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Heute — 03. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Trump a déjà en tête le nom du futur président de la Fed 

03. Dezember 2025 um 11:59

Donald Trump a déclaré mardi 2 décembre qu’il comptait annoncer son choix pour la direction de la Réserve fédérale américaine début 2026. Il a laissé entendre que Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison Blanche, était un candidat possible. Alimentant ainsi les spéculations quant à la prochaine nomination à la tête de la Banque centrale américaine.

« Je suppose qu’un potentiel président de la Réserve fédérale est également présent », affirme Trump. « Je ne sais pas qui a le droit de dire cela, un potentiel. C’est une personne respectée, je peux vous l’assurer. Merci, Kevin », poursuit-il.

A noter que la personne choisie par Trump devra obtenir l’approbation du Sénat pour devenir président.

D’après Bloomberg, qui cite des personnes bien informées, M. Hassett est ainsi considéré comme le successeur le plus probable de Jerome Powell.

 

Lire aussi: Les jours de Powell à la tête de la Fed sont-ils comptés?

 

Ainsi, Trump envisagerait une dizaine de candidats pour le poste, en consultation avec M. Bessent et le secrétaire au Commerce, Howard Latnick. Cependant, le président américain est connu pour ses décisions surprises en matière de personnel et de politique. Ce qui signifie qu’aucune nomination n’est définitive tant qu’elle n’est pas rendue publique.

A cet égard, notons au passage que le président américain fait pression depuis des mois sur la Réserve fédérale pour qu’elle baisse les taux d’intérêt. La nomination d’un successeur à Powell, dont le mandat s’achève en mai 2026, lui offrirait une occasion sans précédent de remodeler la Banque centrale. Mais ce dernier pourrait rester au conseil d’administration pendant deux années supplémentaires

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Comment l’IA peut électriser l’avenir énergétique de la Tunisie

03. Dezember 2025 um 11:16

Une étude de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), intitulée « L’intelligence artificielle, un levier du rôle social de l’État », montre l’importance stratégique de l’IA pour le secteur énergétique. Ce dernier vise une transition vers un système intelligent, résilient et durable. Il doit pour cela surmonter des défis structurels et réglementaires complexes. Traditionnellement tributaire des prix des hydrocarbures et de l’intermittence des énergies renouvelables, le secteur connaît une profonde transformation numérique.

Le document souligne le potentiel considérable de l’IA. Celle-ci permet notamment l’analyse massive et automatisée des données. Cela optimise la gestion des systèmes énergétiques. Les applications phares incluent la prédiction de la production solaire et éolienne. Cette fonction, jugée hautement pertinente et prioritaire, utilise des données météorologiques et des modèles de deep learning. Elle contribue à stabiliser le réseau électrique national.

L’IA est aussi cruciale pour la maintenance prédictive des infrastructures. Cela réduit les coûts et améliore la fiabilité des équipements. Une telle application anticipe les défaillances des turbines ou des transformateurs. Elle vise jusqu’à 25 % de réduction des arrêts imprévus. La gestion intelligente de la demande et l’optimisation de la consommation dans les bâtiments ont aussi un fort impact. Elles réduisent les pics de consommation et améliorent l’efficacité énergétique globale.

Plusieurs startups tunisiennes se positionnent sur ce créneau porteur. Elles proposent des solutions de Smart Grid, d’optimisation de flottes de véhicules électriques (Baker Motors), de maintenance prédictive (InstaDeep, SmarDac) et de gestion de la consommation (4inA Technologie). L’écosystème entrepreneurial souffre cependant encore d’un manque de visibilité et de coordination.

Néanmoins, le déploiement de l’IA  rencontre des contraintes majeures. Le secteur manque d’un cadre réglementaire clair pour la gouvernance de l’IA et la protection des données. Cette absence complique l’application des tarifs dynamiques et la gestion des fraudes. Une pénurie notable de ressources humaines qualifiées en ingénierie et en IA constitue un autre frein structurel. Elle aggrave la dépendance technologique envers les solutions étrangères. Enfin, des infrastructures numériques insuffisantes, des données énergétiques de qualité hétérogène et des investissements initiaux coûteux entravent l’interopérabilité des systèmes. Ils limitent aussi la généralisation des bénéfices de l’IA. Le gouvernement tunisien doit donc mettre en place des politiques et des projets pilotes. Il doit notamment favoriser un accès équitable aux solutions d’IA dans les zones rurales. L’objectif est de garantir que les avantages de la transition énergétique profitent à toute la population.

