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Sami Jallouli appelle à un fonds spécial pour la maintenance des écoles

15. April 2025 um 19:46

Sami Jallouli, juriste senior, politologue et consultant en image politique, dresse un état des lieux de la situation  des écoles suite au tragique effondrement du mur d’une école à Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, qui a coûté la vie à plusieurs élèves. 

Il part du constat selon son post fb, que chaque année, près de 14,4 millions de dinars sont collectés en Tunisie au titre des frais d’inscription dans les écoles primaires, collèges et lycées. Ce montant, bien que modeste, représente une ressource importante qui pourrait être mieux exploitée.

Il précise dans ce contexte que dans les écoles primaires, environ 1,1 million d’élèves sont inscrits dans 4 583 écoles primaires. Tout en ajoutant que chaque élève paie environ 4 dinars de frais d’inscription. Ce qui  représente un total d’environ 4,4 millions de dinars, soit en moyenne environ 960 dinars par école.

Parallèlement dans les collèges et lycées, il souligne qu’ environ 1,26 million d’élèves sont inscrits dans 1 467 établissements entre collèges et lycées. Ce qui fait chaque  élève paie environ 8 dinars de frais d’inscription. Ce qui représente un total d’environ 10,08 millions de dinars, soit en moyenne environ 6 871 dinars par collège ou lycée.

 les écoles primaires et secondaires collectent environ 14,4 millions de dinars

Chaque année, les écoles primaires et secondaires collectent environ 14,4 millions de dinars au titre des frais d’inscription. .

Selon lui, il faudrait affecter ces fonds à un usage transparent et ciblé, par exemple en créant un fonds spécial dédié à la maintenance et aux activités récréatives dans les établissements scolaires

 En effet, selon lui, ces fonds pourraient être affectés à un usage transparent et ciblé, par exemple via la création d’un fonds spécial dédié à la maintenance et aux activités récréatives dans les établissements scolaires.

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Suspension des prêts longs : un coup dur pour l’accès au crédit

15. April 2025 um 16:45

Sofiène Lourimi, expert du secteur bancaire, a indiqué sur les ondes de Mosaïque fm ce mardi 15 avril 2025 que la suspension possible par les banques de l’octroi de nouveaux prêts d’une durée supérieure à 15 ans était prévisible et avait déjà été annoncée à plusieurs reprises. Et ce en raison des conséquences de la récente révision de certains articles du Code de commerce.

Il a précisé que l’octroi et les types de prêts sont encadrés par les circulaires de la Banque centrale, notamment celle concernant les crédits à taux fixe dont la durée dépasse 15 ans, même d’un jour.

Par crainte de l’application de l’article 412 du Code de commerce, qui permet à l’emprunteur d’un prêt à taux fixe d’une durée supérieure à sept ans de demander, après trois ans de remboursement, une réduction de moitié du taux d’intérêt, les banques pourraient choisir de suspendre ces prêts.

Selon lui, cette modification législative entraînera une baisse des revenus et des bénéfices des banques issus des prêts. Ce qui risque de priver les citoyens de leur accès à ces crédits.

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Mezzouna : un drame évitable qui révèle la négligence envers la jeunesse tunisienne

15. April 2025 um 14:42

La Tunisie entière est en deuil après le tragique effondrement du mur d’une école à Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, qui a coûté la vie à plusieurs élèves. Ce drame poignant ravive une douleur profonde et collective, rappelant que la jeunesse tunisienne continue de payer un lourd tribut, souvent victime d’un système défaillant et d’un enchaînement de négligences.

De son côté Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur dresse un état des lieux, en déclarant comme suit : “Après le drame effroyable de Mezzouna, viendra l’avalanche de larmes, certaines sincères et d’autres de crocodiles, ainsi que la sempiternelle chasse aux boucs émissaires.

Hélas, il ne serait pas excessif de penser que nous sommes tous coupables. Certains par commission. Mais, l’écrasante majorité par omission et acquiescement plus ou moins complice, chacun selon ses contraintes et raisons propres, d’un concours de circonstances et de choix aux conséquences tragiques.

Au point où en est arrivée la Tunisie, l’effroyable drame de Mezzouna n’est malheureusement ni le premier ni le dernier accident dont sont victimes des jeunes tunisiens ravis à la fleur de l’âge.

Si les parents des jeunes de Mezzouna, face à leur tragédie poignante, pourront quand même enterrer leurs enfants morts prématurément et insensément, d’autres parents tunisiens n’auront pas eu ce réconfort, car la mer aura étouffé l’énergie du désespoir et englouti le sursaut d’une dernière chance qui ont poussé leurs enfants à l’exil et au naufrage.

Dans une transe morbide, la Tunisie ne cesse de compromettre son avenir et de malmener ses jeunes.”

Ce drame, qui a coûté la vie à plusieurs jeunes élèves et en a blessé d’autres, a suscité une vive émotion dans la région, accompagnée de manifestations et d’appels à la responsabilité des autorités. D’où la nécessité urgente de rénover les infrastructures scolaires et de renforcer la prévention des risques. Et ce, afin de protéger l’avenir de la jeunesse tunisienne et d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

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Forum des mobilités : un pont entre la Tunisie et la France

15. April 2025 um 14:07

La mobilité étudiante entre la Tunisie et la France s’affirme comme un levier majeur de coopération éducative et professionnelle. À travers des initiatives comme le Forum des mobilités, l’objectif est de faciliter l’accès des étudiants tunisiens aux établissements français. En soutenant leur insertion professionnelle. Ce dialogue dynamique entre les deux pays ouvre de nouvelles perspectives pour les jeunes talents tunisiens, renforçant ainsi les liens culturels et économiques.

