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Tarifs préférentiels : l’Office national de l’huile renforce ses réserves

Von: walid
24. November 2025 um 13:25

L’Office national de l’huile a été mandaté pour constituer un stock compris entre 100 et 150 mille tonnes d’huile d’olive, qui seront mises sur le marché à des tarifs préférentiels. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, lors d’une séance à l’Assemblée des […]

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Loi de finances 2026 : L’État prévoit d’annuler les dettes douanières de l’OCT pour stabiliser l’approvisionnement

Von: walid
24. November 2025 um 10:40

Des représentants du ministère de Finances ont indiqué que l’Office de commerce de la Tunisie (OCT) a bénéficié durant des années de procédures simplifiées pour l’importation de denrées alimentaires, ce qui a entraîné l’accumulation des dettes, en raison de la non régularisation des déclarations dans les délais impartis.

Ils ont ajouté, lors de la réunion des commissions des Finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen des dispositions du projet de loi de finances pour l’année 2026, qu’en raison de son rôle stratégique dans l’approvisionnement des produits de base et dans la stabilité des prix, une décision exceptionnelle a été prise, d’exonérer

l’OCT de l’ensemble de ses dettes relatives aux déclarations douanières simplifiées, y compris les taxes, les intérêts et les amendes, afin de l’aider à accomplir son rôle.

Ainsi, l’article 42 du projet de loi de finances 2026 propose d’autoriser le ministre chargé des Finances, agissant au nom de l’État, à renoncer aux créances de l’État auprès de l’OCT, à savoir les droits de douane et autres Taxes , les intérêts de retard et les amendes, résultant de la non-régularisation des déclarations douanières simplifiées souscrites avant le 1er janvier 2025 relatives aux opérations d’importation effectuées par l’OCT.

La renonciation prévue, au présent article, ne peut donner lieu, ni à un remboursement des sommes, au profit de l’OCT , ou à une révision comptable des montants remboursés, ni à aucune poursuite fiscale au titre de l’impôt sur les sociétés (I/S).

En revanche, les députés ont mis en garde contre le fait d’accabler le secteur privé des charges financières non étudiées, et ils ont appelé à rationaliser le système de subvention, afin de garantir qu’il soit orienté vers les catégories qui y ont droit. L’objectif est d’atteindre la justice sociale et de préserver la pérennité financière de l’État.

Ils ont également souligné l’importance du rôle de l’OCT, en matière d’approvisionnement des produits de base et de préservation du pouvoir d’achat, mettant l’accent sur la nécessité de le soutenir et de renforcer ses compétences.

Les missions de l’OCT, établissement public à caractère commercial et industriel, consistent principalement à assurer l’approvisionnement du marché intérieur, en certaines denrées de base à prix variables (sucre, café vert, thé, riz) et à gérer le stock stratégique couvrant les besoins de 3 à 4 mois de consommation de ces produits, en plus de réaliser certaines importations de manière conjoncturelle.

En outre, la contribution à la constitution et au financement de stock de sécurité de certains produits conjoncturels, et au contrôle technique de la qualité des produits alimentaires destinés à l’exportation.

Il s’agit également de contribuer à la promotion des secteurs, à travers la gestion des opérations d’achats regroupés pour le compte de l’État ( équipements de transport, la réalisation d’études) et à la création de structures d’appui actives dans les domaines commerciaux liés à ses activités, et à la supervision de la réalisation de la zone franche, pour les activités commerciales et logistiques à Ben Guerdane.

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La Tunisie renforce sa présence économique en Afrique centrale

Von: walid
22. November 2025 um 11:21

La Tunisie a renforcé son ancrage économique en Afrique subsaharienne en organisant deux forums économiques. Le premier s’est tenu à Brazzaville, en République du Congo, du 17 au 19 novembre, suivi d’un second à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), les 20 et 21 novembre.

Ces événements, axés sur le renforcement de la diplomatie économique, avaient pour objectif de promouvoir les échanges commerciaux et d’ouvrir de nouveaux débouchés pour les entreprises tunisiennes, comme l’a précisé l’ambassade de Tunisie à Kinshasa.

Présent lors des deux forums, l’ambassadeur de Tunisie à Kinshasa, Mehrez Ferchichi, a souligné l’importance de telles initiatives pour explorer de nouveaux marchés et consolider la présence tunisienne dans un espace africain prometteur, riche en potentialités d’investissement.

À Brazzaville, la session d’ouverture a réuni des personnalités économiques de premier plan, dont le président de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo) et chef de cabinet de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Brazzaville, Michel Djombo.

