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Heute — 20. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

« Le projet de loi portant sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance ouvre la voie « à une révolution législative » (Députés)

La quasi-totalité des députés a exprimé son soutien au projet de loi portant sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, soulignant que ce texte ouvre la voie à une véritable « révolution législative« .

Un nombre de députés ont affirmé, au cours d’une séance plénière tenue au siège de l’assemblée des représentants du peuple au Bardo que l’adoption du projet d’amendement du code de travail mettra définitivement fin à l’emploi précaire, soulignant la nécessité de hâter la mise en œuvre des nouvelles dispositions pour rendre justice à des milliers de personnes travaillant dans des conditions difficiles.

Dans ce contexte, une élue a indiqué que la sous-traitance n’est plus autorisée dans les institutions de l’état, relevant que tous les agents contractuels doivent bénéficier de leurs droits. « Le ministère des affaires sociales doit assumer son rôle dans la protection sociale des travailleurs » a-t-elle ajouté.

Une autre député a appelé à la nécessité de soutenir ce projet de loi notamment en matière d’interdiction de la sous-traitance sous toutes ses formes dans les secteurs du gardiennage et des services de nettoyage, ajoutant que ce projet de loi est « porteur d’un souffle révolutionnaire »

Elle a rappelé que ce projet de loi a bénéficié de 7 séances d’audition avant son examen en plénière, saluant les efforts déployés par le président de la commission de la santé et des affaires sociales Nabih Ben Thabet, décédé le 9 mai courant, qui avait présidé les travaux préliminaires dès réception de la première version du projet de loi précité.

Par ailleurs, Un député a cité l’article 46 figurant dans la constitution du 25 juillet 2022 selon lequel  » Tout citoyen et toute citoyenne ont droit au travail. L’état prend les mesures nécessaires afin de le garantir sur la base de la compétence et l’équité », exprimant le souhait d’adopter le projet de loi qui devra restaurer la confiance entre l’employeur et l’employé.

En contrepartie, un autre député a proposé le renvoi du projet d’amendement du code de travail à la commission de la santé et des affaires sociale pour le réajuster, avant son examen en plénière.

Il a appelé à la nécessité d’étudier l’impact social et économique de ce projet de loi à même de garantir la protection des travailleurs.

Avec TAP

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UE propose au G7 de réduire le plafond du prix du pétrole russe à 50 dollars le baril

20. Mai 2025 um 15:29

L’Union européenne va proposer aux ministres des Finances du G7 de réduire le plafond actuel du prix du pétrole russe à 60 dollars le baril, dans le cadre du nouveau paquet de sanctions contre Moscou.

« C’est un point que nous avons souligné du côté de la Commission dans le cadre du 18e paquet de sanctions. Je m’attends à un certain intérêt de la part des autres partenaires du G7 à cet égard et à des discussions », a déclaré lundi 19 mai aux journalistes le commissaire européen à l’Économie, Valdis Dombrovskis.

M. Dombrovskis n’a pas mentionné le niveau auquel l’UE souhaiterait que le plafond des prix soit réduit. Mais les responsables de l’UE informés des discussions ont déclaré qu’elle proposerait 50 dollars le baril.

Les pays du G7 comprennent les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. La Commission européenne et le président des ministres des Finances de la zone euro participent également aux réunions des ministres des Finances du G7.

Le plafond des prix du G7 a été convenu en décembre 2022, interdisant le commerce du pétrole brut russe transporté par pétroliers si le prix payé est supérieur à 60 dollars le baril et interdisant aux compagnies de transport maritime, d’assurance et de réassurance de déplacer des cargaisons de brut russe dans le monde entier. Et ce, à moins qu’il ne soit vendu à un prix inférieur au plafond des prix.

Cette mesure visait à réduire les revenus de la Russie afin qu’elle ait moins d’argent pour financer son invasion de l’Ukraine. Tout en empêchant une chute brutale de l’offre mondiale de pétrole.

La Russie a contourné le plafond de prix du G7 grâce à une « flotte fantôme » de pétroliers non assurés par des sociétés occidentales. Et le brut russe Urals URL-E s’est négocié au-dessus du plafond de prix pendant une grande partie de l’année.

Cependant, son prix est tombé en dessous de 60 dollars début avril. Alors que les inquiétudes mondiales concernant la croissance économique suite aux annonces américaines de tarifs douaniers mondiaux ont également affecté les prix du pétrole.

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Ferjani participe à une conférence de haut niveau à Genève sur la participation communautaire en santé

Le ministre de la Santé, Moustapha Ferjani, a participé, mardi 20 mai, en marge de la 78ème Assemblée mondiale de la santé à  (Suisse), à une conférence de haut niveau sur le renforcement de la participation communautaire dans la prise de décision en matière de santé, présidée par les ministres de la Santé de Thaïlande et de Slovénie, selon un communiqué publié par le ministère de la Santé.

Le communiqué précise que cette conférence s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la résolution internationale proposée l’année dernière par la Tunisie, en partenariat avec la Slovénie, la Thaïlande, la France, la Norvège et le Brésil, et adoptée par l’Assemblée mondiale de la santé.

Dans son intervention, Ferjani a présenté l’expérience tunisienne en matière de participation communautaire, qui a été adoptée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme modèle pour la région de la Méditerranée orientale dans son guide publié en 2021. Il a affirmé que la Tunisie a choisi d’intégrer les citoyens comme composante essentielle de sa politique de santé, à travers des mécanismes de concertation réguliers visant à garantir l’efficacité et la faisabilité des décisions.

Le ministre de la Santé a également souligné l’importance d’impliquer les représentants locaux et régionaux dans la définition des besoins en développement, notamment dans le domaine de la santé, pour répondre aux attentes des citoyens et orienter les politiques vers davantage d’équité et d’efficacité.

Avec TAP

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Manouba : Séance de travail consacrée au projet de réhabilitation du canal Laaroussia

Une séance de travail a été consacrée, mardi 20 mai, au siège de Manouba à la réalisation du projet de réhabilitation du canal Laaroussia.

Le chantier devrait démarrer, au deuxième trimestre 2026, pour une durée de 5 ans et dont le coût global s’élève à 100 millions de dinars fournis par la Banque Allemande de Développement, a annoncé le commissariat régional au développement agricole (CRDA).

La cheffe du projet, Naima Ben Ali a indiqué à l’Agence TAP que ce projet comprend notamment un tronçon nord de 5 km allant du barrage Laaroussia à Goumeryen, réalisé en 2023 (18 millions de dinars), un tronçon sud de 35 km allant du barrage Laaroussia à Sidi Thabet-Ariana et un tronçon de 40,8 km.

