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Heute — 02. September 2025Leconomiste Maghrebin

Le journaliste Marouan Hedouaji retrouvé sans vie

02. September 2025 um 15:20

Le corps de Marouan Hedouaji, journaliste et père de deux enfants, a été découvert mardi 2 septembre 2025 à l’intérieur de son véhicule. La voiture  avait basculé dans le canal Medjerda et était en cours de récupération au moment de la découverte.

D’après les informations communiquées par son entourage, sa dernière présence attestée remontait au soir du dimanche du 31 août. Il avait alors raccompagné sa sœur à son domicile situé à Fouchana avant de reprendre la route en direction du quartier d’El Zahrouni où il résidait.

Son absence prolongée avait conduit sa famille à signaler sa disparition.

A rappeler que Marouan Hedouaji a exercé sa profession au sein de la chaîne Al Janoubia ainsi que dans plusieurs autres médias. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a évoqué son parcours professionnel et ses qualités relationnelles, saluant un collègue reconnu pour son comportement respectueux et sa bienveillance envers ses pairs.

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La BTE réduit sa perte semestrielle de moitié, à 5,4 millions de dinars

02. September 2025 um 15:05

5,4 millions de dinars. Tel est le montant de la perte nette enregistrée par La BTE au titre du premier semestre 2025. Ce résultat, bien que toujours négatif, représente une amélioration significative de 51,3 % par rapport à la perte de 11,3 millions de dinars subie à la même période en 2024. Cette performance s’inscrit dans un contexte de croissance du produit net bancaire et des dépôts clients.

Le produit net bancaire de la BTE a atteint 34,8 millions de dinars au premier semestre 2025. Tout en affichant une hausse de 8,6 %, en comparaison avec les 32,1 millions de dinars de l’année précédente. Cette progression est principalement attribuable à une augmentation de 9,6 % des revenus d’intérêts, renforcée par une contribution de 2,9 millions de dinars générée par le portefeuille commercial.

Une expansion notable des dépôts clients

Parallèlement, le volume d’affaires de la BTE a connu une forte hausse. Les dépôts clients se sont établis à 1 198 millions de dinars, en croissance de 15,7 % par rapport à l’encours de 1 035 millions de dinars enregistré à fin juin 2024. Cette expansion a été portée par les dépôts à vue, qui s’élèvent à 738,9 millions de dinars, et les dépôts à terme, qui atteignent 459 millions de dinars.

La réduction de la perte semestrielle s’explique en grande partie par une baisse des dotations nettes aux provisions, passées à 6,4 millions de dinars contre 10,7 millions de dinars un an plus tôt.

En revanche, les charges de personnel, qui s’élèvent à 21,5 millions de dinars, et les frais généraux, de 9,1 millions de dinars, continuent de peser sur la structure de coûts de l’établissement.

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Sous Trump, 1,2 million d’immigrés ont disparu des radars de l’emploi

02. September 2025 um 14:49

Plus de 1,2 million d’immigrants ont « disparu » de la population active américaine entre janvier et fin juillet 2025, selon les données préliminaires analysées par le PewResearch Center.

Ce chiffre comprend les personnes qui se trouvent dans le pays illégalement ainsi que les résidents titulaires d’un permis de séjour, selon un rapport de l’Associated Press publié lundi 1er septembre.

Les immigrants représentent près de 20 % de la main-d’œuvre américaine, et les données montrent que 45 % des travailleurs dans l’agriculture, la pêche et la foresterie sont des immigrants, selon Stephanie Cramer, chercheuse au PewResearch Center. Environ 30 % des travailleurs du secteur de la construction sont des immigrants, et 24 % des travailleurs du secteur des services le sont également, a-t-elle ajouté.

Cette perte survient alors que le pays connaît le premier déclin de sa population immigrée globale depuis que le nombre de personnes illégalement présentes aux États-Unis a atteint un sommet record de 14 millions en 2023.

« On ne sait pas précisément dans quelle mesure la baisse observée depuis janvier est due aux départs volontaires pour saisir d’autres opportunités ou éviter une expulsion, une relocalisation ou d’autres problèmes techniques », a déclaré Mme Cramer. « Cependant, nous ne pensons pas que les chiffres préliminaires indiquant une migration nette négative soient si éloignés de la réalité que cette baisse ne soit pas réelle ».

Pia Orenius, économiste à la Réserve fédérale de Dallas, a déclaré que les immigrants contribuent à au moins 50 % de la croissance de l’emploi aux États-Unis. « L’afflux de migrants à la frontière, à notre connaissance, a pratiquement cessé, et c’est de là que venaient des millions d’immigrants ces quatre dernières années », a-t-elle déclaré. « Cela a eu un impact considérable sur la création d’emplois ».

Les entrepreneurs du secteur agricole rapportent que les récoltes et les cultures « ont été gaspillées » en raison du manque de travailleurs pour les récolter.

Parallèlement, les emplois dans le secteur de la construction ont chuté dans environ la moitié des zones métropolitaines américaines, selon une analyse des données gouvernementales sur l’emploi réalisée par l’Associated General Contractors of America. La perte la plus importante, soit 7 200 emplois, a été enregistrée dans la région de Riverside-San Bernardino-Ontario, en Californie. La région de Los Angeles-Long Beach-Glendale a perdu 6 200 emplois.

