue,

Zaher Harir, président du Forum de solidarité euro-méditerranéenne (FORSEM)

Ezzeddine Hazgui, Ă©diteur, libraire

Abderrahmane Hedhili, président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)

Arsala Idder, militants des droits humains, ancien exilé

Ahmet Insel, professeur des universités, Turquie

ChaĂŻma Issa, universitaire, activiste politique

Mohamed JaĂŻte, avocat au barreau de Paris

Abderrahim JamaĂŻ, avocat, ancien bĂątonnier

Hayet Jazzar, avocate, féministe

Kamel Jendoubi, ancien ministre, défenseur des droits humains

Slaheddine Jourchi, écrivain, journaliste, défenseur des droits humains

Aïssa Kadri, professeur honoraire des universités

Abdelhaq Kass, Forum marocain pour la vérité et la justice

Majdi Karbai, ancien député, activiste tunisien

Salem Kawakibi, politologue, directeur du CAREP, Paris

Habib Kazdaghli, historien universitaire

Malek Kefif, militant des droits humains

Charfeddine Kellil, avocat et membre du comité directeur du FTDES

Myriam Kendsi, artiste peintre

Assaf Kfoury, mathematician and professor of computer science, Boston University, USA

Tahar Khalfoune, juriste

Mohamed Khenissi, militant associatif

Hosni Kitouni, auteur

Ramy Khouili, militant des droits humains

Mohamed Kilani, militant politique tunisien

Abdellatif LaĂąbi, Ă©crivain

Jocelyne LaĂąbi, autrice

SaĂŻd Laayari, militant des droits humains

Souad Labbize, auteure

Kamal Lahbib, défenseur des droits humains

NadĂšge Lahmar, chercheuse

Annie Lahmer, conseillÚre régionale

Ilyas Lahouazi, président du RCD-France

Michel Lambert, gestionnaire, ancien directeur d’Alternatives QuĂ©bec

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire

Hervé Le Fiblec, secrétaire national du SNES-FSU

Renée Le Mignot, présidente honoraire du MRAP

Bernabé López García, professeur Université Autónoma Madrid

MichĂšle Loup, ancienne conseillĂšre rĂ©gionale d’IDF Les Ecologistes

Adel Ltifi, historien

Julien Lusson, Cedetim

Insaf Machta, universitaire

Ahmed Mahiou, ancien doyen de la FacultĂ© de droit d’Alger

Mustapha Majdi, acteur associatif

Mohammed Mahjoubi, défenseur des droits humains

Gilles Manceron, historien

Catherine Margaté, maire honoraire de Malakoff

Patrick Margaté, militant PCF

Gustave Massiah, économiste, ancien président du CRID

Jalel Matri, militant des droits humains

Oumayma Mehdi, membre du comité directeur du FTDES

Abdou Menebhi, Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (Emcemo), Amsterdam

Marc Mercier, prĂ©sident d’honneur du rĂ©seau EuroMed France

Roland MĂ©rieux, co-prĂ©sident d’Ensemble !

Aziz Messaoudi, militant associatif, membre du Conseil national de Transparency Maroc

Fabienne Messica, sociologue, militante des droits humains

Omar Mestiri, militant des droits humains

Safia Mestiri, ancienne prĂ©sidente de section de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH)

Umit Metin, coordonnateur de l’AssemblĂ©e citoyenne des originaires de Turquie (Acort)

Jamal Mimouni, professeur, Université de Constantine-I

Samira Mizbar, socio-Ă©conomiste

Aziz Mkichri, acteur associatif et des droits humains

Khadija Mohsen-Finan, universitaire

Jean-Michel Morel, journaliste

Dalila Msadek, avocate

Jamel Msellem, prĂ©sident d’honneur de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme

NaĂŻk M’Sili, directrice exĂ©cutive Instants VidĂ©o NumĂ©riques et poĂ©tiques

Hatem Nafti, essayiste

Brahim Ouchelh, Association des parents et amis des disparus au Maroc

Salah Oudahar, poÚte, ancien directeur artistique du Festival Strasbourg-Méditerranée

Aline Pailler, journaliste

Hervé Paris, Altercarto

Aliki Papadomichelaki, économiste retraitée

Pierre Prier, journaliste

Aïssa Rahmoune, secrétaire général de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), LADDH

Lilia RebaĂŻ, militante des droits humains

Mahmoud Rechidi, secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (suspendu), Algérie

