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SEM Wan Li, ambassadeur de la République populaire de Chine à la Radio Nationale : «L’hôpital de traitement des cancers à Gabès et la Cité médicale à Kairouan sont parmi les principaux projets de la coopération entre la Chine et la Tunisie»

Von: La Presse
19. September 2024 um 10:41

 

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a déclaré, lors de son passage à l’émission « Yahdoth fi Tunis » sur les ondes de la radio nationale hier que son pays a accordé un don à la Tunisie pour financer la réalisation de plusieurs projets, dont une partie sera dédiée à la construction d’un hôpital de traitement des cancers à Gabès et à l’extension de l’hôpital de Sfax.

En ce qui concerne le projet de la cité médicale à Kairouan et le projet de réaménagement du complexe olympique d’El Menzah, l’ambassadeur chinois a estimé qu’ils faisaient partie des grands projets en Tunisie nécessitant des investissements importants, et qu’ils ne seraient pas réalisés uniquement grâce au don chinois, mais que la Chine aiderait tout de même la Tunisie dans leur réalisation.

L’ambassadeur a confirmé que son pays a présenté des avant-projets d’études de faisabilité concernant les grands projets, y compris celui de la cité médicale des Aghlabides, qui constitue la première étape pour avancer dans la réalisation de ce projet.

Il a également expliqué que les relations entre les deux pays reposent sur la base des bénéfices réciproques et de l’intérêt mutuel, et que tous les projets programmés profiteront aux peuples tunisien et chinois.

Dans ce contexte, Wan Li a rappelé que lors de la visite d’État du Président de la République, Kaïs Saïed, en Chine en mai dernier, et lors de la participation du chef du gouvernement, Kamel Maddouri, au sommet Chine-Afrique à Pékin, des discussions sérieuses ont eu lieu entre les dirigeants des deux pays concernant plusieurs projets importants qui seront réalisés en Tunisie, notamment la cité médicale des Aghlabides à Kairouan et l’aménagement du complexe sportif d’El Menzah.

À cet égard, l’ambassadeur a incité les investisseurs et les entreprises chinois à coordonner avec la partie tunisienne pour réaliser ces grands projets, qui doivent être exécutés selon les règles du marché et les principes commerciaux internationaux.

L’ambassadeur a souligné que la Tunisie bénéficie d’une position géographique privilégiée et d’une énergie solaire abondante, ce qui, avec son identité à la fois arabe et africaine, renforce les perspectives de coopération dans les énergies renouvelables, les voitures électriques, et la lutte contre les changements climatiques.

Wan Li a également rappelé que cette année marque le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Tunisie, des relations qui ont été marquées par une stabilité et un développement harmonieux au fil des années. Il a ajouté que l’un des principaux aspects de leur succès est le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires intérieures. La Chine apprécie le soutien de la Tunisie à la politique d’une seule Chine et à l’unité de ses territoires. En retour, la Chine soutient la Tunisie dans ses choix de développement indépendants et affirme son droit à suivre sa propre voie sans ingérence extérieure.

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Pour les États-Unis, la gestion des affaires du monde est devenue un casse-tête!

19. September 2024 um 08:08

À l’heure où le monde est en ébullition, les relations internationales vivent un moment charnière et la première puissance mondiale une élection présidentielle cruciale, le leadership américain semble plus que jamais défié et en difficulté. Dans un monde multi-crises où les acteurs non-étatiques sont devenus de plus en plus nombreux et puissants, les guerres asymétriques (non conventionnelles) mais aussi avec des entreprises si influentes qui façonnent le monde, gérer les affaires du monde est devenu compliqué et se révèle être un vrai casse-tête pour les États-Unis. 

Imed Bahri

Dans sa tribune hebdomadaire consacrée à la politique internationale dans le New York Times, le journaliste américain Thomas Friedman aborde les dilemmes auxquels est confrontée la politique étrangère américaine et qui font que son rôle dans la gestion des affaires du monde semble plus difficile qu’il ne l’était même pendant la guerre froide. 

Friedman a décrit la gestion des dossiers de politique étrangère comme étant beaucoup plus compliquée que la plupart des Américains ne l’imaginent. Il considère que cette gestion est presque impossible à une époque qui oblige les États-Unis à gérer des superpuissances, des entreprises géantes, des individus et des réseaux superpuissants, des tempêtes violentes, des États embourbés dans l’échec et des services de renseignement de plus en plus performants. Il a souligné que tous ces éléments sont étroitement liés créant un réseau incroyablement complexe de problèmes qui doivent être résolus pour accomplir quoi que ce soit.

