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Bourse de Tunis : Le Tunindex recule de 0,5 %, PGH tire son Ă©pingle du jeu

07. April 2025 um 22:47

Le marchĂ© boursier a entamĂ© la semaine sur une note morose. L’indice de rĂ©fĂ©rence a trĂ©buchĂ© de 0,5 % Ă  10956,8 points, dans un modeste volume de 7 MD, rapporte l’intermĂ©diaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

La palme des hausses est revenue au titre AETECH. Sans faire l’objet de transactions, l’action a signĂ© une avancĂ©e de 4,6 % Ă  0,230 D.

POULINA GROUP HOLDING a Ă©tĂ© la valeur vedette de la sĂ©ance. L’action du plus grand holding en Tunisie s’est bonifiĂ©e de 4,5 % Ă  12 D, en alimentant le marchĂ© avec des capitaux de 1,4 MD. Ce faisant, PGH a Ă©tĂ© la valeur la plus dynamique de la sĂ©ance.

Le titre ICF s’est placĂ© en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur du fluorure d’aluminium a rĂ©gressĂ© de 6 % Ă  113,680 D. La valeur a drainĂ© des Ă©changes de 328 mille dinars sur la sĂ©ance.

Le titre CIL a figurĂ© parmi les plus fortes corrections Ă  la baisse de la sĂ©ance. EchangĂ©e Ă  hauteur de 25 mille dinars seulement, l’action du leaseur indĂ©pendant a reculĂ© de 4% Ă  25,910 D.

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Siliana : 85 % des objectifs de reboisement atteints avec 400 ha déjà plantés

07. April 2025 um 16:15

Quelque 400 hectares de forĂȘts ont Ă©tĂ© reboisĂ©s dans le gouvernorat de Siliana depuis le dĂ©but de la saison de reboisement en novembre dernier jusqu’au mois d’avril courant.

Cette opĂ©ration a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en partenariat avec des associations environnementales et des entreprises spĂ©cialisĂ©es. Selon le responsable de la direction rĂ©gionale des forĂȘts, Sabri Walani, elle reprĂ©sente 85% des superficies prĂ©vues pour le reboisement.

Les zones reboisĂ©es couvrent les dĂ©lĂ©gations de Siliana-Sud, El Krib, Kesra et Errouhia (dans la rĂ©serve naturelle de Kaf Erraùï), a-t-il prĂ©cisĂ© Ă  la TAP, notant que les plantations ont inclus diverses espĂšces telles que le caroubier, le jujubier, l’acacia, le sarrasin, des plantes fourragĂšres et le calyptus.

Il a ajoutĂ© que les opĂ©rations de reboisement se poursuivent, avec l’objectif de couvrir un total de 600 ha, soulignant l’importance de cette initiative pour la prĂ©servation du couvert forestier, la richesse des Ă©cosystĂšmes, ainsi que pour la rĂ©gĂ©nĂ©ration des terrains incendiĂ©s.

De son cÎté, le responsable de la direction forestiÚre au Kef, Nabil Abidi, a révélé que prÚs de 45 hectares de terrains incendiés ont été reboisés à djebel Chehib dans la délégation de El Krib.

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Tunis accueille le Salon de l’Éco-construction 2025 : cap sur les bñtiments durables et innovants

07. April 2025 um 16:09

Quelque 35 exposants devront prendre part Ă  la 17Ăšme Ă©dition du Salon de l’Éco-construction qui se tiendra, les 21 et 22 avril 2025, au Centre International de CongrĂšs de Tunis.

Cette Ă©dition qui se tiendra sous le thĂšme « Agissons concrĂštement pour des constructions durables : innovantes, modulaires et abordables Â», mettra l’accent sur des solutions concrĂštes pour rĂ©pondre aux dĂ©fis environnementaux et Ă©conomiques actuels, avec des constructions alliant innovation, modularitĂ© et accessibilitĂ©, selon le responsable de l’évĂ©nement, Ayadi Faouzi.

Y prendront part des professionnels de l’immobilier et plusieurs experts, et ce, pour dĂ©couvrir les orientations rĂ©centes en matiĂšre de bĂątiment durable, notamment grĂące Ă  l’usage de nouveaux produits Ă©cologiques locaux.

Le salon rĂ©unit chaque annĂ©e plusieurs structures spĂ©cialisĂ©es dans le secteur tels que le ministĂšre de l’Equipement et de l’habitat, CITET, Centre Technique des MatĂ©riaux de Construction, de la CĂ©ramique et du Verre (CTMCCV), l’Ordre des Architectes de Tunisie (OAT), Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis (ENAU), l’Institut national de la normalisation et de la propriĂ©tĂ© industrielle (INNORPI), ainsi que des experts, des entrepreneurs, des architectes, des artisans et des passionnĂ©s de l’éco-construction qui partagent une vision commune : bĂątir aujourd’hui pour un avenir durable.

Les participants auront, dans ce cadre, l’opportunitĂ© d’explorer les derniĂšres innovations, d’échanger avec des acteurs de renom et de participer Ă  des ateliers interactifs et des confĂ©rences animĂ©es par des spĂ©cialistes du secteur.

L’édition 2025 favorisera Ă©galement le dĂ©veloppement de compĂ©tences dans les technologies Ă©co-responsables, la construction durable et les Ă©nergies renouvelables qui peuvent stimuler l’innovation et renforcer la compĂ©titivitĂ© du secteur. De plus, la transition Ă©cologique contribue Ă  la crĂ©ation d’emplois locaux et Ă  l’émergence de nouvelles entreprises spĂ©cialisĂ©es dans les solutions respectueuses de l’environnement.

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FITA 2025 Ă  Tunis : focus sur l’investissement, la digitalisation et la transition Ă©nergĂ©tique en Afrique

07. April 2025 um 15:46

La Tunisie abritera, les 6 et 7 mai 2025, la 8Ăšme Ă©dition de la confĂ©rence internationale « Financing Investment & Trade in Africa– FITA2025 », Ă  laquelle participeront plus de 2 mille invitĂ©s venant de plus de 60 pays, a indiquĂ© le prĂ©sident du Tunisia Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri.

Il a ajoutĂ©, lors d’une confĂ©rence de presse tenue, lundi Ă  Tunis, que ce conclave, qui se tiendra sous le haut patronage du PrĂ©sident de la RĂ©publique KaĂŻs SaĂŻd, est organisĂ© Ă  l’initiative du TABC, en partenariat avec les ministĂšres des Affaires ÉtrangĂšres, et de l’Économie et de la Planification, sur le thĂšme : « Impulser la transformation de l’Afrique ».

Cette Ă©dition revĂȘt une importance particuliĂšre, puisqu’elle coĂŻncide avec le 10Ăšme anniversaire de la crĂ©ation de TABC, une dĂ©cennie d’engagement au service du rapprochement Ă©conomique entre la Tunisie et le reste du continent africain, a-t-il notĂ©.

« Au fil des annĂ©es, FITA s’est imposĂ©e comme une plateforme panafricaine incontournable, rĂ©unissant porteurs de projets, dĂ©cideurs publics, bailleurs de fonds et investisseurs autour de partenariats structurants pour l’avenir de l’Afrique », a-t-il encore soulignĂ©.

FITA2025 mettra en lumiÚre les défis majeurs et les leviers de croissance du continent, tout en abordant la transformation industrielle, la transition énergétique, la digitalisation, ainsi que la modernisation des infrastructures et de la logistique et le développement du tourisme africain.

Jaziri a, en outre, ajoutĂ© que cette manifestation s’annonce comme un rendez-vous majeur pour accĂ©lĂ©rer la dynamique de transformation du continent africain, en rĂ©unissant talents, visions et opportunitĂ©s dans un cadre propice aux partenariats structurants. Elle accueillera de nombreuses personnalitĂ©s de premier plan tels que des hauts responsables gouvernementaux, ministres, dirigeants d’institutions internationales et rĂ©gionales des pays de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie, ainsi que de plusieurs centaines de CEOs Ă©trangers, d’agences africaines de promotion de l’investissement et d’opĂ©rateurs Ă©conomiques tunisiens issus de divers secteurs.

Evoquant le programme de « FITA 2025 », le prĂ©sident du TABC a prĂ©cisĂ© que 14 panels de haut niveau, 10 side events thĂ©matiques et 7 workshops sont prĂ©vus Ă  cet Ă©vĂšnement. Il a indiquĂ© que cinq pays seront Ă  l’honneur :RDC, Nigeria, CĂŽte d’Ivoire, Madagascar et GuinĂ©e Conakry qui auront des sessions Ă  cette manifestation.