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Vers une agriculture IA durable : défis et perspectives ITES

03. Dezember 2025 um 11:10

L’étude ITES appelle à surmonter la formation, les infrastructures et le financement pour intégrer pleinement l’IA agricole, soutenue par des partenariats FAO et des forums régionaux.​​

Les projets pilotes en démontrent l’efficacité, mais exigent un accompagnement pour une adoption rurale, comme au Forum Méditerranéen 2025 à Tunis. En effet, l’imagerie satellitaire et l’IA aident à la transition écologique contre la dégradation des sols. La matrice ITES priorise l’urgence pour aligner sur les ODD 2030.​​ L’IA, bien déployée, forge une agriculture tunisienne innovante, vitale pour croissance et résilience nationale.​

Il convient de rappeler que les projets FAO testent ces technologies localement, alignés sur la matrice ITES urgence-impact.
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En somme, ces innovations IA transforment les défis en opportunités, sécurisant les revenus agricoles et la stabilité socio-économique.​

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Rencontre Poutine-Witkoff : « Pas de compromis » sur les territoires occupés par la Russie

03. Dezember 2025 um 10:59

« Aucun compromis n’a été trouvé » concernant la question épineuse des zones du territoire ukrainien occupées par l’armée russe. C’est ce qui a été déclaré lors de la rencontre à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’envoyé américain Steve Witkoff. Ce dernier étant venu présenter le plan de Washington pour mettre fin à une guerre qui dure depuis bientôt quatre ans.

Steve Witkoff, accompagné du gendre et conseiller du président américain Donald Trump, Jared Kushner, a passé, mardi 2 décembre, près de cinq heures au Kremlin à discuter du plan de Washington avec le dirigeant russe Poutine. Un plan présenté il y a deux semaines et affiné lors de consultations avec des représentants ukrainiens et européens.

« Nous avons pu nous entendre sur certains points (…), d’autres ont suscité des critiques. Mais l’essentiel est qu’une discussion constructive a eu lieu et que les parties ont exprimé leur volonté de poursuivre leurs efforts ». Ainsi a résumé le conseiller du Kremlin pour les questions diplomatiques, Iouri Ouchakov.

Concernant la question des territoires ukrainiens occupés — l’armée russe occupe environ 19 % du territoire ukrainien —, « aucun compromis n’a encore été trouvé ». « Certaines propositions américaines pourraient être discutées », a ajouté M. Ouchakov.

Après leur rencontre avec les dirigeants russes à Moscou, Steve Witkoff et Jared Kushner devraient rencontrer ce mercredi une délégation ukrainienne en Europe. C’est ce qu’indique l’AFP, citant une source au sein du gouvernement de Kiev.

Les Européens soulignent qu’ils espèrent que l’administration du président Trump, qu’ils accusent de faire preuve d’une flatterie excessive envers son homologue Poutine, ne sacrifiera pas l’Ukraine qui, estiment-ils, résiste à l’agression russe.

Poutine : « Nous sommes prêts »

De son côté, quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens. Et ce, en les accusant de chercher à « entraver» les efforts de Washington pour mettre fin à la guerre.

« Nous n’avons aucune intention de nous impliquer dans une guerre avec l’Europe. Mais si l’Europe le souhaite et la déclenche, nous sommes prêts », a-t-il déclaré aux journalistes en marge d’un forum économique.

Pour sa part, Donald Trump a reconnu que le règlement du conflit russo-ukrainien était une affaire complexe. « Croyez-moi, la situation est loin d’être simple. Quel gâchis ! », a-t-il déclaré.

Enfin, sous une forte pression politique et diplomatique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d’instrumentaliser les pourparlers pour « affaiblir les sanctions » imposées à Moscou.

D’ailleurs, une conversation téléphonique a été révélée fin septembre par l’agence de presse Bloomberg. Steve Witkoff y donnait des conseils au conseiller diplomatique du Kremlin, Ouchakov, sur la manière de présenter au président Trump un plan pour résoudre la guerre en Ukraine.

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L’IA peut-elle sauver le système éducatif ? L’analyse de l’ITES

03. Dezember 2025 um 10:13

Révolutionner le secteur éducatif pour le rendre plus performant et adapter au contexte actuel en Tunisie, est-ce la promesse de l’IA ? Une étude récente de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) estime que l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme un levier fondamental pour la transformation profonde du secteur de l’éducation en Tunisie, promettant de moderniser l’enseignement et de réduire les inégalités d’accès au savoir. Cette mutation est portée par l’émergence d’un écosystème dynamique de startups EdTech tunisiennes telles que 1For1Learning, offrant des solutions concrètes d’aide à l’apprentissage personnalisé et d’accès au savoir.

D’ailleurs, la valeur ajoutée demeure incontestable vu la conjoncture éducative. La stratégie d’intégration de l’IA vise à adresser des problématiques structurelles persistantes, notamment l’amélioration des résultats scolaires et la lutte contre le décrochage, grâce à des outils comme l’assistance intelligente pour le soutien en langues, en mathématiques et en informatique. Et dans ce contexte, faut-il rappeler que des lacunes dans la formation des élèves en langues et en mathématique ont été identifié même par le ministère de l’Education. Des cas d’usage prioritaires ont été identifiés, allant du développement d’un système d’alerte précoce pour prévenir les abandons au collège, à l’automatisation de l’évaluation des examens nationaux comme le baccalauréat.

Lire aussi : Abandon scolaire : quels sont les déterminants de ce phénomène ?

Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche globale pour rendre le système éducatif plus efficace, inclusif et équitable. Cependant, le secteur fait face à des faiblesses notables et des menaces critiques, notamment une disparité régionale et socio-économique marquée, où 38,6 % des enfants des zones rurales n’ont pas accès à l’internet domestique.