À Kinshasa, le ministre du Commerce extérieur de la RDC, Julien Baluku, a pour sa part salué la qualité des produits tunisiens et insisté sur la nécessité d’établir des partenariats stratégiques et durables entre les deux pays.

Ces forums ont offert une plateforme directe aux hommes d’affaires tunisiens et congolais pour tisser des liens et explorer des pistes de coopération concrètes.

La délégation tunisienne a également mené des rencontres bilatérales et effectué des visites sur le terrain dans des entreprises locales.

L’événement a vu la participation du directeur général de l’Agence de Promotion des Exportations (CEPEX) et du vice-président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

 

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Contrebande : des saisies d’une valeur de 29,8 millions de dinars en octobre

Von: walid
17. November 2025 um 07:55
Contrebande : des saisies d’une valeur de 29,8 millions de dinars en octobre

Les unités de la Garde douanière de Tunis, Jendouba, Sousse, Gafsa, Médenine et Sfax ont saisi en octobre des marchandises de contrebande évaluées à 29,8 millions de dinars, sans compter la valeur des moyens de transport, selon un communiqué publié dimanche soir par la Douane tunisienne. Selon la même source, 1 550 procès-verbaux de saisie […]

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Kairouan: Inauguration du premier marché de voitures d’occasion

Von: walid
16. November 2025 um 17:00
Kairouan: Inauguration du premier marché de voitures d’occasion

Le premier marché hebdomadaire, dédié à la vente de voitures d’occasion à Kairouan, a été inauguré, samedi. Installé sur une superficie de 10 000 m², au marché de gros de la ville, il constitue, selon le secrétaire général de la municipalité de Kairouan, Hamadi Abdallah, un nouvel espace clé pour la région. Ce marché contribuera […]

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Huile d’olive : Prix, quantité et procédures pour les petits producteurs

Von: walid
14. November 2025 um 10:31
Huile d’olive : Prix, quantité et procédures pour les petits producteurs

Les centres régionaux relevant de l’Office National de l’Huile commenceront à recevoir l’huile d’olive des petits producteurs à partir du lundi 17 novembre 2025, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision relative à l’intervention de l’Office pour l’achat de l’huile d’olive de la production pour la saison 2025/2026. L’Office a indiqué, […]

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Le swahili, langue africaine de l’avenir | Ouverture prometteuse pour l’économie tunisienne

09. November 2025 um 09:39

Dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, la maîtrise des langues n’est plus un simple atout culturel : c’est un levier de puissance économique. Les grandes puissances l’ont compris depuis longtemps : la Chine a diffusé le mandarin à travers ses Instituts Confucius, les États-Unis ont imposé l’anglais comme lingua franca du commerce, et la France s’appuie sur la Francophonie pour défendre ses marchés. La Tunisie, quant à elle, se trouve à un tournant stratégique : entre son ancrage méditerranéen et son appartenance au continent africain, elle dispose d’un double horizon. Mais pour conquérir réellement le marché africain, il ne suffit pas d’avoir des produits compétitifs : il faut aussi parler la langue de ses futurs partenaires. Et en Afrique, le Swahili s’impose comme la langue de l’avenir.

Zouhaïr Ben Amor *

Le swahili (ou kiswahili) n’est pas seulement un moyen de communication ; c’est un passeport culturel qui ouvre les portes d’un immense marché couvrant l’Afrique de l’Est et une partie de l’Afrique centrale. Si la Tunisie veut diversifier ses échanges, réduire sa dépendance à l’Europe et s’ancrer durablement dans le continent qui est le sien, former des étudiants tunisiens au swahili et créer des filières commerciales swahili-Tunisie serait une orientation visionnaire.
Parler la langue de ses clients n’est pas une option : c’est la condition d’un partenariat fondé sur la confiance.

I. Le swahili, la langue qui relie l’Afrique

1. Une langue aux racines anciennes et aux ailes modernes : Le swahili, langue bantoue née sur les côtes de l’océan Indien (Zanzibar, Mombasa, Kilwa), est l’un des plus fascinants produits du métissage culturel africain. Son nom vient de l’arabe sawāḥil, qui signifie « côtes », rappelant son origine maritime et commerçante.
Dès le Moyen Âge, les échanges entre navigateurs arabes, marchands persans et populations locales ont donné naissance à une langue fluide, souple, riche en emprunts, parfaitement adaptée aux transactions. C’est ainsi qu’elle s’est imposée comme langue véhiculaire dans toute la région des Grands Lacs, de la Tanzanie à la République Démocratique du Congo, en passant par le Kenya et l’Ouganda.