Et de prĂ©ciser que ce conclave prĂ©voit pour la premiĂšre fois « les FITA PITCH DAYS ». Il s’agit d’une initiative dĂ©diĂ©e aux porteurs de projets innovants, qui auront l’opportunitĂ© de prĂ©senter leurs idĂ©es devant un panel d’investisseurs internationaux et d’institutions de financement, a-t-il expliquĂ©. Egalement, un espace BtoB et BtoG sera amĂ©nagĂ© pour faciliter les rencontres ciblĂ©es, a-t-il dit.

Jaziri a fait savoir qu’une plateforme digitale de matchmaking sera accessible dĂšs le 14 avril 2025 afin de permettre Ă  chaque participant inscrit, de planifier ses rendez-vous professionnels avec efficacitĂ©.

 

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Ligue des champions CAF : l’EspĂ©rance de Tunis vise la remontada face aux Mamelodi Sundowns

07. April 2025 um 15:29

Battue lors du match aller Ă  Pretoria par les Sud-africains de Mamelodi Sundowns (1-0), l’EspĂ©rance de Tunis tentera de renverser la vapeur ce mardi Ă  RadĂšs, Ă  l’occasion du match retour de la Ligue des champions d’Afrique de football, pour dĂ©crocher une place dans le dernier carrĂ©, pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive.

AprÚs une défaite qui a suscité de nombreuses critiques, principalement à cause du schéma défensif adopté par le nouvel entraßneur, Maher Kanzari, qui a engendré une faible possession du ballon, les coéquipiers de Mohamed Amine Tougai sont appelés à réagir en privilégiant un jeu offensif et plus dynamique et démontrer une meilleure maßtrise du ballon, afin de renverser la situation et valider leur ticket pour le prochain tour.

Le reprĂ©sentant tunisien sera ainsi dans l’obligation de corriger les erreurs commises au match aller, ce qui nĂ©cessite en premier lieu une rĂ©vision de l’animation offensive, une bonne gestion du match et une lecture efficace de l’adversaire, indĂ©pendamment des changements Ă  apporter Ă  la formation de dĂ©part.

AppelĂ©s Ă  l’emporter sur un large score, les coĂ©quipiers de l’AlgĂ©rien Youcef BelaĂŻli auront la lourde tache d’ĂȘtre prĂȘts techniquement et physiquement pour percer la dĂ©fense sud-africaine et afficher une force de caractĂšre face Ă  la pression psychologique, sans nĂ©gliger leurs tĂąches dĂ©fensives pour Ă©viter d’encaisser un but qui pourrait leur coĂ»ter cher et compliquer davantage leur mission.

Maher Kanzari pourra, de ce fait, renouveler sa confiance au gardien BĂ©chir Ben SaĂŻd, compte tenu de sa bonne performance lors du match aller et de la confiance qu’il a apportĂ©e Ă  la dĂ©fense. De plus, il est attendu que le duo de l’axe de la dĂ©fense composĂ© de l’AlgĂ©rien Mohamed Amine Tougai et de Hamza Jelassi soit reconduit, ainsi que le latĂ©ral gauche Mohamed Amine Ben Hamida. Quant Ă  la position de latĂ©ral droit, il semblerait que le staff technique sera contraint de continuer Ă  compter sur Raed Bouchniba, malgrĂ© une prestation dĂ©cevante lors du match aller, en l’absence de Mohamed Ben Ali qui n’a pas encore rĂ©cupĂ©rĂ© de sa blessure, et d’ElyĂšs BouzayĂšne, en manque de rythme.

Le milieu de terrain, qui sera le centre de la bataille tactique entre Maher Kanzari et Miguel Cardoso, connaitra par ailleurs quelques changements, par rapport au match aller, avec la possibilitĂ© de reconduire le NigĂ©rian Ogbelo comme pivot aux cĂŽtĂ©s de Houssem Tka, pour la rĂ©cupĂ©ration, la couverture et mĂȘme la relance, tandis que Abulramane KonatĂ© complĂštera le trio du milieu. Quant Ă  l’animation offensive, elle sera fort probablement confiĂ©e au BrĂ©silien Yan Sasse qui, malgrĂ© sa prestation en demi-teinte Ă  PrĂ©toria, sera privilĂ©giĂ© Ă  Chiheb Jebali, qui pourra ĂȘtre remplaçant, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre titulaire.

Les milliers des supporters sang et or attendus au stade Hammadi Agrebi suivront, par ailleurs, de prĂȘt une attaque structurĂ©e autour de trois Ă©lĂ©ments, oĂč l’AlgĂ©rien Youcef BelaĂŻli devra retrouver sa place habituelle dans le couloir gauche, tandis que le Sud-Africain Elias Mukwana occupera le poste d’ailier droit. Le poste d’attaquant central sera confiĂ© soit au BrĂ©silien Rodrigo Rodrigues ou Ă  Achraf Jabri, afin d’assurer la profondeur offensive face Ă  une Ă©quipe dont la dĂ©fense est considĂ©rĂ©e comme le maillon faible du systĂšme de jeu.

L’équipe espĂ©rantiste devra toutefois rester vigilante devant une Ă©quipe sud-africaine qui cherchera, de son cĂŽtĂ©, Ă  verrouiller les espaces et Ă  contenir les points forts offensifs de son adversaire, en exerçant un marquage individuel sur ses Ă©lĂ©ments clĂ©s, comme ce fut le cas lors du match aller. Mamelodi tentera Ă©galement de mettre Ă  profit ses atouts offensifs, notamment avec Shalulile et Ribeiro, dans les contre-attaques.

Pour rappel, le match sera dirigĂ© par l’arbitre sĂ©nĂ©galais, Issa Sy, tandis que le Kenyan Peter Waweru sera en charge de la VAR.

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Siliana : lancement de la régularisation fonciÚre de la cité El Malaab à Aroussa

07. April 2025 um 15:21

Le ministĂšre des Domaines de l’Etat et des affaires fonciĂšres a indiquĂ©, dans un communiquĂ© publiĂ© lundi, avoir entamĂ© la rĂ©gularisation de la situation fonciĂšre du groupement rĂ©sidentiel “citĂ© El Malaab”, sis Ă  la dĂ©lĂ©gation de Aroussa, dans le gouvernorat de Siliana.

Ainsi, les rĂ©sidents de cette citĂ© qui remplissent les conditions de rĂ©gularisation stipulĂ©es dans le dĂ©cret gouvernemental n°2018-504 du 7 juin 2018, sont tenus de dĂ©poser  leurs demandes de la rĂ©gularisation fonciĂšre des parcelles domaniales qu’ils occupent.

Les demandes de rĂ©gularisation doivent ĂȘtre accompagnĂ©es des piĂšces nĂ©cessaires. Il s’agit  de la carte d’identitĂ© nationale (les cartes d’identitĂ© des concernĂ©s par la rĂ©gularisation, le certificat de dĂ©cĂšs, procuration et ce en cas de besoin, des  piĂšces justificatives prouvant la gestion du bien domanial (contrat, dĂ©sistement, don
), et d’une piĂšce justifiant la construction de la rĂ©sidence avant l’annĂ©e 2000.

Le ministÚre a rappelé que la commission technique des lotissements de Siliana, a approuvé le lotissement du dit groupement, lors de sa réunion tenue le 14 mars2025.

Cette rĂ©gularisation est conformĂ©ment aux dispositions du dĂ©cret gouvernemental n°2018-504  du 7 juin 2018, fixant les conditions et modalitĂ©s de la rĂ©gularisation de la situation des anciens regroupements rĂ©sidentiels bĂątis sur le domaine privĂ© de l’Etat.

 

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Tozeur : la campagne de pollinisation des dattiers progresse rapidement grĂące au climat favorable

07. April 2025 um 15:08

Les opĂ©rations de pollinisation des rĂ©gimes de dattes avancent Ă  un rythme soutenu dans les diffĂ©rentes oasis au gouvernorat de Tozeur, notamment grĂące aux conditions climatiques favorables, selon le prĂ©sident de l’Union rĂ©gionale de l’agriculture (URAP), Naceur Mkaddem.