Lire aussi : Le rapport du FTDES met en lumière le volet des inégalités en Tunisie

En outre, les systèmes éducatifs souffrent d’un manque d’acculturation numérique et d’alphabétisation en IA chez les formateurs et les enseignants, ainsi que d’une insuffisance en équipements dans les établissements.

Pour surmonter ces obstacles, des recommandations clés de l’étude insistent sur l’impératif de : mettre en œuvre une stratégie EdTech coordonnée; renforcer les ressources numériques dans la gestion du système éducatif; et d’organiser des formations massives en IA pour le personnel enseignant et administratif. La démarche globale doit garantir que l’intégration de l’IA contribue réellement au développement humain et à la cohésion sociale. Et ce, en assurant une accessibilité et une qualité de services publiques équitables pour tous les citoyens.

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ITES : irrigation intelligente, la révolution IA made in Tunisia

03. Dezember 2025 um 09:48

L’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) identifie l’intelligence artificielle (IA) comme un pilier essentiel du rôle social de l’État en agriculture tunisienne, en s’appuyant sur une matrice urgence-impact alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) 2030 pour optimiser les ressources hydriques et renforcer la résilience climatique.​​

Des startups tunisiennes amplifient ces recommandations en réduisant leur consommation d’eau de 35 % et en augmentant leur production de 15 %. Et ce, via des algorithmes d’apprentissage automatique adaptés au contexte national.

Des initiatives comme Irwise, lancées par de jeunes entrepreneurs tunisiens, exploitent l’IA et l’IoT pour révolutionner l’irrigation, en économisant l’eau et l’énergie dans un contexte de stress hydrique croissant.​

En effet, la solution Irwise permet un contrôle à distance des pompes via smartphone, analysant le sol, le climat et les cultures pour doser précisément l’eau et les intrants, avec des gains de 20 % sur la facture énergétique.

À La Manouba, des projets pilotes combinent IA, SIG et télédétection pour une agriculture de précision, réduisant les coûts et améliorant les récoltes. Ces avancées s’alignent sur les priorités ITES pour une matrice urgence-impact élevée en agriculture.​​

Ainsi, face au changement climatique, l’IA irrigationnelle positionne la Tunisie comme pionnière maghrébine, pavant la voie à une productivité accrue et durable.​

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L’IA, levier ou écueil pour le rôle social de l’Etat ?

03. Dezember 2025 um 09:36

Une étude de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), publiée mardi 2 décembre 2025, place l’intelligence artificielle au cœur d’un choix stratégique pour le pays. Intitulée « L’intelligence artificielle, un levier du rôle social de l’État », elle présente cette technologie comme une opportunité historique de renouveler le pacte social. Tout en soulignant les risques majeurs de son mauvais usage. La problématique centrale est ainsi posée : l’IA sera-t-elle un instrument de justice sociale et de souveraineté, ou un amplificateur des inégalités et des dépendances ?

Le rôle social de l’État, défini comme la garantie du bien-être collectif et l’accès équitable aux services essentiels, est aujourd’hui à un tournant. L’étude identifie l’IA comme un vecteur majeur d’accélération du développement socio-économique, capable de transformer les pratiques dans les secteurs vitaux comme la santé, l’éducation ou les transports. Elle pourrait optimiser les ressources et améliorer la qualité des services publics.

Cependant, l’enjeu est double. Cette technologie structurante peut soit corriger les déséquilibres sociaux, soit les aggraver dramatiquement. L’État se trouve donc face à une obligation de résultat : accompagner l’intégration de l’IA tout en en garantissant l’accessibilité, l’éthique et une finalité sociale claire. Et ce, pour éviter que ses bénéfices ne profitent qu’à une minorité.

L’impératif de souveraineté cognitive : une question de survie stratégique

Au-delà de l’aspect social interne, l’étude insiste sur un défi géopolitique crucial : la souveraineté cognitive. Dans un monde où l’IA est un champ de compétition entre grandes puissances, la Tunisie ne peut se contenter d’être une simple consommatrice de technologies étrangères. Une telle passivité entraînerait une dépendance accrue et une vulnérabilité numérique. La maîtrise de la chaîne de valeur, de la gestion des données nationales au développement de modèles adaptés aux réalités tunisiennes, devient un impératif de sécurité nationale. L’étude estime que la Tunisie dispose d’atouts uniques, comme sa jeunesse instruite et son tissu entrepreneurial, pour devenir un laboratoire de modèles d’IA centrés sur l’humain, éthiques et inclusifs.

 

Lire aussi :  L’intelligence artificielle (IA), moteur de transformation du tourisme en Tunisie 

 

La condition sine qua non : une transformation humaine et politique

L’étude de l’ITES est claire : l’intelligence artificielle ne se substitue pas à la volonté politique ; elle en modifie les conditions d’exercice. Elle offre des outils puissants, mais son succès dépend d’un projet de société partagé. La transformation qu’elle induit est avant tout humaine et politique. Cela suppose un équilibre entre ouverture aux meilleures pratiques internationales et préservation des spécificités locales. Cela exige également une capacité à mobiliser et retenir les compétences pour inverser la fuite des cerveaux, et une responsabilité accrue des institutions dans l’orientation du progrès technologique au service du bien commun.

