Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 22. Juli 2025Haupt-Feeds

Menaces de Trump : une aubaine pour l’industrie britannique post-Brexit?

22. Juli 2025 um 10:15

La Grande-Bretagne semble entrer dans une phase de repositionnement commercial, bénéficiant de nouveaux accords avec les États-Unis et l’Union européenne. Le réajustement de son cadre commercial, après sa sortie de l’Union européenne (Brexit), crée une nouvelle dynamique pour son économie et sa production industrielle, selon une analyse de la chaîne américaine CNBC publiée lundi 21 juillet. 

Selon Markus Altmann, vice-président de la Chambre de commerce britannique en Allemagne, le Royaume-Uni dispose d’importantes réserves de capacité industrielle après le Brexit. Si un écart tarifaire significatif apparaît entre le Royaume-Uni et l’UE, le pays pourrait saisir l’occasion de retrouver son rôle de pôle industriel majeur en Europe.

A noter que la Grande-Bretagne a déjà conclu un accord avec les États-Unis qui réduit les droits de douane sur les voitures à 10 % et lui accorde les droits de douane les plus bas possibles sur les importations d’acier. De plus, le gouvernement travailliste de Keir Starmer, opposé au Brexit, a convenu avec Bruxelles d’un nouveau cadre pour une « réinitialisation » des échanges commerciaux après des années de tensions.

Cette dynamique positive intervient après une période d’incertitude importante pour les entreprises britanniques, qui ont dû faire face à davantage d’obstacles bureaucratiques et de difficultés d’accès au marché de l’UE après le Brexit. Néanmoins, l’UE est restée le premier partenaire commercial du Royaume-Uni et, en 2024, elle représentait plus de 50 % des exportations de marchandises britanniques, selon la Commission européenne.

Les grandes entreprises – notamment du secteur financier, comme Goldman Sachs et JP Morgan – ont transféré leurs opérations vers des centres financiers de l’UE comme Dublin, Paris, Amsterdam et Francfort. Même si l’ampleur du déménagement a finalement été plus petite que prévu initialement.

Malgré la relative normalité commerciale qui a été atteinte, la possibilité que la Grande-Bretagne bénéficie d’une détérioration des relations commerciales entre les États-Unis et l’UE reste incertaine. Le président Donald Trump a proposé des droits de douane de 30 % sur les produits européens, avec une date de mise en œuvre possible au 1er août. Cependant, l’instabilité de sa politique rend incertaine la question de savoir si ces droits de douane seront finalement appliqués, s’ils seront augmentés ou réduits par rapport à la ligne tarifaire existante de 10 %.

Pour Carsten Nickel, PDG de Teneo, même si des droits de douane sont appliqués, le transfert des investissements de l’UE vers la Grande-Bretagne ne se produira pas immédiatement. L’horizon temporel du transfert d’unités de production est pluriannuel, voire décennal. De plus, l’avantage comparatif du Royaume-Uni réside dans les services financiers et non dans l’industrie lourde ou la fabrication de haute technologie, un secteur dans lequel des pays comme l’Allemagne et l’Italie se distinguent.

L’idée que les entreprises transfèrent immédiatement leur production de pays comme l’Allemagne ou la Suisse vers le Royaume-Uni, en raison de sa relation privilégiée avec les États-Unis, est irréaliste dans les circonstances actuelles, souligne l’article de CNBC.

Le Royaume-Uni peut trouver des opportunités dans cet environnement complexe. Mais les saisir nécessite une planification minutieuse, des investissements à long terme et le maintien de relations commerciales stables avec l’Europe et les États-Unis.

L’article Menaces de Trump : une aubaine pour l’industrie britannique post-Brexit? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 21. Juli 2025Haupt-Feeds

La BCE devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés jeudi 24 juillet

21. Juli 2025 um 12:10

Après huit baisses de taux d’intérêt, la Banque centrale européenne (BCE) devrait les maintenir inchangés jeudi 24 juillet, selon un rapport du magazine Capital publié dimanche 20 juillet. Il reste à voir si le cycle d’assouplissement de sa politique monétaire est terminé ou s’il y aura une autre réduction d’ici la fin de l’année.

