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La Tunisie invitée d’honneur de la 1ère édition du Festival du film de Port-Saïd en Egypte

Von: walid
05. September 2025 um 14:02

La Tunisie sera à l’invitée d’honneur de la première édition du Festival du film de Port-Saïd (Port-Saïd film festival) qui se déroulera du 18 au 22 septembre dans la province de Port-Saïd, en Egypte.

Le festival a dévoilé, jeudi soir, une liste de neuf films sélectionnés dans la compétition internationale des longs métrages de fiction. La Tunisie est représentée par le film “The Vanishing” du réalisateur algérien Karim Moussaoui. Cette coproduction tuniso-française figure parmi une sélection de films représentant huit pays : « Seerat Ahl El Daye” de Karim El-Shinnawi (Egypte), “Close to The World” de Luca Guardabascio (Italie), “The Wound” de Seloua El Gouni (Maroc), “Intersection” d’Adam Nowak (Pologne), “House” de Jamshid Narzikulov (Ouzbékistan), “Joqtau” d’Aruan Anartay (Kazakhstan), “Love There is Love, There is No Darkness” de Stevan Lee Mraovitch (France) et “Life of Luosang” de Guodong Zhang (Chine).

A l’occasion de cette édition inaugurale placée sous le signe de “Cinema Lights-up”, un hommage sera rendu au cinéaste tunisien Mokhtar Ladjimi, en reconnaissance à sa remarquable carrière et ses contributions au cinéma arabe et international”, a annoncé le site du festival tout en rappelant l’œuvre d’un réalisateur ayant à son actif plus de 20 longs métrages et documentaires projetés dans les principaux festivals de cinéma de villes comme Tunis, Le Caire, Montréal, Burkina Faso, Marseille, Milan, Namur et Tétouan.

Cette icône du cinéma national a également joué “un rôle clé dans le façonnement de la scène culturelle, en fondant et dirigeant plusieurs festivals, notamment le Master international Film Festival (MIFF) à Yasmine Hammamet”.

L’actrice installée en Egypte Dorra Zarrouk sera également à l’honneur “en reconnaissance de son parcours artistique remarquable et sa contribution significative au cinéma arabe”, a annoncé le festival.

Le Festival international du film de Port-Saïd consacrera sa première édition au grand acteur égyptien disparu Mahmoud Yassine, « en reconnaissance de son parcours artistique remarquable et de ses contributions inestimables au cinéma égyptien ».

Selon son règlement intérieur, le festival mettra à l’honneur, chaque année, un artiste de Port-Saïd et trois artistes locaux ou régionaux.

Le critique de cinéma Ahmed Asr est le fondateur et président de “Port-Saïd film festival” présentant cinq sections compétitives pour les longs métrages indépendants, courts métrages de fiction, courts métrages documentaires, films d’animation et films étudiants. Chaque compétition a son propre jury. Chaque jury est composé de trois membres issus de différents pays.

Des films hors compétition issus du monde entier seront également au programme.

Les meilleurs films de la compétition seront couronnés par “Al-Fanar” d’or et d’argent. Dans la compétition des longs métrages, un prix d’interprétation masculine et un autre Prix de la meilleure interprétation féminine seront également décernés.

Le Festival du film de Port-Saïd est un évènement annuel qui vise à présenter des films remarquables, soutenir les artistes et les jeunes talents ainsi que de promouvoir les échanges artistiques et culturels à l’échelle mondiale.

Le festival est organisé par l’Association de Port-Saïd pour les arts dramatiques et culturels avec le soutien du ministère égyptien de la Culture et en coordination avec les autorités concernées dans la ville portuaire de Port-Saïd.

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Business du foot : quand Ayari, Mouecha et Arous s’exportent en Europe et en Méditerranée

Von: hechmi
02. September 2025 um 19:31
Foot Transferts
Visuel d’illustration

Dans Zone Mixte, l’émission d’Express FM, un même fil rouge : l’avenir des jeunes footballeurs tunisiens. L’antenne s’est ouverte cette semaine sur un sujet qui fait vibrer les supporters et inquiète les clubs : le départ précoce de nos talents vers l’étranger.