Aujourd’hui, le swahili est parlé par plus de 200 millions de personnes. C’est la langue nationale de la Tanzanie et du Kenya, langue officielle de l’Union africaine et l’une des rares langues africaines enseignées dans des universités à travers le monde, de Harvard à Tokyo. L’Unesco l’a déclarée «langue mondiale» en 2022, reconnaissant son rôle de lien interafricain.

2. Une langue de commerce et de diplomatie : L’Afrique de l’Est est l’un des pôles économiques les plus dynamiques du continent. Le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Rwanda forment un marché commun (East African Community) de près de 300 millions d’habitants. Dans cette région, le Swahili est la langue de la rue, du marché, des médias, de l’administration et des affaires. Un entrepreneur parlant Swahili peut communiquer sans interprète de Mombasa à Goma. C’est un atout considérable dans un continent où la diversité linguistique freine souvent les échanges.

3. Une langue de culture et d’identité africaine : Au-delà du commerce, le swahili est aussi une langue d’identité : elle véhicule la littérature, la musique, la poésie et les valeurs africaines. Des écrivains comme Shaaban Robert ou Euphrase Kezilahabi l’ont hissée au rang de langue littéraire moderne. Les chansons de Miriam Makeba et de Sauti Sol l’ont popularisée. Ainsi, le swahili n’est pas une langue régionale, mais une langue de fierté africaine, un outil d’unité dans la diversité.

II. La Tunisie et l’Afrique : une proximité à concrétiser

1. Une position stratégique sous-exploitée : Située à la croisée de l’Europe, du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, la Tunisie est un pont naturel entre trois espaces économiques. Son réseau de ports (Radès, Sfax, Zarzis) et son système bancaire développé peuvent servir de base à des échanges Sud-Sud.
Pourtant, les relations commerciales de la Tunisie avec le reste du continent restent faibles : moins de 10 % des exportations tunisiennes sont destinées à l’Afrique subsaharienne. Ce déséquilibre s’explique par une tradition économique tournée vers l’Europe et par la méconnaissance linguistique et culturelle du reste du continent.

2. Des signes encourageants : Depuis quelques années, plusieurs initiatives témoignent d’une volonté nouvelle :

– Le Centre de promotion des exportations (Cepex) a ouvert des bureaux de représentation au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Kenya.

– Le Conseil d’affaires Tunisie-Afrique (TABC) multiplie les forums économiques pour connecter les entreprises tunisiennes et africaines.

– L’adhésion de la Tunisie à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en 2020 ouvre de nouvelles perspectives : accès à un marché de 1,3 milliard de consommateurs.

    Mais pour réussir dans l’Afrique de l’Est, il faut une compétence linguistique et culturelle que la Tunisie n’a pas encore développée : le swahili.

    3. Un potentiel étudiant et entrepreneurial : La Tunisie dispose d’un capital humain jeune, formé, polyglotte. Elle pourrait orienter une partie de cette jeunesse vers des carrières africaines : interprétariat, commerce, coopération, services.
    Des filières universitaires “Swahili et affaires africaines” pourraient être créées, en partenariat avec les universités de Nairobi, de Dar es-Salaam ou de Kigali. Ces étudiants deviendraient les ponts humains entre la Tunisie et les marchés d’Afrique de l’Est.

    III. Le swahili comme levier d’une stratégie commerciale tunisienne

    1. Diversifier les marchés pour réduire la dépendance européenne : La Tunisie exporte majoritairement vers l’Union européenne (près de 70 % des exportations). Cette dépendance rend l’économie vulnérable aux fluctuations européennes. Or, les pays d’Afrique de l’Est affichent des taux de croissance de 5 à 7 % par an. Leur demande en biens de consommation, produits pharmaceutiques, matériaux de construction ou services numériques est en pleine expansion. En investissant dans la région swahiliphone, la Tunisie pourrait ouvrir un second souffle économique à ses entreprises exportatrices.

    2. Parler pour convaincre ou la valeur de la langue : Dans le commerce africain, la confiance précède la transaction. Parler la langue locale, même imparfaitement, change le rapport : on devient un ami, pas un étranger. Une entreprise tunisienne dont les commerciaux maîtrisent le swahili pourrait négocier sans intermédiaire, comprendre les nuances culturelles, anticiper les besoins. Le swahili ne serait pas seulement un outil de traduction ; il serait un instrument d’influence et d’adaptation.

