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Plans de développement en Tunisie : Saied plaide pour une approche décentralisée et inclusive

15. Mai 2025 um 12:08

Les réunions avec les membres des Conseils des District pour l’élaboration du projet de Plans de développement ont été au centre de la rencontre tenue, mercredi soir au palais de Carthage, entre le président de la République, Kais Saied, et le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafid.

Cité dans un communiqué de la présidence de la République, rendu public jeudi, le chef de l’Etat a souligné que tous les projets futurs de développement seront inscrits dans ces plans de développement, qui serviront de référence et de base “pour en finir avec des choix, ayant entrainé l’injustice économique et sociale”.

Il a appelé, dans ce cadre, à prendre en considération et à fédérer les propositions des représentants des Conseils de Districts, lors de la conception du rapport final avant l’élaboration d’un éventuel projet de Loi.

“Les solutions et les projets ne seront pas projetés depuis le centre comme un don, mais plutôt comme une réponse aux demandes de ceux qui ont souffert de l’injustice, de l’appauvrissement et de la marginalisation”, a commenté le chef de l’Etat.

Par ailleurs, le président de la République a rappelé la création du Secrétariat d’Etat au Plan en 1961, qui a réalisé des résultats indéniables, notamment dans le domaine socio-économique.

Il a fait savoir que les citoyens sont désormais capables de concevoir des solutions et sont déterminés à réaliser une croissance juste et équilibrée dans tout le pays, soulignant que la conception, au sens réel et métaphorique du terme, est basée sur une nouvelle planification et une détermination à aller de l’avant.

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Kaïs Saïed │ «La Tunisie  n’est pas gouvernée par les réseaux sociaux»

15. Mai 2025 um 12:05

«L’État tunisien est gouverné par ses lois et ses institutions, et non par des publications sur les réseaux sociaux», a lancé Kaïs Saïed, retournant ainsi à ses auteurs cette critique qui lui est souvent faite par ses opposants sur ces mêmes réseaux sociaux.

Le président de la république, qui parlait lors de la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur de Ben Arous, Abdelhamid Boukaddida, mercredi 14 mai 2024, au Palais de Carthage, a ajouté que ces publications «sont préparées depuis l’étranger avec des relais à l’intérieur du pays», évoquant, au passage, la thèse du complot ourdi de l’étranger avec des complicités locales dont il n’a de cesse d’accuser ses opposants, dont beaucoup sont déjà incarcéré et poursuivis en justice pour… «complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat».

«La Tunisie est unie, toutes ses institutions doivent œuvrer en harmonie selon la politique définie par le président de la république dans le cadre de sa fonction exécutive, et conformément à la législation et à la constitution», a aussi déclaré Saïed, au cas où certains responsables publics n’ont pas bien saisi la portée hyper-présidentielle de la Loi fondamentale qu’il avait fait promulguer lui-même en 2022.

«Ceux qui agissent à rebours de cette vision devront céder leurs places à des personnes dignes de la responsabilité de hisser haut le drapeau tunisien et de servir les Tunisiens dans l’équité, loin du favoritisme et des tentatives de déstabilisation», a encore souligné Saïed.

«Notre pays est un État indépendant, où la souveraineté appartient au peuple. Et ceux qui s’opposent à la volonté du peuple seront relégués pour trahison et tentative de diviser l’État», a encore martelé le chef de l’Etat, en appelant le nouveau gouverneur à traiter tous les citoyens sur un pied d’égalité et conformément à la loi.  Il a aussi souligné la nécessité de «libérer la Tunisie de ceux qui complotent contre elle, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur».

Il a, par la même occasion, donné ses instructions pour prendre les mesures nécessaires contre les lobbies et les intrus qui se sont infiltrés dans l’administration.

«La Tunisie appartient aux Tunisiens, et ceux qui veulent la ramener en arrière se leurrent, malgré les pages qui diffusent des rumeurs, qui ne trompent plus un peuple déterminé à poursuivre la marche de la libération nationale», a-t-il dit.

