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Gestern — 12. August 2025Haupt-Feeds

Le gouvernement examine les équilibres financiers du budget 2026 au service du développement national

Von: La Presse
12. August 2025 um 20:46

Ce mardi 12 août 2025, au Palais du Gouvernement à la Kasbah, Sarra Zaafrani Zenzri, cheffe du gouvernement, a présidé un conseil ministériel consacré à l’examen des équilibres financiers du projet de loi de finances pour l’année 2026.
Au début des travaux, la cheffe du gouvernement a souligné que ce projet de loi de finances constitue un instrument souverain reflétant la volonté populaire. Il traduit financièrement les priorités sociales et économiques de l’État ainsi que les objectifs du plan de développement 2026-2030, qui s’appuie sur une démarche ascendante allant du niveau local, régional puis national, conformément à la vision du Président de la République, Monsieur Kaïs Saïed.
Zaafrani Zenzri a en outre rappelé que ce projet incarne la politique de l’État et ses choix stratégiques, qui visent à concilier justice sociale et croissance économique.
Le conseil ministériel a passé en revue les principaux axes des équilibres financiers du projet de loi de finances 2026, parmi lesquels :
• Le renforcement des fondements de l’État social, notamment par la création d’emplois et la réduction du chômage grâce à :
• Un programme de recrutements dans la fonction publique prévu pour 2026.
• La poursuite de la régularisation des travailleurs saisonniers.
• La lutte contre l’emploi précaire et les pratiques abusives de sous-traitance.
• Des réformes législatives soutenant un travail décent et assurant une protection sociale effective.
• Le soutien aux catégories vulnérables et aux familles à faibles revenus, avec un accent sur leur intégration économique et l’amélioration de leurs conditions de vie.
• L’amélioration de la qualité et de la proximité des services publics, en particulier dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des transports.
• La promotion d’un investissement public équilibré, en cohérence avec le plan de développement 2026-2030, avec diversification des sources de financement.
• Le soutien à l’investissement dans les énergies renouvelables.
• L’intégration de l’économie informelle dans le tissu économique national.
• L’appui au développement équitable fondé sur les contributions des conseils locaux, régionaux et provinciaux dans l’élaboration du plan de développement.
En clôture, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de garantir la pérennité des équilibres financiers, qui doivent répondre aux attentes de toutes les catégories sociales tout en assurant l’équilibre entre le rôle social de l’État et le soutien à la croissance économique, dans le cadre d’une vision globale visant à instaurer un développement équitable et une justice sociale durable.

Saisie et destruction de fromages et de beurre stockés dans de mauvaises conditions à Jendouba

Von: La Presse
12. August 2025 um 20:32

L’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires a annoncé, mardi, la saisie d’importantes quantités de fromages et de beurre dans le gouvernorat de Jendouba, après avoir constaté qu’elles étaient conservées dans des conditions non conformes aux normes sanitaires.
Selon l’Instance, l’électricité avait été volontairement coupée dans la chambre froide, provoquant une hausse de la température à plus de 20°C. Un procès-verbal d’infraction a été dressé et une autorisation judiciaire a été obtenue auprès du tribunal de première instance pour procéder à la destruction des produits saisis, dans le but de préserver la santé des consommateurs.

ALKIMIA valide ses comptes et affecte 46 millions de bénéfices

Von: S. M.
12. August 2025 um 20:23

Lors de son assemblée générale ordinaire tenue le 29 juillet 2025, ALKIMIA a approuvé ses états financiers annuels. Les actionnaires ont entériné un résultat net de 46,1 millions de dinars pour l’exercice 2024 clos au 31 décembre.

La société a affecté 3,9 millions de dinars aux amortissements différés et reporté 42,2 millions de dinars à nouveau. Les états financiers consolidés du groupe ont été approuvés dans leur intégralité.

Alerte météo : orages, grêle et rafales à plus de 70 km/h attendus ce soir

Von: La Presse
12. August 2025 um 19:08

Des nuages orageux locaux, accompagnés de pluies, intéresseront ce mardi le centre-ouest et le sud-ouest du pays, avec un risque de chutes de grêle par endroits, selon l’Institut national de la météorologie (INM). Ces phénomènes persisteront jusqu’en début de soirée avant de se dissiper progressivement, laissant place à un ciel peu nuageux sur l’ensemble du territoire.

Les vents souffleront du secteur nord sur le nord et du secteur est sur le centre et le sud, faibles à modérés, mais se renforceront temporairement lors des orages pour atteindre plus de 70 km/h en rafales.