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Au sein de Microsoft, il n’est pas bon de protester contre Israël

02. September 2025 um 13:54

Microsoft a licencié quatre de ses employés à la suite de manifestations internes dénonçant les liens de l’entreprise avec Israël. Alors que l’offensive militaire se poursuit dans la bande de Gaza.

Parmi les personnes renvoyées figurent Anna Hattle et Riki Fameli, qui avaient organisé cette semaine un sit-in dans les bureaux de Brad Smith, président de Microsoft. Elles ont été informées de leur licenciement par message vocal, selon le collectif “No Azure for Apartheid“, à l’origine de plusieurs actions de protestation, rapporte L’Orient Le Jour.

Le collectif a dernièrement annoncé que deux autres salariés, en l’occurrence Nisreen Jaradat et Julius Shan, ayant participé à l’installation de campements au siège de l’entreprise, avaient eux aussi été congédiés.

Dans un communiqué, Microsoft a justifié ces licenciements par « des violations graves de ses politiques internes ». Tout en précisant que les récentes manifestations sur ses sites avaient « soulevé d’importantes préoccupations en matière de sécurité ».

Un mouvement interne de contestation

Le groupe No Azure for Apartheid, dont le nom fait référence à la plateforme cloud de Microsoft, exige la fin de toute collaboration avec Israël ainsi que des réparations envers les Palestiniens.

« Nous sommes ici parce que Microsoft continue de fournir à Israël les outils nécessaires pour commettre un génocide tout en trompant et en égarant ses propres employés sur cette réalité ». C’est ce qu’a déclaré Anna Hattle dans un communiqué.

Hattle et Fameli faisaient partie des sept manifestants arrêtés mardi, après avoir occupé le bureau du président de l’entreprise. Les cinq autres interpellés sont des anciens employés ou des personnes extérieures à la société.

Interrogé sur les événements, Brad Smith a déclaré que Microsoft respectait « la liberté d’expression qui prévaut dans ce pays, dès lors qu’elle s’exerce dans le respect de la loi ».

Un partenariat technologique controversé

La polémique s’inscrit dans un contexte tendu autour des relations entre Microsoft et Israël. Une enquête journalistique conjointe, publiée ce mois-ci par The Guardian, +972 Magazine et Local Call, a révélé que l’armée israélienne utilisait le cloud Azure de Microsoft pour stocker des millions de conversations téléphoniques de Palestiniens, en Cisjordanie et à Gaza.

En réaction, Microsoft a annoncé qu’il confierait un audit indépendant à la firme d’avocats Covington & Burling LLP, afin d’évaluer l’usage de ses technologies dans ce cadre.

Une vague plus large de protestations dans les entreprises

Microsoft n’est pas la seule entreprise confrontée à des manifestations internes autour de la guerre à Gaza. En avril dernier, lors de la célébration des 50 ans du groupe, un employé pro-palestinien avait interrompu un discours du patron de l’IA de Microsoft, Mustafa Suleyman, pour protester contre les liens de l’entreprise avec Israël. Lui et un autre manifestant avaient également été licenciés.

Les mobilisations pro-palestiniennes se multiplient dans les entreprises technologiques et les universités; alors que la crise humanitaire à Gaza s’aggrave. Les images de civils palestiniens affamés, notamment d’enfants, ont provoqué une indignation mondiale.

Il faut rappeler que le dernier cycle de violences israélo-palestinien a débuté en octobre 2023, après une attaque du Hamas ayant causé la mort de 1 200 personnes et la prise d’environ 250 otages, selon les autorités israéliennes.

En réponse, l’armée israélienne a lancé une vaste offensive contre Gaza, faisant des dizaines de milliers de morts palestiniens, entraînant des accusations de génocide et de crimes de guerre devant des juridictions internationales — des allégations qu’Israël rejette catégoriquement.

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Stéphane Varret est le nouveau DG d’Orange Tunisie

02. September 2025 um 13:19

Orange Tunisie annonce la nomination de Stéphane Varret au poste de directeur général. Il remplace Thierry Millet, récemment nommé directeur général d’Orange Money Group.

Fort de plus de 20 ans d’expérience au sein du groupe Orange, Stéphane Varret a occupé des fonctions stratégiques en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, dans les domaines de la finance, du développement et de la transformation d’entreprise.

Depuis mars 2023, il occupait le poste de directeur de la Stratégie et du développement d’Orange Middle East and Africa (OMEA), couvrant 17 pays. À ce poste, il a piloté la déclinaison du plan stratégique « Lead the Future » à l’échelle régionale; ainsi que des projets d’envergure dans les domaines de la connectivité longue distance, des infrastructures (towercos, satellites) et des services financiers mobiles. Il a également conduit plusieurs opérations de croissance externe, dont la joint-venture Orange-Vodacom en RDC.

Diplômé d’un master en économie (Université Paris II Panthéon), d’un master en management d’entreprise (ISC Paris) et d’un senior executive program en finance et gestion (ESCP Europe), Stéphane Varret allie une formation académique solide à une expertise reconnue dans la conduite de projets complexes. Il a notamment été Directeur Financier puis Directeur Général Adjoint d’Orange Côte d’Ivoire, ainsi que CFO d’Orange Espagne, où il a joué un rôle déterminant dans le retour à la croissance et la fusion stratégique avec Masmovil.

Son expérience internationale et sa connaissance fine des enjeux stratégiques du secteur seront des atouts majeurs pour accompagner le développement d’Orange Tunisie, dans un contexte d’innovation, de transformation numérique de recherche de l’excellence opérationnelle et du développement rapide des services très haut débit.

