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124 pays contre l’occupation israélienne : Un signal fort pour la paix ?

Von: hechmi
22. September 2024 um 17:23

Le ministère russe des Affaires étrangères s’est félicité de l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU (AGNU) d’une résolution appelant à mettre fin à l’occupation de l’entité sioniste des territoires palestiniens, notant qu’un tel pas contribuera à “coup sûr” à la reconnaissance par la communauté internationale du caractère illégal de l’occupation de la Palestine.

“L’adoption par l’AGNU d’une résolution sur la fin de l’occupation des territoires palestiniens est un pas important vers la reconnaissance par la communauté internationale du caractère illégal des pratiques de l’entité sioniste, et cela contribue à faire progresser les efforts visant à élaborer des mesures allant dans le sens du respect du droit international et de mettre fin à une période de l’occupation la plus longue dans l’histoire moderne”, a écrit le ministère russe dans un communiqué rendu public vendredi.

Mercredi, l’AGNU avait adopté un projet de résolution soumis par l’Etat de Palestine, appelant l’entité sioniste à mettre fin à sa “présence illégale dans le territoire palestinien occupé dans les 12 mois”.

Le texte, qui fait suite à l’avis de la Cour internationale de Justice de juillet sur l’occupation sioniste, a été adopté par 124 voix pour, 14 voix contre et 43 abstentions.

Le projet de résolution débattu depuis mardi par les 193 Etats membres de l’ONU fait suite à l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ) qui en juillet, se penchant sur l’occupation sioniste depuis 1967 à la demande de l’Assemblée générale, avait estimé que la présence continue de l’entité sioniste dans le Territoire palestinien occupé est illicite et que l’occupant est dans l’obligation d’y mettre fin dans les plus brefs délais.

Les potins du cardiologue : sauter du lit plutôt que sur le portable

22. September 2024 um 12:30

Après les massacres perpétrés par Israël cette semaine au Liban… à l’aide de portables piégés pouvant être actionnés à distance, les GSM et les ordinateurs deviennent désormais des objets dangereux dont il convient aux États de s’assurer le contrôle par les moyens appropriés afin de protéger leurs populations et garantir la préservation de leur sécurité. (Illustration : les chiites libanais n’en finissent pas d’enterrer leurs morts tués par des portables piégés).

Dr Mounir Hanablia *

Dans la société qui est la nôtre, celle de notre pays, le téléphone portable est devenu une manifestation de richesse et de promotion sociale. Ceux qui tiennent à acquérir les appareils les plus récents et les plus sophistiqués dotés des algorithmes les plus performants ne se comptent plus, quel que soit le prix de l’appareil.

Que l’on n’aille pas prétendre que je me montre critique vis-à-vis de l’esprit de consommation qui habite nos compatriotes ou que j’émette un jugement moral en critiquant des dépenses d’importation qui seraient peut-être plus utiles dans d’autres secteurs alors que les réserves de devises ne sont pas au mieux, loin s’en faut.

Après tout, chacun est libre de dépenser son argent de la manière la plus utile dans les limites de ses possibilités. Non, il ne s’agit nullement de cela. Il ne s’agit pas non plus des effets délétères sur la santé de notre instrument de papotage préféré (avortements, tumeurs, vertiges et céphalées), ni celle des antennes de réceptions téléphoniques dont les syndic des immeubles toujours en manque d’argent du fait de la propension des habitants à ignorer les coûts d’entretiens des espaces collectifs, retirent une manne financière inespérée.

Il ne s’agit même pas de l’habitude prise par certaines mères de familles d’obtenir le calme dans leurs foyers en transformant leurs enfants en personnages virtuellement absents dignes de Matrix. Il est devenu vieux jeu de donner des leçons de morale ou des conseils médicaux lorsqu’ils ne sont pas sollicités, là où le consommateur est roi. Et après tout et jusqu’à preuve du contraire, nous vivons dans un pays dont le président a été élu au suffrage universel et dont les libertés publiques sont garanties par la Constitution.

Des appareils high tech piégés

Ne dérangeons donc pas le consommateur dans sa plate béatitude et sa recherche de la distinction en lui rappelant que cet outil censé lui donner plus de liberté marquait ses moindres déplacements et enregistrait la plus triviale de ses réflexions; pour l’éternité.

Pablo Escobar et Rouslan Khasboulatov n’avaient pas eu le temps de l’apprendre à leurs dépens. Et on savait déjà que la NSA interceptait les communications d’Angela Merkel, la chancelière allemande. 

Simplement, il est apparu au cours de cette semaine que le téléphone portable pouvait induire la mort instantanée de 5000 personnes par l’émission d’un signal, que dis-je, d’une impulsion électromagnétique, autant que les victimes du 11-Septembre, les avions détournés en moins. Si Oussama Ben Laden l’avait su, il ne se serait certainement pas donné autant de mal. Il suffit de les fabriquer sous le logo d’une marque, d’y adjoindre quelques grammes d’explosifs ainsi que les médias l’ont précisé, et le tour est joué.

Entre le Japon, la Hongrie, la Bulgarie, les enquêtes en cours n’ont pu déterminer l’origine de ces appareils, et gageons qu’elles ne le feront pas de sitôt, même si nul ne l’ignore. Mais passe encore que des milliers d’appareils high tech soient piégés malgré toutes les lois internationales le considérant comme un crime de guerre, toutes les condamnations de l’Onu, et franchissent les frontières à la barbe de toutes les polices et les douanes du monde en dépit de toutes les législations antiterroristes existantes pour être vendues le plus légalement du monde, à ceux dont la compétence dans le domaine n’est plus à démontrer et qui pour l’avoir découvert tardivement en ont fait les frais de cette manière sanglante et cruelle.

Une nouvelle arme de destruction de masse

Si tel a bien été le cas, que dire des pays dont les peuples caressent encore l’espoir que dans le monde dans lequel nous évoluons le pacifisme puisse nous épargner nombre de malheurs.

Il y a désormais là une nouvelle arme de destruction de masse autre que les stupéfiants, capable de tuer, d’éborgner, d’estropier, d’aveugler, bref de mettre hors de combat en un seul clic l’ensemble de la population d’un pays et de la plonger dans la panique en épargnant leurs biens, et surtout en épargnant les coûts et les pertes d’une guerre menée avec les moyens conventionnels ou non.

Mussolini, dont une villa qu’il n’a jamais occupée et située du côté de Soliman porte le nom, peut-être parce qu’il envisageait de s’y installer, tout comme l’avait fait plus tard son compatriote Craxi, mais pas exactement pour les mêmes raisons, Mussolini donc comptait en 1939 installer deux millions d’Italiens en Tunisie, parce qu’il pensait posséder des droits historiques sur notre pays, en fait sur toute la Méditerranée, et remontant à l’Empire Romain.

Faire sauter afin de faire place nette

On peut donc penser que compte tenu de ces droits, comparables à ceux dont se prévalent les Ashkénazes venus de Russie, de Pologne et d’Ukraine sur la Palestine, ses disciples actuels n’auraient aucun scrupule à nous faire sauter tous afin de faire place nette à la réalisation de ce grand projet.

Certes, on arguera que, notre pays étant doté des compétences nécessaires, un service de contrôle dûment établi par les autorités de tutelle ne se ferait pas fait faute de s’assurer de l’innocuité des produits , même si ouvrir et inspecter le contenu de quelques millions d’appareils high tech afin de s’assurer qu’ils ne sont pas piégés d’une manière ou d’une autre ne va pas forcément de soi. Pourquoi dramatiser? Il suffirait de quelques balances ultra sensibles. Connaissant le poids normal de l’appareil, l’accroissement de quelques grammes de tout autre en entraînerait l’élimination d’emblée. Naturellement !

Seulement, les choses peuvent s’avérer plus difficiles. Au début de  la guerre d’Algérie, alors que l’Aurès s’était embrasé, l’armée française décidait de frapper à la tête ce que François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur, qualifiait de rébellion. C’est toujours ainsi que les parfaits colonialistes comme Netanyahu et Galland agissent, en frappant à la tête, lorsque la perspective d’une victoire militaire facile s’avère trop éloignée. L’armée française, donc, largua par parachute au-dessus des montagnes de l’Aurès un poste TSF qu’elle prétendit ensuite avoir perdu et qui fut récupéré par les résistants algériens.

Ce poste était piégé; sa carcasse était constituée d’explosifs, mais il demeurait inoffensif tant qu’il fonctionnait avec des piles. Mais dès qu’on le branchait sur secteur, il explosait. L’idée était que là où le courant électrique existerait, des personnalités importantes de la résistance se trouveraient forcément.

On ignore ce qu’il advint exactement de ce poste. Ce qu’on sait, c’est que Mustapha Ben Boulaid, le chef de la résistance dans  l’Aurès, est mort dans son quartier général des suites d’une explosion de cause inconnue. Ceci pour dire que l’explosif peut être constitué par la paroi même de l’objet et qu’il demeure probablement illusoire de vouloir rechercher les 20 grammes supplémentaires d’explosifs enfouis à l’intérieur du boîtier.

Confier ses secrets à ses ennemis

Le plus sage serait de réaliser que toute nation digne de ce nom ou qui prétend l’être ne peut continuer à confier impunément ses secrets et ses faits et gestes à ses ennemis en escomptant qu’ils ne puissent pas en tirer profit, ou en oubliant qu’ils le font.

Les GSM et les ordinateurs sont des objets dangereux dont il convient aux États de s’assurer le contrôle par les moyens appropriés afin de protéger leurs populations et garantir la préservation de leur sécurité. L’Internet est un autre problème, qu’il convient également de traiter, ainsi que d’autres pays l’ont déjà fait. Quoi qu’il arrive, en matière de portable sauteur, il est temps que la politique de l’autruche cesse.  

* Médecin de libre pratique.

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‘‘La défaite de l’Occident’’ : le fardeau de l’homme blanc était trop lourd

22. September 2024 um 08:05

Il est encore trop tôt pour savoir si les guerres actuelles en Ukraine et au Proche-Orient vont marquer la chute définitive de l’Occident. Néanmoins si elles pouvaient mettre définitivement fin à la politique de la canonnière et de la spoliation, le monde ne s’en porterait que mieux.   