    3. Des secteurs stratégiques : 1- Agro-alimentaire : la Tunisie peut exporter ses produits transformés (huile d’olive, pâtes, conserves, dattes) dans des pays où la classe moyenne croît rapidement; 2- Santé et éducation : les compétences tunisiennes en médecine et formation peuvent séduire les pays d’Afrique de l’Est, à condition de parler leur langue; 3- Technologies et services : la Tunisie, grâce à ses start-ups, pourrait fournir du support client ou de la maintenance technique en Swahili; 4- Tourisme et culture : en promouvant des circuits Tunisie-Afrique de l’Est, on peut stimuler un tourisme africain encore inexploité.

      IV. Une stratégie linguistique à bâtir

      1. La formation universitaire et professionnelle : Il s’agirait de créer au sein des universités tunisiennes (Manouba, Carthage, Sfax…) des modules “Langue et affaires swahilies”. Les étudiants y apprendraient non seulement la langue mais aussi l’histoire, la géopolitique et les coutumes économiques de la région.
      Des stages en Tanzanie ou au Kenya permettraient d’appliquer cette formation.
      Le modèle pourrait s’inspirer de l’Institut Confucius (pour le mandarin) ou de l’Institut Cervantes (pour l’espagnol). Un Institut du swahili et du commerce africain serait un projet ambitieux mais structurant.

      2. L’accompagnement des entreprises tunisiennes : Le Cepex et les chambres de commerce pourraient proposer des ateliers “Swahili pour les affaires”, traduisant documents commerciaux et supports marketing. Des interprètes tunisiens formés en Swahili pourraient accompagner les délégations tunisiennes lors des foires africaines (Nairobi International Trade Fair, Dar es Salaam Expo).La langue deviendrait un outil de prospection autant qu’un symbole d’ouverture.

      3. Coopération académique et culturelle : La Tunisie pourrait établir des accords de coopération avec des universités africaines : échange d’étudiants, programmes conjoints, bourses. Des festivals culturels “Tunisie-Afrique de l’Est”, intégrant musique et cinéma swahili, renforceraient la visibilité de la Tunisie dans ces pays. La culture serait l’avant-poste du commerce.

      V. Les bénéfices attendus

      1. Pour les étudiants tunisiens : Apprendre le swahili, c’est accéder à un marché de 300 millions de personnes. C’est aussi se préparer à des carrières nouvelles : 1- interprétariat, traduction, diplomatie économique ; 2- commerce international ; 3- représentation d’entreprises tunisiennes dans l’Est africain ; 4- coopération culturelle et humanitaire.

      Les étudiants arabophones et francophones tunisiens disposent déjà d’une ouverture linguistique naturelle. En y ajoutant le swahili, ils deviendraient des médiateurs africains recherchés.

      2. Pour les entreprises tunisiennes : La maîtrise du swahili offrirait un accès direct à des marchés souvent négligés. Cela permettrait aussi de réduire les coûts d’intermédiation, d’éviter les malentendus contractuels et de construire des relations plus durables. Une entreprise tunisienne qui se présente en swahili gagne immédiatement en crédibilité ; elle montre qu’elle ne vient pas vendre, mais collaborer.

      3. Pour l’économie nationale : En diversifiant ses débouchés, la Tunisie renforcerait sa résilience économique. La coopération Sud-Sud, encouragée par l’Union africaine, trouverait ici un terrain concret : une Tunisie qui parle swahili serait un acteur africain à part entière. Cette orientation pourrait aussi inspirer d’autres pays du Maghreb à investir dans la dimension linguistique de leurs relations africaines.

      VI. Défis et conditions de réussite

      1. Le réalisme économique : Certes, apprendre le swahili ne suffira pas à ouvrir les marchés. Il faudra accompagner cette ouverture linguistique d’une stratégie logistique et financière : liaisons aériennes, accords douaniers, facilités bancaires. Mais la langue est la première pierre, celle qui fonde la confiance.

      2. La volonté politique : Les autorités tunisiennes devraient intégrer la dimension linguistique à la diplomatie économique.
      Créer un programme national de coopération linguistique africaine, financé par les ministères de l’Enseignement supérieur et du Commerce, serait un signal fort. L’Afrique ne doit plus être un “marché alternatif” mais un partenaire prioritaire.

      3. L’investissement dans le temps : Apprendre une langue et bâtir une culture d’affaires nécessitent des années. Les résultats ne seront pas immédiats, mais ils seront durables. Comme l’a montré l’exemple de la Turquie avec ses instituts Yunus Emre en Afrique, la diplomatie linguistique finit toujours par rapporter, économiquement et symboliquement.