Une géopolitique compliquée

L’auteur a comparé la situation actuelle aux conditions qui prévalaient à l’époque de la guerre froide caractérisée par ce qu’il appelait une diplomatie audacieuse et dont le héros de l’époque était le secrétaire d’État Henry Kissinger qui n’a pas déployé de gros efforts pour formuler les accords de désengagement historiques après la guerre d’octobre 1973 entre Israël, l’Égypte et la Syrie. Kissinger traitait avec des États contrairement à l’actuel secrétaire d’État américain Anthony Blinken qui, selon Friedman, n’a pas eu de chance lorsqu’il a assumé ce poste car lui ainsi le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et le directeur de la CIA William Burns ont entrepris des tâches difficiles et les ont bien gérées d’après lui.

L’éditorialiste de la politique étrangère du NYT a fait une autre comparaison entre le Moyen-Orient à l’époque de Kissinger et Blinken soulignant que cette région n’est plus composée d’États d’obédience nationalistes solides mais plutôt d’États en faillite, d’États fantômes avec des groupes «révolutionnaires, puissants et armés de missiles guidées». Il a expliqué qu’il entendait par là le Mouvement de la résistance islamique Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, Ansar Allah alias les Houthis au Yémen et les groupes armés chiites en Irak.

Pour ce qui est de la Syrie, jadis pièce maîtresse dans le Moyen-Orient, Friedman rappelle que le gouvernement n’est responsable que de Damas tandis que le reste du pays est un mélange de zones contrôlées par la Russie, l’Iran, la Turquie, le Hezbollah, les forces américaines et des factions kurdes.

L’auteur a souligné que les États-Unis ne peuvent communiquer avec le réseau du Hamas dans la bande de Gaza que par l’intermédiaire de médiateurs qataris et égyptiens. L’une des complications auxquelles est confrontée aujourd’hui la politique étrangère américaine est que le Hamas a une aile militaire à l’intérieur de Gaza et une aile politique à l’extérieur de la bande.

À la lumière de ces complications, Friedman estime que ce qui est clair pour lui dans le nouveau monde géopolitique que devra gérer le prochain président américain, c’est qu’il a besoin de nombreux alliés ajoutant que la gestion des problèmes internationaux actuels ne se limite pas à la seule Amérique mais plutôt à l’Amérique et ses amis réunis. 

Combattre simultanément sur les trois fronts

C’est la raison pour laquelle, Friedman préfère la candidate du Parti démocrate Kamala Harris à son adversaire républicain Donald Trump pour être présidente du pays car elle a travaillé dans l’administration de l’actuel président Joe Biden dont le plus grand héritage en politique étrangère était sa capacité à construire des alliances.

Maintenir des alliances, selon lui, n’est jamais une affaire facile surtout à une époque où les États-Unis semblent militairement mal préparés à affronter la Russie, l’Iran et la Chine qui s’emploient depuis des années à renforcer leurs capacités militaires tandis que Washington manque littéralement d’armes. Il est nécessaire de combattre simultanément sur les trois fronts selon Friedman.

L’auteur s’est dit convaincu que la vice-présidente Harris serait effectivement qualifiée pour le poste de commandant en chef des forces armées si elle remportait la présidence contrairement à Trump qui a tort sur deux questions: la construction des alliances et la lutte contre l’immigration. Il estime que le choix de Donald Trump basé sur le principe de «l’Amérique seule» est la recette pour une Amérique faible, isolée, fragile et en déclin. Et son leadership sera malmené. 

En définitive, Thomas Friedman estime que le leadership américain ne peut être préservé et que les États-Unis ne peuvent aborder les enjeux du monde actuel qu’en agissant avec ses alliés et ses partenaires.

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Coopération sino-tunisienne : Des hôpitaux et infrastructures en première ligne

18. September 2024 um 22:01

La Chine a accordé un don à la Tunisie pour financer plusieurs projets, dont la construction d’un hôpital de traitement des tumeurs à Gabès et l’extension de l’hôpital de Sfax, a annoncé Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie, lors de son intervention sur la Radio nationale, mercredi 18 septembre 2024.

Concernant la cité médicale de Kairouan et le réaménagement du complexe olympique d’El Menzah, Wan Li a précisé qu’ils nécessitent des investissements majeurs. Bien que ces projets ne puissent être réalisés uniquement grâce à l’aide chinoise, la Chine s’engage à soutenir leur réalisation.