Kahina Redjala, militante associative

Charfeddine Refai, militant politique et des droits humains

Rahim Rezigat, militant associatif

Youcef Rezzoug, journaliste

Fabrice Riceputi, historien

Marguerite Rollinde, militante des droits humains, Amis du Maroc

Messaoud Romdhani, activiste

Pierre Rousset, militant associatif et internationaliste

Lana Sadeq, présidente du Forum Palestine Citoyenneté

Mohamed Sadkou, avocat au barreau de Rabat

Arnaud Saint-Martin, sociologue et député LFI/NFP de Seine-et-Marne

Ramy Salhi, directeur MENA EuroMed Droit

Saïd Salhi, défenseur des droits humains

François Sauterey, co-président du MRAP

Marc Schade-Poulsen, chercheur invité, Université de Roskilde

Bernard Schmid, avocat

Aldja Seghir, enseignante, militante associative

MichÚle Sibony, Union juive française pour la paix (UJFP)

Tahar Si Serir, militant du collectif LibĂ©rons l’AlgĂ©rie

Hichem Skik, universitaire et militant politique

Mohamed Smida, militant associatif et politique

Hamouda Soubhi, militant des droits humains

SaĂŻd Sougty, prĂ©sident de l’Association de dĂ©fense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM)

Claude Szatan, militant associatif

Ahmed Tabbabi, activiste

Taoufiq Tahani, universitaire

Alaa Talbi, défenseur de droits humains, FTDES

Khaoula Taleb-Ibrahimi, linguiste

Hocine Tandjaoui, Ă©crivain

Nadia Tazi, philosophe

Yassine Temlali, historien

Fathi Tlili, prĂ©sident de l’Union des travailleurs immigrĂ©s (UTIT)

Karim Touche, citoyen

Tarek Toukabri, prĂ©sident de l’Association des Tunisiens en France (ADTF)

Mohamed Trabelsi, syndicaliste, ancien responsable Ă  OIT et Ă  ALO, ancien ministre

Mokhtar Trifi, avocat, prĂ©sident d’honneur de la LTDH

Françoise Valensi, médecin retraitée, militante des droits humains

Patrick Vassallo, militant associatif et altermondialiste

Marie-Christine Vergiat, LDH, EuroMed Droits, ancienne députée européenne

Lilia Weslaty, rĂ©dactrice en chef adjointe du magazine Mawazin/AFA 

Michel Wilson

William Zartman, John’s Hopskin University

Abdallah Zniber, militant de l’immigration

NeĂŻla Zoghlami, fĂ©ministe, ancienne prĂ©sidente de l’ATFD

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Wagner sĂšme la terreur au Mali

13. MĂ€rz 2025 um 08:42

Alors que le monde regarde vers le Moyen-Orient et l’Ukraine, les mercenaires russes de Wagner massacrent des civils et brĂ»lent des villages dans le nord du Mali alimentant une crise de rĂ©fugiĂ©s en pleine expansion. Les populations civiles sont condamnĂ©es soit Ă  la mort soit Ă  l’exil forcĂ©. Ce qui laisse craindre une hausse des flux de rĂ©fugiĂ©s en Tunisie et dans les autres pays d’Afrique du Nord.

Imed Bahri

Une enquĂȘte du Washington Post rĂ©digĂ©e par Rachel Chason et Sarah Cahlan explique que les familles maliennes parcourent durant la nuit des routes secondaires dans le dĂ©sert pour atteindre Bassiknou, Ă  la frontiĂšre avec la Mauritanie voisine, et rapportent chaque jour de nouvelles histoires de terreur sur les hommes blancs masquĂ©s qui les ont chassĂ©es de chez elles. 

L’enquĂȘte cite des tĂ©moignages de Maliens sur la campagne de violence brutale menĂ©e par les mercenaires de Wagner aux cĂŽtĂ©s de l’armĂ©e malienne. Kossi Ag Mohamed, un berger de 31 ans, a dĂ©crit ce qu’il a vu avant de fuir son village de la rĂ©gion de Tombouctou, dans le nord du pays, comme sans prĂ©cĂ©dent ajoutant: «Wagner a apportĂ© un dĂ©sastre dans notre rĂ©gion».

Les autoritĂ©s maliennes affirment que le recrutement de Wagner vise Ă  combattre les sĂ©paratistes touaregs de l’Azawad -qui sont en guerre depuis longtemps l’État central et qui veulent Ă©tablir leur propre État dans le nord du pays- ainsi que les groupes armĂ©s affiliĂ©s Ă  Al-QaĂŻda et Ă  l’État islamique mais les correspondants du journal amĂ©ricain ont constatĂ© que ce sont les civils et non les groupes armĂ©s qui ont subi le plus gros de la brutalitĂ© de Wagner.

«Ils tuent des gens de maniĂšre totalement alĂ©atoire», a dĂ©clarĂ© Heni Nsibiya, analyste senior pour l’Afrique de l’Ouest au sein du l’Armed Conflict Location & Event Data Project, un groupe de recherche Ă  but non lucratif. Il prĂ©cise: «Lorsqu’ils voient un convoi de vĂ©hicules de transport ou de personnes en train de faire des affaires, ils les attaquent immĂ©diatement, pillent les marchandises et tuent des femmes et des enfants».

