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Accord de cessez-le-feu à Gaza : un premier pas salué, sous les bombes

Von: hechmi
09. Oktober 2025 um 20:08

GAZA AideL’Égypte a envoyé, jeudi 9 octobre, un nouveau convoi d’aide humanitaire vers Gaza, premier depuis la conclusion de la première phase du cessez-le-feu négocié entre Israël et le Hamas. Géré par le Croissant-Rouge égyptien, le convoi transporte des milliers de tonnes de vivres, de médicaments et de lait infantile, via le passage de Rafah, avant inspection au poste de Kerem Shalom.

Washington, Londres, Berlin et Pékin saluent le plan de Trump

L’annonce du président américain Donald Trump, mercredi soir, a confirmé l’acceptation par les deux parties de la première phase de son plan de paix en 20 points, censé mettre fin à plus de deux ans de guerre.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué un « premier pas crucial » et appelé à la levée immédiate des restrictions humanitaires.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a évoqué un « signe encourageant » vers une paix durable, tandis que la ministre Yvette Cooper a assuré que Londres soutiendra la mise en œuvre du plan.

De son côté, la Chine a exprimé l’espoir d’un cessez-le-feu complet et permanent, rappelant son attachement à la solution à deux États et à une paix sous l’égide de l’ONU.

Gaza : bombardements malgré les annonces

Malgré ces signaux diplomatiques, les bombardements israéliens ont continué jeudi sur plusieurs zones de la bande de Gaza.

Selon les services médicaux locaux, 17 civils ont péri depuis l’aube, dont plusieurs à Khan Younis, Al-Bayouk et Al-Zaytoun. Des écoles et hôpitaux ont également été touchés, dont Al-Ahly et Nasser.

Le contraste entre l’annonce d’un cessez-le-feu et la poursuite des frappes souligne la fragilité du processus et les défis de sa mise en œuvre sur le terrain.

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Israël et le Hamas concluent la première phase du plan Trump pour Gaza

09. Oktober 2025 um 07:55

Israël et le Hamas ont conclu, mercredi 8 octobre, la première phase du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump pour Gaza. Cet accord de cessez-le-feu, incluant un échange d’otages, pourrait marquer une étape décisive vers la fin d’une guerre dévastatrice qui ravage la région depuis deux ans.

Dans la soirée du mercredi 8 octobre 2025, Israël et le Hamas ont convenu de suspendre les combats à Gaza afin que les otages restants puissent être libérés dans les prochains jours en échange de prisonniers palestiniens. Les deux parties acceptent ainsi des éléments du plan proposé par l’administration Trump qui représenterait la plus grande avancée depuis des mois dans cette guerre dévastatrice.

« Cela signifie que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes sur une ligne convenue; première étape vers une paix solide, durable et pérenne », a écrit le président Donald Trump sur son réseau social en annonçant l’accord. « Toutes les parties seront traitées équitablement ! »

 

Lire aussi : Plan de paix américain : le « oui, mais » du Hamas

 

Israël et le Hamas ont confirmé séparément les contours de leur accord, qui a suscité des rassemblements de célébrations parmi les familles des otages à Tel-Aviv et un optimisme prudent chez certains Gazaouis. Le Hamas a l’intention de libérer les 20 otages encore en vie d’ici quelques jours. Tandis que l’armée israélienne entamera un retrait de la majeure partie de Gaza et libérera 2 000 prisonniers palestiniens, selon Associated Press qui cite des personnes au courant du dossier.

L’incertitude persiste sur certains aspects les plus épineux de la proposition de Trump – comme la question de savoir si et comment le Hamas désarmera, et qui gouvernera Gaza – mais les parties semblent plus proches que jamais de mettre fin à cette guerre.

 

Lire également : Antonio Tajani : la fin de la guerre à Gaza dépend du « oui » du Hamas au plan

 

Les discussions, menées à Charm el-Cheikh, ont réuni des représentants de haut niveau des États-Unis, du Qatar et de la Turquie. En effet, Jared Kushner, gendre de Trump, et Steve Witkoff, son envoyé spécial, y participaient aux côtés du ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, proche conseiller de Netanyahou.

A noter par ailleurs que Trump a déclaré qu’il pourrait se rendre en Égypte ce week-end.

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Plan de paix de Trump : le Hamas serait d’accord sur des questions très importantes

07. Oktober 2025 um 10:38

Donald Trump assure que le Hamas « est d’accord sur certaines questions très importantes ». Il exprime donc son optimisme quant à la conclusion d’un accord visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.

S’adressant à des journalistes dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le président américain Donald Trump s’est fendu d’une déclaration à propos des négociations. Lesquelles se sont déroulées lundi 6 octobre à Charm el-Cheikh, en Égypte. Il affirme : « Je pense que tout se passe très bien. Le Hamas est d’accord sur des questions très importantes. »

A cet égard, notons que des négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue de libérer les otages et de mettre fin à deux ans de guerre à Gaza ont eu lieu en Egypte dans une « atmosphère positive ». C’est ce que relève un média égyptien.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné, par ailleurs, sur le réseau social X, que le plan de Donald Trump « présente une opportunité qu’il faut saisir pour mettre un terme à ce conflit tragique ». Et de poursuivre qu’un « cessez-le-feu permanent et un processus politique crédible sont essentiels pour empêcher de nouvelles effusions de sang et ouvrir la voie à la paix ».

