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Coupe du monde des clubs : L’Espérance peut-elle faire mieux que l’Étoile ?

12. Juni 2025 um 10:46

En route pour une quatrième Coupe du monde des clubs, l’Espérance Sportive de Tunis vise à dépasser la barre symbolique des quarts et à écrire une nouvelle page de l’histoire du football tunisien.

Ce jeudi 12 juin 2025, la délégation de l’Espérance Sportive de Tunis a foulé le sol américain, atterrissant à l’aéroport de Détroit. Avec ses 55 membres, dont 23 joueurs officiellement sélectionnés, le club sang et or s’apprête à entamer un nouveau chapitre dans son histoire, cette fois sous les projecteurs de la Coupe du monde des clubs élargie.

La compétition démarre pour l’Espérance le 17 juin à 2h00 (heure tunisienne) face à un géant du football sud-américain, le CR Flamengo. Ensuite, les Espérantistes affronteront le Los Angeles FC (20 juin à 23h00), qualifié après l’exclusion de Leon, puis termineront le premier tour contre Chelsea FC (25 juin à 2h00). Trois adversaires redoutables, trois stades emblématiques, et une seule ambition : faire mieux que leurs prédécesseurs tunisiens.

Car la comparaison est inévitable : l’Étoile Sportive du Sahel demeure, à ce jour, le seul club tunisien à avoir atteint les demi-finales de cette compétition. C’était en 2007 au Japon. Ce parcours héroïque – avec une victoire contre Pachuca et une résistance valeureuse face à Boca Juniors – s’était soldé par une honorable 4ᵉ place.

Depuis, l’Espérance a multiplié les apparitions : trois participations (2011, 2018, 2019), trois éliminations précoces, et deux petites consolations avec des victoires dans les matchs de classement. Certes, l’EST reste le club tunisien le plus constant à l’échelle africaine, mais sur la scène mondiale, elle court toujours après un vrai coup d’éclat.

Cette édition 2025, disputée aux États-Unis dans un format inédit à 32 clubs, pourrait bien être celle de la maturité. L’équipe aborde cette Coupe du monde avec une assise technique et une cohésion qui suscitent l’espoir.

Mais pour marquer l’histoire, il faudra battre au moins un grand d’Europe ou d’Amérique latine, se qualifier en huitièmes puis viser plus haut. L’Étoile, avec un seul tir cadré devenu légende face à Pachuca, a montré que l’exploit n’est pas réservé aux favoris.

Alors, l’Espérance peut-elle faire mieux que l’Étoile ? La réponse dépendra autant de la rigueur tactique sur le terrain que de la capacité mentale à dépasser le complexe de l’échec passé. Une chose est sûre : toute la Tunisie du football attend une performance qui fera honneur à son histoire – et, pourquoi pas, un dénouement plus heureux que celui de 2007.

Calendrier complet du groupe D

  • Lundi 16 juin – Mercedes-Benz Stadium (Atlanta) à 20h00 : Chelsea – Los Angeles FC
  • Mardi 17 juin – Lincoln Financial Field (Philadelphie) à 02h00 : Espérance ST – Flamengo
  • Vendredi 20 juin – Lincoln Financial Field à 19h00 : Flamengo – Chelsea
  • Vendredi 20 juin – GEODIS Park (Nashville) à 23h00 : Espérance ST – Los Angeles FC
  • Mercredi 25 juin – Lincoln Financial Field à 02h00 : Espérance ST – Chelsea
  • Mercredi 25 juin – Camping World Stadium (Orlando) à 02h00 : Flamengo – Los Angeles FC

Les clubs tunisiens en Coupe du monde des clubs

Étoile Sportive du Sahel

  • Édition 2007 – Japon
  • Quart de finale : victoire 1‑0 contre Pachuca (Mexique)
  • Demi-finale : défaite 0‑1 face à Boca Juniors (Argentine)
  • Match pour la 3ᵉ place : défaite contre Urawa Red Diamonds (Japon)
  • Classement final : 4ᵉ place
  • L’ESS demeure le seul club tunisien à avoir joué en demi-finale