Le consulat général de France en Tunisie, représenté par Dominique Mas, souligne l’importance stratégique de la mobilité étudiante dans la relation franco-tunisienne.

À l’occasion de la troisième édition du Forum des mobilités, un événement itinérant organisé dans plusieurs villes tunisiennes, la France réaffirme son soutien actif à la promotion des échanges académiques et professionnels.

Ce forum, qui s’est tenu à Tunis, Sousse et Sfax, rassemble plus de 50 participants, dont une trentaine d’établissements d’enseignement supérieur français publics et privés, ainsi que des institutions tunisiennes proposant des programmes en partenariat avec la France. Il offre aux étudiants tunisiens une occasion unique de rencontrer directement les représentants des universités, écoles d’ingénieurs, de commerce et autres formations spécialisées, afin d’obtenir des informations précises sur les cursus, les modalités d’inscription et les opportunités de financement.

Dominique Mas a rappelé que la France accorde une priorité majeure à l’accueil des étudiants tunisiens, qui représentent aujourd’hui la sixième plus grande communauté étudiante en France.

En 2024, plus de 5 100 visas étudiants ont été délivrés pour des études longues, témoignant de l’attractivité croissante de l’enseignement supérieur français. Pour faciliter ces démarches, le consulat général met en place un dispositif spécial durant l’été, avec 6 000 rendez-vous dédiés aux demandes de visa, en collaboration avec Campus France, afin d’assurer un traitement rapide et efficace.

Au-delà de la dimension académique, la mobilité professionnelle est également encouragée, offrant aux jeunes diplômés tunisiens des opportunités d’expérience et d’insertion sur le marché du travail français. Ce double volet, étudiant et professionnel, illustre la volonté de la France de soutenir les ambitions des jeunes talents tunisiens tout en renforçant les échanges bilatéraux.

En somme, le Forum des mobilités constitue une plateforme essentielle pour dynamiser la coopération éducative tuniso-française en facilitant l’accès à l’enseignement supérieur français et en accompagnant les étudiants dans leur parcours vers la réussite académique et professionnelle.

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Météorologie et innovation pour prévenir les risques climatiques

15. April 2025 um 13:23

Face à l’accélération sans précédent des changements climatiques et environnementaux dans le bassin méditerranéen, les incertitudes sur l’avenir se multiplient, rendant obsolètes les prévisions traditionnelles à long termes.

Dans ce contexte de turbulences et de risques croissants comme les inondations, la  sécheresse, la hausse des températures ainsi que les secousses telluriques, le rôle des scientifiques, notamment des météorologues, est plus crucial que jamais.

De ce fait, leur expertise permet non seulement de mieux comprendre ces phénomènes complexes, mais aussi de développer des outils d’alerte précoce et des stratégies d’adaptation efficaces. C’est ce qu’il ressort de l’événement de la journée du 22 avril, à Gammarth où une dizaine d’entreprises françaises, des représentants de centres météorologiques régionaux et des instituts se réunissent, avec l’Institut National de la Météorologie (INM) comme copilote de l’événement. Cette rencontre professionnelle, réservée aux experts du domaine, met en avant la présentation de technologies et de solutions innovantes pour répondre aux grands défis liés aux risques naturels, notamment les séismes, les inondations, la sécheresse et la hausse des températures.

Car une chose est sûre : la prospective, en intégrant incertitudes et scénarios variés, devient un levier essentiel pour anticiper des futurs multiples et protéger les populations contre les risques climatiques majeurs, en particulier les inondations qui menacent de plus en plus la région méditerranéenne.

Anticiper et atténuer les effets du réchauffement climatique

D’ailleurs, l’importance des scientifiques de la météorologie est ici centrale : leur expertise et leurs travaux sont essentiels pour anticiper et atténuer les effets du réchauffement climatique.

Grâce à la modernisation des systèmes de surveillance, à l’amélioration des modèles de prévision et à la mise en place de systèmes d’alerte précoce, ils jouent un rôle clé dans la prévention des catastrophes naturelles et la protection des populations.

Les conférences techniques, réservées aux météorologues, témoignent de la complexité de cette science et de la nécessité de renforcer les capacités institutionnelles et humaines pour faire face à l’intensification des phénomènes extrêmes.

Ces échanges et présentations illustrent combien la collaboration entre scientifiques, industriels et institutions est indispensable pour développer des réponses concrètes et adaptées aux enjeux climatiques actuels et futurs.

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Gestern — 14. April 2025Haupt-Feeds

Forum Afrique-France : L’énergie du futur se joue à Tunis les 23 et 24 avril 2025

14. April 2025 um 21:31

Face à l’urgence climatique, la transition énergétique s’impose. Toutefois, au-delà des défis, elle représente une formidable opportunité de croissance économique et de développement durable, en particulier pour l’Afrique. D’ailleurs, c’est en grande partie l’un des objectifs essentiels de ce Forum Afrique-France de la Transition Écologique et Énergétique, qui se tiendra à Tunis les 23 et 24 avril 2025. En effet, ce rendez-vous incontournable incarne cette vision en positionnant la Tunisie comme un hub central de cette transformation, mais aussi un événement clé pour l’avenir énergétique de l’Afrique.