La mer sera agitée à peu agitée. Les températures minimales varieront la nuit entre 22 et 27 °C sur le nord, les hauteurs et les zones côtières, et entre 28 et 33 °C ailleurs.

Appui du Chef de l’état au rôle syndicaliste : Mais loin de l’immixtion dans les affaires politiques

12. August 2025 um 17:30

Les tensions au sein de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) continuent de susciter des réactions diverses au sein de la classe politique et sociale en Tunisie avec des incertitudes quant à leur issue sur le vécu quotidien du pays, surtout si l’on sait le poids qu’elle a toujours eu sur l’évolution de la dynamique nationale.

La Presse — Certes, des analyses et des projections sur l’avenir ont été effectuées par de nombreux observateurs avertis qui ont passé, en long et en large, les perspectives des relations entre le pouvoir et la Centrale syndicale qui se présentent, malheureusement, sous de mauvais auspices en ces circonstances bien précises que traverse la Tunisie qui a besoin de stabilité et des efforts de toutes les forces vives de la patrie.

En effet, l’on s’accorde à dire que les temps des revendications à outrance menées par l’Ugtt sont révolues dans la mesure où elles servaient de simple support à des objectifs louches et détournés ayant, plutôt, des connotations  politiques et, surtout, partisanes.

D’ailleurs, le Président de la République l’a clairement indiqué d’une manière franche et sans détour : certaines actions ont été enregistrées simultanément avec l’escalade provoquée par la Centrale syndicale dont notamment la dégradation d’une station d’eau afin de faire monter les tensions parmi les populations, plus particulièrement dans les zones défavorisées.

Il va de soi que cette simultanéité ne peut être ni gratuite, ni innocente, sachant que les incidents dus aux protestations syndicales ont  été, souvent, marqués par un timing et par des conditions douteuses conduisant, la plupart du temps, à des perturbations socioéconomiques.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat a tenu à mettre en relief que les temps ne sont plus à la comparaison avec le début de la décennie noire, tristement célèbre par la domination des ligues de protection de la révolution qui servaient de bras répressif à Ennahdha contre le peuple.

Or, les temps ont changé puisqu’en 2025, il y avait les forces de sécurité qui veillaient au grain et se trouvaient toutes prêtes à défendre les citoyens, les travailleurs et les locaux de l’Ugtt, contrairement aux allégations intentionnelles, voire mensongères de certains responsables syndicaux qui évoquent, sans la moindre preuve, une prétendue tentative d’intrusion forcée dans les locaux du syndicat.

Le Président Kaïs Saïed a tenu à faire des précisions judicieuses et démentir toute analogie avec les tristes incidents de 2012, en assurant que les forces de l’ordre étaient, précisément, mobilisées pour garantir la défense des locaux de l’Ugtt et empêcher tout éventuel affrontement. 

Par la même occasion, le Chef de l’État a rendu hommage à l’histoire de la Centrale syndicale et à ses anciens dirigeants dont, principalement, Mohamed Ali Hammi, grande figure du syndicalisme qui tenait ses réunions dans la rue plutôt que dans des hôtels luxueux.

Il est utile de rappeler que le malaise au sein de l’Ugtt provient de l’intérieur même de la Centrale, surtout après la tenue de son 20e congrès qui a été annulé et remplacé irrégulièrement par un autre afin de pouvoir introduire de nouvelles règles destinées à maintenir certains responsables à la tête de l’Union, et ce, en dépit des décisions de justices suite à des recours introduits par d’autres dirigeants.

Le Président de la République est ainsi resté fidèle à ses principes et ses approches en cette Tunisie nouvelle en réitérant que personne n’est au-dessus de la loi, tout en réaffirmant le rôle réel du syndicalisme qui doit s’astreindre à défendre les droits des travailleurs loin de toute immixtion dans les affaires politiques.

Sit-in ouvert des enseignants chercheurs au chômage : Les docteurs chômeurs plébiscitent les solutions durables initiées par le Président Saïed

12. August 2025 um 17:20

Le dossier de l’emploi des enseignants chercheurs refait surface sur la scène de l’actualité nationale. En effet, les enseignants chercheurs au chômage ont repris leurs protestations contre leur marginalisation, appelant à des solutions durables en matière d’emploi et leur intégration dans des institutions de recherche.