Espérance Sportive de Tunis

  • Édition 2011 – Japon
  • Quart de finale : défaite 1‑2 contre Al‑Sadd (Qatar)
  • Match pour la 5ᵉ place : défaite 2‑3 contre Monterrey (Mexique)
  • Classement final : 6ᵉ sur 7
  • Édition 2018 – Émirats arabes unis
  • Quart de finale : défaite 0‑3 contre Al‑Ain
  • Match pour la 5ᵉ place : victoire 6‑5 aux tirs au but contre Guadalajara (1‑1 a.p.)
  • Classement final : 5ᵉ place
  • Édition 2019 – Qatar
  • Quart de finale : défaite 0‑1 face à Al‑Hilal (Arabie saoudite)
  • Match pour la 5ᵉ place : victoire 6‑2 contre Al‑Sadd.
  • Classement final : 5ᵉ place

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Tunisie : De 250 à 1 200 dinars, vingt-cinq ans d’inflation sur le marché du mouton

07. Juni 2025 um 17:21

En Tunisie, le rituel de l’Aïd al-Idha se heurte à une dure réalité économique. Le prix du mouton, symbole du sacrifice, est devenu l’indicateur d’un pouvoir d’achat en chute libre, révélateur des défaillances structurelles.

Par-delà le rituel, le prix du mouton raconte une autre histoire : celle d’un effondrement silencieux, celui du pouvoir d’achat des Tunisiens.

Chaque année, à l’approche de l’Aïd Al-Idha, la scène se répète. Les familles arpentent les marchés à la recherche du mouton « abordable ». Elles négocient, hésitent, s’informent, comparent. Et souvent, renoncent. Car le sacrifice, cette tradition immémoriale, devient pour beaucoup un luxe. Un privilège que la réalité économique vient désormais bousculer de plein fouet.

En 2000, un mouton moyen coûtait entre 250 et 400 dinars. En 2010, ce prix avait presque doublé, passant à 500-600 dinars. En 2015, le prix moyen d’un mouton se situait entre 600 et 800 dinars. À partir de 2020, la pandémie de Covid-19 et ses effets sur les chaînes d’approvisionnement, combinés à une sécheresse prolongée, ont fait grimper les prix autour de 800-1 000 dinars. En 2024, le prix du mouton atteignait les 1 000 dinars malgré une offre excédentaire.

Aujourd’hui, il atteint allègrement les 1 200 dinars. En vingt-cinq ans, le prix a quadruplé. L’inflation, l’effondrement du dinar, la sécheresse, la spéculation et la désorganisation du circuit de distribution sont passés par là. Le mouton, autrefois étendard de prospérité familiale, est devenu le thermomètre d’un malaise économique plus large.

Une crise des valeurs autant que des prix

Le gouvernement, lui, tente de calmer le jeu. Cette année, on évoque une baisse de 300 dinars par rapport à 2024. Mais une baisse par rapport à l’inabordable reste… inabordable. Si l’année 2025 enregistre une baisse de prix, la tendance de fond reste haussière. Derrière les chiffres, c’est une réalité plus amère qui se dessine : pour une majorité de ménages, le mouton de l’Aïd n’est plus à portée.

On nous explique que cette baisse serait due à une meilleure régulation, à l’ouverture de points de vente officiels (mais ceux-ci ont toujours existé), à une meilleure production locale. Peut-être. Mais le fond du problème est ailleurs : dans la précarisation rampante des classes moyennes, dans l’incapacité de l’État à freiner l’érosion du pouvoir d’achat, dans une agriculture abandonnée aux aléas climatiques.

Ceux qui produisent ces moutons – les petits éleveurs – ne sont pas mieux lotis. Eux aussi subissent la hausse du prix des aliments, la sécheresse, le désintérêt des pouvoirs publics. Le paradoxe est cruel : le mouton est cher pour le consommateur, mais l’éleveur, lui, peine à survivre.

Les intermédiaires, comme souvent, captent la valeur ajoutée. Et personne ne remet sérieusement en question une chaîne de valeur fragmentée, où les marges se perdent dans les recoins opaques du marché informel.

Sacrifice inversé

L’Aïd, moment de foi et de solidarité, devient ainsi le miroir inversé d’un sacrifice collectif : celui d’une population qui s’appauvrit, d’un État qui tergiverse, d’un modèle agricole qui vacille. On sacrifie bien plus qu’un mouton.

Et pourtant, la tradition résiste. Certains s’endettent, d’autres s’unissent pour acheter un seul mouton à plusieurs. Car abandonner le sacrifice, ce n’est pas seulement un choix économique, c’est une rupture symbolique. C’est renoncer à un acte de transmission, à un moment d’unité, à une parenthèse sacrée.