«J’ai vu la mort partout»

Le berger touareg Ag Mohamed a dĂ©clarĂ© qu’au cours des derniers mois, les hommes de sa rĂ©gion ont dĂ©veloppĂ© d’étranges mesures pour faire face Ă  la campagne de Wagner expliquant qu’ils se cachent dans les arbres lorsqu’ils entendent un convoi militaire approcher. Puis, lorsque les coups de feu cessent, ils descendent des arbres et ramassent les corps des morts.

En effet, un extrait vidĂ©o pris dans la mĂȘme zone dont parlait le berger montrait sept corps tachĂ©s de sang gisant sur le sol et un autre corps d’un homme dĂ©capitĂ© avec sa tĂȘte placĂ©e dans ses mains. Dans une troisiĂšme vidĂ©o, les corps de femmes et d’enfants Ă©taient visibles gisant dans les cendres d’une maison incendiĂ©e.«C’est la mort qui m’a fait fuir. J’ai vu la mort partout», tĂ©moigne le berger.

L’enquĂȘte du Washington Post indique que l’un des objectifs de Wagner Ă©tait d’aider l’armĂ©e Ă  reprendre les bases et les territoires tombĂ©s sous le contrĂŽle des combattants islamistes et que le gouvernement payait environ 10 millions de dollars par mois Wagner pour ses services en plus des concessions dans plusieurs mines d’or. 

Bien que les forces maliennes aient rĂ©alisĂ© quelques gains depuis l’arrivĂ©e des mercenaires russes dont le nombre serait dĂ©sormais estimĂ© Ă  environ 1 500, les experts affirment que les opĂ©rations militaires dans les zones hors du contrĂŽle de l’État ont Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©es par une brutalitĂ© Ă©crasante.

«C’est une politique. Tuez-les tous. Ils terrorisent la population locale», a dĂ©clarĂ© Wassim Nasr, spĂ©cialiste du Sahel et chercheur principal au Centre Soufan basĂ© Ă  New York.

Le Centre de donnĂ©es sur les lieux et les Ă©vĂ©nements des conflits armĂ©s estime qu’au moins 925 civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s l’annĂ©e derniĂšre dans des attaques impliquant Wagner soit plus du double des 400 civils que le groupe estime avoir Ă©tĂ© tuĂ©s par les combattants islamistes.

Des «tactiques de guerre sales»

Andrew Lebovich, chercheur Ă  l’Institut Clingendael aux Pays-Bas, a dĂ©clarĂ© que l’armĂ©e malienne est accusĂ©e depuis longtemps de violations des droits de l’homme mais que l’ampleur et la fĂ©rocitĂ© des abus ont augmentĂ© depuis l’entrĂ©e de Wagner dans le pays.

Leibovich a dĂ©clarĂ© que les mercenaires avaient adoptĂ© des «tactiques de guerre sales» notamment l’enlĂšvement, la torture et les dĂ©capitations. Plusieurs rĂ©fugiĂ©s ont dĂ©clarĂ© au journal que les corps Ă©taient souvent mutilĂ©s avant le retrait de l’armĂ©e.

Dans plus de 20 entretiens effectuĂ©s par les journalistes du Washington Post, des rĂ©fugiĂ©s arrivĂ©s depuis 2023 ont dĂ©clarĂ© que ce sont les attaques de l’armĂ©e malienne et de ses alliĂ©s russes et non des combattants islamistes qui les ont poussĂ©s Ă  fuir.

«Ils considÚrent quiconque porte un turban comme un terroriste», a déclaré Cherif Ag Mama, 45 ans, ajoutant que son frÚre avait été tué par des mercenaires de Wagner dans la région de Tombouctou.

Une femme responsable du grand camp de rĂ©fugiĂ©s Ă  la frontiĂšre mauritanienne qui s’est exprimĂ©e sous couvert d’anonymat a racontĂ© des histoires d’agressions sexuelles commises par des soldats de Wagner.

Alors que Wagner se concentrait initialement sur le centre du Mali, les analystes affirment que le groupe a de plus en plus Ă©tendu ses opĂ©rations au nord, l’épicentre d’une bataille de longue date entre l’État central et les rebelles touaregs.

L’une des victoires les plus importantes de Wagner au Mali fut la reprise de Kidal, bastion historique des rebelles, en 2023. Par contre, Wagner a subi son plus grand revers l’étĂ© dernier perdant des dizaines de ses mercenaires dans une bataille avec des combattants touaregs prĂšs de la frontiĂšre algĂ©rienne.

