Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 25. November 2025Haupt-Feeds

Transition énergétique : Un atelier “AI for Energy” initie les étudiants à l’IA appliquée aux systèmes énergétiques

25. November 2025 um 15:11

Un workshop intitulé « AI for Energy » se tiendra le 26 novembre 2025 à l’École nationale des sciences et technologies avancées (ENSTAB) de Borj Cedria, à l’intention des étudiants en génie énergétique.

Organisé sans prérequis en apprentissage automatique, cet atelier d’une journée cible principalement les étudiants de Master 1 et 2 en génie énergétique ou disciplines connexes, à condition qu’ils possèdent une connaissance de base des systèmes énergétiques.

D’après les informations publiées sur la page Facebook de l’Ecole, les participants manipuleront des jeux de données énergétiques réels, construiront et évalueront des modèles de machine learning, et développeront des réseaux de neurones à l’aide des bibliothèques TensorFlow et Keras.

Une session sera également dédiée aux méthodes d’IA explicable (XAI), essentielles pour interpréter les décisions des modèles d’intelligence artificielle.

Cet événement s’inscrit dans une démarche pédagogique innovante, visant à doter les futurs ingénieurs des compétences numériques nécessaires pour relever les défis de la transition énergétique et de la gestion intelligente des ressources.

L’article Transition énergétique : Un atelier “AI for Energy” initie les étudiants à l’IA appliquée aux systèmes énergétiques est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : Baisse de 20 % du cheptel bovin et mesures du ministère de l’Agriculture pour 2026

25. November 2025 um 13:22

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a fait état d’une baisse d’environ 20% du cheptel bovin en Tunisie, et ce, lors d’une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil des régions et des districts (CRD), consacrée dimanche, à l’examen du budget alloué à la mission de l ‘agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche dans le cadre du projet de budget de l’État pour l’exercice 2026.

Afin de remédier à cette situation, le ministère a adopté un ensemble de mesures visant à rétablir l’équilibre de la filière, et à protéger les petits agriculteurs, considérés comme étant le maillon faible de la chaîne.

Parmi ces mesures, la création de l’Office national de forage, la fixation des prix des matières premières de forages importées par le ministère du Commerce et du Développement des exportations, l’amélioration de la santé des troupeaux et la protection du bétail.

Ben Cheikh a souligné, dans ce cadre, que cette situation est due à la succession des saisons de sécheresse, à la pénurie d’eau et à la hausse des prix mondiaux des forages.

Il a en outre nié l’existence de problème concernant la distribution d’orge subventionné aux éleveurs dans les différents gouvernants du pays.

Le ministre a annoncé, également, que l’Office national de l’huile a été chargé de maintenir un stock variant entre 100 000 à 150 000 tonnes d’huile d’olive, en proposant des prix supérieurs à ceux présentés par les producteurs privés.

Il a fait savoir, en outre, que 230 prêts ont été accordés aux agriculteurs afin d’encourager l’exportation de l’huile d’olive.

Par ailleurs, il a annoncé l’approbation par le fonds d’indemnisation des pertes agricoles dues aux catastrophes naturelles, de tous les dossiers d’indemnisation pour la campagne 2023/2024, et le versement complet des fonds aux agriculteurs.

Ben Cheikh a affirmé, aussi, que l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) est devenue la première structure nationale à obtenir l’accréditation du Fonds vert pour le climat, ce qui lui permettra de mobiliser des subventions dédiées à l’adaptation au changement climatique.

Il a annoncé la mise en œuvre de réformes structurelles au sein de la Société nationale d’exploitation et de distribution de l’eau (Sonede) à travers la création de directions régionales et de sept nouveaux districts régionaux, outre l’acquisition de pompes et de compteurs pour assurer une gestion optimale des ressources.

L’article Tunisie : Baisse de 20 % du cheptel bovin et mesures du ministère de l’Agriculture pour 2026 est apparu en premier sur WMC.

Numérisation, IA et couverture des zones blanches : Le budget TIC 2026 en détails

25. November 2025 um 13:12

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont entamé, lundi, à Bardo, la discussion du budget de la Mission des technologies de la communication pour l’exercice 2026.

Le budget de cette mission, compte tenu des ressources du Fonds de développement des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, a été fixé à 197,335 millions de dinars (MD) pour l’année 2026, contre 184 MD inscrits dans la loi de finances pour l’année 2025, soit une augmentation de 7,25 %.