Marié et père de trois enfants, Stéphane Varret prend ses nouvelles fonctions à compter du 1er septembre 2025.

Avec communiqué

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Henda Ben Ayed rejoint le conseil d’administration de BMCE Capital Securities

02. September 2025 um 12:38

Henda Ben Ayed, également connue sous le nom Henda Ben Ayed Bradai, est la directrice générale adjointe de BMCE Capital Tunisie. Elle est aussi membre du conseil d’administration de BMCE Capital Securities.

Elle est diplômée de l’École supérieure de commerce de Tunis et dispose d’une expérience notable au sein du groupe BMCE.

Elle joue un rôle clé dans la gestion et le développement de la société, avec des responsabilités notamment dans le domaine commercial et le back-office.

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Le chômage dans la zone euro s’élève à 6,2 % en juillet

02. September 2025 um 11:34

Le taux de chômage dans la zone euro s’élevait à 6,2 % en juillet 2025, selon les données d’Eurostat publiées lundi 1er septembre. 

Au niveau de l’UE, le taux de chômage est tombé à 5,9 % en juillet, contre 6,0 % en juin 2025 et juillet 2024.

Eurostat estime que 13,025 millions de personnes dans l’UE, dont 10,805 millions dans la zone euro, étaient au chômage en juillet 2025.

Par rapport à juin 2025, le nombre de chômeurs a diminué de 165 000 personnes dans l’UE et de 170 000 dans la zone euro.

Par rapport à juillet 2024, le nombre de chômeurs a diminué de 105 000 dans l’UE et de 161 000 dans la zone euro.

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Gaza, entre génocidaires sanguinaires et promoteurs immobiliers avides

02. September 2025 um 11:27

Commençons par le commencement. Lors de sa campagne électorale de 2024, Trump a déclaré qu’il mettrait rapidement fin à la guerre de Gaza, s’il était élu. Non seulement il n’a pas levé le petit doigt pour arrêter cette guerre, devenue génocidaire bien avant son arrivée à la Maison Blanche, mais il a tout fait pour aider Netanyahu à la poursuivre malgré son caractère horrible et sans précédent dans l’histoire moderne.

Juste deux jours après son investiture, Gaza s’imposa comme une priorité à Trump. Non pas à l’homme politique élu à la tête de la plus grande puissance du monde, mais au promoteur immobilier à la recherche d’opportunités de nature à accroître sa fortune.

« Gaza, un immense chantier de démolition »

Voici ce qu’il a dit le 22 janvier 2025, deux jours après son entrée à la Maison Blanche : « J’ai regardé une photo de Gaza, on dirait un immense chantier de démolition. Il faut la reconstruire autrement. Gaza est un endroit exceptionnel au bord de la mer, avec un climat idéal. Tout y est parfait. On peut y faire de belles choses ».

En ce même mois de janvier, quelques jours avant de céder le pouvoir, l’administration Biden, qui a soutenu à bout de bras la guerre génocidaire de Netanyahu, présenta son propre plan sur Gaza. Le secrétaire d’État de l’époque, Antony Blinken, a présenté son plan d’après-guerre. Il prévoyait « la mise en place d’une administration intérimaire pour Gaza, supervisée par les Nations unies et assurée par des Palestiniens sélectionnés et des pays partenaires qui cèderaient à terme le pouvoir à une Autorité palestinienne réformée ».

Bien qu’il n’y ait aucune différence entre Trump et Biden en termes de soutien aveugle à Israël, il y a tout de même une immense différence entre le premier qui ne sait pas grand-chose en dehors des transactions immobilières, et le second qui a fait une très longue carrière politique.

Trump, l’obsession des opportunités immobilières de Gaza

Durant les sept mois qu’il a déjà passés à la Maison Blanche, l’obsession des opportunités immobilières de Gaza ne semble pas avoir quitté le président américain. La preuve est fournie par cette réunion du 23 août à la Maison Blanche à laquelle Trump a convié le secrétaire d’État Marco Rubio, Steve Witkoff (un promoteur immobilier milliardaire, promu diplomate), l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair (un criminel de guerre co-responsable avec George W. Bush de la mort d’un million d’Irakiens et de la tragédie de l’Irak), ainsi que le gendre de Trump, Jared Kushner (détenteur d’importants intérêts privés dans le Grand Moyen-Orient).

La réunion a eu pour thème les voies et moyens permettant de faire de Gaza la « Riviera du Moyen-Orient ». Rien de mystérieux dans tout cela, sauf l’invitation à cette réunion du criminel de guerre Tony Blair pour donner son « expertise ». Il va sans dire que l’unique « expertise » que le monde lui reconnaît fut largement démontrée en 2002-2003 par son rôle diabolique dans la destruction de l’Irak et le massacre d’un million de ses habitants…

Vu son rôle dévastateur en Irak, l’unique explication de sa présence dans cette réunion à la Maison Blanche serait de contribuer par son « expertise » à l’accélération tant désirée par Trump et Netanyahu à la dévastation et l’évacuation totales de l’enclave palestinienne.

Dans son édition du 31 août, le Washington Post a fait état d’un « prospectus de 38 pages » qui envisage « une relocalisation de l’ensemble des habitants de Gaza, soit par des départs volontaires vers un autre pays, soit dans des zones restreintes et sécurisées à l’intérieur de l’enclave pendant la reconstruction ».

