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Tunisie | Kaïs Saïed poursuit sa «révolution culturelle»

30. August 2025 um 10:21

«La Tunisie avance malgré de nombreux phénomènes anormaux entravant le fonctionnement de plusieurs services publics», a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, lors de la réunion du Conseil des ministres, vendredi 29 août 2025, au Palais de Carthage, ajoutant que la conscience du peuple tunisien et sa compréhension de ce qui se passe sauront contredire quiconque cherche à semer le doute et le désespoir.

Le chef de l’Etat a également souligné que les choix du peuple trouveront leur voie d’application malgré les complots ourdis par les conspirateurs, expliquant que de nombreux phénomènes et pratiques sont anormaux, dont les auteurs et leurs objectifs sont démasqués. La plus grande soupape de sécurité reste la conscience du peuple tunisien et sa ferme volonté d’affronter toutes sortes de défis pour imposer ses choix, a expliqué le chef de l’Etat, en réitérant que l’Etat social n’est pas seulement un slogan, et qu’il ne sera pas réalisé dans un seul secteur, mais dans tous les secteurs.

Ceux qui sont au chômage depuis longtemps verront tous les obstacles levés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leurs droits légitimes à un emploi décent, a martelé Saïed, ajoutant que les détenteurs de diplôme qui sont animés d’un esprit de combat, verront les horizons s’ouvrir bientôt devant eux pour satisfaire leurs attentes.

Evoquant ensuite les circuits de distribution qui sont, selon lui, les principaux responsables de la hausse des prix dont se plaignent les citoyens, Saïed a affirmé qu’«une nouvelle approche» leur sera appliquée, car les anciennes n’ont pas conduit à des résultats tangibles en adéquation avec le pouvoir d’achat des citoyens. Selon lui, cette nouvelle approche, dont il n’a pas explicité les tenants et les aboutissants, mettra définitivement fin à la spéculation, aux monopoles et aux pratiques des lobbies qui ont infiltré les rouages de nombreuses institutions publiques et qui ont été démasqués.

«Ces personnes ne resteront pas impunies, car le droit du citoyen à la dignité et à la justice est un droit sacré qui ne peut être bafoué par les corrompus et ceux qui les soutiennent et se mettent à leur service», a encore menacé Saïed.

Last but not least, le président de la république a appelé les membres du gouvernement à garantir toutes les conditions nécessaires à la réussite de la rentrée scolaire et universitaire qui approche.  

Cela nécessite de redoubler d’efforts pour fournir les manuels et les fournitures scolaires à temps, de contrôler leur qualité, de sécuriser et d’entretenir les écoles, collèges, lycées et établissements universitaires, et d’assurer un transport rigoureux des élèves et des étudiants.

La révolution législative seule n’est pas suffisante, elle doit être accompagnée d’une révolution administrative couronnée par une révolution culturelle, a conclu le chef de l’Etat, en avertissant qu’il n’y aura pas de retour au passé, laissant entendre que le processus de «libération nationale» qu’il a mis en route par la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 est irréversible et définitif. «On gagne par la force de la loi quand elle est juste», a-t-il conclu.

I. B.

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Kaïs Saïed : « La Tunisie progresse malgré des phénomènes anormaux »

30. August 2025 um 09:23

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé vendredi 29 août 2025 un Conseil des ministres. Il a réaffirmé la volonté de l’État d’avancer malgré les obstacles, de combattre les pratiques illégales, de consolider l’État social et de réformer les circuits de distribution pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens.

Le chef de l’État a ouvert la réunion en soulignant que la Tunisie progresse malgré des phénomènes anormaux qui affectent certains services publics. Il a insisté sur le rôle central de la vigilance et de la conscience du peuple tunisien pour déjouer les tentatives visant à semer le doute, le désespoir et l’abattement.

Transparence et lutte contre les pratiques illégales

Kaïs Saïed a dénoncé de nombreuses pratiques anormales dont les sources et les objectifs sont connus. Il a affirmé que la sécurité et la stabilité du pays reposent sur la conscience citoyenne et sur la volonté ferme de faire face aux défis. Selon lui, les choix du peuple finiront par s’appliquer, en dépit des manœuvres et des manipulations menées par certains acteurs.

Le président a rappelé que l’État social n’est pas un slogan, mais une orientation globale qui doit concerner tous les secteurs et l’ensemble du pays. Il a souligné que toutes les lois doivent répondre aux attentes de la population et que ceux qui les appliquent doivent y croire sincèrement.

L’échec des anciens systèmes de distribution

Kaïs Saïed a critiqué l’échec des anciens systèmes de distribution, qui n’ont pas permis de protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Il a appelé à une nouvelle approche pour mettre fin à la spéculation, au monopole et aux pratiques des lobbies, désormais exposés au grand jour.

Le chef de l’État a averti que les responsables de malversations et de corruption « ne resteront pas impunis ». Il a insisté sur le fait que la dignité et la justice des citoyens sont sacrées et ne peuvent être bafouées par les corrompus et leurs alliés.