La stratégie de la mission TIC pour 2026 s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026-2030 et de la stratégie nationale de transition numérique. La mission vise à réaliser une transformation qualitative des services publics, en s’appuyant sur quatre objectifs stratégiques principaux à savoir la numérisation des services administratifs, le développement de l’infrastructure de communication, la promotion de l’économie numérique (technologies modernes, intelligence artificielle) ainsi que la protection du cyberespace national et le renforcement de la confiance numérique. La mission est structurée autour de deux programmes. Il s’agit du programme de Développement Numérique, qui concentre la majorité des crédits et le programme de pilotage et de soutien, dédié à la gouvernance et à l’appui.

Les dépenses d’investissement consacrés à la mission des Technologies de la communication pour l’année 2026 sont fixées à 92,910 MD en engagements (-5,8% par rapport à 2025) et 94,160 MD en paiements (+15,4%).

Le Programme de Développement Numérique accapare 87, 135 MD (engagements et paiements) de ces investissements. Parmi les projets d’investissement majeurs figurent le projet de gouvernance électronique visant à soutenir la transformation numérique des services administratifs, la poursuite du projet Tunisie Numérique, le projet national d’identité numérique, le projet de couverture des “Zones Blanches”… Les dépenses salariales sont fixées à 21,900 MD (engagements et paiements), en hausse de 3,2 % par rapport à 2025. Cette augmentation est justifiée par l’effet financier des promotions, des recrutements prévus pour 2026 et de l’intégration de 45 agents de sous-traitance. Les dépenses d’intervention s’élèvent à 72,540 MD (Engagements et paiements) en repli de 0,5%.

Les dépenses de fonctionnement financées par les ressources générales du budget pour l’année 2026 sont estimées à 8,735 MD, contre 8,274 MD dans la loi de finances pour l’année 2025, soit une augmentation de 5,6 %.

L’article Numérisation, IA et couverture des zones blanches : Le budget TIC 2026 en détails est apparu en premier sur WMC.

2e Congrès international AIDDM sur la migration régulière se tient à Tunis

25. November 2025 um 13:02

Le deuxième Congrès scientifique international de l’Association internationale de défense des droits de l’homme et des médias (AIDDM) se tiendra le 4 décembre prochain à Tunis sur le thème : « Les approches juridiques et humanitaires visant à promouvoir une migration régulière ».

Organisé en collaboration avec l’Institut des hautes études (IHE) de Tunis, cet événement réunira un panel d’experts tunisiens et internationaux en droit et en sciences sociales, ainsi que des représentants d’institutions nationales, pour débattre des défis actuels liés à la migration irrégulière, à la mobilité des compétences et aux cadres juridiques encadrant ces flux migratoires.

Sur sa page Facebook, l’association précise que le programme prévoit plusieurs communications axées sur plusieurs thèmes tels que « Les lois et législations en matière de migration et d’asile », « La migration des compétences et la législation italienne en matière de migration et d’asile », « Le cadre juridique de la régulation des migrations selon le traité de Barcelone », « Le lien entre migration irrégulière, crime organisé et terrorisme », ainsi que « L’approche sécuritaire et son rôle dans la lutte contre ce phénomène ».

L’article 2e Congrès international AIDDM sur la migration régulière se tient à Tunis est apparu en premier sur WMC.

Change devises en dinar tunisien : Cours du 25 novembre 2025

25. November 2025 um 12:52

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.934 2.986
Euro EUR 1 3.371 3.442
Yen Japonais JPY 1000 18.535 19.233
Livre Sterling GBP 13 3.808 3.951
Franc Suisse CHF 10 35.716 37.251

L’article Change devises en dinar tunisien : Cours du 25 novembre 2025 est apparu en premier sur WMC.

Wifak Bank, première institution bancaire tunisienne pleinement alignée sur le standard international ISO 20022

25. November 2025 um 10:31

Wifak Bank annonce la finalisation de sa migration complète vers le standard international ISO 20022, devenant ainsi la première banque en Tunisie à atteindre un niveau de conformité totale avec ce référentiel global.

Cette transition marque une étape structurante dans la stratégie de modernisation de Wifak Bank et confirme sa volonté d’aligner ses infrastructures financières avec les meilleures pratiques internationales.

La banque affirme ainsi sa capacité à conduire des projets technologiques d’envergure, en synergie avec les régulateurs, les institutions nationales et les partenaires internationaux.

Cette transition renforce aussi la capacité de la banque à assurer des échanges plus harmonisés, plus sécurisés et parfaitement interopérables avec l’écosystème financier international.

Site web : Wifak Bank

L’article Wifak Bank, première institution bancaire tunisienne pleinement alignée sur le standard international ISO 20022 est apparu en premier sur WMC.