La Presse — Ce mouvement de protestation avait débuté en 2012 à travers des manifestations, des sit-in et des grèves de la faim, réclamant la régularisation de leur situation par leur intégration dans le marché national du travail. En janvier dernier, le Président de la République a appelé à résoudre la question de l’emploi des docteurs chercheurs et en finir avec les contrats précaires dans les plus brefs délais. 

Hier, le mouvement de protestation des enseignants chercheurs a repris, et simultanément une conférence de presse a été tenue par les organisateurs de ce mouvement au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens, des protestataires parmi les enseignants chercheurs en chômage ont entamé un sit-in ouvert devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à Tunis. 

Contacté par La Presse, le membre du comité d’organisation du mouvement de protestation des enseignants chercheurs en chômage, Mhadheb Boudabbous, a affirmé que le dossier de l’emploi décent des docteurs chercheurs n’a connu aucune percée depuis le début de l’année et ce, malgré l’intervention du Président de la République, Kaïs Saïed, qui a, selon lui, pris le dossier en main suite à une rencontre qu’il a eu en janvier avec des représentants du mouvement de protestation. 

Boudabbous a indiqué que le Chef de l’Etat a assuré que des solutions durables seraient trouvées dans les plus brefs délais afin d’intégrer 5 mille docteurs en chômage dans divers postes au sein de structures de recherche dans des universités et autres institutions relevant de différents ministères.

Et d’ajouter : «En février dernier, et suite aux recommandations de la présidence de la République par rapport à la conversion des contrats précaires des enseignants donnant des heures supplémentaires, des vacataires et des contractuels en des postes permanents décents, le ministère a dit, dès lors, s’être engagé dans un processus d’examen de ces formes d’emploi précaires en vue de faire ressortir les réels besoins de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le ministre a alors évoqué que ce besoin était de 6 mille postes. Cependant et jusqu’à maintenant, nous n’avons vu concrétiser aucune décision dans ce sens, et du côté du ministère on n’a eu que l’information autour de la préparation d’un concours de recrutement classique pour quelque 1600 postes».

Boudabbous a, à cet effet, souligné que ce genre de concours a été depuis des années sujet à des dépassements et défaillances. De même, il a indiqué que ces concours ne sont pas périodiques et parfois il faut attendre cinq ans pour que le ministère n’ouvre un tel concours, ce qui ne répond guère à la réalité du marché de l’emploi des docteurs chercheurs.

Il a, dans cette perspective, souligné une revendication majeure des sit-inneurs relative à l’instauration d’un système totalement transparent et équitable, et ce, en lançant une plateforme transparente où les dossiers des candidats seront traités, selon les normes et barèmes en vigueur, de manière à assurer la totale transparence des décisions, loin de tout dépassement possible.

D’ailleurs, il a indiqué que plusieurs recours ont été formulés quant à des résultats de certains concours et certains recours ont été intentés auprès du Tribunal administratif.

Boudabbous a affirmé que les politiques de marginalisation et la non-périodicité des concours de recrutement, outre l’annulation du poste de maître assistant depuis 2016, ont été les causes majeures de la situation actuelle de chômage des enseignants chercheurs. 

Boudabbous, n’a pas manqué de souligner que les enseignants chercheurs, durant des années de militantisme contre une situation alarmante, ont vu certains perdre la vie dont l’un à Tunis suite à une grève de la faim et une chercheuse à Kairouan qui s’est immolée par le feu. 

Et de conclure : «Nous considérons que les solutions durables, tel qu’évoqué par le Président de la République, Kaïs Saïed, sont la seule approche pour en finir avec l’emploi précaire et le chômage des enseignants chercheurs. La solution ne peut qu’être politique par excellence puisque la situation actuelle est le résultat d’un cumul de politiques de marginalisation menée sous plusieurs gouvernements ce qui nécessite une volonté politique courageuse et claire pour décider des recrutements avec une approche bien réfléchie, des normes bien déterminées et une transparence totale du processus.

Cela va ouvrir la voie à des solutions durables qui rompent avec toute forme de corruption». 

Fête de la femme tunisienne : Ne touchez pas à notre fierté, elle est l’âme de la nation

12. August 2025 um 17:10

En ce 13 août, la Tunisie célèbre bien plus qu’une date, elle réaffirme un choix de civilisation. Le Code du statut personnel, pilier de notre identité moderne, n’est pas un héritage figé mais un socle vivant à défendre et à renforcer.

Car là où les droits des femmes reculent, c’est toute la nation qui s’affaiblit.