Dans une dĂ©claration Ă  l’agence TAP, il a soulignĂ© que ces opĂ©rations ont atteint un taux d’avancement de 50 % dans les anciennes oasis et 80% dans les nouvelles oasis, rappelant que la pollinisation des palmiers-dattiers est souvent rĂ©alisĂ©e de façon traditionnelle (manuelle) alors que la fĂ©condation mĂ©canique n’a Ă©tĂ© effectuĂ©e que dans le cadre d’expĂ©riences trĂšs limitĂ©es.

Selon la mĂȘme source, malgrĂ© les campagnes de sensibilisation sur les bienfaits de la pollinisation mĂ©canique, qui permet notamment de gagner du temps, de rĂ©duire les coĂ»ts de production, de pallier le manque de main-d’Ɠuvre et de gĂ©nĂ©rer une bonne rĂ©colte, plusieurs producteurs, coopĂ©ratives et exportateurs rĂ©ticent encore Ă  adopter cette technique cruciale.

Rappelons que la saison de pollinisation s’étale chaque annĂ©e de mars Ă  mai. L”opĂ©ration consiste Ă  attacher deux ou trois Ă©pillets mĂąles avec les inflorescences femelles. Pour les palmiers les plus hauts, la pollinisation est plus difficile Ă  rĂ©aliser. A cet Ă©gard, un pollinisateur mĂ©canique a Ă©tĂ© crĂ©Ă©, dont le principe de fonctionnement est le poudrage de grains du pollen.

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Ligne de financement pour les PME : la Tunisie en nĂ©gociation d’un prĂȘt de 80 millions € avec l’AFD

07. April 2025 um 15:01

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du Peuple (ARP) a entamĂ©, lundi, l’examen d’un projet de loi portant approbation de l’accord de prĂȘt conclu le 25 juin 2024 entre la Tunisie et l’Agence Française de DĂ©veloppement (AFD), d’un montant de 80 millions d’euros (environ 270 millions de dinars), visant Ă  contribuer Ă  la crĂ©ation d’une ligne de financement pour appuyer les Petites et Moyennes Entreprises (PME) afin de favoriser la relance Ă©conomique.

Ce prĂȘt est remboursable sur une pĂ©riode de 20 ans avec une pĂ©riode de grĂące de cinq ans. Le taux d’intĂ©rĂȘt sera identifiĂ© dans chaque opĂ©ration de tirage, sachant que le dernier tirage est prĂ©vu le 25 juin 2029, selon le document du projet de loi publiĂ© sur le portail Ă©lectronique de l’ARP.

La ligne qui sera gĂ©rĂ©e par la Banque centrale de Tunisie (BCT) Ă  travers la crĂ©ation d’une unitĂ© de gestion qui se chargera du suivi de l’exĂ©cution et du respect des articles de l’accord, favorisera l’octroi de crĂ©dits aux Ă©tablissements financiers Ă  savoir les banques publiques et privĂ©es et les Ă©tablissements de leasing.

L’objectif de cette ligne de financement est de favoriser la relance Ă©conomique via l’appui des PME pour surmonter les impacts de la pandĂ©mie de Covid-19 Ă  travers l’octroi des financements nĂ©cessaires. Il s’agit Ă©galement de faciliter l’accĂšs des PME aux sources de financement rĂ©pondant Ă  leurs besoins conjoncturels et d’investissement tout en tenant compte de leurs spĂ©cificitĂ©s et de la nature de leur structure Ă©conomique et financiĂšre.

Il s’agira ainsi de permettre aux banques et aux Ă©tablissements de leasing d’obtenir des ressources financiĂšres de long terme et adĂ©quates aux investissements, leur permettant ainsi d’accompagner les porteurs de projets.

Y bĂ©nĂ©ficieront les PME opĂ©rant dans tous les secteurs Ă©conomiques, Ă  l’exception des entreprises actives dans les secteurs du tourisme et de la promotion immobiliĂšres, et les sociĂ©tĂ©s dans lesquelles, l’Etat ou les entreprises publiques dĂ©tiennent plus de 34% de son capital.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 07 Avril 2025

07. April 2025 um 13:29

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 3.039 3.121
Euro EUR 1 3.335 3.412
Yen Japonais JPY 1000 20.710 21.490
Livre Sterling GBP 13 3.879 4.026
Franc Suisse CHF 10 35.242 36.756

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Classement WTA : Ons Jabeur retrouve le top 30 aprĂšs sa blessure Ă  Miami

07. April 2025 um 13:18

La Tunisienne Ons Jabeur a gagnĂ© deux places au classement WTA de tennis publiĂ© lundi, pour devenir 27e mondiale.

Le dernier passage d’Ons Jabeur sur les courts de tennis remonte au 22 mars dernier lors du tournoi de Miami, oĂč elle a Ă©tĂ© contrainte d’abandonner au troisiĂšme tour face Ă  l’Italienne Jasmine Paolini en raison d’une blessure Ă  la jambe due Ă  une fatigue musculaire.

La tenniswoman tunisienne fera son come-back Ă  l’occasion du tournoi de Stuttgart, sur terre battue, prĂ©vu du 14 au 21 avril courant.

La BiĂ©lorusse Aryna Sabalenka conserve toujours la tĂȘte du classement mondial, devant la Polonaise Iga Swiatek et l’AmĂ©ricaine Jessica Pegula.

 

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Charleston : Jessica Pegula enchaĂźne un deuxiĂšme titre en 2025 aprĂšs sa victoire sur Sofia Kenin

07. April 2025 um 13:13

L’AmĂ©ricaine et 4e mondiale Jessica Pegula a remportĂ© dimanche le tournoi WTA 500 de Charleston (Etats-Unis) en battant non sans trembler sa compatriote Sofia Kenin (44e) 6-3, 7-5.

Sur la terre battue verte de Caroline du Sud, Pegula, tĂȘte de sĂ©rie numĂ©ro un, a maĂźtrisĂ© la premiĂšre manche avant de balbutier son tennis dans la deuxiĂšme, perdant trois fois de suite sa mise en jeu pour se retrouver menĂ©e 5-1.

Kenin, 26 ans, gagnante de l’Open d’Australie en 2020, annĂ©e oĂč elle s’est hissĂ©e Ă  la 4e place mondiale, a commis Ă  son tour de nombreuses fautes, permettant Ă  Pegula d’enchaĂźner six jeux et de s’imposer sur une ultime double faute de son adversaire.

Elle empoche, Ă  31 ans, le huitiĂšme titre de sa carriĂšre et son deuxiĂšme de l’annĂ©e aprĂšs sa victoire Ă  Austin fin mars et devrait grimper Ă  la troisiĂšme place dans le prochain classement mondial de la WTA.

Charleston Ă©tait la troisiĂšme finale de Pegula en quatre tournois aprĂšs celles disputĂ©es au Masters 1000 de Miami et au WTA 250 d’Austin.

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Métro de Sfax : Spéculations sur son financement par la BAD

07. April 2025 um 11:50

MĂ©tro SFAXC’est une histoire bizarre, mĂȘme trĂšs bizarre. En voici les dĂ©tails : le 25 mars 2025, le dĂ©partement du transport, a rĂ©vĂ©lĂ© par la voix de son ministre, Rachid Amri devant le parlement que la Banque Africaine de dĂ©veloppement (BAD) a informĂ©, il y a une dizaine de jours, le gouvernement tunisien qu’elle a dĂ©cidĂ© de se rĂ©tracter et de ne pas financer, comme prĂ©vu, le projet du mĂ©tro de Sfax

«Nous avions un engagement initial clair, avec un horizon prĂ©cis pour le lancement du projet. Mais rĂ©cemment, nous avons constatĂ© un revirement dont nous ignorons encore les vĂ©ritables raisons. La BAD a posĂ© de nouvelles conditions”, a rappelĂ© Rachid Amri.

Le ministre a ajoutĂ© cette prĂ©cision fort importante concernant la rĂ©action de la Tunisie: “face Ă  cette situation, a-t-il dit, le gouvernement a dĂ©cidĂ© de ne pas abandonner le projet. Une rĂ©union s’est tenue avec le ministĂšre de l’Économie et de la Planification pour Ă©tudier des alternatives. Parmi les solutions envisagĂ©es, le ministre a Ă©voquĂ© la possibilitĂ© de reclasser le projet sous le dĂ©cret 497 afin de lui confĂ©rer un statut stratĂ©gique et d’accĂ©der Ă  d’autres sources de financement”.

Pour mĂ©moire, le dĂ©cret  497-2024 du 24 octobre 2024, dĂ©finit les modalitĂ©s et procĂ©dures spĂ©cifiques aux fins de faciliter la rĂ©alisation des grands projets publics jugĂ©s stratĂ©giques ou en retard et de leur donner la prioritĂ© en matiĂšre d’exĂ©cution.