Toujours selon ce prospectus, « chaque Palestinien choisissant de partir recevrait une indemnité de 5 000 dollars en espèces et des subventions pour couvrir quatre années de loyer ailleurs, ainsi qu’une année de nourriture ».

Points communs entre GHF et Great

Baptisée Great (Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation), cette proposition semble être la suite logique de la « Gaza Humanitarian Fondation » (GHF) que les États-Unis et Israël ont mis en place pour « distribuer la nourriture » aux affamés. Mais en réalité, comme le monde entier le constate quotidiennement, il s’agit d’un piège pour attirer les Palestiniens à portée de tir de la soldatesque israélienne. Plus de Palestiniens tués que d’affamés nourris par cette Fondation-piège.

En attendant une improbable réaction d’un monde inhibé et paralysé face à cette catastrophe, Gaza continue de résister seule face à la démence des génocidaires sanguinaires et des promoteurs immobiliers avides.

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Le chiffre d’affaires d’OTH atteint 544,6 millions de dinars malgré un contexte tendu

02. September 2025 um 11:13

Le chiffre d’affaires consolidé de One Tech Holding (OTH) s’est élevé à 544,6 millions de dinars (MDT) au premier semestre 2025. Il enregistre une légère progression de 0,7 % par rapport aux 540,6 millions de dinars réalisés à la même période en 2024.

Cette performance d’OTH est principalement portée par les ventes à l’exportation, qui ont atteint 453,4 millions de dinars contre 440,6 millions de dinars un an plus tôt. Tandis que les ventes locales ont reculé à 70 millions de dinars après 77,9 millions en 2024.

Les achats de matières et approvisionnements ont augmenté de 1,6 % pour s’établir à 403,3 millions de dinars. Et les charges de personnel se sont élevées à 60,3 millions contre 59,9 millions l’année précédente. Les dotations aux amortissements et provisions ont quant à elles reculé à 17,1 millions de dinars, après 19,1 millions en 2024. Retour sur les chiffres de OTH.

Malgré une hausse de certains coûts, le résultat d’exploitation s’est établi à 36,6 millions de dinars, en léger repli par rapport aux 38,3 millions de dinars du premier semestre 2024. Le résultat net consolidé affiche une progression de 3 %, passant de 25,1 à 25,9 millions de dinars. Après déduction de la quote-part des minoritaires de 1,2 million de dinars, le résultat net part du groupe atteint 24,7 millions de dinars. Soit une hausse de 3,1 % comparé aux 23,9 millions enregistrés un an auparavant.

Cette amélioration de la rentabilité nette s’explique notamment par une baisse des charges financières nettes, réduites à 5,2 millions de dinars contre 7,7 millions en 2024; ainsi que par des gains non récurrents et des produits financiers venant compenser partiellement l’augmentation des coûts d’exploitation.

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BCT: forte progression des BTA face au recul des BTC

02. September 2025 um 10:34

Au 29 août 2025, l’encours total des Bons du Trésor atteint 30,15 milliards de dinars, marquant une progression globale de 12,82 % sur un an. Cependant, cette évolution masque des dynamiques opposées entre les deux types principaux de titres : les Bons du Trésor à court terme (BTC) reculent fortement; tandis que les Bons du Trésor Assimilables (BTA) connaissent une croissance soutenue.

Il convient de noter que ces titres, utilisés par l’État pour financer ses besoins budgétaires, reflètent le niveau d’endettement public ainsi que la confiance des investisseurs dans la solvabilité du pays.

Notons par ailleurs que les BTC affichent généralement des taux d’intérêt plus élevés que les BTA.

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Nouvel ordre mondial : Xi Jinping fait passer son message en uniforme

02. September 2025 um 10:04

Le président chinois Xi Jinping organise, mercredi 3 septembre, un grand défilé militaire. Et ce, alors qu’il cherche à repositionner la Chine comme le gardien d’un ordre international post-américain, à une époque de profonde incertitude géopolitique. 

Vingt-six dirigeants mondiaux, dont le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, se réuniront à Pékin (Chine) le 3 septembre pour l’événement du « Jour de la Victoire », marquant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Ce spectacle hautement chorégraphié vise à projeter la puissance militaire et l’influence diplomatique de la Chine dans un contexte de doutes sur le rôle mondial des États-Unis. Alors que le président Donald Trump réduit l’aide étrangère, se retire des institutions internationales et mène une guerre commerciale de grande envergure contre ses alliés et ses rivaux.

L’apparition conjointe inédite de Xi, à côté de Poutine et de Kim, supervisant la présentation d’équipements de pointe comme des missiles hypersoniques et des drones, pourrait bien être l’image déterminante du défilé, un « Axe du bouleversement » défiant l’Occident.

« La présence de Vladimir Poutine, de Massoud Pezechkian (de l’Iran) et de Kim Jong-un souligne le rôle de la Chine en tant que première puissance autoritaire du monde », a déclaré Neil Thomas, expert en politique chinoise au Centre d’analyse de la Chine de l’Asia Society Policy Institute.

L’augmentation du nombre de dirigeants des pays d’Asie centrale, d’Asie occidentale et d’Asie du Sud-Est participant au défilé de cette année par rapport au dernier en 2015 met en évidence les progrès de Pékin dans la diplomatie régionale, a ajouté M. Thomas.

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, et le Serbe Aleksandar Vucic, tous deux critiques des sanctions contre la Russie en raison de sa guerre en Ukraine, sont les seuls dirigeants occidentaux présents.