L’état dégradé du canal a entraîné une perte de plus de 30% d’eau alors qu’il assure l’irrigation de 27 mille ha au niveau de la basse vallée d’oued Mejerda à raison de 13 m3/s.

Des travaux de maintenance supplémentaires et une opération de curage des canalisations (plus de 14 km) seront effectués au niveau du canal érigé en 1954 en vue d’assurer une meilleure gestion des ressources en eau.

 

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Au Pavillon de la Tunisie à Cannes : Recommandations pour élargir la présence du cinéma tunisien à l’international

« L’élargissement de la présence du cinéma tunisien à l’international requiert d’investir dans l’archivage et la numérisation pour protéger la mémoire cinématographique nationale », ont recommandé certains participants à une table ronde autour du cinéma tunisien, organisée, lundi 19 mai, au Pavillon de la Tunisie à la 78ème édition du Festival de Cannes.

Intitulée «Le cinéma tunisien entre passé et présent», cette rencontre est organisée par le Centre National du cinéma et de l’image, dans le cadre de ses évènements programmés au Pavillon tunisien à la 78ème édition du Festival de Cannes qui se déroule du 13 au 24 mai 2025 dans la ville de Cannes, en France.

La visibilité du cinéma national sur la scène internationale passe également par la mise en place des stratégies dédiées au volet de la formation des professionnels et au réseau de distribution pour les productions nationales, ont encore préconisé les participants.

Selon un communiqué publié, lundi soir 20 mai, sur la page Facebook du CNCI, la rencontre a également permis de souligner « le rôle des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en tant que plateforme inclusive et stimulante pour la créativité et l’innovation ».

Cette rencontre animée par Tarek Ben Chaabane, directeur de la 34ème édition des JCC prévue Tunis du 13 au 20 décembre 2025, a permis de revenir sur l’histoire du cinéma tunisien étalée sur des décennies marquées par la créativité et les défis.

Des professionnels du cinéma tunisiens et étrangers ainsi que des cinéphiles ont assisté à cet évènement qui a jeté la lumière sur les évolutions du cinéma national qui « se caractérise par la diversité des visions et présentant des contenus audacieux », selon le texte du communiqué.

La rencontre a passé en revue les expériences pionnières des cinéastes tunisiens ayant jeté les bases du 7e art sur le plan national et contribué à la visibilité du cinéma national au niveau international, indique le CNCI sans mentionner les expériences évoquées et les principaux participants.

La spécificité de l’expérience tunisienne, à la fois ouverte sur l’autre et ancrée dans la réalité locale, était au cœur des discussions, a-t-on encore noté.

Le débat a également porté sur le rôle croissant de la nouvelle génération de cinéastes tunisiens qui traitent les questions de l’époque à travers des productions indépendantes avec tous les défis de financement et de distribution qui se posent.

Cette dynamique cinématographique bénéficie du soutien du CNCI qui joue un rôle primordial, a-t-on précisé, en contribuant au financement des films produits et leur promotion dans les festivals d’envergure internationale.

Ce rendez-vous a permis de lever le voile sur la réalité du cinéma tunisien avec « la richesse de son passé et la vivacité de ses productions émergeantes de cinéastes affrontant les défis tout en étant tournés vers un avenir meilleur ».

Cette année, la Tunisie est représentée à dans la sélection officielle du Festival de Cannes par deux films de réalisatrices franco-tunisiennes, « La petite dernière » de Hafsia Herzi et « Promis le ciel » d’Erige Sehiri.

« Promis le ciel » (Promised Sky) deuxième long-métrage d’Erige Sehiri est soutenu par le ministère des Affaires culturelles, le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI)

Cette fiction sur le phénomène migratoire qui met en scène trois jeunes femmes ivoiriennes vivant en Tunisie, a fait sa première mondiale à l’ouverture de « Un Certain Regard », section de la sélection officielle du Festival de Cannes.

La petite dernière, troisième long métrage de Hafsia Herzi, actrice et réalisatrice, est sélectionné dans la compétition officielle. Ce film est adapté du roman éponyme de Fatima Daas. « La Petite dernière » (192 pages, 2020) est le premier roman de l’autrice française d’origine algérienne.

Le pavillon de la Tunisie au Festival de Cannes est placé sous la direction du Centre National du cinéma et de l’image relevant du ministère des Affaires Culturelles.

Le CNCI affiche annuellement sa présence au village International Riviera installée sur la Croisette et abritant plusieurs centres nationaux présents au festival de Cannes.

Le pavillon a pour but principal de promouvoir le cinéma tunisien auprès des professionnels du 7ème art qui fréquentent ce grand rassemblement mondial annuel.

Avec TAP

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ARP : examen du PL relatif aux contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance

Les travaux de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance ont débuté, mardi matin 20 mai, en présence de 126 députés.

La séance se tient en présence du président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, et du ministre des Affaires sociales, Issam El Ahmar, accompagné d’une délégation composée des cadres du ministère.

Dans son discours d’ouverture, le président de l’ARP a indiqué que le projet de loi relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance constitue une révolution législative et soutient les fondements de l’État social équitable. Il a ajouté que ce projet est d’une grande importance, car il s’inscrit dans le processus de mise en œuvre législative de la Constitution du 25 juillet 2022 et de ses principes fondamentaux.

Il a estimé que le projet soumis au Parlement répond aux orientations confirmées par le président de la République, Kaïs Saïed, visant à éliminer toutes les formes de travail précaire. Il a expliqué que le texte proposé concrétise les piliers de l’État social, qui garantit à ses citoyens les conditions d’une vie décente.

En outre, il a exprimé son soutien à l’adoption de toutes les réformes visant à garantir le respect de la dignité humaine et le droit de chaque citoyen à un emploi décent. Il a souligné que le projet vise essentiellement à la réalisation d’une complémentarité entre les secteurs public et privé sur la base de la justice sociale.

Il a conclu que l’instauration d’un climat social sain et propice à la production repose sur les principes des droits. Tout en considérant que le projet de révision du Code du travail s’inscrit dans le cadre de la feuille de route pour achever les réformes législatives, amorcées avec la promulgation de la Constitution.

Les membres de la Commission de la santé et des affaires sociales de l’Assemblée ont procédé à la lecture du rapport des travaux de la commission ayant examiné le projet.

L’ordre du jour de la séance plénière comprend un débat général qui permet aux députés de proposer des amendements. Le ministère des Affaires sociales, en tant qu’initiateur du projet, peut également proposer des modifications avant le vote.