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Plan de paix américain : le « oui, mais » du Hamas

04. Oktober 2025 um 12:38

Le Hamas s’est dit prêt à négocier en vue de la libération des otages et de la fin de la guerre, mais n’a pas mentionné son désarmement.

Analyse.

 

 

Alors que le monde entier, y compris Moscou, Pékin ou encore l’Onu et la quasi-totalité du monde arabe et des pays musulmans, applaudissait à deux mains le plan de paix américain pour Gaza, le Hamas avait-il d’autre choix que de brandir le drapeau blanc ? Et ce, d’autant plus que l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Turquie, l’Indonésie et le Pakistan ont salué, dans un communiqué commun, « le rôle du président américain et ses efforts sincères visant à mettre fin à la guerre à Gaza », tout en affirmant « leur volonté de s’engager de manière positive et constructive avec les États-Unis et les parties prenantes afin de finaliser l’accord et d’assurer sa mise en œuvre ».

 

Ainsi, avant même la date limite du dimanche 5 octobre à minuit fixée par Donald Trump pour que le mouvement islamiste palestinien accepte son plan, sinon « l’enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas », a-t-il prévenu sur son réseau Truth Social, le Hamas s’est fendu, vendredi 3 octobre, d’un communiqué très politique, plein de sous-entendus pour annoncer qu’il accepte de négocier en vue de la libération des otages israéliens mais sans mentionner son désarmement.

 

Satisfecit américain

Réaction immédiate du président américain qui a salué cette décision en jugeant dans une vidéo diffusée vendredi que le mouvement islamiste « était prêt pour une paix durable », ajoutant que l’Etat hébreu « doit arrêter immédiatement le bombardement de Gaza ». Avant de conclure, euphorique : « C’est un grand jour spécial, sans doute sans précédent ».

 

« D’après la déclaration que vient de publier le Hamas, je pense qu’ils sont prêts pour une paix durable. Israël doit immédiatement cesser les bombardements sur Gaza afin que nous puissions libérer les otages rapidement et en toute sécurité ! Pour l’instant, cela est beaucoup trop dangereux. Nous sommes déjà en train de discuter des détails à régler. Il ne s’agit pas seulement de Gaza, mais de la paix tant attendue au Moyen-Orient», a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

 

Le « oui, mais » du Hamas

Rappelons que dans son communiqué publié hier vendredi, le Hamas a annoncé son accord « pour la libération de tous les prisonniers de l’occupation – les vivants et les dépouilles – selon la formule d’échange incluse dans la proposition du président Trump », en référence aux prisonniers palestiniens devant être libérés en échange des otages retenus à Gaza ; ajoutant « être prêt à des négociations immédiates » pour discuter des « détails » de la libération des otages.

 

D’autre part, le Hamas réitère son accord pour confier l’administration de Gaza à un organisme palestinien indépendant « sur la base d’un consensus national palestinien et bénéficiant du soutien des pays arabes et islamiques ».

 

Enfin, le mouvement islamiste ajoute qu’il « appréciait les efforts arabes, musulmans et internationaux, ainsi que les efforts du président américain Donald Trump, appelant à la fin de la guerre dans la bande de Gaza, à l’échange de prisonniers [et] à l’entrée immédiate de l’aide ».

 

Toutefois, le Hamas n’a pas précisé s’il accepte de se désarmer, une demande d’Israël et des États-Unis qu’il a déjà rejetée.

 

Mais quelles sont ces conditions posées par le Hamas ? Si, dans sa déclaration, le groupe armé palestinien a affirmé sa volonté de libérer les 48 otages restants − dont seulement vingt seraient encore en vie −, il a également exigé des engagements plus fermes de la part d’Israël sur son retrait militaire et une discussion sur son rôle dans un futur État palestinien unifié…

 

Reddition ?

Reste la question principale : le Hamas est-il disposé à rendre les armes en contrepartie de l’offre d’amnistie pour ses membres s’engageant à « coexister » pacifiquement avec Israël ?

 

Largement affaibli depuis l’assassinat par Israël de plusieurs de ses leaders, dont le chef Yahya Sinouar, ainsi que son frère et successeur Mohammed Sinouar, et ne pouvant plus compter sur le soutien de ses alliés historiques dans la région, l’Iran et le Hezbollah libanais, eux aussi mis à mal, le Hamas serait probablement acculé à accepter, la mort dans l’âme, de se plier au diktat américain.

 

« Dans un premier temps, le plan demandait au Hamas de renoncer à ses armes offensives, c’est-à-dire une destruction des tunnels d’attaques et des armes lourdes comme les roquettes et les mortiers. Désormais, ce qui est demandé par Israël, c’est un désarmement total, comprenant également les kalachnikovs par exemple. Pour le Hamas, cela reviendrait à une reddition », explique un expert militaire.

 

Une éventuelle reddition qui enterrerait l’idée même d’une solution à deux États puisque le plan américain sépare la bande de Gaza de la Cisjordanie occupée, avec de surcroît une gouvernance étrangère chapeautée par le sulfureux Tony Blair.

Les accords Sykes-Picot remis à jour dans le contexte de la Pax hebraïca ?

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