Des études de faisabilité ont déjà été présentées pour ces grands projets, marquant une première étape vers leur concrétisation, notamment pour la cité médicale de Kairouan.  Il a insisté sur le fait que les relations entre la Chine et la Tunisie reposent sur un principe de bénéfice mutuel, avec l’espoir que tous les projets prévus profitent aux deux peuples.

Les relations entre la Tunisie et la Chine sont basées sur des échanges mutuels, a-t-il ajouté, affirmant que ces projets bénéficieront aux deux pays.

En avril dernier, un conseil ministériel a validé la création de la société « Société Aghlabide de la cité Médicale de Kairouan », sous la tutelle du ministère de l’Équipement, pour gérer le projet de la cité médicale, qui pourrait créer jusqu’à 50 000 emplois, selon la présidence.

Cette année marque également le 60eème anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la Tunisie. L’ambassadeur a souligné l’importance du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affaires internes, affirmant que la Chine apprécie le soutien de la Tunisie à sa politique d’une seule Chine tout en soutenant le développement autonome de la Tunisie sans intervention extérieure.

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Saïed et Maddouri discutent des grands projets d’infrastructures

18. September 2024 um 09:06

Les projets de textes de loi portant sur plusieurs grands projets ont été au centre de l’audience que le président de la République, Kaïs Saïed, a accordée au chef du gouvernement, Kamel Maddouri; et ce, dans l’après-midi du mardi 17 septembre, au palais de Carthage.

Parmi les projets évoqués à cette occasion, celui portant création de la Cité médicale “Les Aghlabides” à Kairouan et fixant son organisation et sa gestion administrative et financière. Et ce, conformément au mémorandum d’entente signé entre la Tunisie et la Chine concernant ce projet.

L’entretien a également porté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre d’autres projets, dont l’acquisition dans les plus brefs délais d’un nouveau lot de bus, la création d’une ligne de chemin de fer (TGV) reliant le nord au sud du pays, le réaménagement de la Cité olympique d’El Menzah; ainsi que d’autres projets inscrits dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Tunisie et la Chine et la consécration de l’accord visant à établir des relations de partenariat stratégique entre les deux pays, après la visite du président Kaïs Saïed en Chine du 28 mai au 1er juin 2024, indique un communiqué de la présidence de la République.

Avec TAP

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Les États-Unis manquent de ressources pour l’Afrique, selon le département d’État

15. September 2024 um 07:23

Un haut responsable américain a déclaré que Washington avait besoin de davantage de financement pour approfondir ses liens sur le continent africain, afin de contrer la Chine et la Russie.

Le département d’État américain ne dispose pas de suffisamment de personnel ni de ressources financières pour promouvoir les intérêts et la politique étrangère de Washington en Afrique, a déclaré récemment le sous-secrétaire aux Affaires politiques John Bass.

Le haut responsable a fait ces remarques lors d’une audition devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, jeudi 12 septembre, pour discuter de l’importance de contrer l’influence de la Chine en Afrique et les menaces terroristes croissantes sur le continent.

« Nous ne disposons pas de ressources suffisantes pour capitaliser sur toutes les opportunités qui s’offrent à nous sur le continent et pour trouver le juste équilibre entre le travail essentiel que nous devons accomplir pour répondre et aider à résoudre le large éventail de crises sur le continent, et également pour profiter des opportunités proactives pour approfondir les relations », a-t-il déclaré.

Il répondait à une question visant à savoir si le département d’État disposait de suffisamment de financement et de personnel pour s’engager pleinement auprès des pays africains, ainsi que de la manière dont des ressources adéquates contribuent à la capacité de Washington à se positionner comme le partenaire privilégié sur le continent.

« Quand je parle d’insuffisance de ressources, cela concerne à la fois le volet programmatique, en termes de systèmes d’aide étrangère et de la manière dont nous pouvons les utiliser, et aussi le volet opérationnel, où nous nous extirpons d’un trou que nous connaissons depuis cinq à dix ans, en particulier notre capacité à doter nos missions à l’étranger d’un personnel complet. Ce trou a eu un impact disproportionné sur nos ambassades en Afrique », a déclaré le diplomate.

