Un décret de la présidence du gouvernement, daté du 30 décembre 2024, a été publié mardi au Journal officiel de la République tunisienne (JORT), fixant les délais de mise en œuvre du programme spécifique du départ anticipé à la retraite au titre de l’année 2025. Le premier chapitre stipule que les fonctionnaires qui atteignent l’âge […]
Le chef du gouvernement vient de publier un arrêté fixant les délais d’application du programme spécifique pour la mise à la retraite avant l’âge légal au titre de l’année 2025, qui est paru dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) du 31 décembre 2024.
L’arrêté dispose que « les demandes de mise à la retraite avant l’âge légal au titre de l’année 2025 sont déposées par les agents publics, qui atteindront l’âge de 57 ans au moins pendant la période allant du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2025 et qui auront accompli la période minimale de service requise pour l’obtention d’une pension de retraite fixée à quinze ans, par la voie hiérarchique à partir du 1er janvier 2025.
À compter d’aujourd’hui, mercredi 1er janvier 2025, et jusqu’au 31 décembre de la même année, les fonctionnaires souhaitant bénéficier du programme spécial de départ anticipé à la retraite pourront soumettre leurs demandes.
Un arrêté du Chef du gouvernement, publié dans le Journal officiel de la République tunisienne le mardi 31 décembre 2024, précise les conditions et les délais de mise en œuvre de ce programme.
Ce dispositif concerne les fonctionnaires qui auront atteint l’âge de 57 ans au moins entre le 1er janvier et le 31 décembre 2025. Il est également réservé à ceux ayant accompli la durée minimale de travail requise pour bénéficier d’une pension de retraite, soit 15 ans de service, à partir du 1er janvier 2025. Les demandes devront être déposées par voie administrative.
Ce programme offre une nouvelle possibilité pour les agents publics désireux de partir avant l’âge légal de la retraite, dans le cadre d’une gestion optimisée de la fonction publique.
Le sentiment est enraciné dans le cœur de la majorité des Tunisiens que l’anniversaire du 17 décembre 2010 s’est transformé au fil du temps de la déception à une crise dans laquelle l’espoir d’un avenir radieux s’est perdu malgré les difficultés et les revers que la Tunisie avait subis à cette époque.
Elyes Kasri *
Les scènes festives enflammées se sont retirées, suivies de sentiments et d’expressions de chagrin et de chagrin d’amour ressemblant à un défilé de condoléances.
Des Tunisiens, de plus en plus nombreux, perçoivent que ce qui est pompeusement qualifié en Tunisie de révolution de la liberté et de la dignité et romantiquement à l’étranger de révolution des jasmins a pris, après l’euphorie des premiers moments, l’allure d’un cauchemar et d’un mauvais sort jeté à la Tunisie et aux Tunisiens.
Comme si ce pays, jadis respecté et imité pour ses nombreux acquis, en dépit de l’effet corrosif de la corruption et du népotisme de la fin du règne de feu Ben Ali, expiait un lourd péché et éprouvait un plaisir masochiste à détruire tout ce qui en faisait un objet d’envie pour devenir un pays regardé avec incompréhension, suspicion et même une pointe de plus en plus prononcée d’indifférence et d’insignifiance.
A l’heure où de grands bouleversements géostratégiques pointent à l’horizon, la Tunisie est dans l’obligation de se ressaisir et de prendre conscience qu’elle mérite mieux et doit mieux faire.
Dans ce contexte, ceux qui ne cessent de répéter la propagande malveillante que certains colportent pour rabaisser le Maroc doivent voir sur le terrain les progrès réalisés dans l’infrastructure, l’urbanisme, l’investissement et la création d’emplois en plus des performances du secteur touristique de ce pays qui innove et progresse à un rythme rapide. Ceci sans compter les succès engrangés sur la scène internationale par la diplomatie marocaine.
En plus de l’amélioration des salaires de la fonction publique, la dernière réforme que le parlement et le gouvernement tunisiens refusent obstinément avec un acharnement singulier consiste en la décision du gouvernement marocain d’alléger progressivement l’imposition des pensions de retraite des fonctionnaires pour atteindre une exemption totale en 2026.
Il fut un temps ou les responsables marocains venaient dans notre pays pour s’informer sur l’expérience tunisienne. Il semble que le temps soit venu pour que les responsables tunisiens se rendent plus fréquemment au Maroc, en espérant qu’ils pourront s’en inspirer pour aider la Tunisie à retrouver la voie de la croissance.
Le temps presse car l’écart se creuse dangereusement.