I. B.

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Tunisie – Saïed et Abdelhafidh mettent le cap sur les Plans de développement 

Les réunions avec les membres des Conseils des District pour l’élaboration du projet de Plans de développement ont été au centre de la rencontre, tenue dans la soirée de mercredi 14 mai 2025 au Palais de Carthage, entre le président de la République, Kaïs Saïed, et le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Le chef de l’Etat a souligné que tous les projets futurs de développement seront inscrits dans ces plans de développement, qui serviront de référence et de base « pour en finir avec des choix ayant entrainé l’injustice économique et sociale », rapporte un communiqué de la présidence de la République.

Il a appelé, dans ce cadre, à prendre en considération et à fédérer les propositions des représentants des Conseils de Districts, lors de la conception du rapport final, avant l’élaboration d’un éventuel projet de Loi. « Les solutions et les projets ne seront pas projetés depuis le centre comme un don; mais plutôt comme une réponse aux demandes de ceux qui ont souffert de l’injustice, de l’appauvrissement et de la marginalisation », a souligné le chef de l’Etat.

Par ailleurs, il a rappelé la création du secrétariat d’Etat au Plan en 1961, qui a réalisé des résultats indéniables, notamment dans le domaine socio-économique.

Il a fait savoir que les citoyens sont désormais capables de concevoir des solutions et sont déterminés à réaliser une croissance juste et équilibrée dans tout le pays. Tout en soulignant que la conception, au sens réel et métaphorique du terme, est basée sur une nouvelle planification et une détermination à aller de l’avant.

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Kaïs Saïed appelle à faciliter le retour des Tunisiens de l’étranger et à assouplir les procédures douanières

15. Mai 2025 um 11:08

Le président de la République, Kais Saied, a recommandé, lors d’un entretien, mercredi, au Palais de Carthage, avec la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, de faire en sorte que le retour des Tunisiens à l’étranger soit facilité et d’assouplir les procédures douanières en leur faveur.

L’entretien a porté, d’après un communiqué de la présidence de la République, sur la marche des différents départements du ministère des Finances.

Le chef de l’Etat a aussi donné instruction, à cette occasion, pour en finir avec “plusieurs choix”, qui ne répondent plus aux exigences de l’étape que traverse aujourd’hui la Tunisie.

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Tunisie : Kaïs Saïed réclame une nouvelle génération de responsables engagés et efficaces

15. Mai 2025 um 10:58

Le président de la République Kaîs Saïed a souligné, lors de sa rencontre, mercredi, au Palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzri, la nécessité pour certains responsables de se hisser au niveau des défis auxquels est confronté le pays.

“Les responsables doivent faire preuve d’un esprit de militantisme pour mener à bien la transition, se débarrasser des résidus du passé et de l’hésitation et démontrer un courage et de rapidité dans la prise de décisions”, a-t-il plaidé.

Pour lui, le responsable doit être animé par l’esprit d’un combattant engagé sur le front de la libération nationale — une bataille qui nécessite non seulement une révolution législative, mais aussi une révolution dans la manière dont elle est mise en œuvre.

Il a souligné que les jeunes, assoiffés de travail et animés par un esprit de militantisme, doivent se voir ouvrir les portes pour prendre le flambeau et remplacer ceux qui n’ont pas été à la hauteur de la responsabilité qui leur a été confiée.

“Le responsable qui considère que le fauteuil sur lequel il est assis est une fin en soi — ou pire encore, qui s’y installe comme s’il était dans une salle d’attente —, doit attendre en dehors des institutions de l’État”, a-t-il averti.

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Tunisie │ Chronique d’une purge annoncée au cœur de l’Etat

15. Mai 2025 um 11:31

«Le responsable qui considère que le fauteuil sur lequel il est assis est une fin en soi — ou pire encore, qui s’y installe comme s’il était dans une salle d’attente —, doit attendre en dehors des institutions de l’État», a lancé Kaïs Saïed, qui continue de fulminer contre certains agents de l’Etat qui, selon lui, ne s’impliquent pas dans la «lutte de libération nationale» qu’il mène en Tunisie avec l’engagement et le zèle requis.

Imed Bahri   

Le président de la république a réitéré cet avertissement, lors de sa rencontre, mercredi 14 mai 2025, au Palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzeri, en soulignant, encore une fois, la nécessité pour certains responsables de se hisser au niveau des défis auxquels est confronté le pays.

