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C’est officiel : les Tunisiens peuvent désormais ouvrir des comptes en devises en Tunisie

03. Dezember 2025 um 12:12
C’est officiel : les Tunisiens peuvent désormais ouvrir des comptes en devises en Tunisie

L’Assemblée des représentants du peuple a donné son accord, mardi 2 décembre 2025, à l’article additionnel n°81 du projet de loi de finances 2026, ouvrant la voie à une nouvelle mesure importante : la possibilité pour les Tunisiens résidant sur le territoire national d’ouvrir des comptes en devises. Adoptée avec 69 voix favorables, 17 abstentions […]

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Compte en devises: ce qui change vraiment pour les Tunisiens

03. Dezember 2025 um 11:46

Le Parlement tunisien a adopté hier un nouvel article de loi qui rebat les cartes pour les Tunisiens résidents souhaitant ouvrir un compte en devises.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en application de l’article 18 de la loi n°76 de 1976, portant refonte et codification de la législation des changes et du commerce extérieur. Avec un objectif clair: assouplir les démarches et moderniser le cadre légal.

Elle vise essentiellement à clarifier les conditions d’ouverture de ces comptes et à assouplir leur régime de fonctionnement.

Ouvrir un compte en devises est désormais plus simple

Les personnes physiques de nationalité tunisienne, résidant en Tunisie, peuvent ouvrir auprès des intermédiaires agréés des comptes en devises.

Cette ouverture n’est plus soumise aux conditions prévues aux articles 16 et 18 du Code des changes et du commerce extérieur, ni aux dispositions de l’article 16 de la loi n°83 de 1986 (loi de finances rectificative).

Le texte précise également que l’ouverture de ces comptes n’est pas soumise à l’accord préalable de la Banque centrale de Tunisie. Les comptes en devises peuvent être alimentés sans autorisation préalable, notamment par:

  • les montants transférés depuis un autre compte en devises ou en dinars convertibles, 

  • les intérêts générés par les fonds déposés ou placés par l’intermédiaire agréé, conformément au taux avantageux fixé par la Banque centrale,

  • les montants provenant de la dotation touristique annuelle.

De plus, il est généralement possible que le compte en dinars convertibles soit débité automatiquement pour tout paiement à l’étranger, sans qu’une autorisation préalable soit nécessaire. Cela concerne notamment la remise de devises étrangères au titulaire du compte en vue d’un voyage à l’étranger, ainsi que l’octroi d’une provision à un autre compte en devises.

Les bénéfices générés par ces comptes restent soumis à une taxe de 0,01%.

 

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Comment seront appliquées les mesures votées dans les articles 75 et 76 ?

Von: walid
03. Dezember 2025 um 10:08

Deux articles du projet de Loi de Finances 2026 adoptés par les députés

Les députés ont adopté, mardi soir, les articles 75 et 76 du projet de la Loi de Finances 2026. Le premier concerne la titularisation d’agents au ministère de l’Intérieur. Le second porte sur une allocation destinée à l’achat de glucomètres pour les enfants issus de familles à faibles revenus. Les votes ont mis en évidence des positions contrastées, sans remettre en cause l’adoption des deux mesures.

Titularisation d’agents au ministère de l’Intérieur

L’article 75 a obtenu 82 voix pour, 16 contre et 8 abstentions. Le texte prévoit la titularisation d’agents rattachés au ministère de l’Intérieur. La ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a indiqué que cette titularisation dépendra de décrets d’application. Elle a précisé que la démarche repose sur la création d’une base de données recensant les personnes éligibles. Cette opération sera menée en coordination avec la présidence du Gouvernement et le ministère de l’Intérieur.

Un engagement contre la précarité de l’emploi

La ministre a rappelé, dans ce cadre, l’engagement de l’État à mettre fin à la précarité de l’emploi. Elle a fait référence à la Loi n° 83-112 du 12 décembre 1983, qui encadre la fonction publique. Elle a affirmé que la démarche s’inscrit dans la volonté de régulariser des situations professionnelles jugées instables.
[cohérence à vérifier] : le texte ne précise pas le nombre exact d’agents concernés.

Une allocation pour l’achat de glucomètres

Les députés ont également adopté l’article 76. Le texte prévoit le versement d’une allocation de 150 dinars destinée à l’achat de glucomètres. Ces appareils permettent de mesurer rapidement le taux de glucose dans le sang. L’allocation cible les enfants issus de familles à faibles revenus ou démunies. Le vote a enregistré 80 voix pour, 4 contre et 11 abstentions.

Une mesure orientée vers les familles vulnérables

L’article 76 vise à renforcer l’accès à des outils de suivi de la santé pour les enfants vulnérables. L’allocation annoncée doit permettre l’acquisition de glucomètres.
[cohérence à vérifier] : le texte ne précise pas les critères d’éligibilité ni les modalités de distribution.

Prochaines étapes

Les deux articles adoptés s’intègrent dans le cadre plus large du projet de Loi de Finances 2026. Leur application dépendra de décrets réglementaires et de mécanismes administratifs complémentaires. Le vote ouvre la voie à une mise en œuvre progressive, en attente des textes d’exécution.

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Mounira Bouzouita – Arforghe : Comment l’IA redéfinit le management tunisien ?

03. Dezember 2025 um 07:33

Dans un monde où l’intelligence artificielle s’invite au cœur des pratiques RH, Mounira Bouzouita, présidente de l’Arforghe rappelle que la véritable force du manager de demain réside dans l’écoute, l’empathie et l’intelligence collective.

L’IA n’est pas une fin, mais un souffle qui amplifie l’humain, à condition de rester guidé par l’éthique et la quête de sens. La 12ème édition des HR Awards, qui se tient vendredi 12 décembre, offre l’occasion et l’opportunité d’éclairer managers et demandeurs d’emplois sur les mutations profondes du management tunisien : exemplarité, et engagement humain comme socle, IA et digitalisation comme leviers.