La Presse — Chaque année, la Fête de la femme tunisienne nous rappelle une vérité que l’on ne répétera jamais assez : notre liberté n’est pas tombée du ciel. Elle est le fruit d’une vision, d’un courage politique et d’un combat collectif. En 1956, le Code du statut personnel a fait de la Tunisie un phare dans le monde arabo-musulman.

Abolition de la polygamie, encadrement du divorce, égalité dans le mariage… Une révolution juridique et sociale qui a inspiré d’autres pays, sans que beaucoup ne réussissent à atteindre notre niveau de progrès.

Ce Code n’est pas un simple texte de loi, c’est un socle qui a façonné notre identité moderne. Il a permis à la Tunisienne de devenir une citoyenne à part entière, d’accéder à l’éducation, au travail, à la vie publique. Il a forgé des générations de femmes instruites, cultivées, capables de former des enfants ouverts, responsables et engagés.

Mais un acquis peut se fragiliser. Et dans un monde où tant de sociétés reculent, où les femmes perdent du terrain sous le poids de traditions rétrogrades ou d’idéologies conservatrices, il serait suicidaire de croire que la Tunisie est à l’abri.

Ces fondations juridiques et sociales témoignent de cette identité singulière que la Tunisie a patiemment bâtie, au carrefour de cultures et de paysages contrastés. Gratifiée par l’histoire mais brimée par la géographie, notre pays puise dans cet équilibre fragile une richesse unique.

Entre Méditerranée et désert, elle s’est intelligemment forgé une identité particulière, reconnue dans le monde. Cette identité, ce sont nos monuments, notre culture, notre mémoire… et c’est aussi, indissociablement, la femme tunisienne. La toucher dans ses droits, c’est toucher à notre essence. La fragiliser, c’est fragiliser l’équilibre social, le pouvoir d’éduquer nos enfants, la capacité de notre pays à rester fidèle à son projet de société éclairée.

Un acquis forgé dans un contexte exceptionnel

Lorsque le Code du statut personnel a été promulgué en 1956, il a constitué une rupture sans précédent dans le monde arabo-musulman. Alors que la plupart des pays restaient enfermés dans un droit familial régi par la polygamie et la répudiation unilatérale, la Tunisie a choisi l’égalité dans le mariage et l’encadrement judiciaire du divorce.

Ce choix n’était pas un hasard, il relevait d’une vision politique audacieuse, d’une volonté assumée de rompre avec l’ordre patriarcal pour bâtir une société moderne. Plusieurs pays arabes ont tenté de suivre ce modèle, mais peu ont réussi à en reproduire l’esprit et la portée. Ce que la Tunisie a accompli à cette époque reste, près de soixante-dix ans plus tard, l’un de ses plus grands atouts sur la scène internationale.

Cet héritage est un capital précieux, il ne se dilue pas dans le temps, il se renforce lorsque l’on choisit de le protéger et de l’actualiser.

Un moteur pour la société et l’économie

Mais la femme tunisienne n’est pas seulement détentrice de droits, elle est aussi une force active de développement. Dans notre pays, la proportion de femmes diplômées dans les domaines des sciences, de l’ingénierie et de la médecine est particulièrement élevée, ce qui fait de leur présence dans ces secteurs un levier essentiel pour la croissance économique.

Leur forte représentation dans les universités et dans des secteurs à haute valeur ajoutée constitue un véritable atout pour l’avenir de la Tunisie. 

Les données internationales le confirment : plus les femmes participent à la vie publique et économique, plus les sociétés sont stables, productives et résilientes. De plus, les études montrent qu’elles sont statistiquement moins enclines à la corruption et plus soucieuses de l’intérêt général. Chaque recul dans leurs droits n’est donc pas seulement une atteinte à la justice, c’est une perte sèche pour le développement du pays.

Au contraire, protéger leurs acquis, c’est investir dans l’avenir de la Tunisie, dans sa compétitivité, dans sa capacité à affronter les défis du monde contemporain.

Élever les acquis, sans les diminuer

Le 13 août ne doit pas être un simple hommage au passé, mais un engagement vivant envers l’avenir. Un pacte avec toutes les Tunisiennes, d’hier et d’aujourd’hui, de demain aussi, mais aussi avec tous les hommes tunisiens qui comprennent que la dignité et la liberté des femmes sont indissociables de celles de la nation tout entière. Parce que ce combat pour l’égalité et la justice est une cause commune, un avenir partagé où chacun a sa place, sa voix et son rôle à jouer.

