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Tunis condamne fermement les propos de Netanyahu sur le “Grand Israël”

14. August 2025 um 19:44

La Tunisie a vivement dénoncé les déclarations du Premier ministre de l’occupation israélienne au sujet de ce qu’il a appelé la “vision du Grand Israël”. Dans un communiqué officiel, Tunis a fustigé des propos qualifiés de provocation à l’égard des pays arabes et d’atteinte à leur souveraineté, y voyant une violation flagrante du droit international et des principes de la légalité internationale, dans un contexte d’impuissance mondiale à mettre fin à ce qu’elle qualifie “d’arrogance” israélienne.

Selon la diplomatie tunisienne, ces déclarations ne font que refléter “la mentalité coloniale, expansionniste et raciste” d’un État “hors-la-loi”, accusé de crimes de génocide, de crimes de guerre et de purification ethnique contre le peuple palestinien.

Tunis y voit également une nouvelle tentative de liquider la cause palestinienne et de déstabiliser la région.

Réaffirmant sa solidarité totale avec les pays arabes visés, la Tunisie appelle la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités et à agir de manière urgente pour contrer ces “politiques agressives” qu’elle considère comme une menace directe pour la sécurité nationale arabe, la paix et la sécurité internationales.

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Qu’est ce que le mythe du Grand Israël ?

14. August 2025 um 09:27

Le terme « Grand Israël » revient régulièrement dans les débats au Moyen-Orient. Mais que désigne-t-il exactement et quelles sont ses implications pour la région ?

Le « Grand Israël » est un concept politique et idéologique visant à étendre l’État d’Israël au-delà de ses frontières actuelles, en englobant notamment certaines zones historiques de la Judée, de la Samarie et de la Galilée. Dans sa forme la plus large, certains extrémistes incluent même des territoires du Liban, de la Syrie et de la Jordanie.

Ce concept trouve ses racines dans le sionisme religieux et nationaliste, qui considère que l’État moderne d’Israël devrait recouvrir l’intégralité de la « Terre d’Israël » telle qu’elle est décrite dans la Bible. Cependant, aucune définition officielle n’existe et les interprétations varient selon les courants politiques et religieux.

Sur le plan politique, l’idée de « Grand Israël » est fortement contestée à l’international. Elle implique souvent l’annexion de territoires palestiniens et la remise en cause d’une solution à deux États, ce qui soulève de sérieux problèmes juridiques et diplomatiques. La plupart des pays et organisations internationales considèrent ces revendications comme une menace pour la stabilité régionale et un obstacle à la paix au Moyen-Orient.

En pratique, certains responsables israéliens utilisent ce concept comme argument symbolique ou stratégique pour justifier le contrôle maximal sur la Cisjordanie. Pour les pays arabes et la communauté internationale, il reste un sujet sensible, symbole de tensions historiques et actuelles entre Israël et les Palestiniens.

Comprendre le « Grand Israël », c’est donc saisir un pan essentiel des conflits et des négociations au Moyen-Orient, entre revendications historiques, religion et réalités géopolitiques contemporaines.

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« Grand Israël », Netanyahu rêve en grand, les Arabes réagissent en communiqué !

14. August 2025 um 07:20

Les récents propos de Benjamin Netanyahu affirmant son “attachement” à la vision d’un “Grand Israël” ont déclenché une vague d’indignation dans le monde arabe. Dans une interview à la chaîne i24, le Premier ministre israélien a présenté ce projet comme une “mission historique et spirituelle” pour le peuple juif.

La Ligue arabe a dénoncé des “violations flagrantes de la souveraineté des États arabes” et une “menace grave pour la sécurité régionale”. La Jordanie a parlé d’une “provocation dangereuse” et l’Égypte a exigé des clarifications.

Le Qatar, l’Arabie saoudite, Oman et l’Autorité palestinienne ont également condamné fermement ces déclarations, les qualifiant d’expansionnistes et contraires au droit international.

Ces réactions surviennent dans un contexte de tensions extrêmes : l’offensive israélienne sur Gaza dure depuis près de deux ans, causant plus de 61 000 morts palestiniens et aggravant une crise humanitaire majeure. Pour de nombreux observateurs, les propos de Netanyahu risquent de fragiliser davantage les timides efforts de normalisation entre Israël et certains pays arabes.

Face à cette levée de boucliers, plusieurs capitales arabes appellent la communauté internationale à réaffirmer le respect des frontières reconnues et des droits du peuple palestinien, considérant que toute velléité expansionniste ne fera qu’alimenter l’instabilité au Moyen-Orient.

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Israël tue Anas al-Sharif et l’accuse d’être un dirigeant du Hamas

11. August 2025 um 07:08

Une frappe aérienne israélienne, menée le 10 août 2025 près de l’hôpital al-Shifa à Gaza, a coûté la vie à Anas al-Sharif, correspondant de la chaîne Al Jazeera, ainsi qu’à plusieurs autres journalistes présents sur place. Selon les autorités palestiniennes, au moins sept personnes ont été tuées dans cette attaque, dont quatre reporters de la même chaîne.