Washington et ses alliés de l’Union européenne ont travaillé ces dernières années à intensifier leur engagement en Afrique, où ils ont exprimé leurs inquiétudes face à la présence croissante de la Chine et de la Russie. L’influence occidentale a diminué dans plusieurs pays africains, en particulier dans la région du Sahel, où les autorités militaires ont révoqué un certain nombre d’accords, notamment ceux portant sur la défense avec des partenaires étrangers comme la France et les États-Unis. Le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la République centrafricaine – tous empêtrés dans des insurrections djihadistes de longue date – ont renforcé leurs liens militaires avec la Russie, Moscou promettant de les aider à stabiliser la situation sécuritaire de la région.

La Chine, premier investisseur mondial en Afrique, a étendu son influence par le biais d’infrastructures, d’investissements et de prêts, entre autres initiatives, malgré l’opposition des États-Unis. Lors du Sommet de coopération Chine-Afrique (FOCAC), qui s’est tenu la semaine dernière à Pékin, le gouvernement chinois a annoncé qu’il comptait consacrer 50 milliards de dollars à des projets africains dans les domaines des technologies vertes, de l’éducation, de la santé, de la sécurité et de l’agriculture.

En avril, l’Institut américain pour la paix (USIP) a proposé une série de mesures à Washington, notamment des investissements stratégiques dans les chaînes d’approvisionnement en minéraux, pour contrer la domination de Pékin sur les principaux marchés africains.

En juillet, l’ancien candidat à la présidence nigérian, Adamu Garba II, avait déclaré à RT qu’aucun Africain responsable n’abandonnerait la Russie, la Chine ou les BRICS au profit des intérêts occidentaux, car les puissances occidentales manquent d’autorité morale lorsqu’elles tentent d’imposer leurs valeurs au continent.

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Réforme du système de retraite en Chine

Von: hechmi
14. September 2024 um 18:45

Les législateurs chinois ont voté vendredi l’adoption d’une décision sur le relèvement progressif de l’âge légal de la retraite dans le pays, marquant le premier ajustement de la disposition mise en place depuis les années 1950.

D’après la décision adoptée lors de la 11e session du Comité permanent de la 14e Assemblée populaire nationale, l’âge légal de la retraite pour les hommes passera progressivement de 60 ans à 63 ans en quinze ans à partir de 2025, tandis que celui des femmes cadres et des ouvrières passera respectivement de 55 ans à 58 ans, et de 50 ans à 55 ans.

A partir de 2030, la durée minimale de cotisation au régime fondamental de retraite pour pouvoir bénéficier des prestations mensuelles sera progressivement portée de quinze ans à vingt ans, au rythme d’une augmentation de six mois par an.

Dans le même temps, les personnes seront autorisées à prendre volontairement leur retraite avec un maximum de trois ans d’avance après avoir atteint la durée minimale de cotisation à la retraite.

Mais il ne sera pas permis de prendre la retraite avant l’âge légal précédent.

Les nouvelles politiques permettront également aux individus de reporter leur retraite à une date ultérieure s’ils parviennent à un accord avec leur employeur, mais ce report ne devra pas dépasser trois ans.

Le 20e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) et la troisième session plénière du 20e Comité central du PCC ont pris des dispositions claires sur le relèvement progressif de l’âge légal de la retraite en Chine.

Le plan adopté vendredi par les législateurs a été formulé sur la base d’une évaluation globale sur l’espérance de vie moyenne, desconditions de santé, de la structure de la population, du niveau d’éducation, et de l’offre de main-d’œuvre en Chine.

Le ministre Chinois du commerce en Europe pour discuter des surtaxes de l’UE sur les véhicules électriques

Von: hechmi
13. September 2024 um 17:30

Le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, se rendra en Europe dans les prochains jours pour discuter des surtaxes de l’Union européenne (UE) sur les véhicules électriques (VE) fabriqués en Chine, alors qu’un vote sur la question est attendu en octobre.

Il s’entretiendra le 19 septembre avec le vice-président de la Commission européenne en charge du commerce, Valdis Dombrovskis, a déclaré un porte-parole du ministère chinois lors d’un point presse.

Cette annonce fait suite à la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez en Chine en début de semaine, au cours de laquelle il a déclaré de manière inattendue que l’UE devrait reconsidérer sa position.

La Commission européenne, qui supervise les politiques commerciales du bloc, est sur le point de proposer des droits de douane supplémentaires pouvant aller jusqu’à 35,3% sur les véhicules électriques construits en Chine, en plus des droits de douane habituels de 10% sur les importations de véhicules.