Avec TAP

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La Fed adopte une position prudente sur les marchés américains

20. Mai 2025 um 14:42

Les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont abordé, lundi 19 mai 2025, avec prudence les conséquences de la dernière dégradation de la note de crédit du gouvernement américain et des conditions de marché instables. Alors qu’ils continuent de naviguer dans un environnement économique très incertain.

« Nous allons placer cette dégradation dans la même perspective que nous le faisons avec toutes les informations entrantes : quelles sont les implications de cela en termes d’atteinte de nos objectifs mandatés, sans commenter ce que cette dégradation pourrait signifier dans une sorte de contexte d’économie politique ». C’est ce qu’a déclaré le vice-président de la Fed, Philip Jefferson, lors d’une conférence organisée par la Banque fédérale de réserve d’Atlanta.

Vendredi 16 mai, l’agence de notation Moody’s a abaissé d’un cran la note de crédit du gouvernement américain face aux inquiétudes croissantes concernant les déficits et les charges d’intérêts qui persistent à un rythme insoutenable. C’est la dernière des grandes agences de notation à abaisser la note souveraine américaine de son niveau le plus élevé.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème imminent pour la Fed, la hausse des coûts d’emprunt sur le marché, liée à la détérioration de la situation financière des États-Unis, rend le crédit généralement plus cher et freine l’activité économique. Ce facteur influence à son tour la manière dont la Fed définit sa politique monétaire et ses anticipations concernant l’évolution à long terme de l’activité économique.

La dégradation « aura des répercussions sur le coût du capital et sur de nombreux autres aspects, et pourrait donc avoir des répercussions sur l’économie », a déclaré le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, lors d’une interview accordée à CNBC lundi. Compte tenu des fluctuations économiques, « je pense qu’il faudra attendre trois à six mois pour voir comment la situation évolue. Et je pense que cela sera un facteur déterminant pour la volonté et l’appétit des investisseurs pour les États-Unis ».

Alors que les inquiétudes concernant la situation financière du gouvernement existent depuis des années et que les responsables de la Fed ont régulièrement averti que les tendances d’emprunt à long terme étaient sur une trajectoire insoutenable, les niveaux de dépenses énormes et continues, associés à un plan budgétaire républicain actuellement à l’étude qui est susceptible d’ajouter encore plus de dette, font craindre une crise imminente.

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Le CIPPH appelle l’Etat à agir face à la précarité des employés

Les agents et cadres du Centre International pour la Promotion des Personnes Handicapées (CIPPH) observent un sit-in et une grève de la faim devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) depuis le 5 mai, réclamant la fin de leur situation d’emploi précaire.

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) invite les institutions de l’État à « prendre les décisions nécessaires pour une solution définitive et globale garantissant aux agents du CIPPH (Centre international pour la promotion des personnes handicapées) un travail décent », dans un communiqué rendu public.

Les manifestants revendiquent principalement leur intégration immédiate à la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS), l’adoption d’un statut permanent, et l’inclusion de leurs rémunérations dans le budget du CIPPH plutôt que via l’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS).

Le FTDES dénonce une contradiction entre le discours officiel sur la fin de l’emploi précaire et la réalité des agents du CIPPH, caractérisée par « des contrats précaires, l’absence d’un statut de base et des salaires non versés à temps ».

Début mai, la Direction Générale du CIPPH avait pourtant affirmé sur Facebook que « le processus de régularisation professionnelle des agents contractuels se déroule normalement » sous la supervision de l’autorité de tutelle.

Avec TAP

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IA et Pharma… Un potentiel à enrichir

20. Mai 2025 um 14:25

Ici, comme ailleurs, la Tunisie peut relever bien des défis. Les expériences évoquées au cours du panel “IA et Pharmacie“ l’a démontré. Encore faut-il dépasser un certain vécu.

Utiliser l’engouement pour l’Intelligence artificielle (IA) pour engager durablement la digitalisation des pharmacies. Farès Messedi, CEO de Saydalid, une « plateforme de gestion en cloud qui permet aux pharmacies d’optimiser leurs opérations, de fournir des services sécurisés aux patients », se veut optimiste.

Intervenant au panel « IA et Pharma », il est venu exposer tout l’intérêt aujourd’hui de recourir à l’IA pour améliorer le fonctionnement des officines. Pour lui, le savoir de la personne au comptoir, dont notamment les savoirs acquis au cours de ses études ainsi que l’expérience acquise sur le terrain, n’est plus suffisant.

Ainsi, une digitalisation permet de gagner du temps (en matière de gestion des stocks, par exemple) et de répondre mieux aux attentes et encore à la demande exprimée par le patient (en lui offrant le médicament idoine).

Des données personnelles

Toujours est-il qu’il faut se demander si les pharmacies sont prêtes à emboiter le pas. Il faudrait aussi savoir si la réglementation peut suivre. Précisant là qu’il s’agit d’une question délicate : les données quelquefois comportent bien des données personnelles inscrites du reste dans la déontologie médicale.

Autre expérience évoquée par le panel sur l’IA et Pharma, celle de Neapolis Pharma exposée par son directeur général, Mohamed Amine Boujbel. Son entreprise s’est engagée fermement dans la voie de l’IA. Au travers de nombre de tâches. Comme la saisie des commandes. Cumulant efficacité et gain de temps.

Neapolis Pharma a engagé un partenariat avec une université, par ailleurs, finançant des études en master pour des alternants. Une sorte de recherche-développement qui ne peut qu’assurer un retour sur investissement.

Une thérapie plus ciblée

Et Mohamed Amine Boujbel d’indiquer que la saisie des commandes grâce à l’IA a permis de passer d’une tâche exigeant une heure de travail à 30 secondes. Idem pour la gestion des stocks qui intègre une évaluation des besoins en médicaments pour les jours à venir.

Idris Bachali Losada, chercheur en IA dans le champ de la médecine de précision installé en Suisse, a sans doute fini par convaincre plus d’un en précisant que l’IA peut assurer une thérapie plus ciblée.

Grâce aux nombreuses données collectées et analysées, nous pouvons aller au fond des choses et déterminer les thérapies les plus adéquates et pouvoir même prévenir le mal avant qu’il ne s’installe durablement dans le corps.

Et quant aux chances de la Tunisie de devenir un hub de l’industrie pharmaceutique à l’heure de l’IA, un quasi consensus a été établi sur le fait que le pays possède un réel potentiel. Le pays compte des start-up bien compétentes. Toujours faut-il que les quelques freins devant elles soient dépassés. A commencer par la réglementation sur le change qui se doit d’être revue et corrigée.