Dr Mounir Hanablia

La puissance d’un État  serait-elle corrélée à la structure de la famille autoritaire et égalitaire en tant que dépositaire des valeurs de la société? Selon l’auteur indubitablement. Pour lui le déclin actuel de l’Occident, en particulier les Etats Unis, est dû à sa sortie de la chrétienté, plus exactement du protestantisme, selon lui religion de l’effort et du travail où la collectivité exerce une surveillance tatillonne sur tous ses membres et dont le mariage gay et l’avènement politique de l’ambigüité du genre a consacré l’abandon. Il attribue la compétitivité asiatique au prestige dont jouissent en Asie les savants et les lettrés, dont un exemple est constitué par le confucianisme. Il aurait pu dans le même ordre d’idées attribuer la puissance indienne montante à la hiérarchisation sévère imposée par le système des castes à la société hindoue.

Parallèlement à son abandon des études scientifiques, l’élite blanche européenne entrée en récession numérique du fait de la rareté des grossesses est désormais attirée par la finance parce que les possibilités d’enrichissement y sont nettement plus importantes que dans d’autres secteurs économiques.

A côté de cela, la désindustrialisation de l’Occident liée à financiarisation de l’économie de plus en plus virtuelle, à la globalisation et aux délocalisations des sociétés dans le tiers-monde selon la demande du marché mondial y a certes résolu le problème posé par le prolétariat en le supprimant. Néanmoins, les classes moyennes qui sont censées constituer le substratum de l’Etat-nation en ont également souffert et sont aspirées vers le bas de l’échelle sociale.

La conséquence de tout cela est qu’en Occident la méritocratie joue de moins en moins, les possibilités d’ascension sociale s’amenuisent concomitamment, et seule une oligarchie avide est capable de perdurer et de s’auto-répliquer.

Le résultat de ces transformations en Occident est une hausse de la mortalité infantile, une diminution de l’espérance vie, de la fécondité.

Méconnaissance des affaires du monde

Sur le plan géostratégique, autrement dit de la puissance militaire, cette situation a deux corollaires. Le premier est une incapacité occidentale de plus en plus marquée à gagner la guerre ainsi que l’ont prouvé les interventions américaines en Afghanistan et en Irak, ou les actuels conflits au Moyen-Orient, et en Ukraine. Le second est sa méconnaissance de la situation internationale, autrement dit des affaires du monde, qui l’implique dans des situations inextricables.

On pensera ce que l’on voudra de cette explication anthropo-sociologique de la puissance des nations dont le contre-exemple c’est évidemment l’islam.

Pour tout dire le protestantisme ou le judaïsme n’ont jamais fait la promotion de l’effort et du savoir plus que ne l’a fait l’islam, et la famille dans l’un ou l’autre exemple ne fonctionne pas sur un mode moins autoritaire. Il y a donc d’autres mécanismes en jeu. Dans le cas de l’Occident, c’est le capitalisme, le colonialisme, et la supériorité technologique dans l’industrie navale et l’armement, qui ont assuré sa domination sur le monde. A partir du moment où les autres sociétés se sont organisées sur un mode similaire il était inévitable que la supériorité occidentale irait en s’estompant, mis à part le fait évidemment que sa part de puissance se concentre de plus en plus dans une oligarchie dont l’avidité croit avec la richesse.

Comparativement à cela il y a le modèle russe de l’Etat-nation traditionnel dont la guerre en Ukraine note la persistance et la résurgence. Selon l’auteur la Russie bien qu’en déclin démographique lui interdisant tout espoir d’expansion aux dépens de ses voisins a conservé ses valeurs cohésives et s’est donné les moyens financiers et matériels de gagner une guerre vitale pour sa survie et son indépendance, tout en préservant la vie de sa population. Et elle bénéficie pour cela de l’aide de tous ceux qu’une mainmise de l’oligarchie occidentale sur le monde inquiète, à commencer par la Chine évidemment. Ainsi sa victoire dans la guerre contre l’Ukraine serait inévitable. Sauf que la résistance ukrainienne, celle d’une nation qui n’a jamais existé auparavant, et qui s’affirme dans et par la guerre actuelle, a surpris, et a impliqué les Occidentaux, en particulier les Européens, dans un imbroglio militaire dont ils ne peuvent plus sortir. 

Eclipse temporaire ou durable

L’Europe a ainsi été obligée contre ses intérêts de se priver de gaz russe et d’accroître sa dépendance vis-à-vis des Américains en se fournissant chez eux en gaz liquéfié nettement plus cher et livré par tankers. Et il s’avère de surcroit que son industrie, tout comme celle des Américains, est incapable de fournir les moyens matériels nécessaires aux Ukrainiens pour au moins résister à la supériorité russe. Il reste à savoir si cette éclipse occidentale est ou non temporaire.

Lorsque l’Amérique était entrée dans la seconde guerre mondiale en 1941, sa reconversion vers une industrie de guerre entamée dès 1939 n’avait commencé à donner sa pleine mesure qu’à partir de 1943. Mais l’Amérique actuelle est surendettée et ne finance son déficit que grâce à son contrôle sur le dollar qui continue de constituer la valeur refuge de toute l’oligarchie mondiale. Et par ailleurs, le manque d’ingénieurs et la délocalisation des usines américaines aux quatre coins du monde rendent illusoire un tel réarmement au moins à moyenne échéance.

De surcroît la Russie a clairement laissé savoir que la destruction de ses villes entraînerait le recours à l’arme nucléaire. Pourquoi l’Ukraine voue-t-elle une telle haine à la Russie? Expliquer cela par la prédominance de l’élément de l’ouest (uniate) et du centre du pays, proche des Allemands n’est pas très convainquant. Les Ukrainiens seraient plutôt en droit de haïr les Polonais qui les avaient réduits au servage.

En réalité, il est tout à fait étonnant que l’auteur ait complètement passé sous silence l’impact de la catastrophe de Tchernobyl sur la psyché collective de ce pays.

Certes! on arguera que Hiroshima et Nagasaki n’avaient pas empêché les Japonais de devenir une composante essentielle du dispositif occidental. Néanmoins, cela est advenu dans un contexte de guerre initiée par leur propre gouvernement. Rien de tel en Ukraine où les habitants se sont estimés trahis par la manière avec laquelle la catastrophe avait été gérée, en particulier par le silence des autorités soviétiques (Gorbatchev) qui s’étaient gardées de prévenir la population et de l’évacuer des zones les plus dangereuses lorsque cela s’imposait. C’est donc plutôt Tchernobyl qui a marqué la résurgence du nationalisme ukrainien.

Quant au soutien américain, c’est encore une fois les «think-tank» immigrés, souvent constitués par des universitaires qui ne connaissent pas plus de la réalité que les couloirs de leurs facultés, qui semblent peser sur l’orientation politique du gouvernement fédéral. On découvre ainsi que le «Blob» qui domine la politique à Washington continue d’avaler les balivernes que lui concoctent ces immigrés en col blanc, tout comme Ahmed Chalabi, chef d’un fantomatique Congrès Irakien, avait convaincu Dick Cheney et Donald Rumsfeld que la population irakienne accueillerait l’armée américaine à bras ouverts lors de l’invasion de l’Irak; à moins évidemment qu’ils ne servent que de justificatifs commodes, de références, d’une politique que l’auteur n’hésite pas à qualifier de nihiliste, autrement dit du pire, qui ne respecte ni la diversité, ni les droits humains, une politique nazie dans le sens autant qualificatif que substantif.

Nihilisme, déni et mensonge

On en a un exemple frappant dans la doctrine et les pratiques de l’armée israélienne, ce joujou high tech offert par Wall Street à l’organisation sioniste mondiale sur le dos du contribuable américain, qui vient de faire exploser 5000 biper et quelques centaines d’appareils de communication sans fil en quelques minutes. Cela catapulte le monde évidemment dans une nouvelle ère, celle des moyens de communication piégés où tout pays doive désormais s’assurer que chaque appareil, chaque machine ou chaque produit qu’il importera, soit dénué de toute substance ou tout appareil létal capable de causer un assassinat de masse contre sa population.

Ainsi que le souligne l’auteur, le nihilisme s’accompagne souvent du déni et du mensonge. Les Israéliens n’ont pas dérogé à la règle puisqu’ils nient, ou font mine de ne pas comprendre, que de telles méthodes ne feraient que renforcer encore plus la détermination de leurs adversaires à leur nuire au lieu de les en dissuader.

Pour en revenir à la guerre en Ukraine, le risque est évidemment que ces pseudos experts inconscients européens et américains qui font actuellement la politique de leurs pays sans en mesurer les conséquences ne se décident à fournir aux Ukrainiens les armes capables d’atteindre la profondeur du territoire russe.

En conclusion, la réflexion de  l’auteur dérange l’Arabo-musulman que je suis, habitué aux écrits de Saïd Qotb expliquant la faiblesse actuelle des musulmans par l’abandon de leur religion. Je me trouve par ce livre face à un intellectuel européen qui tient le même raisonnement pour sa culture occidentale, et qui annonce que la disparition du racisme en Amérique, relative, n’est pas un sujet de fierté et n’est que le corollaire de la sortie américaine de la religion protestante, autrement dit d’une perte des valeurs et des points de repères sans lesquelles une nation perd sa volonté de combattre, de dominer, et d’être une puissance. C’est d’une autre manière une explication biblique aux malheurs du peuple élu, celui de l’abandon de la loi divine.

Sans nier  le déclin occidental corroboré par les chiffres cités dans le livre, celui ci paraît compréhensible selon une modalité autre que celle contestable du facteur culturel à forte connotation idéologique et à relents xénophobes, par les coupes drastiques des dépenses de l’éducation et de la santé initiés par les Etats adeptes de l’économie financiarisée imposée par l’oligarchie qui ne se sentent plus tenus de garantir les acquis sociaux des populations depuis la chute du communisme, par la culture du gain facile par la spéculation (le culte du veau d’or), et par la capacité graduelle des anciens peuples colonisés d’acquérir les compétences et les capacités nécessaires pour se défendre.

Il est encore trop tôt pour savoir si les guerres actuelles en Ukraine et au Proche-Orient vont marquer la chute définitive de l’Occident ainsi que l’auteur semble l’annoncer. Néanmoins si elles pouvaient mettre définitivement fin à la politique de la canonnière et de la spoliation, le monde ne s’en porterait que mieux.   

‘‘La Défaite de l’Occident’’ de Emmanuel Todd, éd. Gallimard, Paris, 11 janvier 2024, 384 pages.