 

Lire aussi : La Tunisie finalise sa stratégie nationale pour l’intelligence artificielle

 

La Tunisie se trouve donc à la croisée des chemins. L’IA représente bien plus qu’une simple modernisation technologique. Elle est une épreuve de vérité pour son pacte social et sa souveraineté. Saisie comme un levier délibéré de justice sociale et d’émancipation cognitive, elle peut contribuer à renouveler la confiance entre l’État et les citoyens. Dans le cas contraire, elle risquerait d’affaiblir encore davantage la cohésion sociale et l’indépendance du pays. Le temps n’est plus à l’observation, mais à l’action politique éclairée et déterminée.

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ITES : l’IA, levier stratégique pour l’agriculture

03. Dezember 2025 um 09:23

L’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) positionne l’intelligence artificielle comme un pilier du rôle social de l’État dans l’agriculture, via une matrice urgence-impact alignée sur les ODD 2030 pour optimiser ressources et résilience climatique.​

Le document de l’ITES classe les recommandations IA pour l’agriculture en fonction de leur urgence et impact, priorisant la gestion hydrique et la prédiction des rendements face aux défis tunisiens comme la sécheresse. Des startups locales, telles que Irwise, illustrent cela en réduisant de 35 % la consommation d’eau via l’IoT et l’IA, tout en boostant la production de 15 %. Cette approche soutient la sécurité alimentaire en intégrant prévisions météo et détection de ravageurs.​​

L’adoption massive de ces outils d’IA pourrait transformer l’agriculture tunisienne en modèle de durabilité, renforçant l’économie rurale et la souveraineté alimentaire.​

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Les firmes multinationales, acteurs de la géopolitique du XXIe siècle

03. Dezember 2025 um 09:03

La puissance de certaines grandes firmes multinationales les érige en acteurs des relations internationales. Si le fait n’est pas nouveau, depuis le début du XXIe siècle, les firmes multinationales connaissent deux phénomènes essentiels.

D’une part, la dernière vague de mondialisation se caractérise par la montée en puissance d’entreprises asiatiques, en général, et chinoises, en particulier. Plus largement, elles sont de plus en plus diverses dans leur origine et de plus en plus détachées de toute référence nationale précise.

D’autre part, la révolution numérique a accouché de firmes multinationales d’un nouveau genre, symbolisé par les GAFAM et leurs pendants chinoises BATX. Leur capacité d’action reflète le poids et la puissance d’influence des firmes internationales.

La montée en puissance des firmes

Acteurs majeurs de la mondialisation qui érige la puissance économique en facteur essentiel du hard power et du soft power, les firmes multinationales sont parties prenantes des nouveaux équilibres mondiaux. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de quelques firmes multinationales peut être supérieur au produit national brut (PNB) de certains Etats. Même si la qualité de sujet de droit international ne leur est pas reconnue, ce poids économique leur permet désormais de s’imposer comme de véritables acteurs des relations internationales.

Le seuil atteint par leur poids financier ou leur taille économique nourrit des rapports ambivalents avec les Etats, conjuguant logiques de concurrence et de complémentarité.

Les firmes multinationales tendent à échapper au contrôle ou du moins aux instruments de régulation (inter)étatiques. Elles font preuve d’une capacité à définir des stratégies de contournement des contraintes nationales, à mettre les Etats en concurrence et à développer production, commercialisation et investissement dans des pays différents.

Ces acteurs transnationaux ont proliféré en jouant des frontières, en déterritorialisant certaines de leurs activités économiques, en s’affranchissant de la souveraineté fiscale des Etats et en échappant largement à l’autorité des droits et régulateurs nationaux.

Face à leurs stratégies globales et à leurs modes de fonctionnement transnationaux, les Etats peinent à imposer leur autorité. A l’inverse, les entreprises multinationales peuvent influencer les structures réglementaires, économiques et sociales des Etats où elles opèrent.

Un regard critique sur la montée en puissances des firmes

Cette montée en puissance pose des questions de souveraineté (liées notamment au cloud) et d’autonomie stratégique (y compris pour les pays industrialisés). Par exemple, dans le cas des GAFAM, en sus de l’accumulation de capital et de leur poids financier, grâce à leur mainmise sur les câbles de fibre optique sous-marins (secteur jusque-là dominé par les grands opérateurs internationaux de télécoms), ces entreprises dominent l’accès au Web. L’essentiel des communications numériques dans le monde passe en effet par les câbles (notamment sous-marins).

Face au pouvoir croissant des firmes multinationales, ces dernières essuient des critiques d’une double nature : certaines portent sur le risque d’atteinte aux libertés et droits fondamentaux des individus que charrient certaines de leurs activités; d’autres soulignent l’atteinte à l’autonomie et à la souveraineté des Etats que leurs stratégies et modes d’organisation/action entraînent (exploitation des ressources nationales, contournement des systèmes fiscaux et juridiques nationaux, voire recours à la corruption des autorités nationales).