L’armée israélienne a rapidement revendiqué l’opération, affirmant que le journaliste était en réalité un « dirigeant de cellule du Hamas » impliqué dans des tirs de roquettes contre des civils et des soldats israéliens. Ces accusations ont été rejetées avec force par Al Jazeera, qui dénonce un « acte prémédité » visant à faire taire une voix critique de la couverture du conflit.

Anas al-Sharif, âgé de 28 ans et originaire du camp de réfugiés de Jabalia, était connu pour être resté l’un des rares journalistes à couvrir le nord de Gaza malgré les bombardements quotidiens. Il avait déjà perdu son père lors d’une frappe israélienne en décembre 2023. Dans ses dernières publications, quelques instants avant sa mort, il dénonçait l’intensification des frappes sur la ville et affirmait sa volonté de continuer à témoigner.

L’attaque a suscité l’indignation des défenseurs de la liberté de la presse. Des organisations internationales rappellent que plus de 200 journalistes ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023, et appellent à des enquêtes indépendantes pour faire la lumière sur ces assassinats.

Pour beaucoup, la mort d’Anas al-Sharif symbolise la vulnérabilité extrême des reporters travaillant en zones de guerre et relance le débat sur la nécessité de mécanismes internationaux contraignants pour assurer leur protection.

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Israël étend ses opérations à Gaza : Paris condamne fermement

08. August 2025 um 19:47

Le gouvernement français a vivement dénoncé jeudi soir la décision du gouvernement israélien d’élargir ses opérations militaires dans la bande de Gaza, visant à prendre le contrôle total de la ville de Gaza. Cette nouvelle extension des hostilités suscite une profonde inquiétude à Paris.

Dans un communiqué officiel, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères rappelle « sa ferme opposition à tout projet d’occupation de la bande de Gaza et de déplacement forcé de sa population ». La France considère ces actions comme des violations graves du droit international qui ne mèneraient qu’à une impasse, compromettant les aspirations légitimes des Palestiniens à vivre en paix dans un État viable, souverain et contigu.

Le ministère souligne également que ces opérations militaires ne garantiraient en rien la sécurité d’Israël ni celle de ses ressortissants, notamment des otages toujours détenus par le Hamas dans la région. La France lance un appel pressant au Hamas pour la libération immédiate et inconditionnelle de ces otages et invite ce mouvement à accepter les propositions de cessez-le-feu, évitant ainsi de prolonger les souffrances des populations civiles.

Par ailleurs, Paris appelle au désarmement du Hamas et à sa reddition, insistant sur le fait que l’avenir de la bande de Gaza doit s’inscrire dans le cadre d’un futur État palestinien sous l’autorité de l’Autorité palestinienne.

La France réaffirme son engagement en faveur de la solution à deux États, « la seule qui puisse garantir une paix et une sécurité durables pour les Israéliens et les Palestiniens ». Elle s’appuie notamment sur les accords et démarches entamés lors de la conférence de New York, co-présidée avec l’Arabie saoudite.

Enfin, Paris appelle la communauté internationale à soutenir le déploiement d’une mission internationale temporaire de stabilisation dans la région, pour assurer la sécurité des populations israéliennes et palestiniennes, et invite ses partenaires ainsi que tous les États à s’engager collectivement dans cette dynamique.

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« Créez votre État palestinien à Paris ou Londres » : La tirade choc du président de la Knesset à l’ONU

Lors d’un discours à Genève, Amir Ohana a vivement attaqué les pays européens favorables à la création d’un État palestinien, allant jusqu’à leur suggérer de « l’installer chez eux ».

Prenant la parole à la conférence internationale des présidents de parlements, organisée au siège de l’ONU à Genève, le président de la Knesset, Amir Ohana, a tenu des propos polémiques visant les pays européens ayant annoncé leur intention de reconnaître un État palestinien.

« Installez un Etat palestinien en Europe »

Il a assimilé cette reconnaissance à une « récompense pour le Hamas », accusant ces États de contribuer à l’instabilité et à l’effusion de sang.

Dans un ton sarcastique, il a déclaré : « Si vous voulez créer ce que vous appelez un État palestinien, installez-le à Londres, à Paris, dans vos pays, qui ressemblent de plus en plus au Moyen-Orient. »

Les propos d’Amir Ohana ont suscité l’indignation : les délégations de l’Iran, de la Palestine et du Yémen ont quitté la salle en signe de protestation avant même le début de son intervention.

La France, le Royaume-Uni et le Canada visés

Plusieurs pays occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada, ont récemment annoncé leur intention de reconnaître officiellement un État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre 2025.

Ces annonces s’inscrivent dans un mouvement diplomatique croissant en faveur de la solution à deux États.