Les Tunisiens à l’étranger : une diaspora qui évolue et qui change

25. November 2025 um 07:00

IDH PopulationAvec près de deux millions de ressortissants à l’étranger. Les Tunisiens à l’étranger ne sont pas un bloc homogène, ils sont différents selon les appartenances socioprofessionnelles, les raisons qui les ont incités à s’installer ailleurs et les niveaux d’intégrations dans les pays d’accueil.

Ce qui les unit est un attachement commun à la Tunisie. L’OTE veut transformer cette richesse en un levier de développement et ambitionne de dépasser le simple lien affectif ou saisonnier pour bâtir une relation pérenne, utile, et respectueuse

La communauté tunisienne souvent dispersée est en constante évolution. Sa présence est concentrée en Europe, mais le nombre des Tunisiens qui choisit d’autres destinations augmente de plus en plus.   Selon les données existantes, la population sise à l’étranger s’élève vraisemblablement à environ 1,85 million de personnes. Ce chiffre ne prend en compte que les citoyens immatriculés dans les consulats, et donc ne reflète pas essentiellement l’ensemble des Tunisiens vivant à l’extérieur du pays.

La France demeure de loin la première destination de la diaspora tunisienne, concentrée à elle seule près de 54 % des ressortissants. Elle est suivie par l’Italie, qui accueille environ 270 000 Tunisiens, puis de l’Allemagne avec près de 140 000. Ces trois pays forment le socle historique de l’émigration tunisienne, initiée dès les années 1960 dans le cadre de la migration de main-d’œuvre.

« Les Tunisiens à l’étranger doivent être considérés comme une partie intégrante du développement national, même s’ils vivent hors du territoire. Leur rôle dépasse largement le cadre du lien affectif. »

Des destinations émergentes sur tous les continents

Au-delà de cette géographie traditionnelle, la présence tunisienne dans le monde s’est considérablement élargie. Des Tunisiens vivent aujourd’hui en Chine, au Japon, ou encore dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Une communauté significative s’est également formée au Canada, où le nombre de Tunisiens est passé de 15 000 en 2013 à plus de 45 000 aujourd’hui.

Le profil sociologique de ces communautés évolue lui aussi. Si, dans le passé, le Canada attirait surtout des étudiants et des cadres, on y trouve désormais une main-d’œuvre plus diversifiée et l’apparition de vulnérabilités sociales qui nécessitent une attention accrue.

Golfe, Amériques, Afrique : différents profils, différents pays d’accueil et de résidence

Les pays du Golfe restent également des pôles d’attraction. L’Arabie saoudite a longtemps été en tête, mais aujourd’hui, la concurrence est vive avec le Qatar et les Émirats arabes unis, qui séduisent de plus en plus de compétences tunisiennes, notamment dans les services et le BTP.

Aux États-Unis, la communauté tunisienne s’agrandit, attirée par les opportunités économiques et académiques. Et plus récemment, des Tunisiens commencent à s’implanter en Amérique latine, notamment au Mexique, en Argentine et au Brésil. Ce phénomène témoigne d’une mobilité globale et d’une capacité d’adaptation remarquable.

« Il y a eu des moments où la confiance a été ébranlée. Notre volonté est aujourd’hui claire : rétablir cette confiance et devenir un véritable relais de service et de solidarité. »

La diaspora, une composante nationale qui doit garder des liens étroits avec le pays d’origine

Cette dispersion constitue une ressource stratégique pour la Tunisie. « Les Tunisiens à l’étranger doivent être considérés comme une partie intégrante du développement national, même s’ils vivent hors du territoire », insiste Helmi Tlili, directeur général par intérim de l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE).

Pour cela, il plaide pour un changement de paradigme : repenser la relation avec la diaspora, multiplier les canaux de communication directs et numériques, et surtout, parler leur langue. L’objectif n’est plus seulement de leur enseigner l’arabe, mais de mieux comprendre leurs codes, leurs besoins, leurs habitudes et leurs attentes dans leur pays d’accueil. Un accompagnement à moderniser et à renforcer L’OTE s’attelle à transformer son approche.

Helmi Tlili reconnaît aussi les failles du passé : « Il y a eu des moments où la confiance entre la communauté tunisienne et certaines institutions, dont l’OTE, a été ébranlée. Aujourd’hui, notre volonté est claire : rétablir cette confiance, et devenir un véritable relais de service et de solidarité ».

« La diaspora demeure une ressource stratégique pour la Tunisie, capable de contribuer au développement et au rayonnement international du pays. »

Des priorités : claires protection, proximité et participation

L’une des priorités est la protection des droits sociaux et économiques des Tunisiens dans leur pays de résidence. “Nous observons certaines vulnérabilités sociales de Tunisiens installés au Canada et au Qatar”.