      VII. Vers une Tunisie trilingue du futur : Arabe, Français, Swahili : Le multilinguisme tunisien est déjà une richesse : l’arabe structure la pensée, le français ouvre sur l’Europe, l’anglais sur la technologie. Mais le swahili ouvrirait une troisième fenêtre, celle de l’Afrique. Il compléterait l’identité méditerranéenne de la Tunisie par une identité africaine assumée. Une Tunisie capable de communiquer en arabe, français et swahili deviendrait une plateforme linguistique unique entre le Nord et le Sud du continent.

      VIII. Une auberge de langues pour un continent d’avenirs : Le commerce n’est pas qu’une question de chiffres ; c’est une affaire d’humanité. Parler la langue de l’autre, c’est lui tendre la main avant même de signer un contrat.
      Le swahili, langue d’échange et d’unité, offre à la Tunisie une chance historique : celle de redevenir ce qu’elle a toujours été, un carrefour de civilisations et de marchés.

      Si demain, dans un bureau de Nairobi ou sur un quai de Mombasa, un jeune Tunisien s’adresse à son interlocuteur en swahili pour lui proposer un partenariat, ce ne sera pas seulement une transaction commerciale : ce sera la preuve que la Tunisie a compris le message du siècle — l’économie de demain sera culturelle, ou ne sera pas.

      Parler la langue de ses futurs clients, c’est investir dans la compréhension ; et comprendre, c’est déjà commercer.

      * Universitaire.

      Bibliographie

      Union Africaine, Agenda 2063 : The Africa We Want, Addis-Abeba, 2015.

      Zlecaf, Rapport annuel sur l’intégration africaine, 2023.

      Cepex, Stratégie Tunisie–Afrique 2022–2025, Tunis, 2022.

      GIZ Tunisie, Promoting Export Activities to Sub-Saharan Markets, Tunis, 2023.

      BAD, Perspectives économiques régionales – Afrique de l’Est 2024, Abidjan, 2024.

      TDB, East Africa Growth Outlook, Nairobi, 2024.

      INS Tunisie, Commerce extérieur de la Tunisie – Rapport 2023, Tunis, 2024.

      Unesco, Swahili: A World Language of the Future, Paris, 2022.

      World Economic Forum, Swahili: The Language Linking Africa, Genève, 2023.

      Mazrui, A. & Mazrui, A., The Power of Babel: Language and Governance in the African Experience, University of Chicago Press, 1998.

      Nurse, D. & Hinnebusch, T., Swahili and Sabaki: A Linguistic History, University of California Press, 1993.

      Mulokozi, M. M., The Development of Swahili as a National and International Language, University of Dar es Salaam Press, 2002.

      Ngũgĩ wa Thiong’o, Decolonising the Mind: The Politics of Language in African Literature, Heinemann, Nairobi, 1986.

      Shaaban Robert, Kusadikika: A Philosophical Novel in Swahili, Nairobi, 1951.

      Kezilahabi, E., Rosa Mistika, Dar es Salaam University Press, 1971.

      Observatoire Tunisien de l’Économie, Tunisie et Afrique subsaharienne: potentiels et obstacles à l’intégration commerciale, 2022.

      Ministère du Commerce et du Développement des Exportations (Tunisie), Plan Afrique 2025: diversification et partenariats stratégiques, Tunis, 2024.

      TABC, Actes du Forum Tunisie–Afrique de l’Est 2023, Tunis, 2023.

      Ould-Mohamedou, M., La Tunisie dans le concert africain: entre héritage méditerranéen et avenir subsaharien, Revue des Mondes Africains, 2021.

      Banque Mondiale, Unlocking North Africa’s Potential Through Sub-Saharan Integration, Washington D.C., 2022.

      OCDE, Perspectives économiques de l’Afrique: Transformation structurelle et industrialisation inclusive, Paris, 2023.

      “Swahili gaining global momentum”, **Africa Renewal –… Africa Renewal – United Nations, 2022.

      “Why businesses should learn Swahili”, The Africa Report, 2023.

      “Kenya, Tanzania and the power of a shared language”, BBC Africa, 2022.

      “Tunisia’s gateway to Sub-Saharan Africa”, Oxford Business Group, 2023.

      “African Continental Free Trade Area: Opportunities for Tunisia”, Trade.gov, 2024.

      “Building bridges through language: The Swahili advantage”, WeForum.org, 2023.

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      Comment le e-commerce a explosé en Égypte?