🚨⚡رئيس الكنيست الإسرائيلي أوحانا من على منصة الأمم المتحدة. يقول: "إذا أردتم دولة فلسطينية، فأقيموها في لندن وباريس"#ديوان #إسرائيل #فلسطين pic.twitter.com/JWGKdKqr7N

— ديوان (@DiwanDaily) July 30, 2025

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Londres brandit la reconnaissance de l’État palestinien comme ultimatum à Israël

Le Royaume-Uni reconnaîtra la Palestine en septembre, sauf si l’entité sioniste prend des mesures concrètes pour mettre fin à la crise à Gaza et s’engage sur la voie d’une solution à deux États, a averti mardi le Premier ministre Keir Starmer.

Une décision conditionnée par la fin du carnage à Gaza

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi à son gouvernement que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine en septembre 2025, à moins que l’entité sioniste ne remplisse une série de conditions politiques et humanitaires.

Parmi les exigences : mettre fin à la situation « épouvantable » dans la bande de Gaza, parvenir à un cessez-le-feu, s’engager formellement à ne pas annexer la Cisjordanie, et rejoindre un processus de paix crédible en vue d’une solution à deux États.

L’annonce a été faite lors d’un Conseil ministériel exceptionnellement convoqué en pleine pause estivale, signe de l’urgence que Starmer attache au dossier palestinien.

Relancer un processus de paix

Downing Street précise que cette position s’inscrit dans une initiative diplomatique conjointe avec d’autres capitales européennes. Elle vise à relancer un processus de paix moribond et à accroître l’acheminement d’aide humanitaire à Gaza, où la crise s’aggrave de jour en jour.

La reconnaissance de l’État palestinien interviendrait avant l’Assemblée générale des Nations unies de septembre, ce qui en ferait un signal politique fort sur la scène internationale, d’autant que plusieurs autres pays européens envisagent une démarche similaire.

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Gaza : Les camions d’aide humanitaire pillés avec la complicité de l’entité sioniste

Alors que la famine s’intensifie dans la bande de Gaza, les rares convois d’aide autorisés à entrer auraient été détournés par des groupes affiliés à l’occupation sioniste. L’ONU, impuissante, appelle à une aide massive et sans entrave.

Pillage organisé des camions d’aide

À Gaza, 87 camions d’aide humanitaire ont été autorisés à entrer au cours des deux derniers jours, mais la majorité d’entre eux auraient été pillés et détournés, selon un communiqué du Comité d’urgence de Gaza publié mardi 29 juillet 2025.

Le comité accuse des groupes armés affiliés à l’occupation sioniste, opérant depuis l’intérieur de Gaza, d’avoir agi avec la complicité directe et planifiée du régime d’occupation.

Selon cette instance, ces détournements rendent l’aide inefficace et maintiennent une situation de famine extrême dans plusieurs zones de l’enclave, où des femmes et des enfants continuent de mourir chaque jour. Le comité appelle à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.

L’ONU tire la sonnette d’alarme

Dans un appel conjoint lancé le même jour, les agences des Nations unies – PAM, FAO et Unicef – ont averti qu’une famine généralisée est imminente à Gaza.

« Nous devons inonder Gaza d’aide alimentaire massive et quotidienne, sans entrave », a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM). Elle a évoqué une crise comparable à l’Éthiopie ou au Biafra au XXe siècle, soulignant qu’aucune situation humanitaire contemporaine ne s’en rapproche.

Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a de son côté rapporté que plus de 20 000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet. Au moins 16 enfants de moins de cinq ans sont morts en martyrs depuis le 17 juillet, selon des hôpitaux locaux.

Blocus total et famine organisée

Depuis le 2 mars 2025, tous les points de passage vers Gaza sont fermés par l’armée d’occupation, empêchant l’entrée régulière de nourriture, médicaments et produits de première nécessité.

Le nombre de camions humanitaires autorisés reste très inférieur aux besoins : l’ONU estime qu’il faudrait 500 à 600 camions par jour pour répondre aux besoins vitaux des plus de deux millions d’habitants.

Le PAM souligne que les parachutages ne suffiront pas à inverser cette catastrophe. Seul un cessez-le-feu complet pourrait permettre un acheminement structuré de l’aide dans toutes les régions de Gaza.

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Arraisonnement du navire Handala : mobilisation pour la libération de Hatem Laâouini

Un militant tunisien retenu par Israël après l’interception du navire Handala suscite l’indignation de la société civile. Refusant le rapatriement, Hatem Laâouini devient le symbole d’une résistance solidaire envers Gaza.

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a appelé dimanche 27 juillet 2025 les autorités tunisiennes à une « intervention immédiate et sérieuse » pour garantir la sécurité du citoyen tunisien Hatem Laâouini, arrêté par les forces israéliennes après l’arraisonnement du navire Handala.

21 militants civils enlevés

Ce bateau transportait 21 militants civils, politiques et syndicaux de divers pays, dans le cadre d’une mission humanitaire visant à briser le blocus de Gaza. Il a été intercepté par l’armée israélienne, qui a procédé à l’enlèvement de tous les passagers.