En conclusion, le président a affirmé que la révolution législative seule ne suffit pas. Elle doit être accompagnée d’une transformation administrative profonde, couronnée par une révolution culturelle qui marquera une rupture définitive avec « le passé révolu ».

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L’économie tunisienne peine à remonter la pente

28. August 2025 um 10:38

La Première ministre, Sarra Zaafrani Zenzeri, a une nouvelle fois appelé à «intensifier les efforts pour concilier croissance économique et justice sociale, tout en renforçant les piliers de l’État social.» Sauf que son gouvernement est davantage concentré sur la réalisation du 1er et du 3e point (justice sociale et Etat social), afin de se conformer aux recommandations du président de la république Kaïs Saïed, que sur le 2e relatif à la croissance économique, laquelle peine à remonter la pente depuis 2011 (elle n’a pas dépassé 1,4% en 2024, malgré une bonne saison agricole et touristique).

Imed Bahri

Recevant, mercredi 27 août 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, qui lui a présenté le rapport annuel 2024 de l’Institut d’émission, Mme Zenzeri a mis en exergue l’importance des résultats obtenus par la BCT, notamment en matière de maîtrise de l’inflation, des taux de change et des réserves de change, indicateurs nécessitant le maintien d’une certaine autosuffisance, selon ses termes.

Cette réunion a une nouvelle fois insisté sur la subordination de la BCT au pouvoir exécutif, soulignant son «rôle central dans le soutien des efforts de l’État, tant sur le plan monétaire qu’économique.»

Mme Zenzeri a aussi insisté sur la nécessité de résister à toute pression extérieure, conformément à l’approche du président Kaïs Saied, et a salué la Banque centrale, en tant qu’institution publique clé, pour «sa contribution à la mise en œuvre des politiques publiques de l’État, fondées sur la volonté populaire.»

Le gouverneur Fethi Zouhair Nouri a, pour sa part, souligné l’importance de la concertation entre le gouvernement et la Banque centrale pour élaborer la politique économique du pays au service des intérêts de la Tunisie, ajoutant que la Tunisie a poursuivi ses efforts pour parvenir à la stabilité macroéconomique, améliorer la croissance économique, maîtriser l’inflation, préserver les réserves de devises et la valeur du dinar tunisien. Sauf que les résultats des politiques économiques et monétaires mises en œuvre depuis 2011 restent très mitigés avec des taux de chômage, d’inflation, de déficit public et d’endettement, extérieur et intérieur, qui restent relativement élevés. Alors que les leviers de la prospérité, à savoir l’investissement, la croissance, la productivité et l’exportation, demeurent faibles et peine à redémarrer.

Un contexte général peu propice à la relance

Certes, comme l’a souligné le gouverneur, la politique monétaire a aidé à réduire l’inflation et le taux d’intérêt central a été réduit de 50 points de base le 26 mars 2025, mais aussi bien le taux d’inflation que le taux d’intérêt restent relativement élevés et n’aident pas à la relance de l’investissement et de la croissance. Sans parler du contexte général d’instabilité, de suspicion et d’incertitude où baigne le milieu des affaires.

C’est sur les causes, structurelles et conjoncturelles, de ce blocage de la machine économique dans le pays et des moyens d’y remédier qu’on aurait aimé entendre les analyses de Mme Zaâfrani Zenzeri et, surtout, de M. Nouri, le gouverneur de la BCT le moins versé dans les questions monétaires (c’est un économiste spécialisé dans les questions énergétiques) et aussi le moins loquace que la Tunisie ait eu au cours du dernier demi-siècle. Ceci explique-t-il cela ?  

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Tunisie | Au-delà des bulles, les résultats se font attendre  

27. August 2025 um 11:05

L’ouverture de nouveaux postes dans la fonction publique est la principale recommandation exprimée par la Première ministre, Sarra Zaafrani Zenzeri, en présidant un conseil des ministres, mardi 26 août 2025, consacré aux programmes et mesures liés aux dispositions fiscales et financières proposées dans le projet de loi de finances 2026.      

Latif Belhedi

Créer de nouveaux postes dans une fonction publique, dont nous ne cessons de dire depuis 2010 qu’elle est en sureffectif, est-ce vraiment une bonne idée ? Pourquoi pas si le but de l’opération est de rétablir une injustice infligée à des dizaines de milliers de citoyens condamnés au chômage de longue durée. Encore faut-il en avoir concrètement les moyens… D’où cette question : comment financer les dépenses qui seront nécessitées par la création de ces nouveaux postes, sans doute destinés aux diplômés ou aux doctorants chômeurs auxquels le président de la république Kaïs Saïed a promis un emploi et un salaire décents dans la fonction publique ?