Entretien :

Quelles valeurs fondamentales souhaitez-vous mettre en avant à travers ce prix destiné aux managers ?

Merci pour la question qui mérite qu’on rappelle que pour l’initiative de HR AWARDS on a cherché dés le départ à mettre en avant trois types de valeurs à privilégier pour les entreprises et à leur accorder un prix. Comme vous le savez nous en sommes à la 12é édition et cette année on cible la thématique de la transformation digitale.

Tout d’abord l’exemplarité en matière d’intégrité, équité et respect ensuite l’Intelligence collective pour mobiliser les talents et les fidéliser et pour finir l’engagement humain afin de favoriser l’épanouissement professionnel et contribuer positivement aux organisations publiques ou privées. En fait nous pensons à l’Arforghe que le management de demain sera performant, responsable et humain.

« L’exemplarité, l’intelligence collective et l’engagement humain forment un socle essentiel. Ces valeurs permettent aux organisations de mobiliser les talents, de renforcer la confiance et de créer un environnement durable. »

Comment l’Arforghe et la KAS définissent elles les meilleures pratiques dans la gestion des ressources humaines ?

Oui effectivement je poursuis l’idée qu’aujourd’hui les meilleures pratiques telles que définies en partenariat avec la KAS sont celles qui combinent l’innovation, l’équité et l’impact humain. Ces pratiques se profilent comme suit à savoir la digitalisation au service de l’expérience collaborateur, les politiques RH inclusives et fondées sur les compétences, le management attentif au bien être des collaborateurs, leur engagement et le développement des talents

En quoi cette édition se distingue t elle des précédentes notamment par l’intégration de l’IA ?

Cette édition s’inscrit dans la continuité des précédentes en élargissant le champ d’innovation après avoir valorisé l’excellence managériale, la créativité RH et la transformation organisationnelle. Nous intégrons aujourd’hui l’IA comme un nouveau levier de performance. En fait ces technologies émergentes renforcent les valeurs déjà promues ainsi que les pratiques déjà mises en œuvre. Le management devient plus agile, la GRH se présente comme stratégique et l’expérience collaborateur s’enrichit.

« Les pratiques les plus pertinentes combinent innovation technologique, équité professionnelle et impact humain. Elles renforcent l’expérience collaborateur et soutiennent le développement des talents. »

Selon vous, quelles sont les opportunités les plus prometteuses qu’offre l’IA pour améliorer la gestion des talents et du personnel

L’IA offre plusieurs opportunités. Elle permet une analyse plus fine des compétences et des potentiels, en facilitant des décisions plus justes et anticipatives. Elle améliore l’expérience collaborateur et renforce l’efficacité opérationnelle en automatisant les taches répétitives et libère les managers pour affiner toute stratégie.

Comment concilier l’usage de l’IA avec le respect de l éthique et de l’humain dans les pratiques managériales ?

Concilier l’usage de l’IA avec l’éthique et l’humain implique d’abord de garantir la transparence ensuite d’assurer une gouvernance responsable avec des outils contrôlés, bien étudiés et examinés et alignés sur les principes de non-discrimination. L’I A doit être un soutien et non un substitut à l’intelligence humaine et au jugement humain.

Pensez-vous que l’IA peut contribuer à réduire le biais dans le recrutement et l’évaluation des performances ou au contraire les amplifier ?

L’IA peut réduire les biais dans le recrutement et l’évaluation à condition d’être correctement conçue, entrainée et étudiée. Au contraire si les données utilisées sont biaisées ou alors si les algorithmes ne sont pas contrôlés, l’IA peut amplifier les biais. Il est impératif d’avoir une supervision humaine avec une démarche éthique.

« L’intégration de l’IA étend le champ d’innovation des précédentes éditions. Elle renforce les pratiques existantes et rend les organisations plus agiles et stratégiques. »

Quels défis spécifiques rencontrent les managers tunisiens dans l’adoption des nouvelles technologies comme l’IA ?

Les défis sont nombreux. Les managers tunisiens peuvent être acculturés digitalement car les niveaux de maitrise technologique sont hétérogènes. Dans l’entreprise Il peut y avoir des contraintes organisationnelles et budgétaires qui freinent l’intégration d’outils innovants. Il peut aussi y avoir une résistance au changement. Il faut donc accompagner ce changement et rassurer les managers bien sur les former et leur prouver le sens de cette démarche.

Comment voyez-vous l’évolution du rôle du manager dans un monde ou les outils numériques prennent une place croissante ?

Le rôle du manager devient un rôle de pilotage stratégique Celui-ci doit faire preuve de leadership humain. Il doit se concentrer sur le capital humain, l a quête de sens, la confiance, et l’intelligence collective tout en intégrant les outils technologiques pour renforcer l’engagement et l’efficacité.

Quelle place accordez-vous à la formation continue pour préparer les managers à intégrer l’IA dans leurs pratiques ?

La formation continue est indispensable pour acquérir les compétences techniques mais aussi nécessaires et aussi pour développer une culture digitale, une compréhension éthique et une capacité à conduire le changement. Sans formation l’IA ne pourra pas être utilisée de manière efficace, responsable et créatrice de valeur.

Si vous deviez prodiguer un conseil aux jeunes managers ou futurs leaders, quel serait il à l’ère de l’IA ?

Mon premier conseil pour les jeunes managers serait :

Restez tout le temps en éveil et intéressez-vous à toutes les nouvelles technologies qui peuvent vous aider   à l’instar de l’IA mais soyez vigilants pour ne pas oublier que c’est vous qui la contrôlez et l’orientez. Soyez prudents et faites vous confiance pour apprendre à bien l’utiliser !

Comment imaginez-vous le profil du manager de demain ?

Le manager de demain doit maitriser les outils et technologies émergentes, comprendre la transformation digitale et étudier comment les technologies impactent les process et la stratégie. Il doit être capable d’apprendre vite, de tester et ajuster les nouvelles pratiques, avoir des compétences humaines et relationnelles à savoir de l’empathie, faire preuve d’écoute active, capacité à gérer la diversité, favoriser l’intelligence collective donc il doit inspirer et motiver les collaborateurs.