Les experts estiment que ces pertes sont controversĂ©es en Russie et soulĂšvent des questions sur l’avenir du groupe en Afrique. Toutefois ces derniers mois, on a assistĂ© Ă  une augmentation des livraisons d’équipements militaires russes au Mali selon des analyses d’images satellites.

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Entretien | Yasmina Khadra entre résistances et insubordinations

13. MĂ€rz 2025 um 08:00

Yasmina Khadra, auteur algĂ©rien Ă  succĂšs connu pour ses romans puissants et engagĂ©s, revient avec un roman profondĂ©ment intime, ‘‘CƓur d’amande’’, oĂč il nous plonge dans l’histoire de Nestor, un personnage marquĂ© par la diffĂ©rence et la rĂ©silience. À travers cet entretien, nous explorons l’inspiration du romancier, les valeurs qui traversent son roman et sa vision des sujets contemporains qui façonnent son Ă©criture.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

Kapitalis : Quelle a Ă©tĂ© votre source d’inspiration pour le personnage de Nestor, un ĂȘtre hors du commun, marquĂ© par le rejet et la rĂ©silience ?

Yasmina Khadra : La mĂȘme source qui m’a inspirĂ© l’ensemble de mes personnages : la vie, le monde alentour et l’attention que je porte aux ĂȘtres et aux choses. J’ai toujours Ă©tĂ© interpellĂ© par les disgrĂąces, qu’elles soient physiques ou culturelles. Je ne comprendrai jamais ce besoin qu’ont les gens de dĂ©cider arbitrairement de ce qui est normal et de ce qui ne l’est pas. La nature, comme le hasard, fait bien les choses. C’est notre Ă©troitesse d’esprit qui refuse de l’admettre. Un nain est une personne Ă  part entiĂšre. Pourquoi ne voir en lui qu’une misĂ©rable anomalie? J’ai Ă©crit ‘‘CƓur d’amande’’ pour restituer Nestor Ă  lui-mĂȘme, le soustraire Ă  ce regard stupide et blessant qui l’intercepte dĂšs qu’il met le pied dehors.

Votre roman met en lumiÚre des liens humains forts. Pourquoi avez-vous choisi de centrer votre récit sur ces valeurs ?

Parce que ces valeurs menacent de compter pour des prunes, dĂ©sormais. L’humanitĂ© renonce progressivement Ă  ses repĂšres pour se focaliser sur ce qui la dĂ©nature. L’empathie, la compassion, l’indignation se voient museler tous les jours un peu plus tandis que la loi du plus fort foule aux pieds les conventions internationales et l’ensemble des protocoles. Avec un Ubu Ă  la Maison Blanche, les lendemains vont devoir apprendre Ă  dĂ©chanter.

Par ailleurs, (et lĂ , c’est un comble), lorsque le pays des droits de l’Homme lĂ©gitime le gĂ©nocide, «excommunie» le bon sens et embastille la conscience, il est de mon devoir de rappeler que seule la solidaritĂ© saine et juste est en mesure de nous rĂ©concilier avec ce qui faisait la noblesse de notre Ăąme.

Montmartre comme dĂ©cor : ce quartier parisien occupe une place importante dans le roman. Qu’apporte-t-il Ă  l’histoire de Nestor ?

J’adore Montmartre, aussi bien pour ses sites touristiques que pour la diversitĂ© de son peuple. Lorsque la grisaille de Paris assombrit mes pensĂ©es, je saute dans le mĂ©tro et cours me rĂ©inventer Ă  la Goutte d’Or, me ressourcer Ă  Anvers, me dĂ©gourdir Ă  Pigalle et raviver mes inspirations Ă  BarbĂšs. Ce quartier vit pleinement sa vie, avec ses hauts et ses bas, ses vendeurs Ă  la sauvette et ses prophĂštes insolĂ©s, ses joies et ses peines. Je ne pouvais pas trouver meilleur dĂ©cor pour l’histoire de mes personnages. J’ai installĂ© Nestor au cƓur de la promiscuitĂ© la plus criarde pour qu’il y apparaisse comme la singularitĂ© la plus probante. J’ai aimĂ© l’entourer d’amour et de camaraderie lĂ  oĂč, parfois, on le renvoie d’emblĂ©e Ă  sa caricature. C’est prĂ©cisĂ©ment dans l’adversitĂ© que Nestor puise la force de relever les dĂ©fis.

AprĂšs des Ɠuvres marquĂ©es par la guerre et la violence, ce roman adopte un ton plus personnel. Qu’est-ce qui vous a amenĂ© Ă  cette transition ?