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, avait laissé entendre une pause dans les baisses de taux d’intérêt lors de la réunion de juin. Tout en assurant que la banque était bien placée pour gérer les incertitudes existantes.

L’issue de la question des droits de douane constitue une incertitude majeure pour la BCE. La menace du président américain Donald Trump de relever les droits de douane sur les produits de l’Union européenne à 30 % à compter du 1er août, en l’absence d’accord commercial d’ici là, entretient, voire aggrave, cette incertitude. Cependant, cela ne semble pas devoir modifier l’opinion des responsables de la BCE : le taux de dépôt sera donc maintenu à 2 %.

Le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, a dernièrement déclaré que « ce qu’il faut maintenant, c’est une politique stable ». Tout en soulignant que l’impact de la guerre commerciale, ainsi que de l’environnement géopolitique, sur l’inflation de la zone euro est « extrêmement incertain ».

A noter que l’inflation dans la zone euro est tombée sous son objectif de 2 %. La hausse spectaculaire du coût de l’argent – la BCE a relevé ses taux d’intérêt de 4,25 points de pourcentage en 2022-2023, puis les a maintenus stables jusqu’à mi-2024 –, conjuguée à la crise énergétique, a entraîné une croissance anémique dans la zone euro et une demande limitée. Ce qui a ralenti l’inflation. L’appréciation de 12 % de l’euro face au dollar depuis le début de l’année, due à la fuite des investisseurs des actifs américains après la guerre commerciale de Trump, a également contribué à la réduction de l’inflation, tout comme la baisse des prix du pétrole.

Les équipes de la BCE avaient prévu en juin que l’inflation resterait proche de son objectif de 2 % jusqu’en 2027. Le scénario défavorable qu’elles ont élaboré – une augmentation des droits de douane américains de 10 % aujourd’hui à 20 % – conduirait à une inflation encore plus faible – à 1,5 % en 2025 et 1,8 % en 2026 – par rapport au scénario de référence, dans lequel les droits de douane resteraient à 10 %.

L’avertissement de Trump concernant des droits de douane de 30 % est davantage perçu comme une menace de négociation que comme une évolution réaliste. Même si nombreux sont ceux qui pensent que Trump pourrait mettre sa menace à exécution. Il serait cependant difficile d’imaginer que l’UE puisse accepter un taux aussi élevé et conclure un accord commercial. Il est plus probable qu’un accord soit conclu avec des droits de douane plus bas, ou qu’il n’y en ait pas du tout. Et que la Commission européenne procède à son tour à l’imposition de droits de douane sur les produits américains, pour lesquels elle a pris les dispositions nécessaires.

En cas d’accord commercial, les chances d’une nouvelle baisse des taux dans les mois à venir semblent partagées. Et une telle décision serait prise si l’inflation descendait bien en dessous de 2 %. En l’absence d’accord, les chances d’une nouvelle baisse des taux seraient plus élevées pour parer au risque d’un nouveau ralentissement économique ou d’une nouvelle récession.

L’article La BCE devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés jeudi 24 juillet est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Les États-Unis frappent le graphite chinois de 93,5 % de droits de douane

18. Juli 2025 um 14:20

Le ministère américain du Commerce a imposé, jeudi 17 juillet 2025, des droits antidumping provisoires de 93,5 % sur les importations de graphite en provenance de Chine — un matériau essentiel pour les batteries. Le département du Commerce américain estime que les entreprises chinoises recevaient des subventions gouvernementales injustes.

Une association représentant les producteurs américains de graphite avait déposé en décembre 2024 des demandes similaires auprès de deux autorités fédérales. Elles demandaient une enquête sur d’éventuelles violations des lois antidumping par des entreprises chinoises.

Selon ladite association, les nouveaux tarifs s’ajoutent aux tarifs existants, portant le niveau tarifaire total à 160 %.