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La BNA affiche un PNB en hausse de 7,7 % à 537 MDT

02. September 2025 um 09:49

55 millions de dinars (MDT) de bénéfice net ont été dégagés par BNA Bank au premier semestre 2025, en progression de 16,8 %.

Le PNB s’élève à 537 MDT, en hausse de 7,7 %.

Les créances sur la clientèle atteignent 13,85 milliards de dinars enregistrant une hausse de 1,9 %. Tandis que les dépôts clients s’établissent à 12,96 milliards de dinars enregistrant une hausse de 2,2 % ; avec une forte croissance des dépôts à vue de 19,8 %.

Les revenus du portefeuille d’investissement de BNA BANK ont bondi de 44,7 % pour atteindre 348,3 millions de dinars. Les charges d’exploitation ont augmenté de 6,6 % à 682,2 millions de dinars, portées par les frais de personnel (+6,9 %) et les charges générales d’exploitation (+11,7 %).

Après ajustement comptable, le résultat net est de 137,3 millions de dinars, en hausse de 49,6 %. La banque affiche une solvabilité robuste avec un ratio de 21,83 %, un ratio Tier One de 19,17 % et un ratio de liquidité de 206,97 %, tous supérieurs aux exigences réglementaires.

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Importations alimentaires : le top 5 des pays africains les plus dépendants 

02. September 2025 um 09:14

Depuis 1964, la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), basée à Genève en Suisse, s’engage pour un commerce mondial plus équitable et un développement économique inclusif. Théoriquement du moins. A travers ses analyses, rapports stratégiques et actions de terrain, elle soutient les pays en développement dans leur intégration à l’économie globale. Son dernier rapport, « The State of Commodity Dependence 2025 », publié en juillet, dresse toutefois un état des lieux préoccupant. A savoir la dépendance croissante de certains pays africains aux importations alimentaires.

Entre 2021 et 2023, les importations alimentaires de l’Afrique ont atteint 97 milliards de dollars, soit en hausse de 19 % par rapport à la période 2012-2014. Une augmentation qui souligne la vulnérabilité du continent face aux chocs extérieurs — flambée des prix, crises sanitaires ou perturbations logistiques.

Une facture alimentaire qui explose

Voici les pays africains les plus dépendants des importations :

  1. Égypte – 16,43 milliards $

  2. Algérie – 9,99 milliards $

  3. Maroc – 8,71 milliards $

  4. Afrique du Sud – 6,07 milliards $

  5. Nigeria – 5,59 milliards $.

A noter que l’Algérie et le Maroc figurent parmi les plus dépendants en ce qui concerne les céréales, les produits laitiers, les huiles, le sucre et la viande.

Vers une souveraineté alimentaire ?

Face à ce constat, la CNUCED appelle à une transformation structurelle. Il est urgent, selon l’organisme onusien, d’investir massivement dans l’agriculture locale, de renforcer les filières agroalimentaires nationales et de diversifier les économies.

L’objectif est d’atteindre une autonomie alimentaire durable, de réduire la vulnérabilité face aux marchés internationaux et de garantir la sécurité alimentaire des populations. Car en cas de crise — pénurie, pandémie, conflit —, ce sont des millions de personnes qui pourraient se retrouver en situation critique.

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La Belgique reconnaîtra l’État de Palestine

02. September 2025 um 09:14

Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a annoncé que la Belgique reconnaîtra l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, rejoignant ainsi des pays comme la France et la Grande-Bretagne.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions accrues et de drame humanitaire en Palestine, notamment à Gaza. En plus de cette reconnaissance, la Belgique a pris « des sanctions fermes » contre le gouvernement israélien et condamne fermement tout antisémitisme ou glorification du terrorisme par les partisans du Hamas.

Le gouvernement belge souhaite ainsi renforcer la pression sur Israël et le Hamas, tout en soutenant une solution à deux États, conformément à la Déclaration de New York. Cette initiative s’inscrit dans un appel plus large de plusieurs gouvernements occidentaux invitant d’autres pays à suivre ce mouvement.

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Barcelone et Mongi Bali : Saïed veut réconcilier Tunis avec sa beauté

02. September 2025 um 08:23

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu, dans la nuit du lundi, 1er septembre, aux places Barcelone et Mongi Bali, après avoir ordonné leur réaménagement sous la supervision des équipes du Génie militaire.

Dans une vidéo publiée via la page officielle de la présidence de la République, le chef de l’État a souligné que la préservation de l’esthétique de ces espaces, au quotidien et en continu, est une œuvre partagée entre la commune et les parties concernées. Kaïs Saïed a d’ailleurs ordonné de repeindre les bâtiments jouxtant ces espaces dans les jours à venir.

En outre, il a rappelé que la place Barcelone a été créée en 1972 et qu’elle était dans un état excellent avant qu’elle ne soit délaissée et négligée. Tout en se félicitant des efforts déployés par les équipes du génie militaire en vue de mener à bien et avec toute la célérité requise, les travaux de réaménagement de ces espaces.

 

Kaïs Saïed

 

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a souligné l’importance de créer des espaces ouverts et accessibles aux citoyens tunisiens et de préserver leur propreté et esthétique. En effet, il estime qu’il s’agit d’une illustration parfaite de « la révolution culturelle » escomptée.

À cette occasion, le chef de l’État a pris connaissance du modèle logistique du projet de réaménagement de la place Barcelone et d’une représentation en 3D des travaux réalisés.