Les droits des femmes, enfin, ne sont pas des faveurs que l’on accorde ni des privilèges que l’on retire selon l’humeur des vents politiques ou des idéologies dominantes, ils font partie de l’ADN de notre nation. Les fragiliser, c’est ébranler l’âme même de la Tunisie. Les renforcer, c’est lui donner un socle indestructible de justice, de dignité et de modernité.

Qu’elle soit adolescente ou grand-mère, les mains dans la terre ou sur un clavier, qu’elle tienne un foyer ou une entreprise, qu’elle enseigne, soigne, défende, invente, crée ou gouverne, chaque Tunisienne doit pouvoir exercer pleinement ses droits. Parce qu’une femme respectée et libre n’est pas seulement un symbole, elle est une force, un moteur, une lumière. Et il n’existe pas de Tunisie forte si la femme n’est pas au cœur de sa destinée.

La scène culturelle tunisienne perd une icône : Fadhel Jaziri tire sa révérence

12. August 2025 um 17:10

Figure emblématique, Fadhel Jaziri est décédé hier, lundi 11 août, à l’âge de 77 ans, quelques heures après la représentation de sa dernière création «Jranti Laâziza» (Au violon) au Festival de Hammamet.

Il a marqué le paysage culturel tunisien et laisse derrière lui plusieurs œuvres majeures aussi bien au théâtre qu’au cinéma.

La Presse — Fadhel Jaziri fut l’un des plus grands artistes tunisiens. Il a fait exploser les codes du spectacle avec «Nouba», «Hadhra», «Noujoum», «Zghonda et Azzouz» et d’autres pièces de théâtre comme «la Révolte de l’homme à l’âne», «Caligula 1 et 2», «Arboun» et la dernière «Jranti Laâziza» qui résume à peu près la carrière de ce monstre sacré qui emporte avec lui un large pan de l’histoire culturelle tunisienne.

Insatisfait, toujours en quête de nouveautés, Si Fadhel, comme tout le monde l’appelait, aimait voir les choses en grand : mégaspectacles et mégaprojets. Tout devait être à la hauteur de ses ambitions et pour ce faire, il investit toute son énergie et les moyens financiers et humains pour mener à terme ses productions.

Avec sa disparition, un chapitre de l’Histoire de la scène et de l’écran se referme avec des créations inoubliables. Artiste infatigable toujours en quête de nouveaux talents, il a contribué à faire émerger un grand nombre d’acteurs et de chanteurs qui lui doivent respect et reconnaissance.

Jaziri et ses compagnons de route: Fadhel Jaibi, Jalila Baccar, Mohamed Driss, Habib Mazrouki entre autres, enfin tous les membres du Nouveau Théâtre, ont révolutionné le 4e art en tournant le dos au théâtre classique comme pratiqué autrefois et se sont positionnés comme les chefs de file d’un théâtre au souffle novateur.

Pour beaucoup de jeunes artistes, Fadhel Jaziri restera, par sa liberté de ton et son affranchissement des carcans classiques, d’une influence majeure.  La particularité de son approche est qu’il ne concevait pas ses spectacles, ses pièces et ses films comme les autres mais entretenait un rapport particulier avec ses équipes artistique et technique qu’il ne ménageait aucunement.  Car, pour lui, la scène demeure sacrée.

L’auteur de «Nouba» et «Hadhra» a changé la conception des spectacles  qui a fait des émules et entraîné pas mal d’artistes dans son sillage. Des spectacles qui ont toujours drainé des foules et des foules et enflammé les gradins des plus grands théâtres. 

Aujourd’hui, la scène artistique pleure la disparition d’une icône dont l’œuvre restera vivante et marquera à jamais les mémoires. Adieu Si Fadhel, adieu l’artiste !

Tataouine : Des licenciements massifs après l’interdiction de la sous-traitance ?

Von: S. M.
12. August 2025 um 14:38

Selon nos confrères de Mosaïque FM, le député de la circonscription de Tataouine, Mokhtar Abdelmoula, a adressé un message à la ministre de l’Énergie et des Mines. En effet, le député dénonce les « mesures abusives prises par certaines compagnies pétrolières opérant dans le désert de la région ».

Toujours selon la même source, ces entreprises ont procédé au licenciement de plusieurs travailleurs après l’entrée en vigueur de la loi interdisant la sous-traitance, une violation flagrante des législations nationales et des droits des travailleurs, ainsi qu’une atteinte à l’autorité de la loi.