Trois noms ont cristallisé le débat. Mouecha, qui quitte Tunis pour l’Égypte et enfile le maillot d’Al-Masry. Khélil Ayari, l’enfant du Stade Tunisien, qui pose ses valises à Paris, prêté au PSG avec une option d’achat. Et Adam Arous, solide défenseur central, qui prend le cap d’Istanbul pour rejoindre Kasımpaşa, club habitué aux joueurs venus de Tunis.

Derrière ces annonces, il y a plus que des chiffres ou des contrats. Pour Ayari, 19 ans à peine, c’est le rêve parisien qui commence. Un prêt gratuit, mais une opportunité immense : progresser dans un club où l’exigence est permanente, tout en offrant au Stade Tunisien une possible manne financière si l’option d’achat est activée.

Pour Arous, le choix de la Turquie sonne comme une étape stratégique. Sous contrat jusqu’en 2029, il sait que ce championnat est une rampe de lancement vers des horizons plus vastes, dans une ligue qui connaît et valorise déjà le profil tunisien.

Mais au-delà des destins individuels, une réflexion s’impose : la Tunisie forme-t-elle assez tôt, et intègre-t-elle assez vite ses jeunes talents ? L’émission l’a rappelé : le Maroc et l’Égypte ont pris de l’avance, en osant lancer très jeunes leurs pépites. La réussite d’Ayari pourrait bien devenir le signal d’alarme – ou l’exemple à suivre – pour toute une génération.

Le Stade Tunisien, lui, avance sur une ligne de crête : vendre pour respirer financièrement, mais préparer l’avenir avec des jeunes déjà prêts à entrer en jeu. Un pari assumé, qui mêle survie économique et vision à long terme. Car dans le football moderne, la passion ne se sépare plus du business du foot.

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L’Égypte fait taire ses TikTokers : des ados arrêtés pour des likes

30. August 2025 um 18:43

Les autorités égyptiennes ont arrêté des adolescents TikTokers comptant des millions d’abonnés pour des accusations allant de la violation des valeurs familiales au blanchiment d’argent.

La police a annoncé, le 29 août, des dizaines d’arrestations et le parquet a déclaré enquêter sur au moins dix cas présumés de gains financiers illicites. Des interdictions de voyager, des gels d’avoirs et des appareils ont été confisqués.

Les critiques affirment que cette escalade s’inscrit dans un effort plus large de l’État pour contrôler la parole et codifier les comportements, dans un pays où les médias sociaux ont longtemps été l’une des rares alternatives aux médias traditionnels largement contrôlés par l’État.

Beaucoup de ceux qui ont été arrêtés n’étaient que de jeunes enfants lorsque les activistes ont utilisé Facebook pour mobiliser les manifestants de 2011 qui ont renversé le président de longue date Hosni Moubarak.

Les avocats affirment que les lois sur l’indécence sont vagues. Les autorités peuvent parcourir l’intégralité des publications d’un TikTokeur et, si elles trouvent ne serait-ce qu’une seule publication jugée indécente, elles peuvent déclarer les revenus des influenceurs illégaux et les poursuivre pour délits financiers liés à leurs gains.

Mariam Ayman, une jeune fille de 19 ans qui a rassemblé 9,4 millions d’abonnés en publiant des vidéos depuis qu’elle était écolière sous le nom de « Suzy El Ordonia », est emprisonnée depuis le 2 août. Elle est accusée d’avoir distribué du contenu indécent et d’avoir blanchi 15 millions de livres (300 000 dollars).

Elle a été arrêtée après que les autorités ont reçu des plaintes concernant ses publications, selon la police. Dans sa dernière vidéo, publiée la veille de son arrestation, elle semblait consciente d’être menacée.

« Les Égyptiens ne sont pas arrêtés simplement parce qu’ils apparaissent sur TikTok », a-t-elle déclaré. Mais elle reconnaît que, dans des vidéos précédentes, avoir  peut-être « agité, maudit ou raconté une mauvaise blague », mais que cela visait à évacuer sa frustration et « non à apprendre à la jeune génération à suivre son exemple ».

Son avocat, Marawan al-Gindy, a refusé de commenter directement son cas, mais a déclaré qu’en général, les lois sur l’indécence étaient appliquées de manière arbitraire.