Le projet consiste en des travaux d’aménagement intégral de la place Barcelone, de rénovation totale de la fontaine centrale et de l’ajout de deux fontaines latérales.

Ces travaux visent à améliorer l’esthétique des espaces ouverts au public et à garantir la pérennité de leur rayonnement, notamment, au double plan culturel et social.

Dix millions de dinars…

Le projet a été réalisé moyennant une enveloppe de 10 millions de dinars. Les travaux de réaménagement ont été menés sous la supervision et le suivi de la direction générale du génie militaire avec la participation de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) et de la municipalité de Tunis.

En outre, Kaïs Saïed a réitéré son appel à généraliser ce type de travaux, à entretenir les espaces publics dans les différentes régions du pays et à créer des espaces verts de manière à redorer l’image de la Tunisie Verte.

Lors de sa visite, le chef de l’État s’est entretenu avec nombre de citoyens et a écouté leurs préoccupations. Tout en réaffirmant que le travail se poursuit sans relâche pour chercher des solutions radicales dans tous les domaines.

Transport public : de solution

Répondant aux plaintes exprimées par un citoyen quant aux interminables attentes dans les stations publiques de transport, le président Saïed a assuré que des travaux sont en cours pour renforcer la flotte du transport, à travers l’acquisition de nouveaux bus ou la réparation des rames du métro léger.

Toujours dans le cadre de sa visite, le chef de l’État s’est, en outre, rendu à la gare de Tunis, qui vient d’être récemment réaménagée et rénovée. Lors de sa visite, il s’est également entretenu avec plusieurs citoyens présents sur place.

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Emploi des docteurs : Saïed appelle au dialogue

02. September 2025 um 08:04

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, dans l’après-midi du lundi 1er septembre, une délégation de titulaires de doctorat.

Lors de cette rencontre, le chef de l’État est revenu sur les les raisons profondes qui ont mené droit à la situation actuelle qu’endurent les titulaires de doctorat en Tunisie.

Il a, dans ce contexte, rappelé que le concours reste toujours la voie-clé de tout procédé de recrutement. Et ce, pourvu qu’il soit entouré de garanties nécessaires permettant d’assurer la transparence et le traitement égal des candidats.

Selon un communiqué de la présidence de la République, M. Saïed a de nouveau souligné que les compétences tunisiennes, qu’il s’agisse des titulaires de doctorat ou des diplômés du supérieur longtemps en chômage, sont souvent emplies d’enthousiasme et fièrement engagées à assumer la responsabilité, promettant de leur ouvrir de larges perspectives dans l’avenir.

Ces compétences, a-t-il encore assuré, vont désormais prendre la place des responsables défaillants. Elles feront, qui plus est, office de relais des lobbies au sein de plusieurs services publics de l’Etat. A cet égard, il a mis en garde quiconque s’évertue à exacerber la situation et à faire endurer la souffrance des usagers de l’administration, que la Tunisie « n’a pas plus besoin de lui ».

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Le projet de la loi de finances 2026 a du plomb dans l’aile à l’ARP

02. September 2025 um 07:44

Réunie, lundi 1er septembre 2025, la Commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé de ne pas examiner le projet de loi de finances 2026. Et ce, tant que le gouvernement n’aura pas remédié aux violations des articles 40 et 62 de la loi organique du budget de 2019.

Lors de cette réunion, la Commission a débattu de la question de la « violation des dispositions de l’article 40, paragraphe 2 de la loi organique de 2019 portant loi organique du budget (LOB) ». C’est ce qu’il ressort d’un communiqué de l’ARP.

L’obligation du gouvernement

En effet, en vertu de cet article, le gouvernement est tenu à l’obligation de présenter à l’Assemblée des représentants du peuple, avant la fin du mois du juillet, de chaque année, les hypothèses et les grandes orientations du budget de l’Etat pour l’année suivante.

Ainsi, la Commission estime que les dispositions précitées confient à l’ARP des attributions explicites en matière d’élaboration du budget.

Par ailleurs, la Commission a débattu de la non-application par le gouvernement des dispositions de l’article 62, paragraphe 3, de la même loi organique.

Conformément aux dispositions de cet article, le gouvernement est dans l’obligation de présenter à l’ARP, à la fin du premier semestre de chaque exercice budgétaire, un rapport sur l’exécution du budget et sur l’application des dispositions de la loi de finances de l’année.

Pour la Commission parlementaire, l’article 62 en question investit le parlement d’une mission de contrôle lors de l’étape d’exécution du budget.

Au cours du débat, les députés ont rappelé que la Commission a sollicité au mois de juillet dernier l’audition de l’actuelle ministre des Finances.

Consécration du principe de continuité de l’Etat

L’objet de cette audition, selon la Commission, aurait été de faire le point sur l’état d’avancement de l’exécution du budget 2025. De même que d’examiner une possible inclusion de nouvelles mesures dans le projet de loi de finances de 2026. Et ce, conformément à l’accord convenu avec l’ancienne ministre des Finances et en consécration du principe de continuité de l’Etat.

Or, cette demande, regrette la Commission, n’a pas eu de suite; malgré l’engagement pris par l’actuelle ministre des Finances de la tenir, par commun accord, au mois de juillet dernier.

Face aux atteintes portées à la loi organique du budget, « Constitution financière de l’Etat », les députés ont revendiqué un rôle désormais plus significatif de l’Assemblée législative lors de la phase d’élaboration et d’exécution du budget. Tout en pressant le gouvernement de donner suite aux propositions émanant du parlement, compte tenu de la complémentarité entre le Législatif et l’Exécutif.