Il est aussi très important pour lui de savoir avancer dans la complexité, conduire le changement et prêter attention aux interactions entre les différents départements à l’interne et à l’externe pour satisfaire   les clients et peut être les partenaires. En résumé il sera hybride, technophile mais profondément humain, stratégique et empathique et bien sûr capable de conduire le changement tout en valorisant le capital humain et l’éthique.

Le succès, c’est « Le manager de demain saura maîtriser les technologies émergentes, conduire le changement et favoriser l’intelligence collective, tout en restant ancré dans l’humain et l’éthique. » Churchill

Quelles collaborations internationales pourraient enrichir la réflexion tunisienne sur l’IA et les RH ?

A mon humble avis pour enrichir la réflexion tunisienne sur l’IA et les RH Il serait intéressant de renforcer des programmes de coopération avec différents pays avancés dans cette recherche, mettre en place différents partenariats et nouer des relations et collaborations diverses. Je voudrai citer à titre d’exemple des partenariats académiques et de recherches avec des universités spécialisées en IA et management  dans divers pays à savoir les USA, la  France, l’ Allemagne, le  Canada et la Chine.

De plus à titre d’exemple nouer des collaborations  avec des organismes internationaux   comme  l’OIT, l’OCDE ;la Banque Mondiale, implémenter des partenariats privés et industriels, par ex des éditeurs de solutions RH ,des réseaux et think tanks internationaux comme le réseau mondial des associations de RH,WFPMA, la société  SHRM society for human resource managt ,World Economic forum .Il faudra aussi s’intéresser aux  résultats de rapports, recherches  et travaux de laboratoires sur l’avenir du travail et l’impact de l’IA.

Tout cela peut être enrichi par le lancement de baromètres digitaux avec de grands cabinets conseil, de projets régionaux ou francophones ainsi que des échanges avec la société civile et tous les travaux mis en œuvre par les associations des pays africains comme l’AFDIP, de la France, de l’Allemagne, du Canada et Royaume Uni etc.

En résumé il faut arriver à combiner pédagogie académique, expérimentation industrielle et réflexion éthique, associative et politique pour construire une approche de l’IA en RH adaptée au contexte tunisien et à ses besoins.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’édition 2024 des HR Awards met en avant trois valeurs : exemplarité, intelligence collective et engagement humain.
  • L’IA y apparaît comme un levier de performance complémentaire, sous condition de transparence et d’éthique.
  • Les managers tunisiens affrontent des défis technologiques, organisationnels et culturels qui nécessitent un accompagnement continu.
  • La formation devient indispensable pour intégrer la transformation digitale et conduire le changement.
  • Le manager de demain sera hybride : technophile, stratégique et profondément centré sur l’humain.
  • Arforghe : Association des Responsables de Formation et de Gestion Humaine dans les Entreprises

 

 

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Gestern — 02. Dezember 2025Haupt-Feeds

INTERVIEW | Michel Bauer, représentant de la KAS Tunisie : L’humain au cœur du management de demain

02. Dezember 2025 um 10:10

Au-delà des technologies et des standards, Michel Bauer, représentant Résident de la fondation Konrad Adenauer Tunisie, rappelle que l’essence des HR Awards réside dans la valorisation du capital humain. L’IA, la digitalisation et les nouvelles pratiques ne prennent sens que lorsqu’elles renforcent l’éthique, la loyauté et la confiance. Dans cette vision, l’humain reste le cœur battant du management de demain.

Entretien :

Quelle a été la motivation initiale de la KAS à soutenir les HR Awards en Tunisie ?

La KAS et l’ARFORGHE entretiennent un partenariat solide qui remonte aux années 1990. Ensemble, nous avons lancé le Prix RH en 2013, mais notre collaboration ne se limite pas à cette initiative : nous portons également depuis de nombreuses années une série d’activités complémentaires — conférences, séminaires, formations spécialisées, et plus récemment une Académie RH. C’est un partenariat cohérent, durable et fondé sur une vision commune.

La motivation de la KAS à s’associer à l’ARFORGHE repose sur une conviction forte : le développement économique durable ne peut être atteint sans une gestion moderne, responsable et inclusive des ressources humaines. Les ressources humaines constituent un pilier essentiel de toute économie ; leur développement est directement lié à la capacité d’un pays à innover, à attirer les talents, et à renforcer la compétitivité de ses entreprises.

Comment la KAS perçoit l’impact de ces prix sur la culture de gestion des ressources humaines dans les entreprises tunisiennes ?

En tant que fondation engagée pour la démocratie, la bonne gouvernance et le développement durable, la KAS considère que soutenir des initiatives comme le Prix RH fait partie d’une démarche plus large visant à promouvoir une culture de gouvernance responsable, encourager la transparence et renforcer les capacités des acteurs économiques et sociaux.  Cet engagement s’inscrit directement dans les principes de l’économie sociale de marché, une philosophie qui place l’humain et l’équité au cœur du développement économique. En tant qu’institution allemande, il nous tient particulièrement à cœur de voir que l’ARFORGHE partage cette vision et en est un véritable porteur en Tunisie.

« Les ressources humaines sont un pilier essentiel de toute économie. Leur développement conditionne l’innovation, l’attractivité des talents et la compétitivité des entreprises. »

Comment définissez vous votre rôle dans la démarche adoptée par l’Arforghe pour améliorer les pratiques RH ?

Notre rôle de partenaire stratégique est donc de soutenir, accompagner et renforcer ces initiatives, tout en laissant à l’ARFORGHE la pleine maîtrise de l’expertise RH. La KAS apporte un cadre de valeurs, un appui institutionnel, et une vision internationale qui complètent l’expertise locale d’ARFORGHE.

Comment la KAS évalue l’importance d’intégrer les droits humains et la diligence environnementale dans les pratiques RH ?