Revirement de la BAD

Morale de l’histoire : avec ces rĂ©vĂ©lations du ministre du transport et sa coordination avec le ministĂšre de l’économie et de la planification, les observateurs de la chose tunisienne ont compris que le dossier du financement du mĂ©tro de Sfax par la BAD relevait d’une histoire passĂ©e.

Seulement, vingt quatre heures aprĂšs l’audition du ministre au parlement, c’est-Ă -dire, le 26 mars 2025, le ministĂšre du transport annonce, au grand bonheur des sfaxiens, sur sa page officielle du rĂ©seau social facebook, que “la BAD maintient son engagement financier le projet du mĂ©tro de Sfax, ajoutant mĂȘme que “la premiĂšre phase des travaux devrait dĂ©buter prochainement”.

Ce revirement de situation a suscité moult interrogations et spéculations dans le monde des affaires en Tunisie. Des analystes de différents bords ont essayé de décrypter les tenants et aboutissants de ce changement de position de la BAD.

Spéculations des opposants au pouvoir en place

Au plan politique, les dĂ©tracteurs du pouvoir en place, voire les opposants politiques y ont perçu une pression-sanction de la BAD en lien avec la rupture des nĂ©gociations avec le FMI pour les premiers et en lien avec le retrait de la Tunisie de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples.

Au plan financier, pour les monétaristes, la décision de la BAD de se rétracter relÚverait du bon sens au regard de la dégradation, ces derniÚres années, du rating souverain de la Tunisie et des difficultés rencontrées pour accéder au marché financier international.

Est-il besoin de rappeler que mĂȘme avec la rĂ©cente amĂ©lioration de cette notation par l’agence Moody’s en la faisant passer de “Caa2” (risque trĂšs Ă©levĂ© avec des perspectives nĂ©gatives) Ă  “Caa1” (risque Ă©levĂ© avec des perspectives stables), le risque Tunisie est toujours Ă©levĂ© et le scĂ©nario d’un dĂ©faut de paiement est toujours possible.

ConsĂ©quence : d’aprĂšs ces monĂ©taristes, la BAD est dans son droit de ne pas courir le risque d’accorder un crĂ©dit Ă  un pays exposĂ© Ă  un dĂ©faut de paiement.

Relents géostratégiques

Pour nous, cette affaire du retrait de la BAD du financement du métro de Sfax avant de confirmer son maintien en 24 heures a des relents géostratégiques.

La BAD,  qui est historiquement alignĂ©e sur les positions des institutions de Bretton wood’s et des bailleurs de fonds europĂ©ens (BEI..),  semble voire d’un mauvais Ɠil le rapprochement spectaculaire de la Tunisie avec la Chine. Et pour cause, depuis une annĂ©e ou deux, les investisseurs chinois sont de plus en plus nombreux Ă  visiter la Tunisie pour y explorer des opportunitĂ©s d’investissement.

D’ailleurs, comme par hasard, au cours de la pĂ©riode au cours de laquelle la BAD avait dĂ©cidĂ©, dans un premier temps, d’abandonner le financement du mĂ©tro de Sfax, l’Agence de promotion des investissements extĂ©rieurs (FIPA) avait, amplement, communiquĂ© sur la visite en Tunisie d’une dĂ©lĂ©gation chinoise de la sociĂ©tĂ© Norinco, entreprise publique chinoise spĂ©cialisĂ©e entre autres dans les chemins de fer. Il n’est pas Ă©tonnant d’imaginer que les tunisiens, mis au courant par la BAD de son retrait du financement du mĂ©tro de Sfax,  auraient proposĂ© aux chinois de se charger du projet.

Il faut dire que les investisseurs chinois ont le vent en poupe ces derniers temps . En une annĂ©e, ils ont remportĂ© trois gros marchĂ©s en Tunisie : le pont fixe de Bizerte que cofinance d’ailleurs la BAD, le rachat de la cimenterie de Djebel Oust pour plus de 130 millions de dollars et la CitĂ© mĂ©dicale de Kairouan, un mĂ©gaprojet d’1,2 milliard de dollars.

Il va de soi que ces dĂ©cryptages relĂšvent de l’hypothĂ©tique. Il s’agit lĂ  de simples supputations et suppositions, et ce, en l’absence de communication et d’éclairages du gouvernement sur les vĂ©ritables raisons qui ont amenĂ© la BAD Ă  se retirer du financement du mĂ©tro de Sfax, Ă  en informer le gouvernement et Ă  annoncer ensuite le maintien de son engagement antĂ©rieur.

C’est une histoire bizarre !!!

Abou SARRA

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Tunisie face au choc Trump : quelles menaces et opportunités économiques ?

07. April 2025 um 10:05
Trump
image ChatGPT

“PhĂ©nomĂšne Trump : Enjeux GĂ©opolitiques et RĂ©percussions Économiques”, c’est le titre du thĂšme sujet de dĂ©bat lors d’une table ronde organisĂ©e tout rĂ©cemment par l’Association tunisienne pour la promotion de la culture financiĂšre dont l’objectif est d’identifier l’impact de la politique “trumpienne” sur la Tunisie.

AdossĂ©e Ă  une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par l’IACE, on y Ă©numĂšre les six piliers fondamentaux de la doctrine Trump qui ont profondĂ©ment bouleversĂ© l’ordre mondial :

  • America First : un protectionnisme Ă©conomique visant Ă  remettre sur les rails l’industrie amĂ©ricaine et la privilĂ©gier ce qui se traduit par l’augmentation des droits de douane sur toutes les importations (+60% pour la Chine) et la renĂ©gociation des accords commerciaux pour obtenir des conditions plus favorables, Trump initie ainsi une guerre commerciale sans merci mĂȘme si pour nombre d’observateurs, Trump est passĂ© maĂźtre dans la mĂ©thode Harvard consistant Ă  intimider, se montrer fort et dĂ©terminĂ© et placer haut la barre pour obtenir le maximum de concessions de ses partenaires ou ses rivaux ;
  • l’Isolationnisme : Trump a entamĂ© son mandat en se dĂ©sengageant des institutions internationales (retrait de l’accord de Paris, du Conseil des droits de l’homme de l’ONU) et en adoptant une politique migratoire stricte (mur avec le Mexique, interdictions de visas pour certains pays musulmans) ;
  • rĂ©forme fiscale : maintien des rĂ©ductions d’impĂŽts de 2017 et nouvelles baisses pour les entreprises ainsi que la rĂ©duction des impĂŽts sur les gains en capital ;
  • polarisation interne : le prĂ©sident US adopte des discours nationalistes exacerbant la division au sein de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine sans prendre en considĂ©ration les risques de montĂ©e de l’extrĂ©misme politique, religieux ou ethnique ;
  • repli multilatĂ©ral : Trump s’est placĂ© dans la logique de favoriser les relations bilatĂ©rales avec des alliĂ©s stratĂ©giques en se dĂ©sengageant des organisations multilatĂ©rales ;
  • une stratĂ©gie monĂ©taire agressive qui a visĂ© en premier lieu la Fed pour ses taux d’intĂ©rĂȘt Ă©levĂ©s et une politique favorisant un dollar plus faible pour stimuler l’économie. La guerre commerciale et l’augmentation des droits de douane initiĂ©e par Trump auraient pour consĂ©quences l’augmentation du coĂ»t des importations, l’inflation et le ralentissement de la croissance.

Par ailleurs, la rĂ©duction des aides AmĂ©ricaines pour rĂ©allouer les ressources vers des prioritĂ©s nationales desserviraient nombre de pays en dĂ©veloppement mĂȘme si les aides en question servaient les intĂ©rĂȘts stratĂ©giques US et le positionnement gĂ©oĂ©conomique amĂ©ricain dans nombre de rĂ©gions dans le monde et en prime la zone MENA.

“La Tunisie est aujourd’hui la spectatrice d’un bouleversement Ă©conomique mondial.”

 

Le 20 mars, le SecrĂ©taire d’État US aux Affaires Ă©trangĂšres Marco Rubio avait adressant ses fĂ©licitations au peuple et au gouvernement tunisiens Ă  l’occasion de la fĂȘte de l’IndĂ©pendance prĂ©cisĂ© que les États Unis tenaient Ă  consolider les relations commerciales avec notre pays. Que peut reprĂ©senter une petite Ă©conomie comme celle de la Tunisie pour la premiĂšre puissance Ă©conomique mondiale ?