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Ferjani souligne la disposition de la Tunisie à devenir un hub régional pour la fabrication de vaccins et de médicaments

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a affirmé, lors des travaux de la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé, la disposition de la Tunisie à devenir une plateforme régionale pour la fabrication de vaccins et de médicaments, notamment après avoir été choisie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les pays bénéficiaires de la technologie des vaccins à ARN messager (ARNm).

En marge des travaux de cet évènement mondial organisé depuis lundi sous la présidence des Philippines, le ministre de la Santé a tenu une série de rencontres bilatérales avec ses homologues d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Irak, de Mauritanie, de France et d’Irlande, ainsi qu’une réunion avec le directeur exécutif du Medicine Patent Pool (organisation de santé publique soutenue par les Nations Unies, dont la mission est d’améliorer l’accès à des médicaments essentiels dans les pays à revenu faible et intermédiaire).

Ces rencontres ont permis d’aborder les opportunités de coopération dans les domaines de la formation, du financement et de l’industrie de la santé.

Avec TAP

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Technologie : Trois startups tunisiennes sélectionnées pour le programme « Qualcomm Make In Africa 2025 »

Trois startups tunisiennes ont été sélectionnées pour bénéficier du programme « Qualcomm Make In Africa 2025  » qui soutient l’émergence de l’écosystème deep-tech (fortement technologique) africain via des programmes de mentorat, ainsi que des formations techniques, commerciales et en propriété intellectuelle.

La liste des 10 startups sélectionnées pour l’édition 2025 de « Qualcomm Make in Africa » a été annoncée, mardi 20 mai, et les startups tunisiennes concernées sont AmalXR, spécialisée dans la rééducation en réalité virtuelle, validée cliniquement et assistée par l’IA, Ecobees, spécialisée en apiculture intelligente pour le suivi de la santé des ruches, de l’humidité et du climat et Pixii Motors (Scooters électriques avec optimisation IA/IoT de la batterie et stations d’échange de batteries), indique le programme « Qualcomm », dans un communiqué.

Première initiative du genre en Afrique, « Qualcomm Make in Africa » a été lancé en 2023. Il est destiné aux startups technologiques en phase de démarrage qui souhaitent exploiter les technologies avancées de connectivité et de traitement telles que la 5G, l’intelligence artificielle en périphérie, la puissance de calcul et l’IoT dans des solutions intégrées innovantes. Le programme s’adresse essentiellement aux jeunes entreprises qui se distinguent par leur capacité à intégrer ces technologies de manière innovante dans des solutions concrètes à fort impact.

Pour l’édition 2025 du programme, l’appel à candidatures a suscité un fort engouement avec environ 435 dossiers reçus, provenant de 19 pays du continent.

Les startups sélectionnées bénéficieront de plateformes matérielles gratuites, d’un mentorat personnalisé, d’un accompagnement commercial, de conseils techniques pour le développement de leurs produits, ainsi que d’un soutien à la protection de leur propriété intellectuelle.

À l’issue du cycle de mentorat, les startups seront éligibles au Fonds d’Impact Social fourni par l’initiative Qualcomm Wireless Reach. Ce fonds accompagne les startups dans l’amplification de leur portée sociétale et de leur développement commercial. L’une d’entre elles sera sélectionnée pour recevoir le fonds en reconnaissance de son usage innovant des technologies sans fil au service des communautés. Les neuf autres bénéficieront quant à elles de bourses de développement.

Qualcomm a encore souligné les progrès de la plateforme d’e-learning L2Pro Africa, un programme de formation gratuit destiné à renforcer les compétences des startups, PME et chercheurs africains en matière de protection, valorisation et sécurisation de leurs innovations. Ce programme a été développé en partenariat avec Adams and Adams, premier cabinet africain spécialisé en propriété intellectuelle. Le contenu pédagogique a été enrichi avec des procédures détaillées de dépôt de brevets, dessins industriels et marques au Kenya, Nigeria, Ouganda, Ghana, Rwanda, ainsi que dans les deux organisations régionales de propriété intellectuelle, ARIPO et OAPI, couvrant 43 pays africains. Ces guides pratiques permettent aux inventeurs d’interagir efficacement avec les professionnels de la propriété intellectuelle et les offices compétents. À ce jour, plus de 135 étudiants africains se sont inscrits à la formation, et plusieurs startups ont déjà entamé le processus de dépôt de brevets.

Qualcomm Incorporated est une entreprise américiane engagée dans le développement et la commercialisation de technologies fondamentales pour l’industrie du sans fil. Elle propose un vaste portefeuille de solutions intégrant IA de pointe, puissance de calcul, faible consommation énergétique et connectivité.

Avec TAP

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Tunisie automobile 2030 : comment l’IA et l’électrification peuvent booster les exportations à 4,5 milliards ?

20. Mai 2025 um 14:06

 Lors de la 26ᵉ édition du Forum de l’Économiste Maghrébin tenu le  25 mai 2025, un panel a été dédié au thème : « L’intelligence artificielle au service de la compétitivité dans l’industrie automobile ». Les experts présents ont dressé un état des lieux du secteur et exploré les opportunités pour la Tunisie face à la triple révolution qui bouleverse l’industrie : électrification, numérisation et intelligence artificielle.

Le modérateur Serge Degallaix a introduit le panel en présentant des chiffres clés du secteur automobile tunisien : 3,5 milliards d’exportations de composants automobiles en 2024 qui devraient atteindre 4,5 milliards en 2030, représentant 80% des exportations industrielles du pays et 30% des exportations générales, avec un taux d’intégration d’environ 50%. Le secteur emploie 110 000 personnes dans 300 entreprises. Il a présenté les cinq intervenants et structuré le débat autour des mutations technologiques qui touchent la chaîne de valeur automobile et des recommandations pratiques pour améliorer la position de la Tunisie dans ce secteur. Degallaix a souligné l’importance de l’intelligence artificielle dans cette transformation et a orienté les questions vers les implications pour la Tunisie et sa capacité à s’adapter à cette révolution technologique dans l’industrie automobile.