      06. November 2025 um 12:00

      Le secteur du commerce électronique égyptien connaît une croissance explosive, transformant le paysage de la vente au détail du pays et remodelant le comportement des consommateurs. L’augmentation de la pénétration de l’internet et des smartphones a connecté les Égyptiens au monde numérique, tandis que la confiance croissante des consommateurs dans les plateformes en ligne et l’expansion de l’infrastructure logistique ont facilité des expériences d’achat en ligne transparentes.

      En Égypte, l’essor des solutions de paiement numérique a supprimé une importante barrière à l’entrée, permettant à un plus large segment de la population de participer à la révolution du commerce électronique. Conscient du potentiel de cette transformation, le gouvernement égyptien a lancé des initiatives telles que la stratégie nationale de commerce électronique afin de favoriser un environnement propice à la croissance du secteur.

      L’essor du commerce électronique en Égypte

      Avec l’augmentation du nombre de personnes ayant accès à Internet, en particulier dans les zones rurales mal desservies, la base de clients potentiels pour le commerce électronique s’est considérablement élargie. Cette accessibilité permet même aux personnes vivant dans des endroits reculés de faire des achats en ligne, ce qui contribue à la croissance du marché. En outre, l’utilisation accrue des smartphones a stimulé la croissance du commerce mobile (m-commerce). Les entreprises se concentrent davantage sur la création d’expériences optimisées pour les mobiles, ce qui permet une navigation plus facile et des taux de conversion plus élevés. La disponibilité de solutions de paiement mobile et de portefeuilles numériques a rendu les transactions plus faciles et plus sûres, encourageant les clients à faire des achats en ligne avec plus de confiance et de commodité. Il est devenu facile pour les consommateurs et les commerçants de communiquer via Facebook, Instagram ou toute autre application. La prolifération du commerce électronique est due à la facilité d’atteindre les clients grâce à la publicité ciblée, aux coûts inférieurs à ceux des magasins physiques, au développement technologique et à la diffusion d’Internet parmi tous les membres de la famille, à la facilité de recherche, à la rapidité de comparaison d’un produit entre plusieurs magasins, que ce soit en termes de prix ou de matériel, à l’économie de main-d’œuvre et à la possibilité de travailler à n’importe quel moment et n’importe où. En conséquence, les entreprises égyptiennes de commerce électronique se développent et le marché local s’étend, en particulier dans les domaines spécialisés. Elles ont fait preuve d’activité ces dernières années, avec une augmentation du nombre de nouvelles entreprises de commerce électronique. La taille du marché égyptien du commerce électronique est estimée à 9,05 milliards de dollars en 2024 et devrait atteindre 18,04 milliards de dollars d’ici à 2029, avec un TCAC de 14,80% au cours de la période de prévision (2024-2029), selon Mordor Intelligence. Les achats en ligne les plus élevés effectués sur le marché égyptien de l’e-commerce en 2024 étaient l’électronique, avec 1,74 milliard de revenus, suivi de la mode, avec 1,29 milliard, selon la dernière mise à jour de Statista en octobre 2024.

      Le comportement des consommateurs évolue

      En Égypte, le comportement des consommateurs évolue considérablement vers le commerce électronique. Il est désormais plus facile d’acheter dans les magasins en ligne. Les clients ont des options et des variétés bien meilleures par rapport  à ce qui pourrait être exposé dans un magasin physique. Bien que l’on ne soit pas toujours sûr de la qualité ou de la taille du produit, on peut généralement éviter ce problème en lisant la description et les commentaires. Aujourd’hui, les gens sont sensibilisés et peuvent décider si un produit est bon ou non à partir des avis. Les facteurs qui influencent la décision d’acheter un produit en ligne sont la qualité, ainsi que le prix, ce dernier traduisant le budget réel. Le comportement des consommateurs a donc joué un rôle majeur dans la croissance du commerce électronique, qui repose sur la confiance des consommateurs, fondée sur des transactions sécurisées, une qualité de produit fiable, un excellent service à la clientèle et une preuve sociale positive. Cette confiance favorise la fidélité à la marque et encourage l’adoption des achats en ligne. La croissance du commerce électronique a non seulement incité les magasins à disposer de leurs propres plateformes en ligne, mais elle a également donné naissance à des magasins exclusivement en ligne. L’essor des marques uniquement en ligne est dû à des facteurs tels que la baisse des coûts opérationnels, l’augmentation de la pénétration d’Internet, l’évolution du comportement des consommateurs, la puissance du marketing des médias sociaux, les modèles innovants de vente directe au consommateur et la concentration sur des marchés de niche. L’ensemble de ces facteurs façonne le paysage dynamique du commerce électronique en Égypte, en influençant le comportement des consommateurs et en favorisant l’émergence de nouvelles marques.