La décision finale devrait être annoncée d’ici le 5 décembre prochain. C’est ce que révèle l’avis préliminaire du ministère américain du Commerce, qui confirme l’imposition de droits antidumping.

L’article Les États-Unis frappent le graphite chinois de 93,5 % de droits de douane est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump impose une taxe de 19 % sur les produits indonésiens

16. Juli 2025 um 14:17

Donald Trump a annoncé, mardi 15 juillet, la conclusion d’un accord commercial avec l’Indonésie. Dans le cadre de cet accord avec Jakarta, les droits de douane annoncés précédemment par le président américain sur les importations en provenance de ce pays seront fixés à 19 % au lieu des 32 % annoncés.

« Ils vont payer 19 % (de droits de douane), tandis que nous ne paierons rien… Nous aurons un accès complet à l’Indonésie. Nous avons finalisé certains accords qui seront annoncés », a déclaré Trump.

Les échanges commerciaux entre l’Indonésie et les États-Unis, qui ont atteint près de 40 milliards de dollars en 2024, sont en hausse.

Les exportations américaines vers l’Indonésie ont augmenté de 3,7 % l’an dernier, tandis que les importations américaines de produits indonésiens ont progressé de 4,8 %. Du coup, en 2024, les États-Unis ont enregistré un déficit commercial de 18 milliards de dollars avec l’Indonésie.

L’article Trump impose une taxe de 19 % sur les produits indonésiens est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Guerre commerciale USA-UE : l’inquiétude grandit en Italie 

15. Juli 2025 um 15:52

Selon les calculs de l’Association pour le développement de l’Italie du Sud (Svimez), si des tarifs douaniers américains sont imposés à l’Europe, l’Italie subira une perte économique de 12 milliards d’euros par an.

Selon les prévisions de l’Association publiées lundi 14 juillet, le PIB du pays devrait diminuer de 0,5 %. Dans le même temps, Svimez estime que 150 000 emplois à temps plein pourraient également être perdus. Et si les droits de douane touche le secteur pharmaceutique italien, le coût pour l’Italie sera encore plus élevé.

C’est pour éviter ces pertes éventuelles que les associations agricoles et agroalimentaires réclament un accord avec les États-Unis et rappellent que « 12 % de la production agricole italienne totale est exportée vers ce pays ». « Si aucune solution de compromis n’est trouvée, notre économie réelle subira un coup dur », a déclaré Ettore Prandini, président de la Coldiretti.

Selon la chaîne de télévision Rai, si les droits de douane annoncés par Donald Trump sont finalement appliqués, les exportations de vin italien vers les États-Unis pourraient être réduites jusqu’à 80 %. Tandis que le prix des fromages italiens les plus réputés pourrait dépasser 50 dollars le kilo.

Enfin, les PME italiennes opérant dans les secteurs des objets de valeur, du mobilier, du verre et des produits métalliques se disent inquiètes.

L’article Guerre commerciale USA-UE : l’inquiétude grandit en Italie  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ukraine : Trump donne 50 jours à la Russie avant d’imposer des sanctions

15. Juli 2025 um 10:48

Donald Trump a déclaré, lundi 14 juillet, qu’il imposerait des droits de douane à la Russie si un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine n’était pas trouvé dans les 50 jours.

L’annonce de Trump sur la Russie a été faite lors d’une réunion dans le Bureau ovale avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. « Nous imposerons des tarifs douaniers très élevés si nous ne parvenons pas à un accord dans les 50 jours », a déclaré Trump, sans fournir de détails sur la manière dont les tarifs seraient mis en œuvre.

Trump a déclaré également que les partenaires commerciaux de la Russie seraient confrontés à des droits de douane de près de 100 % si un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine n’était pas conclu dans les 50 jours.