Électrification et repositionnement stratégique : la Tunisie à la croisée des chemins

 

Hajer Chekir, directrice commerciale chez BYD Tunisie  a présenté une analyse détaillée de la reconfiguration du secteur automobile mondial, articulée autour de trois révolutions majeures : l’électrification, la numérisation et l’intelligence artificielle. Elle a souligné le déplacement du centre de gravité mondial vers l’Asie, particulièrement la Chine, en citant l’exemple de BYD qui a vendu plus de 10 millions de véhicules électrifiés depuis 2021, dont 4 millions en 2024. Au niveau de l’électrification, elle a décrit une croissance spectaculaire du marché, passant de 2 millions de véhicules électriques (2,5% du marché mondial) en 2019 à 17 millions (22%) en 2024, avec une projection de 45 à 50 millions (40%) d’ici 2030.

Chekir a insisté sur la transformation profonde que cela implique pour la chaîne de valeur automobile : un véhicule thermique contient environ 40 000 pièces contre seulement 4 000 pour un véhicule électrique, entraînant un déclin de la mécanique au profit de l’électronique, des batteries, du logiciel et de l’intelligence artificielle. Pour la Tunisie, bien que des mesures incitatives existent (exonérations fiscales pour les véhicules électriques), elle a appelé à un repositionnement stratégique autour de trois piliers : modernisation industrielle et digitalisation, développement d’un écosystème technologique et diversification des marchés vers le Maghreb, l’Afrique et le Moyen-Orient. Elle a conclu en proposant de s’inspirer du modèle BYD pour développer en Tunisie des projets de recyclage et de stockage d’énergie liés aux batteries de véhicules électriques, tirant parti des 3000 heures d’ensoleillement annuel du pays.

L’IA frugale : une opportunité pour la Tunisie dans la mobilité intelligente

Imène Khanfir CTO Exypnos, a abordé le rôle crucial de l’intelligence artificielle dans l’industrie automobile, présentant cette technologie comme une réalité tangible et non plus une simple promesse. Elle a détaillé l’impact de l’IA sur toute la chaîne de valeur automobile, de la conception à l’expérience utilisateur. Au niveau de la conception, elle a expliqué comment l’IA remplace les simulateurs physiques coûteux par des modèles prédictifs et permet l’exploration de millions de formes et matériaux, citant l’exemple de Microsoft Azure Quantum Elements qui a identifié un matériau réduisant de 70% l’utilisation du lithium dans les batteries.

Concernant la conduite autonome, elle a souligné que l’IA est au cœur des systèmes d’aide à la conduite, combinant capteurs, caméras et données cartographiques pour doter le véhicule d’une compréhension de l’environnement supérieure à celle de l’humain.

Pour la maintenance, elle a mentionné la capacité de l’IA à anticiper les pannes avant qu’elles ne surviennent. Khanfir a présenté le produit développé par Exypnos, « Iris », un système biométrique d’identification du conducteur qui permet non seulement le démarrage du véhicule mais aussi l’ajustement automatique des équipements selon le conducteur, la détection de fatigue, de stress ou de malaises, et l’analyse du style de conduite. Face aux défis liés à cette révolution technologique, notamment la cybersécurité et l’éthique dans l’utilisation des données personnelles collectées, elle a préconisé pour la Tunisie de s’orienter vers une « IA frugale », moins consommatrice de ressources et adaptée aux environnements aux ressources limitées, plutôt que de chercher à concurrencer les géants mondiaux de l’IA. Elle a expliqué qu’Exypnos développe depuis quinze ans des technologies basées sur les théories de l’incertitude et de fusion de l’information, permettant de créer des modèles légers mais performants dans la mobilité intelligente, la biométrie et la cybersécurité.

Du physique au logiciel : saisir la nouvelle chaîne de valeur automobile

Mehdi Hadrouch directeur du développement commercial chez Focus  a souligné la transformation majeure en cours dans l’industrie automobile, où la valeur se déplace des composants physiques vers le logiciel. Il a rappelé les chiffres impressionnants du secteur des composants automobiles en Tunisie, mais a insisté sur le fait que cette chaîne était désormais « physique » alors que l’industrie est en pleine mutation. Selon les études qu’il a citées, d’ici 2030, 40 à 60% de la valeur d’une voiture serait liée au logiciel, avec un développement désormais axé sur l’expérience utilisateur plutôt que sur les composants. Face à ces changements radicaux, Hadrouchi a souligné l’importance pour les petites entreprises tunisiennes spécialisées dans le développement logiciel de prendre plus de valeur dans l’offre globale pour l’automobile et de faire le lien entre l’industrie des composants et la demande future des constructeurs et équipementiers. Il a expliqué que sa société, Focus, a choisi de capitaliser sur son expertise existante tout en l’augmentant par l’IA pour développer des solutions innovantes comme l’automatisation de tests logiciels pour les systèmes d’infodivertissement, qui suscitent désormais l’intérêt des constructeurs automobiles. Hadrouchi a conclu que l’émergence de l’IA a permis de faire tomber certaines barrières à l’entrée sur le marché, créant de nouvelles opportunités pour les entreprises tunisiennes.

Semi-conducteurs et systèmes embarqués : l’atout tunisien dans l’intelligence ‘edge

Mohamed Ben Ahmed DG de STMicroelectronics  a présenté STMicroelectronics comme une multinationale d’origine européenne spécialisée dans les semi-conducteurs, avec une particularité distinctive : son modèle « IDM » (Integrated Device Manufacturer) intégrant à la fois la conception et la fabrication des semi-conducteurs, ce qui permet de maîtriser toute la chaîne de valeur et de sécuriser la production pour ses clients. Il a précisé que le marché automobile représente environ 45% des activités de ST, avec également des présences dans les secteurs industriel et des objets connectés.

Concernant la présence de ST en Tunisie depuis 2001, Ben Ahmed a expliqué que les activités locales sont principalement orientées vers la conception de microprocesseurs et le développement de logiciels embarqués, un domaine stratégique où la stabilité est essentielle, contrairement au marché mobile où les technologies évoluent rapidement chaque année. Il a souligné que ST a investi depuis 20 ans dans les systèmes embarqués en Tunisie, cherchant les talents là où ils existent, notamment pour des compétences combinant matériel et logiciel. Avec environ 300 personnes, le centre tunisien possède une expérience significative et Ben Ahmed voit de nouvelles opportunités liées à la transformation de l’automobile vers l’électrification et la digitalisation avec l’IA.

Il a mentionné que les constructeurs automobiles se transforment eux-mêmes en sociétés de développement logiciel, créant des opportunités pour la Tunisie si elle parvient à adapter son écosystème de formation, notamment en accélérant certains masters spécialisés. Ben Ahmed a conclu en évoquant la stratégie « edge » de ST, qui consiste à ramener l’intelligence au niveau des composants de manière autonome sans connexion permanente, une révolution qui combine hardware et software embarqué et représente une opportunité pour la Tunisie de se positionner dans divers domaines d’application comme l’industrie, la santé ou la mobilité.