Le contexte Ă©conomique tunisien et ce, indĂ©pendamment des politiques “trumpiennes” n’est pas des plus reluisants. En 2024, les coĂ»ts de l’énergie ont augmentĂ© de 18 % et les produits alimentaires de 12 %, affectant le pouvoir d’achat des Tunisiens. Le dinar tunisien s’est dĂ©prĂ©ciĂ© par rapport au dollar amĂ©ricain, rendant les importations plus coĂ»teuses.

La Tunisie, qui dĂ©pend fortement des importations pour l’énergie et certains produits alimentaires, voit ainsi sa balance commerciale fragilisĂ©e. Quant Ă  la dette publique, il faut savoir qu’au 30 juin 2024, la dette extĂ©rieure tunisienne s’élevait Ă  62,247 milliards de dinars, dont 60 % Ă©taient libellĂ©s en dollars (37,348 milliards de dinars).

“MalgrĂ© la stratĂ©gie du ‘compter sur soi’ adoptĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, elle ne pourra pas Ă©chapper aux consĂ©quences d’une guerre commerciale exacerbĂ©e par la doctrine Trump.”

 

Une variation de seulement 10 millimes dans le cours du dollar (soit 0,32 %) entraĂźnerait une augmentation de 120 millions de dinars de la dette extĂ©rieure. Si apprĂ©ciation du dollar, il y a, combinĂ©e Ă  l’augmentation des coĂ»ts d’importation, les marges budgĂ©taires de l’État tunisien seraient rĂ©duites et pĂšseraient sur les finances publiques.

D’autres rĂ©percussions telles l’inflation et la hausse des coĂ»ts des importations pourraient avoir lieu. S’agissant des droits de douane, on estime que l’impact ne sera pas important sur les exportations tunisiennes dĂ» au faible volume vers les États-Unis sauf si la guerre commerciale avec la Chine, persiste. Cette guerre pourrait entraĂźner un ralentissement de l’économie mondiale, ce qui impacterait indirectement la Tunisie en rĂ©duisant la demande internationale principalement le marchĂ© europĂ©en, son principal partenaire.

Une note positive toutefois, celle des cours du pĂ©trole, l’abondance de l’offre mondiale de pĂ©trole maintient les prix sous pression, avec une stabilisation autour de 70 $/baril. Le gouvernement tunisien avait basĂ© son budget 2025 sur un prix du baril de 77,4 $. Cette baisse du prix du pĂ©trole offre plusieurs avantages pour la Tunisie dont la rĂ©duction des dĂ©penses publiques sur les subventions Ă©nergĂ©tiques et la baisse du dĂ©ficit budgĂ©taire.

“L’urgence est au rĂ©tablissement de la confiance et Ă  l’amĂ©lioration du climat d’affaires, il est temps de mettre fin Ă  la chasse aux sorciĂšres au dĂ©triment de l’avenir Ă©conomique du pays !”

 

Conclusion : la Tunisie est aujourd’hui la spectatrice d’un bouleversement Ă©conomique mondial. MalgrĂ© la stratĂ©gie du “compter sur soi” adoptĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, elle ne pourra pas Ă©chapper aux consĂ©quences d’une guerre commerciale exacerbĂ©e par la doctrine Trump.

Les nouveaux Ă©quilibres Ă©conomiques mondiaux fragilisant les principaux partenaires Ă©conomiques du pays, le plaçant dans une situation encore plus incertaine, ce qui devrait pousser les dĂ©cideurs politiques Ă  mettre en place des politiques Ă©conomiques plus rĂ©flĂ©chies et plus soucieuses de la crĂ©ation de richesses et de l’encouragement du secteur privĂ© que de la recherche de la moindre erreur pour au mieux mettre au pas les opĂ©rateurs dans l’économie formelle et au pire leur faire subir des mesures coercitives insupportables pour nombre d’entre eux.

“Les nouveaux Ă©quilibres Ă©conomiques mondiaux fragilisant les principaux partenaires Ă©conomiques du pays, le plaçant dans une situation encore plus incertaine
”

 

Ce ne sont pas les contrebandiers ou les acteurs de l’économie informelle qui financeront le budget de l’État ou permettront de trouver les ressources nĂ©cessaires pour que l’État joue le rĂŽle social ambitionnĂ©. L’urgence est au rĂ©tablissement de la confiance et Ă  l’amĂ©lioration du climat d’affaires, il est temps de mettre fin Ă  la chasse aux sorciĂšres au dĂ©triment de l’avenir Ă©conomique du pays !

A bon entendeur !

Amel Belhadj Ali

EN BREF

Impact du “PhĂ©nomĂšne Trump” sur la Tunisie

  • 6 piliers de la doctrine Trump ont bouleversĂ© l’ordre mondial : “America First”, isolationnisme, rĂ©forme fiscale, polarisation interne, repli multilatĂ©ral, stratĂ©gie monĂ©taire agressive.
  • La guerre commerciale de Trump pourrait entraĂźner hausse des importations et inflation.
  • La dette extĂ©rieure tunisienne s’élĂšve Ă  62,247 milliards de dinars (60% en dollars). Une variation de 10 millimes du dollar coĂ»te 120 millions de dinars.
  • Baisse du prix du pĂ©trole (autour de 70 $/baril vs. budget 2025 Ă  77,4 $) : impact positif potentiel sur les finances tunisiennes.
  • Conclusion : La Tunisie, malgrĂ© sa stratĂ©gie de “compter sur soi”, sera affectĂ©e par les bouleversements Ă©conomiques mondiaux initiĂ©s par la politique Trump.

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Le stockage stratĂ©gique est-il la solution aux crises d’approvisionnement ?

06. April 2025 um 10:13

Silos Stockage BlĂ© CĂ©rĂ©alesAu commencement, cet Ă©lĂ©ment d’histoire : dans les annĂ©es 70, la Tunisie Ă©tait signalĂ©e et prĂ©sentĂ©e dans les documents officiels de la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne (CEE), actuellement Union EuropĂ©enne(UE), comme un pays de pĂ©nuries. Un demi-siĂšcle aprĂšs -bien un demi siĂšcle aprĂšs-, le pays prĂ©sente hĂ©las le mĂȘme profil de pays constamment confrontĂ©es Ă  des insuffisances d’approvisionnement du marchĂ© local.

En tĂ©moignent les pĂ©nuries dramatiques que le pays a connues, particuliĂšrement, ces derniĂšres annĂ©es,  suite aux perturbations des chaĂźnes d’approvisionnement enregistrĂ©es Ă  travers le monde par le double effet de la pandĂ©mie du corona virus Covid 19 durant les annĂ©es 2019 et 2020 et des crises gĂ©opolitiques dont la guerre russo-ukrainienne.

Face Ă  ces crises, les dirigeants politiques et Ă©conomiques qui se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de la Tunisie, depuis un demi siĂšcle, n’ont jamais Ă©tĂ© bien inspirĂ©s pour prĂ©voir des solutions voire des parades pĂ©rennes Ă  ces pĂ©nuries gĂ©nĂ©rĂ©es, le plus souvent, par des facteurs exogĂšnes, et faisant subir aux tunisiens privations, frustrations et dĂ©sagrĂ©ments multiformes dont ils auraient pu se passer.

Parmi, ces parades, nos gouvernants avaient deux possibilitĂ©s de manƓuvre, soit accroĂźtre la production au niveau local et rĂ©aliser l’autosuffisance du pays en divers produits, soit recourir au stockage pour rĂ©guler le marchĂ© en pĂ©riode de pĂ©nuries.

Malheureusement, le pays n’a pas connu, un demi- siĂšcle durant, ni l’autosuffisance ni le stockage rĂ©gulateur. C’est ce qui explique l’acuitĂ© des pĂ©nuries connues par le pays, notamment, en ce qui concerne l’approvisionnement en denrĂ©es alimentaires (farine, cafĂ©, lait, sucre, lĂ©gumes et produits Ă©nergĂ©tiques, pĂ©trole et gpl
).

Dans les pays industrialisĂ©s, le stockage est Ă©rigĂ© en activitĂ© hautement stratĂ©gique  

Pourtant un investissement dans le stockage aurait pu ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour le pays d’autant plus que ce mĂ©canisme ne nĂ©cessitait pas, et ce contrairement Ă  l’autosuffisance alimentaire, ni des investissements lourds, ni une technologie sophistiquĂ©e.

