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Course à l’Elysée 2027 : Dominique de Villepin s’y lance contre vents et marées

01. Juli 2025 um 11:46

Plébiscité par divers sondages, l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a décidé de lancer son propre parti et de publier un livre-programme en vue du scrutin présidentiel de 2027. Saura-il transformer l’engouement populaire en sa faveur en intentions de vote?

« Il y a un cursus, il y a des étapes : on ne s’improvise pas président de la République, ce n’est pas quelque chose qui peut se faire au débotté. C’est l’aboutissement d’une vie : le général de Gaulle, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, François Mitterrand… C’est le couronnement d’une carrière ». Ainsi s’exprimait Dominique de Villepin, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac dans une interview fort remarquée accordée au Figaro où il ne cache plus ses ambitions présidentielles.

« Le Néron de la République »

Mesure-t-il le chemin de croix à parcourir pour se lancer à 71 ans à l’assaut de l’Elysée en 2027?

Se réclamant du Gaullisme, le candidat non encore officiellement déclaré, souhaite « restaurer la fonction présidentielle par un chef de l’Etat arbitre, garant des institutions et inspirateur de la nation. Ajoutant que « depuis mon départ de Matignon en 2007, j’ai eu 18 ans pour réfléchir, tirer les leçons, oublier tout orgueil et ambition personnelle », a-t-il assuré sur les colonnes du Figaro.

Mettant en avant son expérience à l’international, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac qui s’était illustré en 2003 par son refus de s’aligner sur les Etats-Unis et le Royaume-Uni lors de l’invasion de l’Irak, n’a pas manqué de rappeler qu’il fut «  un homme qui est préparé à la complexité des choix internationaux et qui ne découvre pas l’international le jour où il arrive à l’Élysée ». Un tacle évident à l’actuel locataire du palais de l’Elysée, Emmanuel Macron.

« Je constate, sans forfanterie, l’immensité de la tâche, extraordinairement difficile », avant d’ajouter avec une certaine humilité « ce qu’il faut, c’est la capacité à tirer des leçons d’une vie. Parce que personne ne peut tout faire bien du premier coup. Il faut s’être trompé et avoir essayé de corriger ses erreurs ».

De quelles erreurs s’agit-il? De la désastreuse dissolution de l’Assemblée nationale le 21 avril 1997 par Jacques Chirac alors qu’il y disposait d’une majorité. Une décision qui a offert sur le plateau une majorité de 319 sièges à la gauche, alors que la plupart des sondages prédisaient une victoire du camp présidentiel et finalement ouvert la voie à la plus longue cohabitation de la Ve République entre Jacques Chirac et Lionel Jospin, nommé Premier ministre.

A l’époque, Dominique de Villepin qui était secrétaire général de l’Élysée était largement favorable à la dissolution ratée et poussa son patron dans ce sens, il fut naturellement donné pour responsable de cette raclée électorale ; au point que Bernadette Chirac le surnomma « le Néron de la République ».

Un parti « sur mesure »

Première étape de la conquête présidentielle : l’ex-Premier ministre a annoncé, lundi 23 juin, la création de son propre parti, appelé « La France humaniste ».

« J’ai décidé, a-t-il déclaré dans une interview au Parisien, de créer un mouvement d’idées, de citoyens », précisant qu’il s’agissait d’un « mouvement ouvert à tous » ayant déjà « plusieurs dizaines d’implantations locales ».

« Nous avons besoin de rassembler tous les Français pour défendre la justice sociale et l’ordre républicain » a-t-il ajouté en dénonçant une « logique de surenchère permanente » ; et pour que les Français ne soient pas « prisonniers d’un clivage entre la radicalité de LFI et celle du RN ».

Fort de sa notoriété et des sondages qui le placent parmi les politiciens les plus populaires en France, l’ancien Premier ministre (2005-2007) a confirmé n’avoir « aucun doute » sur le fait de pouvoir récolter les 500 signatures et les financements nécessaires à une campagne « le moment venu ».

Sévère diagnostic de Dominique de Villepin

Deuxième étape dans la course à l’Elysée : il publie le 25 juin un livre-pamphlet « Le pouvoir de dire non », à la fois un diagnostic de l’état du monde autant et projection de ce que devrait être la politique française face à un « changement d’ère ».

Cet essai ne se limite pas à une réflexion géopolitique, atout majeur de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, dont le discours à l’ONU contre la guerre en Irak en 2003 a marqué l’histoire. Son titre renvoie directement à ce « non » de la France qui empêcha les Nations unies de donner leur onction à l’invasion américaine.

Ainsi, selon l’auteur, le monde ne traverse pas une simple crise mais un basculement historique, qu’il relie à cinq « modes d’épuisement »: l’épuisement écologique (ressources, climat, biodiversité), celui de la mondialisation, de la force militaire (échecs en Irak, Afghanistan, Sahel), de la logique marchande, et de l’humanité elle-même, à travers la « dataïsation » du monde, nouvelle forme de domination exercée par les géants du numérique ».

Le dernier des Justes

Au final, quelles sont les chances de Dominique de Villepin d’accéder à la magistrature suprême? Son talon d’Achille, aux yeux de ses détracteurs, c’est sa fidélité à « la politique arabe de France » théorisée par le Général De Gaule et son hostilité viscérale à la politique criminelle du gouvernement Netanyahu à Gaza. Une position courageuse taxée abusivement d’antisémite par les lobbies sionistes en France et ailleurs.

N’a-t-il pas appelé en mai dernier les Occidentaux « terrifiants d’impuissance » à « isoler Israël » pour empêcher « une épuration ethnique »; en les invitant à « suspendre immédiatement l’accord européen avec Israël, à instaurer un embargo sur les armes de tous les pays européens et à déferrer l’ensemble du gouvernement israélien et des principales autorités militaires israéliennes devant la Cour pénale internationale » ? Il aura fallu du cran pour tenir un tel discours dans une France marquée aujourd’hui par l’idéologie abjecte de racisme anti Arabe et d’islamophobie.

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France │ Dominique de Villepin annonce son retour politique

24. Juni 2025 um 06:56

L’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a officiellement lancé, ce lundi 23 juin 2025, un nouveau mouvement politique appelé La France Humaniste (LFH). En perspective, notamment, de la présidentielle de 2027.

Présidé par Benoît Jimenez, maire de Garges-lès-Gonesse, ce mouvement se veut un espace de réflexion et d’action politique, notamment en vue des élections municipales de 2026.  

Parallèlement, Dominique de Villepin s’apprête à publier un nouvel ouvrage intitulé ‘‘Le Pouvoir de dire non’’, dont la parution est prévue pour le 25 juin 2025. Dans cet essai, il analyse les bouleversements mondiaux actuels et plaide pour une politique fondée sur la résistance et le refus des dérives contemporaines.  

Bien que l’ancien ministre des Affaires étrangères n’ait pas encore annoncé officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de 2027, ses récentes déclarations suggèrent une volonté de s’impliquer activement dans le débat politique. Lors d’une interview accordée à Mediapart en janvier 2025, il a affirmé : «Je ne peux pas ne pas être aux avant-postes», soulignant l’importance de participer au «combat» politique actuel.  

J. G.

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