Organisé par Business France en partenariat avec le Club ADEME International et les Régions Provence Alpes Côtes d’Azur et Grand Est, avec le soutien de Total Energies, du Groupe SUEZ et d’Expertise France, ce forum réunira des acteurs clés de neuf pays : Tunisie, Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal, Guinée Conakry, Algérie, Mauritanie, Libye et France. L’objectif ? Accélérer les partenariats et faire réussir les projets en faveur de la transition écologique et énergétique en Afrique.

Quant au détail de ce forum, les participants exploreront les solutions rapidement applicables en Afrique, dans un cadre gagnant-gagnant, en se concentrant sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). C’est ce qui ressort de la conférence de presse tenue ce lundi 14 avril 2025, en avant première du déroulement du jour J.

Les intervenants présents ont mis l’accent sur l’importance des enjeux à court et moyen terme. Une série de conférences et d’ateliers abordera des thématiques cruciales telles que la protection de l’environnement, l’accès à l’eau, le développement des énergies renouvelables, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la réduction de l’impact carbone, etc…

Michel Bauza, directeur de Business France Tunisie, souligne l’importance de ce forum pour identifier les besoins en Tunisie et en Afrique, proposer des solutions adaptées, accélérer le développement des projets et garantir leur réussite pour un impact concret.
Il rappelle que l’événement se déroulera à Gammarth et sera précédé d’un séminaire météorologique régional.

Au-delà des innovations, le facteur opportunité n’est pas le moindre. En effet, plus d’une cinquantaine entreprises françaises, tunisiennes, subsahariennes seront présentes, offrant des opportunités de rencontres BtoB, des présentations de projets et des financements pour les transitions.

Par ailleurs, le forum mettra également en lumière les stratégies RSE et un concours d’innovation, le Green Innovation Awards, ouvert aux startups et entreprises innovantes africaines et françaises.

Le Green Innovation Awards : Un tremplin pour les Startups

Ce concours récompensera les jeunes startupers dans les secteurs de l’eau et du stress hydrique, de l’énergie, et de la ville durable et de la RSE. Une cinquantaine d’entreprises ont candidaté, et une sélection est en cours avec Expertise France et les partenaires. L’objectif est d’aider et de booster ces entreprises innovantes, en leur permettant de confronter leurs idées au marché et à la concurrence, afin de faire évoluer leur modèle économique.

Pour sa part, Selim Gritli, Chef du pôle export Tunisie & Libye et Référent Industries & Cleantech zone Afrique du Nord · Business France Tunisie a évoqué la présentation de technologies innovantes, notamment dans le domaine du bâtiment durable. Des solutions pour rafraîchir les villes sans recourir à la climatisation, comme des peintures réfléchissant les ultraviolets, seront mises en avant. Ces alternatives passives pourraient aider à réduire la consommation électrique, particulièrement en période de forte chaleur.

D’autres exemples incluent la réutilisation et le traitement écologique des eaux usées, sans produits chimiques, un sujet qui concerne et sensibilise tout le monde. L’amélioration de la gestion et de l’efficacité de la production d’électricité sera également abordée.

Dans le domaine de l’agriculture, une entreprise présentera des fertilisants naturels, issus de la récupération de matière organique, avec un fort pouvoir hydratant, adaptés à la région, et recherche des partenaires locaux.

De son côté, Stéphane Orivel, directeur du bureau Tunisie-Libye d’EXPERTISE FRANCE, a déclaré que le partenariat avec les autorités tunisiennes s’inscrit dans le cadre du soutien à ses programmes dans plusieurs projets publics, notamment ceux visant à réaliser le développement économique, l’innovation et le développement du secteur privé.

In fine, le Forum Afrique-France s’inscrit dans une dynamique régionale plus large, avec le soutien de partenaires comme POLLUTEC et RISING SUD, pour promouvoir la Tunisie comme un atout  de partenariats en Afrique. Et ce via le renforcement  des coopérations entre la France et les pays africains participants. Ce qui permet de contribuer à bâtir un avenir énergétique durable pour le continent africain.

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L’incident du drone : la goutte d’eau dans les relations algéro-maliennes

14. April 2025 um 15:23

Les tensions entre l’Algérie et le Mali ont récemment atteint un niveau critique suite à l’abattage d’un drone malien par les forces algériennes. Un incident qui a exacerbé des désaccords déjà présents entre les deux pays. Ce conflit, qui n’est pas le premier de son genre, s’inscrit dans un contexte de méfiance croissante. Que faut-il comprendre? 

 Sghaïer Hidri a déclaré dans l’émission « Midi Show » du lundi 14 avril 2025, que l’abattage par l’Algérie d’un drone malien est l’événement qui a déclenché une crise dans les désaccords antérieurs entre les deux pays. Ce conflit n’est pas le premier, car il a été précédé par des périodes de tensions continues.

Il indique encore que le Mali accuse l’Algérie de collaborer avec des groupes qu’il considère comme terroristes à ses frontières. Tandis que l’Algérie nie ces allégations. La situation s’est aggravée avec la décision du Mali, du Niger et du Burkina Faso de rappeler leurs ambassadeurs d’Algérie. Ce à quoi l’Algérie a répondu immédiatement en rappelant ses propres ambassadeurs et en fermant son espace aérien à ces pays.

Historiquement, l’Algérie a joué un rôle clé au Mali, notamment avec l’accord de paix et de réconciliation en 2015. Cependant, le Conseil militaire malien a renoncé à cet accord en 2020, créant des tensions entre les deux pays.

Toujours selon la même source, l’incident du drone n’est pas diplomatique mais militaire. A cet égard, notons que les craintes de l’Algérie sont partiellement justifiées en raison de la présence des forces russes de Wagner au Mali, proches de ses frontières. Quant au Mali, il accuse l’Algérie de soutenir des miliciens.