Ces droits de douane seront soumis au vote des 27 et mis en œuvre d’ici à la fin du mois d’octobre, à moins qu’une majorité qualifiée de 15 États membres représentant 65% de la population de l’UE ne s’y oppose.

“Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle guerre commerciale”, a déclaré Pedro Sanchez mercredi en Chine. “Si vous voulez mon avis, nous devons revoir notre position.”

L’Espagne avait jusqu’alors été l’un des plus ardents défenseurs des droits de douane les véhicules électriques fabriqués en Chine.

“La Chine espère que l’UE travaillera avec la Chine pour résoudre les problèmes économiques et commerciaux par le dialogue et la négociation, afin de promouvoir un développement sain et stable des relations économiques et commerciales entre la Chine et l’UE”, a déclaré jeudi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 

Chine et Arabie Saoudite : un partenariat stratégique renforcé

Von: hechmi
12. September 2024 um 15:21

La Chine considère le développement de ses relations avec l’Arabie saoudite comme une des priorités de sa diplomatie globale, en particulier au Moyen-Orient, a déclaré mercredi le Premier ministre chinois Li Qiang.

Le Premier ministre a fait ces remarques lors de sa rencontre avec le prince héritier et Premier ministre saoudien Mohammed ben Salman Al Saoud, avec qui il a coprésidé la quatrième réunion du Comité conjoint sino-saoudien de haut niveau.

Au cours de leur entretien, M. Li a transmis les plus chaleureuses salutations du président chinois Xi Jinping au roi Salmane ben Abdulaziz Al Saoud et au prince héritier.

Il a souligné que sous la direction stratégique des dirigeants des deux pays, la Chine et l’Arabie saoudite avaient maintenu des liens basés sur le respect, la confiance mutuelle et les bénéfices partagés, ainsi que sur une compréhension et un apprentissage mutuels. Leurs relations bilatérales se sont développées de manière globale, rapide et profonde, produisant des résultats fructueux dans divers domaines de coopération.

La Chine est disposée à soutenir fermement l’Arabie saoudite, à œuvrer à de nouvelles réalisations mutuelles, à faire en sorte que les deux pays considèrent leurs développements respectifs comme d’importantes opportunités, et à renforcer le rôle du Comité conjoint sino-saoudien de haut niveau dans le but de faire faire franchir une nouvelle étape aux relations bilatérales et d’améliorer continuellement le bien-être des deux peuples, a affirmé le Premier ministre.

De son côté, le prince héritier saoudien a déclaré que les relations entre l’Arabie saoudite et la Chine avaient maintenu un niveau de développement élevé, et que les deux pays étaient l’un pour l’autre des partenaires stratégiques globaux fiables.

 

 

Tunisie et Chine intensifient la coordination pour le projet du Stade Olympique d’El Menzah

Von: walid
12. September 2024 um 13:35

La ministre de l’Equipement et de l’Habitat Sarra Zaâfarani Zenzri et l’ambassadeur de la République populaire de Chine à Tunis Wan Li et la délégation qui l’accompagne ont examiné, lors d’une réunion de travail tenue, mercredi, les mesures proposées par la Chine en vue de réaliser le projet d’aménagement du Stade olympique d’El Menzah.

Cette réunion qui s’inscrit dans le cadre de la coopération sino-tunisienne s’est tenue à l’issue de la visite du Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, à la République populaire de Chine pour participer au Sommet sino-africain tenu à Pékin du 3,au 5 septembre 2024.

Ont participé à cette réunion les chefs de cabinets des ministres de l’Equipement et de l’Habitat et de la Jeunesse et des Sports, outre des représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Migration, des Tunisiens à l’étranger, de l’Economie et la Planification et les cadres des ministères de l’Equipement et de la Jeunesse et des Sports.

La ministre a souligné la nécessité de poursuivre la coordination quotidienne entre les différents départements concernés afin de surmonter toutes les difficultés et de garantir la réussite de ce projet, selon un communiqué du ministère de l’Equipement.

La ministre de l’Equipement a mis en exergue le niveau du partenariat stratégique entre la République populaire de Chine et la République tunisienne, soulignant sa volonté de le développer et de saisir les opportunités de coopération dans l’intérêt des deux pays et des deux peuples amis.

Pour sa part, l’Ambassadeur de la République populaire de Chine à Tunis a réaffirmé la volonté de son pays de poursuivre le travail commun, de hisser le niveau de coopération entre les deux pays et de soutenir ses perspectives futures.