 La Russie pas impressionnée

Les menaces économiques évoquées ne sont pas aussi importantes que ce que Donald Trump laisse paraître. « La Russie vend très peu aux États-Unis, moins de cinq milliards en 2023 et de plus petites sommes depuis. Des droits de douane ne feraient donc pas une grande différence pour la Russie », souligne dans le New York Times, Steven Erlanger, correspondant diplomatique en Europe du journal américain. Selon lui, de nouvelles sanctions contre le pays auraient bien plus d’effet.

D’où une certaine prudence quant à ces propos, d’autant que Donald Trump est habitué des volte-face concernant la guerre en Ukraine. Début juillet, le gouvernement américain avait par exemple annoncé l’arrêt des livraisons de certaines armes et munitions à l’armée ukrainienne, avant de décider l’inverse quelques jours plus tard.

Comme le note la BBC, la Bourse russe a fortement augmenté juste après ces annonces du lundi 14 juillet. « Ce qui suggère qu’elle redoutait une réaction plus ferme de la part du président américain », estime Vitaly Shevchenko, spécialiste du pays pour le média britannique. Ce nouveau ton employé par Donald Trump ne semble donc pas faire trembler la Russie pour l’instant.

L’article Ukraine : Trump donne 50 jours à la Russie avant d’imposer des sanctions est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Guerre tarifaire : quand l’altier Lula jette le gant à Trump !

15. Juli 2025 um 10:35

Lula, le président brésilien, tient tête à son homologue américain Trump en annonçant que son pays allait riposter à une éventuelle hausse des droits de douane. Un exemple de ce que devraient être les relations Nord-Sud.

En loup Alpha dominant, M. Trump semble n’éprouver du respect que pour les adversaires qui refusent de plier la jambe devant lui.

La preuve? Poursuivant sa politique de marchandage, voire de racket, la réunion de trois jours à la Maison Blanche avec les dirigeants du Gabon, de Guinée-Bissau, du Liberia, de Mauritanie et du Sénégal, s’est transformée en scène d’humiliation publique pour ses invités acculés, hélas, à avaler des couleuvres, piétinant ainsi la dignité de leurs peuples et par ricochet, toute l’Afrique. Rien que pour échapper aux tarifs douaniers imposés, à la tête du client, par le milliardaire américain : or, non contents de perdre l’honneur, ils  sont partis les mains vides!

Racket

Rebelote, mais cette fois avec un poids lourd de l’Amérique Latine. En effet, sous prétexte de vouloir corriger un déficit commercial entre les États-Unis et le Brésil, bien que Brasilia affiche en réalité un déficit commercial avec le géant américain, Donald Trump vient d’imposer dès le 1er août prochain  des droits de douane de 50 % sur les importations en provenance de son deuxième partenaire commercial en Amérique Latine.

Sauf qu’en réalité, il cherche ainsi à mettre de la pression sur le gouvernement brésilien pour qu’il abandonne les poursuites judiciaires visant son « copain », Jair Bolsonaro,  jugé pour tentative présumée de coup d’État.

On se serre les coudes entre copains

L’affaire mérite de s’y attarder. En effet, pas du tout gêné de mettre le nez dans les affaires internes d’un pays souverain, l’actuel locataire de la Maison Blanche n’hésita point à appeler les autorités du Brésil à « laisser tranquille » Jair Bolsonaro, fustigeant une « chasse aux sorcières » contre l’ancien président d’extrême droite qui présidait au destin du Brésil avant de perdre l’élection présidentielle d’octobre 2022, finalement remportée par le leader de gauche Lula. Sans surprise, car ce sont les mêmes mots que le républicain utilisa contre ses opposants politiques lorsque la justice américaine enquêtait sur son rôle dans l’insurrection lancée contre le Capitole, le 6 janvier 2021, à Washington.

« Je vais observer de très près la CHASSE AUX SORCIÈRES contre Jair Bolsonaro, sa famille et des milliers de ses supporteurs. Le seul procès qui devrait avoir lieu est le procès face aux électeurs du Brésil. Il n’est coupable de rien, mis à part de s’être battu pour LE PEUPLE »,  s’est écrié Donald Trump sur la plate-forme Truth Social. Ajoutant que « Ce n’est ni plus ni moins qu’une attaque contre un opposant politique et je parle en connaissance de cause ».