Le député a également exigé du ministère de l’Énergie des clarifications sur les mesures qui seront prises pour obliger les compagnies implantées dans la région à respecter les lois régissant les contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance. Il a appelé à préciser les actions envisagées contre les entreprises ayant adopté des pratiques illégales en licenciant des employés, ainsi qu’à ouvrir une enquête immédiate et à prendre les dispositions nécessaires pour protéger les droits socio-économiques des travailleurs, tout en affirmant l’attachement aux principes de la souveraineté nationale et de l’État de droit.

L’Union des travailleurs de Tunisie dénonce des propos « diffamatoires » contre Kaïs Saïed

Von: La Presse
12. August 2025 um 14:25

L’Union des travailleurs de Tunisie a dénoncé ce mardi ce qu’elle qualifie de « diffamation » à l’encontre du président de la République Kaïs Saïed par certains syndicalistes de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), les accusant de l’avoir « affublé de qualificatifs mensongers » avant l’ouverture, lundi matin, de la réunion de l’instance administrative de l’UGTT à son siège.

Dans un communiqué, l’Union des travailleurs de Tunisie a estimé que les slogans brandis par ces syndicalistes « ne relèvent pas de l’action syndicale, quelles que soient les divergences », rappelant que le chef de l’État reste « un symbole de la souveraineté nationale ». Elle a souligné avoir soutenu Kaïs Saïed lors de la dernière élection présidentielle et jugé que l’attaquer revenait à « mépriser et insulter la majorité du peuple tunisien ».

L’UGTT a, pour sa part, annoncé à l’issue de sa réunion extraordinaire l’organisation d’un rassemblement syndical le 21 août, suivi d’une marche de la place Mohamed Ali vers le centre-ville de Tunis. L’instance a également décidé de maintenir ses travaux ouverts et de menacer d’une grève générale si les agressions, les campagnes de dénigrement et le blocage du dialogue social persistent.

Ces tensions interviennent après un rassemblement devant le siège de l’UGTT, où des manifestants ont appelé à la dissolution de la centrale syndicale et à la reddition de comptes de sa direction, en réaction à une grève de trois jours menée récemment par la Fédération générale du transport dans le secteur public du transport terrestre.

Nabeul : invasion de poissons-lapins toxiques sur la plage de Mrigueb

Von: La Presse
12. August 2025 um 14:03

La présence en grand nombre de poissons-lapins toxiques, dangereux pour la santé humaine en cas de consommation, a été signalée sur la plage de Mrigueb, à Menzel Temime (gouvernorat de Nabeul).

Selon Aymen Hmam, président de l’Association de l’environnement de Menzel Temime, l’organisation a reçu, le 9 août, un signalement d’un titulaire de permis de pêche récréative faisant état de la présence massive de cette espèce sur le site.

Des opérations sont actuellement en cours pour identifier les zones du Cap Bon où ce poisson est observé. Une campagne de sensibilisation est également menée en coordination avec l’association Tun Sea, afin d’alerter les citoyens sur la dangerosité de cette espèce invasive, encore méconnue du grand public, qui se reproduit rapidement et perturbe l’écosystème marin.

Mohamed Hmam, pêcheur détenteur d’un permis récréatif, affirme avoir découvert ces derniers jours d’importantes quantités de poissons-lapins sur la plage, exprimant sa crainte d’un impact négatif sur l’activité des pêcheurs locaux.

Pour Yassine Ramzi Essaghir, expert en biologie marine et président de Tun Sea, cette prolifération est attendue, car l’espèce a été observée récemment en Libye et à Malte, et la hausse des températures la pousse vers le bassin occidental de la Méditerranée. Il met en garde contre toute consommation, précisant que ses toxines résistent à la cuisson et peuvent provoquer la paralysie, voire la mort. Selon certaines sources, environ 20 décès liés à ce poisson ont été recensés dans les pays méditerranéens.

Le biologiste rappelle que la Méditerranée subit depuis des décennies l’introduction d’espèces invasives, comme le crabe bleu, que la Tunisie a réussi à valoriser par l’exportation. Il estime qu’une réflexion sur l’exploitation et la valorisation du poisson-lapin pourrait être envisagée, à l’instar de certains pays qui utilisent sa peau dans la maroquinerie.

L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche maritime avait déjà appelé, en octobre dernier, à la destruction immédiate de tout poisson-lapin pêché, en raison de sa toxicité avérée.

Originaire de la mer Rouge, le poisson-lapin se reconnaît à son corps allongé, sa bande argentée, ses points noirs dorsaux, sa grosse tête et sa petite bouche. Il a été détecté pour la première fois en Méditerranée en 2003 et sur les côtes tunisiennes en 2010.