Estimant, peut-être, que ces avertissements, devenus redondants à force d’être répétés, n’ont pas eu l’écho espéré auprès des agents de l’Etat qu’il ne cesse de menacer de limogeage, Saïed a déclaré : «Les responsables doivent faire preuve d’un esprit de militantisme pour mener à bien la transition, se débarrasser des résidus du passé et de l’hésitation et faire preuve de courage et de diligence dans la prise de décisions».

Haro sur les hésitants et les récalcitrants

Pour lui, le responsable doit être un combattant engagé dans une bataille de libération nationale, qui exige, selon lui, en plus d’une révolution législative, une révolution dans la manière dont celle-ci est mise en œuvre.

Pour bien se faire comprendre des récalcitrants que ses incessants avertissements ne semblent pas avoir convaincus de prendre le train de la révolution qu’il conduit depuis qu’il s’est accordé l’essentiel des pouvoirs dans le pays, le 25 juillet 2021, Saïed a cru devoir leur rappeler qu’ils peuvent tous êtres remplacés à tout moment. «Les jeunes, assoiffés de travail et animés par un esprit de militantisme, doivent se voir ouvrir les portes pour prendre le flambeau et remplacer ceux qui n’ont pas été à la hauteur de la responsabilité qui leur a été confiée», a-t-il menacé.

La purge annoncée aura-t-elle lieu ?

L’exécution de la menace d’une purge au sein de l’administration publique est-elle donc imminente ? Et le «renversement de système» que Saïed ne cesse d’appeler de ses vœux, aura-t-il enfin lieu? On est tenté de le penser… Il reste cependant à espérer que cela ne bouleversera pas trop un pays qui a déjà du mal à mettre un pied devant l’autre.

Et d’ailleurs, que pense la cheffe du gouvernement de cette révolution en marche et quel rôle y joue-t-elle exactement ? On aimerait bien l’entendre à ce sujet, car les reproches du président semblent lui être indirectement adressés. Et pour cause : n’elle est pas le numéro deux dans la hiérarchie de l’Etat ?

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Kaïs Saïed pour un engagement sans faille des responsables

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 14 mai 2025 au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzeri. A cette occasion, il a insisté sur la nécessité pour certains responsables de se hisser au niveau des défis auxquels est confronté le pays.

« Les responsables doivent faire preuve d’un esprit de militantisme pour mener à bien la transition, se débarrasser des résidus du passé et de l’hésitation et démontrer du courage et de la rapidité dans la prise de décisions », a plaidé Kais Saied.

Le chef de l’Etat a souligné que le responsable doit être animé par l’esprit d’un combattant engagé sur le front de la libération nationale. Une bataille qui nécessite non seulement une révolution législative, mais aussi une révolution dans la manière dont elle est mise en œuvre.

Les jeunes, assoiffés de travail et animés par un esprit de militantisme, ajoute Kais Saied, doivent se voir ouvrir les portes pour reprendre le flambeau et remplacer ceux qui n’ont pas été à la hauteur de la responsabilité qui leur a été confiée.

« Le responsable qui considère que le fauteuil sur lequel il est assis est une fin en soi — ou pire encore, qui s’y installe comme s’il était dans une salle d’attente —, doit attendre en dehors des institutions de l’État », a-t-il averti.

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Saïd : « La Tunisie est dirigée par ses lois et institutions, pas par des manœuvres orchestrées de l’étranger et leurs complices internes »

Von: La Presse
15. Mai 2025 um 08:45

Le président de la République, Kais Saïd, a souligné mercredi, lors de la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur de Ben Arous au palais de Carthage, que l’État tunisien est dirigé conformément à ses lois et ses institutions, et non pas par des publications diffusées sur les réseaux sociaux. Ces dernières, a-t-il rappelé, sont orchestrées depuis l’étranger avec la complicité d’éléments infiltrés à l’intérieur du pays. Il a affirmé que la Tunisie continue sa marche vers l’avenir.

