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Gestern — 14. April 2025Haupt-Feeds

La Tunisie gagne-t-elle à la baisse du pétrole ? Ezzedine Khalfallah explique

14. April 2025 um 09:30

Ezzedine Khalfallah, consultant international en énergie a dressé un état des lieux sur la baisse des prix du pétrole dans le monde. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 14 avril 2025. Il a déclaré que la Tunisie est importatrice d’énergie et que la baisse des prix du pétrole a des effets positifs, notamment sur l’amélioration du déficit commercial.

Ezzedine Khalfallah a expliqué que la fixation des prix du pétrole au niveau mondial repose principalement sur deux références : le prix du pétrole de la mer du Nord pour l’Europe et l’Afrique, et le référentiel WTI pour le marché américain.  Habituellement, les prix sont déterminés en fonction de l’offre et de la demande, mais certains facteurs influencent ces prix.

En outre, il a mentionné qu’il est probable que les prix remontent si les États-Unis et l’Iran parviennent à un accord.

En effet, après l’annonce par le président américain des droits de douane, les marchés du pétrole ont connu une baisse, avec des pertes dépassant 20 % en quatre jours, faisant chuter les prix du pétrole à leur plus bas niveau depuis 2021.

Les prix du pétrole ont reculé lundi 14 avril 2025, en raison des craintes que la guerre commerciale croissante entre la Chine et les États-Unis n’affaiblisse la croissance économique mondiale et ne réduise la demande de carburant. Les contrats à terme du pétrole brut Brent ont baissé de 29 cents, soit 0,45 %, à 64,47 dollars le baril. Tandis que les contrats à terme du pétrole West Texas Intermediate ont reculé de 27 cents, soit 0,44 %, à 61,23 dollars le baril.

Les deux types de pétrole ont perdu environ 10 dollars le baril depuis le début du mois. Alors que la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies mondiales s’intensifie, selon Reuters.

Rappelons qu’en date du 14 avril 2025, les prix mondiaux du pétrole ont connu une remontée après plusieurs baisses consécutives. Le pétrole brut Brent s’est établi à 64,59 USD/baril, enregistrant une augmentation de 2,26 % (soit 1,43 USD/baril). De même, le prix du pétrole WTI a atteint 61,48 USD/baril, avec une hausse de 2,38 % (également 1,43 USD/baril). Ces augmentations sont intervenues après des pertes précédentes, mais n’ont pas suffi à compenser entièrement les baisses antérieures, entraînant une deuxième semaine consécutive de baisse hebdomadaire pour les prix du pétrole.

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Pétrole bon marché : une aubaine budgétaire pour la Tunisie ?

Von: hechmi
13. April 2025 um 12:06

CarburantDans un entretien accordé à l’agence TAP, l’économiste tunisien Ridha Chkandali analyse les répercussions de la baisse des prix du pétrole et de la guerre des droits de douane lancée par Donald Trump sur l’économie mondiale et sur la Tunisie. Il souligne que la guerre tarifaire, bien qu’absente des prévisions budgétaires pour 2025, pourrait affecter négativement la croissance mondiale, ce qui limite la marge de manœuvre budgétaire pour des pays comme la Tunisie.

Selon lui, la baisse actuelle des prix du pétrole, liée à la crainte d’un ralentissement économique mondial, offre néanmoins un certain répit aux pays importateurs d’énergie. Pour la Tunisie, où le budget 2025 est basé sur un prix du baril de 74 dollars, chaque dollar en moins pourrait générer un excédent de 140 millions de dinars. Si le prix reste autour de 65 dollars jusqu’à la fin de l’année, la Tunisie pourrait engranger un surplus budgétaire de près de 1,26 milliard de dinars. Cet allègement permettrait à l’État de mieux honorer sa dette extérieure, importer les biens essentiels et réduire le déficit commercial.

Cependant, Chkandali met en garde contre une euphorie prématurée. Le contexte international reste instable, notamment à cause des tensions géopolitiques (Gaza, Ukraine, Iran) et de l’incertitude sur les décisions commerciales américaines. Par ailleurs, la reprise des investissements dans les secteurs pétrolier et gazier pourrait être freinée si les prix restent bas, affectant les projets de prospection.

Il critique également le manque de réalisme de certaines hypothèses du budget 2025, notamment celle d’une croissance de 3,2 %, alors que la croissance en 2024 n’a été que de 1,4 %. En cas de ralentissement, les recettes fiscales prévues pourraient ne pas être atteintes, aggravant le déficit budgétaire et forçant l’État à s’endetter davantage.

Pour y remédier, il suggère :

  • de relancer la stratégie d’amélioration du climat des affaires,
  • d’élargir la base d’investissement,
  • de mobiliser une partie du financement direct de la Banque centrale pour rénover les infrastructures minières et ferroviaires,
  • de réformer le Code des changes pour canaliser les devises issues du marché parallèle vers les circuits officiels,
  • et d’amender la loi fondamentale de la Banque centrale pour renforcer la coopération avec le gouvernement.

Enfin, il recommande la prudence quant à toute baisse des prix à la pompe, malgré la baisse des cours mondiaux, compte tenu de l’instabilité internationale. Une décision hâtive pourrait s’avérer contre-productive si la guerre commerciale s’intensifie après la période de 90 jours de suspension décidée par Trump.

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