Reprise normale de la circulation des métros à Tunis après une panne technique

Von: La Presse
12. August 2025 um 13:44

La Société des transports de Tunis (Transtu) a annoncé, mardi, la reprise normale de la circulation des métros sur l’ensemble des lignes à partir de 11h35.
Cette remise en service intervient après une intervention technique visant à réparer une panne survenue, dans la matinée, au niveau des câbles aériens électriques dans le dépôt de Tunis Marine.

La douane saisit 36 kg de cannabis au port de La Goulette : un Tunisien résident à l’étranger interpellé

Von: La Presse
12. August 2025 um 11:36

Les services de la douane tunisienne au port de La Goulette Nord ont intercepté, dans le cadre du contrôle des passagers en provenance du port de Gênes (Italie), une tentative de contrebande de cannabis pesant plus de 36 kilogrammes, a annoncé la Direction générale de la douane ce mardi 12 août 2025, dans un communiqué rendu public.

La drogue a été dissimulée avec soin à l’intérieur d’un véhicule conduit par un ressortissant tunisien résidant à l’étranger. L’opération a été menée grâce à un passage au scanner à rayons X, suivi d’une inspection approfondie menée par l’unité cynophile (brigade canine), qui a permis de détecter la présence suspecte de marchandises illicites.

La fouille minutieuse du véhicule par les agents de la douane a permis la saisie de 360 plaques de résine de cannabis (zatla), pour un poids total de 36,17 kg.

Un procès-verbal de saisie a été établi sur-le-champ. Sur ordre du ministère public, le dossier a été confié aux services de sécurité spécialisés pour la suite de l’enquête et l’ouverture des procédures judiciaires.

Tunisie : mer agitée, vigilance recommandée aux baigneurs

Von: La Presse
12. August 2025 um 09:46

L’Institut national de la météorologie (INM) met en garde contre une mer agitée ce mardi dans le golfe de Tunis et sur plusieurs zones côtières, en particulier à l’est du pays. Dans une déclaration à Mosaïque Fm, l’ingénieur Sarhane Errahali a appelé les baigneurs à la prudence, en raison de conditions maritimes potentiellement dangereuses.

Selon les prévisions, la mer sera agitée dans le golfe de Tunis, et peu agitée à localement agitée le long des côtes orientales. Des vents forts en rafales sont également attendus, pouvant dépasser les 60 km/h, rendant la baignade risquée.

Côté ciel, la matinée sera marquée par un temps peu nuageux sur l’ensemble du territoire, mais des formations orageuses locales pourraient se développer dans l’après-midi sur les régions de l’ouest. Ces orages pourraient être accompagnés de pluies éparses et, localement, de grêle.

Les autorités recommandent la plus grande vigilance, notamment pour les activités en mer et dans les zones sujettes aux orages.

Orientation universitaire : 8 mandats de dépôt contre un élève soupçonné de piratage

Von: La Presse
12. August 2025 um 09:39

Huit mandats de dépôt ont été émis à l’encontre d’un jeune homme soupçonné d’avoir piraté la plateforme nationale d’orientation universitaire, a annoncé ce mardi Yosri El Houami, porte-parole du tribunal de première instance du Kef. Le suspect, un élève recalé au baccalauréat 2025, est accusé d’avoir manipulé les choix universitaires de plusieurs bacheliers.

Selon les premiers éléments de l’enquête, menée par la brigade centrale des crimes informatiques de la Garde nationale à El Aouina, le jeune homme aurait accédé frauduleusement au système électronique de gestion des affectations post-bac. Il aurait ensuite modifié, supprimé ou falsifié les données personnelles et les choix d’orientation de plusieurs élèves.

Le ministère public a autorisé l’ouverture de huit enquêtes judiciaires distinctes pour falsification de documents électroniques à caractère légal, introduction illégale de données informatiques et atteinte volontaire à l’intégrité d’un système informatique dans le but de nuire. Le suspect a été placé en garde à vue, une mesure prolongée de 48 heures au cours du week-end.

Lors de ses premiers interrogatoires, le jeune homme a affirmé qu’il n’avait pas prémédité ses actes et qu’il s’agirait selon lui d’une “coïncidence”. Il est âgé de plus de 18 ans et ne figure pas parmi les admis au baccalauréat cette année.