S’adressant au nouveau gouverneur, le chef de l’État l’a exhorté à appliquer la loi de manière égale pour tous, sans discrimination. Il a insisté sur la nécessité d’un travail rigoureux afin de libérer la Tunisie des forces hostiles qui cherchent à la déstabiliser, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Poursuivant son allocution, Kais Saied a averti que quiconque s’oppose à la volonté du peuple tunisien est voué à l’échec et sera rejeté dans les « poubelles de l’histoire » en raison de leurs actes de trahison et de collaboration, ainsi que de leurs tentatives passées de fragmentation de l’État. Il a réaffirmé l’unité de la Tunisie et insisté sur la nécessité pour toutes les institutions de travailler en harmonie, selon les orientations définies par la présidence dans le cadre de la fonction exécutive, en respectant les lois et la Constitution.

Le président a précisé que toute personne agissant en contradiction avec ces principes devra céder sa place à un successeur qui assumera ses responsabilités avec loyauté, portera haut le drapeau tunisien, et servira les citoyens avec impartialité, loin du favoritisme et des tentatives de déstabilisation. Il a rappelé que la Tunisie est un État souverain, où la souveraineté appartient au peuple. Il a également dénoncé les individus au parcours politique changeant, précisant que leur identité est connue et que leur histoire récente témoigne de leur instabilité. Il a assuré que les Tunisiens poursuivront leur lutte pour la libération nationale sur tous les fronts.

Le chef de l’État a donné des instructions pour intervenir systématiquement afin de lever tous les obstacles et prendre les mesures nécessaires face aux manœuvres des lobbies, dont les agents se seraient infiltrés dans l’administration. Il a rappelé que la Tunisie appartient aux Tunisiens, et que quiconque tente de la ramener en arrière se trompe lourdement, malgré les campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux. Le peuple tunisien n’est plus dupé et continuera son chemin vers la liberté.

Enfin, Kais Saïd a indiqué que « les ennemis d’hier sont devenus des alliés aujourd’hui », soulignant que leurs regroupements visent à s’en prendre au peuple tunisien qui les a rejetés. Il a assuré que les responsables de ces mises en scène et de ces lobbies seront tenus pour responsables et que la loi s’appliquera à tous, sans exception.

Saïed insiste sur une planification inclusive pour une justice économique et sociale durable

Von: La Presse
15. Mai 2025 um 08:15

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi au palais de Carthage le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh. La rencontre a porté sur les réunions récemment tenues avec les membres des conseils de district, en lien avec l’élaboration des projets de plans de développement, selon un communiqué de la présidence.

Le chef de l’État a souligné que ces plans constitueront la base de tous les projets de développement à venir. Ils devront rompre avec les choix antérieurs ayant contribué à l’absence de justice économique et sociale.

Insistant sur l’approche participative, Kaïs Saïed a donné ses instructions pour que les visions des membres des conseils de district soient pleinement entendues. Il a appelé à intégrer leurs propositions dans un rapport final, qui servira ensuite de fondement à un projet de loi. « Les solutions ne doivent pas être imposées depuis le centre comme s’il s’agissait d’une faveur », a-t-il affirmé, « mais traduire les aspirations de celles et ceux qui ont souffert de l’injustice, de la marginalisation et de l’appauvrissement. »

Évoquant l’expérience historique de la création du Secrétariat d’État à la Planification en 1961, Kaïs Saïed a rappelé les avancées qu’il avait permises, notamment sur les plans économique et social. Il a cependant précisé que, de nos jours, la planification ne se limite plus à une approche technocratique : elle incarne une volonté politique de transformation en lien avec le processus révolutionnaire du 17 décembre 2010, déclenché à partir de l’intérieur du pays et culminant dans le sit-in de la Kasbah.

Le président a conclu en affirmant que les citoyens sont en mesure de concevoir des solutions concrètes et qu’ils sont déterminés à instaurer un développement juste et équilibré dans toutes les régions. Cette détermination, selon lui, repose sur une nouvelle vision de la planification, mais aussi sur une volonté claire d’avancer collectivement vers l’équité territoriale.