Ainsi, la crise pourrait dégénérer en un conflit militaire, car elle est de nature militaire et non diplomatique. L’Algérie défend l’élimination des groupes terroristes; mais elle refuse une solution uniquement militaire ou basée sur des troupes étrangères.

Enfin, il n’y a pas de preuve que les services de renseignement français soient impliqués dans l’escalade, mais il aurait été préférable pour l’Algérie d’améliorer ses relations diplomatiques avec le Mali avant l’incident.

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Rania Toukabri, l’astronaute tunisienne prête pour un voyage historique autour de la lune

14. April 2025 um 14:19

Dans le cadre de la mission « Artemis 2 » de la NASA, quatre astronautes dont une Tunisienne se préparent pour un voyage autour de la Lune, marquant la première mission habitée visant à établir une présence durable sur la Lune pour la recherche scientifique et l’exploration.

L’ingénieure aérospatiale tunisienne Rania Toukabri, résidant en Allemagne, a partagé son expérience et sa contribution à cette mission. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 14 avril 2025. 

Elle est chargée de concevoir le module de service de la capsule spatiale « Orion », qui abritera les astronautes pendant leur voyage prévu pour avril 2026. Ce module, fourni par l’Agence spatiale européenne (ESA), est essentiel pour fournir de l’eau, de l’oxygène, de l’énergie électrique, ainsi que pour la propulsion et la régulation de la température.

Par ailleurs, Rania Toukabri a souligné que cette mission est l’une des plus difficiles auxquelles elle a participé, en raison de la grande précision requise. Et que le travail sur celle-ci a duré plusieurs années. Actuellement, les astronautes s’entraînent pour s’adapter aux conditions de vie à l’intérieur du module en se familiarisant avec tous ses équipements.

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La Tunisie gagne-t-elle à la baisse du pétrole ? Ezzedine Khalfallah explique

14. April 2025 um 09:30

Ezzedine Khalfallah, consultant international en énergie a dressé un état des lieux sur la baisse des prix du pétrole dans le monde. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 14 avril 2025. Il a déclaré que la Tunisie est importatrice d’énergie et que la baisse des prix du pétrole a des effets positifs, notamment sur l’amélioration du déficit commercial.

Ezzedine Khalfallah a expliqué que la fixation des prix du pétrole au niveau mondial repose principalement sur deux références : le prix du pétrole de la mer du Nord pour l’Europe et l’Afrique, et le référentiel WTI pour le marché américain.  Habituellement, les prix sont déterminés en fonction de l’offre et de la demande, mais certains facteurs influencent ces prix.

En outre, il a mentionné qu’il est probable que les prix remontent si les États-Unis et l’Iran parviennent à un accord.

En effet, après l’annonce par le président américain des droits de douane, les marchés du pétrole ont connu une baisse, avec des pertes dépassant 20 % en quatre jours, faisant chuter les prix du pétrole à leur plus bas niveau depuis 2021.

Les prix du pétrole ont reculé lundi 14 avril 2025, en raison des craintes que la guerre commerciale croissante entre la Chine et les États-Unis n’affaiblisse la croissance économique mondiale et ne réduise la demande de carburant. Les contrats à terme du pétrole brut Brent ont baissé de 29 cents, soit 0,45 %, à 64,47 dollars le baril. Tandis que les contrats à terme du pétrole West Texas Intermediate ont reculé de 27 cents, soit 0,44 %, à 61,23 dollars le baril.

Les deux types de pétrole ont perdu environ 10 dollars le baril depuis le début du mois. Alors que la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies mondiales s’intensifie, selon Reuters.

Rappelons qu’en date du 14 avril 2025, les prix mondiaux du pétrole ont connu une remontée après plusieurs baisses consécutives. Le pétrole brut Brent s’est établi à 64,59 USD/baril, enregistrant une augmentation de 2,26 % (soit 1,43 USD/baril). De même, le prix du pétrole WTI a atteint 61,48 USD/baril, avec une hausse de 2,38 % (également 1,43 USD/baril). Ces augmentations sont intervenues après des pertes précédentes, mais n’ont pas suffi à compenser entièrement les baisses antérieures, entraînant une deuxième semaine consécutive de baisse hebdomadaire pour les prix du pétrole.

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Martyn Ford sous le charme de la Tunisie : un séjour inoubliable

14. April 2025 um 09:16

Martyn Ford, la star britannique de cinéma et de bodybuilding, a récemment passé un séjour mémorable en Tunisie. Entre les balades dans la Médina de Tunis, les visites à Sidi Bou Saïd et El Jem, et les délices de la cuisine locale, Ford a partagé son enthousiasme sur les réseaux sociaux. Il a exprimé son appréciation pour l’accueil chaleureux qu’il a reçu et a promis de revenir pour partager davantage d’expériences avec ses fans. Sa présence a mis la Tunisie sous les feux de la rampe, soulignant l’attrait touristique du pays.

Qui est Martyn Ford? 

Martyn ford est un bodybuilder, acteur et personnalité des réseaux sociaux britannique, né le 26 mai 1982 à Minworth, dans les West Midlands, au Royaume-Uni. Il est souvent surnommé « The Nightmare » en raison de sa taille impressionnante (environ 6 pieds 8 pouces) et de sa musculature massive.

Ford a commencé sa carrière dans le cricket, mais une blessure et une maladie l’ont amené à se tourner vers la musculation pour se remettre en forme. Il est devenu une icône dans le monde du fitness et a élargi ses activités au cinéma, apparaissant dans plusieurs films comme Boyka: Undisputed, Kingsman: The Golden Circle, Fast & Furious 9 et Final Score.