La Chine annonce 51 milliards de dollars d’investissements en Afrique

05. September 2024 um 09:01

La Chine s’est engagée à renforcer son soutien à l’Afrique, avec un financement de près de 51 milliards de dollars. Ces financements seront orientés vers des projets d’infrastructures avec le potentiel de créer, au moins, un million d’emplois. Le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine a effectivement défini un programme triennal pour la Chine et tous les États africains, à l’exception de l’Eswatini, qui conserve des liens avec Taïwan.

Pékin, qui est le plus grand prêteur bilatéral au monde, a manifesté son désir de s’éloigner du financement d’infrastructures coûteuses et de se concentrer plutôt sur la vente aux économies en développement de technologies avancées et vertes dans lesquelles les entreprises chinoises ont investi massivement. Néanmoins, lors du somment avec l’Afrique, le président chinois a déclaré aux représentant de plus de 50 nations africaines que son pays réalisera 30 projets d’infrastructure sur le continent et offrirait une aide financière de 50,7 milliards de dollars.

Outre 30 projets de connectivité des infrastructures, la Chine est prête à lancer 30 projets d’énergie propre, proposant de coopérer dans le domaine de la technologie nucléaire et de s’attaquer au déficit énergétique qui a retardé les efforts d’industrialisation.

Les autorités comptent créer un réseau Chine-Afrique, doté de liaisons terrestres et maritimes et d’un développement coordonné. Les entrepreneurs chinois ont été appelés à revenir sur le continent. Une enveloppe de 29,6 milliards de dollars prendra la forme de lignes de crédit et environ 10 milliards de dollars seront investis par des entreprises chinoises.

Reste à préciser que Pékin n’a pas réitéré sa promesse, faite lors du forum 2021 à Dakar, selon laquelle elle achèterait pour 300 milliards de dollars de produits africains. Elle a seulement annoncé son intention d’élargir unilatéralement l’accès à son marché. La Chine aidera au développement de la zone de libre-échange continentale africaine et de la coopération logistique et financière au profit du développement transrégional en Afrique.

Nous souhaitons que la Tunisie puisse décrocher quelques projets et des investissements, quel que soit le secteur. Nous avons le potentiel d’être attractifs et il y a une dynamique politique ces dernières années d’approfondir la coopération sino-tunisienne. Les prochains jours nous apporteraient plus de détails.

 

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La Tunisie espère développer sa coopération industrielle avec la Chine

04. September 2024 um 11:52

La Tunisie espère établir avec la Chine une coopération industrielle semblable à celle qu’elle a établie avec l’Europe depuis les années 1970 et qui lui a permis de développer son industrie, notamment textile et électronique. Ce ne serait pas une mauvaise idée, encore faut-il que la Chine y trouve elle aussi son compte.

Latif Belhedi

La Chine soutient la Tunisie dans la réalisation de certain de ses projets programmés dont la construction du pont de Bizerte et de la station solaire photovoltaïque de Kairouan ainsi que l’extension de l’hôpital d’oncologie de Gabès.

C’est ce qu’a déclaré le vice-Premier ministre du Conseil des affaires de l’État de la Chine, Ding Xuexiang, en recevant le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, mardi 3 septembre 2024, à Pékin, en marge du Sommet du 9e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac 2024), qui se tient du 4 au 6 septembre dans la capitale chinoise.

Quid du projet de la Cité médicale de Kairouan auquel le président de la république Kaïs Saïed attache une grande importance et dont il voudrait faire l’une des marques de sa présidence, et à la réalisation duquel la Tunisie aimerait associer étroitement la Chine?

Le projet de la cité médicale de Kairouan renvoyé aux calendes grecques

La réponse de Xuexiang, telle que rapportée par l’agence Tap, nous laisse quelque peu sur notre faim. Car  tout en soulignant les efforts déployés afin de concrétiser ce projet, le responsable chinois a «mis l’accent sur l’impératif de mener les études de faisabilité» y afférentes, laissant ainsi entendre que la partie chinoise n’est pas encore suffisamment convaincue de la rentabilité de cette cité médicale et qu’elle souhaiterait approfondir davantage les études de faisabilité avant de s’y engager plus avant, renvoyant ainsi sa réalisation aux calendes grecques. Tant il est vrai que la Tunisie n’a pas encore réussi à mobiliser les fonds nécessaires pour un projet d’une telle ampleur et qu’elle attend à cet effet un coup de pouce de la Chine.