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La Tunisie dans le top 6 africain des importateurs du solaire chinois

02. September 2025 um 07:30

Longtemps considérée comme un pays pionnier en matière d’énergie solaire – et même exportatrice de panneaux solaires dans les années 2000 – la Tunisie figure aujourd’hui parmi les plus gros importateurs africains de modules photovoltaïques en provenance de Chine.

Ainsi, entre juillet 2024 et juin 2025, le pays a importé des panneaux solaires d’une capacité totale de 655 mégawatts (MW). Il se place ainsi au 6ᵉ rang parmi les 25 pays africains recensés dans un rapport publié récemment par le groupe de réflexion “Ember”, spécialisé dans les questions d’énergie et de climat.

Selon ce rapport intitulé « Les premiers signes d’un essor de l’énergie solaire en Afrique », la demande en panneaux solaires sur le continent est en plein boom. Et ce, avec une hausse de 60 % des importations depuis la Chine par rapport à la même période en 2024. La capacité totale importée par les 25 pays étudiés s’élève à 15 032 MW, contre 9 379 MW un an plus tôt.

Les cinq premiers importateurs

En tête du classement africain, l’Afrique du Sud reste le principal acheteur de panneaux solaires chinois avec 3 784 MW; malgré un ralentissement de la demande lié à la stabilisation de son approvisionnement électrique. Suivent le Nigeria (1 700 MW) et l’Algérie (1 199 MW). Le Maroc, quatrième, a importé 915 MW, juste devant l’Égypte (854 MW).

Le rapport souligne également une forte croissance des importations dans plusieurs pays : les achats de l’Algérie ont été multipliés par 33, ceux de la Zambie par 8, du Botswana par 7 et du Soudan par 6. D’autres pays comme le Liberia, la RDC, le Bénin, l’Angola ou encore l’Éthiopie ont vu leurs importations tripler.

Contraste

Cependant, ces volumes records ne reflètent pas nécessairement la réalité du déploiement sur le terrain. En effet, le rapport précise qu’aucune donnée fiable ne permet de déterminer combien de panneaux solaires importés ont réellement été installés. Certains modules peuvent être stockés, réexportés vers des pays voisins, ou même expédiés en dehors du continent pour contourner les droits de douane ou les taxes locales.

Les auteurs d’Ember estiment néanmoins que cette vague d’importations pourrait, à terme, contribuer de manière significative à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Dans certains pays comme le Nigéria, les économies générées par la réduction de la consommation de diesel permettent d’amortir le coût d’un panneau solaire en seulement six mois, voire moins ailleurs. Le rapport rappelle qu’au sein des dix principaux pays importateurs, la valeur des importations de pétrole raffiné dépasse celle des panneaux solaires d’un facteur allant de 30 à 107.

Enfin, il convient de souligner que, malgré une croissance notable, l’Afrique reste encore marginale dans le paysage mondial des énergies renouvelables. Selon les dernières données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), les capacités installées sur le continent sont passées de 32,54 GW en 2014 à 62,10 GW en 2023, soit une hausse de 91 % en dix ans. Toutefois, cela ne représente encore que 1,6 % des capacités renouvelables mondiales.

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Friedman 1.0 vs Friedman 4.0

02. September 2025 um 05:12

Il était une fois un économiste ressuscité dans un monde qu’il n’avait jamais prévu, un monde où l’oracle du marché libre se réveille, non dans une salle de conférence feutrée à l’Université de Chicago, mais en plein hackathon Web3, sponsorisé par Binance.

Milton Friedman, le prophète du monétarisme, revient d’entre les morts, les yeux encore embués d’idéalisme néolibéral, pour découvrir qu’il est devenu une icône… d’un système qui ne parle plus économie, mais tokenisation de l’attention.

Il tente, dans un dernier sursaut d’humanité académique, de murmurer une phrase qui fut jadis sacro-sainte : « Le seul rôle légitime du gouvernement est de faire respecter les règles du jeu… »

Mais déjà, une version boostée de lui-même, Friedman 4.0, avatar NFT, lunettes AR intégrées lui tape sur l’épaule et, avec ce sourire digitalement parfait, lui glisse : « Les règles ? Elles sont dans la blockchain maintenant. Et le gouvernement ? C’est un bug, Milton. On bosse dessus avec une DAO. »

 

  • Un débat entre les deux Friedman : « État vs Protocole »

Les deux Milton se toisent, comme deux versions d’un même rêve en pleine désynchronisation. Le décor se métamorphose en une table ronde virtuelle, sponsorisée par une start-up de café décentralisée dont personne ne sait si elle vend vraiment du café ou juste des whitepapers.