En plus de son travail dans le cinéma, Martyn Ford est très actif sur les réseaux sociaux, où il partage son parcours dans la musculation et inspire ses fans

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Tensions diplomatiques entre Paris et Alger : l’Algérie expulse 12 agents français

14. April 2025 um 09:11

L’Algérie a demandé à 12 agents de l’ambassade de France de quitter son territoire dans les 48 heures, en réponse à l’arrestation de trois ressortissants algériens soupçonnés d’implication dans un enlèvement en France, selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Selon Le Figaro, l’expulsion par l’Algérie de douze agents de l’ambassade de France, tous sous statut diplomatique ou administratif et relevant du ministère de l’Intérieur, est clairement liée à l’affaire Amir Dz, comme le confirme une source française. 

Cette décision intervient après l’arrestation en France d’un agent consulaire algérien soupçonné d’implication dans l’enlèvement de l’influenceur algérien Amir Boukhors.

Elle contraste avec les annonces récentes d’une nouvelle phase dans les relations franco-algériennes, après un entretien entre le ministre français des Affaires étrangères et ses homologues algériens. Cette crise survient peu après que les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune avaient mis fin à une crise diplomatique intense entre les deux pays.

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Tunisie : ‘African Lion 25’ réunit plusieurs pays du 22 au 30 avril

12. April 2025 um 09:53

Les forces armées tunisiennes et des unités de l’armée américaine participeront à l’exercice militaire conjoint « African Lion 25 », qui se tiendra en Tunisie du 22 au 30 avril 2025. C’est ce qu’a révélé l’agence de presse italienne Ansa.it. 

 

C’est ce qu’annonce le ministère de la Défense dans un communiqué précisant que l’exercice réunira également les forces militaires de Libye, du Sénégal, du Ghana, du Kenya, du Nigeria, d’Italie, de France et d’Espagne, ainsi que de nombreux observateurs venus d’Égypte, de Grèce et de l’OTAN. « Cet exercice – lit-on dans la note – vise à améliorer et soutenir les capacités stratégiques militaires conjointes pour répondre aux crises, aux urgences et aux menaces transfrontalières, ainsi qu’à échanger des compétences en matière de planification opérationnelle conjointe, d’interventions médicales et de sécurité informatique ».

Au cours de l’événement, des cours de formation et des leçons théoriques seront dispensés sur l’ingénierie militaire, la sécurité informatique, les affaires juridiques, les relations publiques et les techniques des médias opérationnels, sous la supervision d’un groupe de militaires tunisiens et américains. L’objectif est de se familiariser avec les dernières technologies et techniques dans ces différentes spécialités.

 

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L’Odyssée Fashion : un mariage de styles et de cultures

11. April 2025 um 16:24

La 5e édition de l’Odyssée Fashion, tenue le 9 avril à l’hôtel Royal Asbu, a brillamment marié la tradition tunisienne, l’époque victorienne et les dernières tendances de la mode. Cet événement a mis en lumière des créateurs et stylistes tunisiens de renom, offrant une véritable célébration de l’élégance où tradition et modernité se sont harmonieusement rencontrées. Les créations ont fait preuve d’innovation dans la conception, la fabrication, la broderie et l’utilisation de matériaux novateurs.

Les défilés ont été le point culminant de la soirée, notamment celui mettant en avant les œuvres distinctives d’étudiants, qui ont captivé le public par leur originalité. Un moment fort a été la remise du Prix d’Excellence Média à Myriam Gharbi, Saoussen Chahed, Aida Arab,  Sami Bennour et bien d’autres… pour leur contribution médiatique, soulignant l’impact positif de cet événement sur leurs carrières.

La soirée s’est distinguée par une mise en valeur des tenues traditionnelles tunisiennes, telles que les abayas, avec une attention particulière portée aux enfants non voyants, notamment ceux de l’association Dar Nabila International des Aveugles.

En parallèle, plusieurs personnalités ont été récompensées pour leurs contributions à la promotion de la culture tunisienne. Parmi elles figuraient Mohamed Jebali, Wahida Dridi et Sonia Ben Khalil, une couturière tunisienne reconnue. Ces distinctions ont mis en lumière leur rôle dans le rayonnement artistique et culturel du pays.

Rim Cheker Regaya Alaoui, organisatrice de l’événement, s’est réjouie du succès de cette édition. Elle a salué l’engagement des participants à innover tout en dépassant les stéréotypes pour répondre aux attentes des différentes générations.

En conclusion, cette 5e édition d’Odyssée Fashion a confirmé l’essor de la mode tunisienne, où tradition et modernité s’entrelacent pour créer un univers unique répondant aux tendances contemporaines.

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Comment DID Recyclage relève le défi des déchets dangereux en Tunisie ?

11. April 2025 um 14:00

Les défis environnementaux en Tunisie exigent une approche novatrice et collaborative pour relever des problèmes complexes comme le traitement des déchets dangereux, tout en favorisant un développement économique durable. C’est dans ce contexte que l’inauguration de l’entreprise DID Recyclage prend tout son sens, puisqu’elle se spécialise dans le traitement des déchets dangereux destinés à l’exportation vers l’Europe, en partenariat avec des sociétés entièrement tournées vers l’export. Cette initiative met en lumière l’importance de l’innovation technologique dans la gestion des déchets et le développement durable.