Selon Wael Naouar, représentant de la Coordination de l’action commune pour la Palestine, Laâouini a catégoriquement refusé de signer un ordre de « rapatriement volontaire » ou le procès-verbal l’accusant de franchissement illégal des frontières israéliennes. Il pourrait, avec d’autres militants, être présenté devant un tribunal avant expulsion.

Mobilisation nationale

Le FTDES a condamné un « nouveau crime de l’entité sioniste » et a tenu l’occupant israélien pour entièrement responsable de l’intégrité physique des militants détenus. Le Forum a également salué l’engagement de Laâouini, qualifiant son action d’exemple de résistance civile face aux crimes de guerre perpétrés à Gaza.

Parallèlement, Wael Naouar a appelé à une mobilisation nationale, encourageant les citoyens tunisiens à rejoindre le sit-in entamé samedi soir devant l’ambassade des États-Unis à Tunis. Les revendications incluent la libération des détenus, la rupture des relations diplomatiques et sécuritaires avec les États-Unis, ainsi que la fin immédiate de la guerre à Gaza.

Briser le blocus de Gaza

Le navire Handala s’inscrit dans une longue série d’initiatives internationales visant à briser le blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza. Ces missions, souvent pacifiques et humanitaires, se heurtent régulièrement à des interventions militaires, considérées par leurs initiateurs comme des actes de piraterie.

La participation de Hatem Laâouini, militant tunisien engagé dans la cause palestinienne, a ravivé l’attention nationale sur la situation à Gaza et sur les formes de solidarité possibles.

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Gaza : 111 ONG alertent sur une famine de masse orchestrée, Paris hausse le ton

Alors que la situation humanitaire atteint un point de non-retour dans la bande de Gaza, plus d’une centaine d’organisations appellent à une action internationale urgente. La France, par la voix du Quai d’Orsay, condamne la poursuite des opérations israéliennes et exige la levée immédiate des restrictions à l’acheminement de l’aide.

Dans une déclaration commune publiée ce mercredi 23 juillet 2025, 111 ONG internationales, dont Médecins sans frontières, Amnesty International, Caritas et Médecins du monde, tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza. Elles dénoncent une « famine de masse » provoquée par le blocus total imposé par Israël depuis plusieurs mois, qui empêche l’entrée de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

Paris condamne l’extension de l’offensive israélienne

Les signataires réclament un cessez-le-feu immédiat, l’ouverture de tous les points de passage, et la fin du contrôle militaire israélien sur l’aide humanitaire, accusé d’avoir causé la mort de plus d’un millier de civils cherchant à se ravitailler.

Dans le même temps, la France a réagi officiellement, par un communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle condamne fermement l’extension de l’offensive israélienne au centre de Gaza, en particulier dans la région de Deir el-Balah, qui a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils et l’entrave au travail des agences de l’ONU et des ONG.

Un système critiqué par les Nations unies

« Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », alertent les ONG dans leur déclaration. Elles affirment que leurs réserves sont épuisées et que leurs employés sont eux-mêmes en danger de mort. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a d’ailleurs confirmé que ses stocks sont vides et que certains de ses agents sont affamés.

Les organisations pointent du doigt la responsabilité directe du gouvernement israélien, accusé d’avoir sciemment instauré le chaos, la famine et la mort à Gaza, en maintenant un blocus total et en instaurant un système d’aide militarisé via la Fondation humanitaire de Gaza (FHG), soutenue par les États-Unis. Ce système est vivement critiqué par les Nations unies, en raison de son manque d’impartialité et des violences qu’il génère.

Le ministère français des Affaires étrangères rejoint ce constat alarmant et demande la levée immédiate de toutes les restrictions, conformément aux mesures conservatoires imposées par la Cour internationale de Justice. Il condamne les tirs israéliens sur des Palestiniens en quête de nourriture, qui ont fait plus de mille morts en deux mois selon l’ONU.

Une crise humanitaire sans précédent

Depuis octobre 2023, Israël mène une offensive militaire à grande échelle contre la bande de Gaza, en réponse aux attaques du Hamas. Mais cette guerre prolongée, associée à un blocus quasi total, a plongé l’enclave palestinienne dans une crise humanitaire sans précédent.

Les ONG accusent Israël d’entraver volontairement l’acheminement de l’aide, malgré les injonctions répétées de la communauté internationale. De nombreuses associations, comme l’UNRWA, se plaignent de ne plus pouvoir travailler dans les zones sinistrées en raison des bombardements et du harcèlement administratif.

L’accès à une aide humanitaire massive, indépendante et continue devient une urgence vitale, alors que des millions de civils palestiniens font désormais face à une triple menace : les bombes, la faim et la soif.

