Une campagne de contrôle a été menée dans la délégation d’Utique (gouvernorat de Bizerte) et ce dans le cadre de la lutte contre le phénomène d’irrigation des cultures avec des eaux usées non traitées dans la région.

A l’issue de cette campagne, environ 10 hectares de cultures ont été détruits en raison de leur irrigation avec de l’eau non traitée par les propriétaires de ces superficies.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaccoub a indiqué que l’objectif de ce type de campagnes est de préserver la santé des citoyens et protéger l’environnement.

La station d’épuration de Mahdia fournira de l’eau d’irrigation pour une zone irriguée s’étendant sur 700 hectares, a souligné le directeur régional de l’Office national de l’assainissement (Onas) au centre, Hichem Jemmali.

Il a précisé, lors d’une déclaration aux médias, à l’occasion de la visite de la cheffe de cabinet du ministre de l’Environnement, lundi, dans la région, que le taux de salinité a diminué à 2,5 grammes par litre, ce qui permet l’utilisation de l’eau traitée pour l’irrigation.

Il a ajouté que la station produit environ 20% de ses besoins en énergie électrique, et que la production devrait augmenter jusqu’à 60% avant d’atteindre l’autosuffisance.

La même source a indiqué que la nouvelle station est considérée comme un projet pilote en raison de son recours à un traitement secondaire et tertiaire des eaux usées, qui permet de traiter quotidiennement 16 mille mètres cubes, avec une possibilité d’atteindre 20 mille m3 par jour pendant l’été.

À noter que le coût total du projet de la station d’épuration de Mahdia s’est élevé à 106 MD.

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