Rencontré lors de l’événement de l’inauguration de DID Recyclage, John Milot, fondateur du groupe Élec-Recyclage et de DID Recyclage, présent en Tunisie depuis 2008 avec Élec-Recyclage et depuis 2016 avec DID Recyclage,  souligne que cette inauguration marque une étape importante. 

Il part du constat que cette solution, grâce à une nouvelle usine, permettra la collecte de 2 400 tonnes par an de déchets dangereux, qui seront ensuite exportés. Et ce, pour deux raisons. « Premièrement, il s’agit de donner une solution à nos fournisseurs de déchets qui n’existait pas jusqu’alors. Deuxièmement, nous souhaitons financer l’ensemble des investissements, puisque nous sommes en fonds propres. C’est l’argent du groupe, c’est le nôtre. Par conséquent, nous cherchons à financer nos bâtiments, nos outils et nos ressources grâce à cela », ajoute-t-il. 

Autrement dit, la nouvelle usine permettra de collecter et d’exporter 2 400 tonnes de déchets dangereux par an. Cette initiative vise à fournir une solution indispensable aux fournisseurs de déchets et à financer des investissements par le biais des fonds propres du groupe. Les solutions à court terme répondent à un besoin immédiat, tandis que les projets d’expansion à moyen terme visent à accroître la capacité de l’usine et à absorber davantage de déchets dangereux, compte tenu de la forte demande en Tunisie.

Il convient de rappeler que DID Recyclage collabore avec des industriels pour collecter les déchets valorisables et dangereux générés lors des processus de production. À cet effet, la gestion des déchets dangereux implique des coûts importants, avec une estimation d’environ un euro par kilo pour la collecte et le traitement appropriés. Ces coûts couvrent les services fournis par les prestataires. 

Toutefois, il a souligné les difficultés législatives rencontrées par les sociétés offshores en matière de collecte onshore, en raison de la complexité des documents douaniers, de l’intervention de la Banque centrale et des implications fiscales. Il préconise une législation plus souple et une fiscalité simplifiée. « Bien que les taux d’imposition locaux soient d’environ 30% et les taux offshores d’environ 10%, la clarté de la réglementation est essentielle pour une meilleure conformité », explique-t-il. 

 Mohamed Louzir, secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF), a souligné, pour sa part,  l’importance du traitement des déchets dangereux, qui nécessite une organisation stratégique des entreprises et des filières spécialisées. En d’autres termes, le traitement de ces déchets pourrait devenir une activité économique lucrative dans le cadre d’une politique globale de lutte contre les déchets nocifs.

De son côté,  Thierry Zarca, directeur général de SPUR Environnement,  rappelle l’importance du recyclage pour réduire l’impact environnemental, notamment pour des matériaux comme le lithium. À cet effet, il a mis en évidence les dangers du lithium présent dans les minerais. Ce qui fait que son recyclage  réduit l’impact environnemental de l’extraction du minerai, mais les faibles taux de recyclage et l’élimination inadéquate constituent de vraies préoccupations.

L’amélioration de la gestion des déchets nécessite un tri en amont pour éviter de les dénaturer et rendre le recyclage impossible. Des conditions de stockage et de collecte améliorées, ainsi que des taux de collecte plus élevés, sont essentiels pour réduire l’impact environnemental. La réduction de la production de déchets par la modification des modes de consommation est également une alternative.

La distinction entre déchets normaux et déchets dangereux est cruciale, car elle repose sur les risques qu’ils posent pour l’environnement et la santé. Le transport des déchets dangereux est soumis aux mêmes réglementations strictes que celui des matières dangereuses, garantissant ainsi une gestion sécurisée. Enfin, comme le soulignent les intervenants, la meilleure approche reste de minimiser la production de déchets : « Un bon déchet, c’est un déchet qui n’existe pas ». En consommant de manière responsable et en réduisant nos déchets, nous pouvons créer un avenir plus durable et plus sain pour tous. Cette approche non seulement simplifie la gestion des déchets, mais elle contribue également à préserver notre planète pour les générations futures.

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Sfax : le cri d’alarme de l’UTICA

11. April 2025 um 11:24

Face au déclin progressif de Sfax, autrefois considérée comme l’une des perles de la Méditerranée, le bureau  régional de l’UTICA à Sfax lance un appel à l’action pour dynamiser le secteur commercial et industriel de la ville. 

Dans un communiqué, l‘Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (URICA) de Sfax appelle toutes les parties et la société civile à se mobiliser en urgence pour trouver des solutions à cette situation qu’elle juge « désastreuse ».

L’antenne régionale de la centrale patronale estime également impératif d’améliorer les conditions de vie des habitants de Sfax et de ses environs. Lesquelles ne répondent plus aux exigences d’une ville moderne et d’un environnement sain.

Par conséquent, l’UTICA espère que cet appel sera entendu par tous ceux qui se soucient de l’avenir de Sfax, y compris ses représentants élus et les autorités centrales. Et ce, afin que des actions concrètes soient entreprises au-delà des promesses et des études interminables.

Toujours dans son communiqué, la centrale patronale explique que ce déclin n’est autre que le résultat de politiques de négligence et de marginalisation menées depuis des décennies par les autorités centrales et locales. Parmi les causes identifiées, elle cite :

  • Les constructions anarchiques qui ont défiguré la vieille ville;
  • L’émigration des habitants et des acteurs économiques (commerçants, artisans, prestataires de services) vers d’autres horizons, laissant la ville en proie au chaos économique;
  • L’absence d’un aménagement urbain adéquat et d’un plan de circulation, entraînant des embouteillages quotidiens;
  • La pénurie de parkings, incitant les usagers à se rendre ailleurs et poussant les entreprises à délocaliser leurs activités en périphérie;
  • La prolifération du commerce informel et des importations sauvages, qui ont anéanti les industries et l’artisanat locaux;
  • Le manque d’espaces de divertissement et de loisirs.