Cela passe par un travail diplomatique, social et juridique constant. Mais aussi par des dispositifs d’urgence, de médiation et d’intégration, notamment dans les pays où des situations de précarité ou de discrimination ont été relevées.

L’autre axe majeur, c’est la participation des Tunisiens de l’étranger au développement du pays. Cela suppose une reconnaissance pleine de leur rôle, de leur expertise, de leurs apports financiers (transferts, investissements, envois de fonds), mais aussi de leur capacité à faire rayonner la Tunisie à l’international.

A.B.A

EN BREF

  • La diaspora tunisienne compte environ 1,85 million de personnes, majoritairement en Europe.
  • De nouvelles destinations émergent : Canada, Golfe, États-Unis, Asie et Amérique latine.
  • L’OTE veut refonder la relation avec les expatriés et moderniser ses outils.
  • Priorités : protection sociale, proximité institutionnelle et participation au développement national.
  • Des vulnérabilités apparaissent, notamment au Canada et au Qatar, nécessitant un accompagnement renforcé.

L’article Les Tunisiens à l’étranger : une diaspora qui évolue et qui change est apparu en premier sur WMC.

Gestern — 24. November 2025Haupt-Feeds

La Chine a réorienté son système productif vers des activités à haute valeur ajoutée

24. November 2025 um 15:27

À l’approche de la fin du 14ᵉ plan quinquennal (2021-2025) et d’une décennie écoulée depuis le lancement de la stratégie industrielle phare « Made in China 2025 », le moment se prête à un examen attentif des résultats obtenus. Dix ans après l’annonce de son ambition de passer du statut d’« usine du monde » à celui de « leader mondial des industries de pointe », la Chine voit converger la maturité de son plan et de sa stratégie.

Le 14ᵉ plan quinquennal et Made in China 2025 visaient à améliorer les indicateurs économiques du pays en développant ce que les responsables publics désignent désormais comme de « nouvelles forces productives de qualité », expression qui marque la transition d’un modèle fondé sur l’accumulation des intrants vers une croissance tirée par la technologie et l’efficacité. Cette transformation ciblait dix secteurs prioritaires censés ancrer la compétitivité future : la robotique, l’aérospatiale, l’ingénierie maritime, les équipements ferroviaires avancés, les technologies de l’information de nouvelle génération, les véhicules électriques (VE), les matériaux avancés, la biomédecine, les équipements énergétiques et les équipements agricoles.

Les données montrent que la stratégie produit ses effets. Selon le Critical Technology Tracker de l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI), la performance de la Chine dans les domaines technologiques stratégiques a évolué de manière spectaculaire. En 2007, le pays était en tête dans seulement 3 technologies critiques sur 64 ; en 2023, il dominait 57 d’entre elles, dépassant les autres économies avancées dans la course à la frontière de la recherche et du développement à usage stratégique.

Cette progression se constate clairement dans plusieurs segments clés, notamment la robotique, les véhicules électriques et l’énergie verte.

La robotique illustre peut-être le mieux le leadership technologique chinois. D’après la Fédération internationale de la robotique, plus de 295 000 robots industriels ont été installés en 2024, soit plus de la moitié des déploiements mondiaux. Il s’agit de robots définis strictement comme « un mécanisme actionné programmé doté d’un degré d’autonomie lui permettant d’assurer des fonctions de locomotion, de manipulation ou de positionnement », c’est-à-dire un système devant suivre des instructions, disposer d’un matériel physique pour se mouvoir ou appliquer une force, et exécuter des tâches physiques avec un niveau défini d’autonomie vis-à-vis d’un contrôle humain continu. Le parc installé dépasse désormais 2 millions d’unités, de loin le plus important au monde. Même en densité robotique, la Chine est en tête avec 470 robots pour 10 000 employés dans l’industrie manufacturière, devant l’Allemagne, le Japon et les États-Unis. Cette vague d’automatisation marque la mutation du paysage industriel chinois : de l’assemblage à forte intensité de main-d’œuvre vers une production intelligente et pilotée par la donnée. Elle place la Chine parmi les pays les plus avancés en matière d’automatisation, derrière la Corée du Sud et Singapour.

La même dynamique est visible dans d’autres secteurs stratégiques. La Chine a produit environ 12,4 millions de véhicules électriques en 2024, soit plus de 70 % de la production mondiale, et ses fabricants de batteries représentaient 56 % de la capacité globale. Dans le solaire, le pays contrôle plus de 80 % de la capacité de fabrication mondiale sur l’ensemble de la chaîne de valeur, du polysilicium aux modules finis.