Écosystème et formation : bâtir les fondations de l’innovation automobile tunisienne

Hichem Turki CEO de Novation City  a présenté la mission de Novation City en tant que technopole chargée de créer un écosystème entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises pour répondre aux besoins en talents nécessaires à l’accompagnement des transformations technologiques. Il a détaillé la mise en place de deux centres de compétences majeurs. Le premier, dédié à l’Industrie 4.0, vise à accompagner les industriels dans leur transformation digitale et l’implémentation de l’intelligence artificielle, avec trois volets : conseil, développement de briques technologiques, et mise à disposition d’une « smart factory » pour tester les composants.

Le second centre est focalisé sur l’intelligence artificielle, avec un investissement dans une capacité de calcul mise à disposition des start-ups et entreprises pour créer de l’IA. Turki a souligné l’importance de la formation, mentionnant l’organisation de formations massives certifiantes en IA pour des étudiants et professionnels – 1500 personnes formées l’année précédente et un objectif similaire pour l’année en cours. Il a mis en avant le statut de la Tunisie comme premier pays pour MCA en nombre d’ambassadeurs (58), qui deviennent à leur tour des formateurs. Bien que satisfait des progrès réalisés grâce aux financements étrangers (notamment de la GIZ), Turki a exprimé le besoin de passer à une échelle plus importante pour permettre un rayonnement au-delà des frontières tunisiennes. Il a également souligné le rôle des start-ups issues de cet écosystème qui développent des technologies utilisées localement, créant ainsi un cercle vertueux d’innovation.

 

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Bizerte-nord : La liste préliminaire des candidats aux législatives partielles sera annoncée, vendredi 23 mai

L’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) a indiqué que la liste préliminaire des candidats aux élections législatives partielles dans la circonscription de Bizerte-nord sera annoncée lors d’un point de presse ce vendredi 23 mai, au siège de l’instance électorale régionale (Irie Bizerte).

Le calendrier des élections législatives partielles pour la circonscription Degache-El Hamet Jerid-Tamaghza sera, par la même occasion, dévoilé, informe l’instance dans un communiqué publié, mardi 20 mai.

Le président de l’ISIE Farouk Bouasker a annoncé le 3 avril 2025 le calendrier des élections législatives partielles à Bizerte-nord suite à la vacance du siège après le décès du député Sami Sayed.

Le vote et l’opération du dépouillement se dérouleront le 29 juin 2025 tandis que l’annonce des résultats est prévue pour le 30 juin 2025.

Le dépôt des candidatures a démarré le 12 mai et se poursuit jusqu’au 21 du même mois. La campagne électorale s’étend du 16 au 24 juin 2025.

Rappelons que suite au décès du député Nabih Thabet de la circonscription de Degache–El Hamma du Jérid–Tamaghza, un décret en date du 16 mai 2025 portant convocation des électeurs au vote, le 17 août 2025, a été publié au JORT.

Avec TAP

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Les outils numériques ont renforcé la transparence administrative et l’accès à l’information

Les outils numériques ont contribué à renforcer la transparence administrative et l’accès à l’information, notamment à travers des initiatives comme TUNEPS (Unité d’achat public en ligne) et des portails de données ouvertes. C’est ce qu’a révélé une étude publiée par l’organisation Democracy Reporting International (DRI) – Bureau Tunisie sur « les impacts de la transformation digitale sur la transition démocratique en Tunisie » et présentée mardi lors d’une rencontre organisée à cet effet.

Réalisée par le Tunisien le docteur en sciences économiques, maître de conférences à l’Université Côte d’Azur, Adel Ben Youssef, l’étude montre que l’adoption de ces outils numériques reste disparate entre un secteur privé relativement dynamique et un secteur public freiné par des rigidités institutionnelles et des ressources limitées.

Il en ressort, également, que le numérique offre de nouvelles opportunités d’engagement citoyen, en facilitant la participation et la mobilisation via les réseaux sociaux, tout en posant des défis en termes de désinformation et de qualité du débat public. Malgré ces avancées, les inégalités numériques persistent, relève l’étude qui souligne que les disparités géographiques, les fractures socio-économiques et les écarts générationnels et de genre continuent de limiter l’inclusion et l’accès équitable aux services numériques.

Par ailleurs, le cadre juridique et institutionnel actuel apparaît insuffisant pour accompagner les mutations rapides induites par la transformation digitale, freinant ainsi l’innovation, la protection des données personnelles et la mise en œuvre d’une gouvernance ouverte et participative, constate la même étude.

Parmi les recommandations formulées dans cette étude figurent, notamment, l’élaboration d’une stratégie nationale intégrée d’e-gouvernance, la révision du cadre réglementaire pour renforcer la protection des données personnelles et la promotion d’un accès équitable aux technologies pour tous les citoyens.

Avec TAP

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IA – Comment la Tunisie peut-elle s’engager durablement dans une technologie de rupture?

20. Mai 2025 um 13:17

Deux communications dans le débat du 26ème Forum international de l’Economiste Maghrébin. Celle d’Yves Montenay, industriel et universitaire français, et celle de Mahjoub Langar, CEO du groupe Poulina, avec pour modérateur Habib Karaouli, DG de Cap Bank. Elles ont insisté sur le fait que la Tunisie a toute ses chances d’aller de l’avant dans une technologie jugée de « survie ».

« IA, géopolitique et transformation des modèles économiques ». Le sujet du Freside Chat, comprenez un format de conversation informelle, n’a pas déçu. Loin s’en faut ! Avec notamment deux interventions qui ont bien annoncé la couleur. Celle d’Yves Montenay, industriel et universitaire français, et celle de Mahjoub Langar, CEO du groupe Poulina.

Ainsi, pour Mahjoub Langer, l’Intelligence artificielle (IA) n’est pas une mode, « c’est une technologie de rupture », soutient-il. Une technologie synonyme de » survie ». Pour l’entreprise, qu’elle soit tunisienne ou non, il va sans dire qu’elle conditionne le présent et l’avenir du tissu économique.

Et Mahjoub Langar d’ajouter : « Elle va influencer notre manière de penser, de concevoir, de produire, d’organiser, de décider… Des champs qui ne vont pas manquer de révolutionner un vécu avec de nombreux enjeux ».

« Des produits de qualité »

Au moins trois enjeux principaux. Premièrement, le processus devant être mis en place. Deuxièmement, prendre en compte la résistance face au changement; du reste habituelle en pareil cas. Troisièmement, la Data : « Il ne s’agit plus de produits à faible coût, mais de produits de qualité ».