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Le QG de l’armée syrienne à Damas bombardé par Israël

Israël a frappé mercredi 16 juillet le quartier général de l’armée syrienne à Damas et a intensifié ses menaces contre les forces gouvernementales déployées à Soueida, où les combats entre Druzes et tribus bédouines ont déjà fait 248 morts en trois jours.

Affrontements violents à Soueida

Mercredi matin, l’armée israélienne a annoncé avoir ciblé l’entrée du quartier général militaire syrien à Damas, en riposte à la montée des violences à Soueida, une ville du sud du pays à majorité druze. Ces frappes interviennent après des menaces répétées de Tel-Aviv, qui avait exigé le retrait des forces syriennes de la région.

Dans le même temps, des affrontements violents se poursuivaient à Soueida, où des unités gouvernementales et leurs alliés sont entrés mardi. Des combats avaient éclaté dimanche entre combattants druzes locaux et tribus bédouines, provoquant l’intervention de l’armée syrienne.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 248 personnes ont été tuées depuis dimanche, dont 28 civils druzes. L’ONG affirme que 21 civils druzes ont été exécutés sommairement par les forces gouvernementales, qui sont également accusées de pillages et d’exactions.

Malgré la proclamation d’un cessez-le-feu mardi, des tirs et des bombardements ont été entendus mercredi dans plusieurs quartiers.

Israël menace

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que l’armée « augmentera l’intensité de ses réponses » si les forces syriennes ne se retirent pas. Il a affirmé qu’Israël ne laisserait pas les Druzes sans protection et imposerait une « politique de démilitarisation » dans le sud syrien.

L’armée israélienne a par ailleurs renforcé son dispositif à la frontière et dit avoir identifié « des dizaines de suspects » tentant de franchir la frontière depuis la Syrie.

Côté syrien, le ministère de la Défense a accusé « des groupes hors-la-loi » d’avoir repris les attaques contre les forces de sécurité et a justifié la poursuite des frappes en ville.

Cheikh Hikmat al-Hejri, haut dignitaire religieux druze, a lancé un appel à Donald Trump, Benyamin Netanyahou et à la communauté internationale : « Sauvez Soueida. Notre peuple est exterminé. »

Les Druzes au cœur d’un conflit local aux ramifications régionales

La province de Soueida abrite la principale communauté druze de Syrie, forte d’environ 700.000 membres avant la guerre. Cette minorité religieuse est également présente au Liban et en Israël. Longtemps autonome dans la guerre, elle se retrouve désormais au cœur d’un conflit local aux ramifications régionales.

Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre 2024, remplacé par le gouvernement intérimaire d’Ahmad al-Chareh, le pays reste fragmenté, miné par des luttes d’influence et la résurgence de tensions communautaires.

لحظة استهداف مبنى الأركان العامة في دمشق بعدة غارات إسرائيلية pic.twitter.com/9IvfPqFxVO

— التلفزيون العربي (@AlarabyTV) July 16, 2025

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Tunisie : Hassen Chalghoumi poursuivi pour haute trahison après sa visite en Israël

L’imam franco-tunisien Hassen Chalghoumi est au cœur d’une vive controverse en Tunisie, après sa récente visite en Israël et un geste jugé déplacé envers un ministre israélien. L’Observatoire de la transparence et de la bonne gouvernance, ONG tunisienne a annoncé avoir déposé une plainte pour haute trahison, estimant que son comportement porte atteinte à la souveraineté nationale.

La vidéo polémique

Hassen Chalghoumi, connu pour ses prises de position en faveur du dialogue interreligieux, s’est rendu, la semaine dernière, en Israël dans le cadre d’une visite officielle. Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux l’a montré tentant de baiser la main du ministre israélien de l’Intérieur, un geste qui a provoqué un tollé en Tunisie.

À la suite de cet épisode, une organisation tunisienne, l’Observatoire de la transparence et de la bonne gouvernance, a porté plainte contre lui pour haute trahison. L’ONG accuse Chalghoumi d’avoir manifesté un soutien aux autorités israéliennes tout en attaquant la résistance palestinienne.

Vives condamnations

L’organisation à l’origine de la plainte a demandé le retrait de la nationalité tunisienne de Hassen Chalghoumi, ainsi que des poursuites devant la justice militaire. Elle estime que ses actes représentent une atteinte grave à la souveraineté nationale.

De nombreuses voix sur les réseaux sociaux ont également exprimé leur indignation, qualifiant son comportement de « honteux » et « indigne ». Des organisations religieuses, comme le Conseil européen des imams, ont pris leurs distances avec lui, affirmant qu’il ne représente pas les musulmans d’Europe et que sa démarche est « suspecte ».

Une incitation directe contre la résistance palestinienne

Figure médiatique en France, Hassen Chalghoumi défend depuis plusieurs années un islam modéré et prône le rapprochement entre religions, notamment avec la communauté juive. En Tunisie, où la cause palestinienne fait l’objet d’un large consensus populaire, tout geste assimilable à une forme de normalisation avec Israël demeure extrêmement sensible.