Il s’agissait tout simplement d’acheter Ă  bon marchĂ© les produits sur le marchĂ© (hydrocarbures et denrĂ©es alimentaires) quand leurs cours baissent, de les stocker pendant un certain temps et de les Ă©couler sur le marchĂ© lors de l’émergence des dysfonctionnement du marchĂ©.

«Cela fait 50 ans que la Tunisie subit les mĂȘmes pĂ©nuries. Ce n’est plus une question de circonstances, mais de stratĂ©gie. L’absence d’anticipation nous coĂ»te chaque jour un peu plus cher.»

 

Dans les pays industrialisĂ©s, le stockage est Ă©rigĂ© en activitĂ© hautement stratĂ©gique autant que le secteur productif,  car il prĂ©sente l’avantage de contenir dans de bonnes proportions les effets nĂ©gatifs des pĂ©nuries et surtout de pouvoir ajuster, en temps rĂ©el l’offre Ă  la demande fluctuante des consommateurs.

Par ailleurs, le recours au stockage aurait pu faire gagner Ă  la Tunisie d’importantes Ă©conomies de devises surtout lorsque le pays ne peut pas en disposer pour diverses raisons dont le refus des bailleurs des fonds et du marchĂ© financier international privĂ© de lui accorder des crĂ©dits en devises comme cela a Ă©tĂ© le cas avec le FMI depuis quelques annĂ©es.

Néanmoins, la situation commence à changer. Nous relevons depuis quelque temps, une prise de conscience au niveau de la gouvernance du pays et une véritable volonté de développer la logistique du stockage du pays.

L’office des cĂ©rĂ©ales donne l’exemple

A preuve, l’Office des cĂ©rĂ©ales vient de rompre avec ce statu quo et de donner ainsi l’exemple Ă  d’autres prestataires publics importateurs. Acteur clĂ© de la politique nationale de sĂ©curitĂ© alimentaire du pays, cette entitĂ© publique, qui importe 80% des besoins du pays en blĂ©, a pris, au mois de mars 2025, deux heureuses initiatives hautement stratĂ©giques visant Ă  investir gros dans la logistique de l’Office, s’agissant particuliĂšrement de la mise Ă  niveau des silos existants et de la crĂ©ation de nouveaux.

AnnoncĂ©e, par Salwa Ben Hadid Zouari, PDG de l’Office, la premiĂšre initiative a consistĂ© en la programmation, sur deux ans, d’un gros investissement de 205 MDT (66,5 M de dollars). Cet investissement est destinĂ© Ă  construire, d’ici fin 2027, de nouveaux silos pour le stockage des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre, blĂ© dur et orge), d’une capacitĂ© totale de prĂšs de 120 mille tonnes. Les nouveaux silos seront situĂ©s dans les zones de RadĂ©s (capacitĂ© de 40 mille tonnes), de Sousse (58 mille tonnes) et de Sfax (38 mille tonnes).

«Le stockage stratĂ©gique n’est pas un luxe rĂ©servĂ© aux grandes puissances : c’est un outil simple, efficace et abordable pour protĂ©ger un pays des chocs extĂ©rieurs.»

 

La deuxiÚme initiative porte sur la réhabilitation, moyennant une enveloppe budgétaire de 143 MDT, des silos existants et dont la construction remonte à 1985, ces silos ayant une capacité de stockage de 206 mille tonnes.

Objectif : assurer des capacitĂ©s de stockage suffisantes, (actuellement 508 mille tonnes) aux fins d’absorber les quantitĂ©s des cĂ©rĂ©ales collectĂ©es, de les conserver dans de bonnes conditions, et de maintenir le niveau de stock de sĂ©curitĂ©, grĂące Ă  ces capacitĂ©s de stockage supplĂ©mentaires.

Rien que pour la saison 2024-2025 qui s’annonce bonne Ă  la faveur des prĂ©cipitations hivernales (programmation de 200 mille hectares supplĂ©mentaires), des capacitĂ©s de stockage additionnelles de l’ordre de 47 mille 500 tonnes ont Ă©tĂ© programmĂ©es, pour mieux gĂ©rer le flux cĂ©rĂ©alier.

«Dans un monde instable, ceux qui stockent au bon moment sont ceux qui restent souverains. La Tunisie ne peut plus se permettre de dépendre des marchés volatils.»

 

Une fois l’ensemble de ces investissements rĂ©alisĂ©s, l’Office des cĂ©rĂ©ales, fort de cette capacitĂ© de stockage additionnelle, pourra ainsi mieux gĂ©rer les flux d’importation, stocker Ă  des pĂ©riodes oĂč les prix sont bas et Ă©viter les pĂ©nuries en cas de tensions sur les marchĂ©s mondiaux.

D’autres Ă©tablissements publics et entreprises publiques importateurs peuvent suivre l’exemple de l’Office des cĂ©rĂ©ales. Il s’agit principalement de l’Office du commerce (OCT) et de la sociĂ©tĂ© des industries de raffinage (STIR) qui importent en devises les besoins du pays en hydrocarbures et en denrĂ©es alimentaires.

Leurs importations sont Ă  l’origine d’une grande proportion du dĂ©ficit commercial du pays lequel ne cesse de s’aggraver. L’idĂ©al serait, en attendant le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables au rythme souhaitĂ©, d’accroĂźtre la capacitĂ© de stockage  de la STIR Ă  Bizerte et de celle de la Compagnie des transports par pipes line (TRAPSA) Ă  Skhira, sachant qu’avec « le trumpisme Â» les Ă©nergies fossiles ont encore de l’avenir.

Abou SARRA

EN BREF

Stockage stratégique : une nouvelle donne pour la Tunisie ?

  • Depuis les annĂ©es 70, la Tunisie souffre de pĂ©nuries rĂ©currentes.
  • Absence d’autosuffisance et de stockage rĂ©gulateur depuis 50 ans.
  • L’Office des cĂ©rĂ©ales investit 205 MDT pour construire de nouveaux silos (+120 000 tonnes).
  • 143 MDT allouĂ©s Ă  la rĂ©habilitation de silos existants.
  • Objectif : mieux gĂ©rer les importations, sĂ©curiser l’approvisionnement, rĂ©duire les tensions sur les marchĂ©s.
  • « Stocker, c’est produire sans produire, anticiper sans subir. »
  • Une stratĂ©gie simple, durable et enfin mise en Ɠuvre.

 

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Prix “Champions de la Terre” 2025 : l’ONU rĂ©compense les hĂ©ros de l’environnement

05. April 2025 um 11:47

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a lancĂ©, mardi, 2 avril 2025, un appel Ă  candidatures pour le prix annuel des Champions de la Terre, la plus haute distinction environnementale des Nations Unies, qui rĂ©compense des leaders exceptionnels parmi les gouvernements, la sociĂ©tĂ© civile et le secteur privĂ© pour leur impact transformateur sur l’environnement.

Cette annĂ©e, le PNUE recherche des candidatures de personnes, d’organisations et de gouvernements qui Ă©laborent et mettent en Ɠuvre des solutions et des politiques innovantes et durables qui favorisent l’action climatique et qui ont eu un impact positif sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre des populations.

Les prix de cette annĂ©e seront axĂ©s sur des solutions concernant le mĂ©thane, les bĂątiments et la construction, le refroidissement durable, y compris l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, la puretĂ© de l’air et les forĂȘts.

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“Ragouj El Kenz” : une sĂ©rie tunisienne alerte sur la crise de l’eau pendant Ramadan 2025

05. April 2025 um 11:15

Les thĂ©matiques de la raretĂ© des ressources en eau et le risque de manque d’eau extrĂȘme sont rarement abordĂ©es dans les productions tĂ©lĂ©visuelles pendant le mois de ramadan dans le monde arabe.

Une premiĂšre en Tunisie! “Ragouj El Kenz” (Ragouj, le TrĂ©sor), un feuilleton rĂ©alisĂ© par le jeune Abdelhamid Bouchnak, et diffusĂ© durant Ramadan 2025, sur une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision privĂ©e tunisienne, a rĂ©ussi Ă  attirer l’attention des Tunisiens, sur ce problĂšme de raretĂ© de l’eau. Entre rires et larmes, les personnages de cette sĂ©rie de 22 Ă©pisodes ont transportĂ© les tĂ©lĂ©spectateurs dans un autre monde fait de peur et d’espoir d’un avenir meilleur.