Sur un autre plan, Ding Xuexiang a fait part du souhait de la Chine de renforcer la coopération dans les secteurs de l’éducation, du tourisme et de la culture, et d’importer davantage de produits tunisiens. Souhait qu’on aimerait voir concrétisé le plus tôt possible car la balance commerciale de la Tunisie avec la Chine est fortement déficitaire, la Chine représentant, de très loin, le premier déficit commercial de notre pays, et cette situation ne saurait durer encore plus longtemps, car la Chine nous vend à peu près tout, y compris beaucoup de camelote, et ne nous achète pratiquement rien.

Ceux qui préconisent un changement de cap économique de la Tunisie pour s’orienter davantage vers la Chine et la Russie, deux pays avec lesquels les échanges de notre pays sont fortement déficitaires, doivent comprendre que la Chine et la Russie ne sont pas habitués aux œuvres de charité et que dans nos relations avec ces pays, nous ne devons pas perdre de vue nos intérêts vitaux.

Donc, oui à une coopération mutuellement bénéfique, non à des engagements de type idéologique dont on paierait au final lourdement les frais !       

La Chine doit s’ouvrir davantage aux produits tunisiens

D’ailleurs, Kamel Maddouri a rappelé, hier, à son hôte que «la Tunisie est actuellement déficitaire avec la Chine» et qu’elle «aspire à plus de fluidité en matière d’échanges commerciaux entre les deux pays», tout en soulignant sa volonté d’œuvrer à renforcer ces échanges, estimant que l’assouplissement des échanges commerciaux tuniso-chinois sera bénéfique pour les deux pays. Traduire : la Chine doit s’ouvrir davantage aux produits tunisiens.

Dans ce contexte, Maddouri a souligné la détermination de la Tunisie à «lever les obstacles devant les entreprises chinoises afin d’investir dans plusieurs secteurs à l’instar des énergies renouvelables, l’industrie des véhicules électriques, l’économie numérique et le phosphate», ajoutant que la Tunisie dispose de plusieurs atouts permettant d’attirer ces entreprises, et qu’elle mobilisera le foncier nécessaire et accordera des incitations fiscales et financières afin d’encourager les investissements chinois.

Il a, par ailleurs, fait observer qu’il existe des projets importants entre les deux pays dans certains domaines comme l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, le tourisme et la culture, ajoutant qu’il est possible de les développer davantage, en exprimant la volonté de son gouvernement à mettre en place des projets tuniso-chinois, particulièrement, dans le secteur de l’industrie des véhicules électriques et des batteries automobiles et à relancer l’exportation du phosphate tunisien vers la Chine.

Le but est, on l’a compris, d’inviter la Chine à installer certaines de ses usines dans notre pays pour profiter des avantages qu’offre la Tunisie dont son savoir-faire industriel, ses coûts concurrentiels et sa proximité avec plusieurs marchés : Europe, Afrique, pays arabes. Et ce faisant, équilibrer un tant soit peu les échanges commerciaux.

C’est dans ce cadre qu’ont eu lieu les rencontres entre Maddouri et Shi Wenjun, le directeur général du Fonds de développement Chine-Afrique (CADF), filiale de la Banque chinoise de développement (BDC), et la directrice des opérations internationales du groupe CEEC,  Li Lina.

En d’autres termes, la Tunisie espère établir avec la Chine une coopération industrielle semblable à celle qu’elle a établie avec l’Europe depuis les années 1970 et qui lui a permis de développer son industrie, notamment textile et électronique. Ce ne serait pas une mauvaise idée, encore faut-il que la Chine y trouve elle aussi son compte.

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La Tunisie négocie l’achat de bus et de wagons chinois

02. September 2024 um 07:35

Un communiqué de la présidence de la république nous apprend, au détour d’une phrase, que la Tunisie négocie «depuis des semaines» avec la Chine «l’achat de bus et de wagons pour alléger les souffrances des Tunisiens» en matière de transport public.

Le communiqué en question a été publié à la suite de la rencontre, dimanche 1er septembre 2024, au palais de Carthage, avec le Premier ministre, Kamel Madouri, qui s’apprête à se rendre à Pékin pour participer au 9e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac 2024), qui se tiendra dans la capitale chinoise du 4 au 6 septembre, rapporte l’agence Tap.

Tout en rappelant sa visite en Chine du 28 mai au 1er juin 2024, qui a abouti à l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays et à la signature d’un certain nombre d’accords bilatéraux, le chef de l’Etat a évoqué un certain nombre de domaines de coopération, notamment les transports, la santé et les infrastructures.