Milton 1.0, costumé en bon professeur des années 80, campé dans ses certitudes : « Le marché est l’expression la plus pure de la liberté individuelle. Il faut libérer l’homme de l’État pour qu’il puisse exercer ses choix en paix. »

Milton 4.0, avatar premium avec animation en temps réel : « Milton, c’est mignon, mais aujourd’hui, les gens ne choisissent plus. On leur suggère. On les prédit. On les capte. Le marché n’est plus une arène : c’est une interface. C’est fluide, gamifié. L’API de la volonté, si tu veux. »

L’ancien fronce les sourcils, visiblement troublé : « Et… la rationalité ? La transparence ? Le consentement éclairé ? »

Le nouveau ricane, un brin cruel : « Tu veux dire… les cases à cocher qu’on met pile là où les gens cliquent sans lire ? Ce « consentement », c’est juste du design, Milton. Un dark pattern déguisé en libre arbitre. »

Le vieil économiste blêmit : « Tu es en train de me dire que la liberté individuelle a été transformée en… piège à clics ? »

Le Friedman augmenté désigne alors un écran rempli de graphes dynamiques : « Regarde ça : 97 % de taux de rétention. 84 % de taux de clics. Le marché fonctionne à merveille. »

Et l’autre, les lèvres tremblantes, ne peut que balbutier : « Fonctionne, oui… mais pour qui ? La concurrence ? Les monopoles ? Les inégalités ? »

Et la réponse tombe, tranchante comme un code minifié : « La concurrence est algorithmique, Milton. Invisible. Comme ta main. Mais la mienne s’appelle AWS. »

 

  • Deux Friedman pour un seul capitalisme ?

Milton l’ancien rêvait d’un monde peuplé de consommateurs rationnels, comparant, choisissant, optimisant leur panier dans un grand supermarché moral. Une humanité qui vote avec sa carte bleue, éduquée par le prix, disciplinée par l’offre et la demande.

Mais son clone numérique n’a que faire de ces naïvetés. Il sait pertinemment que l’humain n’est pas rationnel, juste scroll-addict et dopé à la dopamine transactionnelle. Il ne le laisse pas choisir : il l’anticipe, le pilote, l’enferme dans des modèles prédictifs si précis qu’ils en deviennent prophétiques. Le libre arbitre ? Juste un résidu statistique dans un dashboard de machine learning.

Là où l’un croyait en la souveraineté du consommateur, l’autre parle d’optimisation du « temps de cerveau disponible », et il a les heatmaps pour le prouver.

 

  • La liberté ? Oui, mais version bêta

Autrefois, la liberté signifiait choisir sa retraite, sa banque, son école quitte à se tromper.

Aujourd’hui, la liberté, c’est de connecter son wallet Metamask à une plateforme de micro-tâches rémunérées 0,0004 centimes, en cryptomonnaie instable, pour valider des captchas qui entraînent une IA de surveillance. Loin de protester, l’utilisateur clique, se connecte, se conforme. La liberté a changé de camp : elle s’est faite UX.

Milton 1.0 aurait vu dans le capitalisme de surveillance une perversion insupportable de son rêve libéral.

Friedman 4.0, lui, l’automatise, le monétise, le benchmarke, et l’A/B teste sur des panels comportementaux.

 

  • Ils ne parlent plus la même langue

Le vieux cite Adam Smith, parle de responsabilité fiscale, évoque la Constitution avec la gravité d’un homme pour qui les textes fondateurs comptent encore.

Le jeune, lui, balance des threads X sur l’ubérisation des émotions, partage des mèmes de Hayek en pixel art, et publie des e-books sur la souveraineté numérique… écrits par une IA brésilienne, puis traduits automatiquement avec Google Translate pour le SEO.

Quand l’un s’inquiète du déficit public, l’autre distribue des tokens de gouvernance pour voter sur la roadmap d’une Constitution version open-source.

Quand l’un parle de taux d’intérêt, l’autre parle de staking.

Quand l’un rêve de réduire l’État, l’autre rêve de le convertir en smart contract.

 

  • Constat de rupture épistémologique

Il n’y a pas eu transition, évolution, adaptation. Il y a eu bascule brutale, glissement d’époque, mutation de l’espèce économiste.

Friedman 1.0 voulait libérer les marchés du poids de l’État. Friedman 4.0 a bien libéré les marchés, mais en y enfermant les individus dans des silos d’optimisation algorithmique.

Le premier parlait de choix éclairé, le second de funnels de conversion.

Le premier pensait la liberté comme absence de contrainte, le second la pense comme absence de friction ce qui revient, ironiquement, à la rendre insaisissable.

L’école ? Elle n’a pas été privatisée, elle a été mise dans une app avec abonnements mensuels, upsells pédagogiques, et NFT de diplôme.

Le marché ? Ce n’est plus une agora d’échanges libres, mais une marketplace dopée aux prédictions, aux émotions trackées, livrée en drone avec supplément réalité augmentée.

Et la liberté ? Elle est là, toujours affichée, bien en évidence, mais comme un sticker promotionnel sur l’interface : belle à regarder, inutile à toucher.

Friedman 1.0 se rêvait en architecte d’un capitalisme émancipateur.

Friedman 4.0 a fait mieux : il a mis le capitalisme dans le cloud, activé un plugin de dérégulation, codé une API d’austérité, et appliqué un filtre AR de « liberté » pour que tout cela passe crème sur les réels Instagram.

 

  • Friedman 1.0, dans un dernier souffle, regarde autour de lui

Il voit un monde où les individus ne votent plus qu’avec des likes, où la pensée est un flux, et où l’économie se vit comme une interface : esthétique, rapide, fermée.

Il sent que la démocratie n’est plus qu’un bouton « je participe », que l’opinion s’affiche avec des étoiles, et que l’existence elle-même est devenue un score.

Alors, les yeux levés vers ce ciel bleu synthétique d’un métavers fiscalement optimisé, il murmure presque à lui-même, presque à nous tous : « Ce n’était pas… ce que j’avais prévu ».

 

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Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data Scientist & Aguilleur d’IA

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