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Entreprises publiques : Un « lourd fardeau » pour l’État, selon le ministre de l’Économie

07. November 2025 um 11:03

Lors de la séance plénière consacrée au budget de l’État et au budget économique pour 2026, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des entreprises publiques, jugeant leur réforme « urgente et incontournable », rapporte l’agence TAP.

Un appel à la réforme des géants publics

Le ministre a estimé que plusieurs entreprises nationales, autrefois symboles de réussite, sont aujourd’hui devenues « un lourd fardeau pour l’État ». Parmi elles, la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et l’Office des céréales, toutes confrontées à des difficultés structurelles et à une productivité en déclin.

Selon Samir Abdelhafidh, la situation de ces établissements ne peut plus être ignorée : « Leur poids sur les finances publiques est devenu insoutenable. Leur redressement exige une refonte complète des modes de gestion, fondée sur la transparence, la performance et la responsabilité ».

Financement national et indépendance souveraine

Tout en défendant la décision du gouvernement de recourir à la Banque centrale de Tunisie pour financer partiellement le budget national, le ministre a expliqué que cette orientation vise à mobiliser les ressources internes et à préserver l’indépendance de la décision souveraine.

« Le choix du financement est avant tout politique : il s’agit de garantir à la Tunisie sa liberté de décision économique », a-t-il insisté.

Samir Abdelhafidh a par ailleurs mis en avant plusieurs signaux positifs, notamment une hausse de plus de 20% des investissements étrangers, la maîtrise du déficit budgétaire et la baisse du taux d’inflation à 4,9%. Autant d’éléments qui, selon lui, traduisent « une amélioration progressive de la situation économique ».

Concernant le marché du travail, le ministre a annoncé des mesures incitatives pour encourager le recrutement de diplômés du supérieur dans le secteur privé. Il a aussi rappelé que plusieurs réformes législatives sont en préparation – notamment les codes des changes, des forêts et de l’investissement – afin d’offrir un cadre juridique plus propice à la relance et à la modernisation de l’économie.

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Interdiction de la sous-traitance : Le député Youssef Tarchoun presse l’État d’appliquer la loi

03. Oktober 2025 um 19:50

Le président du bloc parlementaire « Ligne nationale souveraine », Youssef Tarchoun, a appelé vendredi à l’application stricte de la loi n°9 du 21 mai 2025, interdisant la sous-traitance dans les entreprises publiques.

En marge d’une journée d’étude organisée par l’académie parlementaire sur le recrutement des diplômés du supérieur au chômage, Tarchoun a souligné « la nécessité de vérifier la bonne application de la loi relative à l’interdiction de la sous-traitance dans chaque entreprise et administration », rapporte l’agence TAP.

Il a plaidé pour la création d’une commission chargée de contrôler et d’évaluer l’exécution des lois adoptées par l’ARP dans les entreprises et administrations publiques.

Des résistances dans le public et le privé

Selon lui, certaines entreprises publiques et privées, ainsi que des ambassades et organisations internationales, continuent de recourir à la sous-traitance malgré la publication de la loi. Des employés, notamment dans le secteur pétrolier et dans certains ministères, ont exprimé leur mécontentement face au non-respect de leurs droits et à l’absence d’intégration.

La veille, le président de la République Kaïs Saïed avait rappelé, lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires sociales Issam Lahmar, que l’État devait faire respecter la loi et protéger les travailleurs. Il a dénoncé les « pressions présentées comme légales » mais qui, en réalité, contournent la législation sur l’interdiction de la sous-traitance.

Une démarche parlementaire convergente

Cet appel de Youssef Tarchoun fait écho à l’initiative de la députée Syrine Mrabet, qui avait, le 23 septembre dernier, adressé une question écrite au ministre des Affaires sociales. Dans sa requête, la parlementaire avait dressé une liste précise d’entreprises et d’institutions publiques et privées accusées de ne pas respecter l’interdiction de la sous-traitance, malgré les plaintes répétées des salariés.

Parmi les entités citées figuraient ETAP, la Poste tunisienne, Tunisair, l’Office des céréales, l’Office des terres domaniales, l’ONAS, mais aussi des groupes du secteur pétrolier et chimique tels que TPS, APO, le Groupe chimique tunisien et la Société chimique de Gabès, ou encore des entreprises de travaux publics comme SOMATRA-GET.

Des structures du secteur privé, notamment Carrefour, le complexe de santé de Jebel el Oust et l’Institut national pour les grandes exploitations agricoles de Bousalem, avaient également été pointées du doigt.

En publiant cette liste, Syrine Mrabet avait voulu exercer une pression directe sur le gouvernement afin d’accélérer la régularisation de ces dossiers et de coordonner les efforts avec les ministères concernés.

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