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Gestern — 21. September 2024Haupt-Feeds

Israël face au néant arabe

21. September 2024 um 06:54

Si aujourd’hui les Arabes abandonnent Gaza et le Liban à leur triste sort, face à la barbarie de l’Etat d’Israël, il y a fort à parier que nul ne lèvera demain le petit doigt pour leur venir en aide lorsque leur tour viendra d’être attaqués. C’est une éventualité qu’ils feraient bien de méditer. 

Dr Mounir Hanablia *

Les événements au Moyen-Orient se précipitent et se ressemblent. Après avoir détruit Gaza, Israël menace d’envahir le Sud Liban après l’avoir occupé durant 18 ans puis évacué pendant 24 ans en tentant de le réoccuper il y a 18 ans sans succès. Connaissant les Israéliens, il était prévisible que dès qu’ils se sentiraient assez forts ils n’hésiteraient pas à tenter d’effacer leurs échecs. Et même dès le début de la guerre à Gaza, l’ampleur des moyens militaires mis en œuvre et de l’aide financière débloquée par les Etats Unis d’Amérique laissaient prévoir que le Liban serait un objectif probable dans le programme belliqueux établi par l’État hébreu.

Le Hezbollah avait d’ailleurs bien compris tout cela, et dès le début n’avait pas hésité à demander l’arrêt de l’agression israélienne à Gaza, et à harceler le front nord de l’agresseur en le prenant à revers, obligeant sa population frontalière à évacuer ses habitations et imposant un no man’s land d’une dizaine de kilomètres de profondeur. Il a été appuyé pour cela par les Houthis du Yémen et les Ansar d’Irak dont les missiles ont occasionné quelque gêne aux bateaux en route pour le port d’Eilat.

Après Gaza, c’est au tour du sud-Liban

Cependant les attaques aériennes israéliennes associées aux renseignements fournis par les Américains, avaient quand même démontré une capacité de nuisance supérieure en assassinant des généraux iraniens dans leur consulat à Damas ainsi que le Palestinien Ismael Haniyeh, leader du Hamas lors de sa visite officielle à Téhéran, tout comme des membres du haut commandement  de l’organisation chiite libanaise.

L’affaire de l’explosion des milliers de portables piégés semble n’avoir en fait que visé à remobiliser l’opinion israélienne autour du thème de la guerre en démontrant qu’après le fiasco sécuritaire de Gaza son armée avait repris l’initiative des opérations.

On peut considérer que l’assassinat du commandement de la brigade Al-Radhouane réuni dans les sous-sols d’un immeuble du sud de Beyrouth poursuit les mêmes objectifs, rétablir la confiance de la population israélienne dans son gouvernement  tout en sapant celle des Libanais dans le Hezbollah. A mon avis c’était cela le but recherché par l’opération, l’arsenal du Hezbollah étant déjà déployé depuis des années avec ses objectifs militaires et ses modalités de combat certainement déjà définis en fonction des différents scénarios d’invasions possibles. Il est d’autant plus licite de le penser, que l’élimination du commandement d’Al-Radhouane est survenue immédiatement après l’un des plus intenses bombardements conduits par le Hezbollah contre le territoire israélien en réponse aux explosions des portables et traduisant dans les faits le discours de fermeté tenu par son chef Hassan Nasrallah un jour auparavant.

Est-ce que Israël envahira finalement le Liban dans le but de repousser le Hezbollah une quarantaine de kilomètres jusqu’à la rivière Litani afin de garantir la sécurité de sa population ainsi qu’il le prétend? C’est en tous cas le scénario imposé par Netanyahu dont il semble que l’armée ait longtemps résisté avant de l’accepter.

Tous les observateurs s’accordent en effet pour dire que l’armée israélienne n’ayant rien réalisé de ses objectifs en envahissant Gaza, et étant de surcroît usée par une année de combats, sa capacité à remplir la mission qui lui serait impartie au Liban paraît douteuse même s’il apparaît qu’elle est beaucoup mieux renseignée sur ses adversaires qu’elle ne l’était en 2006 lorsque ses chars déployés avaient été détruits comme dans un champ de tir aux canards. Mais connaître le dispositif de son adversaire est une chose, l’attaquer pour tenter de le déloger et le détruire en est une autre. Et pour peu qu’elle réalise finalement sa percée jusqu’à la rivière Litani, on ne voit pas ce qui empêcherait des missiles postés sur la rive opposée de frapper ses soldats et même la frontière nord de son pays.

On peut supposer que dans ce cas l’alliance sacrée se nouerait au nom de la défense de la patrie et que la Résistance libanaise retrouverait le statut qui avait été le sien et qu’elle semble avoir perdu puisqu’elle est accusée par ses rivaux de n’être rien de plus qu’un pion dans le jeu iranien.

A part cela, abstraction faite des missiles lourds capables d’occasionner des dégâts sérieux dans la profondeur du territoire israélien, force est de constater que les champs gaziers israéliens de Kimish et Leviathan constituent des cibles de choix pour d’éventuelles représailles, ce qui à l’heure où l’Europe privée de Gaz par la guerre en Ukraine a les plus grandes difficultés à assurer ses approvisionnements, peut induire des conséquences dramatiques sur l’ensemble de l’économie mondiale.

Absence totale de réaction des Arabes

On peut donc s’attendre en cas d’opération militaire à ce qu’elle survienne avant l’hiver, l’autre opportunité étant les élections présidentielles américaines et le désintérêt total de Biden à résoudre les problèmes de la région après avoir assuré la supériorité militaire de ses amis sionistes.

Le drame est que dans la soi- disant démocratie israélienne, Netanyahu appuyé par sa bande de colons voyous soit prêt à toutes les aventures  pour conserver le pouvoir et échapper aux poursuites judiciaires qui l’attendent.

Dans tous les cas des figures, c’est l’absence totale de réactions des pays arabes qui doit être mentionnée. Israël a plus que démontré qu’il était à tout moment capable de remettre en question quelque traité de paix que ce soit pour n’importe quelle raison et que sa parole ne valait pas plus que l’encre et le papier avec lequel il était rédigé. Si aujourd’hui ils abandonnent Gaza et le Liban à leur triste sort, il y a fort à parier que nul ne lèvera demain le petit doigt pour leur venir en aide lorsque leur tour viendra d’être attaqués . C’est une éventualité qu’ils feraient bien de méditer. 

* Médecin de libre pratique.  

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Gaza: Plusieurs morts et blessés dans des raids aériens israéliens

20. September 2024 um 20:29
Plusieurs Palestiniens ont été tués et d’autres blessés, jeudi, dans des raids aériens israéliens sur le nord, le centre et le sud de la bande de Gaza, rapporte l’agence de presse Wafa. Des sources locales ont déclaré qu’une maison de la famille Al-Sheikh dans le quartier d’Al-Daraj, au centre de la ville de Gaza, avait […]

Une société écran du Mossad a fabriqué les bipeurs piégés du Hezbollah

20. September 2024 um 07:33

Le New York Times a publié une enquête préparée par Shierra Franklin, Ronen Bergman et Hwaida Saad dans laquelle ils affirment qu’Israël n’a pas saboté les bipeurs utilisés par le Hezbollah mais les a plutôt fabriqués via une société écran du Mossad, les renseignements extérieurs israéliens, basée en Hongrie dans le cadre d’une opération sophistiquée.

Imed Bahri

Les bipeurs ont commencé à faire retentir les sirènes à 15h30 au Liban mardi 17 septembre alertant les membres du Hezbollah qu’un message était arrivé de leurs dirigeants. Sauf que ce ne sont pas les dirigeants du parti qui ont envoyé ces messages mais plutôt l’ennemi juré du Hezbollah à savoir Israël. Quelques secondes après les messages, des explosions et des cris de douleur et de panique ont été entendus dans les rues, les magasins et les maisons de la plupart des régions du Liban.

La première vague des explosions des bipeurs mardi a tué 11 personnes et en a blessé plus de 3 000. Quant à la deuxième vague survenue mercredi  au cours de laquelle les talkies-walkies ont explosé, elle a tué une vingtaine de personnes et en a blessé des centaines. Tous les morts n’étaient pas des membres du Hezbollah mais il y avait aussi des enfants.

Opération planifiée depuis longtemps

Bien qu’Israël n’ait ni confirmé ni nié sa relation avec l’opération au Liban, 12 responsables israéliens actuels et anciens, qui ont été informés de l’attaque, ont confirmé que Tel Aviv en était responsable. Ils ont décrit l’opération comme complexe et planifiée depuis longtemps. Le journal américain a souligné que les bipeurs et les engins explosifs constituent une balle dans le conflit qui dure depuis des décennies entre le Hezbollah et Israël.

Israël a eu recours au piratage informatique pour retarder les progrès du nucléaire iranien. Au Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a conclu que l’utilisation par Israël de technologies de pointe pour poursuivre et cibler les dirigeants du parti conduirait à son affaiblissement. C’est pourquoi il a ordonné à ses commandants et à ses soldats de cesser d’utiliser les téléphones portables.

Il a déclaré dans un discours: «Vous demandez, où est l’informateur? Je vous dis que l’informateur est le téléphone entre vos mains et en possession de vos femmes et de vos enfants. Il a appelé les combattants à enterrer les téléphones portables, à les mettre dans une boîte en fer et à la fermer avec un cadenas.»

Le Hezbollah fait pression depuis des années pour investir dans des bipeurs comme moyen de communication low-tech entre ses membres. Ces appareils reçoivent des informations et des appels sans déterminer la localisation de l’appelant ni révéler d’autres informations selon une évaluation américaine.

Le journal affirme que les responsables israéliens ont vu là une opportunité d’infiltrer le Hezbollah. Avant que Nasrallah n’étende l’utilisation des bipeurs, les Israéliens ont élaboré un plan et créé une entité se présentant comme une société internationale pour fabriquer ces appareils.

Le journal affirme que B.A.C. Consulting, une société basée en Hongrie qui avait signé un contrat pour produire les appareils pour le compte d’une société taïwanaise Gold Appolo, produisait des bipeurs réguliers pour d’autres clients mais que le client qui l’intéressait était le Hezbollah et que les bipeurs qu’elle produisait pour le mouvement libanais n’étaient pas ordinaires car ils contenaient des batteries remplies d’explosifs PETN (tétranitrate de pentaérythritol) selon trois agents des renseignements. L’entreprise a commencé à expédier des bipeurs au Liban en 2022 et a augmenté ses cadences de production lorsque Nasrallah a appelé à l’arrêt de l’utilisation des téléphones portables.