Kaïs Saïed appelle à une révolution dans l’action publique et l’engagement des responsables

Von: walid
15. Mai 2025 um 08:41
Kaïs Saïed appelle à une révolution dans l’action publique et l’engagement des responsables

Lors de son entretien avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, tenu le mercredi 14 mai 2025 au palais de Carthage, le président Kaïs Saïed a exhorté les responsables à faire preuve de courage et de réactivité face aux défis actuels du pays. Il a souligné l’urgence de rompre avec les lenteurs héritées du […]

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Kaïs Saïed installe le nouveau gouverneur de Ben Arous au palais de Carthage

Von: walid
15. Mai 2025 um 08:37
Kaïs Saïed installe le nouveau gouverneur de Ben Arous au palais de Carthage

Le président de la République, Kaïs Saïed, a supervisé, ce mercredi 14 mai 2025 au palais de Carthage, la cérémonie officielle de prestation de serment du nouveau gouverneur de Ben Arous, Abdelhamid Boukadida. Lors de son allocution, le chef de l’État a souligné que la Tunisie est gouvernée par ses lois et institutions, et non […]

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Saïed appelle à faciliter le retour des Tunisiens de l’étranger et à alléger les formalités douanières

Von: La Presse
15. Mai 2025 um 07:57

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi au Palais de Carthage la ministre des Finances, Mechkaat Salama Khaldi.

Lors de cette rencontre, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de faciliter le retour des Tunisiens résidant à l’étranger, notamment en simplifiant les procédures administratives et en allégeant les formalités douanières à leur profit.

Selon un communiqué publié par la présidence de la République, l’entretien a également porté sur le fonctionnement des différents services du ministère des Finances.

Kaïs Saïed a souligné l’importance de rompre avec certaines politiques et choix économiques adoptés dans le passé, estimant qu’ils ne sont plus adaptés aux exigences de la conjoncture actuelle que traverse le pays.

Le président Saïed appelle à une prise de responsabilité à la hauteur des défis nationaux

Von: La Presse
15. Mai 2025 um 07:38

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi 14 mai 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sara Zafrani Zanzeri.

Au cours de cette rencontre, le chef de l’État a insisté sur l’impératif, pour plusieurs responsables, de se hisser au niveau des enjeux actuels que traverse le pays. Il a appelé à un véritable sursaut, fondé sur l’engagement, la détermination et la capacité à prendre des décisions courageuses avec rapidité et efficacité.

Kaïs Saïed a souligné la nécessité de rompre avec les hésitations et les inerties du passé, en agissant avec l’esprit d’un militant œuvrant pour le salut national. « Le responsable doit être animé par l’esprit d’un combattant engagé sur le front d’une nouvelle bataille de libération nationale », a-t-il déclaré. Selon lui, cette bataille nécessite non seulement une réforme législative en profondeur, mais aussi un renouvellement des élites chargées de la mettre en œuvre.

Le président a en outre insisté sur l’importance d’ouvrir la voie à la jeunesse tunisienne, avide de responsabilité et porteuse d’un esprit de militantisme. Il a affirmé que ces jeunes doivent pouvoir prendre le relais et assumer pleinement les responsabilités confiées à ceux qui, jusqu’ici, n’ont pas été à la hauteur de leurs engagements.

Le président Saïed a en outre mis en garde contre une conception passive de la fonction publique : « Celui qui considère le fauteuil sur lequel il est assis comme une fin en soi ou comme une salle d’attente n’a plus sa place au sein des institutions de l’État. ».

Il a affirmé que seules les personnes sincères, conscientes du poids de la responsabilité et motivées par le service du peuple et de la nation, méritent de continuer à occuper des fonctions publiques.

Gestern — 14. Mai 2025Haupt-Feeds

Ben Arous : deux gouverneurs limogés en 48 heures, un record d’instabilité

14. Mai 2025 um 17:45
Ben Arous : deux gouverneurs limogés en 48 heures, un record d’instabilité

À Ben Arous, la valse des gouverneurs a pris une tournure surréaliste en l’espace de 48 heures. Dans la nuit du 11 au 12 mai 2025, la présidence de la République annonce, à l’aube, le limogeage du gouverneur Wissem Mraïdi, pointé du doigt pour de « nombreuses défaillances » relevées lors d’une visite surprise du […]

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Migration, frontière, souveraineté et fracture nationale

13. Mai 2025 um 12:10

Il y a, dans les visages épuisés des migrants, une énigme persistante. Ce n’est pas seulement la misère, ni même l’appel à l’aide. C’est autre chose : un déplacement du monde, une faille psychique. Ce que l’on appelle aujourd’hui «crise migratoire» n’est pas seulement un flux de corps en mouvement. C’est une confusion du sens.  (Ph. Camp de migrants subsahariens à El-Amra, Sfax).