Et que dire de l’accès à la technologie de l’IA ? De nombreux défis sont à relever. Comme la dépendance à la matière première. Il y a aussi le capital humain. Qui, il est vrai sans dire, ne manque pas. Mais, qu’il faut réussir à mobiliser.

Certaines entreprises tunisiennes comme Poulina se sont déjà engagées dans ce travail de longue haleine. Avec des résultats probants. Ce qui ne manque pas de poser la question cruciale de la souveraineté technologique.

Un cadre législatif incitatif

Il conclura son propos en insistant sur le fait que l’IA peut constituer une opportunité à saisir en raison de beaucoup de facteurs dont le positionnement géographique de la Tunisie et son capital humain. Précisant la nécessité d’engager des investissements qui peuvent renverser la vapeur. Des start-up existent, certes. Mais, il s’agira d’accélérer la cadence.

Et au même chapitre, Yves Montenay, intervenant à distance, ne manquera pas de parler de l’importance pour la Tunisie, mais aussi pour l’ensemble du Maghreb, de l’existence d’un capital humain, bien formé et qui manie différentes langues capables de le rapprocher de nombreux marchés : Amériques, Europe et Afrique.

Modérateur de ce Freside Chat, Habib Karouali, directeur général de Cap Bank, insistera sur l’importance de la disponibilité des talents, à côté des marchés, dans les évolutions économiques qui se dessinent.

Et le patron de Cap Bank de proposer un cadre législatif, à caractère incitatif, pour engager réellement une bonne conduite des mutations qui nous attendent sur la voie de l’IA.

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Dominique De Villepin appelle à « isoler » Israël

20. Mai 2025 um 12:47

Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, connu pour son soutien aux Palestiniens, a lancé un appel, mardi 20 mai, aux Occidentaux, « terrifiants d’impuissance », à « un isolement économique et stratégique » de l’Etat hébreu afin de s’opposer à l’objectif de « déportation » de la population gazaouie.

Lors d’une intervention sur les ondes de France Info, Dominique De Villepin a déclaré que « l’objectif politique de Benjamin Netanyahou et de son gouvernement, c’est la déportation de la population de Gaza »,

Cette déclaration a eu lieu au lendemain de l’annonce de Netanyahou sur la prise de contrôle de l’enclave palestinienne par Israël. « Nous sommes devant un plan israélien. Après la réoccupation de Gaza, la deuxième étape sera la déportation », a ajouté l’ancien Premier ministre de 2005 à 2007. « Ce qui est la marque d’une épuration ethnique, d’un nettoyage territorial », a-t-il précisé.

Selon Dominique De Villepin, « on a une communauté internationale qui ne réagit pas à la hauteur de ce qui se produit. Les peuples du monde ne peuvent pas l’accepter. Le président doit décider d’arrêter de mettre fin à cette honte ».

Par ailleurs, Emmanuel Macron et les Premiers ministres britannique et canadien, Keir Starmer et Mark Carney, ont alerté dans un communiqué commun qu’ils ne resteront « pas les bras croisés » face aux « actions scandaleuses ». Mais sans pour autant proposer des sanctions claires à l’encontre du gouvernement Netanyahou. « Quelle crédibilité peut-on avoir sur le dossier ukrainien quand nous ne sommes que capables de signer des communiqués? Je peux vous dire que Jacques Chirac aujourd’hui ne se contenterait pas de signer un communiqué avec le Canada et avec le Royaume-Uni », a tonné l’ancien ministre des Affaires étrangères. « La lecture de ce communiqué est terrifiante d’impuissance. Que faut-il pour que les dirigeants européens, les dirigeants occidentaux, passent aux travaux pratiques? », a-t-il ajouté.

L’ancien premier ministre français n’a, en outre, pas manqué d’attaquer Emmanuel Macron qui a déclaré que « ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou est une honte ». En effet, Dominique De Villepin estime que « ce n’est pas à un président de la République de dire ‘ceci est un génocide’, mais aux historiens ».

Pour rappel, il ne s’agit pas de la première fois que l’ancien premier ministre français défend les Palestiniens. Il a déjà appelé à la création d’un Etat palestinien. Dans un monde où les plus « forts » se sont tus face aux horreurs que vivent les Gazaouis depuis le 7 octobre 2023, cette position fait, indubitablement, de lui un grand homme.

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Ni Washington ni Pékin : Mehdi Houas prône une voie méditerranéenne pour l’IA

20. Mai 2025 um 11:30

Le président fondateur de Talan et administrateur de Numeum est intervenu  lors de la 26ème édition du Forum de l’Economiste maghrébin qui s’est tenue le 20 mai 2025 à Tunis. Son intervention a porté sur : « L’IA pour plus d’indépendance et moins de dépendance… ». 

Mehdi Houas a appelé à construire une nouvelle forme d’interdépendance stratégique face aux deux grands modèles dominants de l’IA. Il décrit un monde fragile où « la crise économique nous a montré du doigt notre profonde dépendance à la Chine ». Yandis que d’autres crises internationales nous interrogent sur nos valeurs fondamentales.

Face à ce constat, l’entrepreneur identifie deux modèles prépondérants : « La voie américaine basée sur le rapport de force » et « la voie chinoise basée sur le contrôle et un respect limité des libertés individuelles et collectives ». Il propose alors de développer « une troisième voie » en alliance avec l’Europe, plus conforme aux « valeurs gouvernementales et universitaires » méditerranéennes.

La Tunisie comme pont entre l’Europe et l’Afrique

Pour M. Houas, la position géopolitique de la Tunisie représente un atout majeur : « La Tunisie a une position géographique stratégique parce qu’elle est le préjugé idéal de ces deux continents », soulignant l’opportunité de devenir « un phare IA dans la Méditerranée » qui se tournerait à la fois vers l’Europe et l’Afrique.

Cette position privilégiée permettrait, précise-t-il, de développer « une voie de dépendance, d’indépendance, et donc d’affaires dépendantes individuelles, mixées, choisies et pilotées ».