En somme, le mouton de l’Aïd est devenu bien plus qu’un animal de sacrifice. Il est devenu l’indice vivant d’une crise tunisienne qui ne dit pas toujours son nom. Il reflète l’incapacité de l’État à organiser une filière, à protéger les plus fragiles, à penser le long terme.

Tant que le prix du mouton continuera à augmenter plus vite que les salaires, tant que le marché restera livré à lui-même, tant que les campagnes seront livrées à la sécheresse et au désespoir, l’Aïd continuera de révéler une faille béante : celle d’un pays qui n’arrive plus à faire coïncider ses traditions avec ses moyens.

Et si, cette année, le véritable sacrifice consistait à regarder la vérité en face ?

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Oser les réformes… oser le changement… et assumer!!!

05. Juni 2025 um 15:08
Oser les réformes… oser le changement… et assumer!!! | Univers News

 

TUNIS – UNIVERSNEWS –  Le temps n’est plus à tourner en rond, afin de trouver les voies offrant une nouvelle dynamique à l’économie nationale, dans une conjoncture marquée par les bouleversements issus des nouvelles donnes technologiques et l’arrivée de nouveaux acteurs et des décideurs imprévisibles et dont les décisions influent d’une manière alarmante sur la conjoncture mondiale.

A cet effet, la Tunisie est dans un tournant crucial et décisif qui doit lui éviter une stagnation malsaine et lui permettre de se positionner dans une conjoncture économique porteuse, tout en bénéficiant des nouvelles opportunités offertes, afin de bénéficier à bon escient de sa position géographique en tant que point de liaison entre le Nord et le Sud de la planète, ainsi que de son atout majeur au niveau des hautes compétences dont le pays dispose.

Les dernières décisions du président américain Donald Trump a réveillé tout le monde de sa torpeur, et les droits de douanes qu’il cherche à imposer vont toucher de plein fouet les exportations tunisiennes qui ne peuvent pas supporter pareil fardeau.

Face à ces nouveaux défis, décideurs politiques, économiques et financiers, hommes d’affaires, experts et analystes se doivent, chacun de son côté, de tenter d’ajouter une pierre à l’édifice du développement économique, et allant dans le même sens, UNIVERSNEWS offre, à travers son GRAND DEBAT, une tribune pour une réflexion autour de « La Tunisie et la nouvelle géoéconomie : Positionnement et opportunités ».

Certes, le bateau ne peut avoir qu’un seul timonier, mais pareille initiative va aider à déterminer ce qui est bon pour le pays, surtout que ce timonier se doit d’écouter les membres de son équipage qui, chacun selon sa spécialité, va offrir des solutions et aider à avoir une vision claire de l’avenir du pays. Parce que, parmi les membres de l’équipage, il y a ceux qui sont capables de déterminer de quel côté tourne le vent, afin de voir quelle est la meilleure façon de larguer les amarres, pour ne pas naviguer à contre-courant, alors que d’autres sont capables de déterminer les lieux pleins de récifs, ce qui peut permettre de les éviter et d’aller le plus rapidement possible vers les objectifs escomptés.

Dans le vif du sujet et au cœur du contexte de ce dossier brûlant de la nouvelle géoéconomie mondiale face à la taxation américaine, Univers News se veut rassembleur, agrégateur et locomotive d’idées, unifiant les coudes des parties prenantes, décideurs institutionnels, acteurs publics et privés, économistes et investisseurs, tunisiens et étrangers, amis de la Tunisie. Tous seront réunis autour d’un débat dont l’objectif est d’y voir plus clair avec une lecture synthétique et analytique dans le but de sortir avec une vision et des recommandations.

Le devoir de tous est d’oser les réformes… d’oser les changements et d’assumer leurs idées et leur vision, pour l’avenir de la Tunisie… et c’est à partir de là qu’on peut trouver les meilleures solutions possibles… Et vogue la galère !!

Oser les réformes… oser le changement… et assumer!!! | Univers News

MUSTAPHA MACHAT

Retour de manivelle et… l’arroseur arrosé !!!

27. Mai 2025 um 11:00
Retour de manivelle et… l’arroseur arrosé !!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS Les Français -et par projection, le monde occidental- avaient longtemps cru que « les enfants du bon Dieu sont vraiment des canards sauvages » qu’ils peuvent manipuler à dessein, pour leur commanditer les plus sales des besognes, notamment les crimes, les guerres civiles, et la lutte des clans politiques et autres, dans les pays qu’ils veulent déstabiliser. Toutefois, le réveil a été dur… à la mesure de leurs intentions macabres, avec un retour de boomerang qui risque de les conduire au naufrage.