L’ampleur de la transformation verte est encore plus frappante sous l’angle énergétique. En 2024, la production d’énergie propre (hydroélectrique, nucléaire, éolienne, solaire) a progressé d’environ 16 % sur un an. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la Chine a représenté près de la moitié des nouvelles capacités renouvelables installées dans le monde cette année-là. Dans le solaire, elle a déployé davantage de capacité photovoltaïque que le reste du monde réuni ; dans l’éolien, ses installations équivalent au total cumulé des États-Unis et de l’Union européenne. Ces chiffres montrent que la décarbonation de la Chine n’est pas un effet secondaire d’un ralentissement économique, mais un projet industriel structuré : produire davantage d’énergie, d’origine plus propre, à une échelle et avec une efficacité inégalées.

L’élément distinctif de cette transformation réside dans la convergence entre industrie, énergie et technologie. Le développement de la fabrication avancée alimente la transition verte grâce aux matériaux innovants, aux batteries et aux technologies de réseaux, tandis que l’expansion des énergies propres réduit les coûts pour une nouvelle montée en gamme industrielle. Ces synergies apparaissent désormais dans les exportations : les « trois nouveaux » secteurs (VE, batteries lithium, modules solaires) constituent l’une des principales catégories exportées, rivalisant avec l’électronique traditionnelle.

Au total, ce passage de la « quantité » à la « qualité », et de l’exportation de biens de consommation courante à l’exportation de systèmes productifs, montre que la Chine est parvenue à se positionner sur le haut des chaînes de valeur mondiales. Dans les prochains mois, les discussions sur un nouveau cycle de plan quinquennal et de politique industrielle devraient s’intensifier, avec un accent attendu sur l’intelligence artificielle et les semi-conducteurs.

(Source : QNB Economics)

L’article La Chine a réorienté son système productif vers des activités à haute valeur ajoutée est apparu en premier sur WMC.

L’ATB inaugure sa nouvelle agence au Mall of Sfax : un nouvel espace au service de la proximité et de l’innovation

24. November 2025 um 15:10

L’Arab Tunisian Bank (ATB) renforce sa présence dans le Sud avec l’inauguration officielle de sa nouvelle agence au Mall of Sfax, un emplacement stratégique au cœur du plus grand centre commercial de la région.

Cette ouverture s’inscrit dans la stratégie de développement du réseau ATB, qui vise à offrir à sa clientèle des espaces modernes et adaptés à leurs nouveaux besoins. Pour rappel, cette nouvelle implantation fait suite au transfert de l’ agence Sakiet Ezzit vers un emplacement plus moderne et amélioré, doté d’un espace Libre-service dans le but de mieux servir ses clients.

L’agence du Mall of Sfax reflète cette ambition : un environnement accueillant, un design contemporain et des services alliant proximité humaine et innovation digitale.

Lors de la cérémonie d’inauguration, M. Hajjej, Directeur Général de l’ATB, a déclaré: « Cette nouvelle agence incarne notre volonté d’être toujours plus proches de nos clients, tout en leur offrant une expérience bancaire moderne et fluide. Cette relocalisation stratégique vise à offrir un cadre plus confortable et un service optimisé à notre clientèle de la région. Le Mall of Sfax est un lieu de vie et de rencontre, et nous souhaitons que notre agence y devienne un espace de confiance, de conseil et de service. »

Avec cette ouverture, l’ATB poursuit le déploiement de son plan de modernisation du réseau, conjuguant digitalisation et ancrage territorial.

L’agence Mall of Sfax permettra d’accompagner nos clients particuliers, professionnels et entreprises de la région, en mettant à leur disposition l’ensemble des solutions bancaires ATB.

Site web : ATB

L’article L’ATB inaugure sa nouvelle agence au Mall of Sfax : un nouvel espace au service de la proximité et de l’innovation est apparu en premier sur WMC.

Change devises en dinar tunisien : Cours du 24 novembre 2025

24. November 2025 um 13:11

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.934 3.013
Euro EUR 1 3.371 3.449
Yen Japonais JPY 1000 18.538 19.236
Livre Sterling GBP 13 3.805 3.948
Franc Suisse CHF 10 35.742 37.277

L’article Change devises en dinar tunisien : Cours du 24 novembre 2025 est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Tunisie : une “démocratie” sous perfusion économique ?

23. November 2025 um 07:13

Parmi les rares pays à avoir maintenu un cap démocratique après les soulèvements arabes de 2011, la Tunisie avait incarné une promesse fragile.

Liberté d’expression, élections pluralistes, société civile active… autant de conquêtes saluées par les chancelleries occidentales.