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Médias arabes et addiction aux écrans : un dialogue sociétal crucial s’impose

29. August 2025 um 12:42

Sous l’égide de l’Organisation arabe pour le dialogue et la coopération internationale, la 69e session du Salon animé par Dr Hanan Youssef s’est tenue en ligne via Zoom, autour du thème : « Que voulons-nous de nos médias arabes ? Un dialogue sociétal ». Cette rencontre a rassemblé un grand nombre d’experts, d’universitaires ainsi que de jeunes venus de plusieurs pays arabes, afin de débattre notamment de l’addiction croissante aux réseaux sociaux.

Lors de cette session, la professeure Mouna Hadidi a mis en lumière l’initiative « Une journée sans écrans » comme un moyen essentiel pour encourager un usage réfléchi et équilibré des technologies, dans le but de préserver la santé sociale et psychologique des individus. 

Le débat a mis l’accent sur les arguments pour et contre, car aujourd’hui, il est essentiel de développer une conscience collective autour de cette problématique. Toute la différence réside dans cette prise de conscience : sommes-nous prêts à mettre nos écrans de côté ? Est-ce possible ? Autrement dit, une déconnexion totale, même d’une seule journée, est-elle envisageable ? Par exemple, si ce jour de déconnexion est un jour de repos, pendant lequel on se contente de refaire des activités d’antan, telles qu’aller au cinéma, voir un spectacle, lire un livre, marcher ou jouer à des jeux éducatifs en famille pour stimuler nos neurones.

Comment y remédier et par quels moyens ?

Pour les intervenants, les avis sont partagés. Certains estiment que les écrans sont des outils de travail indispensables dont on ne peut se passer. Pour les enfants, c’est une autre histoire : malheureusement, les jeunes d’aujourd’hui sont devenus accros aux écrans et aux jeux numériques. D’où la question centrale : comment y remédier et par quels moyens ? C’est là que réside le véritable enjeu.

En définitive, il apparaît que la réussite de cette démarche repose avant tout sur notre capacité collective à réinventer notre rapport au numérique, en équilibrant modernité et bien-être, pour que la technologie reste un outil au service de l’humain, et non une source de dépendance.

 

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L’Egypte n’est pas contre le déploiement de forces internationales à Gaza

12. August 2025 um 08:05

Le Caire a réitéré, ce lundi, sa détermination à mettre fin à l’escalade à Gaza et à relancer un processus politique menant à la création d’un État palestinien. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue ivoirien, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a insisté sur les priorités de son pays : « Un cessez-le-feu immédiat, l’acheminement de l’aide humanitaire, la libération des otages et des prisonniers, et la prévention de toute extension des opérations militaires et de l’occupation israélienne ».

Abdelatty a rappelé que l’Égypte ne verrait aucun obstacle au déploiement de forces internationales, à condition qu’une feuille de route claire soit établie pour garantir la concrétisation d’un État palestinien dans un délai déterminé.

Le chef de la diplomatie égyptienne a annoncé l’intention de son pays d’organiser, dès l’instauration d’un cessez-le-feu, une Conférence internationale pour la reconstruction de Gaza. Celle-ci viserait une relance rapide et durable de la bande côtière, tout en posant les bases d’un processus politique concret en faveur de la solution à deux États.

Acheminement d’une aide vitale malgré les obstacles

Le ministre a affirmé que l’Égypte n’avait jamais interrompu ses efforts, aussi bien sur le plan diplomatique que logistique, pour soutenir la population gazaouie. L’aide humanitaire transite quotidiennement par le poste-frontière de Rafah, ouvert en permanence côté égyptien, ainsi que par celui de Karam Abu Salem.

Cependant, Abdelatty a dénoncé les restrictions imposées par Israël à l’entrée de ces convois, compliquant l’acheminement des vivres, médicaments et fournitures essentielles. Face à cette situation, les forces armées égyptiennes procèdent également à des largages aériens afin de pallier les blocages et atténuer la crise humanitaire.

Ces déclarations interviennent alors que de nouveaux convois franchissent Rafah pour rejoindre Gaza, poursuivant un effort que Le Caire affirme vouloir maintenir « sans relâche » tant que la catastrophe humanitaire persiste.

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Gaza : « L’Histoire jugera sévèrement ce silence », dénonce Al-Sissi !

05. August 2025 um 18:29

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue vietnamien Luong Cuong, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a vivement condamné l’offensive en cours à Gaza, qu’il a qualifiée de « guerre de famine et de génocide ».