Il sait de quoi il s’agit, lui qui traînait tellement de casseroles judiciaires effacées par miracle par l’immunité que lui offre la Constitution des Etats-Unis.

Prétexte fallacieux

Calmement, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva coupa l’herbe sous les pieds de son homologue américain en rappelant chiffres à l’appui que le gouvernement américain profitait d’un « excédent commercial de 410 milliards de dollars dans les échanges de biens et de service avec le Brésil depuis les 15 dernières années ».

Cerise sur le gâteau : en 2024, et comparativement à l’année précédente, les exportations américaines vers le Brésil étaient excédentaires de 7,4 milliards de dollars. Ces statistiques provenant du siège du pouvoir exécutif américain lui donnent d’ailleurs raison !,

Passant à la vitesse supérieure, Lula rappela sèchement que la justice de son pays était « indépendante » et que le Brésil « est une nation souveraine dotée d’institutions indépendantes [qui] n’acceptera aucune forme de tutelle ».

« Les poursuites judiciaires contre les responsables du coup d’État relèvent exclusivement de la compétence du pouvoir judiciaire brésilien. Et, à ce titre, ne sont soumises à aucune ingérence ni menace susceptible de compromettre l’indépendance des institutions nationales », a-t-il ajouté, impérial.

Loi de réciprocité

Et la sentence tomba comme un couperet : « Par conséquent, toute augmentation unilatérale des droits de douane sera traitée conformément à la loi brésilienne de réciprocité économique », a poursuivi Lula dans un communiqué.

En clair : Le président brésilien Lula da Silva imposera à son tour 50 % de droits de douane sur les importations en provenance des Etats-Unis « S’il n’y a pas de négociations, la loi de réciprocité sera appliquée. S’il nous impose 50 % de droits de douane, nous leur en imposerons 50 % », a-t-il  déclaré à TV Record. Tout en ajoutant que « le respect est une bonne chose. J’aime offrir le mien et j’aime le recevoir ». Et toc!

Au final, la réaction altière du président brésilien risque d’augmenter le risque d’une guerre tarifaire entre les deux pays, semblable à celle qui a eu lieu entre les États-Unis et la Chine. Mais, c’est le prix à payer dans ce nouvel ordre mondial imposé par les Américains où la brutalité de la force tord le cou à la primauté de la loi et aux exigences de l’éthique en politique : Au fond, les menaces de droits de douane brandies par Washington ne sont-elles pas une vulgaire vendetta personnelle et politique de Donald Trump?

L’article Guerre tarifaire : quand l’altier Lula jette le gant à Trump ! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Douane : Saisie de 115 MD de marchandises de contrebande au premier semestre 2025

Von: Yusra NY
14. Juli 2025 um 21:55

La Direction de la douane tunisienne a annoncé que la garde douanière a réalisé des saisies records de marchandises de contrebande au cours des six premiers mois de l’année 2025.

Ces opérations, menées sur l’ensemble du territoire national, s’inscrivent dans le cadre des efforts menés pour combattre la contrebande et ses réseaux, lit-on dans un communiqué de la douane publié ce lundi 14 juillet 2025.

La valeur totale des marchandises saisies a dépassé les 115 millions de dinars tunisiens lors de différentes opérations menées à Tunis, Jendouba, Sousse, Gafsa, Médenine et Sfax, précise la même source, en indiquant que parmi les prises les plus importantes, on compte des produits stupéfiants notamment de la cocaïne et du cannabis, totalisant plus de 50 kg de drogue saisie.

La garde douanière a également saisi plusieurs quantités de cigarettes, de pièces automobiles, de l’or et du corail ainsi que des devises détenues illégalement, ajoute encore la douane dans son communiqué.