Cette affaire survient dans un climat régional tendu, alors que les actes perçus comme des signes d’alignement avec Israël sont régulièrement dénoncés dans le monde arabe. Le geste de Chalghoumi, filmé et partagé massivement, a été interprété par beaucoup comme une provocation ou une trahison.

French "Imam" Hassen Chalghoumi tried to kiss Israeli Minister Moshe Arbel’s hand during his visit to Israel,— but Arbel quickly pulled it away. pic.twitter.com/xVHtPZzOZ7

— Clash Report (@clashreport) July 11, 2025

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Washington annonce des sanctions contre la rapporteuse de l’ONU pour la Palestine, Francesca Albanese

Washington accuse la juriste italienne d’antisémitisme et de soutien au terrorisme, après un rapport accablant visant Israël et ses soutiens internationaux.

Le climat se tend encore davantage entre les Nations unies et les États-Unis autour de la question palestinienne. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé, mercredi 9 juillet, que les États-Unis s’apprêtent à imposer des sanctions à l’encontre de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.

Dans une publication sur son compte X, le chef de la diplomatie américaine a accusé la juriste italienne de mener des « efforts illégitimes et honteux » contre les États-Unis et Israël, évoquant un comportement « antisémite » et une « complicité idéologique avec le terrorisme ».

Une réponse au rapport explosif d’Albanese

Cette annonce survient quelques semaines après la publication d’un rapport très critique de Francesca Albanese, dans lequel elle met en cause le rôle de plusieurs multinationales qui, selon elle, soutiennent directement ou indirectement les activités militaires et la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens.

Elle y dénonce notamment des liens financiers avec l’armée israélienne et appelle à la responsabilité pénale internationale pour ceux qui alimentent, selon ses mots, « le système d’occupation et d’apartheid ».

Albanese soutient également les démarches engagées par la Cour pénale internationale (CPI) visant à poursuivre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, pour crimes de guerre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Une réaction ferme de Francesca Albanese

Face à cette offensive diplomatique, Francesca Albanese a réagi sobrement mais fermement. Dans un message publié également sur X, elle a affirmé :

« Je me tiens fermement et avec conviction du côté de la justice. »

La juriste italienne, nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est régulièrement ciblée par les milieux pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Ses rapports, documentés mais souvent virulents, l’ont propulsée au cœur de nombreuses polémiques, notamment après les bombardements israéliens sur Rafah et le siège prolongé de Gaza.

Tensions croissantes autour de la CPI

Cette annonce américaine intervient dans un contexte de tensions croissantes autour du rôle de la Cour pénale internationale, que Washington ne reconnaît pas, et de la légalité des représailles israéliennes dans les territoires occupés.

Pour de nombreux observateurs, ces sanctions potentielles contre une experte onusienne marquent un nouveau seuil dans la politisation du droit international, et pourraient accroître les divisions au sein de la communauté internationale sur le traitement du conflit israélo-palestinien.

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Zones de transit et relocalisation : Le projet américain pour Gaza se précise

Le président américain Donald Trump a reçu lundi soir le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la Maison-Blanche, dans un climat tendu par les bombardements incessants sur Gaza et les tractations autour d’un cessez-le-feu. Officiellement privé, le dîner a finalement été partiellement ouvert à la presse, révélant des échanges d’une portée géopolitique majeure.

Au cœur des discussions : l’avenir des Palestiniens de Gaza. Trump et Netanyahou ont réitéré leur appui à un projet controversé de “relocalisation volontaire” des Gazaouis vers d’autres pays. Un plan largement perçu par les observateurs comme une tentative d’épuration démographique, rejeté par la majorité des organisations internationales.

Selon une enquête de Reuters, les États-Unis soutiennent la création de “zones de transit humanitaire”, y compris en dehors de Gaza, où les Palestiniens pourraient être temporairement hébergés, “déradicalisés” et préparés à un éventuel départ définitif.

Pendant ce temps, les frappes israéliennes se poursuivent. Rien que lundi, 61 Palestiniens ont été tués, dont cinq alors qu’ils tentaient de récupérer de la nourriture distribuée par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Washington.

Netanyahou a exclu toute perspective d’État palestinien, évoquant le 7 octobre comme un point de rupture définitif. “Je consacre ma vie à empêcher cela”, a-t-il déclaré, confirmant sa ligne dure.

À Doha, les négociations se poursuivent sous l’égide du Qatar. L’émissaire américain Steve Witkoff a évoqué un “élan nouveau” vers un cessez-le-feu, tout en soulignant que la guerre se poursuivrait tant qu’Israël n’aura pas atteint ses “objectifs de sécurité”.

Autre temps fort de la rencontre : Netanyahou a remis à Trump une lettre de recommandation pour le prix Nobel de la paix. Une image pour l’histoire – ou l’ironie.

