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Moez Chakchouk nommé à la tête de la fédération mondiale des ingénieurs

04. September 2025 um 16:02

Moez Chakchouk nommé directeur exécutif de la Fédération mondiale des organisations d ingénieurs. L ancien ministre tunisien des Technologies de la communication, Moez Chakchouk, a annoncé depuis Paris sa nomination à la tête de la World Federation of Engineering Organizations, ou WFEO. Cette fédération internationale regroupe des associations d ingénieurs de plus de cent pays et œuvre pour promouvoir l ingénierie au service du développement durable.

Moez Chakchouk a partagé cette annonce sur ses réseaux sociaux, exprimant son enthousiasme à commencer cette nouvelle mission. Expert international en gouvernance de l Internet, Chakchouk est un ingénieur principal et haut fonctionnaire de l administration tunisienne. Il est titulaire d un doctorat en mathématiques appliquées et en télécommunications, obtenu en 2009 conjointement à l Université Paris Descartes et à l Université de Tunis El Manar.

Sa carrière professionnelle a débuté en 1998 en tant qu ingénieur de recherche au Centre d études et de recherche des télécommunications, le CERT. Il a ensuite été nommé président directeur général de l Agence tunisienne de l Internet, l ATI, poste qu il a occupé de 2011 à 2015. Il a ensuite pris la direction de la Poste tunisienne entre 2015 et 2018.

Sur le plan international, son parcours est tout aussi notable. Moez Chakchouk a été commissaire à la Commission de la gouvernance de l Internet de 2014 à 2016. Puis, à partir de mars 2018, il a occupé le poste de sous directeur général pour la communication et l information à l UNESCO.

En Tunisie, il a également mené une carrière ministérielle. Il a d abord été ministre des Technologies de la communication avant d être nommé ministre du Transport et de la Logistique le 24 août 2020 par Hichem Mechichi. Né le 12 juillet 1975 à Sousse, Moez Chakchouk cumule ainsi une expérience riche tant au niveau national qu international.

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Mobilité des talents, entre épanouissement personnel et perte sèche pour la Tunisie

02. September 2025 um 08:07

Depuis 2019, plus d’un millier de médecins quittent chaque année la Tunisie, soit plus de 6000 médecins partis en six ans, essentiellement vers l’Europe, mais aussi le Canada et les pays du Golfe, sachant que notre pays forme chaque année entre 1 300 et 1 500 médecins. La fuite des compétences tunisiennes vers l’étranger continue de susciter un vif débat. Ce phénomène, bien que porteur d’opportunités pour les talents locaux, soulève également de réelles inquiétudes quant à ses effets sur le développement national. (Ph. Médecins tunisiens à Saint-Denis, au nord de Paris).

Lotfi Sahli

Un passage à Béziers, une petite ville du sud de la France, a révélé une réalité marquante : près d’une vingtaine de médecins tunisiens y exercent dans l’hôpital local. L’établissement manifeste un besoin pressant de médecins généralistes et spécialistes, et ces praticiens tunisiens y sont pleinement épanouis, malgré une charge horaire supérieure à celle en Tunisie. L’environnement général, plus favorable, encourage leur émancipation professionnelle, sociale, associative, culturelle et sportive, ainsi que celle de leurs familles.

Des arguments convaincants

De nombreux jeunes diplômés, notamment dans les domaines de la médecine, du génie et des technologies, choisissent ainsi de s’expatrier à la recherche de meilleures conditions de travail. L’attractivité des salaires, la stabilité des systèmes de santé et d’éducation, l’accès à la culture ainsi que la possibilité d’obtenir une nationalité européenne facilitant les déplacements, constituent des arguments convaincants. En parallèle, l’envoi de devises par la diaspora contribue positivement à la balance des paiements tunisienne.

Paradoxalement, cette dynamique crée aussi des opportunités internes. Les départs massifs de professionnels ouvrent la voie à l’insertion des jeunes diplômés sur le marché local, notamment ceux en attente de poste depuis des années. Le remplacement progressif de certains cadres par une nouvelle génération peut ainsi représenter un levier de renouvellement du tissu professionnel tunisien.

Une perte sèche pour le pays

Cependant, le revers de la médaille reste lourd : la Tunisie investit considérablement dans la formation de ses talents, souvent à travers un enseignement universitaire public de qualité. Voir ces compétences partir une fois prêtes à contribuer à l’économie nationale constitue une perte sèche pour le pays. Les nations d’accueil, quant à elles, profitent de profils qualifiés sans avoir supporté les coûts de leur formation.

Face à ce dilemme, il devient urgent de repenser les politiques de rétention des talents, tout en valorisant la contribution de la diaspora au développement national. Un équilibre entre mobilité internationale et valorisation locale est indispensable pour préserver les intérêts du pays d’origine.

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