Manel Albouchi *

Les frontières ne sont pas de simples découpages géographiques. Elles sont des membranes entre les mondes, des structures d’intégration psychique, des seuils. Et chaque fois qu’on les traverse sans cadre, c’est un désordre plus profond qui s’installe : géopolitique, symbolique, psychique. 

La visite d’Amy Pope, directrice de l’OIM, au palais de Carthage a ravivé une tension structurelle : comment articuler aide humanitaire, dignité des migrants et survie d’un État fragile ? 

Le président Kaïs Saïed, en affirmant que la Tunisie ne deviendra ni un camp de rétention ni un sas migratoire pour l’Europe, a été jugé dur par certains. Mais il faut entendre ce qui se dit sous les mots : la Tunisie est un petit pays exposé, économiquement précaire, historiquement fragmenté, dont le tissu social ne peut absorber une pression migratoire incontrôlée sans s’effondrer. 

Ce n’est pas un refus de l’Autre. Mais un rappel fondamental : tout seuil non nommé, non respecté, non traversé avec conscience, devient une intrusion. Une irruption brutale dans un espace sans consentement. Et ce qui aurait pu être rencontre devient effraction, blessure, mémoire traumatique. 

La frontière est l’archétype du contenant 

En psychanalyse, Didier Anzieu décrit le Moi-peau comme une interface vivante : la peau du corps devient métaphore de la frontière psychique. Elle contient, protège, limite, tout en permettant l’échange. 

Transposé au plan collectif, la frontière nationale est à un peuple ce que la peau est au Moi : une enveloppe de cohésion. Sans elle, la nation devient poreuse à toutes les projections, tous les fantasmes, toutes les intrusions. Elle perd sa forme. Elle devient vulnérable, insécure, exposée. 

Anzieu écrivait que lorsque le Moi-peau est fissuré, le sujet souffre d’angoisses de morcellement, de perte d’unité. Il en va de même pour les peuples. Une nation sans frontière intégrée souffre d’un trouble du contenant. Elle ne sait plus qui elle est, ni où elle commence. 

Les risques psychiques d’une frontière effondrée 

Lorsqu’un pays perd la symbolisation de ses limites géographiques, culturelles, politiques, ce ne sont pas seulement les institutions qui s’effondrent, mais aussi la psyché collective. 

On peut alors observer : 

  • une montée généralisée de l’angoisse, du sentiment de débordement, d’impuissance; 
  • une prolifération des discours polarisants, clivants, paranoïaques;
  • des projections massives sur l’Autre, vécu comme envahisseur ou menace, 
  • une dissociation du lien social, où la cohésion nationale devient un mirage. 

Et en terme de troubles cela se traduit par : 

  • des troubles anxieux (TAG, phobies sociales); 
  • des troubles de l’adaptation (retrait, colère, sentiment d’injustice); 
  • des syndromes dépressifs liés à l’épuisement identitaire et à l’impuissance; 
  • des troubles post-traumatiques liés à la mémoire coloniale, aux guerres ou à l’exil; 
  • des troubles dissociatifs, perte de repères ou identification à des idéologies extrêmes. 

Comme le Moi-peau individuel, la frontière nationale contient et protège l’imaginaire collectif. Sans elle, le risque est de voir surgir une société dissociée, fragmentée, incapable de penser l’accueil autrement que comme une blessure ou une invasion. 

Poser une limite claire, juste, expliquée, ce n’est pas une fermeture pathologique. C’est un geste de santé psychique. 

L’oubli des frontières naturelles est une faute historique 

L’histoire nous a appris, encore et encore, que lorsque les frontières naturelles sont ignorées, cela engendre des catastrophes : 

  • Les accords Sykes-Picot ont redécoupé le Levant sans tenir compte des dynamiques tribales et spirituelles. 
  • Le traité de Lausanne a redéfini des États sans consultation des peuples. 
  • L’Afrique, morcelée par des lignes tracées au compas, n’a jamais guéri des fractures imposées. 

Chaque fois, la carte a trahi le territoire. Et chaque fois, le chaos s’est répondu. 