Pendant ce mois, oĂč les sitcoms et les feuilletons de divertissement rythment les soirĂ©es des Tunisiens, placer l’accĂšs Ă  l’eau au cƓur des dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s les personnages de cette sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e, constitue une belle initiative, selon le ministĂšre de l’Agriculture et des Ressources en eau.

Par ailleurs, pour la premiĂšre fois, ce dĂ©partement a honorĂ© l’équipe d’un feuilleton et son rĂ©alisateur, lors d’une cĂ©rĂ©monie officielle tenue le mardi 25 mars dernier.

Il s’agit d’une distinction pour la pertinence de la thĂ©matique de ce feuilleton, qui ne s’est pas contentĂ© de divertir, mais a Ă©veillĂ© la conscience collective, en alertant et en transmettant, Ă  la fin, un message fort et choquant : le manque extrĂȘme d’eau en Tunisie est fort possible! La solution rĂ©side dans la prĂ©servation et la protection de cette ressource vitale.

“La problĂ©matique de l’eau, sa rationalisation et sa prĂ©servation sont des sujets d’actualitĂ© qui touchent tous les Tunisiens. “, avait soulignĂ© le ministre de l’Agriculture, lors de la remise du prix Ă  l’équipe du feuilleton.

Dans le monde, beaucoup de films ont abordĂ© la thĂ©matique du rĂ©chauffement climatique et ses effets extrĂȘmes tels que les Tsunamis, les inondations, les incendies, la raretĂ© des ressources en eaux et autres.

Que ce soit sous forme de documentaires, de films de science-fiction ou d’anticipation, ces oeuvres, Ă  l’instar de “Waterworld”, qui traite de la montĂ©e des eaux Ă  cause de la fonte des glaces, “Mad Max- Fury Road”, qui relate l’histoire d’une guerre sauvage pour l’accĂšs Ă  l’eau et “DARK WATERS”, qui raconte l’histoire vraie de l’avocat Robert Bilott qui a dĂ©noncĂ© les pratiques toxiques de l’entreprise chimique “DuPont”, ont toutes rĂ©ussi Ă  attirer l’attention d’un large public et Ă  vulgariser et populariser des thĂ©matiques restĂ©es longtemps Ă©litistes, tels que le rĂ©chauffement climatique, les risques de toxicitĂ©, la biodiversitĂ© et bien d’autres.

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Et si la Chine des années 80 devenait le modÚle dont la Tunisie a besoin ?

05. April 2025 um 10:55

Tunisie Economie reformesLorsque le visionnaire Deng Xiaoping a pris en main le destin de la Chine communiste aprĂšs Mao, il s’est fixĂ© pour objectif de sortir son pays de la misĂšre et de l’économie rurale pour en faire une puissance oĂč la technologie joue un rĂŽle clĂ©. La Tunisie, quatorze ans aprĂšs la chute du rĂ©gime Ben Ali, peine Ă  se relever de ses revers Ă©conomiques. Les signes d’un rĂŽle efficace de l’État dans la rĂ©gulation, l’allocation, la redistribution des richesses et l’initiation d’une relance Ă©conomique sont Ă  peine perceptibles.

Pourquoi la Tunisie, un petit pays, est-elle incapable de rĂ©aliser mĂȘme le 1/1000Ăšme de ce qu’a accompli la Chine des annĂ©es 80, qui Ă©tait alors considĂ©rĂ©e comme “sous-dĂ©veloppĂ©e”? “DĂšs que tu avances sur le chemin, le chemin apparaĂźt”, disait le grand sage DjalĂąl ad-DĂźn RĂ»mi. Le chemin de la Tunisie n’est-il pas encore apparu ?

L’expĂ©rience chinoise devrait inspirer, et en premier lieu, un pays comme la Tunisie. En 1978, Deng Xiaoping, qui a pris en main le destin de son pays peu aprĂšs la disparition de Mao, lance la politique des quatre modernisations. Cette politique vise Ă  faire de la Chine une grande puissance Ă©conomique en l’ouvrant Ă  l’économie de marchĂ© et en attirant les capitaux Ă©trangers. Cela inclut la dĂ©collectivisation de l’agriculture, avec un systĂšme de rĂ©munĂ©ration Ă  la production pour les paysans, la suppression des communes populaires en 1984, et l’abolition du monopole de l’État sur les cĂ©rĂ©ales l’annĂ©e suivante.

La Chine s’est aussi ouverte au monde avec un accord commercial signĂ© avec la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne en 1979 et l’établissement de relations commerciales avec les États-Unis. En 1980, elle rejoint le FMI et la Banque mondiale, rĂ©alisant une percĂ©e dans le commerce mondial, avec une augmentation des Ă©changes de 20 milliards Ă  50 milliards de dollars de 1978 Ă  1984.

«Ce n’est pas en renforçant le contrĂŽle Ă©tatique qu’on libĂšre les forces vives de l’économie.»

 

La crĂ©ation des quatre Zones Ă©conomiques spĂ©ciales (ZES) en 1979 – Shenzhen, Zhuhai, Shantou et Xiamen – est une rĂ©forme emblĂ©matique. Ces zones, bĂ©nĂ©ficiant d’avantages fiscaux et administratifs, ont attirĂ© les investissements Ă©trangers et dĂ©veloppĂ© les capacitĂ©s d’exportation, avec l’extension de ces avantages Ă  quatorze autres villes cĂŽtiĂšres en 1984.

Pour rassurer et attirer de nouveau les investisseurs aprĂšs les Ă©vĂ©nements sanglants de Tian’anmen, Ă  Beijing en 1989, Deng Xiaoping a mis en place une nouvelle doctrine Ă©conomique : “L’économie sociale de marchĂ©â€. Cela a brisĂ© le mythe d’une Chine communiste, tout en conservant un rĂŽle rĂ©gulateur fort pour l’État. Le gĂ©nie de cet homme, d’une grande humilitĂ©, a permis Ă  la Chine de maĂźtriser les outils technologiques et d’entrer dans la modernitĂ©, faisant de son pays une grande puissance aujourd’hui.

Qu’en est-il de la Tunisie ?

Plus que les changements successifs des chefs de gouvernement, ce sont les politiques Ă©conomiques de l’État qui inquiĂštent. La Tunisie, classĂ©e aujourd’hui au cinquiĂšme rang en Afrique dans le classement Forbes des meilleurs pays pour le business, a tout intĂ©rĂȘt Ă  se remettre sur le chemin de la reprise Ă©conomique.

Ce n’est pas par une centralisation excessive de l’économie, qui compromet le potentiel entrepreneurial et l’attractivitĂ© pour les investissements Ă©trangers, ni par des politiques de restriction, qui crĂ©ent une atmosphĂšre d’incertitude Ă©conomique, que nous pourrons redresser la situation. L’absence d’une stratĂ©gie claire de dĂ©veloppement et l’augmentation des tensions internes ne pourront pas amĂ©liorer le climat Ă©conomique difficile ou relancer l’économie nationale.

«La Tunisie a Ă©tĂ© pionniĂšre en matiĂšre de simplification administrative, elle est aujourd’hui en retard.»

 

En Chine, par exemple, pour rĂ©soudre les difficultĂ©s des entreprises publiques, les reprĂ©sentants du Parti, rĂ©unis lors du 15Ăšme CongrĂšs Ă  PĂ©kin Ă  la mi-septembre 1997, ont affirmĂ© le principe de l’ouverture de leur capital.

Les dĂ©partements et administrations concernĂ©s pouvaient dĂ©cider de vendre tout ou partie de leur capital pour financer la modernisation technologique ou se dĂ©barrasser des entreprises dĂ©ficitaires. Cette vente d’actifs de l’État s’inscrit dans un processus de transformation des entreprises d’État en sociĂ©tĂ©s par actions.

En Tunisie, au lieu de favoriser la transformation des entreprises publiques pour une gestion plus efficace et orientĂ©e vers le marchĂ©, on a renforcĂ© un contrĂŽle Ă©tatique qui a dĂ©couragĂ© toute initiative privĂ©e. Cette incapacitĂ© Ă  dynamiser les entreprises mĂšne forcĂ©ment Ă  un manque d’innovation et freine la croissance dans un pays oĂč la gestion des finances publiques subit le poids d’une mauvaise coordination et d’une politique budgĂ©taire rigide.

D’autre part, au lieu d’assouplir et de simplifier les formalitĂ©s administratives pour attirer les investissements Ă©trangers, la Tunisie, qui a Ă©tĂ© l’un des premiers pays africains Ă  mettre en place un guichet unique centralisant toutes les procĂ©dures de crĂ©ation d’entreprise, tarde aujourd’hui Ă  promulguer des lois incitatives et rassurantes pour les investissements.