Les expéditions de bipeurs vers le Liban ont augmenté au cours de cet été avec des milliers arrivées et distribuées aux officiers du Hezbollah et à leurs alliés selon les responsables du renseignement. Pour le parti, les dispositifs constituaient une mesure défensive tandis que les services de renseignement israéliens les qualifiaient de boutons sur lesquels on pouvait appuyer le moment venu.

Des explosifs actionnés à distance

Il semble que ce moment soit venu cette semaine. Dans un discours prononcé devant son cabinet de guerre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour rapatrier prochainement plus de 70 000 colons des régions du nord frontalières du Liban qui ont été déplacés en raison de la confrontation avec le Hezbollah qui dure depuis octobre 2023.

Il a déclaré qu’ils ne pourront pas rentrer sans un changement fondamental dans la sécurité dans le nord, a indiqué un communiqué du Premier ministre. Mardi, l’ordre a été donné d’actionner à distance les bipeurs en envoyant des messages en arabe qui semblaient être des ordres des dirigeants et quelques secondes plus tard, le chaos régnait au Liban.

Dans le sud du Liban, la fillette Fatima Abdullah, âgée de 9 ans, est arrivée de la ville de Sarein après son premier jour d’école en quatrième année. Elle a entendu le bip de l’appareil de son père et lorsqu’elle l’a pris, il a explosé et elle est décédée.

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La Tunisie a voté en faveur du projet de résolution présenté par la Palestine

19. September 2024 um 09:53

La Tunisie a voté mercredi à l’Assemblée générale des Nations Unies en faveur d’une résolution présentée par l’État de Palestine pour la mise en œuvre de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques israéliennes dans le territoire palestinien occupé, adopté par 124 voix.

Dans son discours prononcé à cette occasion, le représentant permanent de la Tunisie auprès de l’ONU, l’Ambassadeur Tarek El-Adab a affirmé que la Tunisie se félicite de l’adoption de l’avis consultatif rendu par la CIJ le 19 juillet 2024, exhortant la communauté internationale à assumer pleinement son rôle pour l’élaboration de mécanismes qui garantissent l’application du contenu de cet avis.

🔴 L’Assemblée générale de l’ONU ADOPTE une résolution exigeant qu’Israël « mette fin sans délai à sa présence illégale » dans le territoire palestinien occupé, et ce dans un délai de 12 mois

Résultat du vote
Pour : 124
Contre : 14
Abstentions : 43 pic.twitter.com/4VQR8uzgau

— ONU Info (@ONUinfo) September 18, 2024

Il a également renouvelé l’appel de la Tunisie à la communauté internationale et au Conseil de sécurité en vue de mettre fin aux crimes de guerre contre le peuple palestinien et d’incomber à Israël la responsabilité de la crise humanitaire à Gaza et dans le reste du territoire palestinien ainsi que les violations et génocides commis pendant plus de sept décennies d’occupation.

M. El-Adab a ajouté que le silence de la communauté internationale face aux crimes des forces d’occupation israéliennes et au non-respect du droit international et des résolutions de l’ONU, a intensifié les agressions israéliennes qui ont atteint des niveaux sans précédent dans la bande de Gaza où plus de 145 000 martyrs et blessés ont été enregistrés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus du déplacement forcé de plus de deux millions de Palestiniens.

Il a renouvelé le soutien ferme de la Tunisie au peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes et inaliénables, au premier rang desquels le droit de fonder son État indépendant et pleinement souverain sur toute la terre de Palestine, avec comme capitale Al Qods Al-Sherif.

Avec TAP

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L’Occident complice du terrorisme de l’État d’Israël

19. September 2024 um 07:24

Les récents événements tragiques au Liban, où des dispositifs de communication ont explosé et causé la mort de neuf personnes et blessé 2 800 autres, principalement des civils, prouvent une fois de plus la brutalité du terrorisme de l’État d’Israël, et la complicité active dont il bénéficie de la part des Etats occidentaux, lesquels se gardent bien de condamner.  

Leith Lakhoua *

Ces attaques, survenues mardi 17 et mercredi 18 septembre 2024, et qui ont plongé la capitale libanaise dans une désolation totale, met en lumière une stratégie profondément cynique visant à atteindre des objectifs militaires en sacrifiant des vies innocentes.

Les médias israéliens, dans un élan d’autosatisfaction, parlent de succès dans leur opération contre le Hezbollah. Cependant, ce discours ne fait que mettre à nue l’aberration d’une politique qui se vante de la destruction des adversaires tout en laissant des milliers de victimes civiles sur son passage. Cette vision machiavélique, qui considère la vie humaine comme un simple dégât collatéral, témoigne d’une dérive morale alarmante.

L’utilisation de dispositifs civils pour perpétrer de tels massacres n’est pas seulement une violation des droits humains, mais constitue également une méthode éprouvée de terrorisme d’État. En s’attaquant délibérément à des populations non armées, Israël fait preuve d’une inhumanité sans pareille.

Le comble de l’ironie réside dans le fait que ce régime, tout en orchestrant des attaques aussi dévastatrices, se présente comme un défenseur de la démocratie, celle-là même dont se targuent les Etats Occidentaux qui le soutiennent aveuglément comme leur agent dans au Moyen-Orient.

Il est essentiel que la communauté internationale prenne conscience de cette réalité et condamne fermement ces actes. L’aveuglement complice des puissances occidentales face à ces crimes ne fait qu’encourager une escalade de la violence et un cycle de souffrance inacceptable. La véritable lutte contre le terrorisme ne peut se faire en fermant les yeux sur les agissements d’un État qui, au nom de sa propre sécurité, s’adonne au terrorisme le plus abject.

Il est impératif que les voix qui s’élèvent contre cette barbarie soient entendues. Les civils libanais, tout comme tous les innocents touchés par ces actes, méritent justice et protection. La lutte pour la paix et les droits humains doit se poursuivre, en mettant fin à l’impunité des États qui choisissent la voie de la terreur.

* Consultant en logistique et organisation industrielle.

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Explosions de bipeurs au Liban : le Mossad pointé du doigt

18. September 2024 um 10:18

L’explosion simultanée de centaines de bipeurs de radiomessagerie utilisés par des membres du Hezbollah a provoqué plusieurs morts et blessé plus de 2 750 personnes à travers le Liban. Cette cyberattaque inédite attribuée à Israël « va recevoir son juste châtiment », avertit la milice chiite libanaise.

Neuf personnes ont été tuées dont une fillette, près de 2 800 autres blessées au visage, à la main, au ventre et même aux yeux dont l’ambassadeur iranien au Liban, Mojtaba Amani. Tel est l’effroyable bilan provisoire de l’explosion simultanée de bipeurs, un système de radiomessagerie, qui s’est produite mardi 17 septembre 2024 dans différentes régions du Liban.

Pour rappel, un bipeur est un petit appareil, largement utilisé avant l’arrivée des smartphones, permettant de recevoir un signal via des ondes radio. Lorsqu’un message est envoyé à un bipeur, il est relayé par une station émettrice qui diffuse le signal radio. Le bipeur capte alors ce signal, émet une alerte sonore et affiche un numéro ou un bref message que l’utilisateur peut consulter.

Ces appareils de communication sans fil sont utilisés depuis plusieurs mois par les combattants du Hezbollah, la milice chiite libanaise, afin d’éviter l’emploi de téléphones portables qu’Israël serait parvenu à infiltrer et pirater grâce à la localisation de ces appareils.

Des images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des hommes les mains ensanglantées, d’autres, à terre, gisent dans leur sang avec de profondes blessures à la tête, à l’aine ou au dos. Selon des témoignages relayés sur les réseaux sociaux, certains propriétaires de ces engins les auraient brusquement sentis chauffer et s’en seraient débarrassés avant qu’ils n’explosent.

La main du Mossad

« En théorie, on peut faire surchauffer la batterie lithium de ces appareils jusqu’à son explosion. Mais c’est du point de vue technique une prouesse extraordinaire », relève un ingénieur informatique libanais. Selon l’agence Reuters, l’attaque a seulement porté sur le modèle introduit par le Hezbollah au cours des dernières semaines. Celui-ci serait en provenance d’Iran.

Toutefois, plusieurs sources évoquaient mardi soir (17 septembre) la possibilité que le Mossad ait « infiltré le processus de production et ajouté dans les bipeurs un composant explosif et un détonateur activable à distance, sans éveiller les soupçons ».

Selon les experts, il est même probable que le Mossad ait placé une quantité d’explosif liquide PETN (tétranitrate de pentaérythritol) sur la batterie des appareils de communication du Hezbollah et l’ait fait exploser en augmentant la température de la batterie.

Pointé du doigt, Israël n’a pas revendiqué cette attaque. Mais selon le quotidien israélien Haaretz, Tel-Aviv craignait une action militaire du Hezbollah dans les prochains jours, du fait notamment de « signes inhabituels de préparatifs militaires du Hezbollah dans le sud du Liban ». L’opération menée mardi, qui place le parti chiite dans l’incapacité de communiquer avec certaines de ses troupes, pourrait avoir été une attaque préventive afin de l’éviter.

Sabotage informatique

Mais comment les techniciens israéliens ont-ils pu saboter à si grande échelle des milliers de bipeurs appartenant aux combattants du Hezbollah?

Gérôme Billois, expert français en cybersécurité, rappelle que les bipeurs sont généralement moins faciles à pirater à distance que des smartphones parce qu’ils ont moins de fonctionnalités. La grande inconnue est donc de comprendre comment on peut les faire exploser.

Première hypothèse : l’existence d’une faille dans le matériel qui peut être exploitée par un piratage logiciel. Concrètement, il peut y avoir un problème de conception de la batterie, et on peut, grâce au piratage d’une fonction du bipeur, la faire chauffer jusqu’à l’incendie et l’explosion. Généralement, il y a des mécanismes mis en place pour éviter ces surchauffes et là il peut y avoir un défaut de fabrication qui empêche ces sécurités de se déclencher et qui a été découvert puis exploité pour une attaque à distance.

Deuxième piste : le bipeur a été piégé dès sa fabrication, au niveau de l’assemblage en usine ou lors de la fabrication de certains éléments par des sous-traitants. Certaines pièces auraient ainsi pu être piégées pour fonctionner comme des explosifs qu’on peut activer à distance.