La confrontation entre multinationales et gouvernements d’Etats du Tiers-Monde, qui procédaient notamment à des nationalisations, a marqué la Guerre froide. L’effondrement du bloc communiste et la mondialisation néolibérale soutenue par les institutions internationales ont favorisé les multinationales dans leur rapport de force avec les Etats du Sud. En témoigne le déséquilibre qu’instaurent les traités bilatéraux de protection des investissements entre pays d’origine des firmes et pays d’accueil.

Pour autant, leurs relations avec certains Etats s’avèrent plus complexes et ambivalentes. Ainsi, certaines firmes multinationales sont de véritables acteurs et vecteurs de la politique étrangère de puissances étatiques…

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Tunisie – Impôt sur la fortune, ou le conflit entre équité et efficacité

03. Dezember 2025 um 05:32

Le débat s’est installé depuis le dépôt du projet de la loi de finances 2026 à l’ARP autour de son article 50, celui sur l’impôt sur la fortune. Entre fervents défendeurs et rudes opposants, l’article ne figurerait pas dans le texte final; même si nous sommes habitués aux surprises des derniers moments.

 

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune reposent sur la justice fiscale. Ses défenseurs estiment qu’il corrige les limites d’un système qui taxe moins le capital que le travail, en prélevant directement sur le stock de richesse accumulé. Cet impôt sur la fortune incarne ainsi un principe de solidarité nationale, contribue à réduire les inégalités et fournit des recettes publiques pour financer les services collectifs.

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune placent la justice fiscale au cœur de leur raisonnement. Ses défenseurs partent du fait que le système fiscal fait que les revenus du capital (plus-values, dividendes, loyers, intérêts) sont souvent imposés à des taux effectifs plus bas, ou avec davantage d’opportunités de report ou d’exonération, que les revenus du travail. Cette asymétrie est perçue comme profondément inéquitable, car elle avantage ceux dont la richesse est déjà constituée.

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune placent la justice fiscale au cœur de leur raisonnement. Ses défenseurs partent du fait que le système fiscal fait que les revenus du capital (plus-values, dividendes, loyers, intérêts) sont souvent imposés à des taux effectifs plus bas, ou avec davantage d’opportunités de report ou d’exonération, que les revenus du travail.

 

L’impôt sur la fortune agit comme un correctif structurel à cette faille. En taxant non pas le flux mais le stock de richesse accumulé, il atteint directement le cœur des inégalités patrimoniales, bien plus marquées que les inégalités de revenus. Il repose sur le principe de l’équité verticale, selon lequel la capacité contributive d’un individu augmente plus que proportionnellement avec son patrimoine total, justifiant un prélèvement spécifique et progressif.

Au-delà de la technique fiscale, cet impôt revêt une forte dimension symbolique et politique. Il incarne un principe de solidarité nationale, manifestant que les détenteurs de très grandes fortunes participent, à hauteur de leurs moyens exceptionnels, à l’effort collectif.

Les recettes générées, bien que souvent modestes en pourcentage du budget total, peuvent être affectées à des politiques publiques prioritaires telles que l’éducation ou la santé, bénéficiant à l’ensemble de la société.

L’impôt sur la fortune est une incitation à une utilisation productive du capital. En rendant coûteuse la détention d’actifs, les contribuables seront encouragés à investir dans l’économie productive pour générer les revenus nécessaires à son paiement.

 

Les recettes générées, bien que souvent modestes en pourcentage du budget total, peuvent être affectées à des politiques publiques prioritaires telles que l’éducation ou la santé, bénéficiant à l’ensemble de la société.

 

Des critiques économiques et pratiques

Pour ses opposants, l’impôt sur la fortune représente moins un instrument de justice qu’un frein économique aux conséquences souvent contre-productives.

L’objection économique fondamentale porte sur l’élasticité de la base imposable. Les très hauts patrimoines peuvent recourir à des pratiques pour dissimuler une partie de leurs actifs. Ce phénomène entraîne une perte sèche pour les finances publiques, non seulement de l’impôt sur la fortune, mais aussi de tous les autres impôts payés par ces individus (sur le revenu et la consommation). Le rendement net de l’impôt pourrait donc être nul, voire négatif.

 

L’objection économique fondamentale porte sur l’élasticité de la base imposable. Les très hauts patrimoines peuvent recourir à des pratiques pour dissimuler une partie de leurs actifs. Ce phénomène entraîne une perte sèche pour les finances publiques…

 

Cette fiscalité est également perçue comme un signal négatif pour l’attractivité du pays, dissuadant les investisseurs internationaux de s’y installer et incitant même les entrepreneurs nationaux à délocaliser le siège de leurs entreprises. Les détracteurs estiment qu’elle pénalise l’épargne et l’investissement productif en prélevant sur le capital, réduisant ainsi les ressources disponibles pour la création d’entreprises, l’innovation et, in fine, la croissance et l’emploi.