L’entrĂ©e en vigueur du nouveau code du travail, dont les objectifs semblent nobles et soucieux des droits des travailleurs, risque d’avoir un effet contraire en dissuadant les entreprises d’embaucher de nouvelles recrues.

«Il ne suffit pas de changer de chef de gouvernement, il faut changer de cap économique.»

 

MalgrĂ© de nombreuses propositions dĂ©battues entre dĂ©cideurs publics et opĂ©rateurs privĂ©s, les rĂ©formes Ă©conomiques structurelles essentielles pour moderniser des secteurs clĂ©s tels que l’agriculture, l’industrie et les services, si elles existent, n’ont pas encore Ă©tĂ© mises en application, ce qui accroĂźt la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  des crises Ă©conomiques dans un monde oĂč les politiques commerciales adoptĂ©es par le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump risquent de renverser les Ă©quilibres Ă©conomiques mondiaux.

Le recours aux contrĂŽles des exportations, aux sanctions, Ă  la hausse tarifaire et Ă  la coercition Ă©conomique aura des effets dĂ©sastreux sur l’Europe, principal marchĂ© de la Tunisie. Les grands groupes tunisiens s’y prĂ©parent dĂ©jĂ  en l’absence d’une stratĂ©gie d’État anticipant les consĂ©quences d’une rĂ©cession en Europe sur la Tunisie.

Une Tunisie oĂč, pour satisfaire les besoins des finances publiques et dont la gouvernance laisse Ă  dĂ©sirer, on n’encourage pas l’initiative privĂ©e et l’entrepreneuriat pour crĂ©er des richesses dont l’État pourrait bĂ©nĂ©ficier. La culture d’hostilitĂ© envers les entreprises privĂ©es est devenue la norme.

Les arrestations d’hommes d’affaires pour des dĂ©lits financiers et les campagnes de dĂ©nonciation ont crĂ©Ă© une ambiance de mĂ©fiance, dĂ©courageant l’entrepreneuriat et l’innovation. Pendant ce temps, les contrebandiers et les acteurs de l’économie informelle prospĂšrent, nĂ©gociant et commerçant en espĂšces, Ă©chappant aux contrĂŽles et aux sanctions. Le monde Ă  l’envers !

«La Chine a su rĂ©concilier marchĂ© et État. La Tunisie, elle, peine Ă  choisir une voie.»

 

Dans cette situation, au lieu de se mettre la tĂȘte dans le sable comme les autruches, il est crucial de trouver des rĂ©ponses aux questions suivantes, indĂ©pendamment des nominations ou limogeages des chefs de gouvernement :

  • Quelle est la vision Ă©conomique de la Tunisie ? Est-elle une reprise de la doctrine communiste issue de la rĂ©volution bolchĂ©vique, qui a Ă©chouĂ© tant dans l’Ex-Union SoviĂ©tique qu’en Chine, deux pays tournĂ©s aujourd’hui vers l’économie de marchĂ© ?
  • Les dĂ©cisions de mettre fin aux contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, bien que lĂ©gitimes dans certaines situations, peuvent-elles rĂ©ellement encourager l’emploi, alors que, jusqu’à prĂ©sent, l’Institut national de la statistique (INS) n’a pas encore publiĂ© de donnĂ©es sur le taux de chĂŽmage en Tunisie du quatriĂšme trimestre 2024 ?
  • Les incitations accordĂ©es aux sociĂ©tĂ©s communautaires peuvent-elles vĂ©ritablement initier une relance et favoriser une prospĂ©ritĂ© Ă©conomique durable ?
  • La fiscalitĂ©, souvent instable d’annĂ©e en annĂ©e, ainsi que la pression fiscale, peuvent-elles vraiment encourager l’investissement et rassurer les investisseurs potentiels ?
  • Enfin, oĂč en est la Tunisie en matiĂšre de numĂ©risation, d’interopĂ©rabilitĂ© et de la rĂ©volution technologique mondiale, des avancĂ©es en intelligence artificielle ainsi que des industries 4.0 et 5.0 ?
«Dans une Ă©conomie moderne, la mĂ©fiance envers l’entrepreneuriat est une condamnation Ă  l’échec.»

 

Pour redresser l’économie, des changements fondamentaux dans les politiques Ă©conomiques, accompagnĂ©s d’un dialogue constructif avec les acteurs Ă©conomiques et sociaux, sont indispensables. Le principal dĂ©cideur du pays est-il prĂȘt Ă  s’engager dans ce dialogue et initier les rĂ©formes nĂ©cessaires ?

That’s the question !

Amel Belhadj Ali

EN BREF

Tunisie : Ă  quand le sursaut Ă©conomique ?

  • L‘État tunisien peine Ă  initier une vĂ©ritable relance 14 ans aprĂšs la rĂ©volution.
  • L’exemple de la Chine des annĂ©es 80, sous Deng Xiaoping, montre qu’une rĂ©forme profonde est possible.
  • « Il ne suffit pas de changer de chefs de gouvernement, il faut changer de cap. »
  • Climat hostile Ă  l’investissement, centralisation excessive, fiscalitĂ© instable.
  • Absence de stratĂ©gie claire, retard numĂ©rique, crise de confiance envers l’entrepreneuriat.

Une refonte des politiques publiques est urgente pour Ă©viter la marginalisation Ă©conomique.

 

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Premier CongrÚs maghrébin des infirmiers à Sousse

05. April 2025 um 10:33

Le premier congrĂšs maghrĂ©bin des infirmiers se tiendra Ă  Sousse du 25 au 27 avril courant, sous le thĂšme “DĂ©veloppement et innovation dans le domaine des soins infirmiers”, a annoncĂ© ce vendredi l’Association tunisienne des infirmiers (ATI).

Selon son président, Rabah Khelifi, cet événement rassemblera des experts et praticiens des pays du Maghreb pour échanger sur des thématiques cruciales telles que la digitalisation, la déontologie professionnelle, les responsabilités légales et les défis du secteur infirmier.

Parmi les objectifs figurent le renforcement de la recherche scientifique, la promotion de la formation continue et la définition des futures orientations de la profession dans la région.
FondĂ©e en 1998, l’ATI Ɠuvre pour le dĂ©veloppement de ce mĂ©tier vital en Tunisie.

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Afrique : Un rapport alerte sur la faible intĂ©gration de l’agroĂ©cologie dans les politiques climatiques

05. April 2025 um 10:12

L’Alliance pour la souverainetĂ© alimentaire en Afrique (AFSA) vient de lancer officiellement son nouveau rapport intitulĂ© ” IntĂ©gration de l’agroĂ©cologie dans les Contributions dĂ©terminĂ©es au niveau national (CDN) et les Plans nationaux d’adaptation (PNA) en Afrique”.

Ce rapport appelle les dĂ©cideurs politiques africains Ă  adopter l’agroĂ©cologie comme pierre angulaire de l’action climatique.

Sur la base d’un examen approfondi des documents politiques de 53 pays africains et des avis de 56 experts de 24 nations, il rĂ©vĂšle que seuls 22 % des CDN et 19 % des PAN africains mentionnent explicitement l’agroĂ©cologie, malgrĂ© son rĂŽle avĂ©rĂ© dans le renforcement de la rĂ©silience climatique, la garantie de la souverainetĂ© alimentaire et la restauration des Ă©cosystĂšmes.

“L’agroĂ©cologie n’est pas seulement une mĂ©thode agricole, c’est une solution climatique audacieuse ancrĂ©e dans les rĂ©alitĂ©s africaines. Cette Ă©tude met en Ă©vidence une lacune importante dans l’intĂ©gration des politiques et appelle toutes les parties prenantes Ă  agir de toute urgence”, a dĂ©clarĂ© Million Belay, coordinateur gĂ©nĂ©ral de l’AFSA.

“Nous ne pouvons pas parler d’adaptation au climat et d’attĂ©nuation de ses effets en Afrique sans parler d’agroĂ©cologie. Il est temps que nous cessions de considĂ©rer l’agroĂ©cologie comme une question marginale lors de nos rĂ©flexions”.

Par ailleurs, le rapport montre que principes agroĂ©cologiques clĂ©s tels que la biodiversitĂ©, la santĂ© des sols et la participation des communautĂ©s sont souvent mentionnĂ©s dans les documents politiques sans ĂȘtre pleinement reconnus ou soutenus.

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