Il n’y a pas de transition. J’aime prendre le risque de me diversifier. Je me sens Ă  l’aise dans tous les genres littĂ©raires et je passe avec bonheur du roman classique au polar, de la biographie Ă  la nouvelle, de ‘‘Cousine K’’ Ă  ‘‘L’Olympe des infortunes’’ aux styles totalement diffĂ©rents. C’est ma façon Ă  moi de mettre Ă  l’épreuve mon potentiel.

Nestor trouve refuge dans l’écriture. Est-ce un Ă©cho Ă  votre propre parcours ?

L’écriture, pour moi, n’a pas Ă©tĂ© qu’un refuge. C’était surtout de l’insubordination caractĂ©risĂ©e, une question existentielle. J’ai Ă©tĂ© soldat dĂšs l’ñge de neuf ans. J’ai Ă©voluĂ© dans une Ă©cole-caserne qui me prĂ©destinait Ă  une carriĂšre d’officier, un monde aux antipodes de la vocation d’écrire, or, j’étais nĂ© pour Ă©crire. Fallait-il renoncer Ă  cette fibre naturelle ou bien la nourrir contre vents et marĂ©es ? Je crois avoir optĂ© pour ce qui, aujourd’hui, me venge de ce que le sort m’avait confisquĂ© Ă  un Ăąge oĂč je ne pouvais que subir et me taire.

Quel message cherchez-vous Ă  transmettre sur la perception de la diffĂ©rence et la quĂȘte de soi?

Il n’y pas de message, il y a un constat. C’est l’éternel «ĂȘtre ou ne pas ĂȘtre» auquel je reviens avec instance. Je n’invente rien, je ne fais que rappeler ce qui est censĂ© nous aider Ă  nous relever lorsqu’on flĂ©chit.

« Coeur d’amande Â» co-Ă©ditĂ© en France, en Tunisie et en AlgĂ©rie.

Comment jugez-vous l’accueil rĂ©servĂ© Ă  votre roman par les lecteurs et la critique ?

Il a Ă©tĂ© trĂšs bien accueilli par le lectorat malgrĂ© qu’il ait Ă©tĂ© copieusement ignorĂ© par la presse parisienne. Je n’ai fait que deux radios et cinq petites minutes Ă  La Grande Librairie, sur un plateau inappropriĂ©. Mais bon, on ne va pas soulever encore et encore les tapis pour voir si les trappes sont toujours cadenassĂ©es ou pas. J’ai un lectorat qui me soutient et ça me convient trĂšs bien comme ça. Par ailleurs, la critique a Ă©tĂ© trĂšs enthousiasmante en Belgique et en Suisse. Le roman continue son petit bonhomme de chemin, persuadĂ© d’atteindre tranquillement et les cƓurs et les esprits.

Votre Ɠuvre, souvent classĂ©e dans le genre du roman noir engagĂ©, explore des thĂ©matiques politiques et sociĂ©tales profondes. Que reprĂ©sente pour vous le prix Pepe Carvalho, et pensez-vous que la reconnaissance du genre policier a Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es ?

Il vous suffit de jeter un coup d’Ɠil sur la liste des rĂ©cipiendaires de ce prix pour constater combien il est prestigieux. Que des gĂ©ants de la littĂ©rature, en dĂ©pit des sĂ©grĂ©gations intellectuelles. En vĂ©ritĂ©, il n’y a pas de genre mineur en littĂ©rature, ni de «blanche» ni de «noire», il n’y a que le talent. Le polar m’a appris sur la nature humaine et sur les arcanes des sociĂ©tĂ©s autant que les romans classiques. Je suis fier de rejoindre des auteurs tels qu’Andrea Camilleri, Henning Mankell, James Ellroy, Joyce Carol Oates (finaliste du prix Nobel 2024), Denis Lehane, Michael Connelly, et d’autres rĂ©fĂ©rences incontestĂ©es.

Travaillez-vous sur un nouveau roman dans la mĂȘme veine ou envisagez-vous d’explorer d’autres thĂ©matiques ?

Le 2 avril, aux Ă©ditions Mialet-Barrault, sortira ‘‘Morituri’’ dans une nouvelle mouture, rĂ©ajustĂ©e et enrichie d’une centaine de pages. ParallĂšlement, je suis en train de finir la nouvelle version de ‘‘Double blanc’’, largement remaniĂ©e. Le commissaire Brahim Llob me manque atrocement. Son humour et son air dĂ©sabusĂ© Ă©veillaient en moi ce courage et cette luciditĂ© qui m’avaient permis de tenir debout durant la dĂ©cennie noire. J’ai envie de le ressusciter et d’aller de l’avant en laissant derriĂšre moi le chahut d’une humanitĂ© dĂ©raisonnable et suicidaire qui, du jour au lendemain et sans crier gare, aura mis sous scellĂ©s sa conscience et ses valeurs afin que naisse, Ă  la nuit qui s’avance, le spectre des illusions perdues. Ce sera ma façon, Ă  moi, de faire un pied de nez aux absurditĂ©s zĂ©lĂ©es et de dire non Ă  ce Nouvel ordre mondial qui, sans morale et sans interdits, risque de compromettre le devenir de nos enfants et des gĂ©nĂ©rations prochaines.

