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Heute — 02. September 2025Haupt-Feeds

Gaza, entre génocidaires sanguinaires et promoteurs immobiliers avides

02. September 2025 um 11:27

Commençons par le commencement. Lors de sa campagne électorale de 2024, Trump a déclaré qu’il mettrait rapidement fin à la guerre de Gaza, s’il était élu. Non seulement il n’a pas levé le petit doigt pour arrêter cette guerre, devenue génocidaire bien avant son arrivée à la Maison Blanche, mais il a tout fait pour aider Netanyahu à la poursuivre malgré son caractère horrible et sans précédent dans l’histoire moderne.

Juste deux jours après son investiture, Gaza s’imposa comme une priorité à Trump. Non pas à l’homme politique élu à la tête de la plus grande puissance du monde, mais au promoteur immobilier à la recherche d’opportunités de nature à accroître sa fortune.

« Gaza, un immense chantier de démolition »

Voici ce qu’il a dit le 22 janvier 2025, deux jours après son entrée à la Maison Blanche : « J’ai regardé une photo de Gaza, on dirait un immense chantier de démolition. Il faut la reconstruire autrement. Gaza est un endroit exceptionnel au bord de la mer, avec un climat idéal. Tout y est parfait. On peut y faire de belles choses ».

En ce même mois de janvier, quelques jours avant de céder le pouvoir, l’administration Biden, qui a soutenu à bout de bras la guerre génocidaire de Netanyahu, présenta son propre plan sur Gaza. Le secrétaire d’État de l’époque, Antony Blinken, a présenté son plan d’après-guerre. Il prévoyait « la mise en place d’une administration intérimaire pour Gaza, supervisée par les Nations unies et assurée par des Palestiniens sélectionnés et des pays partenaires qui cèderaient à terme le pouvoir à une Autorité palestinienne réformée ».

Bien qu’il n’y ait aucune différence entre Trump et Biden en termes de soutien aveugle à Israël, il y a tout de même une immense différence entre le premier qui ne sait pas grand-chose en dehors des transactions immobilières, et le second qui a fait une très longue carrière politique.

Trump, l’obsession des opportunités immobilières de Gaza

Durant les sept mois qu’il a déjà passés à la Maison Blanche, l’obsession des opportunités immobilières de Gaza ne semble pas avoir quitté le président américain. La preuve est fournie par cette réunion du 23 août à la Maison Blanche à laquelle Trump a convié le secrétaire d’État Marco Rubio, Steve Witkoff (un promoteur immobilier milliardaire, promu diplomate), l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair (un criminel de guerre co-responsable avec George W. Bush de la mort d’un million d’Irakiens et de la tragédie de l’Irak), ainsi que le gendre de Trump, Jared Kushner (détenteur d’importants intérêts privés dans le Grand Moyen-Orient).

La réunion a eu pour thème les voies et moyens permettant de faire de Gaza la « Riviera du Moyen-Orient ». Rien de mystérieux dans tout cela, sauf l’invitation à cette réunion du criminel de guerre Tony Blair pour donner son « expertise ». Il va sans dire que l’unique « expertise » que le monde lui reconnaît fut largement démontrée en 2002-2003 par son rôle diabolique dans la destruction de l’Irak et le massacre d’un million de ses habitants…

Vu son rôle dévastateur en Irak, l’unique explication de sa présence dans cette réunion à la Maison Blanche serait de contribuer par son « expertise » à l’accélération tant désirée par Trump et Netanyahu à la dévastation et l’évacuation totales de l’enclave palestinienne.

Dans son édition du 31 août, le Washington Post a fait état d’un « prospectus de 38 pages » qui envisage « une relocalisation de l’ensemble des habitants de Gaza, soit par des départs volontaires vers un autre pays, soit dans des zones restreintes et sécurisées à l’intérieur de l’enclave pendant la reconstruction ».

Toujours selon ce prospectus, « chaque Palestinien choisissant de partir recevrait une indemnité de 5 000 dollars en espèces et des subventions pour couvrir quatre années de loyer ailleurs, ainsi qu’une année de nourriture ».

Points communs entre GHF et Great

Baptisée Great (Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation), cette proposition semble être la suite logique de la « Gaza Humanitarian Fondation » (GHF) que les États-Unis et Israël ont mis en place pour « distribuer la nourriture » aux affamés. Mais en réalité, comme le monde entier le constate quotidiennement, il s’agit d’un piège pour attirer les Palestiniens à portée de tir de la soldatesque israélienne. Plus de Palestiniens tués que d’affamés nourris par cette Fondation-piège.

En attendant une improbable réaction d’un monde inhibé et paralysé face à cette catastrophe, Gaza continue de résister seule face à la démence des génocidaires sanguinaires et des promoteurs immobiliers avides.

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Gestern — 01. September 2025Haupt-Feeds

Le plan américain d’après-guerre pour Gaza comprend l’expulsion des Palestiniens

01. September 2025 um 10:46

Le plan américain d’après-guerre pour Gaza qui circule parmi les responsables de l’administration du président Donald Trump prévoit que les États-Unis prennent le contrôle de l’enclave, déchirée par la guerre, pendant au moins une décennie, relocalisent sa population et reconstruisent en une station touristique et un centre industriel, rapporte le Washington Post.

Le Washington Post révèle que, selon un rapport de 38 pages qu’il a consulté, les 2 millions de Palestiniens de Gaza partiront soit par des départs « volontaires » vers un autre pays, soit par leur transfert vers des zones limitées à l’intérieur du territoire pendant la reconstruction.

Reuters a précédemment annoncé l’existence d’un projet de construction de camps de grande envergure, appelés « Zones de transit humanitaire », à l’intérieur – et peut-être à l’extérieur – de Gaza pour héberger la population palestinienne. Ce projet porte le nom de Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), une agence humanitaire controversée soutenue par les États-Unis.

Tout propriétaire foncier se verra offrir un « bon numérique » en échange du droit de reconstruire sa propriété, ajoute le Washington Post. Et chaque Palestinien quittant Gaza recevra 5 000 dollars en espèces et des subventions pour couvrir quatre années de loyer. Il recevra également de la nourriture pendant un an.

Avec la signature de GHF

Toujours selon le journal américain, le plan s’appelle « Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation Trust », ou GREAT Trust, et a été développé par GHF.

A rappeler par ailleurs que début août, l’ONU a annoncé que plus de 1 000 personnes ont été tuées en essayant d’obtenir de la nourriture à Gaza auprès des centres de distribution du GHF depuis mai 2025. La plupart d’entre elles ayant été ciblées par les forces israéliennes opérant à proximité des installations du GHF.

Enfin, relevons que le 4 février, Trump avait déclaré publiquement pour la première fois que les États-Unis devraient « prendre le contrôle » de l’enclave déchirée par la guerre et la reconstruire comme « la Riviera du Moyen-Orient » après avoir relocalisé la population palestinienne…

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