Risques d’instabilité

Rappelons enfin que le mouvement chiite a affirmé qu’Israël était « entièrement responsable » de cette opération. Tout en assurant que « l’entité sioniste allait recevoir son juste châtiment à la suite de cette agression criminelle ».

Pour sa part, le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré à la presse que les Etats-Unis « n’ont pas été impliqués là-dedans, qu’ils n’étaient pas au courant de cet incident à l’avance. Et à ce stade nous collectons de l’information ».

Il a par ailleurs exhorté Téhéran à éviter tout acte qui aggraverait les tensions. « Nous exhortons l’Iran à ne pas se servir du moindre événement pour tenter d’alimenter l’instabilité et d’aggraver encore les tensions dans la région », a-t-il ajouté.

De toute évidence, les Américains craignent d’être entraînés dans le conflit entre le Hezbollah et l’État hébreu qui survient en pleine montée des tensions à la frontière libanaise et qui menace à tout moment de dégénérer en guerre totale.

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L’inflation a atteint son plus haut niveau en Israël depuis 10 mois en août

17. September 2024 um 12:45

L’inflation en Israël a atteint son plus haut niveau depuis près d’un an en août. C’est ce qu’indiquent les données publiées lundi 16 septembre par le bureau des statistiques de l’Etat occupant. Une évolution qui limite la possibilité de nouvelles baisses des taux d’intérêt dans un avenir proche.

En particulier, sur une base annuelle, l’inflation s’est établie le mois dernier à un taux de 3,6 %; après la hausse de 3,2 % enregistrée en juillet. Il s’agit du taux le plus élevé depuis octobre 2023 en Israël.

Ce chiffre est supérieur à l’objectif d’inflation annuel du gouvernement de 1 à 3 %. De même qu’il dépasse l’estimation des économistes dans un sondage Reuters qui prévoyait une inflation à 3,2 %, comme en juillet.

L’indice des prix à la consommation s’est également renforcé plus que prévu sur une base mensuelle, grimpant de 0,9 % en août par rapport à juillet. Et ce, principalement en raison de la hausse des coûts des produits frais, de l’alimentation, du logement, des transports, de l’éducation et des divertissements. En revanche, les prix de l’habillement et de la chaussure, des télécommunications et de l’ameublement ont baissé.

A cet égard, notons que la Banque d’Israël a réduit son taux d’intérêt directeur en janvier. Mais lors de ses réunions suivantes en février, avril, mai, juillet et août, elle a maintenu les taux inchangés, invoquant les tensions géopolitiques, les pressions inflationnistes et une politique budgétaire plus souple en raison de la guerre.

Enfin, les responsables de la Banque centrale israélienne ont également déclaré qu’ils ne s’attendaient pas non plus à une baisse des taux lors de sa prochaine réunion du 9 octobre.

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Les USA mettent en garde Netanyahou contre le déclenchement d’une guerre au Liban

17. September 2024 um 11:28

Un conseiller principal de Biden, Amos Hochstein, a mis en garde, lundi 16 septembre 2024, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre le déclenchement d’une guerre plus large contre le Liban.

Le message de A. Hochstein intervient alors que l’armée et le cabinet de sécurité israéliens intensifieraient leurs préparatifs en vue d’une guerre contre le Hezbollah au Liban, qui, espèrent-ils, permettrait à des dizaines de milliers d’Israéliens déplacés de rentrer chez eux.

Les échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise, qui ont commencé lorsque le Hezbollah a attaqué Israël le 7 octobre 2023, n’ont cessé de s’intensifier.

Les responsables israéliens et américains espéraient qu’un accord sur les otages et un cessez-le-feu à Gaza calmeraient également la frontière nord. Mais en l’absence d’un tel accord, la crainte d’une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah s’est considérablement accrue au cours des deux dernières semaines.

Le cabinet de sécurité israélien devrait voter aujourd’hui pour définir officiellement le retour des Israéliens déplacés comme un objectif de la guerre qui dure depuis près d’un an.

De son côté, Netanyahu envisage de licencier le ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui a été un partenaire clé de l’administration Biden. Il souhaite depuis des mois renvoyer Gallant en raison de leurs mauvaises relations personnelles et de leurs profonds désaccords politiques…

Selon la presse israélienne, Netanyahu aurait négocié secrètement ces derniers jours avec l’un de ses plus fervents rivaux politiques, l’ancien ministre Gideon Saar, pour remplacer Gallant.

A cet égard, les partis ultra-orthodoxes ont menacé de renverser la coalition de Netanyahu s’il n’adoptait pas un projet de loi exemptant les étudiants des yeshiva du service militaire. Gallant s’oppose à ce projet de loi.

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Révélation: Israël utilise les migrants africains comme mercenaires à Gaza

17. September 2024 um 07:06

Décidément, Israël rivalise d’imagination dans le recours aux méthodes de voyous. Haaretz a révélé que les autorités israéliennes font du chantage aux demandeurs d’asile africains qui sont contraints d’être exploités par l’armée israélienne dans sa guerre génocidaire à Gaza en contrepartie de la régularisation de leur situation. Le journal israélien qui a révélé le scandale considère qu’Israël est en train de créer son propre corps Wagner faisant ainsi allusion au célèbre groupe de mercenaires russes. (Illustration: demandeurs d’asile érythréens manifestant à Tel-Aviv).

Imed Bahri

«Aucun Israélien doté de conscience ne peut ne pas être choqué par la nouvelle selon laquelle les services de sécurité utilisent des demandeurs d’asile venus d’Afrique pour accomplir des tâches diverses dans la bande de Gaza en échange d’une aide pour obtenir le statut de résident permanent en Israël», écrit le comité éditorial du journal.

Haaretz poursuit: «Le sens est clair: Israël est en train de créer son propre corps Wagner. La Russie a utilisé une armée mercenaire composée de milliers de prisonniers qui ont été graciés et libérés de prison en échange d’un service militaire privé. En Israël, l’extorsion criminelle s’adresse au groupe de population le plus vulnérable à savoir les demandeurs d’asile venus d’Afrique: Effectuez des missions mettant votre vie en danger dans une armée qui n’est pas votre armée, dans une guerre qui n’est pas votre guerre, et vous obtiendrez des permis de résidence.»

«Notre vie est plus importante que la leur»

Le journal israélien rappelle que cette nouvelle rejoint les révélations sur l’utilisation par l’armée israélienne de civils palestiniens kidnappés au hasard comme boucliers humains dans les tunnels de Gaza. Ces Palestiniens sont envoyés dans les tunnels menottés après que l’armée israélienne ait fixé des caméras sur leurs corps et ainsi ils trouvent les ouvertures à la place des chiens de l’unité canine Okatz dont beaucoup ont été tués pendant la guerre. Au moins, un Palestinien a été tué dans ce type d’opération. «Notre vie est plus importante que la leur», a déclaré un commandant de Tsahal. Il ressort du rapport que la haute direction de l’armée est consciente de cette pratique.

Le comité éditorial considère que la guerre dans la bande de Gaza devient un levier pour la descente de l’État vers des abîmes et des distorsions sans précédent. Le fait que les dirigeants de l’armée israélienne et d’autres forces de sécurité soient à l’origine de ces actions en fait des crimes de guerre graves.

Les boucliers humains sont interdits par la Convention de Genève. La Cour suprême de justice l’a également déclaré explicitement. Mais cela ne dissuade pas les dirigeants de l’armée israélienne. Une armée qui prétendait en vain être l’armée la plus morale du monde et après un an de guerre dans la bande de Gaza, elle ne pouvait même plus avancer une telle affirmation sans être l’objet de moqueries.

Aujourd’hui, les services de sécurité ont franchi une nouvelle étape sur la pente douce de l’ignominie: l’exploitation brutale de la vulnérabilité des êtres humains pour les contraindre à mettre leur vie en danger à la place des soldats.

Le chantage aux demandeurs d’asile

Il est difficile d’exprimer avec des mots la profondeur de ce gouffre qui pourrait encore se creuser. Haaretz considère qu’aujourd’hui, les militaires israéliens font du chantage aux demandeurs d’asile, demain ce seront les prisonniers criminels qui n’ont pas non plus autant à perdre qu’en Russie.

Le comité éditorial explique que tout n’est pas disponible pour publication dans cette affaire mais ce qui a été publié par Haaretz suffit pour que le chef d’état-major et l’état-major appellent immédiatement à la cessation immédiate de tout type d’action militaire basée sur le chantage et les menaces. 

«Même l’armée qui est loin d’être la plus morale du monde ne peut pas continuer à utiliser des méthodes de combat aussi ignobles», conclut Haaretz.

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Comment Kamala Harris a-t-elle dominé Donald Trump?

12. September 2024 um 10:12

Deux visions de l’Amérique se sont affrontées lors du premier débat avant-hier, mardi 10 septembre 2024, entre la candidate démocrate Kamala Harris et le candidat républicain Donald Trump. Harris a présenté une vision optimiste et rassurante de l’avenir quand Trump indiquait un avenir sombre avec le danger existentiel que représentent les migrants qu’il n’a cessé de déshumaniser et de diaboliser.

Imed Bahri

Ce sont aussi deux personnalités qui se sont affrontées. L’ancienne procureure de Californie était coriace, confiante et souriante quand le sulfureux promoteur immobilier de Manhattan s’est montré arrogant et hautain comme à son accoutumé en détournant sciemment le regard de son adversaire comme si elle n’était pas là. Fidèle à sa réputation de mythomane, il n’a pas manqué d’arroser le débat avec des rafales de mensonges et d’intox parfois d’un rare ridicule. Habitué à être offensif, cette posture lui a été ravie par Harris cette fois-ci. 

Le Washington Post a décrit le premier débat entre Harris et Trump comme une illustration de la manière dont la campagne électorale de la démocrate se déroule face à son adversaire républicain. Le journal a constaté que la vice-présidente sortait vainqueur du débat que ce soit sur la forme ou sur le fond.

Dans son article de son comité éditorial analysant le débat, le WP indique que les deux candidats sont montés sur scène avec des désirs contradictoires. Harris voulait se présenter à l’électeur américain sa personnalité, son bilan, son importance et sa vision. Quant à Trump, il devait cacher les mêmes choses qui le préoccupaient. Un seul des débatteurs a réussi.