L’affaire a éclaté suite à plusieurs plaintes déposées par des bacheliers auprès de la brigade de recherche et d’investigation de la Garde nationale au Kef. Ces élèves, qui avaient obtenu leur diplôme avec des moyennes correctes, ont constaté des anomalies dans leurs affectations universitaires.

Les investigations se poursuivent pour déterminer l’ampleur exacte de la manipulation, identifier d’éventuels complices, et sécuriser la plateforme d’orientation universitaire.

Renforcement de la coopération tuniso-angolaise : entretien téléphonique entre les chefs de la diplomatie

Von: La Presse
12. August 2025 um 09:00

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi, un appel téléphonique de son homologue angolais, ministre des Affaires étrangères et des Relations internationales, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’Union africaine (UA).

Selon un communiqué officiel, cet entretien a permis de faire le point sur l’état des relations bilatérales tuniso-angolaises et d’examiner les perspectives de leur renforcement, tant sur le plan bilatéral que multilatéral.

Les deux ministres ont souligné la nécessité de dynamiser la coopération dans plusieurs secteurs clés, notamment les technologies de la communication, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, l’agriculture et les énergies renouvelables.

Ils ont également convenu de l’importance de mettre en place des partenariats économiques efficaces, de développer les échanges commerciaux et d’exploiter pleinement les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Par ailleurs, les deux parties ont insisté sur la mise en œuvre de l’accord relatif à la création d’une commission mixte tuniso-angolaise et sur l’urgence d’organiser sa première session dans les meilleurs délais.

Dans ce contexte, le ministre Mohamed Ali Nafti a salué les efforts déployés par l’Angola en faveur de l’action africaine commune, en particulier sa coordination des positions africaines sur les grandes questions continentales. Il a également salué sa contribution aux efforts de médiation, de règlement des différends, ainsi qu’aux initiatives de paix, de sécurité et de développement en Afrique.

Enfin, les deux ministres ont réaffirmé l’engagement de leurs pays à œuvrer ensemble à la mise en place de mécanismes de coopération transparents et efficaces, tant au niveau continental qu’au sein des instances internationales, notamment les Nations unies.

Météo : Soleil, chaleur et risques d’orages locaux dans l’ouest

Von: La Presse
12. August 2025 um 07:14

Temps généralement peu nuageux, avant que les nuages ne deviennent plus denses l’après-midi sur les régions de l’ouest, où des cellules orageuses locales accompagnées de pluies éparses sont attendues.

Le vent soufflera du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur est sur le sud, relativement fort près des côtes et à l’extrême sud, faible à modéré ailleurs.

La mer sera peu agitée à agitée. Les températures resteront stables, variant entre 29 et 34 °C sur les zones côtières et les hauteurs, et entre 35 et 39 °C dans le reste des régions.

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Kaïs Saïed en visite surprise au futur siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement

Von: La Presse
11. August 2025 um 22:23

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, cet après-midi, une visite inopinée au bâtiment qui abritera le siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.

Lors de cette visite, le chef de l’État a appelé à accélérer les travaux de restauration et à entreprendre les réformes nécessaires dans les plus brefs délais. L’objectif est de permettre à cette institution constitutionnelle de s’installer et de démarrer ses activités dans les meilleures conditions.

Kaïs Saïed a rappelé que le cadre législatif et réglementaire du Conseil a été entièrement finalisé, en vertu du décret n° 2 de 2024, daté du 16 septembre 2024, et du décret gouvernemental n° 246 de 2025, daté du 8 mai 2025.

 

Tunisie : Kaïs Saïed reçoit les dirigeants de l’Union des avocats arabes

Von: La Presse
11. August 2025 um 22:03

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi, au palais de Carthage, le secrétaire général de l’Union des avocats arabes, le bâtonnier Mekkawi Ben Issa, ainsi que Abdel Halim Allam, président de l’Union.

Lors de cette rencontre, le chef de l’État est revenu sur l’origine de la notion de « mandat de représentation en justice » avant que la profession d’avocat ne prenne sa forme actuelle et ne soit régie par des lois contribuant à la réalisation de la justice et à la défense des droits et libertés.

Kaïs Saïed a souligné le rôle des avocats, non seulement dans l’instauration de la justice au sein des sociétés, mais aussi dans la lutte pour l’indépendance de plusieurs pays arabes. Il a salué, à cette occasion, les avocats qui se sont engagés bénévolement pour défendre les droits légitimes du peuple palestinien dans les instances internationales.

Le doyen de l’Ordre national des avocats, Hatem Mziou, a également assisté à la rencontre.

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