Une ère qui précède l’entrée en vigueur de l’article 54, dont l’adoption a marqué un tournant dans le cadre juridique encadrant la liberté d’expression. Depuis, les acteurs médiatiques et les internautes évoluent dans un climat de vigilance croissant, redoutant que certains de leurs propos soient considérés comme diffamatoires ou susceptibles de porter atteinte à l’image du pays.

Et derrière la vitrine politique, une réalité économique s’effondre. Chômage endémique, dette publique galopante, disparités régionales criantes : la transition tunisienne est en panne. Le soutien international, censé accompagner une transition politique et économique qui a trop duré semble à la fois timide, désordonné et parfois contre-productif.

 Une voix éclairante : Sabina Henneberg

Sabina Henneberg, chercheuse principale au Washington Institute for Near East Policy, spécialiste de l’Afrique du Nord vient de publier au “Journal of International Affairs” de Columbia University, un long article récapitulatif des 10 années post 14 janvier 2011 (2011-2021) *. Son regard croisé sur les enjeux politiques et économiques tunisiens éclaire les limites du soutien international et les défis d’une transition durable.

(La traduction ci-dessous de son article ne prétend pas à l’exhaustivité, mais vise à restituer les principaux éléments de son proposé).

Les réformes imposées par les bailleurs internationaux manquent de légitimité locale. Faute d’ancrage national, elles n’ont pas réussi à améliorer la situation économique.

Une décennie de réformes… pour quels résultats ?

Depuis 2011, les gouvernements tunisiens se succèdent, porteurs de promesses de redressement. Mais les réformes structurelles, souvent dictées par les bailleurs internationaux, peinent à produire des effets tangibles, estime Sabina.

Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, l’Union européenne et d’autres partenaires ont proposé des plans d’aide, conditionnés à des ajustements budgétaires stricts : réduction des subventions, gel des salaires publics, privatisations…

Résultat : une population désabusée, une classe moyenne fragilisée, et une jeunesse qui regarde vers l’exil. Les réformes, perçues comme imposées de l’extérieur, manquent de légitimité sociale. Elles ne s’inscrivent pas dans une vision nationale partagée, mais dans une logique technocratique souvent déconnectée des réalités locales.

 Un soutien international aux effets ambigus

Sabina Henneberg rappelle que peu d’études ont analysé le rôle de la communauté internationale dans cette transition économique insoutenable. Riccardo Fabiani (2018) a souligné que les bailleurs internationaux, séduits par les avancées démocratiques apparentes de la Tunisie, ont continué à fournir une « aide financière abondante et bon marché », malgré l’incapacité du pays à mettre en œuvre les réformes économiques requises.

De son côté, Robert Kubinec (2016) a mis en garde contre les risques liés à l’ignorance du népotisme et de l’inefficacité, qui pourraient compromettre les acquis plus larges de la Tunisie. À ce jour, aucune recherche n’a examiné de manière systématique les raisons pour lesquelles le soutien déclaré de la communauté internationale au processus de réforme économique tunisien a échoué aussi profondément d’ici 2021.

Le soutien international, malgré son importance, reste marqué par l’hésitation et l’incohérence. Cette dynamique a parfois amplifié les fragilités économiques.

Une décennie d’assistance… sans transformation

À la suite de la révolution tunisienne de 2011, le pays a reçu diverses formes d’assistance de la part de ses partenaires internationaux. Les premiers bailleurs à intervenir furent la Banque mondiale, qui a rapidement débloqué un prêt d’appui aux politiques de développement de 500 millions de dollars, ainsi que l’Union européenne, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD).

En juin 2013, le Fonds monétaire international (FMI) a signé un accord de confirmation de 24 mois d’un montant de 1,74 milliard de dollars avec la Tunisie, suivi en 2016 d’un accord élargi de 36 mois pour un montant de 2,83 milliards de dollars.

Ces programmes visaient à stabiliser la situation macroéconomique du pays et à offrir un « espace de respiration » pour permettre la mise en œuvre de réformes de gouvernance et économiques à plus long terme.

Mais ce souffle espéré n’a jamais vraiment pris. Les aides, souvent conditionnées à des mesures d’austérité, ont creusé le fossé entre les institutions et les citoyens. Le soutien devient alors un facteur d’instabilité, au lieu d’être un levier de transformation.

Les conditionnalités imposées au nom de la stabilité budgétaire ont accentué la rupture entre les citoyens et leurs institutions, au lieu de favoriser la confiance.