Pour sa part, Harris a présenté une vision positive de la nation en dépit de ses défauts, mais de manière saine puisqu’elle a appelé ses compatriotes à éviter les maux qui ont influencé les politiques récentes du pays. En revanche, Trump a décrit les États-Unis comme une «nation en faillite se dirigeant vers l’abîme de la Troisième Guerre mondiale», où la criminalité augmente et où les migrants s’emparent violemment des petites villes et mangent les animaux de compagnie des bons américains blancs.

Vision positive contre vision négative

L’essence de ce qu’il a dit dégage une image sombre du pays, expression d’un ego gonflé et complètement contradictoire avec la vision positive de Harris. Il est vrai que tout ce que la démocrate a proposé dans le débat n’était pas logique mais elle a réussi à vaincre son adversaire en expliquant pourquoi sa politique est la pire. Cette politique doublera les droits de douane, ce qui augmentera les taux d’inflation sur tous les types de biens achetés par les consommateurs américains.

L’opposition de Harris à cet élément central du plan économique de Trump incite donc à l’optimisme. Son idée à elle est de réduire les prix des maisons et d’augmenter leur disponibilité grâce à une coopération avec des entreprises privées qui les construiraient. Elle a évoqué cette idée comme la seule solution à long terme face à la flambée des prix de l’immobilier et l’a répétée trois fois mardi soir à un moment où Trump ne présentait aucun plan réaliste en matière de logement alors que c’est l’un ses principaux problèmes auxquels sont confrontés les Américains.

Le journal a constaté que Harris était à l’aise pour parler de sujets tels que l’avortement car elle ajoutait du contenu et de l’humanité à ses réponses aux questions en particulier lorsqu’elle parlait des jeunes survivantes de l’inceste et des femmes qui font des fausses couches saignant dans les parkings sans pouvoir aller à l’hôpital.

Elle a adopté une position modérée sur la question de l’immigration promouvant au Sénat un projet de loi bipartite qui renforcerait la sécurité aux frontières si Trump ne mobilisait pas ses alliés du Parti républicain au Sénat pour le faire capoter.

Mais le journal a noté que les propos de Harris sur la guerre en cours à Gaza étaient prudents, même si elle s’est engagée à se tenir aux côtés de l’Ukraine contre la Russie et a défendu le rôle traditionnel joué par les États-Unis dans le monde libre. Elle lui a lancé que s’il était au pouvoir, Vladimir Poutine serait déjà assis à Kiev et aurait déjà les yeux rivés sur les pays européens et en premier lieu desquels la Pologne. Elle a d’ailleurs provoqué Trump en lui disant de parler de sa politique concernant la Pologne et l’Europe à la communauté des 800 000 Américains d’origine polonaise qui vivent à Philadelphie, lieu où s’est d’ailleurs tenu le débat entre les deux candidats.

Les dictateurs apprécient Trump

Trump estime que les Européens doivent payer pour leur défense sinon il les laisserait tomber. Quant à James David Vance (dit J. D. Vance), son colistier pour la vice-présidence, il avait déclaré qu’«il s’en foutait de l’Ukraine».

Harris a aussi a été percutante en affirmant que les dictateurs du monde appréciaient Trump car ils le manipulent par la flatterie. 

En revanche, Trump s’est vanté du soutien de l’homme fort de la Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban, un soutien que personne ne veut afficher, compte tenu des positions autoritaires d’Orban. Il a aussi déclaré que Harris détestait Israël et que si elle était élu, l’État hébreu disparaîtrait dans deux ans. Par là, il essayait de se présenter comme le garant de la pérennité d’Israël. 

Le Washington Post indique que Trump a su se contrôler jusqu’au premier tiers du débat. Il a fait valoir plusieurs bons points concernant sa réponse au Covid-19 mais ces points étaient constamment assortis de demi-vérités. 

Il a réitéré le même message au sujet de l’avortement où il a souligné que son interdiction devait comporter des exceptions, comme l’inceste, le viol, et afin de protéger la vie de la mère, cependant son colistier Vance considère que l’avortement ne doit connaître aucune exception même en cas d’inceste ou de viol. 

Après la fin du premier tiers du débat, les fausses accusations et les intox ont commencé à affluer comme «le meurtre des bébés après l’accouchement», accusation mensongère et grotesque que lui et ses partisans veulent coller à Harris ou l’annonce selon laquelle «les évadés des institutions psychiatriques d’autres pays inondaient les États-Unis».

Toutefois, ces mensonges ne sont rien en comparaison de ce qui s’est produit plus tard, lorsque l’ancien président a répondu aux critiques en avançant la théorie selon laquelle les immigrés sans papiers mangeaient les animaux de compagnie des citoyens dans les villes où ils s’étaient réfugiés. Quand l’un des deux modérateurs du débat a vérifié les faits, Trump a cité comme source «des gens à la télévision». Comble du ridicule, il a accusé Harris qui est noire de «n’avoir jamais été noire».

Il n’a pas manqué de proférer d’autres mensonges notamment en prétendant qu’il avait sauvé la loi sur les soins abordables alors qu’en fait il avait tenté de l’abroger. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait une alternative, il a répondu: «J’ai des idées pour un plan», sans en citer aucune.

Harris lui a fait mal en remettant en cause son image de dur à cuire qu’il a toujours voulu véhiculer devant l’Amérique et le monde en lui rappelant qu’il avait hérité de son père 400 millions de dollars et qu’il avait déjà fait faillite (son projet titanesque d’Atlantic City, devenu aujourd’hui ville fantôme) le présentant ainsi comme un fils à papa qui a dilapidé la fortune de son père. 

Une voie cohérente vers l’avenir

Le débat de mardi restera gravé dans les mémoires pour les fréquents accès de colère de Trump, estime le WP, qui estime que les Américains devraient se rappeler ce qui s’est passé sur la scène lors de ce débat. Harris l’a remporté sur le ton et le fond. Elle a présenté quelque chose de différent non seulement de Trump mais aussi de Biden: il n’y a plus de place pour les querelles des quatre dernières années ou des quatre années d’avant, ainsi que pour la confusion, le doute et la division.

La majeure partie du discours de la démocrate s’est concentrée sur le tracé d’une voie cohérente vers l’avenir avec les valeurs fondatrices sur lesquelles repose la nation américain.

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Josep Borrel met le pied dans le plat : «Israël a financé le Hamas»

09. September 2024 um 12:29

«Le Hamas a été financé par le gouvernement israélien pour tenter d’affaiblir l’Autorité palestinienne du Fatah», a déclaré Josep Borrel, vendredi 6 septembre 2024, lors d’une conférence dans une université espagnole.

Le chef de la diplomatie européenne a ajouté : «Si nous n’intervenons pas fermement, la spirale de la haine et de la violence se poursuivra de génération en génération, de funérailles en funérailles».

Ces propos n’ont pas manqué de susciter des réactions outrées dans les cercles sionistes européens. 

En fait, Borrel n’a fait que rappeler une vérité historique attestée par beaucoup d’historiens, y compris israéliens.

«Oui, Israël a soutenu les Frères Musulmans à la base mais le Hamas n’en est qu’une émanation spécifique», a cru pouvoir nuancer Michel Liégeois, professeur de Relations internationales à l’UCLouvain, cité par RTBF.

L’expert apporte des données intéressantes à ce sujet qui méritent d’être mieux connus : «Historiquement, Israël met pour la première fois les pieds à Gaza en 1967, à l’issue de la guerre des Six Jours. Puisqu’avant cela, le territoire gazaoui qui est aujourd’hui la bande de Gaza, ne faisait pas partie de l’Etat d’Israël dans le cadre du plan de partage. C’est, à l’époque, un territoire palestinien», explique Michel Liégeois. «Pour des raisons de sécurité, Israël maintient sa présence et occupe Gaza. Elle y trouve à ce moment-là une seule organisation un peu structurée : l’organisation des Frères musulmans. Ensemble, ils trouvent un modus operandi. Les Frères Musulmans vont aider Israël à administrer la bande de Gaza. Cela permet à Israël de ne pas devoir y perdre trop d’énergie et d’argent», ajoute-t-il.

Au fil des ans, la coopération entre les deux parties va s’approfondir, le but d’Israël étant de ne pas avoir affaire à l’OLP. En échange d’une reconnaissance de fait, Israël allait devoir payer une contrepartie : «Israël va, en échange, financer un certain nombre de projets, notamment la construction de mosquées», explique Michel Liégeois.

Cette «entente» contre-nature, sachant les positions extrémistes des Frères musulmans, dure 20 ans, jusque dans les années 80 : «En 1987, le Hamas est créé. Le Hamas est bien l’émanation politico-militaire, plus radicale, de la mouvance des Frères musulmans. Donc oui, Israël a soutenu les Frères Musulmans à la base mais le Hamas n’est qu’une émanation spécifique, politique, de cette organisation. Il est important de le préciser», souligne l’expert.

En aidant les ennemis de ses ennemis, c’est-à-dire en jouant la carte des islamistes contre celle des laïques, selon une tactique vieille comme le monde, Israël cherchait à déstabiliser le Fatah,

Peut-on affirmer donc qu’Israël a aidé le Hamas à gagner du terrain contre le Fatah ? Réponse de l’expert qui a dû prendre mille pincettes et couper le cheveu en quatre pour répondre par l’affirmative: «À certains moments, de façon ponctuelle, dans le cadre d’opérations menée par les services secrets israéliens, il n’est pas exclu qu’ils n’aient pas jugé utile d’affaiblir un peu le Fatah, de lui rendre la vie un peu plus difficile. Donc on ne peut pas totalement exclure cette possibilité.»

I. B.

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France : reprise de la mobilisation contre les crimes de guerre d’Israël

09. September 2024 um 09:39

Pour les médias français, qui n’en ont pas parlé du tout, il n’y a pas eu hier, dimanche 8 septembre 2024, de rassemblement en soutien au peuple palestinien à la place de la Nation à Paris. Une bonne raison pour que Kapitalis en parle et publie un reportage photographique sur cet événement. Afin que la mémoire des combats contre l’aveuglement de l’Occident reste vive…

Reportage Abdellatif Ben Salem (à R. T. en hommage).

Selon nos sources sur place, ce fut un rassemblement statique et non un marche, qui a rassemblé entre 2000 et 2500 personnes, en majorité des «Français de souche», comme on dit, et non seulement des Arabes et des Maghrébins. Le rassemblement a été organisé par plusieurs associations actives sur le front de la défense des droits humains en général et de la cause palestinienne en particulier.