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City Cars certifiée MSI 20000 par Coficert

13. MĂ€rz 2025 um 07:20

Dans un communiquĂ© publiĂ© le 11 mars 2025, Coficert France a annoncĂ© avoir remis Ă  la sociĂ©tĂ© City Cars le certificat de conformitĂ© MSI 20000 – La Norme internationale dĂ©diĂ©e Ă  la qualitĂ© de la situation financiĂšre des entreprises et des institutions. (Photo de gauche Ă  droite : Abdelaziz Charrad, Cristian Mocanu, Souheil Skander, Mohamed Riadh Annabi, Chekib Abbes, Amine El Kadhi).

La sociĂ©tĂ© City Cars reçoit sa premiĂšre certification Ă  la norme MSI 20000, dĂ©livrĂ©e par l’organisme de certification français spĂ©cialisĂ© en certifications financiĂšres et extra financiĂšres; suite Ă  une Ă©valuation financiĂšre, ayant permis de rĂ©vĂ©ler, de façon justifiĂ©e et argumentĂ©e, la conformitĂ© du concessionnaire automobile Ă  la norme MSI 20000. Une rĂ©alisation de valeur et d’impact, pour la consolidation et le dĂ©veloppement des activitĂ©s du concessionnaire, reprĂ©sentant et distributeur, unique et officiel de Kia en Tunisie.

Cette certification atteste de l’application des bonnes pratiques financiĂšres sectorielles de City Cars et de la conformitĂ© d’un des principaux importateurs et distributeurs automobile en Tunisie aux exigences du standard financier MSI 20000, construit sur les axes de la soliditĂ© et de la performance financiĂšre.

Norme fondée sur des critÚres financiers objectifs

La commission de dĂ©libĂ©ration, qui s’est tenue lundi 17 fĂ©vrier Ă  Paris, s’est alignĂ©e Ă  l’avis favorable Ă©mis par les homologues et correspondants certificateurs Ă  Tunis, validant ainsi formellement la dĂ©cision de certification.

Le certificat de conformitĂ© MSI 20000 a Ă©tĂ© remis par Souheil Skander, directeur gĂ©nĂ©ral de Coficert, Ă  Mohamed Riadh Annabi, directeur gĂ©nĂ©ral de City Cars, Ă  l’occasion d’une cĂ©rĂ©monie officielle orchestrĂ©e au sein du siĂšge de City Cars.

La norme MSI 20000 est portĂ©e, diffusĂ©e et rĂ©gulĂ©e par l’IGSF (International Group for Sustainable Finance), au Luxembourg. La norme, fondĂ©e sur une batterie de critĂšres financiers objectifs, organisĂ©s autour d’une analyse financiĂšre complĂšte, renseigne sur la qualitĂ© de la situation financiĂšre des entitĂ©s Ă©conomiques.

L’approche d’évaluation repose sur la mesure de la soliditĂ© financiĂšre d’une part et celle de la performance d’autre part.

Le certificat MSI 20000 se prĂ©sente comme un indicateur de rĂ©fĂ©rence pour les opĂ©rateurs Ă©conomiques en quĂȘte de repĂšres financiers fiables et indĂ©pendants en matiĂšre de solvabilitĂ©, de rentabilitĂ© et de rĂ©silience. 

Adéquation globale de la structure des actifs

Techniquement, au fil des exercices, le Top management de City Cars a su, ces derniĂšres annĂ©es, maintenir sa position et inscrire continuellement le concessionnaire parmi les leaders commerciaux sur le marchĂ© automobile tunisien, mais Ă©galement parmi les Ă©tablissements ayant les meilleurs scores en matiĂšre de gouvernance financiĂšre du secteur.

Dans le cadre du processus de certification, l’analyse des actifs de la sociĂ©tĂ© a relevĂ© une adĂ©quation globale de la structure des actifs de l’établissement avec les fondamentaux sectoriels et ses contraintes inhĂ©rentes.

Le mix financement de City Cars reste particuliĂšrement sain, basĂ© sur un cycle d’exploitation performant et une crĂ©ation de liquiditĂ© positive.

Par ailleurs, la mission a notĂ© une consolidation de la maitrise des risques commerciaux de City Cars ainsi qu’une reprise positive en matiĂšre de gestion et de couverture des passifs financiers Ă  long terme.