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Iran-Israël : Friedrich Merz : « Israël fait le sale boulot pour nous tous »

17. Juni 2025 um 18:18

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran ne montre aucun signe d’apaisement depuis le lancement l’agression israélienne le 13 juin, les réactions se multiplient à l’échelle internationale. Cette situation a occupé une place centrale lors du sommet du G7, qui se tient actuellement au Canada.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a réagi avec des propos particulièrement directs. Selon lui, Israël a eu « le courage » de faire « le sale boulot pour nous tous ». Il considère que l’État hébreu a pris ses responsabilités face à un régime qui, selon ses mots, « a apporté la mort et la destruction dans le monde ».

Par ailleurs, Friedrich Merz estime que ces frappes israéliennes étaient nécessaires. Dans une interview à la chaîne ZDF, il a déclaré que sans cette opération, le terrorisme du régime iranien aurait pu durer encore longtemps. Selon lui, l’Iran aurait même pu finir par se doter de l’arme nucléaire.

En complément, le chancelier allemand a confié à la chaîne Welt TV que le régime iranien était désormais « considérablement affaibli ». Il juge peu probable que celui-ci retrouve son influence passée. D’après lui, l’avenir de la République islamique est désormais incertain.

Sur le terrain, les tensions continuent de s’aggraver. Le 17 juin, Israël a affirmé avoir tué Ali Chadmani, chef d’état-major iranien en temps de guerre. En retour, l’Iran menace d’intensifier ses frappes dans les prochaines heures.

De son côté, le président américain Donald Trump s’est montré particulièrement menaçant. Sur sa plateforme Truth Social, il a exigé une « capitulation sans conditions » de l’Iran. Il affirme également que les États-Unis contrôlent désormais totalement l’espace aérien iranien. En outre, il assure savoir où se trouve le guide suprême iranien, tout en précisant ne pas avoir l’intention de le viser « pour le moment ».

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Des centaines d’Israéliens fuient vers Chypre pour échapper aux missiles iraniens

Des médias israéliens rapportent que plusieurs ports d’Israël se sont transformés en points de départ pour des traversées maritimes privées, à bord desquelles un nombre croissant d’Israéliens – dont des familles entières – fuient le pays en raison de la guerre entre Israël et l’Iran.

Cette situation survient alors que les tirs de missiles iraniens se poursuivent, en parallèle à des frappes israéliennes ciblant Téhéran et plusieurs sites en Iran.

Selon un quotidien local, le port de Herzliya est devenu ces derniers jours un refuge pour de nombreux Israéliens. Ils s’y rendent par dizaines, valises à la main, à la recherche de yachts pour les conduire vers Chypre, avant de continuer éventuellement vers d’autres destinations. Ce phénomène est amplifié par la suspension des vols commerciaux, en raison des frappes en cours.

Sur les réseaux sociaux, des groupes relaient des plans de fuite similaires. Des centaines de personnes envisagent de quitter les territoires occupés par voie maritime, malgré le coût très élevé de ces traversées, motivées par la crainte croissante des missiles iraniens, qui visent notamment Tel-Aviv, Haïfa et d’autres zones du centre du pays.

La guerre israélo-iranienne est entrée dans son cinquième jour, marquée par des échanges intenses de frappes de missiles entre les deux camps. Ces derniers jours, les attaques iraniennes ont causé d’importants dégâts matériels dans plusieurs bâtiments autour de Tel-Aviv et dans la ville de Haïfa.

Les frappes réciproques ont déjà fait des dizaines de morts et des centaines de blessés des deux côtés. Côté israélien, les premières estimations font état de 24 à 27 civils tués, ainsi que d’au moins 500 blessés à la suite des frappes iraniennes. En Iran, le ministère de la Santé a annoncé un bilan provisoire d’au moins 224 morts et de plus de mille blessés, selon des données officielles.

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Gaza : Au moins 50 morts et plus de 200 blessés près d’un centre de distribution d’aide

Un nouveau drame humanitaire s’est produit, ce mardi matin, dans le sud de la bande de Gaza. Selon la Défense civile palestinienne, au moins 51 civils ont été tués et plus de 200 blessés dans une attaque israélienne près d’un centre de distribution d’aide humanitaire, dans la ville de Khan Younès.

Des milliers de Palestiniens affamés s’étaient rassemblés tôt dans la matinée pour tenter d’obtenir vivres et produits de première nécessité lorsque les tirs ont éclaté. Mahmoud Bassal, porte-parole des secours civils, a affirmé que des drones israéliens avaient ouvert le feu sur la foule, suivis peu après par plusieurs obus tirés par des chars. « Il y a eu un massacre. Le nombre de martyrs est très élevé. Il y avait des femmes, des enfants, des personnes âgées », a-t-il déclaré à l’AFP. Selon des témoins, des chars sionistes ont tiré au moins deux obus en direction d’une foule de plusieurs milliers de personnes.