Organisé sous le slogan «Imposons le cessez-le-feu, sanctions contre Israël» ou encore «Arrêtons le génocide en Palestine !», le rassemblement était iune occasion pour dénoncer la complicité de la France avec Israël et sa contribution directe aux crimes de guerre commis par l’Etat hébreu à Gaza et en Cisjordanie, notamment par les livraisons d’armes françaises aux assassins, sans le moindre scrupule.

Alors que la guerre à Gaza entre dans son douzième mois, sans signe de répit dans les bombardements meurtriers israéliens, on compte plus de 186 000 mort-es dans l’enclave palestinienne. A ce chiffre récemment révélé par la célèbre revue médicale The Lancet, qui représente 10% de la population gazaouie, s’ajoutent les dizaines de milliers de blessés, privés des soins nécessaires, d’autant que la majorité des hôpitaux ont été détruits, mis hors d’état de nuire ou sont privés des équipements et des médicaments nécessaires.

C’est dans ce contexte dramatique qu’avec la fin des vacances d’été et des réjouissances olympiques, les protestations contre les crimes de guerre d’Israël ont repris dans la plupart des capitales occidentales. Et tout indique qu’ils se poursuivront dans les semaines à venir.

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L’armée israélienne tue une ressortissante américaine en Cisjordanie

07. September 2024 um 12:12

Dans sa folie meurtrière, les Israéliens tirent sur tout ce qui bouge encore à Gaza et en Cisjordanie, qu’il s’agisse de Palestiniens et de citoyens d’autres nationalités, y compris américains, oubliant au passage que les Etats-Unis sont leurs principaux alliés, protecteurs et, très souvent aussi, complices.

C’est ainsi qu’on appris, hier soir, vendredi 6 septembre 2024, du directeur d’un hôpital palestinien qu’une citoyenne américaine était décédée des suites d’une «balle dans la tête» tirée par des soldats israéliens en Cisjordanie occupée.

L’armée israélienne a d’ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce qu’elle  qualifié d’«incident». Une militante américaine solidaire avec les Palestiniens «est arrivée à l’hôpital avec une balle dans la tête et nous avons annoncé son martyre vers 14h30», a déclaré Fouad Nafaa, directeur de l’hôpital Rafidia de Naplouse.

L’assassinat de la militante américaine avait été annoncé précédemment par Wafa. «Une militante américaine d’origine turque est décédé vendredi après avoir reçu une balle dans la tête tirée par les troupes israéliennes à Beita, une ville située au sud de Naplouse en Cisjordanie, alors qu’elle participait à une manifestation», a rapporté l’agence de presse palestinienne.

Cette version a été confirmée par l’agence de presse turque Anadolu selon laquelle la femme s’appelait Aysenur Ezgi Eygi et était née en 1998 à Antalya, une ville de la côte méditerranéenne au sud de la Turquie. La jeune femme a été transférée à l’hôpital Rafidia de Naplouse après avoir été touché, mais les médecins n’ont pas pu la sauver, a rapporté Anadolu.

«Lors d’une opération des forces de sécurité près de Beita, à Naplouse, en Cisjordanie, des soldats ont ouvert le feu sur un provocateur qui jetait des pierres sur nos forces, menaçant ainsi la vie de nos soldats. La plainte est en cours de vérification selon laquelle un ressortissant étranger aurait été mortellement abattu pendant l’opération, et les détails de l’incident font actuellement l’objet d’une enquête», a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, en réaction aux informations diffusées par les Palestiniens selon lesquelles une militante américaine des droits de l’homme a été tué par un coup de feu tiré par l’armée israélienne lors d’ une «marche contre les colonies». La défunte a sans doute été prise pour une Palestinienne.

Parions que les autorités américaines, qui continuent d’armer les Israéliens et de soutenir le génocide qu’ils mènent dans les territoires palestiniens, ne réagiront pas contre ce nouveau crime. Comme ils n’ont jamais réagi avec la fermeté requise contre les précédents crimes israéliens contre des ressortissants américains dans les territoires palestiniens occupés.

A Israël, tout est permis, y compris l’assassinat de citoyens américains!

I. B.   

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Gaza: Que révèlent les documents du Hamas sur la stratégie de bataille dans les tunnels?

07. September 2024 um 10:13

Les dirigeants du Hamas ont passé des années à élaborer un plan de guerre souterraine. Les documents retrouvés sur le champ de bataille montrent d’une manière précise les préparatifs du groupe palestinien y compris les portes anti-souffles pour se protéger des bombes et des soldats israéliens. Le fait que l’armée israélienne galère toujours face à aux Brigades Ezzeddine Al-Qassam, branche armée du Hamas, et soit dans l’incapacité d’atteindre ses objectifs montre avec quelle méthode et quelle stratégie le mouvement palestinien s’est préparé à cette guerre souterraine et en a fait une priorité depuis des années. 

Imed Bahri

Le New York Times affirme avoir examiné des documents du Mouvement de la résistance islamique qui ont été saisis par l’armée israélienne lors de la guerre dans la bande de Gaza. Ces documents montrent la stratégie du Hamas consistant à combattre dans les tunnels. 

Le journal américain a indiqué que parmi ces documents figurait «Le manuel 2019 du Hamas sur le combat souterrain» qui décrit de manière méticuleuse comment naviguer dans l’obscurité, se déplacer furtivement sous Gaza et tirer avec des armes automatiques dans des espaces réduits pour atteindre une létalité maximale à tel point que les commandants du champ de bataille ont reçu à la seconde près «combien de temps faut-il à leurs combattants pour se déplacer entre différents points souterrains?» 

Les techniques du combat souterrain

Ledit manuel est le résultat d’un effort de plusieurs années du Hamas, bien avant l’opération Déluge d’Al-Aqsa et la guerre actuelle avec Israël devenue une opération militaire souterraine pouvant durer longtemps.

Le journal rapporte qu’un an seulement avant d’attaquer Israël, Yahya Sinwar, chef du mouvement Hamas dans la bande de Gaza, avait accepté de dépenser 225 000 dollars pour installer des portes antidéflagrantes afin de protéger le réseau de tunnels de son mouvement des frappes aériennes et terrestres.

Le document d’approbation indique que les chefs de brigades du Hamas avaient examiné les tunnels sous Gaza et identifié les endroits vitaux sous terre et en surface qui devaient être fortifiés.

Les documents, ainsi que les entretiens avec des experts et des dirigeants israéliens aident à expliquer pourquoi près d’un an après le début de la guerre, Israël a du mal à atteindre son objectif de démanteler le Hamas.

Les responsables israéliens ont passé des années à rechercher et à démanteler les tunnels que le Hamas pouvait utiliser pour infiltrer Israël et lancer une attaque mais un haut responsable israélien a déclaré: «L’évaluation des tunnels de Gaza n’est pas une priorité car une guerre totale y semble improbable».

Dans le même temps, les responsables réalisent désormais que le Hamas se préparait longuement à l’avance à une telle confrontation et les experts affirment que sans les tunnels, le Hamas n’aurait pas eu beaucoup de chance contre l’armée israélienne.

Le manuel de combat souterrain contient des instructions sur la façon de camoufler les entrées des tunnels, de les localiser avec une boussole ou un GPS, d’entrer rapidement et de se déplacer efficacement.

Le document, rédigé en arabe, précise: «Lorsqu’il se déplace dans l’obscurité à l’intérieur du tunnel, le combattant a besoin de lunettes de vision nocturne équipées de rayons infrarouges et les armes doivent être réglées en mode automatique et le tir à l’épaule». Ce genre de tir est efficace car le tunnel est étroit donc les tirs ciblent les zones meurtrières dans le haut du corps humain.

Un réseau de tunnels plus étendu que prévu

Les responsables israéliens savaient avant la guerre que le Hamas disposait d’un vaste réseau de tunnels mais celui-ci s’est avéré plus sophistiqué et plus étendu qu’ils ne le pensaient. Au début de la guerre, ils estimaient qu’il s’étendait sur environ 250 milles et maintenant ils pensent qu’il est deux fois plus long.

Lorsqu’Israël a minimisé l’importance des tunnels, le Hamas s’est préparé à des combats souterrains tendant principalement des embuscades aux soldats israéliens près des entrées des tunnels tout en évitant les affrontements directs. Cette stratégie a permis au Hamas de lancer des attaques éclair au sol, de se cacher des forces israéliennes et de faire exploser des explosifs à l’aide de télécommandes et de caméras cachées. Elle a aussi ralenti les manœuvres de Tsahal, selon des responsables militaires israéliens et l’examen de photos et de vidéos de l’armée israélienne sur le champ de bataille.

Selon des sources officielles, des membres de l’armée israélienne ont découvert un document de guerre dans les tunnels dans le quartier de Zaytoun, dans la ville de Gaza, en novembre, qu’une lettre de Sinwar adressée à un commandant militaire avait été trouvée le même mois au sud de la ville et que les documents ont été fournis au NYT par des responsables militaires israéliens.

Les marquages ​​sur les documents sont cohérents avec d’autres documents du Hamas publiés ou examinés par le NYT et les soldats israéliens ont décrit des détails tels que des entrées de tunnel camouflées et des portes anti-explosion récemment installées qui sont cohérents avec les documents du Hamas. Ces documents décrivent également l’utilisation de détecteurs de gaz et de lunettes de vision nocturne, équipements trouvés par les forces israéliennes à l’intérieur des tunnels.

Tamir Hayman, ancien chef des renseignements militaires israéliens, a déclaré que la stratégie de combat du Hamas repose sur des tactiques secrètes et que c’est l’une des principales raisons pour lesquelles ils ont été capables de résister à l’armée israélienne jusqu’à présent.

Le Hamas possède d’autres tunnels qui sont des centres de commandement et de contrôle avancés ou des artères qui relient les usines d’armes souterraines aux installations de stockage et certains tunnels servent également de centres de communication.

Deux guerres: une en surface et une sous terre

Le journal américain a rapporté que l’hiver dernier, les forces israéliennes ont découvert un système de communication souterrain Nokia. Ces systèmes fournissent des tonalités vocales et des données et pourraient servir de switchboard (interface de supervision qui permet de visualiser, gérer, transférer et mettre en attente les appels entrants depuis son PC) pour un réseau de communication souterrain mais les fonctionnalités nécessitent du matériel supplémentaire et on ne sait pas clairement quelles sont les capacités que possède le Hamas.