« Il ne s’agit plus d’une guerre à objectif politique », a-t-il lancé, soulignant que la bande de Gaza subissait désormais une destruction systématique. Al-Sissi a rappelé qu’avant le début du conflit, entre 600 et 700 camions d’aide humanitaire entraient chaque jour dans l’enclave palestinienne, contre zéro aujourd’hui.

Le président égyptien a de nouveau interpellé les grandes puissances, en particulier l’Union européenne et les États-Unis, leur demandant d’assumer leurs responsabilités pour faire cesser une guerre qu’il considère comme une entreprise d’« anéantissement ». « L’Histoire jugera sévèrement ce silence », a-t-il averti.

Face aux accusations pointant l’Égypte comme co-responsable du blocus imposé à Gaza, Al-Sissi a rejeté catégoriquement ces allégations, les qualifiant de « faillite morale ». Il a affirmé que plus de 5 000 camions d’aide étaient actuellement stationnés en territoire égyptien, prêts à entrer dans Gaza, précisant que plus de 70 % de cette aide provenait d’Égypte.

Le chef de l’État a également assuré que son pays était disposé à intensifier ses efforts humanitaires. Il a rappelé que cinq points de passage relient l’Égypte à la bande de Gaza, dont le poste de Rafah, qui selon lui « n’a jamais été fermé du côté égyptien ». Il a toutefois précisé que ce poste avait été « détruit à quatre reprises depuis le début de la guerre » et reconstruit à chaque fois par l’Égypte.

Mais Al-Sissi a insisté : « Le véritable verrou, c’est le contrôle israélien du côté palestinien. C’est un point que le monde doit clairement comprendre. »

Fidèle à sa position historique, l’Égypte, a-t-il conclu, continuera d’être « une porte d’entrée pour l’acheminement de l’aide à Gaza », tout en affirmant avec fermeté : « Nous ne serons jamais une porte de sortie pour la déportation des Palestiniens. »

Lire aussi : Un départ depuis Tunis : La « Flottille de la résistance » prépare son voyage pour briser le blocus de Gaza

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Appel entre Tunis et Le Caire consacré aux tensions régionales

16. Juni 2025 um 19:26

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a échangé ce lundi 16 juin 2025 avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty, à propos des derniers développements géopolitiques dans la région. Selon un communiqué officiel, les deux diplomates ont souligné l’urgence d’une coordination arabe et musulmane renforcée, afin d’anticiper les risques pesant sur la stabilité régionale et internationale.

Au cours de cet échange, Tunis et Le Caire ont réaffirmé la solidité de leurs relations bilatérales et exprimé leur volonté commune d’intensifier la coopération sur les plans diplomatique, économique et sécuritaire, en prévision de futures échéances entre les deux capitales.

Cette conversation intervient alors que l’Égypte est critiquée pour avoir refusé à la Caravane Soumoud le passage vers Gaza via son territoire, contraignant les volontaires maghrébins à annoncer leur retour.

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Le Caire brise l’élan de solidarité : 200 militants pro-Gaza expulsés

12. Juni 2025 um 12:11

Dans la continuité de l’élan populaire incarné par la Caravane Soumoud — un convoi de solidarité qui a récemment traversé l’Afrique du Nord jusqu’à la frontière égyptienne — une nouvelle vague internationale devait converger vers Gaza mi-juin. Mais cette fois, c’est au Caire que le mouvement s’est heurté à un mur. Plus de 200 militants venus du monde entier pour participer à la Marche mondiale vers Gaza ont été interpellés et expulsés d’Égypte entre le 15 et le 19 juin.

L’opération, d’une ampleur inédite, a visé des citoyens irlandais, australiens, français, néerlandais, marocains et algériens dès leur arrivée à l’aéroport du Caire. Certains ont même été cueillis dans leurs hôtels avant d’être rapidement refoulés vers leurs pays d’origine. Cette marche pacifique devait se tenir à la frontière de Rafah pour dénoncer le blocus israélien qui étouffe Gaza depuis plus d’un an et demi.

Le député irlandais Paul Murphy a qualifié ces mesures d’« injustifiables », soulignant que les marcheurs n’avaient aucune intention de franchir la frontière mais souhaitaient simplement exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Dans une déclaration à The Journal, il a ajouté : « Ces arrestations précoces sont un message clair : la solidarité avec Gaza sera entravée à tout prix. » Dublin a mobilisé ses services consulaires pour assister ses ressortissants pris dans ce piège administratif.