      Soutien gouvernemental

      Mais tout cela n’aurait pas eu lieu sans le soutien politique. Le gouvernement égyptien s’efforce effectivement de soutenir le commerce électronique. La stratégie nationale égyptienne en matière de commerce électronique, lancée en décembre 2017, vise à renforcer l’économie numérique du pays et à développer les activités commerciales en ligne. Il y a aussi l’initiative «Commerce électronique réglementé», lancée en décembre 2024, qui s’est révélée prometteuse pour façonner le paysage du commerce numérique en Égypte. Ensemble, elles ont renforcé la confiance dans le commerce électronique, ce qui est essentiel pour encourager son adoption à grande échelle. Ces réglementations donnent aux consommateurs l’assurance que leurs droits sont protégés lorsqu’ils effectuent des achats en ligne. L’agence égyptienne de protection des consommateurs a lancé l’initiative sur le commerce électronique pour une durée de cinq jours, car elle a constaté que certaines plateformes électroniques et sociétés d’expédition se livraient à des pratiques indisciplinées qui portent atteinte aux droits des consommateurs et ont un impact sur les personnes morales opérant dans ce secteur. L’initiative visait donc à répondre aux plaintes des consommateurs et à assurer leur protection en matière d’achats en ligne.

      Perspectives d’avenir

      Le marché du commerce électronique en Égypte est encore confronté à plusieurs défis. Parmi ces derniers, il y a la concurrence croissante entre les startups et les acteurs internationaux, ainsi que la confidentialité des données et la cyberfraude. En outre, bien que des progrès aient été réalisés dans l’amélioration des systèmes de livraison, l’infrastructure logistique de l’Égypte reste un défi majeur, en particulier lorsqu’il s’agit d’atteindre des clients dans des régions éloignées. Les entreprises devront investir dans de meilleures solutions de livraison pour améliorer la fiabilité et la rapidité. Pourtant, le secteur du commerce électronique en Égypte a de grandes chances de se développer davantage. L’augmentation de la classe moyenne en Égypte représente une opportunité substantielle pour le secteur du commerce électronique. Avec la hausse du revenu disponible, davantage de consommateurs seront en mesure de participer à l’économie numérique.

       

      Pourquoi la Tunisie est à la traîne?

      En Tunisie, nous avons une forte pénétration des smartphones, mais pas autant de croissance pour le e-commerce. Il y a trois principales raisons à cela.

      La première est le nombre limité de magasins en ligne en Tunisie. Fin septembre 2024, il y avait 1 210 sites marchands, ce qui demeure très faible pour créer une vraie dynamique généralisée. En réalité, il y a plusieurs barrières à l’entrée comme le coût élevé pour une petite activité de développer et de maintenir actualisé son e-magasin. De plus, il faut sécuriser les paiements et les lier au compte bancaire de la société, ce qui n’est pas une bonne affaire du point de vue fiscal.

      La deuxième est que la technologie du BuyNow, PayLater, qui permet d’acheter un article et payer sur plusieurs échéances, n’était pas disponible et vient de faire son entrée sur le marché tunisien. Si la réglementation qui régit le chèque n’a pas vu le jour, cela n’aurait pas été possible. Cette technique ouvrira la porte devant le développement du commerce en ligne, car il est désormais possible d’acheter en centaines de dinars et payer ultérieurement. Bien évidemment, si le schéma de financement passe par un petit crédit bancaire et des intérêts, il y a des risques quant à la réussite de cette opération.

      La troisième raison est la confiance du consommateur dans le système. Comme le vendeur ne veut pas s’exposer fiscalement, l’acheteur cherche la même chose. C’est pour cela que le cash demeure toujours roi en Tunisie. Le grand problème est que nous ne voyons pas d’issue à cette question fondamentale. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la structure des recettes de l’État et ses projections pour comprendre que l’étau fiscal ne cesse de se resserrer, asphyxiant avec lui l’économie et le e-commerce.

       

       

       

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      Commerce : Des progrès importants avec le Royaume-Uni

      02. Oktober 2025 um 10:15

      Les importations du Royaume-Uni en provenance de Tunisie ont atteint selon des chiffres actualisés en mai 2025, le montant de 489 millions de livres sterling (environ 1,9 milliard de dinars). Quant aux exportations britanniques vers la Tunisie, elles sont de 264 millions de livres sterling (environ 1 milliard de dinars).