Un autre problème surgit, celui de l’établissement de l’assiette fiscale, particulièrement pour certains actifs, comme les œuvres d’art, les bijoux, les collections, et même les parts de sociétés familiales ou de biens immobiliers atypiques. C’est tout simplement une source de contentieux permanents entre l’administration et les contribuables.

Enfin, il y a le problème crucial de la liquidité. Un contribuable peut posséder un patrimoine important mais illiquide, ne disposant donc pas de trésorerie suffisante pour s’acquitter de l’impôt annuel. Cette situation peut le contraindre à vendre des actifs contre son gré.

 

Enfin, il y a le problème crucial de la liquidité. Un contribuable peut posséder un patrimoine important mais illiquide, ne disposant donc pas de trésorerie suffisante pour s’acquitter de l’impôt annuel. Cette situation peut le contraindre à vendre des actifs contre son gré.

 

Les prochaines heures pourraient apporter du nouveau. À notre avis, le véritable enjeu n’est pas le rendement, mais bien la recherche d’un système fiscal donnant un sentiment d’équité.

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Gestern — 02. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Amnistie fiscale 2026 : annulation massive des pénalités et facilités de paiement

02. Dezember 2025 um 19:32

L’Assemblée des représentants du peuple a tranché : malgré les réserves du ministère des Finances, une vaste opération de régularisation fiscale fera partie du paysage budgétaire de 2026. Adopté lors de la séance plénière du 2 décembre 2025, le dispositif introduit par le Projet de loi de finances vise à alléger la pression sur les contribuables tout en accélérant le recouvrement des créances de l’État.

Le texte approuvé ouvre la porte à l’annulation de nombreuses majorations liées aux impôts impayés. Sont notamment effacés : les amendes de contrôle, les pénalités de retard et les frais de recouvrement. Cette remise n’est toutefois accordée que si le contribuable règle le principal en une seule opération, ou selon un échéancier validé par l’administration, dont la première échéance devra impérativement être versée avant le 30 décembre 2026.

Sont concernées :

  • les dettes inscrites avant le 1er janvier 2024 auprès des services de recettes ;

  • les créances issues d’un contrôle fiscal notifié avant le 1er janvier 2026, à condition qu’un accord amiable ait été conclu avant le 30 juin 2025 ou qu’elles figurent dans une décision de recouvrement forcé notifiée avant cette date ;

  • les dettes intégrées dans des jugements relatifs à des litiges sur le principal, dès lors qu’elles ont été enregistrées avant le 30 juin 2025.

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L’avocat et militant Ayachi Hammami arrêté à son domicile

02. Dezember 2025 um 19:04

L’avocat et militant des droits humains Ayachi Hammami a été arrêté  ce mardi 2 décembre 2025 à son domicile.

Il faisait l’objet d’un jugement en appel dans l’affaire  du « complot contre la sûreté de l’État ». La Cour d’appel avait confirmé une partie du verdict de première instance, réduisant sa peine de huit à cinq ans de prison, accompagnée de deux années de surveillance administrative.

Ancien coordinateur du Comité national de défense des détenus politiques et figure connue du militantisme démocratique, Hammami a toujours rejeté les accusations, qu’il qualifiait de fabrication politique

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Le Bitcoin enregistre sa pire performance quotidienne depuis mars 2025

02. Dezember 2025 um 18:45

Le Bitcoin et l’Ethereum ont tous deux fortement chuté lundi 1er décembre. Alors que la dernière vague de ventes massives de cryptomonnaies a repris.

Le prix du Bitcoin est tombé sous la barre des 86 000 $, soit une baisse de 6 %. L’Ethereum a également chuté de 8,4 % pour s’établir à 2 776,39 $.

Idem pour la cryptomonnaie Solana qui laissé plus de 9 % sur le carreau, passant dernièrement sous la barre des 125 dollars. Tandis que d’autres cryptomonnaies étroitement réglementées ont également reculé.

En Asie, un communiqué publié samedi par la Banque populaire de Chine, mettant en garde contre les activités illégales liées aux monnaies numériques, a accru la pression sur les actions des sociétés liées aux actifs numériques cotées à la Bourse de Hong Kong, qui ont reculé lundi, relève CNBC.

Le nouveau repli des actifs numériques s’inscrit dans une tendance générale à l’aversion au risque en ce début de mois.

Ben Emmons, fondateur et directeur des systèmes d’information de Fedwatch Advisors, a déclaré que les gens étaient encore « nerveux » après la récente vague de ventes massives de Bitcoin. Il a ajouté que la baisse de lundi était généralement attribuée à la liquidation de 400 millions de dollars de plateformes d’échange…

Toujours selon la même source : «Le Bitcoin présente encore un fort effet de levier. On peut s’attendre à davantage de liquidations de ce type si son cours ne remonte pas depuis ses plus bas niveaux ».

Le repli de lundi faisait suite à une forte vague de ventes en octobre, qui avait également affecté le marché boursier. Le Bitcoin montrant une corrélation plus forte avec certains indices, notamment le Nasdaq, explique M. Emmons. « Ce sont principalement les investisseurs particuliers qui en sont à l’origine. Et c’est ce qui est inquiétant, car ils réagissent très différemment des investisseurs institutionnels. Il faudra en tenir compte à l’avenir, car l’effet de levier se généralise dans ce secteur ».