Selon Mada Masr, certains activistes algériens et marocains ont été détenus jusqu’à 24 heures avant d’être expulsés, tandis que des participants turcs ont été arrêtés devant leurs hôtels. Un responsable égyptien anonyme a confié au média que la priorité du gouvernement était d’empêcher tout passage vers Rafah, « pour des raisons de souveraineté et de sécurité ».

L’Égypte invoque ses « impératifs de souveraineté et de sécurité » pour justifier ces mesures, rappelant que l’accès au Nord-Sinaï nécessite une autorisation préalable. Mais derrière cette posture officielle, c’est bien la pression israélienne qui dicte la conduite du Caire. Tel Aviv multiplie les pressions diplomatiques pour empêcher tout rassemblement international près de Gaza.

Cette opération illustre parfaitement le contraste entre l’élan populaire mondial et la frilosité des États arabes. Alors que les peuples continuent de manifester leur soutien à Gaza, les gouvernements cèdent aux pressions géopolitiques. L’avenir de ces initiatives citoyennes reste plus que jamais suspendu aux calculs diplomatiques des chancelleries, loin des aspirations de leurs propres populations.

Les organisateurs persistent dans leur volonté de dialogue avec Le Caire, mais aucune alternative n’a encore été proposée pour canaliser cette solidarité internationale bridée. La suite des événements dépendra désormais de la position officielle du Caire et de la capacité des activistes à maintenir la pression internationale.

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L’Égypte refuse à demi-mot le passage de la Caravane Essoumoud vers Gaza

11. Juni 2025 um 18:02

Le message est clair, bien que formulé avec prudence diplomatique. Dans un communiqué officiel, le ministère égyptien des Affaires étrangères la rappelé les conditions strictes d’accès à la zone frontalière de Gaza, sans mentionner explicitement la « Caravane Essoumod », convoi militant tunisien de solidarité internationale censé rallier la bande de Gaza via Rafah. Le texte, publié dans un contexte de forte pression internationale pour briser le blocus, sonne pourtant comme un refus poli à l’égard de cette initiative symbolique.

Le communiqué débute par un accueil chaleureux aux positions régionales et internationales soutenant les droits des Palestiniens et dénonçant « le siège, la famine et les violations israéliennes systématiques ». L’Égypte y affirme aussi continuer à œuvrer à tous les niveaux pour mettre fin à l’agression israélienne sur Gaza et soulager la catastrophe humanitaire qui touche plus de deux millions de personnes.

Mais cette solidarité affichée s’accompagne de rappels fermes aux règles administratives en vigueur. Toute délégation étrangère souhaitant se rendre dans la région frontalière (notamment à Al-Arich et au poste de Rafah) doit impérativement obtenir une autorisation préalable, via les canaux officiels : soit par les ambassades égyptiennes à l’étranger, soit par les ambassades étrangères au Caire ou directement auprès du ministère des Affaires étrangères égyptien.

La suite du communiqué ne laisse guère de place à l’interprétation : aucune demande ne sera examinée en dehors du cadre réglementaire strict mis en place depuis le début de la guerre sur Gaza. Autrement dit, les initiatives citoyennes, militantes ou informelles comme la Caravane Essoumod, sont exclues du dispositif. Le Caire invoque ici des raisons de sécurité : la situation à la frontière serait trop délicate pour permettre des mouvements non contrôlés.

Il est également précisé que des visites d’organisations gouvernementales ou de défense des droits humains ont déjà été autorisées, mais dans le respect strict de ces procédures. Toute tentative de contournement sera donc automatiquement rejetée.

Une diplomatie prudente, un verrou maintenu

À travers cette mise au point, l’Égypte cherche à préserver son image de médiateur incontournable dans le conflit, tout en maintenant fermement son contrôle sur le seul point de passage non israélien vers Gaza. Elle rappelle enfin que la pression doit s’exercer sur Israël pour lever le blocus et ouvrir les autres points d’accès humanitaires, renvoyant ainsi la responsabilité principale à Tel-Aviv.

Mais en réaffirmant ces conditions restrictives, l’Égypte verrouille de fait le passage aux initiatives de solidarité citoyenne, qu’elle juge potentiellement embarrassantes ou incontrôlables sur le terrain diplomatique.