Les projets essentiels tels que la modernisation du port et de l’aéroport, la mise en œuvre du projet de métro et le lancement des phases du projet Taparura sont restés en suspens.

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Anne Brasseur : « Il n’y a pas de liberté sans responsabilité »

11. April 2025 um 11:24

Dans un contexte mondial marqué par une évolution rapide des valeurs et des structures sociales, les partis traditionnels se trouvent confrontés à des défis inédits. Ces partis, autrefois solidement ancrés dans des idéologies bien définies, doivent désormais s’adapter à une société de plus en plus complexe.

Les questions liées au divorce, à l’avortement et à l’égalité des sexes les ont contraints à réévaluer leurs positions, tandis que l’influence de l’Église a connu un déclin notable. Anne Brasseur, ancienne ministre libérale du gouvernement luxembourgeois et ancienne présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, une organisation internationale basée à Strasbourg qui œuvre pour la protection des droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit, explore ces questions dans une interview accordée à L’Economiste Maghrébin. Elle y examine comment les partis traditionnels naviguent dans un paysage politique en pleine mutation. Voici un aperçu de cette interview.

Compte tenu de l’évolution politique en Europe et de la montée des partis d’extrême droite, comment les partis libéraux peuvent-ils adapter leur discours et leurs actions pour contrer l’attrait de ces mouvements populistes tout en restant fidèles à leurs valeurs fondamentales de liberté et de responsabilité?

Anne Brasseur : Au Parlement européen, l’extrême droite constitue le troisième groupe; tandis que les libéraux sont relégués au cinquième rang. On constate un affaiblissement généralisé et un attrait pour des pays comme la Hongrie ou la Slovaquie, où la situation évolue de manière inquiétante. De plus, l’observation d’autres pays membres du Conseil de l’Europe, mais non membres de l’Union européenne, comme la Serbie, nous rappelle que la liberté est un combat de tous les jours et qu’elle n’est jamais définitivement acquise. Le libéralisme est parfois mal interprété, associé à un néolibéralisme sans règles. Or, pour moi, le libéralisme est avant tout une question de liberté, mais une liberté indissociable de la responsabilité envers soi-même et envers les autres. En d’autres termes, il  n’y a pas de liberté sans responsabilité.

Il est impératif de se battre pour ces valeurs. Je constate une union des populistes à l’échelle mondiale, une sorte d’« internationale illibérale » qui se met en place. Il est donc crucial que les partis démocratiques, qu’ils soient de gauche ou plus modérés, s’unissent pour défendre ce qui est le plus précieux. Nous sommes soumis à une pression constante et devons rechercher des alliés au-delà des affinités idéologiques traditionnelles.

Nous vivons une période d’incertitude, illustrée par les volte-face de Trump en matière de taxes, avec une trêve de 90 jours dont l’issue reste inconnue. Cette imprévisibilité engendre une peur qui alimente l’extrême droite et déstabilise nos sociétés.

Il reste beaucoup à faire dans nos pays, notamment en matière d’éducation. On observe des tentatives de manipulation de l’histoire, de réécriture du passé pour servir des intérêts présents, ce qui est inquiétant. Les schémas sont toujours les mêmes : on s’attaque aux médias, à l’indépendance de la justice, en prétendant que c’est le peuple qui doit juger. Or, le jugement populaire ne peut se faire sans un cadre de règles bien établies et le respect des normes internationales. On assiste à un démantèlement du multilatéralisme. C’est l’argument utilisé aujourd’hui par Mme Le Pen, qui prétend que les 13 millions de Français ayant voté pour elle lui permettraient de s’affranchir des lois. On ne parle plus des affaires d’escroquerie, de détournement de fonds publics et d’abus de biens sociaux.

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MENA : entre illusions multipolaires et réalité américaine

11. April 2025 um 08:53

Alors que l’Europe, la Russie, l’Inde, l’Iran, la Turquie et la Chine procèdent à un recentrage géostratégique de leurs intérêts nationaux et leurs zones de proximité, les initiatives du président Trump aussi controversées qu’elles puissent paraître, montrent que les Etats-Unis d’Amérique restent au centre des affaires du monde en matière de sécurité internationale et de commerce mondial. L’ancien ambassadeur et analyste politique Elyes Kasri dresse un état des lieux de cette réalité américaine et son impact sur la zone MENA. 

Elyes Kasri apporte son éclairage sur le rôle des Etats-Unis dans le commerce international. Il précise comme suit via sa page officielle FB : « Les récentes initiatives du président Trump qui n’a pas encore fait ses cent premiers jours à la Maison Blanche, même si leur appréciation peut faire l’objet d’un débat assez souvent passionné et houleux, montrent que l’ère du nouveau monde multipolaire est encore à l’état de projet et pour certaines régions du monde dont la zone MENA (Moyen Orient-Afrique du Nord) une vue de l’esprit et un vœux pieux à court et moyen termes.