Repenser l’aide : vers un pacte de confiance

Face à ce constat, plusieurs voix s’élèvent pour appeler à un changement de paradigme. Il ne s’agit pas de renoncer aux réformes, mais de les inscrire dans une démarche inclusive, adaptée aux spécificités tunisiennes. Cela implique :

  • une écoute réelle des acteurs locaux : syndicats, PME, associations, collectivités… Ce sont eux qui portent l’économie réelle ;
  • un soutien aux initiatives communautaires : agriculture durable, économie sociale, innovation locale ;
  • une valorisation du rôle des jeunes et des femmes : non comme bénéficiaires passifs, mais comme moteurs du changement.
  • une relecture des conditionnalités : pour éviter qu’elles ne deviennent des instruments de pression, au détriment de la souveraineté nationale ;

La Tunisie ne demande pas la charité. Elle appelle à un partenariat lucide, respectueux, fondé sur la co-construction. Un pacte de confiance, et non une tutelle déguisée.

La Tunisie dispose d’une jeunesse inventive et d’une société civile active. Ce qui lui fait défaut aujourd’hui, c’est un soutien international cohérent, stable et durable.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le moment est critique. La Tunisie vacille, mais elle n’a pas renoncé. Sa jeunesse est inventive, sa société civile est vivante, ses régions regorgent d’initiatives. Ce qu’il lui manque, ce n’est pas la volonté, mais un cadre de soutien cohérent, patient, et respectueux relève Sabina Henneberg.

À l’heure où les crises se multiplient, où les démocraties sont mises à mal, soutenir la Tunisie n’est pas un geste diplomatique. C’est un acte politique. Un choix de civilisation.
Et si, pour une fois, l’aide internationale osait la confiance ?

La Tunisie ne demande pas qu’on parle en son nom. Elle demande qu’on l’écoute, qu’on la soutienne, et qu’on la respecte.

  • Sabina Henneberg est l’autrice de Managing Transition : the First Post-Uprising Phase in Tunisia and Libya (Cambridge University Press, 2020), une analyse approfondie des dynamiques post-révolutionnaires dans les deux pays.

EN BREF

  • La Tunisie fait face à une crise économique persistante malgré une décennie d’aide internationale.
  • Les réformes imposées par les bailleurs souffrent d’un manque de légitimité et produisent peu d’effets tangibles.
  • Les mesures d’austérité ont fragilisé la classe moyenne et accentué la défiance citoyenne.
  • Un changement de méthode est demandé : inclusion des acteurs locaux, soutien aux initiatives communautaires et révision des conditionnalités.
  • La Tunisie appelle à un partenariat fondé sur la confiance plutôt qu’une tutelle.

L’article Tunisie : une “démocratie” sous perfusion économique ? est apparu en premier sur WMC.

Inflation en Tunisie : des chiffres rassurent…d’autres inquiètent

22. November 2025 um 07:34

inflationAlors que l’inflation officielle semble sous contrôle, les données monétaires racontent une autre histoire. Hechmi Alaya décrypte un paradoxe tunisien : une masse monétaire en forte expansion, sans flambée apparente des prix.

Inflation : un reflux trompeur

  • 4,9 % : taux d’inflation officiel en octobre 2025 (contre 6,7 % un an plus tôt).
  • 5,3 % : inflation moyenne attendue pour l’année 2025.
  • 0,1 % : hausse mensuelle des prix de l’alimentation en octobre.
  • 1,1 % : inflation sur les produits à prix administrés — son plus bas niveau depuis 2018.

« L’inflation n’est pas ce qu’indique l’indice officiel des prix. » — Hechmi Alaya

Alaya pointe les limites méthodologiques de l’IPCF : sélection des produits, prix administrés, moyennes arithmétiques qui lissent les hausses réelles. Il évoque une « inflation cachée » qui pèse sur les ménages sans apparaître dans les chiffres.

Mais on peut faire dire aux chiffres ce que nous voulons que les gens croient n’est ce pas ?

Masse monétaire : une croissance à deux chiffres

  • +11,0 % : croissance moyenne de la masse monétaire (M3) depuis janvier 2025.
  • +15,5 % : hausse de la masse de cash (billets et pièces) à fin septembre.
  • +11,1 % : progression des dépôts à vue sur un an.

« La quantité de monnaie augmente beaucoup plus vite que les richesses réellement créées. » — Hechmi Alaya

Cette expansion monétaire, selon lui, est « une fuite en avant budgétaire » : elle alimente l’État, pas l’économie réelle.

 Crédit : l’État capte la liquidité

  • 95,7 % : part de la création monétaire provenant des crédits (moyenne sur 5 ans).
  • 31,5 % : part des crédits captée par l’État en 2025 (contre 2,5 % dans les années 2000).
  • 63,7 % : part des crédits allouée à l’économie réelle — un plus bas historique.