L’incident survient alors que le nouveau système de distribution humanitaire, géré par la « Gaza Humanitarian Foundation » (GHF) avec l’appui d’Israël et des États-Unis, connaît des difficultés croissantes. Depuis sa mise en place fin mai, plusieurs bousculades, tirs et violences ont émaillé les points de ravitaillement, provoquant déjà des dizaines de morts.

Alors que l’aide humanitaire est devenue un enjeu central dans le conflit, de nombreux Palestiniens dénoncent des conditions de distribution inhumaines, souvent non sécurisées, et soumises au contrôle militaire.

Les humanitaires s’inquiètent d’une instrumentalisation de l’aide. Plusieurs ONG internationales et agences de l’ONU, écartées du système mis en place par GHF, accusent Israël de politiser l’assistance alimentaire et de compromettre la sécurité des civils.

Depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza en octobre 2023, plus de 55 000 Palestiniens ont été tués, selon le ministère de la Santé du Hamas. La majorité sont des civils, dont un grand nombre de femmes et d’enfants. Le territoire vit désormais une crise humanitaire sans précédent, avec des pénuries chroniques de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

L’attaque de Khan Younès est la plus meurtrière depuis plusieurs semaines dans le cadre de la distribution d’aide. Elle relance les appels de la communauté internationale en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, d’un accès humanitaire sans entrave et d’un retour de l’ONU à la coordination de l’aide.

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Iran-Israël: Macron évoque une trêve, Trump réplique : « Ce n’est pas un cessez-le-feu, c’est plus grand »

Alors que la planète vacille sous l’intensification du conflit Israël-Iran, Donald Trump orchestre une mise en scène ambiguë. Le président américain a quitté précipitamment, le 16 juin 2025, le sommet du G7 tenu à Kananaskis, en Alberta (Canada), alimentant rumeurs et spéculations. Emmanuel Macron affirme qu’il s’agit d’une initiative de trêve entre les deux ennemis régionaux. Trump dément furieusement : « Ce n’est pas à cause d’un cessez-le-feu », assène-t-il sur Truth Social, évoquant au contraire « quelque chose de bien plus grand ».

Mais le décor est posé : explosions à Téhéran, sirènes à Tel Aviv, et Washington qui convoque en urgence son Conseil de sécurité dans la fameuse Situation Room. Le message est clair : la paix ne semble pas à l’ordre du jour. Trump souffle le chaud et le froid. D’un côté, il menace : « Quittez Téhéran immédiatement », de l’autre, des fuites laissent entendre une volonté d’engager des pourparlers avec Téhéran.

Sur le terrain, les morts s’accumulent. L’Iran pleure plus de 220 victimes, dont des journalistes de la télévision d’État. Israël recense 20 morts sous les missiles iraniens. En toile de fond, Gaza continue d’agoniser, avec un bilan humain qui dépasse les 55 000 morts.

Alors, Trump joue-t-il à l’apprenti pyromane ou au sauveur providentiel ? Certains évoquent un alignement total avec Netanyahu, d’autres un bluff stratégique visant à imposer un nouveau deal nucléaire. Mais la tonalité guerrière, les images apocalyptiques en provenance du Moyen-Orient et la convocation du Conseil de sécurité laissent entrevoir un tournant plus sinistre.

Le monde retient son souffle. La « danse » de Trump pourrait bien précipiter une nouvelle guerre. Ou entériner une Pax Americana à sa manière : brutale, imprévisible, et terriblement spectaculaire.

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L’Iran souhaiterait discuter d’un arrêt des hostilités, selon le « Wall Street Journal »

Des sources diplomatiques ont révélé que l’Iran souhaite engager des discussions avec les États-Unis et Israël pour jeter les bases d’un cessez-le-feu et relancer le dialogue nucléaire. Ces messages ont été transmis par des intermédiaires arabes, d’après un reportage du Wall Street Journal publié aujourd’hui, lundi 16 juin 2025.

Cette démarche intervient trois jours après le déclenchement de la vaste offensive de l’armée sioniste contre l’Iran. Jusqu’à présent, le conflit entre les deux belligérants ne montre aucun signe d’apaisement, alors que le régime de Téhéran a mené au cours du week-end des frappes en représailles.

Bien qu’Israël affirme avoir neutralisé des capacités stratégiques, les dégâts matériels restent limités suite à une offensive aérienne israélienne d’envergure contre l’Iran, visant principalement les sites nucléaires et les structures militaires

L’Iran accepterait de reprendre les négociations – sur son programme nucléaire – à la condition que les États-Unis n’interviennent pas militairement aux côtés d’Israël. En parallèle, l’Iran met en garde : sans perspectives de pourparlers sérieux, il pourrait accélérer son programme nucléaire ou étendre les hostilités.

L’Iran a demandé au Qatar, à l’Arabie saoudite et à Oman d’intervenir auprès du président américain Donald Trump pour qu’il use de son influence auprès de l’entité sioniste en vue d’obtenir un cessez-le-feu immédiat, ont par ailleurs, déclaré lundi deux sources iraniennes et trois sources régionales à Reuters.

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