      Ces chiffres qui gagnent en volume soulignent les progrès des échanges bilatéraux entre les deux pays. Ces échanges sont encadrés depuis 2011 par un accord d’association Tunisie-Royaume-Uni et ont atteint 753 millions de livres sterling (2952 millions de dinars), témoignant de l’importance des liens économiques entre nos deux pays.

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      Tunisie : Le ministère du Commerce intensifie le contrôle sur les routes

      15. September 2025 um 19:43

      Les services de contrôle relevant du ministère du Commerce et du Développement des exportations ont entamé, en collaboration avec les services de sécurité, la mise en œuvre d’un programme spécial de contrôle conjoint sur les routes, à l’échelle centrale et régionale, et ce à partir de la nuit du 12 au 13 septembre 2025.

      Selon des données préliminaires publiées lundi soir par le ministère du Commerce et du Développement des exportations, ces équipes ont saisi 70 tonnes de légumes et de fruits ainsi que 112 000 stylos, en plus d’avoir orienté plus de 100 tonnes de produits agricoles vers les circuits de distribution organisés.

      Ce programme s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des directives présidentielles visant à lutter contre les pratiques spéculatives et monopolistiques, et à soutenir le pouvoir d’achat des citoyens. Ces opérations sont menées par des équipes mixtes couvrant l’ensemble des gouvernorats du pays, et se poursuivent par roulement jusque durant les heures matinales.

      Ces équipes veillent notamment à contrôler la transparence du transport des produits agricoles et des autres denrées de base, à garantir leur circulation à travers les circuits réglementés et à contrer de manière préventive les activités des spéculateurs et des monopoleurs.

      Lire aussi : Tunisie : L’Intérieur dit avoir arrêté les barons de la spéculation les plus influents !

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      Marché du café en Tunisie : Des quantités supplémentaires pour les professionnels

      10. September 2025 um 09:00

      L’Office tunisien du commerce (OTC) a annoncé un programme exceptionnel pour réguler l’approvisionnement en café vert et soutenir les professionnels du secteur. Cette initiative intervient après plusieurs mois de tensions et de pénuries ayant entraîné une hausse des prix et des perturbations pour les torréfacteurs et les consommateurs.

      Selon un communiqué de l’OTC, des quantités de café vert sont désormais disponibles exclusivement pour les professionnels, qui sont invités à contacter les centres de distribution pour s’approvisionner. L’objectif est d’assurer la continuité de leur activité et la disponibilité du café sur le marché.

      Le ministère du Commerce complète cette mesure par un plan national de distribution, prévoyant l’injection hebdomadaire de 50 à 100 tonnes supplémentaires. L’usage d’une application numérique et la priorisation des unités de torréfaction engagées doivent permettre une répartition plus efficace et mettre fin aux tensions.

      Cette initiative marque un pas important vers la stabilisation du marché, avec l’espoir de garantir un approvisionnement régulier pour les professionnels et, indirectement, pour les consommateurs.

      Lire aussi :

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      Tunisie – Prévisions d’automne : Le ministère du Commerce renforce ses stocks

      08. September 2025 um 11:16

      Le ministère du Commerce a augmenté de 25 % les quantités mensuelles de sucre destiné aux ménages, passant de 10 000 à 12 500 tonnes.

      Il a également stocké environ 12 000 tonnes de pommes de terre, en plus des stocks réfrigérés détenus par le secteur privé, en prévision du déficit de l’automne, a indiqué Ramzi Trabelsi, directeur de l’Observatoire national de l’approvisionnement et des prix au ministère du Commerce.

      Invité de la radio nationale, le lundi 8 septembre 2025, il a précisé qu’une quantité exceptionnelle de café a été distribuée : 100 tonnes pour les petits torréfacteurs et 50 tonnes pour les grandes surfaces commerciales, afin d’améliorer l’offre disponible.

      Concernant les viandes rouges, Trabelsi a annoncé que 20 tonnes de viande d’agneau réfrigérée seraient distribuées chaque semaine à des prix différenciés fixés à 38 900 dinars le kilogramme.

      Dans le même contexte, le responsable a révélé que plus de 34 tonnes de viande bovine avaient été distribuées durant la période estivale.

      Trabelsi a ajouté que le ministère continuerait à distribuer des quantités supplémentaires de viande rouge dans les prochaines semaines afin de réguler le marché.

      Lire aussi : Tunisie : Coup de filet contre la spéculation, contrôle musclé des marchés de gros

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