« La politique monétaire est désormais asservie à la politique budgétaire. » — Hechmi Alaya

Les banques, contraintes par l’État et une faible demande privée, privilégient les créances publiques. Résultat : raréfaction de la monnaie privée et stagnation des investissements productifs.

Demande en berne, pouvoir d’achat érodé

  • 1,2 fois : vitesse moyenne de circulation de la monnaie en 2025 (contre 2 fois dans les années 2000).
  • 8 170 dinars : revenu par habitant en 2025, équivalent à celui de 2017.
  • 12850 dinars : revenu par habitant en parité de pouvoir d’achat, au niveau de 2014.

« Les Tunisiens n’ont pas retrouvé leur niveau de vie d’il y a huit ans. » — Hechmi Alaya

La faiblesse de la demande intérieure freine la transmission inflationniste de la masse monétaire. Mais elle traduit surtout un appauvrissement généralisé.

Une stabilité apparente, déséquilibres profonds

Hechmi Alaya alerte : « Ce n’est pas l’inflation qui est maîtrisée, c’est la demande qui est étouffée. » La Tunisie vit une illusion de stabilité, masquant une fragilité monétaire et sociale. Sans réforme du Policy-mix, le risque d’un retour brutal de l’inflation reste entier.

(Source : Ecoweek numéro 41 du 9 novembre 2025)

EN BREF

  • L’inflation officielle recule, mais les indicateurs masquent une hausse réelle des coûts supportés par les ménages.
  • La masse monétaire progresse à deux chiffres, portée par le financement de l’État plutôt que par l’économie productive.
  • Le crédit se concentre sur les besoins publics, marginalisant les entreprises et les investissements.
  • La demande intérieure reste faible, freinant la transmission des hausses monétaires.
  • Cette stabilité apparente cache des déséquilibres profonds et un risque de retour inflationniste.

L’article Inflation en Tunisie : des chiffres rassurent…d’autres inquiètent est apparu en premier sur WMC.

Tourisme et huile d’olive : Se focaliser sur l’essentiel et le structurel

21. November 2025 um 07:14

Début octobre 2025, les chercheurs de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) ont appelé le gouvernement tunisien à accélérer les réformes réglementaires dans deux secteurs stratégiques : le tourisme et l’huile d’olive.

Un appel formulé dans une note d’analyse intitulée « Évaluation des performances du tourisme et de l’huile d’olive en 2025 et perspectives pour 2026… Pour une exploitation optimale des opportunités ».

Des recommandations conjoncturelles

La contribution croissante de ces deux filières aux équilibres financiers du pays : réserves en devises, réduction du déficit commercial, création d’emplois et croissance économique.

Le think tank invite notamment le gouvernement à soutenir les exportateurs d’huile d’olive pour valoriser la production record de 340 000 tonnes enregistrée cette année, dans un contexte mondial de baisse des rendements.

Mais au-delà du constat, la note d’analyse conjoncturelle cherche avant tout à faciliter l’écoulement des stocks à l’exportation, sans s’attaquer aux blocages structurels de long terme.

L’angle mort du conditionnement

Troisième producteur mondial et l’un des premiers exportateurs d’huile d’olive biologique, le pays aurait tout intérêt à renforcer la valeur ajoutée locale.

L’huile d’olive conditionnée made in Tunisia est déjà perçue comme un produit premium au Canada, aux États-Unis, en Europe et dans les pays du Golfe. En Asie, au Japon ou en Chine, elle bénéficie même d’une réputation médicinale. Un potentiel encore largement sous-exploité faute d’une véritable stratégie industrielle.

Tourisme : les mêmes angles morts

La même critique vaut pour le secteur touristique. Lors du dernier Tunisia Economic Forum, les chercheurs ont privilégié l’analyse de niches, aux vulnérabilités structurelles du secteur.

Le tourisme tunisien reste plombé par un endettement hôtelier massif – près de 5 milliards de dinars – et par sa dépendance quasi exclusive au balnéaire.

La diversification reste pourtant une urgence : tourisme intérieur, régional, culturel, saharien ou de voisinage. Les touristes algériens et libyens constituent une clientèle stable et fidèle, dont la pandémie de Covid-19 avait déjà démontré l’importance stratégique pour la survie du secteur.

Penser structurel, non conjoncturel

À l’heure où le pays cherche à relancer son économie, il serait important de concentrer les travaux sur les transformations profondes des filières.

C’est en s’attaquant aux causes structurelles du retard économique que ces types de contributions deviendront encore plus utiles au développement national.

L’article Tourisme et huile d’olive : Se focaliser sur l’essentiel et le structurel est apparu en premier sur WMC.

❌
❌