Pour la KAS, les droits humains, la responsabilité sociale et la diligence environnementale ne sont plus des thématiques optionnelles : ce sont aujourd’hui des piliers essentiels d’une gouvernance moderne et durable. Notre mission, en Tunisie comme ailleurs, consiste à promouvoir une culture où le développement économique va de pair avec le respect des valeurs humaines fondamentales et la protection de l’environnement.

Dans ce cadre, les pratiques RH occupent une place centrale. Elles déterminent la qualité du climat social, elles influencent la loyauté, la motivation et la dignité au travail, et elles façonnent la manière dont les entreprises assument leur responsabilité sociétale. Avec ARFORGHE, qui possède une expertise locale approfondie, nous soutenons l’intégration progressive de ces principes à travers : la sensibilisation, la formation, le partage d’expériences internationales et la mise en valeur des entreprises pionnières. Cette alliance permet de faire converger les valeurs de la KAS et l’expertise RH d’ARFORGHE au service d’une économie plus responsable.

« L’humain reste le cœur battant du management de demain. Les technologies n’ont de sens que lorsqu’elles renforcent l’éthique, la loyauté et la confiance. »

Selon vous, en quoi les HR Awards contribuent ils à renforcer la qualité du management quotidien au sein des entreprises ?

Les HR Awards jouent un rôle essentiel : ils prouvent que l’adoption de standards internationaux est possible, même dans le contexte tunisien, offrent des modèles positifs et facilement reproductibles, valorisent les efforts des entreprises engagées et créent une dynamique d’émulation et d’amélioration continue.

En mettant en lumière les success stories, le prix devient un véritable levier de sensibilisation et un outil pour changer progressivement la culture managériale.

 Quel est le rôle de l’IA dans la transformation RH et quels sont les garde-fous nécessaires pour éviter les dérapages ?

L’intelligence artificielle transforme aujourd’hui les pratiques RH dans le monde entier, et la Tunisie ne fait pas exception. L’IA peut apporter des progrès significatifs dans l’automatisation administrative, l’amélioration du recrutement, la gestion plus précise des compétences, ainsi que les formations personnalisées et l’optimisation de la planification.

Toutefois, en tant que fondation engagée pour la démocratie et l’éthique, la KAS insiste sur la nécessité de développer une IA responsable, fondée sur :

  • la protection stricte des données personnelles,
  • la transparence des algorithmes,
  • la prévention des biais discriminatoires et le maintien d’un contrôle humain dans les décisions sensibles.

Pour nous, la technologie doit renforcer la dignité humaine, et non la remplacer ou la fragiliser.

C’est l’un des principes fondamentaux de l’économie sociale de marché : l’innovation doit être mise au service de l’humain.

« Les HR Awards valorisent les entreprises engagées, offrent des modèles reproductibles et stimulent une dynamique d’amélioration continue. »

Pensez-vous qu’il faille adopter l’idée d’une intégration future d’une catégorie “innovation numérique / IA responsable dans les futures éditions des Awards ?

La KAS serait tout à fait favorable à cette évolution, car elle s’inscrirait pleinement dans notre engagement pour une gouvernance moderne, transparente et centrée sur l’humain.

Bien entendu, la décision finale revient à ARFORGHE, en tant que porteur technique du prix.

« Pour la KAS, l’innovation doit renforcer la dignité humaine. Elle ne doit ni la remplacer, ni la fragiliser, notamment dans les usages de l’IA. »

Comment les HR Award peuvent œuvrer à rapprocher la Tunisie des standards internationaux ?

Oui, sans aucun doute. Le HR Award permet de diffuser des standards et des bonnes pratiques alignés sur les références internationales, de promouvoir une gouvernance plus transparente, de renforcer la crédibilité des entreprises tunisiennes et d’encourager une culture managériale plus moderne et plus responsable.

Cette dynamique contribue non seulement à l’amélioration de l’écosystème RH tunisien, mais aussi à renforcer la confiance des acteurs économiques, tant au niveau national qu’international. Elle rapproche la Tunisie des standards européens et internationaux, tout en consolidant la gouvernance économique et sociale du pays.

Entretien initié par Amel Belhadj Ali

Bio Michael Bauer :

Michel Bauer, représentant Résident de la fondation Konrad Adenauer Tunisie dirige depuis septembre 2025 le bureau de la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) en Tunisie, où il supervise également les activités de la Fondation en Libye.

Dans ce rôle, il s’attache à promouvoir le dialogue politique, la coopération régionale et le soutien aux réformes démocratiques. De 2021 à août 2025, il a été responsable du bureau de la KAS à Beyrouth, au Liban. Il y a mené de nombreux projets portant sur l’éducation politique, la bonne gouvernance, la décentralisation ainsi que sur le dialogue régional, avec un accent particulier sur la Syrie et le Moyen-Orient.

Avant de rejoindre la KAS, il a travaille pendant plusieurs années comme analyste et consultant en politique internationale et en sécurité. Ses recherches et conseils ont porte notamment sur les questions européennes et moyen-orientales au sein de différents instituts de recherche et de conseil.

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Tunisie : le Parlement rejette le prêt social « Aide au mariage »

01. Dezember 2025 um 19:15
Tunisie : le Parlement rejette le prêt social « Aide au mariage »

Lundi 1er décembre 2025, l’Assemblée des représentants du peuple a rejeté la proposition de prêt social « Aide au mariage », présentée dans le cadre du projet de loi de finances 2026. Cette initiative, qui prévoyait d’accorder aux jeunes âgés de 18 à 35 ans un crédit unique pouvant atteindre 30 000 dinars sans intérêts […]

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Loi de finances 2026 : L’État prend en charge la sécurité sociale pour les diplômés recrutés dans le privé

01. Dezember 2025 um 15:56

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté, dans le cadre d l’article 13 du projet de la loi de finances pour l’exercice 2026, la proposition du gouvernement relative à l’encouragement du recrutement des diplômés du supérieur dans le secteur privé.