Y. N.

L’article Douane : Saisie de 115 MD de marchandises de contrebande au premier semestre 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

Droits de douane : Tunisie–USA, des impacts croisés

14. Juli 2025 um 14:54

L’instauration d’un droit de douane sur les exportations tunisiennes vers les États-Unis aura un impact sur les exportateurs tunisiens, ainsi que sur les consommateurs américains, en raison de la hausse des prix qui en découlera. C’est ce qu’a affirmé le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, lors d’une séance de travail avec une délégation de la Chambre de commerce américano-arabe nationale (NUSACC), conduite par David Hamod.

Cité dans un communiqué publié lundi 14 juillet par l’UTICA, Majoul a souligné, en présence de l’ambassadeur des États-Unis à Tunis, Joey Hood, l’importance de renforcer les partenariats tuniso-américains sur la base de la confiance et des intérêts communs, compte tenu de la position stratégique de la Tunisie et des accords commerciaux qui la lient à de nombreux pays.

Il a également appelé à tirer parti de la complémentarité entre l’expérience américaine et les compétences tunisiennes pour développer des projets orientés vers des marchés tiers en Afrique, en Europe et dans le monde arabe. Majoul a recommandé de créer des partenariats internationaux dans des secteurs porteurs comme l’agriculture durable, l’agroalimentaire, les TIC et l’économie numérique, tout en mettant en avant les efforts déployés par son organisation pour renforcer les investissements américains en Tunisie et les échanges commerciaux entre les deux pays.

De son côté, Joey Hood a appelé à poursuivre les efforts communs afin de mettre en place des stratégies concrètes pour relever les différents défis, notamment le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Tunisie et les droits de douane appliqués aux exportations tunisiennes.

David Hamod recommande de renforcer les actions de promotion pour faire connaître les produits tunisiens auprès des consommateurs américains et mieux exploiter les opportunités commerciales.

Pour rappel, l’administration américaine a annoncé, le 1er juillet, l’instauration d’un droit de douane de 25 % sur les produits importés de Tunisie, une mesure qui entrera en vigueur le 1er août.

L’article Droits de douane : Tunisie–USA, des impacts croisés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Droits de douane | L’ultimatum de Trump à la Tunisie et 3 autres pays arabes

13. Juli 2025 um 10:34

Le président américain Donald Trump a adressé cette semaine des lettres à quatre pays arabes – la Tunisie, l’Algérie, la Libye et l’Irak – les informant qu’ils seront confrontés à des droits de douane plus élevés à compter du 1er août, à moins qu’ils ne concluent de nouveaux accords commerciaux avec les États-Unis. Si ne n’est pas une sanction, cela y ressemble beaucoup.

Ces lettres, publiées sur la plateforme Truth Social de Trump, exposent un projet de droits de douane de 30% sur les importations en provenance d’Algérie, d’Irak et de Libye, et de 25% sur les marchandises en provenance de Tunisie. Pour l’Algérie, le droit de douane de 30% correspond au taux annoncé en avril.

Cependant, l’Irak et la Libye ont bénéficié de légères réductions par rapport aux taux proposés précédemment, passant respectivement de 39% et 31%. Le nouveau taux de 25% de la Tunisie constitue également une légère baisse par rapport aux 28% proposés en avril.

Les exportations ciblées reflètent les principaux échanges de chaque pays avec les États-Unis : la Tunisie exporte des graisses animales et végétales, des vêtements et des produits agricoles tels que l’huile d’olive et les dattes; l’Algérie du pétrole, du ciment et des produits sidérurgiques; l’Irak du pétrole brut et des dérivés du pétrole; et les produits pétroliers dominent les exportations libyennes.

Si certaines de ces taxes à l’importation reflètent les taux dévoilés par Trump en avril – dont beaucoup ont été reportés par la suite – plusieurs taxes désormais promises pour le mois prochain sont supérieures ou inférieures à celles annoncées précédemment, ce qui témoigne d’une certaine avancée dans les récentes négociations.

Dans ces lettres, Trump a averti les pays qu’ils s’exposeraient à des droits de douane encore plus élevés s’ils ripostaient en augmentant leurs propres taxes à l’importation.