Une Tunisie encore vulnérable 

La Tunisie est bordée de seuils naturels puissants : désert au sud, mer au nord, montagnes à l’ouest. Ces limites sont fondatrices. Les effacer revient à ouvrir un corps sans peau. 

La France, l’Allemagne ou l’Italie malgré leurs crises internes, reposent sur des récits nationaux et disposent de structures solides, de souverainetés historiques, de marges de manœuvre.  

Elles peuvent absorber des flux, ériger des frontières extérieures, externaliser leurs conflits. Elles peuvent choisir. 

La Tunisie, elle, agit dans l’urgence, la peur et la fatigue. Elle n’a pas fini de construire son identité. Son récit national est encore fragile, hétérogène, saturé de blessures post-coloniales et de couches historiques non intégrées. 

Son identité est encore en construction. Elle porte des couches historiques éparses, pas totalement unifiées. Et toute pression supplémentaire peut menacer cette structure inachevée. 

Avec un peu de recul, il s’est avéré qu’accueillir tous les flux, toutes les formes, tous les récits, ce n’est pas de l’humanisme. C’est de l’abandon. 

La terre sacrée 

Le sol tunisien n’est pas neutre. Il est saturé de mémoire : punique, romaine, byzantine, arabe, ottomane, française. Une mémoire composite, parfois contradictoire, pas encore totalement digérée. 

Le sol est sacré car il garde les morts. Il contient les pactes invisibles. L’ouvrir sans mesure, sans dialogue, sans reconnaissance, c’est briser cet équilibre. C’est faire de la terre un lieu sans fond.  

La souveraineté ? 

Ce qui se joue aujourd’hui dépasse le seul enjeu migratoire. Ce qui est enjeux est l’idée même de territoire sacralisé, de peuple conscient, de parole fondatrice.  

La souveraineté n’est pas un geste de fermeture. C’est la conscience de ses limites, de son rythme. C’est le pouvoir de dire «Voici ce que je peux accueillir sans me perdre». C’est une maturité politique d’un peuple capable de différencier l’accueil du sacrifice. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Tunisie │ Vers la cession des terres domaniales aux entreprises communautaires

13. Mai 2025 um 11:04

Le président Kaïs Saïed qui affectionne les symboles a tenu à célébrer à sa manière le 61e anniversaire de la loi n° 5 du 12 mai 1964 relative à la propriété des terres agricoles en Tunisie.

A cette occasion, il a rencontré, hier, lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, pour souligner la portée symbolique de cette date et le rôle de cette loi dans la restriction de la propriété des terres agricoles aux seuls Tunisiens, selon un communiqué de la présidence. Il a aussi passé en revue les étapes historiques clés de la gestion des terres domaniales agricoles, déplorant la distribution de certaines d’entre elles et leur exploitation par des tierces personnes sans justification légale.

Le président Saïed a souligné la nécessité d’un audit complet de la situation de ces terres en collaboration avec le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, en rappelant que les précédentes tentatives pour mener un tel audit, portant sur les terres agricoles et l’ensemble des biens de l’État, avaient échoué.

Le chef de l’État a également souligné la nécessité d’accélérer les procédures de transfert des terres domaniales vers le privé afin d’en faire bénéficier les fondateurs d’entreprises communautaires.

Ces terres, a-t-il noté, sont soit sous-utilisées, soit exploitées sans fondement juridique. La priorité devrait être donnée aux jeunes, aux personnes innovantes, désireuses de travailler et capables de générer une richesse agricole diversifiée. Cela permettrait non seulement de garantir l’autosuffisance alimentaire, mais aussi d’ouvrir l’accès aux marchés mondiaux, apportant ainsi la prospérité à l’ensemble de la nation, a-t-il déclaré selon le même communiqué.

I. B. (avec Tap).

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Kaïs Saïed │ «Tunisair restera une source de fierté nationale»

13. Mai 2025 um 10:41

Kaïs Saïed a réitéré son refus de la privatisation de Tunisair, malgré ses graves difficultés financières et ses problèmes persistants de gouvernance et de gestion, notamment les incessantes perturbations des horaires de vols.

Lors de sa rencontré lundi 12 mai 2025 avec le ministre des Transports, Rachid Amri, au palais de Carthage, le président de la république a souligné la nécessité de réformes structurelles pour restaurer le prestige de la compagnie aérienne nationale, affirmant que sa privatisation était non envisageable, malgré les appels de certains.