Alors que l’Europe, la Russie, l’Inde, l’Iran, la Turquie et la Chine procèdent à un recentrage géostratégique de leurs intérêts nationaux et leurs zones de proximité, les initiatives du président Trump aussi controversées qu’elles puissent paraître, montrent que les Etats-Unis d’Amérique restent au centre des affaires du monde en matière de sécurité internationale et de commerce mondial.
Ceux qui prônent allègrement un alignement de la Tunisie sur la Turquie, la Chine, l’Iran, la Russie ou pire encore sur une Algérie aux multiples contradictions et vulnérabilités, gagneraient à tempérer leurs ardeurs et mettre de l’eau dans leur rosata.
Il faut se rendre à l’évidence que les Etats-Unis d’Amérique sont et resteront peut être plus qu’avant la principale source d’influence dans la zone MENA et que le sort de notre région se discute, au moins pour les quelques années à venir, à Washington D.C.
Certains régimes arabes semblent en avoir pris conscience; tandis que d’autres, dans un délire idéologique aux graves répercussions géostratégiques, s’enferrent dans des postures donquichottesques à la limite du masochisme et de l’autoflagellation. »

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Algérie, Tunisie et Libye : un sommet trilatéral en crise?

10. April 2025 um 16:45

Le sommet trilatéral entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie, initialement prévu après deux précédents sommets, a été reporté à plusieurs reprises. Malgré la volonté de l’Algérie de le convoquer rapidement, les menaces géopolitiques persistent dans la région. Mustapha Abdelkebir, président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme, apporte son analyse via sa page Facebook. Il met en lumière les défis sécuritaires et politiques auxquels ces pays sont confrontés. Et notamment la lutte contre le crime organisé et les flux migratoires irréguliers.

Il part du constat que cette réunion vise à renforcer la coopération régionale face à des menaces sécuritaires croissantes. Cependant, plusieurs obstacles freinent sa tenue. A savoir, les divisions politiques en Libye, en particulier. Des divisions internes et des pressions externes, notamment de la Turquie et des États-Unis, qui compliquent la fixation d’une date et d’un lieu pour le sommet.

Il en va de même des pressions internationales. En effet, des pays comme le Maroc s’opposent à la création d’un bloc maghrébin dirigé par l’Algérie, craignant une perte d’influence. Idem pour les tensions régionales, les activités militaires aux frontières, comme celles du groupe Wagner, et les désaccords sur la migration avec l’Union européenne ajoutent à la complexité.

Mustapha Abdelkebir souligne à cet effet : « Malgré ces défis, l’Algérie et la Tunisie cherchent à établir un bloc intégré pour protéger leurs frontières et lutter contre le terrorisme, offrant un espoir de stabilité dans une région en proie aux crises. »

En conclusion, aujourd’hui, l’Algérie dirige l’initiative de ce bloc trilatéral en vue de tenir un sommet difficile, mais porteur d’espoir. Il devraient en émerger des accords importants pour assurer la stabilité de ces pays confrontés à de réelles menaces sécuritaires.

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Taxes américaines : quel impact sur l’économie tunisienne? L’IACE répond

10. April 2025 um 16:20

L’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) avait déjà abordé ce sujet le 14 mars 2025, sur le titre : « Impact des récentes politiques commerciales américaines sur l’économie ». Face à l’évolution de la situation, l’Institut reprend la discussion lors d’une nouvelle édition de « 90 minutes avec l’IACE » dans la journée du  mercredi 9 avril 2025. Il est intitulé cette fois : « Répercussions des droits de douane américains sur l’économie mondiale et la Tunisie ».

Il convient de noter que le président américain Donald Trump a annoncé l’imposition de nouveaux droits de douane à tous les partenaires commerciaux des États-Unis, y compris la Tunisie, dans le cadre d’une stratégie visant, selon ses dires, à réduire le déficit commercial et à stimuler la production nationale. En vertu de cette nouvelle décision, les États-Unis ont imposé des droits de douane dont les taux varient entre 10% et 54%, et qui s’élèvent à environ 28% pour la Tunisie.

Cette mesure a suscité une vague de réactions internationales, de nombreux pays et organisations estimant que cette politique pourrait entraîner une contraction du volume du commerce mondial et une possible escalade vers une « guerre des droits de douane » accompagnée d’une série de mesures de rétorsion. Ce qui laisse présager une nouvelle baisse des échanges commerciaux. D’autres instances ont mis en garde contre les risques que cela pourrait entraîner pour l’économie mondiale, notamment dans un contexte de ralentissement de la croissance. De même qu’elles ont appelé à éviter toute mesure susceptible d’accroître la fragilité de la situation économique mondiale.

Le débat entre Majdi Hassen, le directeur exécutif de l’IACE, et Amine Ben Ayed, président de l’IACE,

Le débat entre Majdi Hassen, le directeur exécutif de l’IACE et Amine Ben Ayed, président de l’IACE, a porté sur les points suivants :

  • Les récents événements et les mesures prises par le président américain Donald Trump, notamment les droits de douane.
  • Les implications de ces droits de douane américains sur l’économie mondiale, en particulier sur la Tunisie.
  • L’impact potentiel des mesures protectionnistes sur l’économie américaine.
  • Les raisons qui sous-tendent l’approche de l’administration américaine en matière de droits de douane, malgré les préoccupations internes concernant les conséquences économiques.
  • La stratégie de « choc et effroi » utilisée par l’administration américaine et les raisons de sa mise en œuvre rapide.
  • La situation économique aux États-Unis, y compris l’indépendance énergétique et le potentiel de croissance.
  • Les défis auxquels sont confrontées les entreprises américaines en raison de leur dépendance à l’égard des intrants chinois.
  • La stratégie de l’administration Trump visant à compenser l’inflation potentielle en réduisant les impôts et les coûts de l’énergie.
  • L’interdépendance des pays, même dans la production d’un seul produit, comme l’iPhone américain.

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