En vertu de cet article, l’Etat prendra en charge la contribution patronale au régime légal de sécurité sociale au titre du salaire versé au profit des employés diplômés de l’enseignement supérieur recrutés par les établissements du secteur privé à partir du 1er janvier 2026.

Au cours de la première année, l’Etat prendra en charge 100%, la deuxième année (80%), la troisième année (60%), la quatrième année (40%) et la cinquième année 20%.

Les députés ont également adopté l’article 14 relatif à l’élargissement des interventions du Fonds National de l’Emploi et l’octroi de la priorité aux chômeurs de longue durée.

L’article a ajouté à l’alinéa 2 de l’article 13 de la loi n°101 de l’année 1999 datée du 31 décembre 1999 relative à la loi de finances pour l’année 2000, tel que modifié et complété par les textes ultérieurs, un alinéa ainsi rédigé « le Fonds intervient également dans le financement des programmes et des mécanismes visant à rehausser les qualifications des demandeurs d’emploi, des étudiants des année finales de l’enseignement supérieur et des stagiaires des centres de formation professionnelle.

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Inclusion économique : des crédits sans intérêts jusqu’à 10 000 dinars adoptés pour les ménages à faibles revenus

Von: walid
01. Dezember 2025 um 11:20

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, au cours d’une plénière organisée samedi, l’article relatif à la création d’une ligne de financement de 20 millions de dinars à partir des ressources du Fonds national pour l’emploi (FNE), destinée aux catégories vulnérables et à faibles revenus.

Cette ligne de financement est destinée à l’octroi de crédits sans intérêts pour financer des activités dans tous les secteurs économiques. Ces crédits, dont la valeur ne dépassera pas les 10 mille dinars par bénéficiaire, seront accordés, du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027, et devront être remboursés sur une durée maximale de six ans, dont une année de grâce.

En vertu de l’article 37 de la loi de finances 2026, la gestion de cette ligne de financement est confiée à la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), en vertu d’une convention qui sera conclue avec le ministère des Finances et celui de la formation professionnelle et de l’emploi. Cette convention devra définir les conditions et les modalités de gestion de la ligne en question.

Il convient de noter que cet article s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’inclusion financière et économique des catégories vulnérables et à faibles revenus.

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Tunisie : Le Parlement valide le recrutement direct des chômeurs de longue durée

30. November 2025 um 11:18

Les députés ont franchi un pas important, ce samedi 29 novembre 2025, en adoptant à 128 voix l’article 57 du projet de loi de finances 2026. Ce texte ouvre la voie au recrutement direct d’une première cohorte de diplômés chômeurs de longue durée, une revendication portée depuis des années par plusieurs collectifs.

La mesure vise expressément les titulaires de diplômes supérieurs dont la période de chômage s’est étirée, parfois au-delà d’une décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme national d’intégration qui fera l’objet d’un examen plus détaillé lors de la séance plénière du 16 décembre 2025, consacrée au projet de loi dédié au recrutement des chômeurs de longue durée.

Reste toutefois la question cruciale du financement. Interpellée par les élus, la ministre des Finances a admis que le programme pourrait être financé à travers les dépenses imprévues inscrites dans le budget. Un mécanisme qui reste incertain et dépend largement des marges disponibles en cours d’exercice.

Un chantier délicat

Le vote de l’article 57 marque une avancée politique, mais ouvre aussi un chantier délicat : comment intégrer durablement des milliers de diplômés dans la fonction publique sans aggraver la pression budgétaire ? La réponse viendra peut-être le 16 décembre, lors de l’examen de la loi qui doit transformer cette promesse en dispositif opérationnel.

En attendant, pour de nombreux diplômés concernés, cette adoption représente un premier souffle d’espoir… mais encore loin d’une entrée effective dans l’administration.

Lire aussi : FMI : Une croissance modérée de 1,6% prévue pour la Tunisie en 2025

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Importation d’une voiture par famille : les experts alertent sur les risques pour la Tunisie

29. November 2025 um 12:51
Importation d’une voiture par famille : les experts alertent sur les risques pour la Tunisie

Le projet visant à permettre à chaque famille tunisienne d’importer une voiture de tourisme à des conditions facilitées suscite de vives réserves parmi les experts. L’économiste et fiscaliste Mohamed Salah Ayari estime que, malgré son aspect séduisant, ce dispositif entraînerait de nombreuses complications, notamment en matière de coûts d’entretien et de consommation de carburant. Il […]

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Emploi des docteurs : 1350 nouveaux postes annoncés pour 2026

27. November 2025 um 17:14

Le chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mourad Bel Assoued, affirme, ce jeudi 27 novembre 2025 lors de son passage dans l’émission « Midi Eco », qu’un effort national, sous l’égide du Président de la République, est déployé pour trouver une solution durable à la crise de l’emploi qui touche les docteurs. Il précise que cette situation est « héritée du passé » et s’est accentuée particulièrement depuis 2015, avec l’accumulation du nombre de docteurs.

Mourad Bel Assoued insiste sur la nécessité de solutions structurelles. Tout en soulignant que le système de recherche scientifique constitue l’une de ces solutions et doit absorber un maximum de docteurs. Mis qu’il faut aussi trouver d’autres débouchés au sein du tissu économique.

En outre, il annonce qu’une deuxième promotion de 1350 titulaires de doctorat sera intégrée en 2026 au grade de professeur assistant. A savoir, un nombre identique à celui intégré en 2025. Et de préciser que le ministère des Finances dédie des plans spécifiques pour couvrir les coûts de cette intégration.

Enfin, le chef de cabinet indique que les inscriptions débuteront sur la plateforme numérique du ministère le 9 décembre 2025. Suivra la publication des résultats et celle des dates des concours. Il souligne ainsi l’engagement du ministère à garantir un processus compétitif transparent et équitable. Lequel offrira des chances égales à tous les candidats.

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Tunisie : le ministère de l’Emploi prévoit 400 nouvelles sociétés communautaires et 5 000 auto-entrepreneurs en 2026

26. November 2025 um 13:25

La séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts consacrée à l’examen du budget alloué à la mission de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026, a démarré mercredi matin, au palais du Bardo.

