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Importations alimentaires : le top 5 des pays africains les plus dépendants 

02. September 2025 um 09:14

Depuis 1964, la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), basée à Genève en Suisse, s’engage pour un commerce mondial plus équitable et un développement économique inclusif. Théoriquement du moins. A travers ses analyses, rapports stratégiques et actions de terrain, elle soutient les pays en développement dans leur intégration à l’économie globale. Son dernier rapport, « The State of Commodity Dependence 2025 », publié en juillet, dresse toutefois un état des lieux préoccupant. A savoir la dépendance croissante de certains pays africains aux importations alimentaires.

Entre 2021 et 2023, les importations alimentaires de l’Afrique ont atteint 97 milliards de dollars, soit en hausse de 19 % par rapport à la période 2012-2014. Une augmentation qui souligne la vulnérabilité du continent face aux chocs extérieurs — flambée des prix, crises sanitaires ou perturbations logistiques.

Une facture alimentaire qui explose

Voici les pays africains les plus dépendants des importations :

  1. Égypte – 16,43 milliards $

  2. Algérie – 9,99 milliards $

  3. Maroc – 8,71 milliards $

  4. Afrique du Sud – 6,07 milliards $

  5. Nigeria – 5,59 milliards $.

A noter que l’Algérie et le Maroc figurent parmi les plus dépendants en ce qui concerne les céréales, les produits laitiers, les huiles, le sucre et la viande.

Vers une souveraineté alimentaire ?

Face à ce constat, la CNUCED appelle à une transformation structurelle. Il est urgent, selon l’organisme onusien, d’investir massivement dans l’agriculture locale, de renforcer les filières agroalimentaires nationales et de diversifier les économies.

L’objectif est d’atteindre une autonomie alimentaire durable, de réduire la vulnérabilité face aux marchés internationaux et de garantir la sécurité alimentaire des populations. Car en cas de crise — pénurie, pandémie, conflit —, ce sont des millions de personnes qui pourraient se retrouver en situation critique.

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La Tunisie dans le top 6 africain des importateurs du solaire chinois

02. September 2025 um 07:30

Longtemps considérée comme un pays pionnier en matière d’énergie solaire – et même exportatrice de panneaux solaires dans les années 2000 – la Tunisie figure aujourd’hui parmi les plus gros importateurs africains de modules photovoltaïques en provenance de Chine.

Ainsi, entre juillet 2024 et juin 2025, le pays a importé des panneaux solaires d’une capacité totale de 655 mégawatts (MW). Il se place ainsi au 6ᵉ rang parmi les 25 pays africains recensés dans un rapport publié récemment par le groupe de réflexion “Ember”, spécialisé dans les questions d’énergie et de climat.

Selon ce rapport intitulé « Les premiers signes d’un essor de l’énergie solaire en Afrique », la demande en panneaux solaires sur le continent est en plein boom. Et ce, avec une hausse de 60 % des importations depuis la Chine par rapport à la même période en 2024. La capacité totale importée par les 25 pays étudiés s’élève à 15 032 MW, contre 9 379 MW un an plus tôt.

Les cinq premiers importateurs

En tête du classement africain, l’Afrique du Sud reste le principal acheteur de panneaux solaires chinois avec 3 784 MW; malgré un ralentissement de la demande lié à la stabilisation de son approvisionnement électrique. Suivent le Nigeria (1 700 MW) et l’Algérie (1 199 MW). Le Maroc, quatrième, a importé 915 MW, juste devant l’Égypte (854 MW).

Le rapport souligne également une forte croissance des importations dans plusieurs pays : les achats de l’Algérie ont été multipliés par 33, ceux de la Zambie par 8, du Botswana par 7 et du Soudan par 6. D’autres pays comme le Liberia, la RDC, le Bénin, l’Angola ou encore l’Éthiopie ont vu leurs importations tripler.

Contraste

Cependant, ces volumes records ne reflètent pas nécessairement la réalité du déploiement sur le terrain. En effet, le rapport précise qu’aucune donnée fiable ne permet de déterminer combien de panneaux solaires importés ont réellement été installés. Certains modules peuvent être stockés, réexportés vers des pays voisins, ou même expédiés en dehors du continent pour contourner les droits de douane ou les taxes locales.

Les auteurs d’Ember estiment néanmoins que cette vague d’importations pourrait, à terme, contribuer de manière significative à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Dans certains pays comme le Nigéria, les économies générées par la réduction de la consommation de diesel permettent d’amortir le coût d’un panneau solaire en seulement six mois, voire moins ailleurs. Le rapport rappelle qu’au sein des dix principaux pays importateurs, la valeur des importations de pétrole raffiné dépasse celle des panneaux solaires d’un facteur allant de 30 à 107.

Enfin, il convient de souligner que, malgré une croissance notable, l’Afrique reste encore marginale dans le paysage mondial des énergies renouvelables. Selon les dernières données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), les capacités installées sur le continent sont passées de 32,54 GW en 2014 à 62,10 GW en 2023, soit une hausse de 91 % en dix ans. Toutefois, cela ne représente encore que 1,6 % des capacités renouvelables mondiales.

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« Nous ne paierons pas ! » : à Accra, les Panafricains unis contre la dette

31. August 2025 um 13:02

À Accra, vendredi 29 août, des centaines de manifestants venus de plusieurs pays africains se sont réunis sur la Place de l’Indépendance pour crier leur colère et exiger l’annulation de la dette extérieure des pays du continent. À l’appel de la branche africaine de la Confédération syndicale internationale, le rassemblement a pris des airs de mobilisation panafricaine contre ce que les manifestants dénoncent comme “un système inégal et oppressif“, rapporte RFI.

Brandissant pancartes et slogans dénonçant le FMI, la Banque mondiale et les créanciers du Nord, les participants ont fustigé une dette jugée illégitime et destructrice pour les économies africaines. « Quand on regarde les accords qui ont conduit à cette dette, c’est comme si un éléphant affrontait un petit animal dans un ring de boxe. Ce n’est pas un combat équitable. Le système doit changer », a déclaré Andrews Adoquaye Tagoe, syndicaliste ghanéen et organisateur de l’événement, cité par la radio française.

La Confédération syndicale appelle à une annulation totale et inconditionnelle des dettes dites “non viables“, dénonçant une perte de souveraineté économique orchestrée par des créanciers sans scrupules. « Nous ne paierons pas ! », a scandé la foule, dénonçant l’asphyxie budgétaire que représente le service de la dette pour de nombreux États africains.

Présent lors du rassemblement, le ministre ghanéen des Finances, Cassiel Ato Baah Forson, a toutefois nuancé le message : « La manière dont nous utilisons nos dettes compte aussi. Si nous les gérons correctement, nous devrions pouvoir les rembourser. On ne peut pas systématiquement demander des annulations tout en les mal utilisant ».

À l’issue du rassemblement, une pétition a été remise au ministre, à destination du président du Ghana. Objectif : faire remonter les revendications auprès de l’ensemble des créanciers internationaux.

Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’une manifestation, soit en Afrique, soit ailleurs dans le monde, réclame l’annulation des dettes contractées envers les institutions de Bretton Woods ou autres.

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