Américains, Britanniques, Allemands, Français et italiens ont, toujours, été les protecteurs des islamistes, pour les utiliser comme élément déstabilisateur, dans leurs pays d’origine et autres pays africains et asiatiques… sous le prétexte fallacieux d’instaurer la démocratie, alors qu’ils savent pertinemment que c’est un jeu morbide dont l’aboutissement est, toujours, une dictature des plus dures et des plus sanguinaires, surtout qu’ils prennent la religion comme parapluie, en vue de légitimer leurs agissements.

Un rapport, paru, récemment en France, sur les « frères musulmans » qui comme leur nom l’indique n’ont d’autres frères que ceux qui appartiennent à leur confrérie, est venu réveiller les dirigeants politiques de leur torpeur et de leur crédulité tendant à croire qu’ils peuvent amadouer les islamistes et l’islam politique… !!!

Pourtant, les expériences passées auraient dû leur servir de leçons, parce qu’on ne peut pas faire confiance à un chien qui arrive à se mordre la queue, pour faire du mal. La Somalie avait donné, dans le passé, une leçon inoubliable aux Américains qui avaient plié bagage, dans ce pays, où ils croyaient pouvoir maitriser les Chababs… pour laisser ce pays, entre leurs mains, avec toutes les atrocités qui s’y passent, actuellement.

L’autre exemple le plus frappant est l’Afghanistan où l’Islamisme politique avait utilisé, au départ, comme arme pour déloger les Soviétiques… et ce fut, par la suite, le même sort, pour les Américains qui ont remis les clefs de ce pays aux Talibans sanguinaires et instaurer une terreur inégalable… en plus d’une contagion et d’une haine du monde occidental qui s’installe, aussi, au Pakistan et dans d’autres pays à majorité musulmane.

Ceux qui suivent la politique française se rendent compte qu’elle se fonde sur l’adoption de pratiques qui sont en contradiction totale avec leurs « chers » principes, ceux de la démocratie et des droits de l’Homme. Mais, le principal complexe de la France et la raison de son déclin résident dans le fait qu’elle lance des slogans qui sont loin de refléter les véritables orientations de cette politique française.

Le « cri d’alarme » lancé par le « Conseil de défense » concernant la pénétration du mouvement des « Frères musulmans » dans la société française ne peut être interprété que comme une forme de confirmation de cette « dualité structurelle française ».

Parler de la présence de quatre-vingt-dix mille membres ou sympathisants des « Frères musulmans » en France n’en est que la conséquence de cette dualité, d’autant plus que ce mouvement est, dans son essence terroriste n’hésitant pas à recourir à la violence et au crime.

D’ailleurs, ce même rapport doit préciser entre autres à qui appartiennent les lycées AVERROES !!??

Mais le problème est au niveau de « l’incapacité » des services de sécurité français, avec leurs traditions et leur présence partout dans le monde, de surveiller cette « infiltration des Frères musulmans » depuis le début.

La réponse est qu’il existe des faits qui confirment que la présence du mouvement des Frères musulmans en France s’est produite avec la bénédiction et le suivi des services de sécurité français, qui ont accordé l’asile à des figures des Frères musulmans de plusieurs pays arabes, avec certains d’entre eux qui sont même devenus un « lien » entre les agences et les « bases de la Confrérie » en France. Ces dernières années, la France officielle et la plupart de ses dirigeants ont ignoré les avertissements concernant l’activité croissante des Frères musulmans et le danger qu’ils représentent, ainsi que le rôle joué par le Qatar et la Turquie d’Erdogan dans le financement d’un projet visant à attirer dans le giron de leur confrérie malfaisante, les immigrés arabes en France…. Surtout que Paris ne voulait que l’argent du Qatar et fermait les yeux sur les activités rapportées par les médias et les universitaires.

Les craintes exprimées par le Conseil de défense français arrivent en retard et visent à masquer les vacillations de la politique française et sa soumission à la logique de l’intérêt circonstanciel. En fin de compte, ce sont des preuves supplémentaires du déclin continu de la France, à l’intérieur comme à l’extérieur… un déclin qui fait que le « coq français » a les pattes dans la boue, mais continue à chanter, embourbé dans le magma des échecs de ses politiques, essayant de faire croire à ceux qui le suivent qu’il chante pour rappeler aux gens des valeurs et des principes.

MUSTAPHA MACHAT

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