Les dépenses de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026 ont été fixées à environ 1063. 900 millions de dinars, contre 1015.35 millions de dinars en 2025, soit une augmentation de 5%.

Les dépenses de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle se répartissent comme suit : les dépenses salariales s’élèvent à 463.286 millions de dinars, les dépenses de gestion à 50.370 millions de dinars, les dépenses d’intervention à 546.560 millions de dinars, et les dépenses d’investissement à 3.900 millions de dinars.

Selon un rapport conjoint entre la commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports à l’ARP et la commission des services et du développement social au conseil national des régions et des districts, le ministère de l’emploi a assuré la formation d’environ 52 mille apprenants en 2025 et 16 mille stagiaires avec un taux de mobilisation d’environ 87%.

L’infrastructure des centres de formation a été renforcée en 2025, outre la mise à jour des programmes pédagogiques et l’équipement de 32 centres, dans le cadre de partenariats internationaux et la création de nouvelles spécialités.

Les projets de réhabilitation ont été renforcés pour préparer les centres à la nouvelle rentrée de la formation et des interventions ont été réalisées dans plus de 70 établissements à travers l’agence tunisienne de formation professionnelle. La stratégie de communication et de sensibilisation dans le secteur de la formation professionnelle a été développée au cours de l’année 2025, ainsi que le système d’inscription à distance.

Selon le même même rapport, l’année 2026 sera marquée par la mise en œuvre des projets programmés, le lancement d’appels d’offres pour plusieurs nouveaux centres de formation, l’exploitation d’un système de veille des métiers pour déterminer les besoins de l’économie en compétences à court et moyen terme, en s’appuyant sur des études, des enquêtes sur le terrain et des plateformes numériques spécialisées.

Concernant le programme de développement de l’initiative privée et des sociétés communautaires, 230 sociétés communautaires ont été lancées ayant généré 380 postes d’emploi et 88 sociétés ont obtenu des financements de plus de 29.46 millions de dinars, outre la révision du cadre législatif des sociétés communautaires par le décret-loi numéro 3 de l’année 2025, en vue de simplifier les procédures de création, de participation, de gestion et de gouvernance.

S’agissant de la diffusion et l’enracinement de la culture d’entreprenariat, le ministère de l’emploi a introduit un volet spécifique à l’initiative privée dans les programmes pédagogiques dans 10 centres de formation professionnelle et lancé la plateforme “Moubader” (auto-entrepreneur) pour regrouper les services d’accompagnement et d’encadrement.

Le ministère de l’emploi s’emploie à créer 400 nouvelles sociétés communautaires en 2026 et à accroitre le nombre des bénéficiaires du régime d’auto-entrepreneur pour atteindre 5 mille.

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Tunisie : un fonds néerlandais de 4M€ pour faciliter l’accès au foncier et au crédit agricole

25. November 2025 um 14:40

Les Pays-Bas allouent un financement de 4 millions d’euros sur trois ans pour soutenir l’accès des jeunes et des femmes aux terres agricoles et au financement. Ce programme cible cinq gouvernorats tunisiens : Bizerte, Nabeul, Mahdia, Tataouine et Siliana.

L’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Tunisie, Joséphine Frantzen, a annoncé cette mesure. Elle a déclaré, mardi 15 novembre 2025 sur Mosaïque FM, que ce soutien s’inscrit dans un ensemble de financements que les Pays-Bas ont annoncé pour promouvoir l’emploi, stimuler le secteur privé et encourager les projets agricoles. Elle a tenu ces propos en marge d’un atelier que l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) a organisé, à son siège, pour lancer officiellement le projet d’aménagement foncier et d’accès au financement.

Un partenariat réunissant l’UTAP, le ministère de l’Agriculture et l’organisation IDLO, qui agit comme opérateur, mettra en œuvre le programme. Celui-ci repose sur cinq piliers fondamentaux qui visent à obtenir des résultats positifs et efficaces dans le secteur agricole.

Le premier pilier concerne la régularisation des situations foncières et l’accès au financement. Le programme vise également à améliorer l’image du secteur agricole auprès des jeunes, qui délaissent actuellement ce domaine malgré sa rentabilité. Par conséquent, l’initiative cherche à transformer cette perception et à combler l’écart entre les connaissances et les capacités des jeunes en leur proposant des formations approfondies pour développer leurs compétences.

L’ambassadrice a précisé que le financement de 4 millions d’euros s’étale sur une période de trois ans, avec deux années encore à venir. L’organisation IDLO assurera l’accompagnement technique pour informer les femmes et les jeunes du secteur sur la manière de résoudre leurs problèmes de régularisation foncière et d’obtention de financements.

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Voici ce que le ministre des technologies de la communication a annoncé sur la digitalisation et les services publics en 2026

25. November 2025 um 11:04

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a affirmé que le numérique n’est plus seulement un secteur technique mais qu’il constitue aujourd’hui un moteur essentiel de l’économie nationale et un outil central pour la gouvernance des structures publiques. Cette déclaration a été faite lors d’une session plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et gouvernorats, consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2026 pour la mission « Technologies de communication ».

Sofiene Hemissi a détaillé les actions entreprises par le ministère, insistant sur le caractère transversal des technologies de l’information qui interviennent dans 152 projets de numérisation couvrant différents secteurs publics. Il a reconnu que la Tunisie avait accusé un certain retard dans la digitalisation en raison de projets annoncés mais non réalisés. Parmi les initiatives déjà concrétisées, il a cité l’orientation universitaire, le timbre fiscal pour les voyages et les services consulaires via la plateforme Econsulat. La généralisation de la plateforme d’interconnexion des administrations permet désormais aux citoyens de ne plus fournir des documents déjà détenus par l’État, couvrant plus de 80 services, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur, des Affaires sociales et de l’Emploi.