Les responsables israéliens affirment que le mouvement palestinien détient des prisonniers israéliens sous terre et que chaque tunnel doit donc faire l’objet d’une enquête et être dégagé, disent-ils.

Daphne Richmond Barak, experte en guerre des tunnels à l’Université Reichman en Israël, a déclaré que les tunnels affectent le rythme des opérations: «Vous ne pouvez pas avancer et vous ne pouvez pas sécuriser le terrain. Vous avez affaire à deux guerres: une en surface et une sous terre.»

Un officier des opérations spéciales israéliennes a déclaré que lorsque les soldats s’approchaient des tunnels, le Hamas faisait parfois sauter les plafonds provoquant des effondrements qui bloquaient l’accès à l’intérieur des tunnels. Cela pourrait prendre environ 10 heures à des dizaines de soldats pour détruire une partie des tunnels, affirme un officier supérieur israélien et expert en guerre des tunnels.

L’année dernière, l’armée israélienne a découvert un tunnel de 250 pieds de profondeur soit la hauteur d’un immeuble de 25 étages et l’armée a déclaré qu’il avait fallu des mois pour le détruire. C’est pourquoi, la destruction de l’ensemble du réseau de tunnels du Hamas pourrait prendre des années a admis un responsable militaire israélien.

L’armée israélienne estime que la construction d’un tunnel rudimentaire d’environ 800 mètres de long coûterait au Hamas environ 300 000 dollars et Richmond Barak a déclaré que la lettre de Sinwar mettait en évidence le coût et la complexité de cet effort.

«Les brigades recevront des fonds en fonction de leur importance et de leurs besoins», écrit Sinwar dans la lettre consultée par le NYT et cette lettre pourrait indiquer où le groupe compte se battre le plus durement. Sinwar a autorisé la plus grande somme d’argent pour des portes de tunnel antidéflagrantes dans le nord de Gaza et à Khan Yunis. En fait, certaines des batailles les plus violentes de la guerre ont eu lieu dans ces régions.

Les portes anti-explosion ferment les sections du tunnel les unes aux autres, tout en le protégeant contre les explosions et les brèches. Elles entravent également l’utilisation de drones par l’armée israélienne pour inspecter et cartographier les tunnels. Celle-ci s’est d’ailleurs heurtée à plusieurs reprises à des portes antidéflagrantes lors de fouilles dans les tunnels.

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Les Arabes et leurs «causes» à la recherche du temps perdu

05. September 2024 um 09:44

Les Arabes et les musulmans n’ont jamais su défendre leurs causes les plus légitimes, et à leur tête la cause palestinienne, offrant à l’Etat colonial, expansionniste et génocidaire d’Israël l’occasion de se renforcer grâce à nos erreurs et à nos errements. Le temps n’est-il pas venu de nous interroger sur les causes de cet échec et les moyens d’en sortir ? L’ «Autre», occidental, israélien, néo-colonialiste… n’est pas un enfant de chœur et est sans doute pour beaucoup dans nos déboires, mais notre responsabilité y est tout aussi grande.

Latif Belhedi

Certes, la cause palestinienne demeure, incontestablement, l’une des plus justes au monde et le drame des Palestiniens, privés de leurs droits d’un État libre et indépendant, reste une des aberrations de l’Histoire contemporaine. Soutenir les attentes légitimes de ces populations, comme on soutiendrait toute cause noble à travers la planète, reste, par conséquent, un devoir d’homme libre et solidaire, épris de justice et soucieux d’équité.

Mais notre solidarité, aussi profonde et aussi sincère soit-elle, devrait-elle nous faire perdre notre lucidité et nous engager sur des voies incertaines? Aujourd’hui, alors que la «cause» apparaît essoufflée et dénaturée, la voix inaudible et l’image ternie, le temps n’est-il pas venu de prendre un peu de recul, d’ignorer les voix délirantes, celles des passions funestes et de faire entendre, enfin, la voix de la raison?

Hélas ! Depuis le début des hostilités entre les deux communautés juive et arabe, au lieu de faire triompher la «cause», on n’a fait qu’exacerber les méfiances réciproques, multiplier les malentendus et amplifier les ressentiments. Par conséquent, continuer à fanfaronner et à gesticuler serait indigne à l’égard d’une cause éminemment noble.

Au contraire, le temps est venu de rompre le silence et de briser les tabous, de bousculer les idées reçues et de faire taire les mensonges. Désormais, nommer les choses, se poser certaines questions franches et sincères sur les raisons de ces échecs et de ces égarements serait un véritable acte militant, urgent et nécessaire.

Face à un monde arabe où le débat contradictoire est proscrit, où toute pensée libre est honnie, où le pluralisme des idées reste une hérésie et où les populations, asservies par des pouvoirs autoritaires, manipulées et infantilisés par des médias cupides, mais aussi, loin des interminables palabres, des discours enflammés et incantatoires et des colères pétries de dépit, cet ouvrage de Salah El-Gharbi a pour ambition d’initier un débat sincère, exigeant et profond sur notre supposée «identité» et sur notre destinée dans un monde, de plus en plus, instable et complexe. Car, ce serait en libérant la parole et en s’affranchissant du poids de l’émotion stérile qui paralyse nos forces et qui compromet notre devenir collectif, qu’il nous serait possible de nous réconcilier avec nous-mêmes et avec «l’Autre», qui partage avec nous notre humanité, et d’écouter la voix de la raison, la seule parade capable de nous sauver du piège de l’ethnique et du dogmatisme religieux et de nous amener à admettre effectivement que nous sommes des hommes avant d’être des «Arabes» et des «musulmans».

 ‘‘Les Arabes et la cause au temps de la perdition’’, essai de Salah El-Gharbi, en arabe, Tunis, 2024.

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L’entourage de Donald Trump appelle au rattachement de la Cisjordanie à Israël

05. September 2024 um 09:02

À l’heure où les Palestiniens de Cisjordanie vivent l’enfer et qu’Israël fait tout pour les contraindre au déplacement forcé vers la Jordanie afin de faire main basse sur le territoire palestinien, les piliers du lobby sioniste au États-Unis dans le monde de la politique, de la diplomatie et des affaires pèsent de tout leur poids pour que les États-Unis reconnaissent le prochain rattachement de la Cisjordanie à Israël une fois Donald sera de retour à la Maison-Blanche.

Imed Bahri

C’est ce que préconise son ancien ambassadeur en Israël David Friedman et c’est la condition sine qua non de financement de sa campagne par la veuve de Sheldon Adelson, magnat des casinos de Las Vegas et principal bailleur de fonds de Trump en 2016.

Que signifie la victoire de l’ancien président américain Donald Trump aux prochaines élections présidentielles pour la question palestinienne?

La réponse est claire et simple et ne peut être ignorée: Trump soutiendra sans aucun doute l’annonce israélienne prochaine et officielle de de l’annexion et du rattachement de la Cisjordanie (qui est occupée par l’armée israélienne depuis la guerre des Six Jours en 1967) dans le cadre d’une série de mesures visant à établir dans le futur le Grand État d’Israël qui comprend la Palestine, la Jordanie, la Syrie à l’ouest de l’Euphrate, l’Irak, le nord de l’Arabie saoudite, la péninsule du Sinaï et l’Égypte à l’est du Nil.

Selon ce qui a été rapporté dans plusieurs médias y compris dans des journaux israéliens, Trump a obtenu de la veuve du magnat des casinos de Las Vegas (décédé le 11 janvier 2021) un engagement à fournir des millions de dollars de dons en échange de son soutien au rattachement de la Cisjordanie à Israël, exactement comme ce qui s’était passé en 2016 quand Adelson, vivant à l’époque, avait le principal bailleur de fonds de Trump en échange de son soutien à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale indivisible et éternelle d’Israël, d’y déplacer l’ambassade américaine et de soutenir aussi l’annexion du Golan en plus de soutenir et de parrainer les processus de normalisation entre Israël et certains pays arabes. Tout cela Trump l’avait fait une fois élu président. 

Dans un nouveau livre, ‘‘Un État juif: le dernier et le meilleur espoir pour résoudre le conflit israélo-palestinien’’ publiée mardi 3 septembre 2024 aux États-Unis, l’ancien ambassadeur américain en Israël à l’époque de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu David Friedman écrit: «Israël aura besoin d’une aide financière pour affirmer et maintenir sa souveraineté sur la Judée-Samarie.»

Le pseudo plan de paix de Trump

Friedman suggère que la nouvelle administration républicaine et le Congrès réorientent un milliard de dollars d’aide existante aux Palestiniens y compris l’argent alloué aux forces de sécurité palestiniennes pour financer le plan d’annexion. «Le compartiment le plus facile à exploiter et à réajuster est celui des États-Unis», a-t-il déclaré.

Dans son livre, Friedman consacre un chapitre entier à comparer le sort des Palestiniens vivant sous souveraineté israélienne avec celui des citoyens de Porto Rico désigné comme territoire américain: «Les Palestiniens, comme les Portoricains ne voteront pas aux élections nationales», écrit-il avant d’ajouter: «Les Palestiniens seront libres de promulguer leurs propres documents de gouvernance tant qu’ils n’entrent pas en conflit avec les documents israéliens.»

Alors que les Portoricains sont considérés comme des citoyens américains et ont le droit de voter s’ils déménagent dans un autre État américain, Friedman ne demande pas que cela s’applique aux Palestiniens de Cisjordanie, selon un site Internet juif américain appelé Forward

Le pseudo plan de paix de Trump au Moyen-Orient pour 2020 prévoyait une éventuelle reconnaissance américaine de certaines colonies israéliennes en Cisjordanie mais ces mesures ont été reportées parce que l’administration a donné la priorité aux accords de normalisation entre Israël, les Émirats arabes unis et trois autres pays arabes.

Friedman, qui a également été conseiller de la campagne Trump en 2016, reste étroitement lié à l’ancien président et a déclaré qu’il n’avait pas encore discuté de son projet avec Trump. «J’espère le partager avec lui au bon moment», a-t-il dit.

Il faut signaler que des médias américains à l’instar du New York Times avaient déjà évoqué en mars dernier que le très influent gendre de Trump Jared Kushner et son conseiller pour le Moyen-Orient soutenait le rattachement de la Cisjordanie à Israël.

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