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FMI et Afrique | La Tunisie n’est pas le seul pays récalcitrant

21. August 2025 um 08:48

La Tunisie n’est pas le seul pays africain confronté à des retards prolongés dans les consultations économiques obligatoires au titre de l’article IV avec le Fonds monétaire international (FMI). Quatre autres pays du continent sont dans la même situation, le Soudan, l’Érythrée, le Libéria et le Sénégal, parmi les 13 États membres à travers le monde. (Ph. Siège du FMI à New York).

Latif Belhedi

Les consultations au titre de l’article IV sont des évaluations économiques annuelles menées par les services du FMI pour évaluer les politiques macroéconomiques, la stabilité financière et la gouvernance d’un pays. Ces examens sont essentiels pour maintenir l’accès aux financements concessionnels, inspirer la confiance des investisseurs et soutenir les efforts de viabilité de la dette.

39 mois de retard

Le retard de la Tunisie s’élève à 39 mois. Les autorités ont officiellement demandé un report en raison de difficultés politiques et économiques nationales. En fait, le président de la république Kaïs Saïed redoutent les impacts socio-économiques des réformes structurelles convenues par son pays avec l’institution financière internationale, notamment la révision du système de subventions, la réduction de la masse salariale du secteur public et l’assainissement des entreprises publiques déficitaires ou en difficulté. Il a aussi affirmé à plusieurs reprises qu’il rejetait les diktats du FMI, en mettant fin, dès octobre 2022, aux négociations pour un prêt de 1,9 milliard de dollars, estimant que les Tunisiens doivent compter sur leurs propres ressources qui sont immenses, mal exploitées et mal distribuées.  

Pour le Soudan, la dernière consultation a eu lieu en février 2020. Le retard de 34 mois est attribué à la poursuite du conflit civil et à l’instabilité politique.

L’Érythrée, pour sa part, n’a pas contacté le FMI depuis juillet 2019, ce qui a entraîné un retard de 45 mois. Les raisons sont classées comme «diverses», sans aucune explication formelle fournie.

Suite à un changement de gouvernement, le Libéria a subi un retard de 20 mois. Cependant, une mission du FMI a été menée du 4 au 17 juin 2025, et les discussions du Conseil sont prévues pour le 8 septembre.

Ajouté à la liste en 2025, le Sénégal est confronté à un retard de 18 mois. Le FMI a suspendu son programme de soutien après qu’un audit a révélé une dette de 7 milliards de dollars jusque-là non déclarée sous l’administration de l’ancien président Macky Sall.

Entrave à l’accès aux financements

Le FMI souligne que de tels retards peuvent entraver l’accès à ses instruments financiers et à ceux d’autres institutions comme la Banque mondiale. Ils peuvent également compliquer les efforts de restructuration de la dette et révéler des problèmes plus généraux de gouvernance économique. Cependant, la liste n’est pas punitive : elle sert de mesure de transparence et incite à un réengagement.

Trois pays – l’Égypte, l’Éthiopie et le Malawi – ont été retirés de la liste des consultations différées en 2025 après avoir repris avec succès les engagements au titre de l’article IV.

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Tunisie–Égypte : vers des actions concrètes dans le domaine de la santé

23. Juni 2025 um 18:51

Un entretien a eu lieu lundi 23 juin 2025 entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et son homologue égyptien, Khaled Abdel Ghaffar, également vice-président du Conseil des ministres. La rencontre s’est tenue dans le cadre du renforcement des relations entre la Tunisie et l’Égypte.

Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des orientations des présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah al-Sissi. L’objectif était de développer la coopération dans plusieurs domaines prioritaires liés à la santé.

Les discussions ont porté sur l’industrie pharmaceutique, le tourisme médical et les soins de rééducation. Les deux parties ont également évoqué le partage d’expériences et la collaboration technique et scientifique.

Les ministres ont exprimé leur volonté de traduire les relations solides entre leurs pays en actions concrètes. Ils ont souligné l’importance d’améliorer les services de santé et de garantir un meilleur accès aux soins.

Cette rencontre marque une étape vers un partenariat plus structuré. Elle reflète un engagement commun en faveur du développement des systèmes de santé en Tunisie et en Égypte.

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