Par ailleurs, les préoccupations macroéconomiques – notamment l’incertitude quant à la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt américains – continuent de peser sur les investisseurs. Tandis que les doutes persistants concernant les valorisations excessives des entreprises liées à l’IA ont contribué aux turbulences des marchés en novembre. Et ce, dans un contexte de volatilité accrue des cryptomonnaies.

Enfin, sur les marchés des cryptomonnaies, plusieurs indicateurs laissent présager une faiblesse accrue à court terme des actifs numériques. L’intérêt ouvert sur les contrats à terme perpétuels a diminué, signe d’une réduction des positions spéculatives et à effet de levier sur le marché. C’est ce que constate Zach Bandle, responsable de la recherche chez Grayscale, société de gestion d’actifs spécialisée dans les cryptomonnaies.

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Tourisme en Tunisie : un appel urgent pour désenclaver le Sud et ses oasis

02. Dezember 2025 um 18:23

Le potentiel touristique du Sud tunisien, incluant le désert et les oasis, reste largement sous-exploité, attirant actuellement moins de 10 % des touristes du pays, un chiffre jugé inacceptable par les professionnels. Lors de son intervention sur les ondes d’Express FM, Ahmed Bettaieb, Président de la Fédération tunisienne des agences de Voyages (FTAV), a lancé un appel à une action immédiate et concertée pour relever ce secteur historiquement structuré dès les années 70. Malgré des succès récents, des obstacles majeurs persistent, notamment le manque de connectivité aérienne et les défis de financement.

Historiquement florissant, le Sud tunisien bénéficiait dans les années 90 de jusqu’à 14 vols directs internationaux, permettant des séjours complets. Cependant, des périodes d’instabilité politique ont conduit à classer toute la région en « zone rouge », une image que le pays cherche aujourd’hui à effacer. La zone concernée, vaste, couvre six gouvernorats : Tozeur, Douz, Kébili, Gafsa, Tataouine et Gabès.

M. Bettaieb identifie deux failles structurelles critiques. La première est la connectivité aérienne. Il appelle à une révision des règles obsolètes,  et à encourager les compagnies, notamment low-cost, à desservir les aéroports du Sud, tel que celui de Tozeur, trop souvent fermé. Il cite en exemple le Maroc et l’Égypte, où l’augmentation du trafic aérien a dynamisé l’économie locale.

La seconde faille est le financement. M. Bettaieb souligne l’existence du Fonds de développement de la compétitivité dans le secteur du tourisme , alimenté par les professionnels du tourisme, qui doit servir à organiser des événements culturels, musicaux et touristiques tout au long de l’année pour une activité continue. La FTAV travaille sur un programme annuel et prévoit également des subventions via des partenariats avec des organismes internationaux. Une réunion est imminente pour allouer les fonds nécessaires à ces opérations promotionnelles génératrices d’un cycle économique majeur.

Le défi pour la Tunisie est donc de transformer ce secteur, soutenu par un réseau croissant de maisons d’hôtes et d’hôtels, en un marché stable et dynamique. Cela nécessite d’accélérer les réformes sur les infrastructures et la politique aérienne, garantissant ainsi un accès régulier et moderne à cette région au potentiel exceptionnel.

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Les États-Unis réduisent leurs droits de douane sur les voitures sud-coréennes à 15 %…

02. Dezember 2025 um 17:34

L’adoption par le Parlement de la Corée du Sud de la législation sur les investissements stratégiques a été annoncée lundi 1er décembre par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, dans un message publié sur X.

« Les États-Unis réduiront certains droits de douane dans le cadre de cet accord, notamment ceux sur les voitures à 15 %, à compter du 1er novembre. Nous supprimons également les droits de douane sur les pièces d’aéronefs et nous « décompresserons » le taux d’intérêt réciproque de la Corée pour l’aligner sur celui du Japon et de l’UE». C’est ce qu’indique en substance le communiqué.

« La République de Corée a officiellement franchi, au Parlement, une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la loi sur les investissements stratégiques. Cette mesure importante garantit que l’industrie et les travailleurs américains bénéficieront pleinement de l’accord commercial conclu par le président des États-Unis avec la Corée », précise encore l’annonce.

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OneTech Holding accélère son plan « Challenge 2028 »

02. Dezember 2025 um 17:29

OneTech Holding a engagé une transformation majeure en décidant de séparer complètement ses deux pôles opérationnels, la mécatronique et les câbles. Cette décision, actée par le Conseil d’Administration du 22 août 2025, vise à renforcer la spécialisation et la compétitivité de chaque entité tout en accélérant leur croissance.

Pour mener à bien cette scission, le Groupe s’est adjoint les services de trois institutions de renom. Le cabinet d’audit et de conseil AMC Ernst & Young interviendra via sa ligne de services EY Parthenon, dédiée à la stratégie et aux transactions. Les intermédiaires en bourse MAC SA et Tunisie Valeurs complètent ce dispositif. Leur mission commune est d’accompagner OneTech Holding dans l’étude et la finalisation de tous les aspects stratégiques, opérationnels, financiers, juridiques et sociaux de l’opération.