Le dirigeant de Talan propose un modèle économique inspiré de l’histoire récente : « Nous avons importé les matières premières et exporté des produits chimiques. Je pense qu’aujourd’hui, nous pouvons suivre un chemin analogue en disant que les matières premières, ce sont les technologies que nous allons importer, et nous allons construire des services à valeur ajoutée que nous pouvons exporter. »

Il préconise une acceptation lucide de la dépendance technologique : « On n’est pas en mesure aujourd’hui de rattraper le retard qu’on a pris sur le développement des technologies […] Il faut que nous acceptions d’être dépendants de ces technologies. »

Des atouts locaux à capitaliser

Mehdi Houas souligne plusieurs avantages comparatifs pour la Tunisie. Il met d’abord en avant un capital humain de qualité : « Nous avons une population des universités de premier plan, qui forment des médecins […] On a des ingénieurs aussi de premier plan ». Il valorise ensuite une jeunesse dynamique et pragmatique : « Nous avons une jeunesse qui est à l’âge et aussi à la précarité, c’est-à-dire qu’elle est habituée à faire plus avec moins ». Enfin, il évoque un environnement propice à l’innovation frugale, capable de développer « des services qui peuvent être utilisés par le monde entier ».

L’intervenant identifie plusieurs domaines d’application prioritaires pour l’IA en Tunisie. Il évoque d’abord la transition énergétique : « Nous pouvons réellement innover sur la structure de réseaux électriques et solaires, particuliers، intercommuniqués pilotés par des IA ». Il met également en avant la gestion de l’eau : « Nous pouvons aussi utiliser l’intelligence artificielle pour réellement contrôler la façon dont l’eau est distribuée ». Dans le domaine agricole, il rappelle que « plus de 40 % des récoltes agraires en Afrique sont perdues […] Nous pouvons aussi utiliser l’intelligence artificielle pour aider les agriculteurs à mieux développer leurs récoltes ». Enfin, il souligne l’importance du secteur de la santé : « Nous avons énormément de richesses en matière de santé, la recherche dans la santé est un point sur lequel nous pouvons réellement nous positionner. »

L’éducation comme priorité absolue

Mehdi Houas insiste sur l’importance fondamentale de l’éducation : « Nous devons continuer à investir de manière thématique sur l’éducation. 30 % de la population africaine a moins de 25 ans, cette population va doubler dans les 25 prochaines années. Nous devons prendre la mesure de cet enjeu et de ce défi en investissant de manière massive dans l’éducation, l’éducation primaire, sinon… »

Le dirigeant observe une dynamique positive sur le continent africain : « Le continent africain est en train de bouger, le continent africain est en train de rattraper son retard ». Il note que « l’année dernière, plus de 3 milliards de dollars ont été investis dans les startups africaines dans les nouvelles technologies ». Soit un montant comparable aux « 2,7 milliards de dollars investis pour le premier trimestre en Europe ».

Cette évolution s’explique selon lui par l’engagement total des entrepreneurs africains : « La startup pour eux n’est pas un jouet, la startup pour eux n’est pas une façon, c’est réellement le seul moyen qu’ils ont de se faire agir ».

Un positionnement stratégique pour la Tunisie

En conclusion, Mehdi Houas identifie les atouts stratégiques de la Tunisie pour se positionner dans l’économie de l’IA :

  • Sa position géographique privilégiée;
  • Son héritage éducationnel et culturel;
  • Ses compétences de premier niveau dans le domaine de la santé;
  • Son potentiel énergétique pour l’hébergement de centres de calcul.

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Trump : la Russie et l’Ukraine entameront « immédiatement » des négociations sur un cessez-le-feu

20. Mai 2025 um 11:30

Le président américain Donald Trump a déclaré, lundi 19 mai, que la Russie et l’Ukraine entameraient immédiatement des négociations de cessez-le-feu dans leur conflit qui dure depuis trois ans. Ceci étant, il n’a pas semblé obtenir de concessions majeures du président Vladimir Poutine lors de leur entretien téléphonique de plus de deux heures.

Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, Trump a déclaré avoir transmis le plan de pourparlers au président ukrainien Zelensky ainsi qu’aux dirigeants de l’Union européenne, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne et de la Finlande lors d’un appel de groupe après celui avec Poutine.

« La Russie et l’Ukraine entameront immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu et, plus important encore, de la FIN de la guerre », a déclaré Trump, ajoutant plus tard à la Maison Blanche qu’il pensait que « certains progrès étaient en cours ».

Après avoir parlé à Trump, Poutine a déclaré que les efforts pour mettre fin à la guerre étaient « généralement sur la bonne voie » et que Moscou était prêt à travailler avec l’Ukraine sur un éventuel accord de paix.

« Nous avons convenu avec le président des États-Unis que la Russie proposera et est prête à travailler avec la partie ukrainienne sur un mémorandum sur un éventuel futur accord de paix », a-t-il déclaré aux journalistes près de la station balnéaire de Sotchi, sur la mer Noire.

L’ancien Premier ministre suédois, Carl Bildt, a déclaré sur X que l’appel avec Trump était « incontestablement une victoire pour Poutine ». Le dirigeant russe « a repoussé l’appel à un cessez-le-feu immédiat et peut poursuivre ses opérations militaires tout en exerçant une pression à la table des négociations ».

Réunion de haut niveau

Après avoir parlé avec Trump, Zelensky a déclaré que Kiev et ses partenaires pourraient chercher à organiser une réunion de haut niveau entre l’Ukraine, la Russie, les États-Unis, les pays de l’Union européenne et la Grande-Bretagne dans le cadre d’une initiative visant à mettre fin à la guerre.

Il espère que cela pourrait se produire prochainement et être organisé par la Turquie, le Vatican ou la Suisse. On ignore encore si cela ferait partie des négociations annoncées par Trump comme devant commencer immédiatement.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que la conversation avec Trump était « bonne » et qu’il était « important que les États-Unis restent engagés ».

Le conseiller du Kremlin pour la politique étrangère, Iouri Ouchakov, a affirmé aux journalistes que Poutine et Trump avaient discuté de ce que le dirigeant américain avait qualifié de perspectives « impressionnantes » pour les relations entre leurs pays, ajoutant que la Russie et les États-Unis travaillaient sur un nouvel échange de prisonniers.

Poutine se concentre sur les « causes profondes »

Poutine a déclaré que le mémorandum sur lequel la Russie et l’Ukraine travailleraient au sujet d’un futur accord de paix définirait « un certain nombre de positions, comme par exemple les principes du règlement, le calendrier d’un éventuel accord de paix ».

« L’essentiel pour nous est d’éliminer les causes profondes de cette crise, a-t-il souligné. Il nous faut simplement déterminer les moyens les plus efficaces pour progresser vers la paix ».

Le président russe, dont les forces contrôlent un cinquième de l’Ukraine et progressent, est resté ferme sur ses conditions pour mettre fin à la guerre, malgré la pression publique et privée de Trump et les avertissements répétés des puissances européennes.

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