Un schéma de rentabilité solide

Pour ce qui est de la performance financiĂšre, City Cars prĂ©sente un schĂ©ma de rentabilitĂ© solide, basĂ© sur une marge commerciale trĂšs satisfaisante, une maitrise des charges opĂ©ratoires et des charges financiĂšres, ainsi qu’une confortable marge d’exploitation. 

La certification MSI 20000, particuliĂšrement observĂ©e et apprĂ©ciĂ©e des acteurs Ă©conomiques et financiers internationaux, se prĂ©sente comme un gage d’assurance, venant sĂ©curiser l’ensemble des parties prenantes d’un Ă©cosystĂšme.

Une certification stratĂ©gique pour City Cars, qui arrive Ă  une pĂ©riode charniĂšre et Ă  un moment oĂč le secteur automobile connait une mutation profonde,  permettant ainsi de valoriser la sociĂ©tĂ© et consolider ses relations avec ses partenaires et ses actionnaires.

City Cars est une sociĂ©tĂ© anonyme cotĂ©e en bourse depuis 2013, fondĂ©e en aoĂ»t 2007 en Tunisie. La sociĂ©tĂ© City Cars est le distributeur officiel de KIA en Tunisie depuis 2008,. Ses principales activitĂ©s sont l’importation, l’exportation, la commercialisation de vĂ©hicules et de piĂšces de rechange, d’accessoires et, en gĂ©nĂ©ral, tous les produits accessoires de vĂ©hicules.

MSI 20000 est la norme internationale dĂ©diĂ©e Ă  la qualitĂ© de la situation financiĂšre des entreprises. Le processus de certification MSI 20000 analyse les donnĂ©es relatives Ă  la situation financiĂšre d’une entreprise. Les cahiers des charges de la norme MSI 20000 s’articulent autour de deux axes d’évaluation : la soliditĂ© et la performance financiĂšre; deux composantes au cƓur de la rentabilitĂ©, la solvabilitĂ© et la pĂ©rennitĂ© des entreprises. La norme est rĂ©gie Ă  l’échelle internationale par l’International Group for Sustainable Finance (IGSF).

L’IGSF est une ONG Ă  but non lucratif, basĂ©e au Luxembourg, dont les activitĂ©s ont pour objectif de canaliser et d’organiser les efforts internationaux en matiĂšre de normalisation financiĂšre et extra-financiĂšre. En tant qu’entitĂ© de normalisation, elle Ɠuvre principalement sur deux volets : d’une part, l’organisation technique des normes en matiĂšre de gouvernance financiĂšre et extra-financiĂšre et, d’autre part, la diffusion des normes et des bonnes pratiques en gĂ©nĂ©ral. Les thĂ©matiques couvertes au sein de l’IGSF traitent notamment des enjeux en matiĂšre de gouvernance financiĂšre, de lutte contre la criminalitĂ© financiĂšre ou encore de responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises ou organisations de tout type.

Coficert est un organisme de certification français, spĂ©cialisĂ© dans les certifications financiĂšres et extra-financiĂšres, intervenant dans plus de 40 pays. Il opĂšre historiquement avec, et aux cĂŽtĂ©s, des organismes de certification et de normalisation internationaux. L’organisme rassemble des experts qualifiĂ©s en matiĂšre de gouvernance, de lutte contre la criminalitĂ© financiĂšre et de finance durable. L’activitĂ© de Coficert couvre les thĂ©matiques suivantes : la soliditĂ© et la performance financiĂšre (MSI 20000), la responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises (ESG 1000), la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML 30000), la gouvernance des organisations (ISO 37000) et la lutte contre la corruption (ISO 37001).

Communiqué.

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La BM accompagne la Tunisie dans le développement du secteur des transports

12. MĂ€rz 2025 um 13:32

La Banque mondiale (BM) va continuer à soutenir les efforts de la Tunisie pour développer son secteur des transports publics et à élargir la coopération dans la prochaine phase.

C’est ce qu’a dĂ©clarĂ© le responsable pays de la BM pour la Tunisie, Alexandre Arrobbio, lors de sa rencontre avec le ministre tunisien des Transports, Rachid Amri, dans le cadre d’une visite s’inscrivant dans le cadre de la revue Ă  mi-parcours de la mise en Ɠuvre du Programme intĂ©grĂ© de rĂ©silience aux catastrophes.

Au cours de la rĂ©union, indique un communiquĂ© du ministĂšre des Transports de Tunis, les deux parties ont discutĂ© des perspectives de coopĂ©ration dans le domaine des transports urbains, notamment des moyens d’accompagner la SociĂ©tĂ© des transports de Tunis (Transtu) dans la rĂ©alisation de ses investissements prioritaires visant Ă  renforcer sa flotte et Ă  amĂ©liorer les services aux citoyens.