Cette initiative s’intègre dans le plan stratégique « Challenge 2028 », dont l’ambition est d’améliorer durablement la performance opérationnelle du Groupe et d’accélérer son expansion internationale. La séparation des pôles doit en outre permettre le développement de partenariats ciblés et l’optimisation des synergies au sein des filiales de chaque secteur d’activité.

Les recommandations stratégiques issues du rapport final seront présentées au Conseil d’Administration de OneTech Holding avant la fin du premier trimestre 2026. Le calendrier détaillé de la scission sera rendu public à l’issue de cette réunion. Le Groupe réaffirme son engagement à conduire cette transformation avec la plus grande rigueur, en s’appuyant sur une expertise reconnue pour consolider une trajectoire de croissance durable et ambitieuse.

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Election de Halima Khouaja, DG de Tunisair, comme vice-présidente de l’Association des compagnies aériennes africaines

02. Dezember 2025 um 17:05

La directrice générale (DG) de la compagnie aérienne « Tunisair », Halima Ibrahim Khouaja, a été élue première vice-présidente de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA). C’était lors de la 57ème Assemblée générale annuelle de l’organisation, tenue à Luanda (Angola) du 30 novembre au 2 décembre 2025.

Cette élection renforce la présence de Tunisair aux niveaux régional, continental et international, lit-on dans un communiqué de la compagnie publié mardi 2 décembre.

Organisée par la compagnie aérienne nationale d’Angola (TAAG), l’assemblée a réuni un large éventail de décideurs du secteur, dont des responsables gouvernementaux et diplomatiques, des dirigeants d’autorités de l’aviation civile, des organismes de régulation ainsi que des partenaires industriels venus de toute l’Afrique et d’autres régions du monde.

Fondée en 1968 à Accra, l’AFRAA fédère aujourd’hui 50 compagnies aériennes, représentant plus de 85 % du trafic aérien international du continent.

L’association compte, également, 35 partenaires issus des secteurs de la fabrication, de la fourniture, des technologies et d’autres institutions non aéronautiques.

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Washington n’imposera pas une taxe de 100% sur les médicaments britanniques

02. Dezember 2025 um 16:54

Malgré l’absence d’installation d’usines aux États-Unis, comme l’avait demandée Donald Trump, les compagnies pharmaceutiques britanniques ne seront finalement pas soumises à la taxe de 100 % instaurée par Washington sur les médicaments importés, rapporte Mosaïque Fm.

Lundi, les responsables américains ont déclaré avoir conclu un accord avec Londres visant à supprimer les taxes douanières sur les produits pharmaceutiques britanniques, tout comme pour le reste du monde. Et ce, en contrepartie d’une augmentation de 25 % du coût des médicaments au Royaume-Uni.

Pour le représentant américain au Commerce extérieur, Jamieson Greer, cet accord vise à garantir que « les patients américains ne paient pas leurs médicaments à des prix élevés pour subventionner les autres pays développés ».

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PLF 2026 — Slama Khaldi : Nous agissons pour chaque Tunisien, sans exception

02. Dezember 2025 um 16:50

La ministre des Finances, Michket Salma Khaldi, qui s’exprimait lors de la séance plénière consacrée à l’examen du Projet de loi de finances (PLF) 2026, a souligné la volonté de trouver des solutions pour toutes les couches de la société tunisienne, stimuler l’emploi et de soutenir la Caisse générale de compensation (CGC).

Réagissant à une proposition d’ajout d’un article supplémentaire dans le cadre du PLF relatif à l’exclusion des industries des boissons gazeuses de l’application d’une redevance de 3 % sur le chiffre d’affaires, la ministre a précisé : « Nous n’exerçons pas de pression sur les entreprises, mais une société réalisant de bons revenus et chiffres d’affaires pourquoi ne contribuerait-elle pas au financement de l’économie, que ce soit à travers des redevances ou des taxes, ainsi qu’au financement du budget de l’État ».

Dans ce cadre, elle a rappelé l’article 69 de la Constitution, qui stipule que les projets de loi et les propositions de révision soumis par les représentants du peuple ne sont pas acceptables s’ils risquent de perturber les équilibres financiers de l’État.

Ainsi, la proposition de supprimer les redevances affecte les équilibres de la Caisse, explique-t-elle, étant donné que les boissons alcoolisées et gazeuses bénéficient indirectement des subventions qui concernent le sucre. Et d’ajouter que les ressources de la Caisse ne peuvent pas être réduites après l’approbation du budget du ministère du Commerce et de tous les fonds qui y sont attachés, y compris la Caisse de compensation.

Elle a ajouté que la question de l’institution d’une redevance a une dimension sociale et sanitaire, et presque tous les pays ont suivi cette approche, en particulier en ce qui concerne les boissons alcoolisées ou gazeuses…

La ministre a souligné l’impact financier négatif de la proposition qui dépasse 20 millions de dinars, notant qu’il y a une seule entreprise dans le secteur qui bénéficiera de cette réduction de 7 millions de dinars.

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