Les entreprises et établissements publics tunisiens ne sont pas à vendre, a-t-il tranché, déclarant que Tunisair restera une source de fierté nationale, excellant dans les services aériens et terrestres.

Saïed a également exclu la relocalisation de l’aéroport international de Tunis-Carthage, évoquée il y a quelque temps par des experts, en vue de désengorger le trafic automobile dans la ville de Tunis et sa banlieue nord et de libérer une réserve foncière utile pour la croissance de la capitale .

La Tunisie mène une guerre de libération nationale, où l’intérêt suprême du pays doit primer sur toute autre considération, a insisté Saïed, laissant ainsi entendre que la privatisation de Tunisair comme la relocalisation de l’aéroport de Tunis-Carthage serviraient les intérêts de quelques lobbies privés.

Evoquant la reconstruction du secteur des transports publics, Saïed a parlé de l’arrivée prochaine de nouveaux bus pour alléger les difficultés de déplacement des citoyens, en attendant le rétablissement complet de ce système, quasiment démantelé, à l’échelle nationale.

I. B.

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Tunisie │ Kaïs Saïed et le  «renversement de système»

13. Mai 2025 um 10:16

Lorsque le peuple tunisien s’est soulevé et a réclamé la dignité pour toute la nation, les forces de l’ancien régime, depuis le soir du 14 janvier 2011, ont transformé cette revendication nationale collective en revendications sectorielles.

C’est ce qu’a déclaré le président de la république Kaïs Saïed, lors de sa rencontre lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, avec la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, ajoutant, dans un communiqué publié par la présidence à l’issue de cette rencontre, que le peuple exigeait le renversement du système, mais la réponse, dès le lendemain, a été de distribuer de l’argent pour attiser les flammes de la révolution par les forces qui s’y opposaient.

C’est ce «renversement de système» que Saïed est en train de mettre en œuvre depuis la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021, qui lui permit d’accaparer l’essentiel des pouvoirs dans le pays.

C’est dans ce contexte de révolution trahie et qu’il se donne pour mission de parachever, que Saïed a souligné la nécessité de traiter toutes les questions dans le cadre d’une vision nationale globale couvrant tous les secteurs, insistant sur la priorité absolue à accorder à la justice sociale.

Traiter les problèmes dans une approche sectorielle, en l’absence de cette vision globale, ne permettra pas l’atteinte de la justice souhaitée, a-t-il insisté.

C’est par des solutions collectives et nationales que les nations peuvent faire face à toutes sortes de difficultés et de défis, et c’est ce à quoi nous œuvrons, d’autant plus que le peuple tunisien a toujours fait preuve d’une profonde conscience, que ce soit face au colonialisme et à ses agents aujourd’hui, a expliqué Saïed.

Ces agents de l’étranger, rescapés de l’ancien régime, ont pillé de nombreux équipements publics et tenté de détruire le pays tout en se présentant comme des victimes, perpétuant ainsi la misère et les difficultés, a encore souligné Saïed. Pour ces derniers, le pouvoir est un butin, et les postes des récompenses, a-t-il ajouté, dans une limpide allusion à ses opposants dont beaucoup sont en prison, poursuivis dans des affaires d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Ils n’aiment pas la patrie mais la richesse qu’ils tirent de leurs postes, a-t-il lancé.

Pour le chef de l’État, la priorité absolue est de parvenir à la justice sociale, non seulement en parole, mais aussi dans la réalité.

A cet effet, il a réaffirmé que les responsables sont tenus de déployer des efforts pour surmonter les difficultés. Ils doivent aussi montrer l’exemple en termes de sacrifice, de dévouement et d’intégrité. Ceux qui choisissent une voie différente n’ont leur place dans aucune institution étatique. Car l’État, avec toutes ses institutions et ses législations, que les responsables sont chargés de mettre en œuvre, existe uniquement pour servir le peuple.

La Tunisie possède de jeunes talents, qualifiés et patriotes, prêts à reprendre le flambeau. La lumière de la justice, de la liberté et de la dignité nationale éclairera bientôt chaque recoin de cette nation bien-aimée, lit-on dans le même communiqué, un brin lyrique.

I. B. (avec Tap)

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