Comment aussi renforcer «les fondements de l’État social, en ciblant les groupes vulnérables et à faibles revenus et en favorisant leur intégration économique afin d’améliorer leurs conditions de vie et de développer les services publics», comme indiqué dans le communiqué du Palais de la Kasbah, et ce conformément aux recommandations du chef de l’Etat ?

Quels «mécanismes de financement innovants» ?

Les nouveaux recrutements dans le secteur public, la lutte contre l’emploi précaire, le soutien au travail décent, le renforcement de la protection sociale, l’aide aux groupes vulnérables et aux ménages à faibles revenus, la promotion de l’intégration économique et l’amélioration des conditions de vie, dont parle le communiqué du Premier ministère, ont un coût dont on aurait aimé avoir une estimation chiffrée pour pouvoir jauger de la capacité des finances publiques à assurer toutes les dépenses que ces orientations budgétaires vont nécessiter.    

La Première ministre a cru avoir trouvé une piste en parlant, assez vaguement du reste, d’inclure dans le projet de loi de finances 2026, des «mécanismes de financement innovants, fondés sur de nouvelles approches».

Ces «mécanismes de financement innovants», dont on aurait aimé connaître davantage, et qui ne devraient pas se résumer à de nouvelles charges fiscales pour les citoyens et les entreprises, contribueraient, selon la Première ministre, «à faire face aux mutations économiques et aux pressions géopolitiques mondiales en rationalisant les dépenses et en stimulant la croissance».

Maîtriser les dépenses et stimuler la croissance, dit-elle

Voilà les deux maîtres mots : maîtriser les dépenses et stimuler la croissance. Et c’est à l’aune des performances du gouvernement dans ces deux domaines qu’on jugera son bilan. Car on a de bonnes raisons de douter de capacités de la Kasbah à maîtriser les dépenses publiques – qui augmentent inexorablement chaque année – et à impulser une croissance – qui reste désespérément atone (1,4% en 2024).  

Au-delà des bulles, dont nous gavent ces chers ministres, très forts en théorie et très faibles en pratique, on attend des résultats concrets. Et c’est là où, souvent, le bât blesse.  

Alors wait and see…  

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Kais Saied trace les contours d’un État social : Vers la fin de « l’esclavage administratif »

Von: MC
29. Mai 2025 um 10:03

Dans un contexte marqué les attentes pressantes de la population, le président de la République, Kais Saied, a réaffirmé la volonté ferme de l’État de mettre en œuvre une politique sociale ambitieuse et globale. C’est ce qui ressort de sa rencontre, mercredi 28 mai, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage.

Le chef de l’État a insisté sur le fait que cette orientation sociale n’est pas une option, mais une nécessité nationale. « L’État est résolu à concrétiser la volonté du peuple », a-t-il déclaré, en soulignant que les politiques futures ne doivent plus être pensées de manière sectorielle ou fragmentaire. Pour lui, il s’agit désormais d’aborder les problématiques sociales dans une approche intégrée, qui tienne compte du destin collectif de la nation.

Une réforme profonde du cadre juridique

L’un des points centraux de cette entrevue a été l’annonce de nouvelles mesures législatives en faveur de la justice sociale. Le président a notamment évoqué un projet de décret visant à interdire ce qu’il a qualifié d’« esclavage administratif », faisant référence aux formes de précarité, d’abus et de traitement inéquitable qui subsistent dans certaines administrations et entreprises publiques.

Ce décret viendra compléter une révision du Code du travail déjà entamée, et devrait, selon le président, offrir davantage de garanties aux travailleurs : sécurité de l’emploi, respect de la dignité professionnelle, et lutte contre les formes d’exploitation institutionnalisée.

« Lorsque le travailleur se sent stable et assuré que ses droits ne seront pas violés, il fournit plus d’efforts. C’est ainsi que se construit une économie forte et un climat d’investissement sain », a affirmé Kais Saied, reliant directement les droits sociaux à la performance économique nationale.

Responsabilisation et renouvellement des élites

Le président a également adressé un avertissement clair aux responsables qui, selon lui, ne s’acquittent pas de leurs fonctions dans l’intérêt du pays. Il a dénoncé les attitudes opportunistes au sein de l’administration, appelant à un renouvellement générationnel et moral des élites.

« Ceux qui considèrent leur mission comme un tremplin personnel doivent s’effacer. Il est temps de faire confiance à la jeunesse, qui est capable de travailler avec honnêteté et d’innover dans l’intérêt commun », a-t-il déclaré, en évoquant une relève générationnelle alignée sur les choix nationaux fondamentaux.

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Kais Saïed : « L’État social est un choix irréversible »

Von: Raja
21. August 2025 um 10:25
Kais Saïed : « L’État social est un choix irréversible »

Le président de la République, Kais Saïed, a souligné que l’Etat social est un choix irréversible duquel on ne peut se départir. S’exprimant lors d’une réunion tenue, mercredi, au palais de Carthage, avec le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, le chef de l’Etat a évoqué deux textes « historiques » se rapportant à l’interdiction et à […]

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