Difficile de ne pas voir dans ces droits de douanes élevés imposés aux quatre pays concernés une sanction pour leurs positions politiques favorables à la cause palestinienne et leur rejet de principe de toute normalisation avec l’Etat d’Israël. Les faibles droits de douanes fixés pour les pays ayant déjà des relations diplomatiques avec l’Etat hébreu, comme l’Egypte, la Jordanie ou le Maroc, confirment la justesse d’une telle analyse.

I. B.

L’article Droits de douane | L’ultimatum de Trump à la Tunisie et 3 autres pays arabes est apparu en premier sur Kapitalis.

L’Algérie soumise à des droits de douane américains de 30%

10. Juli 2025 um 08:16

Après une première vague de 14 pays (dont la Tunisie) qui ont vu les droits de douane sur leurs marchandises expédiées aux États-Unis fixés, une seconde liste est tombée hier. Le nom à retenir pour nous est l’Algérie, qui a vu Washington lui imposer une taxe douanière de 30% sur toutes ses exportations à destination du pays de l’Oncle Sam, et ce, à compter du 1er août prochain. Tout produit algérien transitant par des pays tiers dans le but d’échapper à ces taxes sera lui aussi concerné. De plus, toute tentative de l’Algérie d’augmenter ses propres taxes sera suivie d’un relèvement immédiat des droits américains au-delà des 30%.

L’argument est le même: l’Algérie a profité pendant des années de conditions commerciales avantageuses, tout en érigeant des barrières tarifaires et non tarifaires entravant l’accès des produits américains à son marché. En 2024, les échanges entre les deux pays ont atteint 3,5 milliards de dollars. Les exportations américaines vers l’Algérie se sont élevées à 1 milliard de dollars, essentiellement du pétrole, du gaz, du fer, du ciment, des pneus et des dattes. De leur côté, les importations américaines de produits algériens ont atteint 2,5 milliards de dollars, composées d’avions, d’hélicoptères et de produits aérospatiaux. Les États-Unis sont le premier partenaire commercial non européen pour Alger et, surtout, le deuxième importateur de produits algériens hors hydrocarbures, après la France.

L’impact de ces mesures demeure globalement maîtrisable et une bonne partie des ventes transatlantiques peuvent être réorientées vers d’autres marchés. À l’instar de la Tunisie, l’impact ne peut être qu’indirect, si les Européens sont touchés par des droits de douane élevés.

 

L’article L’Algérie soumise à des droits de douane américains de 30% est apparu en premier sur Managers.

L’AmCham se félicite de la réduction des droits de douane américains à 10% pour la Tunisie

08. Juli 2025 um 13:55

L’imposition par l’administration américaine de droits de douane de 25% aux importations en provenance de la Tunisie ne semble pas avoir dérangé outre mesure la Chambre de commerce tuniso-américaine (AmCham Tunisie) qui en «prend acte» dans un communiqué publié ce mardi 8 juillet 2025 et reproduit ci-dessous, où elle parle d’«un signal d’ouverture» et d’«une marge de manœuvre élargie». Le taux en question étant passé de 55% à 28% puis à 10%.  

L’AmCham Tunisie prend acte de la lettre adressée par le Président Donald Trump au Président de la République Tunisienne, dans le cadre de l’actualisation des politiques tarifaires américaines. Il est important de noter que cette correspondance est identique à celles envoyées à plusieurs autres partenaires économiques stratégiques, notamment le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie et neuf autres pays, soulignant ainsi une approche globale de la part de l’administration américaine.

Dans ce contexte, il est utile de rappeler que lors du lancement de l’initiative «Liberation Day», le 2 avril 2025, les États-Unis avaient annoncé l’application de nouveaux droits de douane pour 185 pays, dont la Tunisie à 55%. Grâce à un dialogue constructif engagé rapidement, ce taux avait été réduit à 28% puis à 10%, marquant une reconnaissance claire de la solidité du partenariat tuniso-américain.

La lettre du 7 juillet apporte deux nouvelles encourageantes :

1- Un délai supplémentaire est accordé jusqu’au 1er août 2025 pour permettre la conclusion d’un accord commercial entre les deux pays.