Modernisation des services publics et infrastructures numériques

Pour 2025, le ministère s’est concentré sur la relance de projets retardés, comme la carte d’identité et le passeport biométriques, ainsi que sur la modernisation des principaux systèmes d’information de l’administration : le dossier médical électronique et le système hospitalier numérique, Ejustice au ministère de la Justice, la numérisation des fichiers fonciers et le numéro d’identification unique. Malgré certaines résistances administratives, une feuille de route claire a été définie pour 2026.

Sur le plan postal, le ministre a souligné les efforts pour corriger les déficits accumulés, précisant que la création de nouveaux bureaux postaux nécessite locaux et personnel. Un concours pour 260 postes a été lancé, avec publication des résultats au premier trimestre 2026, et un second recrutement est prévu. La modernisation inclut l’installation de distributeurs automatiques, avec un second appel d’offres pour compléter le déploiement.

Le projet de loi sur le secteur postal a été présenté au conseil d’administration pour adaptation à la réalité des institutions concernées, tandis que le développement de la Banque postale vise à lutter contre l’exclusion financière, sous réserve de régler certaines questions techniques.

Concernant l’internet et la connectivité, le ministre a indiqué d’importantes disparités régionales et a engagé les opérateurs à respecter leurs obligations. Le déploiement de la fibre optique, jugé coûteux, bénéficie d’un investissement d’environ 300 millions de dinars par l’opérateur national. Il a également annoncé des mesures de soutien aux radios associatives (réduction de 50 % des redevances et planification des dettes), le renforcement de la cybersécurité, la mise en place prochaine du cahier des charges pour les applications de taxi et l’imposition du contrôle parental pour les abonnements internet.

Enfin, le ministre a évoqué le soutien aux startups et à l’entrepreneuriat, avec la révision en cours du Startup Act, et la régularisation prochaine de la situation de 657 employées postales en contrat précaire, avec un examen individuel de chaque dossier.

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Sous-traitance et fonds sociaux : le CNRD veut l’application stricte de la loi 

23. November 2025 um 10:07

Au cours de la séance plénière conjointe, tenue dans la soirée de samedi 22 novembre entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du projet de budget du ministère des Affaires sociales pour l’année 2026, les députés ont appelé à l’activation en urgence du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi et le Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles.

Les députés ont critiqué la non publication des décrets d’application organisant ces deux fonds, un an après l’adoption du décret-loi relatif au Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles et l’adoption dans la loi de finances de 2025 du projet de création d’un Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, malgré les prélèvements effectués pour son financement.

Un certain nombre de députés ont rappelé que le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, avait annoncé en juin dernier, au cours d’une réunion avec le CNRD, que « les textes d’application étaient prêts et seraient bientôt publiés ». Ils ajoutent que cette mesure n’a toujours pas été exécutée.

Par conséquent, ils exigent la publication des décrets d’application dans le Journal officiel pour activer ces deux fonds en vue d’améliorer le revenu de leur bénéficiaires et de renforcer leur contribution dans le circuit économique.

 

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Les députés ont également exprimé leur mécontentement face à l’absence d’application de la loi interdisant la sous-traitance après la publication du décret numéro 327 de l’année 2025 relatif à l’interdiction de la sous-traitance.

Ils ont souligné que le recours continu à la sous-traitance dans les structures publiques et les établissements privés renforce la précarité de l’emploi et prive les travailleurs de leurs droits, appelant le ministère des affaires sociales à assumer ses responsabilités pour imposer le respect de la loi.

D’autre part, les députés ont appelé à la nécessité d’introduire des réformes au régime de la retraite dans le secteur privé, surtout après la réforme circonstancielle opérée dans le secteur public en 2019.

 

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Certains députés se sont interrogés sur les raisons du retrait des cartes de soins gratuites et des cartes de soins à tarifs réduits « sans justifications », mettant en garde contre les retards administratifs, qui privent les citoyens de leur droit à la santé.

Ils ont également signalé l’absence de mesures concrètes dans la loi de finances de 2026 en faveur des personnes handicapées et l’absence de mécanismes communs avec les ministères de l’éducation et de la formation professionnelle pour réduire le décrochage scolaire et garantir l’inclusion éducative et économique pour cette catégorie.

Par ailleurs, un certain nombre de députés ont appelé à l’augmentation du montant de la prime accordée aux familles démunies fixée à 260 dinars, estimant que cette somme est insuffisante et ne répond pas à leurs besoins vitaux.

Ils ont également souligné le nombre insuffisant des inspecteurs de travail et des assistants sociaux, le manque d’équipements et des moyens de travail et le déséquilibre au niveau de la répartition des bureaux des caisses sociales aux plans local et régional.

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Tunisie : Un nouveau projet de loi sur les structures sportives en préparation

05. November 2025 um 21:18

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a révélé mercredi qu’un nouveau projet de loi sur les structures sportives est en cours d’élaboration, marquant une nouvelle étape dans la réforme globale du système sportif tunisien. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de moderniser la gouvernance du sport, d’en renforcer la transparence et de stimuler l’investissement dans les infrastructures et les clubs.

Une réforme législative pour moderniser le cadre sportif

Présentant la Déclaration du gouvernement lors d’une plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée au budget de l’État et à la balance économique 2026, Sarra Zaafrani Zenzri a affirmé que cette réforme législative vise à adapter les structures sportives aux nouveaux enjeux économiques, éducatifs et sociétaux.

Le texte en préparation devrait permettre d’améliorer la gestion des clubs et fédérations, de favoriser la professionnalisation du sport tunisien et de promouvoir la participation des jeunes à travers un cadre plus souple et incitatif.

La cheffe du gouvernement a souligné que l’année 2026 verra la poursuite de la refonte du système sportif national selon une approche « participative et globale », axée sur la formation, l’encadrement et l’épanouissement des jeunes.

Elle a insisté sur la nécessité de faire du sport un levier de développement social et économique, capable de renforcer le rayonnement international de la Tunisie tout en offrant aux jeunes des perspectives de réussite et d’inclusion.