Dans ce cadre, il a évoqué les discussions entre les deux parties sur la Cité médicale des Aghlabides à Kairouan, un projet qui lui tient à cœur et qui a pris beaucoup de retard dans sa mise en œuvre, en raison notamment de problèmes fonciers, notant que toutes les difficultés ont été résolues pour que les travaux puissent démarrer sur les projets prévus dans ce cadre.

Rappelons qu’une délégation chinoise s’est rendue, le 6 juin dernier, à Kairouan pour évaluer sur le terrain les opportunités qu’offrirait ce projet d’un coût estimatif de 1,2 milliard de dollars et qui «vise à faire de Kairouan une ville intelligente d’importance nationale, régionale et internationale et qui regrouperait toutes les spécialités médicales», selon les termes de la ministre de l’Equipement et de l’Habitat Sarra Zaafrani Zenzeri.

On ne sait cependant pas comment la Chine va contribuer à la réalisation de ce projet. Va-t-elle contribuer à son financement et sous quelles conditions ? Ou va-t-elle seulement aider à sa construction à un coût très compétitif ? Auquel cas, on serait curieux d’apprendre comment l’Etat tunisien compte-t-il financer ce mégaprojet, sachant qu’il est déjà très endetté et qu’il a du mal à boucler ses budgets.

La réunion entre Saïed et Maddouri a également été l’occasion d’aborder des questions sociales et économiques.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la politique adoptée par la Tunisie, qui «doit s’appuyer sur une nouvelle approche et rompre définitivement avec le passé et avec la négligence des services publiques de base, notamment  l’éducation, la santé et les transports».

Saïed a également souligné la nécessité de créer un fonds pour garantir le chômage pour raisons économiques et d’exonérer d’impôt les pensions d’invalidité et d’orphelin.

I. B.

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Démonstration et atelier d’origami à Soukra  

31. August 2024 um 12:37

L’ambassade du Japon en Tunisie organise, en coopération avec Espace Zmorda, une démonstration de l’art du pliage du papier, ou ce qu’on appelle l’origami, suivie d’un atelier avec les participants, et notamment les enfants.

La démonstration et l’atelier seront animés par l’artiste japonais maître d’origami Katsukawa Hihashi et ce, le mercredi 4 septembre de 19h à 18h30 à l’Espace Zmorda, Sidi Fraj, Soukra, Tunis.

C’est un des plus anciens arts populaires. Il remonte au VIe siècle, en Chine. Il y est appelé zhézhǐ, et daterait de la dynastie des Han de l’Ouest (−202 – 9); il aurait été apporté au Japon par des moines bouddhistes via Koguryŏ (pays recouvrant les actuelles Corées).

Il fait partie des arts du papier, qui comprennent également le jiǎnzhǐ («papier découpé»), qui regroupe les techniques de pliage de papier et de papier découpé, mais où le découpage prédomine sur le pliage.

I. B.

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ONTT Pékin: « meilleur bureau de tourisme en Chine »

La représentation de l’ONTT à Pékin a été primée en tant que l’un des meilleurs bureaux du tourisme en Chine. 

La représentation de l’ONTT (Office national du tourisme tunisien) à Pékin a été honorée lors de la cérémonie de remise de prix « 2023 Luxury Times Global Awards », organisée par le célèbre site chinois « Luxury Times » en remportant, aux côtés des bureaux des Maldives, de l’Île Maurice, d’Allemagne et de la province au nord de la Chine Shanxi, le prix du meilleur bureau du tourisme en Chine (The World’s Best Destination National Tourism Bureaus).

Le prix a été décerné à Anouar Chettoui, représentant de l’ONTT pour la Chine.

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La cérémonie s’est déroulée en présence de personnalités influentes, d’acteurs du secteur du tourisme et de médias chinois et internationaux. Le prix a été décerné à la représentation de l’ONTT à Beijing pour ses efforts et son rôle précurseur dans le renforcement et la promotion de la destination Tunisie en Chine.

Ouverture sur les marchés asiatiques

Cette consécration reflète, selon un communiqué du ministère du Tourisme, son orientation avec l’ONTT vers l’ouverture sur les marchés asiatiques en générale et chinois en particulier dans le cadre de sa stratégie de diversification des marchés touristiques par le biais de plusieurs initiatives visant à renforcer les relations tuniso-chinoises et la préparation d’un programme promotionnel spécifique dédié à ce marché touristique prometteur.

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