2- En cas d’absence d’accord à cette date, le taux applicable sera de 25%, soit inférieur aux taux précédemment annoncés (55% puis 28%), ce qui constitue un allègement tarifaire significatif.

Ces éléments témoignent d’une volonté d’ouverture de la part des États-Unis, ainsi que de la reconnaissance de la Tunisie comme partenaire fiable et stratégique.

L’AmCham Tunisie salue les efforts considérables déployés par les autorités tunisiennes pour parvenir à un accord équitable, et reste pleinement mobilisée pour soutenir le dialogue public-privé dans ce processus.

Nous restons confiants dans l’issue positive des négociations en cours, qui permettront à la Tunisie de préserver et renforcer son accès au marché américain, l’un des plus dynamiques au monde. 

Nous appelons nos membres, partenaires et acteurs économiques à rester sereins et à maintenir le cap sur l’investissement, la compétitivité et la coopération, valeurs fondamentales de la relation entre nos deux pays.

Communiqué.

L’article L’AmCham se félicite de la réduction des droits de douane américains à 10% pour la Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables

03. Juli 2025 um 17:34

En 2024, la régularisation douanière des véhicules importés a généré près de 195 millions de dinars. C’est ce qu’a annoncé Elyes Belkhir, général de brigade et représentant de la douane tunisienne, ce jeudi 3 juillet 2025, lors de l’émission Midi Eco sur les ondes de la Radio Mosaïque FM.

Au total, 23 036 voitures ont été régularisées. Parmi elles, 10 858 ont été entièrement exonérées de droits de douane.

Conseils aux voyageurs

À l’approche de la saison estivale, le général Belkhir a adressé plusieurs recommandations aux voyageurs tunisiens de retour au pays.

Il a rappelé l’importance de :

  • Déclarer les devises transportées ;
  • Éviter de laisser la carte grise dans le véhicule embarqué sur le bateau ;
  • Effectuer les démarches à distance, via le site de la douane.

Il a aussi insisté sur le respect des trois couloirs de contrôle à l’arrivée :

  • Vert pour un contrôle allégé ;
  • Orange pour un contrôle moyen ;
  • Rouge pour un contrôle approfondi.

Le responsable a également mis en garde contre les tentatives d’arnaques. Il recommande de ne s’adresser qu’aux agents en uniforme ou à leurs supérieurs hiérarchiques.

Déclaration de devises

L’entrée de devises en Tunisie est libre, mais un montant égal ou supérieur à 20 000 dinars doit être déclaré.

Si un voyageur introduit une somme inférieure à 20 000 dinars, mais souhaite repartir avec plus de 5 000 dinars, il doit le déclarer dès son entrée sur le territoire.

Place au numérique

La douane mise désormais sur la digitalisation pour simplifier ses services.

Depuis le 1er juin 2025, les voyageurs rentrant par bateau doivent utiliser l’application Smart Traveller. Elle est obligatoire pour :

  • Obtenir une autorisation de circulation temporaire ;
  • Déclarer les effets personnels.

Ces services, auparavant optionnels, sont désormais accessibles via le site officiel www.douane.gov.tn ou l’application mobile.

Le voyageur doit :

  1. Accéder à la rubrique e-service, puis “Particuliers ;
  2. Choisir l’onglet “Mes bagages” ou “Mon permis ;
  3. Remplir les formulaires ;
  4. Générer un QR code à présenter lors du passage en douane.

Nouveautés à bord des ferries

Les démarches liées aux passeports (demandes ou renouvellements) peuvent désormais se faire directement à bord.

De plus, les taxes sur les effets personnels sont payables exclusivement par carte bancaire internationale, via terminal électronique. Les paiements en espèces ne sont plus acceptés.

Ces nouveautés visent à renforcer la transparence, à réduire les procédures papier et à faciliter le passage des voyageurs.

L’article Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables est apparu en premier sur webdo.

❌
❌