Infrastructures et programmes structurants

Zenzri a également confirmé que les travaux de reconstruction du stade olympique d’El Menzah débuteront en 2026, suite à la signature d’un mémorandum d’entente avec l’Agence chinoise de coopération internationale pour le développement (CIDCA).

Parallèlement, le gouvernement poursuit ses efforts pour soutenir les fédérations sportives, élargir la pratique du sport à toutes les catégories sociales et renforcer l’éducation physique et le sport pour tous.

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Interdiction de la sous-traitance : Le député Youssef Tarchoun presse l’État d’appliquer la loi

03. Oktober 2025 um 19:50

Le président du bloc parlementaire « Ligne nationale souveraine », Youssef Tarchoun, a appelé vendredi à l’application stricte de la loi n°9 du 21 mai 2025, interdisant la sous-traitance dans les entreprises publiques.

En marge d’une journée d’étude organisée par l’académie parlementaire sur le recrutement des diplômés du supérieur au chômage, Tarchoun a souligné « la nécessité de vérifier la bonne application de la loi relative à l’interdiction de la sous-traitance dans chaque entreprise et administration », rapporte l’agence TAP.

Il a plaidé pour la création d’une commission chargée de contrôler et d’évaluer l’exécution des lois adoptées par l’ARP dans les entreprises et administrations publiques.

Des résistances dans le public et le privé

Selon lui, certaines entreprises publiques et privées, ainsi que des ambassades et organisations internationales, continuent de recourir à la sous-traitance malgré la publication de la loi. Des employés, notamment dans le secteur pétrolier et dans certains ministères, ont exprimé leur mécontentement face au non-respect de leurs droits et à l’absence d’intégration.

La veille, le président de la République Kaïs Saïed avait rappelé, lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires sociales Issam Lahmar, que l’État devait faire respecter la loi et protéger les travailleurs. Il a dénoncé les « pressions présentées comme légales » mais qui, en réalité, contournent la législation sur l’interdiction de la sous-traitance.

Une démarche parlementaire convergente

Cet appel de Youssef Tarchoun fait écho à l’initiative de la députée Syrine Mrabet, qui avait, le 23 septembre dernier, adressé une question écrite au ministre des Affaires sociales. Dans sa requête, la parlementaire avait dressé une liste précise d’entreprises et d’institutions publiques et privées accusées de ne pas respecter l’interdiction de la sous-traitance, malgré les plaintes répétées des salariés.

Parmi les entités citées figuraient ETAP, la Poste tunisienne, Tunisair, l’Office des céréales, l’Office des terres domaniales, l’ONAS, mais aussi des groupes du secteur pétrolier et chimique tels que TPS, APO, le Groupe chimique tunisien et la Société chimique de Gabès, ou encore des entreprises de travaux publics comme SOMATRA-GET.

Des structures du secteur privé, notamment Carrefour, le complexe de santé de Jebel el Oust et l’Institut national pour les grandes exploitations agricoles de Bousalem, avaient également été pointées du doigt.

En publiant cette liste, Syrine Mrabet avait voulu exercer une pression directe sur le gouvernement afin d’accélérer la régularisation de ces dossiers et de coordonner les efforts avec les ministères concernés.

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Tunisie : Accès à l’eau, inclusion, emploi… L’AFD engage 54,5 M€

12. September 2025 um 14:49

L’Agence Française de Développement (AFD) a signé, vendredi à Tunis, une série de conventions de financement totalisant 54,5 millions d’euros. Ces accords visent trois axes stratégiques : l’accès à l’eau potable, l’inclusion économique des plus vulnérables et la formation professionnelle des jeunes.

Sécuriser l’accès à l’eau potable pour 6 millions de Tunisiens

La SONEDE bénéficiera de 42,5 M€ pour deux projets majeurs : renforcer le système d’adduction Cap Bon – Sahel – Sfax et sécuriser l’approvisionnement du Grand Tunis. Ces fonds financeront la construction de stations de traitement, de réservoirs et de conduites supplémentaires, garantissant un réseau plus fiable.

Près de la moitié de la population tunisienne devrait profiter directement de ces investissements, qui répondent aux enjeux critiques d’urbanisation et de préservation des ressources.

Inclusion économique des ménages vulnérables

Un appui budgétaire de 5 M€ est accordé au Ministère des Affaires sociales pour son programme d’autonomisation des catégories pauvres, à revenus limités et des personnes handicapées.

Ce financement permettra de doubler les capacités du dispositif, avec subventions et accompagnement pour créer des activités génératrices de revenus, ciblant particulièrement les régions marquées par la pauvreté et les migrations internes.

Formation et mobilité professionnelle des jeunes

Pour lutter contre un chômage des 15-24 ans qui atteint 37,7 %, l’AFD et le ministère français des Affaires étrangères lancent un projet de 7 M€. Deux centres pilotes – à Sousse et Grombalia – seront modernisés pour devenir des pôles d’excellence.

Objectifs :

  • former 1 800 apprenants en trois ans,
  • garantir un taux d’emploi de 100 % un an après la formation,
  • développer 10 nouvelles filières,
  • et accompagner 100 jeunes de retour de mobilité internationale.

Une coopération stratégique franco-tunisienne

« Ces financements n’ont de sens que par leur mise en œuvre effective », a rappelé Philippe Orliange, directeur exécutif de l’AFD, soulignant la volonté d’un partenariat centré sur les résultats.

De son côté, le ministre tunisien de l’Économie Samir Abdelhafidh a insisté sur « l’ampleur et la diversité » de cette coopération, jugée parfaitement alignée avec les priorités économiques et sociales de la Tunisie.

La cérémonie officielle de signature s’est tenue au Ministère de l’Économie et de la Planification, en présence de M. Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, de M. Abdelhamid Mnajja, PDG de la SONEDE, de M. Philippe Orliange, Directeur exécutif des Géographies de l’AFD ainsi que de SE Mme Anne Guéguen, Ambassadrice de France en Tunisie.

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