La rĂ©union a portĂ© sur le Programme intĂ©grĂ© de rĂ©silience aux catastrophes, financĂ© par la BM et l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD), notamment en ce qui concerne les projets liĂ©s Ă  l’Institut national de mĂ©tĂ©orologie (INM).

Les deux parties ont saluĂ© les progrĂšs significatifs rĂ©alisĂ©s dans la mise en Ɠuvre des projets stratĂ©giques visant Ă  moderniser et Ă  renforcer les capacitĂ©s des systĂšmes de surveillance et d’observation mĂ©tĂ©orologiques, qui contribuent Ă  amĂ©liorer la prĂ©cision des prĂ©visions mĂ©tĂ©o et la qualitĂ© des services fournis.

Ces projets comprennent l’acquisition et l’installation d’un rĂ©seau national de radars mĂ©tĂ©orologiques, la rĂ©habilitation des rĂ©seaux de transmission de donnĂ©es locaux et Ă  distance, l’acquisition d’équipements de pointe pour moderniser et dĂ©velopper les rĂ©seaux d’échange de donnĂ©es, le dĂ©veloppement du centre de prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques et le renforcement du rĂ©seau d’observation mĂ©tĂ©orologique dans les aĂ©roports.

Le programme comprend Ă©galement l’acquisition d’un systĂšme avancĂ© de production de donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques, d’une station moderne de rĂ©ception et d’utilisation d’images satellite de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration, l’adhĂ©sion au Centre europĂ©en pour les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques Ă  moyen terme et l’extension du systĂšme de gestion de la qualitĂ© ISO 9001 pour couvrir tous les domaines d’activitĂ©s et de services de l’INM.

Dans ce contexte, les deux parties ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© que ce soutien s’inscrive dans un programme global abordant divers aspects de l’institution et de sa restructuration dans une vision Ă  moyen et long terme.

Tout en prĂ©sentant un certain nombre de projets liĂ©s au secteur des transports, notamment le dĂ©veloppement des infrastructures, la numĂ©risation des services et l’amĂ©lioration de la flotte, le ministre Amri a dĂ©clarĂ© que la future coopĂ©ration avec la BM s’alignerait sur les ambitions du gouvernement tunisien de renforcer son partenariat stratĂ©gique avec cette institution financiĂšre internationale, ajoutant que ces aspirations s’inscrivent dans la dĂ©marche de dĂ©veloppement du prĂ©sident Kais SaĂŻed

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Le congrÚs de la Confédération des Italiens dans le Monde se tiendra en Tunisie

12. MĂ€rz 2025 um 13:13

Le XIVe CongrĂšs mondial de la ConfĂ©dĂ©ration des Italiens dans le Monde (CIM), principale association impliquĂ©e dans la protection et la promotion des Italiens Ă  l’étranger, se tiendra Ă  Tunis, Carthage et Hammamet du 4 au 6 avril 2025.

L’évĂ©nement, organisĂ© Ă  l’HĂŽtel El Mouradi Gammarth, verra la participation de plus de 200 dĂ©lĂ©guĂ©s de 33 pays, reprĂ©sentant environ 2000 mille associations appartenant au CIM.

Les participants dĂ©battront du rĂŽle fondamental des Italiens dans le monde en tant que ressource pour la relance Ă©conomique, culturelle et sociale de l’Italie et des pays qui les accueillent.

Le congrĂšs, qui sera coorganisĂ© par les ComitĂ©s Tunisie, se terminera par l’élection des organes statutaires de la CIM.

I. B.

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Kasserine | Le meurtrier prĂ©sumĂ© de l’enfant de 4 ans aurait avouĂ© son crime

12. MĂ€rz 2025 um 12:55

Le meurtrier prĂ©sumĂ© de l’enfant de 4 ans Haroun Dhibi, qui a secouĂ© hier, mardi 11 mars 2025, les habitants de la citĂ© Ezzouhour Ă  Kasserine, aurait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et aurait avouĂ© son crime.

Dans un communiquĂ© publiĂ© aujourd’hui, mercredi 12 mars, la direction gĂ©nĂ©rale de la Garde nationale a indiquĂ© qu’aussitĂŽt le corps de l’enfant retrouvĂ©, hier soir vers 20h15, dans un terrain vague non loin du lieu de sa disparition, les soupçons se sont dirigĂ©s vers un individu particulier qui a Ă©tĂ© rapidement arrĂȘtĂ© et est passĂ© aux aveux.

L’arme du crime et les vĂȘtements que le prĂ©sumĂ© tueur portait lors des faits ont Ă©tĂ© saisis pour les besoins de l’enquĂȘte, ajoute le communiquĂ©.

I. B.

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